... mesure a été adoptée par le Conseil municipal, le vendredi 18 décembre 2020 ... bannir entièrement les publicités liées à l’industrie fossile (comme le gaz, le pétrole ou encore le charbon), ainsi que pour les vols aériens.
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Etiquettes Amsterdam Avion Changement climatique Climat Pays-Bas Publicité Réchauffement climatique Urgence climatique
Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1350575523093770245
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Greenpeace Poitiers @86Greenpeace · 3 min
Amsterdam, modèle / la lutte contre le #RéchauffementClimatique
Occasion ratée de faire la course en tête, Mr @EmmanuelMacron
Vous n'êtes pourtant pas un #Looser d'habitude... #ChangementClimatique #UrgenceClimatique #ZéroPub #Avion #ÉnergiesFossiles #Fr
À Amsterdam, zéro pub pour l’avion et les énergies fossiles : une première mondiale
La capitale hollandaise montre l'exemple en prenant une décision symbolique contre le réchauffement climatique.
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Suite de https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ZNhqUQ
54 745 vues - 2,9 k - 232 - 110 k abonnés
Dans cette vidéo, j’analyse en profondeur une partie (de 25:40 à 34:40) de la conférence de M. Gervais: https://www.youtube.com/watch?v=iK3G8wqqp_k
La première partie est disponible ici: https://youtu.be/XGq4WRTLfvc
Curieux 2 Savoir traite d'autres parties de la vidéo ici: https://www.youtube.com/watch?v=MRgcF-mG_ls
Sources détaillées ici:
https://www.lereveilleur.com/analyse-francois-gervais-2-2/
1 510 commentaires
Climatologie
L’évolution de la cryosphère reste difficile à préciser. Pour la deuxième fois, des glaciologues du monde entier font le point dans une série d’articles sur ce que l’on peut dire aujourd’hui de la fonte des calottes groenlandaise et antarctique, qui représentent 99 % de la glace terrestre. Nicolas Jourdain, qui a participé à ces travaux, nous explique leur démarche.
| 2mn
Nicolas Jourdain est glaciologue au CNRS et à l’Institut des géosciences de l’environnement, à Grenoble
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Nous inscrivons notre travail dans le cadre du projet d’intercomparaison des modèles d’inlandsis, connu en anglais sous le sigle ISMIP (Ice sheet model intercomparison project). Ultérieurement, le Giec fera une analyse critique des prédictions de l’ISMIP.
Qu’est-ce qu’une intercomparaison ?
Les glaciologues modélisent les calottes polaires par diverses approches, qui sont différentes car nous ignorons encore beaucoup des processus de fonte à l’œuvre. Dans l’ISMIP, nous utilisons des approches multiples pour établir une fourchette de prédictions. Les chercheurs de deux grands laboratoires français de glaciologie – l’IGE à Grenoble et le LSCE près de Paris – ont contribué à plusieurs articles, dont deux synthétisent les prédictions pour 2100.
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nous avons simulé dans nos modèles la disparition complète des parties flottantes, puis évalué l’élévation de l’océan mondial qui en résulterait. Cette hausse serait comprise entre 1 et 8 mètres au bout de 200 ans. Mais il ne s’agit là que d’un exercice de pensée, car les glaciers flottants ne vont pas disparaître du jour au lendemain.
Clés : Calotte glaciaire ; Calotte polaire ; Fonte des glaces ; Glace ; Rechauffement climatique
A lire aussi : La fonte de l’Antarctique s’accélère https://www.pourlascience.fr/sd/climatologie/la-fonte-de-lantarctique-saccelere-14103.php
calotte(s)
glaciaire(s)
climatolog(i)(q)(u)(e)(s)
Eva Joly a retweeté
Sandra Regol Tournesol Tournesol @sandraregol · 16 oct. #Rappel Dès 1956 - 57 les firmes pétrolières savaient qu'elles réchauffaient le climat, en parlaient entre elles, pour ne surtout pas agir et ne pas laisser d'action climatique possible.
Citer le Tweet France Culture @franceculture · 13 oct.
Selon l'historien Jean-Baptiste Fressoz, l'industrie et la science ont réussi à nous rendre apathiques devant les changements climatiques.
3 - 26 - 36
Pour un réveil écologique a aimé
vert @Vert_le_media · 13 oct.
Elles stockent deux fois plus de CO2 que tous les arbres de la planète : la restauration des tourbières pourrait s'avérer cruciale pour espérer contenir le réchauffement à moins de 2°C.
Index pointant vers la droite
http://ow.ly/X31o50BQWOK
0 - 14 -22
Webinaire ouvert à tous
Quelle place pour le nucléaire et les énergies renouvelables dans les trajectoires 1,5°C du GIEC ?
Analyse de l’Association négaWatt, sur la base des travaux du GIEC
L’Association négaWatt a récemment publié une note d’analyse https://www.negawatt.org/nucleaire-et-energies-renouvelables-dans-trajectoires-mondiales-neutralite-carbone fondée sur le rapport 1,5°C du GIEC visant d’une part à étudier la soutenabilité des différents leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’autre part à mettre en lumière la place du nucléaire et des renouvelables dans les trajectoires 1,5°C.
Afin de revenir plus en détail sur la construction et les résultats de cette analyse, l’Association négaWatt propose un webinaire ouvert à toutes et tous le jeudi 15 octobre de 12h à 13h15.
Pourquoi cette analyse ?
Alors que le gouvernement intensifie depuis plusieurs mois ses efforts à Bruxelles pour que le nucléaire soit reconnu comme une « énergie durable », il est légitime de s’interroger sur la soutenabilité des options de décarbonation, dont le nucléaire fait partie.
Pour ce faire, l’association s’est appuyée sur une analyse des principaux leviers de réduction des émissions au regard des Objectifs de développement durable (ODD) instaurés par les Nations Unies, permettant d’objectiver l’impact de ces leviers sur les enjeux majeurs que sont la protection de l’environnement ou la réduction de la pauvreté, des inégalités de la faim ou encore des conflits armés.
Quels sont les principaux enseignements ?
Au-delà de certaines interprétations hâtives, l’analyse détaillée du Rapport spécial 1,5°C du GIEC apporte de précieux enseignements. Premier d’entre eux, la réduction des consommations d’énergie et les renouvelables électriques sont les leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre les plus soutenables.
De plus, il est tout à fait possible de se passer d’énergie nucléaire tout en restant en-dessous de l’objectif +1,5°C ; à l’inverse les énergies renouvelables - électriques et bioénergies - sont incontournables. Une attention particulière doit néanmoins être apportée sur les conditions de mobilisation de la biomasse pour que celle-ci soit réalisée de manière soutenable.
Vous souhaitez en savoir plus ? Inscrivez-vous au webinaire ! https://zoom.us/webinar/register/WN_jrYsrrWiRbWTBP9u3OtNEg
La capture et séquestration de carbone pour réduire nos émissions de CO2 – CARBONE#4 – Le Réveilleur
Vidéo, Plan et transcription à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kBj5kQ
Sources
Dans cette vidéo, je vous parle de la capture et séquestration de carbone (CSC) pour réduire nos émissions de CO2. Je pense que c’est un sujet médiatisé bien en deçà de son importance. Le plan détaillé de la vidéo est disponible dans la barre de la lecture.
Un article très complet sur le sujet: Carbon capture and storage (CCS): the way forward – Bui et al. (2018) https://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2018/ee/c7ee02342a.
La base de données qui m’a permis de trouver les différents sites de CSC dans le monde https://co2re.co/FacilityData. Vous pouvez également voir des photos de certains sites dans un article de CarbonBrief: Around the world in 22 carbon capture projects et une liste de projets européens en Europe (incluant des projets de petite taille) https://www.oilandgaseurope.org/wp-content/uploads/2020/06/Map-of-EU-CCS-Projects.pdf.
Je me suis beaucoup aidé de rapports de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)
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site CarbonBrief (tout en anglais !)
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L’avis de l’ADEME (2020): Le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France: un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe-csc_france_2020-011234.pdf. Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil au Bilan des actions R&D de l’ADEME pour la CSC https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/bilan_captage_stockage_co2_ademe.pdf.
Un excellent rapport de l’INERIS sur les risques de ces technologies https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf (et un rapport sur le risque de remobilisation des métaux lourds https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/dp-geochimie-ccs-def-1359105884.pdf).
Le plus gros think thank sur les CCS: Global Status of CCS (2019) produit également des rapports régulièrement.
Concernant les fuites:
– L’article scientifique dont je montre une figure concernant les fuites de CO2: Estimating geological CO2 storage security to deliver on climate mitigation – Alcalde et al. (2018) (vulgarisé ici en anglais).
– Un article de The Conversation sur les fuites potentielles.
– Une présentation d’un site japonais ayant subi des séismes.
– L’effet de ces fuites sur les scénarios de transition est également discuté: Leakage risks of geologic CO2 storage and the impacts on the global energy system and climate change mitigation – Deng et al. (2017).
Sur l’acceptabilité sociale:
– Same or different? Insights on public perception and acceptance of carbon capture and storage or utilization in Germany – Arning et al. (2019).
– Stakeholder participation practices and onshore CCS: Lessons from the dutch CCS case barendrecht – Brunsting et al. (2011).
– Public perception of carbon capture and storage: A state-of-the-art overview – Tcvetkov et al. (2019).
Sur le potentiel de séquestrations:
– J’ai tiré les 10 000 milliards de tonnes de carbone d’une publication de l’INERIS (page 23) https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/95145-11842b-stockage-co2-2.pdf.
– Un autre article scientifique donne des quantifications du même ordre de grandeur.
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Clément Sénéchal @ClemSenechal · 15 août
Homo œconomicus détruit des systèmes naturels cruciaux qu'il ne pourra jamais racheter.
C’est fait, la calotte glaciaire du Groenland a dépassé le point de non-retour
Les glaciers ont tellement rétréci, que même si le réchauffement climatique s'arrêtait net dès aujourd’hui, ils disparaîtraient inévitablement.
slate.fr - 26 - 709 - 623
Par temps de sécheresse, la biodiversité des fleuves souffre davantage des rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Ils perturberaient même la migration de certaines espèces comme les truites ou les saumons. Ces problèmes vont s’aggraver avec le réchauffement climatique.
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Roberto Epple, président de l’association SOS Loire Vivante http://www.sosloirevivante.org/
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« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
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Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
Le gouvernement indonésien poursuit un projet insensé qui pourrait avoir des conséquences pour tous les habitants de la planète : convertir les tourbières de Bornéo en immenses rizières. Une coalition de près de 200 organisations indonésiennes dit NON à ce plan. Soutenez-la avec votre signature.
Appel
Au Président Joko Widodo, au Ministre de l'environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar, au Gouverneur du Kalimantan central Sugianto Sabran, au Chef du district de Pulang Pisau Eddy Pratowo, au directeur de l'Agence de la tourbe Nazir Foead
“Arrêtez le projet Cetak Sawah / Food Estate, dont la poursuite signifierait une nouvelle catastrophe environnementale et climatique.”
Avec Food Estate, le président Joko Widodo et son gouvernement projettent l’installation de 300 000 hectares de rizières à Bornéo afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Le nom originel du projet « Cetak Sawah » était bien plus explicite : littéralement, « imposer les rizières ». Mais cela aura un prix, car certaines des plantations seront développées sur des tourbières, dont l’assèchement et la dégradation des sols provoquent émissions permanentes de gaz à effet de serre ainsi que de nombreux conflits.
L’une des zones visées est située dans le Kalimantan central, province où le gouvernement du dictateur Suharto avait fait déboiser 1,4 million d’hectares de forêts tourbeuses dans les années 1990. L’objectif annoncé était le même qu’aujourd’hui : la sécurité alimentaire grâce à la culture industrielle à grande échelle du riz.
Les forêts de tourbières d’Indonésie sont essentielles à la protection du climat mondial. La tourbe stocke 20 fois plus de carbone que les sols minéraux. La destruction des tourbières représente entre 13 et 40 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Une coalition regroupant près de 200 organisations indonésiennes s’élève contre ce nouveau plan insensé. Le gouvernement indonésien n’a-t-il donc rien appris de ses erreurs passées ? Où est la volonté politique de prendre enfin au sérieux la restauration des tourbières ? Et pourquoi le gouvernement considère-t-il l’agriculture industrielle comme la solution au lieu de promouvoir une utilisation diversifiée des terres agricoles par des petits exploitants ?
Les organisations indonésiennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. Soutenez leur revendication :
« Nous rejetons les plantations de riz sur les sols tourbeux du Kalimantan central et des autres régions d’Indonésie ! »
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Planète Climat
Cette hausse, qui mène la planète vers un fort réchauffement, est majoritairement due aux énergies fossiles, à l’agriculture et aux déchets. L’Europe est la seule région qui parvient à diminuer ses émissions.
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les émissions du deuxième gaz à effet de serre en termes d’abondance ont augmenté de 9 % entre la période de référence 2000-2006 et 2017, pour atteindre les niveaux les plus élevés jamais enregistrés, selon le deuxième bilan mondial du méthane publié mercredi 15 juillet par près de 90 scientifiques de plus de quinze pays, réunis dans le consortium Global Carbon Project (GCP). De quoi miner les objectifs de l’accord de Paris et conduire la planète vers un fort réchauffement – entre 3 °C et 4 °C d’ici la fin du siècle.
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le méthane est responsable de 23 % du réchauffement depuis l’ère préindustrielle. De fait, s’il est moins abondant et perdure moins longtemps dans l’atmosphère (autour de neuf ans), son potentiel de réchauffement est bien plus élevé : vingt-huit fois plus sur un horizon de cent ans et 86 fois plus sur vingt ans.
Selon les calculs du GCP, publiés dans les revues Environmental Research Letters et Earth System Science Data, les émissions de méthane se sont élevées à près de 600 millions de tonnes en 2017, soit 50 millions de plus que durant la période 2000-2006, au cours de laquelle les concentrations de CH4 étaient stables dans l’atmosphère.
Conséquence : les concentrations de méthane augmentent depuis 2007, avec une forte accélération à partir de 2014 et des records de croissance annuelle en 2018 et en 2019. Finalement, la concentration de CH4 atmosphérique a plus que doublé depuis l’ère préindustrielle, passant de 730 parties par milliard (ppb) en 1750 à 1 875 ppb en 2019, un taux inégalé depuis au moins 800 000 ans.
Afrique, Asie du Sud et Chine en tête
« Cette hausse est majoritairement due à l’augmentation des émissions anthropiques (imputables à l’homme), avec une répartition équitable entre le secteur des énergies fossiles et le secteur de l’agriculture et des déchets », détaille Marielle Saunois, enseignante-chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement et coordinatrice de l’étude.
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le méthane est responsable de 23 % du réchauffement depuis l’ère préindustrielle. De fait, s’il est moins abondant et perdure moins longtemps dans l’atmosphère (autour de neuf ans), son potentiel de réchauffement est bien plus élevé : vingt-huit fois plus sur un horizon de cent ans et 86 fois plus sur vingt ans.
Selon les calculs du GCP, publiés dans les revues Environmental Research Letters et Earth System Science Data, les émissions de méthane se sont élevées à près de 600 millions de tonnes en 2017, soit 50 millions de plus que durant la période 2000-2006, au cours de laquelle les concentrations de CH4 étaient stables dans l’atmosphère.
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Lire aussi La mystérieuse et inquiétante flambée des émissions de méthane https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/05/30/la-mysterieuse-et-inquietante-flambee-des-emissions-de-methane_5469407_3244.html
Connu / https://twitter.com/ClemSenechal/status/1283324403049271299
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Clément Sénéchal @ClemSenechal · 15 juil.
Les émissions mondiales de méthane ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés. Son potentiel en terme de réchauffement de l'atmosphère est 86 fois plus élevé que celui du CO2, sur 20 ans. - 0 - 9 - 9
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En Yakoutie, le réchauffement climatique provoque la fonte de sols jusqu'ici gelés toute l'année. Des milliers d’habitations menacent de chavirer dans la boue en été, tandis que les villages du nord sont submergés par des inondations noires
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Les conséquences de ce dégel accéléré font penser aux sept maux de l’apocalypse: déformation du sol, érosion ultra-rapide des berges de l’océan Arctique, inondations d’eaux noires, marais et lacs engloutissant les pâturages, «forêts ivres» où les arbres s’inclinent de manière chaotique, réveil de microbes et bactéries centenaires capables de déclencher des épidémies…
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l’annonce que de monstrueuses poches de méthane formées par la fonte du pergélisol pourraient monter à la surface et éclater (voire exploser). «C’est une erreur due à l’utilisation d’une modélisation erronée basée sur des mesures épisodiques lors de périodes trop courtes ... Le terrifiant dégel de microbes et bactéries centenaires, voire millénaires, connus ou inconnus, ne s’est pas non plus vérifié. La «peste sibérienne», appelée chez nous fièvre charbonneuse, a effectivement refait surface à cause du dégel de charniers, mais la maladie est aujourd’hui facilement traitée par des antibiotiques. La maladie rongeant le «gel éternel» semble en revanche plus incurable que jamais.
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1279038645920546817
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 1h
Parce que la #CriseClimatique ne connaît pas de frontières, demandons une #RelanceJuste et verte pour protéger notre planète et les populations de ce genre de catastrophes >> https://act.gp/3dOxpYu
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1936 signatures
La saison des semences est arrivée! Le gouvernement vient d’annoncer des mesures pour appuyer l’industrie agricole[1], mais nous aussi avons besoin de soutien pour faire pousser de la nourriture dans nos cours. Partout au Canada, les gens mettent la main à la pâte et se mobilisent pour accroître l'accès à des aliments locaux et sains pendant la pandémie de COVID-19 — nos villes et communautés ont un rôle important à jouer pour que cela devienne une réalité.
Les étagères vides dans les épiceries ont fait émerger l’inquiétude de pénuries alimentaires et de hausses de prix. Tout cela a déclenché un mouvement pour faire pousser des "jardins de quarantaine", afin de soutenir la production alimentaire locale ainsi que les personnes en situation d'insécurité alimentaire. Mais il y a des obstacles à surmonter : manque d'accès à un terrain, à des outils et ressources nécessaires pour cultiver des aliments nutritifs.
Nous demandons aux maire·sses des villes canadiennes de rendre disponibles plus d’espace et de ressources pour la production alimentaire. Nous avons besoin de terrains, d’outils et de l’information. C'est notre chance de réparer le système alimentaire défaillant pour le rendre plus résilient. Et ce, en permanence.
La pandémie COVID-19 a dévoilé les failles de notre système alimentaire déjà en crise. Alors que 58 % de la nourriture que nous produisons au Canada est gaspillée chaque année (plus de la moitié!), 4 millions de Canadien·nes n’en ont pas assez dans leur assiette. De plus, notre système alimentaire mondial contribue au réchauffement de la planète, causant jusqu'à 37 % des émissions de gaz à effet de serre, tout en exacerbant la déforestation et la perte de biodiversité.
Voilà les ingrédients d'un système alimentaire qui ne parvient pas à nourrir tout le monde, tout en alimentant la crise climatique. Mais avec de bonnes politiques en place, nous pouvons garantir un meilleur accès à une saine alimentation pour tou·tes, tout en réduisant considérablement notre empreinte écologique.
Nos villes et communautés peuvent atténuer la menace immédiate d'insécurité alimentaire provoquée par la COVID-19 et construire la justice et la résilience alimentaire.
Faites entendre votre voix! Écrivez à votre maire·sse dès maintenant et demandez des politiques alimentaires pour cultiver l’auto-suffisance de votre ville et communauté!
Références https://fundingportal.com/grants101/overview-of-covid-19-support-for-agri-businesses/ (en anglais)
/info marie-josee.beliveau@greenpeace.org
Suite et détails de https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?cCEC-g
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.
Résumé des éléments remarquables :
- ne prône pas une sortie du nucléaire, juste la diminution prévue ? Tout en restant relativement proche (parfois plus ambitieux) que le scénario NÉGAWATT
- il fait référence à : 2
. Thermodynamique de l’évolution, François Roddier
. De l'inégalité parmi les sociétés : Essai sur l'homme et l'environnement dans l'histoire, Jared Diamond - Dans les conclusions :
. "C’est une véritable économie de guerre qu’il faut mettre en place, une économie de rationnement, d’efforts intenses qui nous sort de notre monde de confort. Cela demande un effort important de la part de tous sur une décennie ou deux. Cette grande transition, ce changement de paradigme ne se fera pas sans difficultés, sans conséquences sur nos modes de vies, se heurtera à nos barrières cognitives et entraînera certainement des rejets massifs.
. La France émet entre 3% et 4% des émissions cumulées totales (2200 GtCO2e) pour un pays qui représente moins de 1% de la population mondiale. En tant que français nous avons donc toute notre responsabilité à agir. - Dans les sources, Négawatt ne figure pas, alors que TheShift Project, si.
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Global temperature change (1850 - 2017)
Connu / https://avenirclimatique.org/energieclimat/
INFOGRAPHIES & VIDÉOS
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) vient de publier une solide synthèse des connaissances existantes pour expliquer le lien entre perte de biodiversité et développement des zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’Homme, comme ce fut le cas du Covid-19. Pour la plateforme, il y a consensus sur le fait que le risque s’accroît avec l'érosion de la biodiversité.
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risque augmenté par le réchauffement climatique
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les auteurs estiment qu’"il existe des constats antérieurs de fortes atteintes à la biodiversité, et en particulier à l'intégrité des écosystèmes en Chine, avec des conséquences sur l'état des populations de certaines espèces, dont les chauves-souris." "On sait que la déforestation est encore en cours dans plusieurs régions chinoises et limitrophes (notamment Vietnam et Laos), où se trouvent les hôtes des virus, pour l'instant présumés, à l'origine du Covid-19 (chauve-souris et pangolins)", pointe la FRB.
Enfin, la FRB conclut qu’"une meilleure protection de la biodiversité, en particulier dans les pays du sud, ne peut s’envisager et être durable que si les pressions de consommation, notamment d’origine externe (déforestation importée) sont significativement réduites". La France s’est engagée à mettre fin à la déforestation importée d’ici 2030. Selon le WWF, en cinq ans, ce sont 15 millions d'hectares de forêts qui ont été rasés pour l’importation de sept matières premières critiques (huile de palme, soja, cacao, caoutchouc, pâte à papier, bois et bœuf), dont un tiers dans des pays présentant un risque élevé de déforestation.
, @conce1
(1) Voir la synthèse publiée par la FRB https://www.fondationbiodiversite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Mobilisation-FRB-Covid-19-15-05-2020-1.pdf
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent au moins 500 millions d’euros par an. Pourtant, la contribution de l’avion au réchauffement climatique est gigantesque. Pour l’auteur de cette tribune, « l’avion doit payer ses coûts environnementaux ».
Jean Sivardière est vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut).
À la demande de la Fnaut, Jacques Pavaux, ancien directeur de l’Institut du transport aérien, a recensé les aides publiques accordées au transport aérien commercial métropolitain. Voici un résumé de ses résultats et sa conclusion sur l’avenir du transport aérien.
Les aides publiques au transport aérien intérieur atteignent minimum 18,5 euros par passager par an
L’expertise a porté sur 86 aéroports métropolitains.
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Une taxation du kérosène ne serait efficace qu’à l’échelle mondiale
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Contrairement à une idée répandue, elle ne doit pas être attribuée à la convention de Chicago de 1944. Mais elle est inscrite dans les milliers d’accords bilatéraux États-compagnies aériennes depuis le premier accord des Bermudes (1946). Personne n’avait alors conscience de l’impact environnemental de l’avion.
...
L’Union européenne a cependant mis en place un système d’échanges de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (SEQE-UE) qui, depuis 2012, couvre l’aviation commerciale, mais seulement pour les vols intra-européens. En 2018, les compagnies françaises n’ont dépensé que 10 millions d’euros pour acheter des quotas, elles sont donc peu incitées à réduire leurs émissions.
...
Les émissions de CO2 dues à l’avion devraient augmenter de 70 % dans les 15 ans à venir
...
En haute altitude, les avions émettent aussi de la vapeur d’eau, des oxydes d’azote, des aérosols (sulfates et suies), et sont responsables de la formation de traînées de condensation et de cirrus.
En définitive, on peut estimer que la contribution de l’avion au réchauffement climatique est d’environ le double du seul effet dû au CO2, soit l’équivalent d’environ 6 % des contributions mondiales de CO2 d’origine anthropique aujourd’hui. Mais, calculé par rapport au pouvoir de réchauffement global de tous les gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique retenus par le protocole de Kyoto, la contribution du transport aérien n’est plus que légèrement supérieure à 4 %
...
sans mesures fortes telles que la taxation du kérosène, l’influence du transport aérien sur le climat sera refusée par l’opinion.
Le TGV émet au moins 30 fois moins d’équivalent CO2 qu’un avion court-courrier
...
Selon l’étude de Gérard Mathieu et Jacques Pavaux réalisée en 2003 pour la Fnaut [1], le TGV pourrait, à l’horizon 2030, capter 36 millions de passagers par an, la capacité d’Orly. Le report modal atteint déjà 20 millions de passagers par an, l’économie d’émissions de CO2 qui en résulte correspond à la consommation annuelle de 350.000 Français.
Ce report s’est fait naturellement à chaque mise en service d’une LGV. Réglementer l’offre en imposant la fermeture de certaines lignes aériennes ne convient pas, il faut au contraire préserver la concurrence intermodale pour éviter les abus de position dominante. Mais la concurrence ne suffit pas : l’avion doit payer ses coûts environnementaux, et en particulier sa contribution climatique.
16 371 vues - 509 - 11 - 1,97 k abonnés
Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie.
D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ?
Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?v0KX-g
3 minutes
Rubriques : Économie - Énergie dans les transports - Énergies fossiles - Gaz à effet de serre - Gouvernance - Mobilité - NTIC - RSE - Santé
Photo TVDC 2009_RS 003 Aérogare 2, aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Val-d’Oise
Le transport aérien, un des secteurs d’activité les plus émetteurs de gaz à effet de serre, se prend de plein fouet la pandémie actuelle de coronavirus qui a réduit comme jamais auparavant son activité. L’impact du covid-19 sur l’économie conduit les États à élaborer de vastes plans de relance. Une coalition de 250 ONG alerte sur le fait de rester vigilant quant à leur contenu, notamment en ce qui concerne l’aviation. Agathe Bounfour, responsable Transports du Réseau Action Climat, explique pourquoi un éventuel plan de soutien au secteur aérien ne doit pas l’exempter d’engagements en faveur du climat et appelle les citoyens désireux de soutenir cette idée à signer la pétition Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !
...
pour réduire l’impact du secteur, il faudra voler extrêmement moins. Dans tous les cas, il faudra une décroissance du secteur aérien pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés Celsius.
Propos recueillis par Julien Leprovost
Le site de Notre choix https://www.notrechoix.org/
La pétition Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !
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disponible jusqu'au 16.05.20
environnement - 103 min - tous publics
Alors que les glaciers ont une influence directe sur le climat, ces derniers sont en train de disparaître comme à Argentière, en France. Pourtant, des glaciologues se mobilisent notamment au Pérou et en Autriche, pour sauver les populations menacées et des lanceurs d'alerte et des scientifiques tentent de proposer des solutions innovantes pour sauver ces géants. Hugo Clément a aussi suivi l'expédition de sauvetage de Mike Horn et de Borge Ousland au Pôle Nord, où les deux explorateurs ont failli laisser leur vie. Hilde et Sunniva, deux bénévoles, ont quant à elle, tout quitter pour s'installer dans une cabane de trappeur, d'où elles enregistrent les modifications du climat arctique.
Connu / https://twitter.com/PierreRichardPR/status/1240340061566185472
"Pierre Richard @PierreRichardPR · 18 mars #Surlefrontdesglaciers"
Transcription : ... Norvège, la surge ? d'un glacier (quasi "suicide") dû à la perte d'adhérence à cause du réchauffement climatique et de la pluie qui le lubrifie. ... on n'a pas encore perdu la lutte pour le climat ...