@INERIS_fr ·[Projecteur de film Vidéo] Avez-vous suivi le 21/01 dernier, le webinar "REACH : Relation Fabricant/Consommateur : quelles évolutions ?" organisé en partenariat avec @S3PIArtois et les @SpppiF
Index pointant vers la droite
Séance rattrapage vidéo :
https://youtu.bed1APdhPsvM
#fabricant #consommateur #Reach #SCAN4CHEM 0 - 1 - 2
En 1998, l’ouverture à la concurrence du marché des télécoms ouvre le bal. En 2007, le marché de la fourniture d’énergie est libéralisé. Et à partir de 2021, le réseau ferroviaire pourra être exploité par des opérateurs privés… Peu à peu, les secteurs qui touchent le quotidien des Français se transforment, faisant éclater les repères des consommateurs.
Le médiateur national de l’énergie a pris le temps d’un débat pour échanger sur l’impact de la libéralisation des marchés. L’arrivée de nouveaux acteurs sur un marché est censée stimuler la concurrence pour encourager l’innovation, la qualité de service et la baisse des prix. Mais est-ce toujours le cas ? Jean Gaubert a invité des observateurs impliqués dans ces changements afin de confronter leurs points de vue. Leurs témoignages ont permit d’enrichir un débat contemporain.
Ce débat a été organisé en partenariat avec le cabinet Wavestone https://www.wavestone.com/fr/. Modérateur/animateur Clément Le Roy.
Programme
18h30 Introduction de Clément Le Roy, Wavestone, qui a animé le débat.
18h40 – 19h45 Débat et échanges avec la salle des intervenants suivants :
Alain Bazot – Président de l’UFC-Que Choisir
Pierre-Jean Benghozi – Directeur de recherche CNRS
Michel Combot – Directeur général de la Fédération Française des Télécoms
Jean Ghédira – Directeur Général Adjoint Clients et Services et membre du Comité Exécutif de SNCF Réseau.
Jean Gaubert – Médiateur national de l’énergie
19h45 – 20h Conclusion de Jean Gaubert.
Vidéos de présentation
Question Réponse : Qu'est-ce que l'ouvertre du marche de l'énergie a changé pour les consommateurs ? de Médiateur national énergie
1 - Sophie Mourlon - Ministère de la Transition écologique et solidaire - Directrice de l'Énergie à la DGEC
2 - Fabrice Gourdellier - EDF Directeur du marché des Clients Particuliers
3 - Naima Idir - Eni - Directrice des affaires institutionnelles et réglementaires
4 - Florence Fouquet - ENGIE - Directrice marché des particuliers
5 - Julien Tchernia -ekWateur - Président (souhaite que le Mr pousse à plus d'ouverture)
6 - Édouard Sauvage - GRDF - Directeur Général
Ndlr : pour Édouard Sauvage, il attend que le médiateur de l'énergie reste ce qu'il est (un opérateur à l'écoute de tous) et qu'il cherche à faire progresser collectivement toute l'industrie de l'énergie. En d'autres termes, aucun mot sur le changement de paradigme anthropocène :-(
Connu /
https://framasphere.org/posts/7460241
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L'Azuré D'Un - il y a environ 23 jours
Par Simeria dans Programmes occultes le 14 Juillet 2019 à 10:51
L’organisation citoyenne SumOfUs a publié un rapport faisant état d’investissements massifs d’une filiale d’AXA dans des banques israéliennes finançant la colonisation des territoires palestiniens et dans une société de ventes d’armes. Axa dément.
L’association de consommateurs SumOfUs vient de publier ce 8 juillet un rapport accusant le groupe international français spécialisé dans l’assurance AXA de «finance[r] des crimes de guerre» en Israël. Les auteurs du rapport affirment qu’une filiale du groupe, AXA Equitable Holdings, a investi plus de 91 millions de dollars dans six sociétés israéliennes impliquées dans l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
En particulier, AXA investirait dans la société Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes israélien, «qui produit également des armes interdites par le droit international» selon SumOfUs.
LIRE LA SUITE
.#AXA #accusé de #financer des #crime de #guerre en #Israël par l’ #association de #consommateurs #SumOfUs
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Laids, inutiles, ruineux, toxiques pour l'environnement, les oreilles, les neurones et la dignité humaine, les produits dits "high-tech" sont de plus en plus souvent critiqués. D'où le louable projet de les remplacer par les mêmes en durables, sobres, inoffensifs… Le "low-tech" est-il une alternative plausible aux déviances de la vie moderne ?
Publié début mai, le rapport du « Giec de la diversité » (IPBES) a fait grand bruit*. De belles âmes ont poussé un cri de détresse : environ 1 million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, beaucoup d'autres pourraient à leur tour disparaître à plus ou moins long terme. Bon élève écologique, d'autant plus réceptif aux injonctions à la sobriété qu'il est soucieux de sa santé et de son tour de taille, le bobo des villes a déjà commencé à consommer plus local et plus bio, manger moins de viande et rouler à trottinette. Mais la cohérence n'est pas son fort. Sa consommation de produits high-tech a, en parallèle, explosé, trahissant son engouement infantile pour des jouets toujours plus connectés, énergivores, polluants et peu recyclables.
...
Combien d'yeux crevés, de mains arrachés, de lois scélérates anti-démocratiques, de pertes de tous nos droits, faut-il pour que la FI nous propose enfin le MODE DE RÉSISTANCE NON-VIOLENT qu'est la GRÈVE DE LA TVA?
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sIGNER https://www.change.org/p/m-macron-exigeons-un-r%C3%A9f%C3%A9rendum-sur-les-r%C3%A9formes-de-macron-par-la-gr%C3%A8ve-de-la-consommation-386cd962-9c3d-4d2c-8233-bbf6357a8f6d
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Comment acheter de façon responsable ? Lancée fin 2016, la marque C'est qui le patron ?! a pour ambition de réconcilier producteurs et consommateurs, les seconds s'assurant que le prix qu'ils paient permettent aux premiers de vivre de leur métier. Son fondateur, Nicolas Chabanne, est ce samedi l'invité d'Yves Decaens.
Nicolas Chabanne, co-fondateur de la marque C'est qui le patron ?! © C'est qui le patron
Depuis son lancement fin 2016, la marque C'est qui le patron ?!, imaginée par des consommateurs, a séduit quelque 11 millions de clients avec une vingtaine d'articles en vente : du lait, du beurre, de la farine, de la compote, du chocolat, du jus de pommes... Un succès fulgurant qui s'explique par son principe éthique : un prix décidé par le consommateur qui puisse, en bout de chaîne, assurer au producteur un revenu suffisant et décent pour vivre.
La saga de cette coopérative se raconte dans un livre, paru en mai, aux éditions Marabout : C'est qui le patron ?! Une histoire qui pourraient révolutionner notre façon de consommer, écrit avec la collaboration de Françoise-Marie Santucci.
Le fondateur de C'est qui le patron ?!, Nicolas Chabanne, répond aux questions d'Yves Decaens.
C'est qui le patron ?! lance son média pour les citoyens et consommateurs - Il y a 24 heures - L'ADN
.#consommation collaborative #marques #Médias
La marque qui a secoué les codes de l'agro-alimentaire se lance dans une nouvelle aventure citoyenne.
La marque C'est qui le patron ?! se lance dans un nouveau projet : le lancement de La Chaîne des Consommateurs et des Citoyens. Dans la lignée de l'histoire de la marque, ce nouveau média indépendant aura pour mission de faire connaître et mettre en lumière les coulisses de notre consommation.
La chaîne sera officiellement lancée le 20 mars - en partenariat avec les 22 chaînes de la TNT locales du réseau VIA. Objectif : tout savoir sur les coulisses de notre alimentation et mettre en valeur ce qui se fait de bien en matière de qualité, d’équité, de bien être animal, d’environnement, de nutrition etc.
Découvrez le nouveau média de la consommation citoyenne https://www.youtube.com/watch?v=eOgDDE_Jy4Q
c'est qui le patron Lire aussi C'est qui le patron ?! Découvrez la marque au succès fulgurant qui secoue l'agroalimentaire https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/case-study/cest-qui-le-patron-la-marque-au-ca-fulgurant-qui-secoue-lagroalimentaire/
L’esprit d’initiative
"Stop aux kilomètres dans mon assiette"
Par Emmanuel Moreau
Contribuer à changer notre façon de consommer l’énergie
CAS CLIENT – FINANCEMENT DE PROJET
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FROMAGERIE GERMAIN
UNE NOUVELLE USINE économe en énergie
Soutenons ceux qui imaginent le modèle de demain : négaWatt
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EQINOV
Siège social : 89 rue du Gouverneur général Félix Eboué, 92130 Issy-les-Moulineaux
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Forme juridique : SAS au capital de 150 515 €
N° SIRET : 804 492 726 00026
Président : M. Sylvain LAGARDE
L’Equipe
Le cœur du projet Eqinov
Eqinov, c'est au départ l'engagement de deux fondateurs, Sylvain Lagarde et Natacha Hakwik, tout deux passionnés par les enjeux du secteur de l'énergie. Ils partagent une vision : le consommateur doit être un acteur majeur de la transition énergétique.
Dès lors, ils fondent le projet d'EQINOV, un intégrateur de services de performance énergétique. Entrepreneurs inspirés, ils imaginent les solutions de demain pour permettre aux entreprises de ne plus subir l'évolution des prix de l'énergie, devenir le pilote de leurs consommations et de leur engagement au sein de la transition énergétique.
.#Consommation/modes de vie #Économie #Société
L’énergie est le moteur de nos sociétés. Mais peut-être n’avons-nous pas suffisamment vu à quel point elle pouvait aussi être, liée au progrès social ou à la régression. Le développement de la société de consommation a largement été lié au pétrole. À l’heure où les énergies fossiles se raréfient, comment reconstruire le sens, pour ne pas céder à la peur du rien ?
Connu /
https://twitter.com/MelanieCaumes/status/1083451596825157633
"
Mélanie Caumes @MelanieCaumes
Le nihilisme de l'après-pétrole | Gaël Giraud | Revue Esprit - https://esprit.presse.fr/article/gael-giraud/le-nihilisme-de-l-apres-petrole-gael-giraud-37783 … via @RevueEsprit
20:52 - 10 janv. 2019
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Julien Delalande Texte du Tweet Mélanie Caumes @MelanieCaumes 10 janv.
À la mondialisation féodale favorisée par le pétrole pourrait alors succéder une économie-monde démondialisée (pour cause de pétrole trop cher) où les territoires retrouveront un rôle dans l’histoire, et où les citoyens seront capables de produire eux-mêmes et d’échanger de l’nrj
"
*ndlr :
- Mélanie Caumes, pourquoi reconvoquer cet article de 2014 ?
- rép dans le commentaire ? introduire une piste possible ?
- en était à la raréfaction de l'énergie alors qu'en 2019 on en est à construire au plus vite une économie zéro énergies fossiles !
=> questionner ACT
...cet article fait suite à la mobilisation dite "des gilets jaunes" mais qui, à mon sens est bien plus large que cela.
En de très rares occasions, le Peuple (ce qui commence à devenir un gros mot si on écoute la radio ou la télévision) se retrouve sans leader, sans organisation, sans personne pour lui dire quoi faire, quoi dire ou quoi penser... mais se rassemble quand même pour crier sa colère.
c'est ce qui vient de se passer ce 17 novembre... Et ce n'est peut-être qu'un début.
Les gilets jaunes disent "On ne veut plus payer"... et bien vous savez quoi ?!! FAITES LE, ne payez plus, réduisez votre consommation (non essentielle), réduisez vos déplacements (tous ceux que vous pouvez), réduisez votre facture d'électricité ou de gaz (il existe un truc génial qui s'appelle un pull...) réduisez votre présence sur les réseaux "sociaux" (sauf pour vous mobiliser), réduisez vos recours au crédit à la consommation, ne vous précipitez pas pour acheter le dernier I-Bidule à 1200 € pièce ou la dernière paire de "nique" à 120 € (coût réelle de fabrication de la paire en question 4 € !!!), réduisez TOUT... et c'est ainsi que ce système, que nous ne pouvons plus supporter, s'effondrera de lui-même et sera obligé de changer.
Car ce système tire sa force d'une seule et unique chose : Notre consommation, nous sommes les rouages indispensables de cette machine à broyer les humains, les animaux, les plantes, la Nature et finalement la Planète entière.
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Nous avons reçu Arnaud Partienty, auteur de "School business" qui nous explique comment l'argent dynamite le système éducatif
Catégorie
Actualités et politique
8 commentaires
Transcription :
...
consumérisme scolaire
06h49
Clés :
consommation alimentation écologie
Environnement - Energie - Transports
Rares sont les occasions de convier autour de la table, sur un sujet aussi électrique que le déploiement et l'appropriation des compteurs Linky, à la fois Enedis (ex-ERDF), EDF, quatre opérateurs alternatifs proposant des offres et services en lien avec le fameux boîtier vert (Direct Energie, Joul & Cie/ekWateur, OHM Energie, Enercoop), ainsi que l'Ademe dans le rôle du pacificateur et de courroie de transmission. "Inutile de nier que nous affrontons toujours des vents contraires. Des craintes naissent, notamment sur la situation des ménages précaires disposant d'un compteur Linky (voir l'alerte ce 27 septembre de l'UFC-Que Choisir sur le risque d'une augmentation de coupures de courant pour impayés), auxquelles il faut s'atteler à répondre. Objectivons ce moment et continuons à débattre à l'approche des municipales où il s'imposera certainement comme un fort enjeu", leur a prudemment conseillé le président de l'Ademe, Arnaud Leroy, lors d'une conférence organisée ce 28 septembre à Paris.
Plus d'un tiers des compteurs installés
...Sur les 35 millions de compteurs prévus d'ici la fin 2021, 13,7 millions ont été installés depuis fin 2015. Des villes comme Brest, Dijon, Lorient, Lyon ou Reims sont entièrement équipés ("full-Linky")", répond le directeur du programme Linky, Hervé Champenois. Alors que le rythme de pose s'intensifie atteignant les 30.000 compteurs par jour, la discorde néanmoins se poursuit chez des élus locaux plus ou moins favorables, prenant parfois des arrêtés anti-Linky et tiraillés entre la nécessité d'écouter les réticences de certains habitants et celle de faire preuve de pédagogie. "Ces arrêtés pris par exemple à Blagnac (Haute-Garonne) visant à instaurer un droit au refus de pose des compteurs ont été retoqués par les tribunaux administratifs", balaie d'un revers de la main Philippe Monloubou, président du directoire d'Enedis. Façon de dire que le remplacement des compteurs se fera quoi qu'il arrive ? "C'est une obligation légale", martèle Enedis.
L'enjeu des données
Parmi les motifs de réticence, la question sensible des données collectées, exploitées, "supplante depuis peu celle des ondes", observe Arnaud Leroy. "Après la phase de déploiement place à l'utilisation des données émises en tirant au mieux partie des fonctionnalités du compteur", presse pour sa part Philippe Bolo. Ce député LREM du Maine-et Loire, par ailleurs conseiller communautaire d'un syndicat intercommunal d'énergies, raconte que sur son territoire les choses se passent bien. Pour Fabrice Gourdellier, directeur clients particuliers chez EDF, de premiers bénéfices se mesurent un peu partout dans les foyers équipés : "Avec la relève automatisée les réclamations sur la facture baissent nettement." Et Emmanuel Soulias, directeur général du fournisseur Enercoop, de souligner de son côté : "La question des données reste épineuse, elle soulève d'ailleurs des réticences chez une part de nos sociétaires."
L'intérêt des données agrégées
l'accès à ces données dans un avis de l'Ademe sur Linky publié ce même jour. Y sont détaillés le type de données relevées, qui y a accès et l'intérêt, pour les collectivités, bailleurs ou copropriétés d'accéder "à des données agrégées, de manière anonyme, pour avoir une vision globale de tout ou partie d'un parc de bâtiments et ainsi analyser l'évolution des consommations des bâtiments pour prioriser et suivre des travaux de rénovation ou développer des actions d'accompagnement spécifiques aux ménages en précarité énergétique". Une ville comme Brest explore déjà cette nouvelle fonctionnalité. Enfin, l'Ademe rappelle que la pédagogie reste essentielle pour "s'approprier les nouveaux compteurs" - dont l'installation ne se suffit pas à elle seule - et "concrétiser leurs bénéfices (...) pour pouvoir pleinement en profiter", avec différentes initiatives à souligner en ce sens, notamment à Lyon ou Lorient.
Lire aussi
Compteur Linky : pour calmer les inquiétudes, Nicolas Hulot demande des efforts à Enedis 02/07/2018
Compteurs Linky - L'UFC-Que Choisir lance une pétition pour revoir le financement 09/03/2018
Cour des comptes - Les compteurs Linky doivent bénéficier davantage aux consommateurs 07/02/2018
Saint-Etienne-du-Rouvray interdit le déploiement des compteurs Linky 25/09/2017
Energie - Compteur Linky : le CGEDD plaide pour une meilleure écoute des besoins des consommateurs et des collectivités 02/05/2017
ndlr :
- l'ADEME est donc pro-compteurs
- le terme "vert" est "carbonisé" car en quoi ce compteur-est-il écologique ?
- la consommation structurelle d'un quartier, sa mesure en temps réel, ne sont-elles pas des informations suffisantes pour réguler le réseau ?
- parmi les "alternatifs" seul enercoop accueille-t-il les réticences ?
ACT
Pour changer le système et construire un monde meilleur, il faut commencer par se transformer soi-même
351 #Bioethique #Développement Durable #Ecologie #Économie circulaire #ethique
Une économie durable ne signifie pas grand chose si nous sommes toujours animés d'un désir de consommation incessante et embourbés dans le malheur et l'aliénation.
Par Navi Radjou
...
Pour transformer notre nature intérieure, il ne suffit pas de changer notre état d'esprit; nous devons changer notre conscience. Nous devons sortir de notre mode d'existence inconscient et devenir plus conscients de la façon dont nous produisons, consommons, travaillons, et vivons. Alors seulement, nous serons capables de construire collectivement ce que j'appelle une bioéconomie consciente.
...
Pour devenir conscients, nous devons débloquer nos quatre chakras supérieurs, afin que nous puissions puiser dans les énergies constructives de compassion, d'ingéniosité, de sagesse et d'unité (« je suis un(e) avec tout le monde et la nature ») pour transcender notre instinct de survie et les désirs égoïstes et co-créer avec les autres une bioéconomie inclusive, saine et bienveillante.
...
Nous devons réaliser consciemment que nous sommes la nature et que la nature est nous. Notre perspective et nos actions doivent incarner cette conscience intégrale que la nature et nous sommes essentiellement Un.
En particulier, les sociétés axées sur le profit, qui entretiennent depuis longtemps une relation antagoniste “business vs. nature” (l'entreprise contre la nature) avec l’environnement, doivent apprendre à penser, sentir et agir comme la nature. Les entreprises doivent évoluer vers ce que j'appelle « business as nature » (l’entreprise comme la nature).
Plus précisément, les entreprises doivent désapprendre leurs instincts égoïstes et compétitifs et faire preuve de générosité et de coopération, deux qualités inspirantes que Suzanne Simard, professeure d'écologie forestière à l'Université de la Colombie-Britannique, a découvertes dans la nature.
...
Cet article a originellement été publié sur Fast Company. ... Navi Radjou est co-auteur de L’Innovation Frugale : Comment Faire Mieux Avec Moins et Donner Du Sens A L’Intelligence : Comment Les Leaders Eclairés Réconcilient Business Et Sagesse, tous deux publiés par Diateino. Il va auto-publier son prochain livre, La Société Consciente, en 2019.
Colibris .#Démocratie #Internet
« Passer de la société de la consommation à la société de la contribution »
Pierre-Yves Gosset est directeur et délégué général de l’association Framasoft. Après un parcours l’ayant amené à travailler en tant qu’ingénieur pédagogique pour plusieurs universités, ainsi qu’au CNRS, il coordonne aujourd’hui les multiples projets de l’association, et notamment la campagne Dégooglisons Internet, ainsi que le projet CHATONS, auquel Colibris s’associe pour promouvoir les « outils libres » et les « communs ». Pierre-Yves nous décrypte ici les enjeux de ce combat pour changer le monde du numérique et nos usages.
...
Ce mouvement pour le « libre » et les « communs » est mondial : on sent qu’il y a urgence...
Absolument, car les enjeux sont essentiels pour nos modes de vie. Les GAFAM exercent en réalité une triple domination. Pas seulement une domination technique avec le déploiement de tas de solutions pour l’informatique et Internet, les objets connectés, les voitures autonomes, la robotique, la santé, l’intelligence artificielle, etc. Une domination économique aussi : ce sont les cinq plus grosses capitalisations boursières mondiales, et Google ou Apple disposent chacune de plus de 100 milliards de dollars de trésorerie, ce qui les rend plus puissantes que certains États. Une domination culturelle enfin, puisqu’elles sont aujourd’hui en train de déployer une vision « californienne » (qu’on pourrait qualifier de protestante, blanche, riche, états-unienne, libérale) de ce que doit être le numérique à l’échelle planétaire, influençant largement notre façon de « faire société » – comme le cinéma américain a pu promouvoir « l’American Way of Life » après guerre, mais cette fois d’une façon plus rapide et beaucoup plus efficace.
Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économie du climat, a imaginé l'ampleur du réchauffement de la planète et ses conséquences en fonction de la capacité des humains à réduire leur consommation d'énergie fossile d'ici à 2050.
Le scénario catastrophe : « Le terrien moyen continue d'augmenter sa consommation d'énergie [...]. Le monde a épuisé son 'budget carbone' en moins de vingt ans entre 2015 et 2050. En 2085, le réchauffement se situe déjà dans le haut de la fourchette 2 °C à 4 °C. Du fait de la fonte plus rapide qu'initialement anticipé des glaces continentales, la hausse du niveau de la mer avoisine 1,5 mètre. Les grandes zones de delta deviennent invivables, provoquant des conflits d'une grande violence, notamment en Asie du Sud. "
L'Accord de Paris est respecté : « La part des fossiles a été ramenée à 50 % des sources primaires. [...] Les émissions mondiales de CO2 d'origine énergétique ont diminué de près de 30 %. [...] En 2085, la température moyenne se situe dans le bas de la fourchette 2 °C à 4 °C. En 2085, la montée du niveau de la mer vient d'atteindre 0,75 mètre. Les migrations internes se multiplient depuis les zones côtières les plus vulnérables. »
L'hypothèse optimiste : « Le terrien moyen ne consomme guère plus d'un litre d'équivalent pétrole en 2050. Cette économie de la sobriété a été rendue possible par une redistribution majeure des ressources. Dans les pays riches, la consommation d'énergie a été divisée par plus de deux. [...] L'accès à l'énergie des plus démunis a été dopé par la baisse cumulative des coûts de stockage et de production de l'électricité décarbonée. [...] Les émissions de CO2 ont été divisées par quatre relativement à 2015. Le monde s'organise en 2085 pour faire face à un réchauffement de l'ordre de 2 °C. "
46 min - Disponible du 16/08/2018 au 14/10/2018
Pour ce best of, nous vous proposons de revoir le meilleur des témoignages et débats de ces derniers mois ! Au programme, le témoignages du co-fondateur et directeur général de Blue Frontiers, Marc Collins - les problématiques liées au climat, le racisme, et la relation entre la Chine et le continent africain.
Découvrez ou redécouvrez l’un de nos invités marquants de l’émission de ces derniers mois : Marc Collins, co-fondateur et directeur général de Blue Frontiers. Il nous parlera des îles flottantes qui peuvent nous sauver de la montée des eaux.
Nous reviendrons ensuite sur des débats qui ont marqué l’actualité ces dernières semaines : les problématiques liées au climat, le racisme, et la relation entre la Chine et le continent africain.
Victor Dekyvère et Marie Bonnisseau clôtureront cette émission !
Présentation : Renaud Dély - Pays : France - Année : 2018
Transcription :
0:34 Renaud Dely / Crise climatique qui s'aggrave et derrière les discours volontaristes entendus dans les conférences internationales, très peu de changements concrets. Nos démocraties sont-elles incapables de prendre les décisions impopulaires qui s'imposent. Faut-il restreindre nos libertés pour sauver la planète ?
Place à un entrepreneur un peu fou qui veut installer des îles flottantes dans le Pacifique pour sauver les populations menacées par la montée des eaux :
Bonsoir Marc Collins. Vous êtes cofondateur et directeur général de Blue Frontiers. Et vous êtes né à Hawaï, vous avez été ministre du tourisme en Polynésie française, vous vivez toujours à Tahiti d'ailleurs,
Qu'est-ce que vous avez vu des conséquences du réchauffement climatique et de la montée des eaux sur ces îles du Pacifique ? Comment est-ce que concrètement, vous en percevez les conséquences ?
Marc C
Là où j'habite - l'île principale de Tahiti - je navigue entre là et New-York la plupart du temps, c'est surtout mon frère et ma famille qui habitent dans les atolls. C'est eux qui le perçoivent, on le voit de puis dix à quinze ans, c'est assez flagrant pour eux. Ils savent où était la ligne du rivage et où elle est aujourd'hui. On le voit au niveau des tempêtes qui sont de plus en plus fortes. Donc c'est une évidence en Polynésie pour ceux qui habitent sur les atolls. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Les autres ne s'en rendent même pas compte.
RD
On le mesure donc très concrètement, ce qui vous a amené d'avoir ce projet un peu fou mais ambitieux dont on va débattre dans un instant.
Votre empreinte digitale signé Marc-Antoine de Poret ?
...
lancer une expérience dans les îles Tuamotu d'îles flottantes destinées à terme à se positionner dans les eaux internationales.
...
Étude menée par le CNRS montre que 30% des îles de Polynésie française vont être touchées, voire submergées.
Meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique ? Ou est-ce à l'inverse un constat d'échec car le niveau des eaux monte. Les COP sont inefficaces ?
MC
4:42
Ça dépend à qui vous posez la question. Je fais plus confiance aux glaciologues. C'est eux qui aujourd'hui peuvent estimer la vitesse à laquelle l'augmentation du niveau de la mer est en train de s'effectuer. Et il va beaucoup plus vite. Donc justement, c'est ce que montre ces images. Le gros souci, par exemple, l'étude du CNRS est basée sur celle de l'IPCC où on ne parlait pas encore de la fonte de l'antartique. Depuis, on a une science beaucoup plus précise, on a des modèles sur la fonte de l'antartique. Et la réalité est beaucoup plus difficile. Pour les Tuamoto. En Polynésie, on a pas mal d'îles qui sont des atolls bas, on parle de 2050. Mais pas la submersion. Attention !
Beaucoup de gens confondent : 'l'eau, elle monte pas si vite, je ne comprends pas. C'est le vent qui crée des vagues et parce que le niveau d'eau est plus haut, ça vient polluer les nappes phréatiques. Donc si on n'a plus d'eau sur ces petites îles, on n'a plus de vie. Ya plus de cocotiers, ya plus de culture, et on est obligés de partir. Donc les premiers réfugiés climatiques dans le pacifique ont commençé. Déjà aujourd'hui...
Claude Askolovitch
Ces réfugiés climatiques vont vers les plus grandes îles. À un moment donné, les îles flottantes que vous êtes en train de concevoir, pourront accueillir les populations de réfugiés ? Comment est-ce que ça va fonctionner ? Quelle est la technologie de cette arche de noé ?
MC
Elle commence à exister dans pas mal de pays. Eh, on va dire que les Hollandais ont démarré, la France a une grande base installée d'industriels qui sont très bons en infrastructures, en plateformes flottantes. Mais ça fait une dizaine d'années que de nombreux pays se posent la question. Pas seulement lié au réchauffement climatique, à la montée des eaux, mais vraiment, je vais vous donner un exemple : les éoliennes en mer du nord. Comment on met une éolienne ? avec des plateformes flottantes. Donc la technologie existe aujourd'hui. Absolument.
RD
Donc ça veut dire que concrètement, c'est à échéance de 2050...
MC
J'espère avant !
Notre objectif, c'est 2020, 2021 pour le premier pilote. Ce qu'on essaye de faire en Polynésie, c'est LE PREMIER PILOTE AU MONDE.
CA
On parlait tout à l'heure dans notre sujet d'îles de la taille d'un terrain de football. Ça ne va pas accueillir les populations d'atolls...
MC
Absolument.
CA
À terme, vous imaginez quoi ?
MC
C'est d'avoir une filière industrielle pour pouvoir les produire en très grande quantité. Et pas que pour la Polynésie. Mais pour exporter sur toute la planète.
Mme ???
Donc 200 - 300 personnes, c'est une expérimentation.
MC
C'est la partie scientifique les 200/300, c'est des scientifiques. On travaille avec l'université de Californie à Berkeley qui veut déjà un tiers de la surface que pour la recherche. C'est de la recherche fondamentale pendant une vingtaine d'années.
RD
Mais à terme, c'est d'en produire pour plusieurs dizaines de milliers de personnes ?
MC
Des millions de personnes.
RD
Donc ya une dimension un peu utopique, très ambitieuse dans votre projet, mais ya aussi une dimension philosophique, Caroline.
Caroline Broué
Oui, une dimension philosophique ET politique derrière, qui repose sur un mouvement créé dans les années 60 qui est le mouvement des libertariens. Issus à la fois de la droite du Parti Républicain ET de la gauche contestataire, un drôle de mélange. Mais qui porte une philosophie qui repose sur deux piliers essentiels : d'abord la liberté, la défense des libertés économiques. Et puis la défense des libertés individuelles. C'est pas un mouvement marginal. Il croît, il continue d'irriguer toute la pensée américaine et en particulier celle des Républicains. Et qui - en témoigne d'ailleurs l'importance de leur égérie qui est une philosophe et romancienne américaine d'origine russe - Ayn Rand - dont le livre principal "La Greffe" vient d'être traduit en français, est à la fois le livre préféré de Donald Trump et - d'après une étude de 1991 - le deuxième livre vendu et lu après la bible. Donc c'est dire quand même son importance. Ce qu'on peut dire de Ayn Rand, c'est qu'elle portait des idées comme celle que je vais citer :
"chaque homme existe pour lui-même. Il ne doit pas se sacrifier pour autrui, ni sacrifier les autres pour lui. Et c'est des idées que défend le systédéi ?? attitude dont vous êtes l'ambassadeur, il me semble, Marc Collins, puisque son confondateur souhaite que chacun - sur ces îles flottantes - crée ses propres règles de gouvernement. Alors, ça veut dire quoi édicter ses propres valeurs ? Est-ce que ça veut dire qu'on fait fi, qu'on s'affranchit des systèmes politiques traditionnels tels qu'on les connaît depuis toujours ?
MC
Ya deux phases dans notre projet. Je vais être parfaitement transparent sur ça. Blue Frontiers, la société que je représente est une société de droit privé donc à but lucratif fondée à Singapour par cinq cofondateurs. Et sur cette question du libertarianisme, on n'a pas de réunions où on se pose la question de gouvernance. POurquoi ?
Parce qu'avant de parler de gouvernance, de quel type de société on veut construire, il faut qu'il y ait une plateforme sur laquelle on puisse le faire. Donc au départ, vous avez tout à fait raison. En 2008, a été fondé le système ??? id??? institute. Et c'est vrai qu'à la tête, yavait deux jeunes de Stanford ??? Peter tigh ?? et Patric Freedman ??? Donc oui, ya une dizaine d'années, yavait une certaine philosophie à l'institut. Aujourd'hui, on ne parle pas de l'institut, on parle vraiment de Blue Frontiers qui veut d'abord construire la plateforme.
RD
Vous parlez d'abord business donc. Ça coûte combien ?
MC
Oui, non seulement vous ... on est en France, dans le territoire de la polynésie française, on ne parle pas parce que parler de libertarisme, c'est en haute mer. On est dans les 60 millions d'euros. C'est les estimations de nos ingénieurs Hollandais. On doit pouvoir faire la première plateforme.
CA
Celle de 200 à 300 personnes.
MC
Voilà
300 personnes, car on a besoin de tester toutes ces différentes technologies.
CA
à un moment donné, quand il s'agira d'accueillir de nouveaux réfugiés, de créer de nouveaux continents, qui décidera de qui a le droit de monter sur ces nouvelles plateformes ? Yaura une instance étatique, c'est vous qui déciderez ? Qui sera sauvé, qui montera sur vos plateformes ?
MC
Ce qui nous intéresse, c'est d'être la première société au monde qui aura la technologie pour après que ça soit les Nations Unies et leur département réfugiés ?? Nous on n'est pas là pour dire qui peut, qui a droit ou non.
CA
On parlait de votre famille tout à l'heure qui expérimente ce risque de voir la nappe phréatique polluée. À un moment donné, qui autorisera votre famille à quitter l'atolls qui est menacé pour aller sur une île ? Est-ce que c'est pas une question que vous devez vous poser ?
MC
On se la pose. Pour le cas du projet pilote, 300 personnes, même à ce niveau là ça se pose ! QUi sont les 300 personnes ? En polynésie, ce qu'on a après beaucoup de discussions avec la population, les jeunes, on a fini par dire "il faut absolument qu'un quart de la population soit des ingénieurs polynésiens. Ça ne sert à rien d'avoir un projet innovant où les polynésiens eux-mêmes ne s'impliquent pas.
RD
Yaura un coût pour s'installer quand même.
MC
C'est à conditions égales pour tout le monde, tout à fait.
RD
Merci.
11:28
RD
C'est dingue ce projets... Vous avez vu ça ?
... le réchauffement climatique a été au cœur des débats cet été. Beaucoup s'alarment de la multiplication des incendies, des épisodes caniculaires. Alors, face à l'urgence, faut-il IMPOSER des mesures coercitives pour changer nos comportements ?
Laure Daucy
Est-il déjà trop tard ? Est-il encore possible de stopper le réchauffement climatique ou est-ce qu'il est inexorable ?
Lucile Schmid, coprésidente de la Fondation Verte européenne
Il est inexorable, mais la question est "jusqu'où est-ce qu'on peut aller et donc le sujet, c'est comment limiter ce réchauffement climatique à 2°C - 2,5 °C
RD
2°C c'était l'objectif de l'accord de Paris à la COP21.
Laure D
OUi, en décembre 2015, et on sait que déjà à l'époque, la somme des contributions nationales qui avaient été faites par l'ensemble des États aboutissait à un réchauffement climatique de l'ordre de 3°C à 4,5°C.
Donc on voit bien - et par ailleurs on voit que depuis cet accord, les Etats Unis s'en sont retirés, et que ceux qui continent à en être partie prenantes n'appliquent guère les politiques, enfin n'ont par renforcé leur contribution nationale.
RD
Alors si ya nécessité de limiter ce réchauffement climatique LC, c'est d'abord parce qu'on a un certain nombre de chiffres qui démontre que il a tendance à s'accélérer ces dernières années, Claude, c'est votre chiffre du jour.
CA
Oui, 3, comme les 3 dernières années que nous venons de vivre qui ont été les plus chaudes de l'histoire de l'humanité. Et, François-Marie Bréon, on a compris on y est, à quoi va ressembler notre pays dans 25 ans ?
François-Marie Bréon, chercheur climatologue
Ha ben dans 25 ans, un été comme celui qu'on est en train d'avoir nous paraîtra tout à fait normal, voire peut-être même un petit peu frais. Et à ces échéances là, même un été de 2003, l'été de la canicule, beaucoup plus sérieuse que celle qu'on est en train de vivre, on est peut-être mieux préparés maintenant, donc si ça revenait, peut-être qu'on n'aurait pas 15000 morts, mais en tout cas, c'était quand même très désagréable à vivre, aussi bien pour les humains que pour la biodiversité, il ne faut pas l'oublier. Et donc, des étés de ce type là, on en aura d'autres.
Guillaume Sainteny, Consultant spécialiste des questions environnementales
Ya deux politiques qu'il faut bien distinguer, la politique d'atténuation qui consiste à limiter les cause du changement climatique, et la politique d'adaptation. Comme de toute façon aura un changement climatique dont on ne connaît pas encore l'ampleur, il faut d'ores et déjà s'adapter. Hors pendant très longtemps, on a négligé le volet adaptation par rapport au volet atténuation parce qu'on a cru pouvoir maîtriser le phénomène.
FMB
Ya une vraie prise de conscience. On a gagné sur le terrain médiatique. Les gens maintenant sont bien persuadés que ya le changement climatique et que c'est dû aux activités humaines. Je pense que ...
CA
Pardonnez-moi, mais on a un président des États Unis qui a expliqué pendant la campagne que le réchauffement climatique était une invention des chinois pour tromper ??? l'économie américaine.
FMB
Non, c'est pas vrai, il n'a pas dit ça. Il a dit au moment où il est sorti de l'accord de Paris "oui, ya changement climatique, mais ya pas de raisons que ce soit les États Unis qui fassent le plus d'efforts." Il dit que ya des choses qui sont plus importantes et que l'emploi des américains, c'est quelque chose qui est plus important que le changement climatique. Mais je crois que le problème, il est là. C'est que en fait, on tape sur Trump parce qu'il a dit des choses comme ça, mais je pense qu'on agit comme ça nous... C'est-à-dire que nous, on considère que l'économie de la France, c'est plus important. C'est-à-dire que ya des choses qui sont quand même plus importantes que de lutter contre le changement climatique.
RD
Vous évoquez la situation économique de la France, à ce sujet, ya des ministres, une secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot qu'on a vu déjà abondamment depuis plusieurs années d'intervalle, qui s'alarment, qui s'inquiètent.
CA
Oui, elle s'appelle Brune Pourson, elle est secrétaire d'État à la transition écologique - vous savez que Nicolas Hulot avait avant d'être ministre, un discours presque de gauche - eh bien, entendez Brune Pourson chez nos confrères de RTL, il y a au moins une ministre anticapitaliste au gouvernement.
Brune Poirson, Secrétaire d'État à la transition écologique
Cette économie sur laquelle il repose, le système capitaliste, comme aujourd'hui, on extrait toujours plus de ressources de la planète pour produire toujours plus de produits qui finalement vont finissent eux-même généralement au fond d'un trou, eh bien ce n'est plus le modèle économique qui convient.
CA
Guillaume Sainteny, pour sortir de la crise écologique et pour sauver l'humanité, il faut sortir du capitalisme ?
GS
La critique a été faite par la secrétaire d'état, ça ne me paraissait pas tellement une critique du capitalisme, mais plutôt une critique du consumérisme et de l'économie matérialiste. Eh, dans les années 70, yavait une chose qui était très présente dans la critique écologiste qui était l'interrogation sur les besoins. Eh est-ce qu'on a vraiment besoin de tout ce qu'on nous propose, est-ce qu'ya pas des choses superflues, etc. Et aujourd'hui, ce qui me frappe du coup, c'est que la critique écologique est toujours là, mais cette interrogation sur les besoins a disparu. On ne se pose plus tellement la question de l'auto-limitation des besoins.
CA
Est-ce que l'opinion publique dans un cadre démocratique, l'opinion citoyenne Guillaume Sainteny, va un jour réclamer de ses gouvernements ce que vous disiez, un fléchage des subventions vers les énergies propres, ou un fléchage des aides vers le train et pas vers l'automobile, à quel moment on va arrêter de se payer de mots, et on va arrêter de faire croire des gouvernements qui sont en train de changer des choses à la COP21 et qui ne pratiquent pas les bonnes ??? Et nous, on en parle sur un plateau, mais ya pas de demande de politique environnementale dans les élections.
GS
C'est vrai, je suis assez d'accord. C'est-à-dire que ya une prise de conscience je pense, tout à fait comme ça a été dit tout à l'heure. En revanche, je pense qu'il y a toujours une assez faible culture de la façon dont les choses sont reliées entre elles, c'est-à-dire les gens n'ont pas forcément conscience de ce qu'il faudrait changer - du lien par exemple entre la politique énergétique et le climat aujourd'hui, la politique agricole, etc. Donc ça, je prends un exemple très simple : l'histoire des limitations de vitesse à 80 km/h. L'argument de la diminution des consommations d'énergie et donc des émissions de CO2 aurait pu être très facilement brandi par le gouvernement, il ne l'a pas été.
RD
C'est la sécurité routière !
GS
17:56
Oui, hors ya des cobénéfices en matière de climat et de pollution de l'air aussi. Ça n'a pas du tout été mis en évidence, alors que pourtant, s'aurait été un renfort pour le gouvernement. Et moi, j'ai constaté autour de moi quand même des gens qui travaillent dans des parcs naturels régionaux - et qui donc sont des ruraux et donc qui circulent beaucoup en voiture - étaient contre cette mesure parce qu'ils on dit "mais nous, dans la vie quotidienne - ce sont des gens très sensibles à l'environnement - mais dans leur vie quotidienne, ça les bloque.
RD
Ils voient pas forcément le lien directement. On va passer aux moyens de s'adapter que vous évoquiez tout à l'heure. Cet enjeu là, Lucie Schmid, parce qu'il y a quand même des moyens, Laure, de s'adapter au réchauffement climatique inexorable mais qu'on peut limiter, et parmi ces moyens, ces outils potentiels, peut-être que les arbres peuvent nous aider ?
Laure Daussy
Oui, parmi les quelques pistes possibles, aurait les murs végétaux pour faire baisser la température dans les villes. Alors, les murs végétaux, vous savez ce que c'est, c'est un peu comme si on prenant un lopin de terre pour le mettre à la verticale avec plein de plantes dessus. Donc là, on a par exemple, l’œuvre du botaniste Patrick Blanc ?? Alors, il devrait se développer de plus en plus parce que les scientifiques estiment que ça fait baisser la température d'à peu près 3°C, donc c'est déjà ça.
Certains vont plus loin encore et il pourrait y avoir dans de futures habitations et les villes du futur, eh bien, eh des murs végétaux qui recouvriraient toutes les habitations. Et il n'y aurait pas seulement des plantes, mais aussi des arbres, des potagers, même des éoliennes. Bref, ce serait des villes autonomes qui permettraient aux habitants de manger avec ce qu'ils cultiveraient sur leurs propres habitations.
Alors, quelques immeubles de ce type existent déjà. C'est le cas à Taïwan, l'immeuble est en construction, il va être couvert de 25000 arbres. Et puis même bientôt en France, l'architecte Vincent Caillot?? a proposé à la ville d'Angers ce projet d'arboricole, une sorte d'arbre habité.
Alors, est-ce que la solution n'est pas là en fait, face au réchauffement climatique, de prendre les devants et de s'y adapter, finalement ?
Lucie S
Oui eh, c'est très bien cette adaptation, et c'est bien que la nature fasse sa place et que ça soit lié à l'architecture. Après, je n'ai pas l'impression qu'aujourd'hui le problème qu'on a c'est qu'on construit des mondes parallèles. C'est-à-dire que vous avez ce qenre d'immeuble, et à côté de ça, vous avez par exemple en Ile de france, ça va être la construction du Grand Paris. Vous avez une promotion immobilière assez débridée et une artificialisation des terres extrême. Donc, le sujet, c'est faire se rejoindre les mondes de façon à organiser cette possibilité de la transition écologique réelle. Parce que, après, je vais quand même à nouveau parler de social, la question, c'est "combien coûtera ce m2 ? Qui pourra y habiter ? À qui seront réservés ces quartiers ?" Alors, vous savez, on parle beaucoup d'écologie populaire et on dit qu'au fond, tout le monde a droit par exemple à une alimentation saine, je crois que ce n'est pas le cas aujourd'hui. Donc comment est-ce qu'on fait pour désenclaver en fait ces questions écologiques ?
RD
Claude
CA
Ce que nous vivons, c'était plus généralement du dérèglement climatique et les catastrophes environnementales vont-elles aider à accélérer, pas seulement la prise de conscience, mais la prise effective de nouvelles politiques ?
FMB
La prise de nouvelles politiques passe par une prise de conscience, je pense. Je pense que la prise de conscience est là. La question est de savoir quand on va décider que le climat s'est vraiment LA priorité ?
Aujourd'hui, on n'en est pas là.
RD
Est-ce qu'on a besoin d'une vraie grosse catastrophe écologique pour comprendre qu'effectivement ya urgence à agri ?
FMB
Ben, je n'en suis pas sûr parce que, même à l'été 2003 qui avait quand même été un choc dans l'opinion, si vous posez la question aux gens "vous avez le choix, soit vous arrêtez votre voiture l'été 2003, soit vous roulez avec votre voiture mais vous aurez un été 2003 tous les dix ans, ben les gens ils continuent avec leur voiture. C'est évident, la priorité, c'est quand même de pouvoir continuer à utiliser sa voiture ou aller à l'autre bout du monde en avion.
CA
Vous êtes climatologue, vous faites partie de ceux qui nous avertissez. Ce que vous venez de nous dire, comment faites-vous pour le dire sans être TOTALEMENT désespéré ? Parfois, on sent un désespoir chez vous ou chez Nicolas Hulot. J'aimerais savoir comment vous vivez ça. Vous savez ce qui est en train de se passer et vous en parlez presque légèrement en disant "ouiau, les gens sont pas d'accord".
FMB
Je ne le vis pas bien. Effectivement, moi, je suis inquiet, je ne vois pas de bonne solution. Je ne vois pas de solution confortable. Effectivement. Donc, quand je dis "peut-être qu'il faudrait arrêter les guerres individuelles, c'est pas de gaîté de coeur que je dis des choses comme ça. C'est parce que, à la fin, je dis que c'est la moins mauvaise des solutions. C'est-à-dire que si on laisse la liberté individuelle à tout le monde, les gens vont pas d'eux-mêmes arrêter d'aller en vacances à l'autre bout du monde parce que c'est vachement bien d'aller à l'autre bout du monde en avion. Et pourtant, c'est une VRAIE catastrophe pour le climat.
Guillaume Sainteny
On peut très bien avoir des solutions coercitives. D'ailleurs beaucoup de mesures d'environnement qui ont été prises depuis les années 60, sont des mesures coercitives. Vous avez 500 conventions internationales sur l'environnement dans le monde. C'est quand même considérable. Donc simplement, ces choses là ne sont pas suffisantes parce que les phénomènes avancent plus vite que le droit. Mais ça, c'est vrai dans presque tous les domaines. On fait les réformes toujours sur les problèmes d'hier et pas sur ceux de demain.
RD
ce sera le mot de la fin. Merci à tous
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32:12
La Chine est-elle en train de faire main basse sur l'Afrique ?
Benjamin Sportouch
85 milliards de $ d'échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique au premier semestre 2017. C'est loin devant l'Allemagne, la France, les États Unis, vous l'avez dit. C'est un chiffre en augmentation de 19% par rapport à l'année précédente.
Jean-Paul Tchang, économiste
Sylvie Brunel, Géographe, écrivaine
Antoine Glaser, journaliste, spécialiste de l'Afrique
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Effacer momentanément la consommation des ménages chauffés à l’électricité, c’est le jackpot pour quelques opérateurs privés mais un coût prohibitif pour les consommateurs, avait dénoncé l’UFC-Que Choisir. L’Autorité de la concurrence conteste à son tour le dispositif.
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L’effacement électrique diffus, c’est la martingale imaginée par le gestionnaire de réseau ERDF, les opérateurs privés et le gouvernement pour éviter le « black-out » hivernal très redouté quand tous les radiateurs électriques se déclenchent en même temps les soirs de grand froid, provoquant des pics de consommation électrique que nos moyens de production ne suffisent pas à satisfaire.
...
les ménages volontaires sont équipés d’un boîtier gratuit. En échange, l’opérateur privé qui le leur a fourni coupe momentanément à distance l’alimentation des radiateurs et du chauffe-eau pour soulager le réseau électrique. Cette démarche évite la mise en route des moyens de production les plus onéreux ou l’importation d’électricité au prix fort.
Sur le principe il n’y a rien à redire, mais dans les faits c’est un scandale financier à la charge de tous les consommateurs. C’est en effet la CSPE, la taxe sur la contribution au service public de l’électricité payée sur toutes les factures d’électricité, qui rémunère l’opérateur privé. Tous les 1 000 kWh effacés, nous lui versons collectivement 16 €. Un jackpot pour lui... report de consommation pour les ménages en tout-électrique. ...recours devant le Conseil d’État pour qu’il annule l’arrêté de janvier 2015... L’association a obtenu gain de cause en mars 2016. Un arrêt du Conseil d’État a annulé l’arrêté. Mais le gouvernement persiste dans ce soutien au privé financé par les usagers. Il a élaboré un nouveau projet et l’a soumis à l’Autorité de la concurrence qui vient de rendre son avis, et il est sévère.
Élisabeth Chesnais
echesnais@quechoisir.org