À l’appel de l’intersyndicale, deux manifestations contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes seront organisées vendredi 13 octobre 2023 à Châtellerault et à Poitiers.
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pour « augmenter les salaires et le point d’indice », « revaloriser les retraites, les minima sociaux et les bourses d’études », « l’égalité entre les femmes et les hommes », « un meilleur partage des richesses », « conditionner les aides publiques données aux entreprises », « réinvestir dans les services publics dans tous les territoires », « une assurance chômage plus protectrice » et « une transition écologique socialement juste ». Par ailleurs, les organisateurs se mobilisent contre « la réforme des retraites » et « l’austérité en France comme en Europe ».
Dans la nuit de dimanche à lundi, des salariés EDF de la centrale hydroélectrique de Serre-Ponçon (Rousset) ont « repris ...
Connu / TG le 20/03/23 à 14:35
Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l'occasion, d'autres économistes et praticiens de l'économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module.
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, La France bouge, manif, bloque ! Mardi 7 mars, 3,5 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT, 1,28 million selon la police. Dans les deux cas, il s’agit de la plus grande mobilisation sociale depuis plus de 50 ans et même peut-être de la plus grosse mobilisation sociale de l’histoire de France, selon Alessio Motta, enseignant-chercheur spécialiste des mobilisations et animateur du site mobilisations.org.
Et après ? Dans un mouvement social qui se veut de longue haleine comme celui qui a officiellement démarré mardi, les jours suivants sont décisifs. On se demande si l’effort de grève va se tasser une fois les démonstrations de forces du premier jour passées. Le pouvoir, les bases militantes, tout le monde est en observation. Et Le Média aussi. Solidaires, CGT, révolution permanente, le NPA, les orga de jeunesses, les électriciens et gaziers, l’énergie et bien d’autres appellent à la grève reconductible ou générale, au blocage de l’économie.
C’est aussi une grève où l’imagination est au pouvoir, avec des opérations “Robin des Bois”, c’est-à-dire la fourniture de l’électricité gratuite aux foyers en difficulté qui n’arrivent plus à payer leurs factures, mais aussi aux associations et organisations oeuvrant pour l’intérêt général. Mais également des coupures ciblées, comme mercredi dernier à la permanence du président du Sénat, Gérard Larcher, qui n’en revient toujours pas. Des blocages prennent forme depuis mardi devant des dépôts de bus, zones industrielles, raffineries, péages, lycées et facs, fortement réprimés. Retour sur cette journée historique et ses après où le gouvernement essaie de diviser bons grévistes et mauvais grévistes. La lutte doit-elle se radicaliser tant le gouvernement ne bouge pas ? On analyse tout cela.
En pleine réforme des retraites, Emmanuel Macron s’est offert une petite tournée africaine. Le Président est rentré le 5 mars après 4 jours où il a fait : Gabon, Angola, Congo-Brazzaville, et République démocratique du Congo. Emmanuel Macron y allait avec de grandes ambitions : c’en est fini avec la Françafrique, l’ingérence et bienvenue les nouveaux partenariats égaux et l’amitié. Résultat : une visite qualifiée de fiasco, infructueuse, de paternaliste. On a même parlé de Tintin au Congo. On va aller voir pourquoi avec Thomas. C'est l'Instant Porcher.
Par Lisa Lap
Nous, artistes, intellectuels et scientifiques signataires de cette pétition :
• avons pris connaissance avec consternation du contenu attentatoire aux libertés syndicales élémentaires et au libre exercice du droit de grève du « Projet de loi relatif à l’exercice du droit syndical » et du « Projet de loi relatif à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève » élaborés par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
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nous nous plaçons à leurs côtés pour demander le retrait de ces textes et l’ouverture de négociations avec leurs représentants pour élaborer des textes de lois qui renforcent le dialogue social, qui améliorent la situation sociale des travailleurs et élargissent leurs droits démocratiques ainsi que ceux du peuple algérien dans son ensemble. (omar.syndicat@gmail.com)
Signataires (47)
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Ndlr : mel envoyé pour savoir comment la signer ATT
Durée de lecture : 4 minutes - Clés : Retraites Social Énergie
Les salariés d’Altrad Endel, n°1 de la maintenance des centrales nucléaires, étaient mobilisés le 7 février. Ils demandent de meilleurs salaires, et alertent aussi contre le dangereux « dépeçage » de leur groupe.
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Rendez-vous ce vendredi 14 octobre à 18h30 pour une émission en direct en soutien aux mobilisations sociales partout dans le pays et consacrée à la Marche contre la vie chère et l'inaction climatique qui se déroulera ce dimanche 16 octobre.
Trois plateaux se succèderont avec ceux qui luttent pour nos droits : les syndicalistes et grévistes !
Le premier plateau sera consacré à la grève, avec :
- Nicolas Nogues, responsable FNME CGT Île-de-France
- Fabien Villedieu - Sud Rail
- Jeff Vapillon - Responsable FO de la branche pétrole
- Ouatt - Livreur pour Uber Eats
Le deuxième plateau concernera la répression du gouvernement sur les grévistes, avec :
- Lazare Razkallah - Secrétaire CSE TUI France
- Julie Garnier - Conseillère régionale IDF
- Eleonore Schmitt - porte-parole de l'Alternative
- Valérie Labatut - Dirigeante de la CGT Ministère du Travail
Enfin pour notre dernier plateau, nous recevrons les syndicats qui appellent à la marche du 16 !
- Louri Chrétienne - président de la FIDL (lycée curi)
- Benoit Teste - Secrétaire général FSU
- Aurélie Trouvé - Présidente du Parlement de la Nupes
- Céline Verzeletti - Secrétaire Confédérale CGT
- Youlie Yamamoto - Porte parole d’Attac
Participez sur les réseaux sociaux avec #Marche16Octobre !
Toutes les infos sur https://marche16octobre.fr/
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Le 18 octobre 2022, Jean-Luc Mélenchon était en déplacement pour soutenir les cheminots en grève à la Gare de Lyon.
Il a expliqué qu’il était venu avec plusieurs parlementaires insoumis pour témoigner de leur solidarité. Il a rappelé que Macron et son gouvernement comptait poursuivre la destruction générale des services publics et leur remplacement par des entreprises privées et que le deuxième quinquennat s’annonce encore pire que le premier. Il a souligné à quel point le système de réseau de la SNCF, tout comme celui d’Orange, sont vitaux pour le pays et que leur destruction est totalement aberrante.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que nous étions dans un moment où le capital montrait le plus visiblement ses tares et son caractère parasitaire. Il est revenu sur la démonstration d’un syndicaliste qui s’était exprimé avant lui en montrant comment la part des salaires avait diminué dans le budget global de la SNCF.
Il a expliqué que la richesse produite, l’est grâce au travail des salariés, pourtant c’est les grands dirigeants et les actionnaires qui s’accaparent tous les bénéfices. Dans le même temps, les salariés peinent à s’en sortir. Le coût de la vie fait qu’il devient impossible de se nourrir, de se loger, de se déplacer et de se chauffer correctement. C’est la dignité des gens qui travaillent qui est en cause. C’est pourquoi il a appelé à la hausse des salaires pour changer la répartition entre capital et travail. En augmentant les salaires, il a rappelé que cela produisait du bonheur supplémentaire et que cela faisait également tourner l’économie grâce à la consommation populaire.
Jean-Luc Mélenchon est ensuite revenu sur la nécessité d'appeler le peuple à la lutte et à constituer cette unité populaire dont la France a besoin pour affronter le capital. Il a salué l’ensemble des syndicalistes qui se sont rendus à la #Marche16Octobre et a souligné que dans toute l'Europe, il n'y a pas un seul endroit où l'appel d'un rassemblement d'associations, de syndicats et de partis politiques a mené à une manifestation d'une telle puissance.
Il a conclu en témoignant toute son admiration pour les cheminots grévistes dont on ne compte plus le nombre de fois où ils sont entrés dans la bataille.
C’est un bras de fer qui pourrait bien être le point de départ d’un conflit social de grande ampleur. La grève des raffineurs de TotalEnergies et d’Exxon Mobil est parvenue à s’imposer dans l’agenda politique national en créant une pénurie de carburants et en paralysant en partie l’activité économique. Peu désireuse de négocier avec les grévistes, la direction de TotalEnergies préfère engager la bataille de l’opinion publique et vouer la CGT et les grévistes aux gémonies.
Ce sont les éléments de langage patronaux qui sont recyclés par la CFDT et le gouvernement dans le cadre de cette bataille de l’opinion : c’est en tout cas la conviction d’Adrien Cornet, syndicaliste CGT à Total Grandspuits, qui a bien voulu répondre aux questions du Média. Et qui en a profité pour s’adresser aux Français, et leur expliquer mes motivations d’un combat mené en réalité, dans son entendement, pour tous les travailleurs du pays.
Maxime Combes @MaximCombes · 6 juil.
#Grève à la #SNCF : les usagers devraient se révolter ... contre le sous-investissement chronique dans les lignes les moins fréquentées qui risquent tout simplement de disparaître si rien n'est fait, alors que les fréquentations augmentent et que l'urgence climatique est là.
Image
Basta! et 9 autres personnes
- Maxime Combes @MaximCombes · 22h
Cette carte illustre ce qu’il resterait du chemin de fer français si les lignes les moins fréquentées fermaient progressivement faute d’investissement comme le prévoit le contrat Etat-SNCF qui a été signé en catimini le 6 avril dernier.
(carte par @BB27000 & @bastamedia_) - Oui, 4 jours avant l'élection présidentielle, l'Etat signait un contrat Etat-SNCF qui, par des prévisions d'investissement insuffisantes, conduit nécessairement à l'abandon des lignes les moins fréquentées : l'entretien et le renouvellement des voies ne seront pas possibles.
- Le contrat Etat-SNCF le dit clairement : "compte-tenu des trajectoires actuelles, un scénario d’investissement permettant de stopper le vieillissement des appareils de signalisation sur [les petites lignes] semble hors de portée" s'il n'y a pas plus d'argent mis sur la table.
- La logique, implacable, est toujours la même :
- pas assez d'investissement
- entretien des lignes insuffisant
- baisse de la vitesse des trains
- dégradation du service
- moins de fréquentation pour un service dégradé
- Retour au 1
Et un jour : fermeture de la ligne
- "Ce quinquennat sera écologique ou il ne sera pas" s'ext exclamé @EmmanuelMacron.
On voit.
Face à l'urgence écologique, l'exécutif a décidé de sous-investir dans le ferroviaire alors qu'il faudrait investir massivement pour développer les mobilités douces. - Quelques comparaisons d'investissement dans les réseaux ferroviaires :
- France : 2,8 Mds € par an
- Italie : 130 Mds sur 20 ans, soit 6,5 Mds par an
- Allemagne : 85 Mds en 10 ans, soit 8,5 Mds par an
Pourquoi si peu @CBeaune @Ecologie_Gouv @ChristopheBechu @Elisabeth_Borne ?
- "Le risque est une spirale de paupérisation industrielle où le sous-investissement conduirait à une dégradation du réseau, qui entraînerait à son tour une attrition du trafic et des ressources de SNCF réseau" (Avis de l’Autorité de régulation des transports - fév 2022)
- Vous vous souvenez du plan #France2030 présenté en grande pompe par @EmmanuelMacron à l'automne 2021, qui définit l'avenir économique et industriel du pays pour les 10 ans à venir ? Prétendument vert, ce plan sous-dotait le ferroviaire.
Voilà les conséquences concrètes.
10:10 AM · 6 juil. 2022·- 11 Retweets 26 J'aime - Sur le plan #France2030 et l'écologie, lire cette analyse publiée dans la @Revuemvts
mouvements.info https://mouvements.info/plan-de-relance-maintenir-le-monde-davant-quoi-quil-en-coute/
Plan de relance : maintenir le monde d’avant « quoi qu’il en coûte »…
À l’issue du premier confinement, alors que certain·es se préparaient à l’avènement du « monde d’après », le gouvernement français déclinait la version [...] - Sur la catastrophe à laquelle nous conduit ce contrat Etat-SNCF qui sous-investit dans l'infrastructure ferroviaire, lire @emanach dans cet article pour @bastamedia_ : révoltons-nous contre cet abandon du ferroviaire par l'exécutif #Macron #Borne
basta.media
Des trains plus chers, des lignes fermées, des milliers d’emplois en moins : le sombre avenir du...
Malgré le défi climatique et la hausse des carburants, l’État abandonne le train en sous-investissant dans l’entretien du réseau SNCF. Conséquences : des lignes ferroviaires vont se dégrader puis...
-> i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MJje5A
... commence dès le 5, se poursuit le 6 et le 14 mars. (voir aussi chaque date dans l’agenda).
Le 8 mars : « Grève féministe, déferlante pour l’égalité » . Rendez-vous à 14 h 30, place d’Armes (devant la mairie) à Poitiers.
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Connu / https://twitter.com/web86info/status/1497891322522484738
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web86.info @web86info - 12:08 PM · 27 févr. 2022·- 1 Retweet 1 Citer le Tweet 2 J'aime
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Ce sont eux qui font tourner les hôpitaux : les internes. Les jeunes pas encore médecins, officiellement, qui comme dans un long bizutage peuvent se taper des gardes à rallonge, des semaines de 80h, main d'oeuvre pas chère. Et en prime, nous raconte Gaëtan, le harcèlement.
Le ministre leur avait promis un "engagement total". Finalement, c'est zéro. Ils sont en grève à partir d'aujourd'hui.
En Inde, la plus grosse grève de l'histoire mondiale - 8 janvier 2021 - 15H30 / Par Mathias Enthoven
Jean-Joseph Boillot, professeur agrégé de sciences économiques et docteur en économie, revient sur les grèves historiques qui secouent l'Inde depuis plusieurs mois.
"C'est une véritable traite des esclaves où les salariés n’avaient pas touché leur paye depuis des lustres. Quand on n’a plus rien à perdre on saccage son outil de travail. On a une vraie misère en particulier en Inde qui rappelle celle de la révolution industrielle en Europe à la fin du 19e siècle."
"Ce qui a surtout mis le feu aux poudres c’est de facto la quasi suppression du Minimum Support Price, MSP, qui est le prix minimal auquel l’état indien garantit aux agriculteurs le rachat de leurs produits au cas où justement le marché serait en dessous de ces prix. Une sorte de prime minimum. On a eu ça à l’échelle de l’Union Européenne, il y a des primes minimum qui étaient garanties aux producteurs et petit à petit en Europe on a vu le même phénomène. Dans le cas de l’Inde ça a provoqué un mouvement majeur qui est que tout d’un coup le monde rural a senti qu’il allait se prolétariser encore davantage."
Tr.: ... régime indouiste quasi fasciste de Mr Modi?? ... pas contexte prérévolutionnaire, plutôt des révoltes tous les jours. Les gens orphelins du long terme.
Dix-huit salariés de Monoprix en lutte, tous élus syndicaux, ont été assignés au tribunal par leur direction. Selon cette dernière, ils aurait « nuit » à l’image de l’enseigne et occasionné des pertes de chiffre d’affaires. Depuis quelques mois les 18 salariés et élus syndicaux de Monoprix organisent ce qu’ils appellent les « Samedis de la révolte ». Ces actions consisteraient à tracter auprès des clients devant l’entrée des magasins Monoprix, et à faire des prises de parole pour sensibiliser la clientèle aux conditions de travail extrêmement précaires auxquelles les salariés sont soumis.
Les dix-huit salariés de Monoprix réclament en outre de meilleurs conditions de travail, un meilleur salaire et le versement intégral de la prime COVID que l’enseigne leur avait promise. En effet, pour compenser les risques sanitaires pris pendant le premier confinement, la direction de Monoprix avait promis une prime de 1 000€.
Jeudi 3 décembre, le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision, et a condamné les dix-huit salariés de Monoprix à payer une indemnité de 3 000€, et leur ordonne de ne plus tenter de pénétrer collectivement dans un magasin Monoprix, dans le cadre de protestations syndicales.
Tr.: ... groupe CASINO ...
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
La CGT appelle à la grève chez EDF le 3 novembre
(Montel) La branche énergie de la CGT, le plus gros syndicat du secteur en France, appelle le personnel d’EDF à la grève le 3 novembre pour protester contre le projet gouvernemental de restructuration de l’électricien, a déclaré lundi à Montel un porte-parole de la FNME-CGT.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 20/10/20 à 18:30 de Sean du Cambraisis (livret énergie de LFI)
Mardi 7 avril
22h : Yassim, 30 ans, a déposé plainte après avoir subi des violences policières lors d’un contrôle de police le 27 mars. C’est la deuxième en deux semaines. (Source : Ouest France)
21h : Un détenu a été testé positif au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet. C’est le sixième cas positif avéré dans les établissements de la région Paca depuis le début de la crise sanitaire précise la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires. (Source : France Bleu)
20h : Un personnel de sécurité du CHU d’Amiens est décédé du coronavirus ce mardi. Ce décès, le premier parmi le personnel de l’hôpital, vient rappeler qu’au-delà des médecins, infirmier·es et aide-soignant·es, de nombreux personnels « non-médicaux » (on pense par exemple aux agent·es d’entretien) souffrent également du manque de matériel de protection malgré des métiers très exposés au virus. (Source : France Bleu Somme)
19h30 : Des parents et syndicats enseignants des Alpes Maritimes appellent à annuler les épreuves du bac de français. Cette épreuve, orale, est pour le moment la seule à ne pas avoir été officiellement annulée, en dépit de la difficulté à respecter des mesures sanitaires si elle venait à se dérouler, et de l’inégalité de préparation des élèves qui n’ont pas tous les mêmes possibilités de la préparer à la maison. (Source : France Bleu Alpes-Maritimes)
19h : À PSA, quatre (CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC) des cinq syndicats seraient prêtes à signer l’accord « social solidaire » établissant un plan pour les 7 prochains mois afin d’aider le constructeur à faire face à la crise. La CGT a refusé, dénonçant un « hold-up sur les congés payés d’été » et regrettant que les actionnaires ne renoncent pas à leur dividende. PSA compte en effet verser plus d’un milliard d’euros de dividendes cette année. Une somme qui pourrait largement payer les congés des salariés… (Source : easy bourse)
18h30 : Malgré l’annonce du gouvernement selon laquelle l’Etat ne soutiendrait pas les entreprises qui verseraient des dividendes dans le contexte de crise actuelle, le groupe Bolloré a annoncé le maintien de ses versements, alors même que ses filiales comme Editis ou Vivendi ont recours au chômage partiel. Les syndicats de Canal + ont déjà demandé à ce que Vivendi renonce à verser ses dividendes, mais la direction de Canal + préfère annoncer une baisse de ses salaires, mesure somme toute dérisoire au regard de leurs autres sources de revenus. (Source : Actualitté)
17h30 : Alors qu’aucun texte ne prévoit la réquisition des étudiant·e·s infirmier·e·s, nombre d’entre elles et eux ont été affecté·e·s, dans le cadre de prolongement de stage, dans des CHU, et notamment dans des services Covid. En tant que stagiaires, ils et elles sont rémunérées à hauteur de 0,80€/h la 1ère année, 1,08 en deuxième année et 1,42 en troisième année. (Source : NPA)
17h : Les personnels de l’hôpital de Remiremont signalent que leur grève continue : une banderole sur laquelle on peut lire « zéro hier, héros aujourd’hui, zéro demain ? » à l’attention de « ceux qui nous gouvernent » pour « qu’ils arrêtent de mépriser le personnel hospitalier » a été accrochée devant l’hôpital. (Source : Vosges matin)
16h30 : En Italie, le ministère de l’enseignement vient de décréter l’enseignement à distance obligatoire et non plus seulement « conseillé » comme avant. Le syndicat COBAS dénonce cette mesure « offensante » pour les professeurs qui ont, depuis le début du confinement, gagné en estime mais travaillent beaucoup plus que leurs heures habituelles. Notons qu’en Italie, 33% des familles n’ont ni ordinateur ni tablette (cela monte à 41% dans le Sud) et 47% des élèves doivent les partager avec leur famille. Si les élèves retournent à l’école d’ici le 18 mai, il y aura un examen écrit pour le bac, sinon seulement un oral. Le Ministère a également évoqué la possibilité de continuer l’éducation en ligne à la rentrée de septembre, ce qui laisserait sur le carreau les précaires de l’éducation (environ 200 000). (Sources: Radio onda d’urto et Il Manifesto)
15h30 : Une partie des revendications des hospitaliers d’Angers à été entendue : des masques sont désormais fournis à l’ensemble du personnel, et des dépistages commencent à être mis en place. Une partie des masques doit cependant encore être fabriquée maison, ou prise sur les stocks de 2001 ou 2009, détériorés par le temps. Les surblouses à usage unique doivent également être réutilisées. FO demande la réquisition d’usines textiles pour fabriquer masques et surblouses, ainsi que la titularisation immédiate de tous les CDD afin de « garantir que tous les effectifs soient maintenus ». (Source : Force Ouvrière)
15h : Mieux vaut tard que jamais… la RATP a enfin obtenu l’autorisation de distribuer des masques (jusqu’à 2 par jour) à tous les agent en contact avec le public, comme le demandaient les syndicats. (Source : Le Parisien)
14h30 : Les syndicats dénoncent une reprise d’activité du groupe Thales. Suite à un accord signé le 26 mars, seules les activités essentielles comme la fabrication de matériel d’’imagerie médicale devaient être maintenues, mais dès le 30 mars, des pressions étaient exercées pour redémarrer toute la production : « Les plans de continuité des activités se sont transformés en plan de reprise progressive des activités avant même que le gouvernement évoque la fin du confinement ». (Source : l’express)
14h : Chez Deret, entreprise de logistique à Saran (45), la CGT affirme qu’il y a trois cas de Covid-19, ce que la direction dément. Celle-ci affirme également que l’entreprise ne produit que des médicaments alors que la CGT avance le fait que des produits de parfumerie et de luxe sont aussi produits. Fermeture des usines non essentielles! (Source : La République du centre)
13h30 : Malgré un avis de la cour d’appel de Rouen établissant l’incompatibilité du CRA de Oissel avec le confinement, des personnes continuent d’y être enfermées. Neuf personnes y seraient encore ainsi détenues. Libération des prisonniers ! (Source : Paris Normandie)
13h : En Suisse, la pression pour relancer la machine va bon train. Les milieux économiques et la droite dure (UDC et PLR) réclament que les entreprises et les commerces ouvrent à nouveau au 19 avril. Par ailleurs, les employé.e.s à risque sont aujourd’hui obligé.e.s d’aller travailler si l’employeur considère que les mesures de sécurité qu’il a mises en place sont satisfaisantes. Cette obligation doit faire l’objet d’une communication du Conseil fédéral demain (mercredi), vont-ils confirmer leur décision du 20 mars ? (Source : Silure)
12h30 : Selon une enquête menée par le Syndicat National des Professionnels Infirmiers, plus d’un infirmier sur 2 constate un manque de masques chirurgicaux, et 81% un manque de masques FFP2. 51% déclarent un manque de gel hydroalcoolique, et 59% de surblouses. Ce manque d’équipement est plus important chez les infirmiers libéraux et dans les hôpitaux psychiatriques. (Source : Europe 1)
12h : Le ministre de la Santé a affirmé hier que le confinement est loin d’être arrivé à sa fin : « nous ne sommes pas au bout de l’ascension épidémique » et que le port du masque sera « peut-être obligatoire ». (Source : Le Point)
11h30 : Ce mardi matin la maire de Paris a énoncé de nouvelles propositions de renforcement des mesures de confinement dans la ville. Parmi celles-ci : un dépistage massif et systématique dès le premier cas connu, évoquant notamment les « publics fragiles », et ciblant dans un premier temps les residents en Ehpad. La mairie de Paris n’ayant pas le pouvoir juridique d’imposer l’obligation du port du masque, il sera toutefois « encouragé », et au vu des annonces du ministre de la santé ce matin, probablement rendu obligatoire dans tout l’hexagone. En ce qui concerne le jogging et autres activités sportives, elles seront interdites entre 10h et 19h. (Source : Le Parisien)
11h : En Belgique, la famille d’un homme de 32 ans décédé du Coronavirus a décidé de porter plainte contre Colruyt, la chaine de supermarché qui l’employait. Le responsable du magasin avait refusé de lui fournir un masque, arguant de son jeune âge. La famille a déjà récupéré 27 témoignages d’autres employés de supermarché se plaignant du manque de protection sur leur lieu de travail. (Source : 7 sur 7)
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10h : Des associations de travailleuses du sexe réclament un fond d’urgence. En effet, cette activité professionnelle relève de l’économie informelle. Une travailleuse témoigne : « Je ne dispose pas du statut légal me permettant de prétendre aux aides proposées par l’État. C’est comme si je n’existais plus ». (Source : Huffingtonpost)
9h30 : On apprend que les masques commandés en Chine ne seront livrés que d’ici la fin juin. Encore un bel exemple de la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. (Source : Ouest France)
9h : Le gouvernement espagnol travaille sur la mise en place d’un revenu universel face au Covid-19, en mettant l’accent sur « l’aide aux familles », tout en esquissant le projet de le faire perdurer après la crise. (Source : C News)
8h30 : Un employé est décédé au Carrefour Bercy-2 de Charenton. Le Covid-19 et l’absence de protection sont mis en cause. La CGT Commerces lance un appel national à la grève, qui débutera mercredi 8 avril. (Source : Le Parisien)
8h : Le réseau des anciens élèves d’HEC a réuni 7 millions de masques en 48h et plus de 100 millions en 2 semaines. Cela en dit long sur ce fameux réseau, qui réussit à rassembler des masques plus rapidement que le gouvernement. (Source : France TV Info)
Politique
Coralie Delaume est essayiste. Elle collabore à Marianne et anime notamment le blog l’Arène nue. Elle a publié Le couple franco-allemand n'existe pas (Michalon, 2018), mais aussi, avec David Cayla, La fin de l’Union européenne, (Michalon, 2017) et 10 + 1 questions sur l'Union européenne (Michalon, 2019).
L’utilisation du 49.3 le rappelle crûment : les outils politiques à la disposition du peuple pour influer sur le cours des choses disparaissent peu à peu. Et c’est grave.
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Le référendum
On savait déjà que les référendums ne servaient plus à rien. L'épisode de celui sur la Constitution européenne en 2005 et de la victoire du « non » à près de 55 %, suivie trois ans plus tard par l'adoption du traité de Lisbonne, s'est chargé de nous l'enseigner. Car c'est bien le même texte qui a été imposé par Nicolas Sarkozy et voté par le Parlement en 2008. Pour qui serait tenté d'en douter, il suffit de se remémorer ce mot du père du Traité constitutionnel, Valéry Giscard d'Estaing. Dans Le Monde du 26 octobre 2007 https://www.lemonde.fr/europe/article/2007/10/26/vge-sur-le-traite-europeen-les-outils-sont-exactement-les-memes_971315_3214.html il affirmait: « dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l'on cherche. ». Puis d'ajouter : « [le Traité] est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht ». Quoi de mieux qu'un texte illisible, en effet, pour décourager toute velléité de vérification ?
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Le Parlement
... comme le déplorait déjà Guy Carcassonne dans son célèbre ouvrage sur La Constitution (Seuil, 2014), les modalités récentes d'usage du 49-3 constituent une dérive : « on a vu se banaliser une arme dont l’utilisation devait rester exceptionnelle. Elle était faite pour des gouvernements fragiles, elle est utilisée par des gouvernements forts […] Elle était faite pour conclure un débat, elle est utilisée pour y couper court. Elle était faite pour mettre les députés devant leurs responsabilités, elle est utilisée pour affranchir le gouvernement des siennes ». Il faut dire aussi, ô surprise, que l'opposition s'oppose. A défaut de pouvoir « dissoudre le peuple », finira-t-on par interdire l'opposition ?
La grève
... Le mouvement social dans les transports, notamment, s'est révélé comme le plus long qu'ait connu la France en trente ans. Plus long que celui de 1986-87 sur les salaires (28 jours) et que celui de 1995 (22 jours). Si l'on en croit les sondages, il était de surcroît très soutenu. Il n'en a été tenu aucun compte.
L'élection présidentielle
... que « l'extrême-centre » se nomme « Les Républicains », « Parti socialiste » ou « En marche », c'est toujours la même politique qui est menée. Une politique néolibérale faite d'européisme indépassable, d'austérité budgétaire, de libre-échange et de déflation salariale.
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Longtemps, le fhttps://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economiqueait que les candidats du « bloc bourgeois » aient été artificiellement répartis dans deux formations politiques, l'une de droite et l'autre se disant de gauche, a été l'assurance vie du statu quo. Les Républicains et le PS se partageaient équitablement le pouvoir, et en faisaient la même chose. La réunion, sous la bannière macroniste, des faux adversaires qu'étaient l'aile centriste du parti de droite et l'aile droite du parti de « gauche », a certes clarifié les choses. Le rôle d'assurance-vie du système est désormais joué par le Rassemblement national. En 2022, sa présence au deuxième tour pourrait assurer la victoire à l'un ou l'autre des « Macron » potentiels qui se trouvera en face, quels que soit son nom et son étiquette. Si les référendums ne servent plus à rien, si la grève est sans effet, si le Parlement est contourné et si l'élection présidentielle ne consiste plus qu'à choisir tantôt entre des clones, tantôt entre l'un des clones et le chaos, il ne reste plus rien de la démocratie. Aussi ne faudra-t-il pas s'étonner que les électeurs ne se précipitent plus aux urnes pour défendre celle-ci en « faisant barrage ». Ils pourraient même se dire qu'après tout, la dérive autoritaire, on y est déjà.
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"Les élections européennes ne changeront pas la nature des politiques européennes" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique
Clés : démocratie ; Emmanuel Macron
Clés : Démocratie ; Grève ; Politique ; Retraite sur yt à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hiawKg
Après le passage en force du gouvernement, qui a recours à l’article 49.3 pour imposer une réforme désapprouvée par la majorité des Français, et alors même que celui exerce une répression d’une grande violence contre le camp social, la question se pose plus que jamais : pourquoi se borner à inscrire la lutte dans le cadre légal et institutionnel ? Pour répondre à cette question, nous recevrons Danièle Obono (députée la France Insoumise), Stéphane Peu (député PCF), ainsi que le gilet jaune Jérôme Rodrigues. Ils échangeront notamment sur la légitimité démocratique des institutions de la Ve République, le rôle et les marges de manoeuvre d’un député d’opposition sous la présidence d’Emmanuel Macron, la possibilité de renverser l’ordre néolibéral par les élections, ainsi que sur la question de la légalité dans la lutte et du recours à la violence.
Nous reviendrons également en reportage sur les différentes manifestations qui ont lieu à Paris, depuis l’annonce du 49.3.
Transcription :
... Julien Théry : ... la 5è est né par un coup d'état de de gaulle ...
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FR - Réforme des retraites, 49.3, droit de grève, conférence de financement, coronavirus, Chine, industrie, clause sociale/OIT, Alstom/Bombardier, malaise à l'hôpital et Covid-19 - Interview de Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT: "Ce 49.3 est une façon de continuer à se moquer des Français, et de l'opinion publique qui est depuis des mois et des mois CONTRE cette réforme très majoritairement" - 23.02.2020 - Paris, France.
"Vous avez noté qu'il y a déjà un prochain rendez-vous, le 31 mars, j'en profite pour le rappeler, de l'intersyndicale (...)
Il y a une remise en cause du droit de grève, il y a une remise en cause du droit de grève, et puis il y a des sanctions contre les grévistes ; vous voyez demain on a deux camarades, dont une dirigeante nationale de la CGT qui est convoquée pour licenciement, elle travaille dans une crèche qui a une délégation de service public, et elle est convoquée parce qu'elle a fait grève et qu'elle a dénoncé les conditions de travail dans son établissement. (...)
Dans le privé la répression est encore plus forte que dans le public.(...) Et puis c'est pas un secret, je pense que le patronat préfère avoir comme interlocuteur quelqu'un de la CFDT ou de la CFTC ou je ne sais quoi, que quelqu'un de la CGT. Vous savez, quand quelqu'un, par exemple dans le commerce, prend un mandat CGT, 3 mois après, il a une lettre de licenciement. (...)
Sur un tel sujet, première réunion de la conférence de financement; pas de ministre ! (...) On nous accuse souvent de faire la politique de la chaise vide, je pourrais retourner le compliment à certains ministres. (Rires) (...)
Le gouvernement n'arrive pas à s'en sortir pour expliquer sa réforme, et donc ça l'arrange bien - enfin, je pense que c'était prévu depuis un petit moment - ce 49.3 est une façon de continuer à se moquer des Français, et de l'opinion publique qui est depuis des mois et des mois CONTRE cette réforme très majoritairement. (...) Oui, oui, c'est un aveu de leur échec. (...)"
© Frédérick Moulin 2020 - BFMTV2020 - Tous droits réservés.
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Gilets Jaunes ; Grève ; Répression ; Violences policières
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https://www.youtube.com/watch?v=EDTHdbhlCl0
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LES TRAUMATISÉS INVISIBLES DES VIOLENCES POLICIÈRES
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D’innombrables arrestations, des milliers de blessés, et des centaines de personnes traumatisées parmi les manifestants : la violence de la répression policière affecte les corps et les esprits. Ceux qui ne sont pas atteints dans leur chair souffrent aussi, tétanisés par la peur, et voient leur existence bouleversée par les cauchemars ou la paranoïa.
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