Notre vision & nos missions
Écotopie vise le développement de l’écocitoyenneté, c’est-à-dire une prise de conscience environnementale des individus et des sociétés associée à la capacité à initier, revendiquer, mener une réflexion critique et des actions porteuses de changements individuels et collectifs en vue de la coconstruction d’une société plus démocratique, plus solidaire, soucieuse du bien commun, sur le long terme. Une société attentive à minimiser son impact sur l’environnement (notion de soutenabilité) et à protéger la nature pour elle-même, en dehors de toute logique utilitariste.
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éducation centrée sur le rapport à l’environnement, en examinant notamment son importance et sa signification pour le développement humain et les transformations sociales.
Par une conscientisation et une mise en perspective critique de notre rapport (individuel et collectif) à l’environnement, nos actions renforcent la capacité des individus et des groupes à se relier, à comprendre et à agir sur le monde.
Nos moyens d’action sont la formation d’adultes, la recherche pédagogique, l’accompagnement de projets, la réalisation d’outils éducatifs et la publication de nos analyses et études.
4 portes d’entrée complémentaires
- Écocitoyenneté – Comprendre pour agir.
- Cadre de vie – Instaurer, restaurer, enrichir la relation de chacun avec son environnement.
- Transition – Accompagner le changement individuel et collectif.
- Intelligences communes – Construire ensemble un savoir environnemental et pédagogique.
Histoire
association de fait, créée en 1988 sous le nom d’Institut d’Éco-Pédagogie. En 1991, l’association se constitue en ASBL. En 2020, l’association change de nom : Écotopie
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De la protection de la nature à la défense de l’environnement
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L’ONU prône l’éducation relative à l’environnement à l’échelle internationale
... première Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, en 1972, sur le thème « Une seule terre »
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Notre équipe
Pour assurer une approche pluridisciplinaire de la pédagogie de l’environnement ...
équipe permanente (8) organe d'administration (6) formateur·rices (11) membres effectifs (24)
- Christophe Dubois
- Anne Bauwens, formateur·rices
- Sara Peeters équipe permanente coordinatrice coordination@ecotopie.be
Force tranquille, Sara représente l’arbre autour duquel l’équipe peut à la fois se réunir et s’enraciner. Garante de l’identité de l’association, elle alimente le terreau sur lequel les perspectives et les visions d’Écotopie se coconstruisent. Quel que soit le parcours, dans les bois ou en équipe, elle recherche l’équilibre permettant à chacun·e d’avancer à son rythme avec ses remises en questions et ses doutes, dans l’écoute et la sérénité. Elle coordonne les forces vives d’Écotopie avec sourire et bienveillance sans faire l’économie d’une grande rigueur et de justesse dans ses actions.
coordination@ecotopie.be - Corentin Crutzen membres effectifs
- Sylvain De Beule membres effectifs, organe d'administration
- Bruno Gemenne membres effectifs, organe d'administration
- Anne-Catherine Martin Domaine de Bérinzenne, membres effectifs
- Gil Lenders membres effectifs
- Eveline Durieux formateur·rices, membres effectifs, organe d'administration
- Paul Gailly membres effectifs, organe d'administration
- Geoffrey Marcq équipe permanente, chargé de publications, formateur·rices
geoffrey@ecotopie.be - Yvette Lecomte
- Catherine Eeckhout, équipe permanente, formateur·rices
catherine@ecotopie.be
Enracinée dans l’environnement, Catherine a jeté son ancre en Écotopie pour partager sa passion de la formation. Pragmatique et créative, elle ouvre les possibles par les images et le jeu. Elle apporte un cadre accueillant, sécurisant et une boite à outils bien remplie. Elle est attentive à ces détails qui transforment une formation en un endroit chaleureux, propice aux idées qui se déploient comme une grand voile, tissant des liens où les uns prennent soin des autres. A travers elle, les sujets se font origamis : elle plie et déplie les contenus pour proposer une douce bousculade.
catherine@ecotopie.be - Marlène Feyereisen équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
marlene@ecotopie.be
Couteau suisse dans l’équipe, Marlène louvoie entre plusieurs missions : formation, recherche et publications. Prendre de la hauteur ne lui fait pas peur : elle aime penser le monde sans l’enfermer dans une boite de verre. Curieuse, enthousiaste et pragmatique, elle apporte structure et méthode au collectif. Elle s’appuie dans ses missions sur son bagage en sociologie de l’environnement, son attachement à la nature, sa précision dans la recherche et son regard sensible sur la pédagogie.
marlene@ecotopie.be - Célia Charbaut membres effectifs
- Christine Partoune formateur·rices, membres effectifs
- Marie Bylyna formateur·rices, membres effectifs
conteuse professionnelle, formatrice en écopédagogie, animatrice en ErE, auteure de formations dont « L’art du conte, un outil de sensibilisation » (Modules 1 et 2). Elle collabore avec Écotopie depuis 2015.
Plus d’informations sur son site www.mariebylyna.be - Nathalie Lourtie Centre Culturel Ittre, membres effectifs
- Emilie Croquet membres effectifs
- Anne Barthelemy membres effectifs
- Mildred Velasquez Poveda formateur·rices
a une expérience de plus de 20 ans dans le monde du théâtre et des marionnettes. Sa carrière s’est construite en Bolivie, Argentine, Équateur, Espagne et Belgique. Ses nombreuses expériences et projets lui ont permis de diversifier ses méthodes de travail et de les adapter aux besoins et spécificités des publics ciblés. Ces dernières années, elle a été en charge de la création de plusieurs pièces et ateliers avec des groupes issus de différents milieux (enfants, adolescents, femmes, primo-arrivants,…). - Thibault Durand équipe permanente, formateur·rices
thibault@ecotopie.be
Amoureux des randonnées et du grand air, Thibault a décidé de lier l’immersion en pleine nature et la formation. Il met à profit son temps passé à arpenter les terrils et autres espaces naturels wallons à la rencontre de leurs habitants, tant humains que non humains, pour mieux pouvoir tisser le dialogue entre eux. Baignant depuis sa plus tendre enfance dans divers univers fantastiques, il fait aujourd’hui en sorte de mêler contes et autres récits à sa pratique pédagogique. L’essence de son travail est en partie alimentée par des projets interculturels passés et en cours qui constituent un socle important de son identité de formateur.
thibault@ecotopie.be - Maëlle Dufrasne équipe permanente, formateur·rices
maelle@ecotopie.be
Passionnée de nature et de fiction, Maëlle s’ouvre au monde tout aussi bien par la lecture que l’aventure. Creuser les idées et les concepts l’emmène hors des sentiers battus, toujours à la recherche de nouvelles connaissances ou rencontres. Dans un foisonnement d’idées, elle construit des liens insoupçonnés qui font sens. Penser et confronter, comme respirer, pour se sentir libre ! En formation, elle accompagne chacun·e dans son cheminement : elle embarque tout le monde sans laisser personne à quai.
maelle@ecotopie.be - Jean-François Collin Fondation rurale de Wallonie, membres effectifs
- Benoit Houbeau Les découvertes de Comblain, membres effectifs
- Emeline De Bouver équipe permanente, chargée de mission, formateur·rices
emeline@ecotopie.be
Chercheuse enracinée dans la réalité, Emeline pose son regard complexe et nuancé sur le monde et celles et ceux qui l’habitent. Fine observatrice des changements sociaux et respectueuse de toutes les singularités, elle jongle avec les mots pour rendre compte de la richesse des pratiques de terrain et tend minutieusement le fil sur lequel chacun pourra trouver son équilibre. Du micro au macro, de la réflexion à l’action, elle donne forme à son expertise et son attention aux autres dans l’écriture, la formation et la recherche.
emeline@ecotopie.be - Sophie Glotz Natagora, membres effectifs, organe d'administration
- Dorian Kempeneers membres effectifs
- Martine Rensonnet formatrice et coach @ Sémentiel.
Coach certifiée, Martine est également 13 années d’expériences en animation de groupe et formation au sein de la Fondation Rurale de Wallonie et a collaboré sur différents projets au sein de notre laboratoire d’écopédagogie.
Plus d’information sur: Page FaceBook de Sémentiel - Profil Linkedin - Jacques Stein membres effectifs
- Vanessa Rasquinet Réseau Idée, membres effectifs, organe d'administration
- Marie Mosbeux Hypothèse, membres effectifs
- Caroline Leterme Centre d’expertise et de ressources pour l’Enfance, membres effectifs
- Lies Vanhauwere équipe permanente, assistante administrative et communication
lies@ecotopie.be - Dorothée Jardon membres effectifs
- Isabelle Dalimier membres effectifs
- Stéphane Jonlet membres effectifs
Contactez-nous
Écotopie ASBL
- Rue Fusch, 3 -
4000 Liège - 04 250 95 84 info@ecotopie.be
Ndlr : semblent avoir PLPDLA, vérifier ACT
Qui sommes-nous ?
Le climat et le vivant à la Une, tous les jours
Vert, c’est un média indépendant qui vous raconte toute l’actualité de l’écologie
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Directrice de la publication : Juliette Quef
Directeur de la rédaction : Loup Espargilière
Vert est édité par la SAS Vert
Énergies
Près de 100 milliards d’euros d’investissements dans le réseau d’électricité, des usines qui pourraient consommer beaucoup plus d’énergie qu’aujourd’hui et un chef d’État qui appelle les industriels à se brancher sans limite : la transition énergétique à la française dévore les électrons et ne rêve que de nucléaire.
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L’oubli des limites planétaires
« L’électricité est disponible, vous pouvez vous brancher, elle est prête ! » : la petite phrase d’Emmanuel Macron au sommet de l’IA a fait rire l’assistance ... si l’électricité est majoritairement produite par les centrales nucléaires en France (67 % en 2024) et donc très peu émettrice de CO2, un critère essentiel pour protéger le climat, ses usages ont de multiples impacts sur l’environnement.
L’électrification des transports et de l’industrie requiert énormément de ressources en minerais et métaux (cuivre, terres rares, lithium, coltan, cobalt…) – jusqu’à parfois l’accaparement dans des pays en guerre, dont les techniques d’extraction sont très polluantes. Les data centers ont des besoins colossaux en eau pour les refroidir. Les centres de données augmentent en taille avec l’essor de l’IA générative – afin de gagner en puissance, on parle d’« hyper scalers » – et consomment beaucoup de foncier.
À lire aussi
IA : un puits sans fond de dépenses en énergie, en eau et en CO2
10 février 2025 https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/100225/ia-un-puits-sans-fond-de-depenses-en-energie-en-eau-et-en-co2
Tout cela génère aussi beaucoup de déchets, sans oublier l’enjeu des rebuts nucléaires. Un boom illimité des usages électriques en France aura inévitablement pour conséquences d’augmenter les émissions de CO2 ailleurs. « Si vous électrifiez les camions sans poser la question des usages, vous risquez d’augmenter le fret de la fast fashion », remarque Hélène Gassin, présidente de négaWatt, association experte en sobriété et prospective énergétique, pour qui « électrifier pour électrifier, c’est de la pensée magique ! Si vous ne maîtrisez pas les besoins, vous allez courir derrière pour y répondre. C’est une vision carbocentrée qui ignore plein d’autres paramètres ».
Lors de la présentation de son plan d’investissements qui conduira à la construction de nouvelles lignes à haute tension impossibles à enfouir, RTE n’a pas caché que le futur réseau « aura un impact plus fort sur l’environnement ».
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Pour Yves Marignac, porte-parole de négaWatt, une telle hausse de la consommation d’électricité est une façon de « forcer la trajectoire » des besoins en électricité et de justifier les investissements dans le nucléaire. Car « si vous projetez un développement raisonnable des énergies renouvelables et une électrification raisonnable, il n’y aura pas besoin de nouveaux réacteurs nucléaires », au mieux prêts à fonctionner dans quinze ans. « La seule manière de faire de la place pour cette nouvelle production nucléaire, c’est de projeter cette abondance en poussant tous les curseurs. »
C’est ainsi que la projection de consommation d’électricité en France selon les scénarios de RTE – qui font référence – explose littéralement après le discours d’Emmanuel Macron à Belfort en février 2022 annonçant la relance du programme nucléaire, comme l’indique malicieusement un graphique de négaWatt.
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L’aveuglement budgétaire
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c’est la grande absente des prévisions officielles vers le tout-électrique, sans étude d’impact économique sur ce qu’il faudra débourser pour payer la relance du programme nucléaire : les six réacteurs EPR, mais aussi la nouvelle usine de retraitement des déchets à La Hague (Manche), le site d’enfouissement de Bure (Meuse), le programme ITER – dont le laboratoire a reçu la visite d’Emmanuel Macron et du premier ministre indien Narendra Modi en marge du sommet sur l’IA… Aucun de ces mégaprojets n’a fait l’objet d’une évaluation précise par l’État des financements nécessaires. Et encore moins de lignes budgétaires. « La question des dérapages budgétaires associés » au nucléaire « devrait trouver plus de place dans le document de la PPE » demandent les scientifiques du Haut Conseil pour le climat. Notamment pour « ne pas fragiliser le financement d’autres solutions de décarbonation ».
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La Cour des comptes s’est livrée à l’exercice pour la filière EPR : elle estime le coût total du réacteur construit à Flamanville (Manche) à 23,7 milliards d’euros ... Le coût de production de son électricité s’établirait entre 110 et 120 euros/MWh, en valeur de 2015, pour une hypothèse de rentabilité – basse – de 4 % , soit entre 132 et 144 euros en comptant l’inflation. Il monterait à 176 euros par mégawattheure pour un taux de rentabilité de 7 %.
À lire aussi
La transition énergétique n’a pas eu lieu https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/280922/la-transition-energetique-n-pas-eu-lieu 28 septembre 2022
Ces chiffres sont globalement supérieurs au coût de production des énergies renouvelables aujourd’hui en France : le parc éolien en construction au large de Dunkerque a été attribué par appel d’offres en juin 2019 pour un coût de 44 euros le mégawattheure. D’ici à 2050, il devrait être de l’ordre de 30 euros le mégawattheure pour le solaire au sol, d’environ 45 euros pour les grandes toitures et, d’ici à vingt-cinq ans, l’éolien terrestre devrait produire des électrons à un peu moins de 40 euros, selon RTE.
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La Cours des comptes en conclut qu’il faudrait « retenir la décision finale d’investissement du programme EPR2 », à savoir les réacteurs de Penly, Gravelines et du Bugey, « jusqu’à la sécurisation de son financement ».
Pour Yves Marignac, prévoir de consommer autant d’électricité que le font les modèles de l’administration correspond à « une trajectoire auto non réalisatrice » car « pour augmenter à ce point et à cette vitesse, il faudrait tout augmenter : les investissements dans les EPR, les énergies renouvelables, la construction d’usines, etc. Tout cela à toute vitesse mais en restant compétitif. On risque en réalité de perdre sur tous les tableaux : industriel, économique, social et sur le climat ».
Le microbiome est le matériel génétique de tous les microbes qui vivent sur et à l'intérieur d'un organisme ou d'un sol. Il est essentiel pour la santé, la nutrition et l'immunité, et il peut être influencé par des facteurs écologiques et génétiques.
Détail de la couverture de "Ressources. Un défi pour l'humanité", de Philippe Bihouix et Vincent Perriot (Casterman, 2024) - © Casterman
Série « L'écologie en BD »
Épisode 2/4 : Ressources : une bande dessinée écologique, un voyage intersidéral
Publié le mardi 28 janvier 2025 / On se décarbone
À l'occasion du festival d'Angoulême, Raphaël Gerson nous présente une deuxième bande dessinée écologique qui nous emmène dans l'espace.
Nous sommes en 3019, et l’humanité a définitivement conquis l’espace : la lune est devenue notre base arrière industrielle, les astéroïdes nous fournissent les minéraux les plus rares, et l’humanité est divisée en 2 : ceux qui vivent encore sur notre planète, et ceux qui ont choisi de s’exiler dans de gigantesques structures en orbite autour de la Terre...
Non, il ne s’agit pas d’une bande dessinée écrite par Elon Musk ou Jeff Bezos : s’ils sont clairement mis en scène dans l’album, c’est pour mieux les ramener sur terre, et nous montrer que leurs projets relèvent d’un mythe : celui du "Cornucopianisme ».
Les "Cornucopiens" ou le mythe de la corne d'abondance
Le "Cornucopianisme" correspond au mythe de la « corne d'abondance » : les « Cornucopiens » pensent qu’on trouvera toujours de nouvelles ressources et que les progrès technologiques sont LA solution pour résoudre les problèmes rencontrés par l’humanité, notamment le défi écologique ;
Or les auteurs de la BD ont fait les calculs : on risque de consommer davantage de minerai, d’énergies fossiles, d’eau et de ressources naturelles en général dans les trente prochaines années, que depuis l’aube de l’humanité.
Les « Cornucopiens » répondront qu’on disait ça pour le pétrole, alors qu’on continue de trouver de nouveaux gisements,et c’est une BD qui les fera peut-être changer d’avis : car elle montre que ces nouveaux gisements sont toujours plus difficiles d’accès et que nous sommes aujourd’hui dans un cercle vicieux : on a besoin de toujours plus de pétrole... pour aller chercher du pétrole.
La bande dessinée "Ressources" répond aux Cornucopiens par la science
Car la croissance est une fonction « exponentielle » : par exemple, si on continue d’augmenter de 2% la quantité de métaux que l’on extrait chaque année, elle va doubler tous les trente-cinq ans. Et dans quelques centaines d’années, il nous faudra les métaux du système solaire tout entier…
La BD propose donc des pistes de réflexion sur terre. Notamment sur la sobriété : comme pour nos véhicules, qui pèsent souvent près de 2 tonnes pour déplacer moins de 100 kilos de passagers la plupart du temps…
Ensuite sur le « techno-discernement » : qui consiste à renoncer à truffer nos objets du quotidien d’électronique souvent inutile, pour réserver nos ressources à des innovations qui ont une vraie valeur ajoutée, comme en médecine.
Enfin, la BD prône davantage de mutualisation : par exemple dans la téléphonie mobile, si les différents opérateurs mettaient en commun leurs réseaux (comme c’est le cas dans l’électricité) on pourrait diviser notre consommation électrique par deux.
Clés : Environnement Arts et Divertissement Écologie BD – Manga Bandes dessinées – Romans graphiques Festival de la BD d’Angoulême Énergies renouvelables
Par Rémi Brancato ⸱ Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 07:13
L'étang du Grand Albert, dans le Nord Isère, fait l'objet d'une "obligation réelle environnementale" depuis 2018 ©Radio France - Rémi Brancato
C'est une disposition méconnue de la loi biodiversité adoptée en 2016 : les obligations réelles environnementales. Elles obligent certaines entreprises à compenser leurs atteintes à l'environnement. Des particuliers s'en saisissent aussi pour protéger des terres jusqu'à 99 ans. Reportage en Isère.
C'est une maison accompagnée de deux hectares de terrain à Gillonnay, entre Lyon et Grenoble au nord de l'Isère. Claire Jeudy n'y vit plus, depuis qu'elle a vendu il y a plus de deux ans, mais elle y revient régulièrement pour monter sa jument, restée en pension chez Simon et Garance, les nouveaux propriétaires.
"Vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra"
Avant de partir, la fonctionnaire territoriale a voulu absolument protéger ce terrain et les aménagements qu'elle avait pu y faire. "Ce n'était pas envisageable d'abandonner cette propriété, riche de biodiversité : j'ai vu des renards, des chevreuils, des lièvres et beaucoup, beaucoup d'oiseaux "
Alors sur l'annonce immobilière, elle précise que la propriété sera visée par une O.R.E., une obligation réelle environnementale, qui fixe de nombreux critères de préservation de la nature, "jusqu'en 2121" sourit Claire. "C'était assez vertigineux de se dire que cette biodiversité me survivra, quels que soient les propriétaires suivants". Elle impose d'entretenir et de ne pas couper plus de 500 arbres et près de 300 mètres de haies.
Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans Claire Jeudy a vendu sa maison et son terrain à Simon Bolla sous la contrainte d'une ORE pour 99 ans © Radio France - Rémi Brancato
Ainsi, l'ORE écarte d'emblée les acquéreurs potentiels, comme ceux qui voulaient "creuser une piscine" ! "Cela correspondait à nos valeurs écologiques, environnementales, c'est venu naturellement" commente aujourd'hui Simon Bolla, propriétaire de la maison et de deux chevaux, avec sa compagne, même s'il reconnait une "inquiétude" administrative au départ.
Des associations garantes des contrats chez le notaire
Pour formaliser ce contrat, signé chez le notaire avant la vente, la loi prévoit qu'un garant y figure aussi. A Gillonnay, c'est la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). "Depuis 2018, nous avons eu une cinquantaine de demandes, et actuellement j'en ai une presque chaque semaine : il y a un vrai intérêt" s'enthousiasme Jean Deschâtres, bénévole en charge des ORE à la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, qui a déjà contractualisé 13 obligations en 6 ans.
Parmi elles, la toute première fait figure de modèle. Dans le massig de Bonneveau, c'est Myriam Lenoël qui nous y guide. Médecin retraitée, elle a hérité avec sa famille d'un vaste étang de 17 hectares en eau, le Grand Albert.
Avec un frère et une tante, elle décide de protéger et de restaurer cette zone naturelle. Car la digue cet ancien étang de pêche et de loisir a cédé en 2008. "On a pris conscience de l'intérêt environnemental du site, du fait que les zones humides sont en danger dans le monde et nous, nous étions propriétaires d'une zone humide" raconte-t-elle.
Au Grand Albert, un étang de 17 hectares privé, désormais protégé par une ORE depuis 2018 © Radio France - Rémi Brancato
Avec l'aide de la LPO, elle découvre l'outil juridique qu'est l'ORE, car aucune protection environnementale des pouvoirs publics ne s'applique sur ce site. "C'était compliqué de faire soit une réserve naturelle régionale soit un espace naturel sensible" précise Myriam. Alors depuis l'ORE, le site est juridiquement protégé "et pour 99 ans", jusqu'en 2117. "Ici, par exemple, la butte à castor vise à les accueillir et les protéger et cet aménagement comme les autres doivent être respectés, c'est gravé dans le marbre" sourit la retraitée. Interdiction aussi de pêcher ou d'embarquer sur le lac : "si quelqu'un vient couper un arbre, il peut être inquiété".
Un moyen de remplir un "devoir de citoyen" : protéger la biodiversité
L'ORE, ouverte aussi aux entreprises, séduit de plus en plus de particuliers, même si elle reste confidentielle. "Dans la loi de 2016, il est indiqué que les individus ont un devoir de protection de la biodiversité et cet instrument est un des moyens de remplir ce devoir" estime Jean Deschâtres.
Entre mi 2022 et septembre 2024, une soixantaine d'ORE dites "patrimoniales", signées par des particuliers ont été dénombrées par le ministère de la transition écologique, contre 40 ORE de compensation, signées par des entreprises. Un nombre largement sous-estimé de l'avis des acteurs du secteur.
Clés : Info Environnement Biodiversité Protection de la nature
... Base d'Action Sociale et Écologique, est un lieu de travail et de rencontres porté par plus de 700 adhérent·es, 130 donateurices, et 11 collectifs militant pour une justice climatique, écologique et sociale.
Construite sur un modèle 100% bénévole, c'est une porte d'entrée idéale pour découvrir et s'impliquer dans la construction d'alternatives sociales et écologiques.
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inaugurée le 4 mars 2023 https://www.youtube.com/watch?v=Gs5Y4Ig-rgU
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Notre fonctionnement
Parmi les valeurs de la BASE Toulouse, il y a la transparence.
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Pôles de fonctionnement (image)
Accueil et médiation
- Orientation des arrivants/bénévoles
- Gestion du répertoire
- Modération sur les outils de communication interne
- Parcours d'intégration des membres actifs
- Formation facilitation/animation de réunion
- Régulation des conflits
- Bien-être militant
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Connue / https://militant.es/blog/pv-ag-3/
238 Signatures
Lancée le 30 novembre 2024 par Amelie OLLARD
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Ce que nous demandons
Un moratoire immédiat sur tout projet impliquant la destruction ou l'aménagement du bois.
La réalisation d'une étude écologique approfondie pour évaluer la richesse de la faune et de la flore du site.
L’ouverture d’un dialogue entre la mairie, la SCI propriétaire, et les citoyens, afin de co-construire des projets respectueux de l’environnement et des besoins des habitants.
Une réflexion globale à l’échelle du Grand Angoulême sur la gestion des espaces boisés et naturels, incluant des engagements clairs contre la destruction des zones vertes.
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Hugo Clément, en toute subjectivité - Publié le mercredi 8 janvier 2025
... offensive menée en France par un géant chinois, Shein, mastodonte de la fast-fashion.
Shein, ce monstre industriel chinois, envahit petit à petit les garde-robes des Français, et particulièrement des jeunes. Avec ses tee-shirt à 5 euros ou encore ses robes à 7 euros, fabriqués en Asie et expédiés en quelques jours, Shein écrase toute concurrence. Mais ce succès commercial se fait au détriment des fabricants européens, qui ne peuvent pas lutter à armes égales, et au détriment de l’environnement.
Des chiffres qui donnent le tournis
Shein proposent en temps réels 470 000 articles différents sur son site internet. 7000 nouvelles références sont ajoutées quotidiennement au catalogue, et au total Shein fabrique un million de vêtements par jour. Une production frénétique qui dégagerait d’après les estimations, 15 à 20 000 tonnes de Co2 chaque jour.
Pour ne rien arranger, ces habits de piètre qualité s’usent très rapidement : la durée de vie moyenne d’un vêtement Shein est d’à peine 65 jours, selon les calculs de l’association « en mode climat ». Avec cette usure ultra rapide et ces prix dérisoires, les clients sont donc incités à surconsommer, en jetant régulièrement leurs vêtements pour en racheter.
Une offensive politique de Shein en France
Shein vient de recruter une personnalité politique française de premier plan au sein de son comité stratégique régional : Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron. Officiellement, il sera chargé de « conseiller l’entreprise sur sa responsabilité sociale et environnementale. » Oui, ça peut faire sourire après tout ce que je viens de vous dire…
Mais en réalité, ce recrutement fait partie d’une stratégie d’influence du géant chinois, qui veut empêcher la France de nuire à son business.
Une stratégie d'influence pour contourner la loi
Le 14 mars 2024, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une proposition de loi visant à limiter la fast-fashion, pour protéger la nature et les industriels européens. Cette proposition de loi prévoit l’interdiction de la publicité pour les marques de fast-fashion comme Shein, mais aussi la mise en place d’un malus écologique pour les articles vendus à prix cassés, ou encore l’obligation pour les entreprises de communiquer l’impact environnemental de leurs produits.
Le Sénat va prochainement examiner ce texte, et si les sénateurs décidaient eux aussi de l’adopter, ce serait un énorme manque à gagner pour Shein, qui ne compte pas se laisser faire et qui embauche donc des personnalités françaises pour l’aider dans son travail de lobbying.
Christophe Castaner, un cas isolé ? Réponse, non.
Shein a également recruté Nicole Guedj, ancienne secrétaire d’État et Bernard Spitz, président du pôle international et Europe du Medef, le syndicat des patrons. Selon la fédération française du prêt-à-porter, je cite, « l’engagement de ces figures politiques auprès d’une entreprise dont les impacts environnementaux et sociaux sont unanimement dénoncés constitue un signal alarmant ».
Reste à savoir si les parlementaires résisteront face à ces manœuvres.
Clés : Environnement ; Vie quotidienne ; Mode – Styles ; Écologie ; Christophe Castaner ; Industrie textile
Publié le vendredi 27 décembre 2024 à 07:49
L'explorateur Eliott Schonfeld publie "Alaska, sur la piste de Telaquana" aux éditions Payot.
Avec Eliott Schonfeld Plus jeune membre de la société des explorateurs français
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il rêve à la création d'un mouvement de résistance contre ceux qui détruisent le vivant
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Lorsqu'il parvient à la destination de son exploration, et rencontre le peuple autochtone des Dena'ina, "qui ont vécu jusqu'à il y a 100-150 ans comme ils ont vécu depuis des milliers d'années", il raconte sa déception : "En l'espace de quelques générations, tout a été détruit, leur culture est tombée dans l'oubli, leur langue, leurs coutumes, leur relation avec la nature
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association à but non lucratif, née d’une forte solitude face aux injustices et aux ravages indissociables de notre civilisation. Elle a pour but d’accompagner des salariés souffrant d’une fracture entre leur travail et leurs valeurs, d’accumuler des connaissances d’initiés sur les nuisances de leurs secteurs, de diffuser les témoignages de leur rupture, tout en s’inspirant des alternatives prometteuses existantes. Sa raison d’être est de créer des passerelles vers les archipels de résistances écologiques et sociales.
MANIFESTE
Nous avions tout pour « réussir ». Salaire confortable, capital social, culturel, symbolique : nous « réussissions ». Et pourtant… Ces privilèges, nous avons choisi de les subvertir, afin de résister contre l’œuvre destructrice de l’économie.
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Comment participer à l’offensive écologique depuis sa position professionnelle ? Et pour quoi, pour quelles alternatives à la civilisation capitaliste industrielle ?
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il est vain d’espérer détourner, réformer, ou humaniser vos industries, vos employeurs, vos postes. Notre stratégie préfère la désertion à la reconversion professionnelle, le lancement d’alerte au réformisme, le démantèlement à la RSE.
Aux infiltrés qui ont perdu leurs illusions, nous proposons donc de vous accompagner dans la construction d’un ultime argumentaire pour confronter votre hiérarchie, et le cas échéant, de donner du poids à votre parole en rendant publique
votre désertion.
POUR QUOI ?
Cette étape est dédiée aux alternatives concrètes au travail rémunéré, qui existent ou sont envisageables, afin de ne plus subir, s’émanciper de cette manière destructrice d’habiter la Terre, prendre soin de soi-même, de ses proches, redevenir maître de son temps. En somme, la destruction du monde nous impose de mettre en pratique d’autres façons de vivre ensemble et de se rapporter aux milieux vivants. L’idée n’étant pas de quitter une occupation nuisible pour une autre, mais d’œuvrer à :
Résister aux fausses solutions
Restaurer le monde naturel
Mettre fin aux destructions en cours
Médias indépendants, éducation populaire, désobéissance civile, jardins partagés, écovillages, hacktivisme, sabotage, réseaux d’entraide, ZAD, chantiers participatifs, collectifs autogérés, écriture de critiques sociales et politiques… Il existe une multitude d’imaginaires désirables et de manières de participer à leur construction, à nous de les renforcer !
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Grands entretiens - Mis à jour le 19 février 2024 à 17h39 - Durée de lecture : 11 minutes
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Camille Étienne est militante écologiste et autrice de Pour un soulèvement écologique (Seuil, 2023).
Nature Climat Luttes Alternatives Monde
Reportages Enquêtes Idées
Le 17 octobre 2024 à Annonay, en Ardèche. © Pauline De Deus / Reporterre
Le péril écologique n’est pas un concept.
Ce n’est pas un problème pour demain.
C’est ici et c’est aujourd’hui.
En bref — Luttes
Licenciements dans l’industrie : organisations écologistes et CGT font front commun
« La lutte contre les licenciements est aussi une lutte écologiste », affirment dans un communiqué unitaire la CGT TotalEnergies Grandpuits, les Soulèvements de la Terre, les Amis de la Terre France et Extinction Rebellion. Face à la menace qui pèse sur 300 000 emplois, « notamment dans les secteurs de la chimie, la métallurgie et le commerce », le syndicat et les organisations écologistes appellent à la convergence des luttes.
À l’automne, les annonces de plans de licenciements massifs se sont succédé en France : Arcelor Mittal, Auchan, Michelin, Airbus et même les secteurs de l’emploi public. De la métallurgie au commerce, des milliers d’emplois sont concernés.
« Les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde »
Refusant l’indifférence, des collectifs écologistes ont décidé de s’allier à la CGT pour mettre fin au récit d’opposition entre travailleurs et écologistes. Un récit entretenu par le patronat pour brouiller les pistes de la responsabilité, selon les auteurs du communiqué. TotalEnergies s’est d’ailleurs servi de l’argument de l’écologie pour justifier les 700 licenciements à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) en 2021, au nom d’une « reconversion verte du site ».
« Ce sont les mêmes qui licencient en masse et qui ravagent le monde, exposant au passage les travailleurs et leur santé aux pollutions les pires », écrivent les organisations signataires. Elles rappellent le cas de l’usine Solvay de Salindres (Gard) : des travailleurs à la santé dégradée, des PFAS répandus dans l’environnement, une fermeture d’usine annoncée.
À la crise sociale et écologique, les auteurs répondent par l’union du monde du travail et des écologistes contre les intérêts patronaux. Le communiqué suggère une série d’actions concrètes pour mener ce combat : soutenir les grèves, redonner aux travailleurs le contrôle des moyens de production en socialisant les usines condamnées à fermer. De quoi colorer de rouge et de vert les luttes à venir.
Résumé
Kate Raworth est une économiste britannique qui s’est questionnée sur le fonctionnement et la raison d’être de notre modèle économique. Cela l’a amenée à proposer un objectif pour l’humanité : répondre aux enjeux sociaux et environnementaux du 21ème siècle. Ces enjeux sont résumés dans un schéma en forme de donut. Partant du constat que le modèle économique actuel ne permet actuellement pas d’atteindre l’objectif, elle a ensuite imaginé 7 principes pour faire évoluer l’économie vers une économie plus adaptée pour l’atteindre. Les 7 principes constituent la théorie du donut, rédigée dans un livre du même nom qui est un best-seller international depuis sa parution en 2017.
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6 h Simon D. ⏚ @siltaer@piaille.fr - 0 - 1 - 0
85% des sapins de Noël commercialisés en France sont contaminés par des pesticides. En analysant 17 sapins, l’association a notamment identifié, sur certains d’entre eux, treize pesticides différents incluant les plus toxiques du marché.
La Relève et La Peste · 3 j
La production des sapins de Noël mêlant utilisation de pesticides, monoculture et coupes rases, est délétère pour la biodiversité.
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Édito. Ce que nous apprend l'écologie décoloniale
Par Olivier Cohen de Timary , publié le 14 octobre 2024
Il est aujourd’hui largement admis que la catastrophe écologique en cours et ses phénomènes les plus visibles, comme le réchauffement climatique, les pollutions ou l’érosion de la biodiversité, trouvent leur origine dans les activités humaines de l’ère industrielle s’intensifiant depuis la seconde moitié du XXe siècle. Une autre perspective, moins répandue, suggère que les racines de la crise environnementale remontent plus loin dans l’histoire, aux débuts du processus colonial.
Dès le XVe siècle en effet, les puissances occidentales, mues par une vision aussi théologique, raciste que marchande, ont exploité à leur profit les écosystèmes et les populations jugées « inférieures » des territoires asservis. Cet épisode marque ainsi un tournant majeur de la modernité, où « humains et non-humains furent confondus en “ressources” alimentant un même projet colonial, une même conception de la Terre et du monde » (Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale, Seuil, 2019).
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l’écologie décoloniale nous exhorte à décentrer le regard, à cultiver d’autres savoirs et récits, à repenser le droit… Et reconnaître que « le “nous” face à la crise écologique n’est ni donné d’avance ni une évidence. Elle rend visible la pluralité recouverte hâtivement par ce “nous”, ses lignes de fracture, ses violences, ses dominations et ses temps ».(1)
(1) Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale : Penser l'écologie depuis le monde caribéen, Seuil, 2019.
Articles en lien
- Décoloniser le changement climatique
- Guyane : Comment décoloniser nos liens à la terre ?
- Les 10 familles de l'écologie politique : L'Écologie décoloniale
Ndlr : Extrait du NUMÉRO 66 : OCTOBRE-NOVEMBRE 2024:
La crise écologique, un héritage colonial ?
Les rencontres de l’écologie et du social le 16 novembre 2024 - PJC - Alliance écologique et sociale
L’Alliance écologique et sociale est née en janvier 2020 de la volonté de syndicats et d’associations environnementales d’imposer un projet de rupture sociale et écologique.
Dans le contexte actuel de progression de l’extrême droite, il est plus que jamais nécessaire de construire collectivement des alternatives aux politiques austéritaires, injustes, xénophobes et écocidaires qui nous sont imposées. C’est le défi de ces premières rencontres de l’écologie et du social.
Rendez-vous à la Bourse du travail de Paris, de 9h à 18h (Salle Hénaff, 29 bd du Temple, 75011)
Programme
9h – Plénière d’ouverture
10h – Transports du quotidien : réduire la distance spatiale et sociale
Avec
- Clara Deville, sociologue
- Daphnée Chamard-Teirlinck, co-autrice du rapport « Territoires Ruraux : en panne de mobilité »
- Pierre Leflaive, responsable transports au Réseau Action Climat
- Jean-Philippe Juin, CGT Métallurgie, co-animateur du Forum de l’automobile
14h – la bataille du fret ferroviaire : comment écolos et syndicats du rail ont convergé Avec Julien Troccaz, Secrétaire national de Sud Rail
16h – Nos résistances, Nos espoirs
Extrême droite, approfondissement des inégalités, politiques écocidaires : amplifier les résistances, construire les alternatives.
Avec
- Marie Cohuet, Amis de la Terre ;
- Vincent Drezet, Attac France ;
- Gaspard Manesse, Confédération paysanne ;
- Benoît Teste, FSU ;
- Jérôme Frignet, Greenpeace ;
- Cécile Duflot, Oxfam ;
- Julie Ferrua, Union Syndicale Solidaires.
Ndlr : l'extrême droite a été largement traitée, faisant apparaître des éléments importants :
- la panne de mobilité en milieu rural est une des causes du vote RN ainsi que la fermeture des services publics.
- AES est un élément déterminant pour continuer à lutter contre l'extrême droite
Valoriser ACT
Enregistrement vidéo des échanges de l'après-midi.
/ Union syndicale Solidaires @UnionSolidaires
Terminé le Il y a 21 heures
Ndlr : interv. médiation à 3:33:13 Valoriser ACT