Politique
Par François Luxembourg le 10 février 2025 • ( Poster un commentaire )
Roland Gori est professeur honoraire de psychopathologie clinique à l’université d’Aix-Marseille. Psychanalyste engagé, il lutte à travers ses ouvrages contre les conformismes qui nous menacent. Dans « La Fabrique de nos servitudes » (LLL, 2023), l’essayiste analyse avec rigueur les mécanismes qui nous astreignent à un monde étouffant : il s’agit de repenser nos catégories et notre langage afin de les ouvrir aux utopies. Un ouvrage magistral.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?ItD_YA
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"Percutant et précis, "La fabrique de nos servitudes" met à la lumière les différentes stratégies du néolibéralisme afin de modeler un Homme froid et standardisé dont la langue a été simplifiée par une technique envahissante. À l’aide d’une érudition foisonnante, Roland Gori nous invite à plonger notre esprit dans les découvertes les plus récentes, littéraires et scientifiques, dans le but de l’ensemencer d’utopies réjouissantes. Au moment où tout semble perdre de sa couleur, (re)lire cet ouvrage est capital."
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Un laboratoire d’idées indépendant de recherche politique collégiale et interdisciplinaire
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initié le 7 mai 2019 par un manifeste appelant à fédérer par les idées afin de fabriquer l'alternative.
En réponse à l’imposture libérale et va-t’en-guerre, ils s’engagent en faveur d’une action publique véritablement progressiste et innovante, au seul service de l’intérêt général. Face aux urgences écologique, démocratique, sociale et internationale, ils proposent des orientations et des scénarios d’action concrets à la hauteur des enjeux de notre temps. Les travaux d’Intérêt général s’inscrivent dans la continuité du travail programmatique de l’Avenir en commun et du Nouveau Front populaire. Ils visent à préparer l’action au pouvoir des organisations se retrouvant dans ces axes programmatiques.
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Origine
Intérêt général prend racine dans le collectif « article 15 », créé pendant la campagne présidentielle de 2017 par Bernard Pignerol, Marie Agam et Boris Bilia, en vue de développer les échanges entre hauts fonctionnaires proches des idées de la France insoumise, autour des propositions du programme L'avenir en commun et de ses livrets.
Avec ce socle programmatique pour point de départ, il s’ouvre aux mondes de la recherche et de l’entreprise et choisit de faire irruption dans le débat public de l’expertise et des idées, dans un paysage français et européen dominé par des « think tanks » sous emprise libérale (voir note #1 d’Intérêt général).
Les publications d'Intérêt général ne reflètent les positions officielles d’aucune organisation politique. En proposant des orientations libres et constructives, il s’adresse à tous les mouvements et à toutes et tous les citoyen·ne·s souhaitant participer à la fabrique d’une alternative écologique, sociale, démocratique, internationale et humaniste.
En 2020, un an après sa création, Intérêt général dévoile la composition de son conseil d’orientation scientifique
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Conseil d'orientation scientifique
1 Déclaration de principes et missions du conseil
texte publié en même temps que la composition du conseil d’orientation scientifique. Elle a vocation à formaliser brièvement ce que signifie la participation à ce conseil.
2 Les membres du conseil d'orientation scientifique.
- Marie Agam, Haute-fonctionnaire
- Hadrien Clouet, Sociologue
- Quentin Deforge, Sociologue
- Charlotte Girard, Juriste
- Anaïs Henneguelle, Économiste
- Camille Herlin-Giret, Politiste
- Jean-Charles Hourcade, Cadre de l'industrie
- Maxime Quijoux, Sociologue
- Raul Sampognaro, Économiste
- Benoît Schneckenburger, Enseignant et philophe
- Hélène Strag, Haute-fonctionnaire et autrice de scénarios
- François Thuillier, Chercheur et policier
Association loi 1901.
La Fabrique est une organisation à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901.
Elle permet à plusieurs personnes de s’unir autour d’un projet commun, sans partager de bénéfices, dans le but de développer les communs.
staff@lafabrique.space
Rejoins nous pour explorer, apprendre, gagner en autonomie et créer ! Découvre un apprentissage numérique adapté à tes besoins, pour discerner le bon du mauvais et mieux comprendre le monde en pleine transformation numérique.
Cessons de subir l’informatique et transformons la en un outil sur mesure à nos besoins !
Nos axes : Recyclage, Transformation, Production, Éducation et Formation numérique.
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Tourné vers l’open source et le recyclage
Connu / mel
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Sujet : crieur-des-sorties Compilation du mar., 29 oct. 2024 ( 1 / 1 )
Date : Tue, 29 Oct 2024 12:12:08 +0100
Invitation à l'inauguration ... du samedi 30 novembre 2024 à 14:00 à 17h
à Champagnac la Rivière
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Itinéraire : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MOfSZA
Ndlr : qui porte le projet ? rien d'indiqué :-(
coopération, collaboration, sont employés indifféremment :-(
Marie-Pierre Bouchaudy et Fabrice Lextrait - (Un) abécédaire des friches, laboratoires, fabriques, squats, espaces intermédiaires, tiers-lieux culturels.
Produire du Commun est une condition indispensable à la réussite de la transformation sociétale qui nous incombe. Des artistes, des acteurs culturels,...
22,50 € Neuf
Résumé
Produire du Commun est une condition indispensable à la réussite de la transformation sociétale qui nous incombe. Des artistes, des acteurs culturels, des techniciens, des élus et des populations expérimentent quotidiennement des modes de création et de production artistiques, des démarches collectives et collaboratives et des formes de gouvernance qui contribuent à la réflexion sur cette mutation.
En 2001, le rapport Friches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires... : une nouvelle époque de l'action culturelle, commandé par Michel Duffour, secrétaire d'Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle, avait permis de décrire et de rendre visibles ces espaces intermédiaires, physiques et symboliques, dessinant de nouveaux rapports entre art et société. Depuis, des chercheurs ont documenté ces initiatives et produit de nombreux ouvrages.
Vingt ans après les Rencontres des nouveaux territoires de l'art à La Friche la Belle de Mai, trente d'entre eux – philosophes, économistes, sociologues, architecte, paysagiste – explicitent et précisent, sous la forme d'un abécédaire, le vocabulaire et les concepts initiés ou développés par et autour de ces démarches singulières.
Caractéristiques Date de parution 28/08/2023 Editeur Sens & Tonka Nb. de pages 219 pages
... fabriquer à la fois des vaccins à base d'ARNm (comme le Comirnaty de Pfizer), de protéines recombinantes (comme le Nuvaxovid de Novavax) et d’adénovirus (dit par vecteur, tel le Vaxzevria d’AstraZeneca).
L'accord garantit que les laboratoires soient prêts à répondre à une éventuelle crise sanitaire en maintenant leurs installations à jour et en surveillant leurs chaînes d'approvisionnement
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Manque de transparence
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le déchet, vecteur de collecte de proximité et recyclage et fabrique d'objets utiles https://www.imagotv.fr/emissions/otravia/1
www.imagotv.fr (https://www.imagotv.fr/emissions/otravia/1)
OtraVia
Deux jeunes diplômés d’école de commerce débarquent dans le monde du travail... Portés par l’espoir que de nouveaux ...
Connu / TG le 20/05/23 à 14:33
Réservé aux abonnés - 2 min. de lecture
Poussée par le programme de nouveau nucléaire français, Framatome prévoit 100 millions d’euros d’investissements pour son site du Creusot (Saône-et-Loire). Cette enveloppe comprend notamment un nouveau bâtiment pour réaliser les internes de cuves à partir de l’été 2026 et un centre d’usinage et de soudage. Elle s’accompagnera de 70 nouveaux emplois directs sur le site.
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Laurent Gless, directeur du site Framatome au Creusot (Saône-et-Loire)
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Le site fabriquait déjà les composants carbone et inox des îlots nucléaires pour les générateurs, les pompes ou encore le circuit primaire. Avec les internes de cuves, ensemble d’équipements pour maintenir les éléments combustibles dans la cuve du réacteur, le site du Creusot assurera la chaîne de production d’un bout à l’autre. «Les nouveaux équipements nous amèneront à fabriquer près de 8 000 articles par EPR, à les usiner, les souder, les assembler… depuis le Creusot», détaille le responsable.
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Enquête — Énergie
Détruite sous l’ère Merkel, l’industrie photovoltaïque retrouve des couleurs et rêve d’indépendance vis-à-vis du géant chinois. Reportage au cœur de la « Solar Valley ». [3/4]
Vous lisez la partie 3 de l’enquête « En Allemagne, la transition à tout prix ». Relisez la partie 1, la 2.
Bitterfeld-Wolfen (Allemagne), reportage
Jochen Fritsche craint l’espionnage industriel comme la peste. Dans son usine de cellules pour panneaux solaires, à Bitterfeld-Wolfen, dans l’est de l’Allemagne, les smartphones sont interdits. Pas le droit non plus de faire de larges prises de vue de la chaîne de production ou de certaines machines, protégées par des dizaines de brevets. « Nos concurrents pourraient copier notre façon de procéder », justifie-t-il.
Les concurrents de Jochen Fritsche, ce sont les entreprises chinoises qui concentrent à elles seules 98 % de la fabrication de ces cellules. Le site du groupe Meyer Burger est le seul d’Europe à produire à l’échelle industrielle ces petits carrés de métal bleu, pièce maîtresse des panneaux photovoltaïques.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. En 2011, l’industrie solaire allemande était numéro 1 et comptait plus de 150 000 salariés. La première économie d’Europe était à la pointe de la recherche technologique. Une avance considérable. Las, les dirigeants allemands de l’ère Merkel ont délibérément choisi de saborder la filière.
Plus de la moitié des ouvriers et ouvrières de l’usine travaillaient dans l’industrie solaire allemande avant la crise qu’a connu la filière en 2012. © Stefanie Loos / Reporterre
Accusé de faire grimper les prix de l’électricité, le photovoltaïque est devenu à l’époque la cible du parti conservateur de la chancelière. En 2012, il a réduit drastiquement les subventions et a divisé par quatre le plafond autorisé pour de nouvelles installations solaires. « Lever le pied sur la transition énergétique » était l’objectif assumé de Peter Altmaier, le bras droit de la chancelière. Le puissant lobby du charbon l’a encouragé. « Le photovoltaïque en Allemagne, ça a autant de sens que de faire pousser des ananas en Alaska », raillait Jürgen Großmann, le patron de RWE, le plus gros énergéticien du pays, exploitant du bassin minier rhénan.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Les carnets de commandes des usines se sont vidés, les faillites se sont enchaînées. En quatre ans seulement, 100 000 employés se sont retrouvés au chômage. Ce qu’il restait du marché allemand fut récupéré par la Chine, qui a flairé la bonne affaire et a fait du solaire, au contraire, une priorité. L’Allemagne a perdu à la fois une industrie florissante et la dynamique de sa transition énergétique avec des conséquences qui se font encore sentir : dix ans plus tard, le déploiement du solaire dans le pays n’a jamais retrouvé son niveau d’antan.
Jochen Fritsche a connu cette époque. « Il a manqué d’une vision, de la reconnaissance que le solaire est un élément stratégique de notre approvisionnement en énergie, analyse-t-il aujourd’hui. De toute façon, c’était une époque où les politiciens ne voyaient pas le problème de laisser partir des filières clés à l’étranger, comme la pharmacie ou l’électronique. »
Jochen Fritsche, directeur de l’usine de cellules solaires Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen. © Stefanie Loos / Reporterre
« Nous pouvons la faire redémarrer »
Aujourd’hui, les choses ont changé. Angela Merkel a pris sa retraite politique, et la coalition qui dirige l’Allemagne depuis un an a de très grandes ambitions pour l’énergie solaire. Elle doit devenir la première source de production d’électricité avec un objectif de 215 gigawatts en 2030 et 400 gigawatts en 2045 — contre 59 installés début 2022. « Il est incompréhensible pour moi qu’on ait laissé s’effondrer notre industrie, déplore l’écologiste Robert Habeck, l’actuel vice-chancelier allemand. Mais nous pouvons la faire redémarrer. »
L’Allemagne est à la croisée des chemins. Les renouvelables n’ont jamais été aussi populaires, en particulier le solaire, à la fois bon marché et facile à installer. L’invasion russe en Ukraine et la crise des énergies fossiles ont créé un choc dans l’opinion. Au-delà de la nécessité de décarboner l’économie pour protéger le climat, « la guerre en Ukraine montre que ce sont les renouvelables qui permettent à la fois d’assurer notre approvisionnement de façon autonome et de faire baisser les prix », explique le directeur de l’Institut de Wuppertal pour le climat, Manfred Fischedick.
Le solaire doit devenir la première source d’électricité en Allemagne d’ici 2030. © Stefanie Loos / Reporterre
Certains les qualifient même d’« énergies de la liberté ». Mais le sont-elles vraiment, lorsque tout ou presque vient de Chine ? De l’extraction du silicium jusqu’au module, Pékin détient plus de 80 % des étapes nécessaires à la fabrication de panneaux solaires. « Il faut bien voir les conséquences de cette dépendance : les usines chinoises tournent massivement au charbon, et une partie d’entre elles fait appel à du travail forcé », explique Nadine Bethge, ancienne ingénieure dans le solaire, aujourd’hui experte pour l’association environnementale Deutsche Umwelthilfe. L’industrie solaire chinoise se concentre notamment dans la région du Xinjiang, où la communauté ouïghoure est victime d’une violente répression.
Volker Quaschning, de l’Université des sciences appliquées de Berlin, insiste aussi sur les incertitudes géopolitiques, en particulier avec les visées du régime de Xi Jinping sur l’île de Taïwan. « Qui nous garantit que dans cinq ans, on aura encore de bonnes relations avec la Chine ? S’ils cessent de nous fournir en cellules solaires, notre transition énergétique est morte », considère le chercheur.
Éviter de dépendre de la Chine
Ce risque taraude le pouvoir. Le photovoltaïque doit devenir synonyme de « Souveränität » — le mot est emprunté au français —, et donc être relocalisé. Il s’agit d’éviter de passer d’une dépendance à la Russie, avec les énergies fossiles, à une dépendance à la Chine, avec les renouvelables. En visitant cet été l’usine Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen, le vice-chancelier allemand a voulu envoyer un signal. « Je vois l’opportunité d’un retour en force de l’industrie solaire en Allemagne », a assuré Robert Habeck. Il en va, a-t-il dit, de « la sécurité nationale et européenne ».
Chez Meyer Burger justement, on connaît bien la Chine. Jusqu’en 2020, le groupe équipait l’industrie photovoltaïque de l’Empire du Milieu en appareils de découpe et de mesure. « Une machine, c’est facile à copier. Il suffit de la démonter pour comprendre comment elle est faite », dit Annegret Schneider, en charge de la communication de l’entreprise. Ainsi, lorsque les usines chinoises se sont mises à fabriquer leurs propres machines, les ventes de Meyer Burger ont décliné. La société a alors pressenti les risques pour son modèle économique, mais aussi, plus globalement, pour le succès de la transition énergétique. Elle a changé complètement de stratégie : plutôt que vendre sa dernière génération de machines-outils, elle l’a gardée pour elle, et s’est lancée dans la production de cellules et panneaux solaires. En Europe, pour le marché européen.
Son nouveau point de chute est une évidence : ce sera la « Solar Valley » de Bitterfeld-Wolfen, où ont travaillé autrefois Jochen Fritsche, mais aussi son PDG, le physicien allemand Gunter Erfurt. À son zénith en 2011, l’écosystème d’entreprises et de centres de recherche spécialisés comptait 3 500 emplois et promettait un avenir radieux à cette région désindustrialisée d’ex-Allemagne de l’Est.
La Solar Valley employait 3 500 personnes en 2012, à peine quelques centaines aujourd’hui. © Stefanie Loos / Reporterre
« Solar Valley »
Au milieu des herbes hautes et des bâtiments abandonnés, Meyer Burger a réaménagé une ancienne halle de 27 000 m2, inaugurée à l’été 2021. « On est sur un terrain fertile ici », dit Jochen Fritsche, déclinant les avantages : « les locaux adaptés », « le soutien des autorités locales » et surtout « le personnel qualifié ». Plus de la moitié des ouvriers de l’usine travaillaient il y a dix ans dans le solaire. Sous leur contrôle, les bras des robots s’agitent en cadence pour produire 300 000 cellules par jour. Elles rejoignent la deuxième usine du groupe, à 150 kilomètres de là, pour être assemblées en panneaux solaires. À Freiberg, en Saxe, Meyer Burger a, là aussi, fait revivre un ancien site industriel solaire.
En déambulant dans l’usine de Bitterfeld, Jochen Fritsche détaille le processus de fabrication des cellules, de la plaquette de silicium au produit fini, « en quatre étapes au lieu de dix habituellement ». Un nouveau procédé sans plomb, moins gourmand en énergie et en produits chimiques permet, selon les dires du patron, d’obtenir une cellule 20 % plus performante que la concurrence. Une avance technologique « made in Germany » que Meyer Burger, cette fois, ne compte pas dilapider.
La quasi-totalité de la chaîne de production a été automatisée. L’usine emploie 250 salariés. © Stefanie Loos / Reporterre
L’entreprise vend en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Suisse, en Belgique ou en France. Le moral est bon et le carnet de commandes plein « au moins jusqu’à mi-2023 ». Depuis l’ouverture, les machines tournent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les Allemands seraient-ils prêts à payer un peu plus cher pour soutenir le redémarrage de la production nationale face au low cost chinois ? Oui, répond sans hésiter Kerstin Lopau, qui accompagne les particuliers dans l’installation de panneaux solaires. Son association SoLocal Energy se fournit auprès de Heckert Solar, l’un des rares fabricants qui a survécu à la crise de 2012. « La question des droits de l’Homme est importante pour nous, personne ne doit souffrir pour notre transition énergétique », explique-t-elle.
Chez Enerparc, l’un des plus gros développeurs et exploitants de parcs photovoltaïques, on observe aussi un changement de mentalité. « Nous travaillons directement pour des clients comme Ikea ou Volkswagen, qui veulent maintenant savoir d’où viennent nos installations », dit Stefan Müller, responsable du développement commercial. Il en va de la « réputation » des entreprises, dit-il, alors qu’une loi les contraignant à faire respecter des normes bien plus strictes chez leurs sous-traitants, en matière de protection de l’environnement et des droits de l’Homme, entrera en vigueur en janvier prochain.
La demande est bien là. Mais les obstacles restent nombreux. L’industrie solaire allemande compte trois fois moins d’employés qu’il y a dix ans. La chaîne de production en amont des cellules solaires est quasi inexistante, avec un seul fournisseur de polysilicium pour toute l’Europe. La filière de recyclage est balbutiante.
Or « le temps presse », s’impatiente Nadine Bethge, de la Deutsche Umwelthilfe. « Le risque d’une guerre commerciale est présent », non seulement avec la Chine, mais aussi avec les États-Unis, qui ont débloqué des aides massives pour relocaliser l’industrie solaire sur leur sol. « Ces deux pays ont besoin de panneaux solaires pour remplir leurs propres objectifs, pourquoi nous les vendraient-ils ? s’interroge Nadine Bethge. Il faut absolument inciter les usines à ouvrir en Europe. »
Les cellules de panneaux solaires sont fabriquées à partir de silicium, un matériau semi-conducteur abondamment utilisé dans l’électronique. © Stefanie Loos / Reporterre
À ce stade, seul l’objectif est clair : la Commission européenne veut atteindre 30 GW de capacité de production européenne d’ici 2025, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Les moyens pour y parvenir le sont moins. Lancée le 9 décembre par l’UE, l’Alliance industrielle de l’industrie solaire doit permettre d’encourager les investissements. À Berlin, le gouvernement dit réfléchir à la mise en place de « garanties d’État » pour les investissements dans la production et l’installation d’électricité verte. La proposition d’un « Buy European Act » défendue par la France, qui favoriserait la production « made in Europe », a été accueillie chaleureusement, sans que ses contours n’en soient vraiment définis.
La filière, elle, veut croire en son avenir. Meyer Burger prévoit de tripler sa production d’ici 2024 et mise sur son partenariat avec l’institut Fraunhofer, le plus grand centre de recherche solaire du monde, pour améliorer encore sa technologie. Heckert Solar vient de s’agrandir tout comme Solarwatt, un autre fabricant. En France et en Italie, deux usines géantes sont en projet. « En recherche et développement, l’Europe est toujours leader, souligne le PDG de Meyer Burger, Gunter Erfurt. Les chaînes d’approvisionnement sont petites, mais réactivables et agrandissables. » Il en est convaincu : « C’est maintenant ou jamais ! »
• La suite de notre enquête : L’Allemagne joue l’éolien marin pour sortir du charbon
12 photos - Durée de lecture : 10 minutes
BTP - Construction BTP - Construction Bois - Ameublement Matières premières Matériaux Autriche
Le fabricant autrichien de briques et tuiles Wienerberger a annoncé avoir déposé une offre pour l’acquisition de son concurrent français Terreal, pour un montant non communiqué. Objectif affiché, devenir un leader européen des produits dédiés à la toiture en pente.
Réservé aux abonnés - 2 min. de lecture
Terreal s'est notamment développé dans la fabrication de tuiles en terre cuite.
Mouvement de consolidation dans les matériaux de construction en terre cuite. Mardi 20 décembre, le groupe autrichien Wienerberger a annoncé avoir formulé une offre afin de réaliser l’acquisition "des activités majeures" de son concurrent Terreal en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis. Les filiales basées en Autriche, en Pologne et en Hongrie ne changeraient pas d’actionnaires.
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Sujets associés Matières premières Matériaux Autriche TERREAL, SURESNES (92150) WIENERBERGER, SELTZ (67470)
Des microbots ont été développés par des chercheurs de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique du CNRS pour déplacer des cellules biologiques. Imprimés en 3D, ils fonctionnent grâce au principe des pinces optiques. Ils pourraient être utilisés dans la recherche contre le cancer et l'assistance médicale à la procréation.
Clés : Robotique, Impression 3D , Santé
Edison Gerena, docteur en robotique au sein de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir) du Centre nationale de la recherche scientifique (CNRS), a développé des microrobots capables de déplacer des cellules biologiques en suspension dans un liquide. Ils ouvrent de nombreuses perspectives dans le domaine de la biologique.
Le recours à l'impression 3D
Ces robots mesurant une dizaine de micromètres ont été fabriqués grâce à la fabrication additive. C'est l'équipe de l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique – Sciences et Technologies (FEMTO-ST) qui s'est chargée d'imprimer les robots à l'aide de l'imprimante 3D de l'entreprise Nanoscribe. Celle-ci a été choisie car elle est capable d'imprimer à une résolution de 100 nanomètres.
47:09 - 26 k vues
société 92 min 2022 tous publics Vidéo sous-titré
En avril 2021, dans les Vosges, Mia, une enfant de 8 ans, disparaît. Il est rapidement établi que la fillette a été enlevée par sa propre mère, Lola Montemaggi, qui en avait perdu la garde, aidée par plusieurs complices tous complotistes. Comme cette mère désocialisée qui a basculé dans une sphère complotiste radicale, certains assimilent aujourd'hui la République à une dictature et veulent faire sécession, derrière des groupes comme One Nation, une nébuleuse qui ne reconnaît plus l'Etat. A sa tête, Alice Pazalmar prône "l'émancipation" des êtres de "toute forme d'autorité illégitime".
renversement du modèle démocratique et républicain ... Rémi Daillet ... complotisme ... terrorisme ...
Doris Henry, correspondante en Lorraine de "Aujourd'hui en France" ...
Lisa Beaujour, journaliste vrai ou fake à France info ... Gilets jaunes ... 2020, confinement ... Christian Gravel, préfet en charge de la lutte contre les radicalisations... Qannon? ...
Sylvain Delouvée, maître de conférence en psychologie sociale ...
Richard Strul, spécialiste du marketing numérique ...
Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité et hacker ... adrenochrome, pseudo élixir de jouvence ...
Laurence Bindner, chercheuse spécialiste de l'extrémisme en ligne ... messes sataniques ...
Tristan Mendès-France, observatoire du conspirationnisme ... Les "être souverains", "citoyens souverains" aux USA ... discours sectaire ... agrège fatras de discours complotistes ...
Christine Sarteschi, chercheuse spécialiste des citoyens souverains ... plus soumis aux lois ... souvent adeptes de Qannon? ... visée séparatiste, s'affranchir des lois de la république ... Télégram ... registre de la conversation ... bascule globale ... DU VIRTUEL AU RÉEL ...
Stéphane Giuranna, avocat de Lola Montemaggi ... Bouga ... Opération Lima ... enlever l'enfant ... Pitchoun ... duper la grand-mère ... frontière franco-suisse par les bois ...
Frédéric Berna, avocat d'un des membres du commando ...
Maxime Macé, journaliste Libération, spécialiste des radicalités en ligne ... manipulation ...
Nicolas Boschung, chef de la brigade des mineurs à Fribourg, suisse ... Roméo complice, arrêté ...
Florence Maillard, police cantonale Vaudoise ... enlèvement en bande organisée et association de malfaiteur ... orga complotiste, LE RENVERSEMENT ... Renverser le gouvernement Macron ... Rémi Daillet, ancien commercial, membre du MODEM ... deplus la Malaisie prend la défense de Millat ... grève du froid / ???
Pierre Claret, ancien ami de Rémy Daillet ... en 2015, part en Malaisie ... vidéo repérée et poussée sur les réseaux sociaux ... appel au renversement, coup d'état ... a rencontré un public, gilets jaunes, pro-Poutine ... programme agrégat de théories complotistes comme chemtrails, compteurs linky ... masque ... marché globalisé de la désinformation ... COUP D'ÉTAT SOUS LES TROPIQUES ...
Ian Mcinctyre journaliste THE VIBES MALAISIE ...
Connu / https://wegreen.fr/post/194382
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Il y a 2 heures Public / Sophie M a partagé un post dans le groupe Agriculture, Élevage & Alimentation - 1 like
Numérisation de l'agriculture, quand les machines remplacent progressivement les humains...
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Formé au Japon à la technique du papier washi, un couple de l’Hérault fabrique à la main un papier sans aucun produit chimique. Un savoir-faire minutieux, qui est une réelle alternative à l’industrie papetière peu écologique.
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Benoit Dudognon et Stéphanie Allard fabriquent un papier écologique : le « washi ». Pour cela, ils utilisent le « kozo », nom japonais du mûrier de Chine (Broussonetia papyrifera). « Cette plante a été importée par Pierre Marie Auguste Broussonet, un naturaliste du XIXe siècle. C’est donc une espèce exotique qui pose problème à cause de son caractère envahissant en France », explique Stéphanie Allard.
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Cela donne un papier beaucoup plus résistant et durable dans le temps. Stéphanie nous fait toucher le papier de couleur beige. Il est doux, robuste. « Il dure plus de 400 ans et ne jaunit pas à la lumière, alors que certains papiers industriels jaunissent en seulement trois ans. Au Japon, même sous un climat tropical, il ne moisit pas et n’est pas attaqué par les insectes », précise-t-elle. À ce jour, ce sont les seuls artisans en Europe fabriquant ce papier washi issu du mûrier de Chine. Les applications sont multiples : papier peint, vêtements, art déco, étiquettes, papier photo, isolant [1], etc.
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Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1480071873295749122
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@Reporterre · 9 janv. - 2 - 34 - 63
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SUD INDUSTRIE 16 ... CHEZ SAFT, FILIALE DE TOTAL, LE CADMIUM TUE
POURQUOI perdre sa vie à vouloir la gagner ?
Grace à l'audience, qui s'est bien laissée désirer, le moral des parties civiles et des soutiens, comme nous, est bien remonté.
Leur avocate fut brillante et le journaliste de Ouest France a rapporté fidèlement les faits des intervenants :
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?js8j5g
Et petite vidéo du camarade de l'UL CGT postée sur un réseau social que j'exècre.
Reste à attendre le délibéré qui sera rendu le 18 avril prochain...
Continuons à les soutenir et à chercher à comprendre ce qui s'est tramé dans cette affaire et ce qui continue sur le site et plus généralement dans ce secteur d'activité important qui touche à l'économie, aux conditions de travail et aux conditions environnementales (mines en amont, consommation d'énergie pendant l'utilisation, recyclage en fin de vie, etc). Aujourd'hui, en Charente, comment sont fabriquées nos batteries d'équipement portables ?
Voici quelques éléments :
SAFT NERSAC devenue Arts Energy https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?searchterm=nersac&searchtags=#MNKWfQ
En résumé
DIRECTEUR GÉNÉRAL / DIRECTEUR INDUSTRIEL FRANCE ET INTERNATIONAL / DIRECTEUR DE SITE
Gestion P&L, commerce, production, Lean manufacturing, technique, achats, qualité, ressources humaines. Bilingue Anglais et mobile Formation Ingénieur ENSMA (Major de promotion – 1986).
Mes compétences :
Management - Direction Générale - Gestion de projet - Microsoft Office - Lean manufacturing - Production industrielle - Relations sociales - Management international - Project Management - Gestion financière
Entreprises
ARTS Energy - Président
Nersac 2013 - 2019 Entreprise de fabrication de batteries industrielles (Nickel et Li-ion) (Spin-off de Saft) - 36M€ - 250 personnes
• Définir et piloter la stratégie de l’entreprise, la politique industrielle et produit : mettre en place une stratégie de repositionnement marché B2B (+33% sur les nouveaux marchés/6 ans) ; rendre compte aux actionnaires ;
• introduire des nouvelles technologies (Li-ion) dans le portefeuille client/produits en complément de gamme (15% des ventes après 6 ans), et implémenter une politique de partenariats stratégiques (Sony/Murata, Panasonic, CPEV) ;
• déployer la politique commerciale (70% à l’export) dans un marché très concurrentiel (Asie) ;
• assumer la responsabilité de la marche de l’entreprise (Bilan, P&L, trésorerie, résultats, plan d’investissement financé de 1M€/an), de la gestion du personnel, des relations sociales, de la conformité aux textes et lois, des relations externes, de la communication, ....
• fédérer et manager les équipes ;
Principales réalisations :
- projet de vente de l’activité Saft SNB (spin-off) à un investisseur privé (juil 2012-juin 2013) piloté et mené à terme;
- société structurée et rendue autonome suite à sa création (nom et marque, transfert du personnel et des actifs, la gestion de la paye et de la trésorerie, informatique, …) sans perturber les clients ;
- équipe commerciale structurée et CRM mis en place (commercial, marketing, BE) ;
- GPEC avec 45% de départs à la retraite en 6 ans, 60 embauches en remplacement/redéploiement.
Saft - Directeur de site Bagnolet 2005 - 2013 Site Fabrication de Batteries (SNB Small Nickel Batteries) - Effectif : 500 personnes - CA :60 M€
• Gérer la production et le plan de charge, la logistique, la qualité, le technique, l’industrialisation ; s’assurer de la tenue des budgets (écarts industriels, frais, investissements, …) et du compte de résultat ; orienter et déployer le plan de progrès continu (lean manufacturing) ;
• participer aux relations avec l’extérieur, les autorités locales, les partenaires sociaux et les autres sites de Saft ;
• piloter un site de 15 personnes aux USA (fournisseur de feuillard, composant utilisé dans le Groupe) ;
• assurer une mission de 5 mois aux USA début 2012 (démarrage nouvelle unité, Jacksonville, FL).
Principales réalisations :
- démarrage d’une JV favorisé sur le site (reconversion à l’automobile, nouvelle technologie li-ion pour Daimler) ;
- rationalisation industrielle avec l’usine de Bordeaux conduite avec succès (au sein de la division : transfert croisé de productions et arrêt d’installations) ;
- certification site ISO 14001 ; site maintenu comme une référence en terme de progrès continu au sein de Saft ;
- 2 PSE réalisés sans licenciement sec (83 personnes en 2006 et 25 personnes en 2010).
Saft - Responsable Unité Batterie Bagnolet 2001 - 2005 • Piloter la production et les développements batteries (projets, bureau d’étude mécanique et électronique, méthodes) pour des marchés professionnels ;
• garantir des budgets d’étude, des déchets et de la productivité pour le secteur batterie.
Principales réalisations :
- plan de progrès « lean manufacturing » déployé : kaizen/kanbans/5S ;
- productivité améliorée de 5 à 6% par an sur 4 ans, taux de déchet réduit de 1.3% à 0.5% sur 4 ans ;
- lots isolés dans l’atelier abaissés de 3.0% à 1,0%, avec une diminution en parallèle des retours clients ;
- organisation pour traiter 2 nouvelles références par jour.
Saft - Directeur de production & développement Bagnolet 1999 - 2001 Directeur de production et développement, Tijuana (Mexique) (membre du comité de direction du site) (2001)
Acquérir une solide expérience internationale : Mexique (travail), USA (vie en famille)
Site Fabrication de Batteries - 1100 personnes - CA : 75 M$ - Production manuelle
• Piloter la production et les développements des batteries ;
• animer les équipes de développement et production ;
• démarrer du plan de progrès SAFT (Lean manufacturing).
Principales réalisations :
- productivité de l’atelier améliorée de 2%/mois (de 89% à 97% en 4 mois) ;
- production complètement gérée par Kanban (réduction du stock atelier de 4,5 à 2,5 jours).
Responsable développement (14 mois), Tijuana (Mexique) (membre du comité de direction du site) (1999-2000)
• Mettre en place une organisation transversale de projet qui implique la production, la logistique, la qualité, le marketing, des ingénieurs mécaniciens et électroniciens, les chefs de projet (basé sur mon expérience en France) ;
• animer du plan de progrès et de réduction des coûts ;
• diriger le Bureau d’études et le groupe ingénierie (nouveaux produits, études industrielles, réductions de coût) avec un budget d’investissement de 650k$.
Principales réalisations :
- efficacité en conception améliorée : +10% d’études avec 25% de personnel en moins ; permet de réduire le délai de conception de 50%, la quantité de changements de 40%, et les délais documentaires de 20% ;
- coût réduits de 400k$/an en 1999 et 2000, soit 20% du coût d’assemblage des batteries.
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Formations Ecole Nationale Superieure De Mecanique Et Aerotechnique (ENSMA) Poitiers 1983 - 1986 Ingénieur Généraliste
... Une équipe de chercheurs autrichiens vient d’élaborer une technique pour l’extraire sobrement de cette ressource.
L’hydrogène ne se fabrique pas https://www.revolution-energetique.com/dossiers/tout-savoir-sur-lhydrogene-ses-bons-et-ses-moins-bons-usages/. Il faut donc l’extraire des éléments qui en contiennent pour s’en procurer. De nos jours, la précieuse molécule est principalement obtenue à partir d’hydrocarbures comme le gaz naturel. Elle est aussi extraite par électrolyse de l’eau https://www.revolution-energetique.com/le-plus-grand-site-de-production-dhydrogene-vert-de-france-bientot-lance/, la seule méthode renouvelable actuellement industrialisée à grande échelle. Un procédé cependant gourmand en électricité et dont le rendement est assez médiocre.
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En parallèle, d’autres alternatives sont en cours de développement . https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-a-partir-de-dechets-plastiques-cest-possible/
... A Strasbourg, l’entreprise française Haffner Energy construit même la première unité commerciale de production d’hydrogène à partir de la biomasse. Toutefois, l’inconvénient des procédés classiques de thermolyse utilisés pour cette conversion est qu’ils nécessitent un processus de purification complexe et très énergivore.
À Graz (Autriche), une équipe de l’institut Bioenergy and Sustainable Technologies (BEST) est parvenue à extraire l’hydrogène de cette ressource avec un faible apport énergétique. Les chercheurs ont élaboré un réacteur expérimental baptisé « ROMEO » (Reactor optimization by membrane enhanced operation) http://www.romeo-h2020.eu/
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Lire aussi :
- Produire de l’hydrogène avec le grisou des anciennes mines : c’est possible ! https://www.revolution-energetique.com/produire-de-lhydrogene-avec-le-grisou-des-anciennes-mines-cest-possible/
- L’hydrogène vert, bientôt moins cher que les énergies fossiles ? Oui, mais … https://www.revolution-energetique.com/lhydrogene-vert-bientot-moins-cher-que-les-energies-fossiles-oui-mais/
- Hydrogène : vous le voulez vert, bleu, gris, jaune ou nature? https://www.revolution-energetique.com/hydrogene-vous-le-voulez-vert-bleu-gris-jaune-ou-nature/
Connu / mel de PDR Thu, 18 Mar 2021 08:37:46 -0400
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À l'occasion de la sortie de son dernier livre "la fabrique des pandémies", Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice de documentaire engagés bien connue donne une interview sur le lien qui est maintenant fait entre la biodiversité, ou plutôt la destruction de la biodiversité et le développement des pandémies. Elle a rencontré 62 chercheurs et les a interviewés. Elle nous rapporte ce qui ressort de ces entretiens. Il est bigrement intéressant de comprendre que la Covid (entre autres) n'est pas un hasard, mais la conséquence de notre rapport à la terre, à la vie.... Dès lors, connaissant le pourquoi, cela devrait faciliter l'ajustement du comment. Mai ceci est une autre histoire !...
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Clés : Coronavirus ; Écologie ; Santé
La Covid19 annonce une ère de pandémies. Certains scientifiques parlent même d'épidémie de pandémies, conséquence de l'effondrement de la biodiversité. Marie-Monique Robin, auteure de La Fabrique des pandémies nous explique sur le plateau du Média.
Depuis le début du siècle, de nombreux scientifiques sur les cinq continents alertent. Nous sommes entrés dans l'ère des pandémies. Une époque durant laquelle la destruction de la biodiversité entraîne l'émergence de nouveaux virus. C'est le début d'une "épidémie de pandémies" selon Serge Morand, chercheur au CNRS et au CIRAD. La Covid19 en est l'un des résultats. La déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la mondialisation économique entraîne l'espèce humaine dans une catastrophe écologique, sociale et sanitaire. Des maladies, transmises par des animaux aux humains (Ebola, VIH, H1N1, Zika, Covid19...) se multiplient depuis le XXème siècle, et en particulier ces cinquante dernières années.
Pour comprendre cette pandémie, il faut placer l'écologie au centre. Pourtant, l'origine écologique de la zoonose est peu racontée, ce qui pointe la responsabilité du système et des politiques, incapables de prévenir les prochaines pandémies, inévitables. 1,7 millions de virus inconnus menacent l'humanité, estiment les scientifiques de la Plateforme Intergouvernementale Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services écosystémiques (IPBES), l'équivalent du GIEC pour la biodiversité. Même la pandémie de Covid19 était attendue. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se préparait à la prochaine pandémie, la dénommée "Maladie X" pouvant causer un "danger international". 2020 et le coronavirus auront signé l'échec et l'insuffisance des politiques de prévention écologique et sanitaire. Dès le 28 janvier 2020, un article du New-York Times (We made the coronavirus epidemic) conclut "qu'après ces événements, il faudra se rappeler que le Covid19 résulte des choix que nous les humains faisons".
Pour permettre une compréhension globale des mécanismes scientifiques qui expliquent ces phénomènes, la journaliste Marie-Monique Robin a interviewé plus de soixante chercheurs. Avec son livre, La Fabrique des pandémies, préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire, préfacé par l'écologue de la santé Serge Morand, l'auteure cherche à "dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d'agir". Sur le plateau du Média, elle revient longuement sur l'importance de préserver la biodiversité afin de préserver la santé humaine et la planète.