france-5 Magazines 1 h 3 min tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 15/03/23 à 17h43 Disponible jusqu'au 14/04/23
Les députés ont entamé lundi 13 mars à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire. Il prévoit la construction de six nouveaux EPR. L'examen de ce projet de loi intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, on s'interroge sur la stratégie et les nombreux changements de pieds de l'État dans ce domaine. Le manque de vision à long terme a notamment été pointé du doigt par l'ancien ministre Arnaud Montebourg.
Emmanuel Macron avait lui-même annoncé des fermetures de centrales au début de son premier mandat. L'objectif était même inscrit noir sur blanc dans le rapport sur la programmation pluriannuelle de l'énergie, publié en 2020. Mais le président de la République a depuis fait machine arrière.
L'actuel cap de l'exécutif a été fixé lors du discours de Belfort prononcé par Emmanuel Macron le 10 février 2022. Il replace le nucléaire au cœur de la politique énergétique nationale.
Les députés ont d'ailleurs validé en commission la suppression du plafond de 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans le mix électrique français d’ici 2035. Ce plafond avait été introduit par François Hollande en 2015, année où la France avait décidé la fermeture de 14 de ses 58 réacteurs.
"Il est temps de ne pas avoir le nucléaire honteux", a pointé Maud Bregeon, la rapporteuse du projet de loi et ancienne d’EDF dans la filière nucléaire.
En plus des nouveaux EPR, le projet de loi prévoit de rallonger la durée de vie des centrales au-delà de 60 ans contre 40 ans au maximum actuellement. D’ici 2030, les réacteurs les plus vieux atteindront les 50 ans d’existence.
Le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption du texte sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier.
Mais face à eux, les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur l'actualité récente pour pointer les dangers de la filière. Début mars, une fissure importante a été constatée dans une conduite de refroidissement d’urgence de l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Penly, en Seine-Maritime. Une deuxième fissure, moins conséquente, a été détectée quelques jours plus tard sur un autre réacteur de la même centrale. Cela pose la question de la sûreté de nos installations. D'autant plus qu'à ces problèmes techniques s'ajoute une décision politique de l'exécutif qui met le feu aux poudres.
Le gouvernement a justement ajouté au texte la réforme de la sûreté nucléaire, adoptée par les députés en commission. Celle-ci prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, et le transfert de ses experts vers l’Autorité de sûreté nucléaire, l'ASN, le gendarme des centrales. Les syndicats des deux institutions sont vent debout contre cette réforme, qui suscite aussi l’ire de la gauche et des protestations jusque dans la majorité. Les opposants craignent pour l’indépendance, la transparence et la qualité de l’expertise. Les experts de l’IRSN redoutent en effet que leur travail ne soit plus guidé par le seul critère de la sûreté, mais aussi par les préoccupations des exploitants. Les débats s’annoncent donc tendus sur le sujet.
Les risques de voir les sécheresses se multiplier et s'intensifier avec le réchauffement climatique, ce qui pose la question du refroidissement des réacteurs, sera sans doute aussi souligné par les opposants à la réforme. Tout comme la gestion des déchets nucléaires.
Un autre défi à relever pour la filière nucléaire est la formation de personnel qualifié en nombre suffisant. Car la pénurie de main-d'œuvre est là et s'est déjà révélée pénalisante. Cet automne lorsqu'il a fallu faire face à des problèmes de corrosion, nous avons dû faire appel à des soudeurs étrangers. Le manque de personnel qualifié est l'un des facteurs qui participent à rallonger la durée de ces maintenances, prévues ou imprévues. Des écoles de formation essaient de recruter d'avantage pour faire face aux grands besoin du secteur.
Les changements de cap sur la filière nucléaire appartiennent-ils, pour de bon, au passé ?
Sécheresse, corrosion, le secteur nucléaire est-il préparé face aux risques qui se multiplient ?
Est-on capable de former assez rapidement du personnel qualifié en nombre suffisant pour relancer la filière nucléaire tricolore ?
Nos Invités :
- Erwan Benezet, Journaliste au service économie, en charge de l’énergie "Le Parisien - Aujourd’hui en France"
- Elie Cohen, Économiste – Directeur de recherches au CNRS
- Soazig Quemener, Rédactrice en chef du service politique - "Marianne"
- Sharon Wajsbrot, Journaliste spécialiste des énergies - "Les Échos"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Vidéos liées France 5Video L'invité de C dans l'air Raphaël Schellenberger - Nucléaire : Qui est responsable du naufrage ? diffusé le 15/03 | 10 min
Ndlr : Hors Erwan Benezet, le productivisme règne en maître :-( Dénoncer ACT
Des arguments pour un écosystème crypto qui s'intéresse à la protection de la vie privée ? - Pauline Armandet
Jean Gautier a partagé 5 h Regards Citoyens @RegardsCitoyens@mamot.fr
« 541 des 577 nouveaux députés de l'@AssembleeNat ont un compte Twitter !
Les voilà rassemblés dans un fichier tableur CSV #OpenData comme pour la précédente législature : https://github.com/regardscitoyens/twitter-parlementaires/blob/master/data/deputes.csv
(cliquez sur "Raw" pour télécharger)
#DirectAN #OpenData »
— Retweet https://twitter.com/boogheta/status/1539940884116127745
twitter-parlementaires/deputes.csv at master · regardscitoyens/twitter-parlementaires
GitHub - 1+ 0 - 0
Ndlr : aucun n'a de compte Mastodon, même pas les LFI :-(
.#SauverLePrésent | De la 5G aux compteurs Linky, doit-on avoir peur ?
Communications par Satellite, sous un ciel étoilé• Crédits : FilippoBacci - Getty
Chaque mois, la coalition désormais bien connue sous le #SauverLePrésent, rassemble France Culture, Le Parisien, Konbini, Usbek et Rica, et tous ensemble nous investissons un grand sujet environnemental. Un rendez-vous mensuel qui nous permet d’offrir un tour d’horizon complet, avec des enquêtes et des sujets approfondis sur un thème commun.
Ce mois-ci, c’est le monde du numérique qui fait l’objet de notre grand dossier, et dans cette offre, nous avons choisi de nous intéresser aux "ondes électromagnétiques, pour le meilleur ou pour le pire ?". Un sujet qui a encore rythmé l’actualité des dernières semaines, et qui provoque interrogations et suspicions de la part des citoyens.
De la 5G aux compteurs Linky, état des lieux des études scientifiques et médicales relatives aux ondes électromagnétiques, des rapports officiels au moratoire réclamé par des associations. Doit-on avoir peur de ces ondes ou la psychose prend t-elle le pas sur la rationalité scientifique ? L'électro-hypersensibilité qui semble affecter non seulement des humains, mais aussi des espèces animales, doit-elle ouvrir le débat ?
Avec nous, Maître Arnaud Durand, avocat au barreau de Paris, défenseur de victimes des ondes. Dr René de Sèze, directeur de recherche et médecin spécialiste des effets des champs électromagnétiques à l’Ineris, Institut national de l’environnement industriel et des risques. Annie Sasco, médecin épidémiologiste, ayant travaillé au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), à Lyon où vous avez dirigé pendant neuf ans l'Unité de Recherche CIRC d’épidémiologie pour la Prévention du Cancer et dirigé pendant deux ans le Programme OMS de contrôle du cancer.
En seconde partie d'émission, dans « L’œil du Monde-Planète », le journaliste Stéphane Foucart nous parlera d’une étude publiée dans Nature, sur l’effondrement des Arthropodes.
Enfin, « L’Escale verte » nous emmènera au cœur de l’Océan, en compagnie de Catherine Vadon, maître de conférence au Museum national d’histoire naturelle de Paris, docteur en océanographie, une adepte de la plongée sous-marin et des missions d’inventaires des faunes profondes. Elle est aussi l’auteure du beau livre « Océan sauvage » paru chez Glénat.
.#SauverLePrésent • Crédits : Crédits : Usbek&Rica
Annie Sasco : Un champ électromagnétique n'est pas une exposition neutre.
René de Sèze : Les controverses sont liées à des interprétations différentes des études, c'est-à-dire que des études peuvent donner des résultats et être interprétées comme un signe de danger grave ou un signe banal, ça dépend des niveaux d'expositions, ça dépend des modèles, ça dépend des paramètres que l'on regarde. Il y a des multiples paramètres qui font que l'étude peut être interprétée comme un facteur de risque ou pas un facteur de risque.
Arnaud Durand : On a en France un principe de précaution et aujourd'hui, c'est ça que l'on présente au magistrat face à une industrie que l'on appelle le créateur du doute.
Annie Sasco : Ce qu'il nous faut ce sont de vraies études indépendantes.
René de Sèze : On a toujours préconisé de limiter les expositions.
René de Sèze : Je milite pour que l'on ne rende pas malade des gens pour des causes qui ne sont pas fondées.
René de Sèze : Je suis persuadé qu'avant 150 ans, on n’aura pas mis en évidence des faits graves des champs électromagnétiques à ce niveau-là.
Annie Sasco : Je suis en faveur du principe de précaution.
Annie Sasco : Demain avec la 5G, on aura du mal à faire des études épistémologiques parce que tout le monde sera exposé que l'on veuille ou non.
Les phrases mantras de nos invités :
Annie Sasco : "Le silence n'est pas neutralité, il est complicité" - Dr Richard Lemen, 2019
Arnaud Durand : "Si haute que soit la montagne, on y trouve un sentier."
René De Sèze : "Que ta parole soit vraie"
Les gestes écolos de nos invités :
Annie Sasco : "Vivre le plus naturellement possible, en lien vrai avec la nature, sans artifice et dans le respect des autres, tou-te-s les autres"
Arnaud Durand : "Je me ferais l'écho des conseils de mes clients : pourquoi utiliser une technologie mobile (wifi) quand on est en fixe (domicile, travail) ? C'est moins rapide et cela expose les utilisateurs à un risque sanitaire connu. Pourquoi ne pas couper les ondes inutilisées sur son portable (data/wifi/bluetooth/nfc/4g) ?"
Les conseils littéraires de nos invités
René de Sèze : Les beaux livres de photos de la planète de Yann Arthus-Bertrand
Les conseils cinés de nos invités
Annie Sasco : "Plutôt que de regarder un écran, aller dans la nature. Pour moi, aller au bord de la falaise de Bidart un jour ou une nuit de tempête pour ressentir dans mon corps l'énergie de la nature."
René de Sèze : Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
.#SauverLePrésent
Internet est mort, vive l'internet low-tech ?, Annabelle Laurent, Usbek & Rica 15/11/2019
Pollution numérique : quels impacts sur la planète ?, Kombini News, 15/11/2019
Le «recyclage» de vos vieux téléphones, une mine d’or pour les filières illégales Les déchets électroniques regorgent de métaux rares et précieux. Très convoités, ils sont au cœur d’un vaste trafic international, très préjudiciable pour l’environnement, Émilie Torgemen, Le Parisien, 15/11/2019
«Réparer et faire durer nos appareils électroniques devrait être notre priorité» Alma Dufour, chargée de campagne pour l’association environnementale les Amis de la terre, décrypte les conséquences de nos productions de déchets électroniques, Émilie Torgemen, Le Parisien, 15/11/2019
Les Liens en plus
Le site du Service National d'Assistance sur les champs magnétiques
Le site de l'Ineris - Institut national de l’environnement industriel et des risques
Rapport d'étude de l'INERIS : Champs électromagnétiques produits par les compteurs de télérelève électrique Linky Mesures exploratoires, 29/06/2016
Le site Bioelectromagnetics Society (en anglais) : bioélectromagnétique encourage l'échange d'idées afin de faire progresser la science des champs électromagnétiques naturels et appliqués en biologie et en médecine.
Le site de l'EBEA (European BioElectromagnetics Association) (en anglais)
Le site de la SFRP - La Société Française de Radioprotection
Page de l'ANSES dédiée aux Radiofréquences, téléphonie mobile et technologies sans fil (avec les avis et rapports sur le sujet)
Entretien d'Annie Sasco : 5G « La population monégasque sera exposée, qu’elle le veuille ou non », Monaco Hebdo, Raphaël Brun -17 juillet 20193739
Page du Projet international CEM (OMS - Organisation mondiale de la Santé) : l'objectif du projet est d'évaluer les effets sur la santé et sur l'environnement de l'exposition aux champs électriques et magnétiques compris dans les fréquences de 0 à 300 GHz.
Environnement - Energie - Transports
Rares sont les occasions de convier autour de la table, sur un sujet aussi électrique que le déploiement et l'appropriation des compteurs Linky, à la fois Enedis (ex-ERDF), EDF, quatre opérateurs alternatifs proposant des offres et services en lien avec le fameux boîtier vert (Direct Energie, Joul & Cie/ekWateur, OHM Energie, Enercoop), ainsi que l'Ademe dans le rôle du pacificateur et de courroie de transmission. "Inutile de nier que nous affrontons toujours des vents contraires. Des craintes naissent, notamment sur la situation des ménages précaires disposant d'un compteur Linky (voir l'alerte ce 27 septembre de l'UFC-Que Choisir sur le risque d'une augmentation de coupures de courant pour impayés), auxquelles il faut s'atteler à répondre. Objectivons ce moment et continuons à débattre à l'approche des municipales où il s'imposera certainement comme un fort enjeu", leur a prudemment conseillé le président de l'Ademe, Arnaud Leroy, lors d'une conférence organisée ce 28 septembre à Paris.
Plus d'un tiers des compteurs installés
...Sur les 35 millions de compteurs prévus d'ici la fin 2021, 13,7 millions ont été installés depuis fin 2015. Des villes comme Brest, Dijon, Lorient, Lyon ou Reims sont entièrement équipés ("full-Linky")", répond le directeur du programme Linky, Hervé Champenois. Alors que le rythme de pose s'intensifie atteignant les 30.000 compteurs par jour, la discorde néanmoins se poursuit chez des élus locaux plus ou moins favorables, prenant parfois des arrêtés anti-Linky et tiraillés entre la nécessité d'écouter les réticences de certains habitants et celle de faire preuve de pédagogie. "Ces arrêtés pris par exemple à Blagnac (Haute-Garonne) visant à instaurer un droit au refus de pose des compteurs ont été retoqués par les tribunaux administratifs", balaie d'un revers de la main Philippe Monloubou, président du directoire d'Enedis. Façon de dire que le remplacement des compteurs se fera quoi qu'il arrive ? "C'est une obligation légale", martèle Enedis.
L'enjeu des données
Parmi les motifs de réticence, la question sensible des données collectées, exploitées, "supplante depuis peu celle des ondes", observe Arnaud Leroy. "Après la phase de déploiement place à l'utilisation des données émises en tirant au mieux partie des fonctionnalités du compteur", presse pour sa part Philippe Bolo. Ce député LREM du Maine-et Loire, par ailleurs conseiller communautaire d'un syndicat intercommunal d'énergies, raconte que sur son territoire les choses se passent bien. Pour Fabrice Gourdellier, directeur clients particuliers chez EDF, de premiers bénéfices se mesurent un peu partout dans les foyers équipés : "Avec la relève automatisée les réclamations sur la facture baissent nettement." Et Emmanuel Soulias, directeur général du fournisseur Enercoop, de souligner de son côté : "La question des données reste épineuse, elle soulève d'ailleurs des réticences chez une part de nos sociétaires."
L'intérêt des données agrégées
l'accès à ces données dans un avis de l'Ademe sur Linky publié ce même jour. Y sont détaillés le type de données relevées, qui y a accès et l'intérêt, pour les collectivités, bailleurs ou copropriétés d'accéder "à des données agrégées, de manière anonyme, pour avoir une vision globale de tout ou partie d'un parc de bâtiments et ainsi analyser l'évolution des consommations des bâtiments pour prioriser et suivre des travaux de rénovation ou développer des actions d'accompagnement spécifiques aux ménages en précarité énergétique". Une ville comme Brest explore déjà cette nouvelle fonctionnalité. Enfin, l'Ademe rappelle que la pédagogie reste essentielle pour "s'approprier les nouveaux compteurs" - dont l'installation ne se suffit pas à elle seule - et "concrétiser leurs bénéfices (...) pour pouvoir pleinement en profiter", avec différentes initiatives à souligner en ce sens, notamment à Lyon ou Lorient.
Lire aussi
Compteur Linky : pour calmer les inquiétudes, Nicolas Hulot demande des efforts à Enedis 02/07/2018
Compteurs Linky - L'UFC-Que Choisir lance une pétition pour revoir le financement 09/03/2018
Cour des comptes - Les compteurs Linky doivent bénéficier davantage aux consommateurs 07/02/2018
Saint-Etienne-du-Rouvray interdit le déploiement des compteurs Linky 25/09/2017
Energie - Compteur Linky : le CGEDD plaide pour une meilleure écoute des besoins des consommateurs et des collectivités 02/05/2017
ndlr :
- l'ADEME est donc pro-compteurs
- le terme "vert" est "carbonisé" car en quoi ce compteur-est-il écologique ?
- la consommation structurelle d'un quartier, sa mesure en temps réel, ne sont-elles pas des informations suffisantes pour réguler le réseau ?
- parmi les "alternatifs" seul enercoop accueille-t-il les réticences ?
ACT
Les trois partenaires trouvent dans ces projets un intérêt commun :
- le Département des Pyrénées Orientales inscrit le territoire dans la transition énergétique en mettant en œuvre des solutions innovantes,
- la société Sunchain définit des modalités d’échanges et des règles de répartition des flux d’électricité à l’aide de la technologie blockchain,
- Enedis développe une solution permettant l’autoconsommation collective. Cette solution, qui s’appuie sur les compteurs communicants, calcule les données nécessaires à la réalisation de l’opération et les met à disposition des parties prenantes. Capables de collecter, de transmettre, de stocker et de garantir les données certifiées provenant des différents points de production et de consommation, les compteurs communicants déployés par Enedis, jouent un rôle central dans ce dispositif.
Un habitant de l’île de Ré, en Charente-Maritime avait expulsé manu militari un sous-traitant d’Enedis venu installer un compteur Linky contre son gré, en juillet 2016. Il a été relaxé, ce mardi, du chef de "violences" par le tribunal de La Rochelle.
...
« Ce jugement est très important, a réagi Stéphane Lhomme, fondateur du mouvement « Stop Linky », présent, ce mardi, au tribunal de La Rochelle. Il va donner du courage à toutes les personnes confrontées à cette situation. Enedis doit donner des consignes à ses sous-traitants de ne pas entrer illégalement chez les gens ».
Les citoyens d’un pays libre ne devraient-ils pas avoir la possibilité de décider quelle technologie ils souhaitent voir installée à leur domicile ? Les Québécois et Californiens, ainsi que d’autres Etats américains, ont obtenu, par leur mobilisation citoyenne, la possibilité de choisir entre compteurs communicants ou non communicants (cf. rapport ANSES du 15/12/2016, p. 7, 49, 56, 61), ainsi que le retrait des compteurs communicants déjà posés pour ceux qui le demandaient. Exigeons le même droit individuel pour les citoyens français !
Résumé :
L'effacement des consommations électriques des ménages ou effacement diffus contribue à l'équilibre du réseau électrique et apporte potentiellement de nombreux bénéfices : diminution de la demande d'électricité en période de pointe, diminution du recours à la production d'électricité par centrales thermiques, diminution des contraintes d'acheminement sur le réseau électrique, meilleure insertion des énergies renouvelables sur le réseau.
L'effacement diffus peut également permettre aux consommateurs de réaliser des économies d'électricité. Ainsi, des coupures d'alimentation du chauffage et de l'eau chaude électrique pendant 15 à 20 minutes par heure permettraient de réaliser les jours où elles sont pratiquées, une économie moyenne de l'ordre de 5 à 8 % de la consommation totale journalière d'électricité.
Lors des effacements, la baisse de la température intérieure (de l'ordre de 0,4 ℃) est faible par rapport à la variation naturelle de la température dans ces logements.
SOURCE : http://www.ademe.fr/effacement-diffus-l
avec
Mots-clés : CONSOMMATION D'ELECTRICITE, ECONOMIES D'ENERGIE, COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Date de mise en ligne : Octobre 2012
...
Afin de déterminer la part de l’effacement qui constitue une économie d’électricité pour les consommateurs, l’ADEME et le CSTB se sont associés pour conduire une étude alliant une modélisation thermique à des observations statistiques en période de chauffe sur un panel de 2800 adhérents à l’offre de la société VOLTALIS6
6 VOLTALIS, opérateur d’effacement diffus ayant équipé plus de 100 000 sites, a mis à disposition deux groupes de 1 400 foyers adhérents situés dans l’ouest de la France entre janvier 2012 et avril 2013. Les économies d’énergies ont été mesurées entre un groupe sur lequel des effacements étaient réalisés et l’autre groupe « témoin »
__ndlr : se marie donc avec le "compteur intelligent" de type Linky. Mais alors, pourquoi ne pas communiquer sur la problématique globale, plutôt que d'installer les compteurs "en douce" ?! Pourquoi ne pas l'évoquer dans cette fiche ?
N'est-ce pas bien adapté à la politique "tout électrique" pratiquée par edf depuis les années 1970 pour "vendre" l'énergie nucléaire ?
(ressenti subjectif, avocat du diable ;-(