...
Au niveau local
• développer des liens avec d'autres associations, notamment dans le cadre d'un Groupe Local de Concertation Prison, afin de :
- aider des projets de personnes détenues, apporter une aide financière d’urgence ;
- participer à des actions facilitant le maintien des liens familiaux ;
- échanger sur le fonctionnement de l'établissement ;
- agir pour que le règlement intérieur et le fonctionnement de l'établissement se rapprochent des meilleures normes nationales et européennes ;
- être partie prenante de l'évolution du statut des associations socio-culturelles et sportives pour assurer la continuité des activités et services ;
- co-organiser les Journées nationales Prison ;
- témoigner auprès des médias et élus locaux.
• développer des liens avec les collectivités locales et institutions socioprofessionnelles afin de promouvoir : - les sanctions effectuées « dans la cité » ;
- l’accompagnement social et sanitaire en cours de détention et après la sortie de prison.
• favoriser la création de centres d’accueil pour personnes détenues en permission, familles en attente de parloir, personnes sortant de prison.
Au niveau interrégional
• témoigner des conditions d'incarcération et encourager les réflexions sur les politiques pénales et pénitentiaires notamment par des liens avec les médias régionaux et des parlementaires.
Au niveau national
• assurer une veille permanente sur les conditions d'incarcération, et sur les politiques pénales et pénitentiaires ;
• développer une capacité de proposition propre de l'ANVP ;
• s’impliquer dans des regroupements d’associations (notamment le Groupe National de Concertation Prison), de groupes d’études ou de pression, en cas de convergence d’objectifs ;
• développer des liens avec le ministère de la Justice, avec des personnalités politiques de toutes tendances, et avec les médias nationaux ;
• consolider les liens avec le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Au niveau européen
• développer, notamment dans les régions frontalières, des relations avec les associations intervenant dans les établissements pénitentiaires du pays voisin. De préférence en coopération avec d'autres associations européennes :
• maintenir le lien avec le Conseil de l'Europe et notamment le Conseil européen de Prévention de la Torture (CPT), en vue de promouvoir des Règles Pénitentiaires Européennes tendant à aligner les conditions d'incarcération aux meilleurs standards européens ;
• développer peu à peu des liens avec l'Union européenne (Commission et Parlement) en vue d'encourager des règles européennes juridiquement opposables dans le sens d'une amélioration de la justice pénale et des conditions d'incarcération.
Sujets relatifs : Aménagement du territoire, Politique commerciale, Environnement
Image extraite de la campagne de communication de l'Ademe « Posons-nous les bonnes questions avant d'acheter »
Alors que l’Ademe poursuit sa campagne en faveur d’une plus grande sobriété matérielle, Le Courrier des maires a retrouvé la trace d’un avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) portant sur la consommation durable et publié l'été dernier. Une source d’inspiration probable, tant ses trois auteurs confirment voir dans la mutation de nos comportements un important levier de transition écologique. Sans culpabiliser, pour autant, les consommateurs. Optimistes mais lucides sur les freins budgétaires ou culturels restant à lever, Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir, Julie Marsaud, experte au WWF France et Marie-Hélène Meyling, ingénieure syndiquée à la CFDT appellent plutôt les pouvoirs publics à mettre en concordance leurs politiques commerciales et environnementales.
...
Avis du Conseil économique, social et environnemental intitulé « Consommation durable : favoriser une économie de la sobriété pour passer de la prise de conscience aux actes » (juillet 2023)
-> https://www.lecese.fr/actualites/consommation-durable-le-cese-adopte-son-avis
... faciliter l’accès aux productions locales partout et pour tous ...
Vos évènements
...
Les labels auxquels nous croyons
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Marchés des Producteurs de Pays
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VALORISER L’ACCUEIL
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VALORISER LES AGRICULTEURS
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... is a non-governmental organisation based in Birmingham, England. RTC strives to provide training, advice, and support to people working for peace and human rights in areas affected by war or violent conflict. In 2011, RTC won the Coventry International Prize for Peace and Reconciliation in recognition for its work in training peace practitioners to become effective peace builders in their communities.
RTC's ethic to approaching Peacebuilding and conflict transformation involves a number of key working principles:
- By invitation ...
- In partnership ... local organisations to ensure that the work is sustainable in the long-term ...
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... Since it was founded in 1991 by Simon Fisher, RTC has established itself as a leader in the field of conflict transformation. Its main publication, the handbook "Working with Conflict: Skills and Strategies for Action", is acknowledged as a key resource for practitioners, trainers and academics throughout the world and has been translated into eight languages. ...
Un Local Internet Registry (LIR), ou registre Internet local, est un organisme qui a reçu une allocation d'adresse IP d'un registre Internet régional (Regional Internet Registry, RIR) en vue d'attribuer ces adresses à des tiers (en général, ses clients) ou pour ses besoins propres.
...
12h31
Tr: ... ceux qui produisent, ceux qui vendent, des grossistes, les écoles qui proposent des formations en fleurs coupée ... horticulteurs ... collectif ...
PRÉSENTATION DE LA CAMPAGNE
2023 marque la moitié du mandat des maires et président.es d’agglomération. C’est une année charnière, qui permet à la fois de faire le bilan des premières années d’un mandat annoncé comme “le dernier mandat pour le climat”, mais aussi de tout mettre en œuvre pour obtenir davantage d’engagements des élu·es ainsi qu’une feuille de route ambitieuse pour les 3 ans à venir.
Alternatiba, le Réseau Action Climat et le Collectif pour une Transition Citoyenne proposent de réaliser un grand bilan de l’avancée des politiques locales de transition écologique, sociale et démocratique, et de mener une importante campagne de communication pour alerter tant les élu·es que les citoyen·nes sur le chemin qu’il reste à parcourir.
...
6:06 #FranceInsoumise #NUPES
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La France insoumise va investir pour acquérir un local dans chaque département !
Lors de notre Assemblée Représentative, Anais Belouassa et Antoine Léaument ont présenté le projet et expliqué comment nous allons faire.
Infos : https://lafranceinsoumise.fr/assemblee-representative-10-decembre-2022/
Connu / TG 9/01/23 à00:35
Enquête — Énergie
Détruite sous l’ère Merkel, l’industrie photovoltaïque retrouve des couleurs et rêve d’indépendance vis-à-vis du géant chinois. Reportage au cœur de la « Solar Valley ». [3/4]
Vous lisez la partie 3 de l’enquête « En Allemagne, la transition à tout prix ». Relisez la partie 1, la 2.
Bitterfeld-Wolfen (Allemagne), reportage
Jochen Fritsche craint l’espionnage industriel comme la peste. Dans son usine de cellules pour panneaux solaires, à Bitterfeld-Wolfen, dans l’est de l’Allemagne, les smartphones sont interdits. Pas le droit non plus de faire de larges prises de vue de la chaîne de production ou de certaines machines, protégées par des dizaines de brevets. « Nos concurrents pourraient copier notre façon de procéder », justifie-t-il.
Les concurrents de Jochen Fritsche, ce sont les entreprises chinoises qui concentrent à elles seules 98 % de la fabrication de ces cellules. Le site du groupe Meyer Burger est le seul d’Europe à produire à l’échelle industrielle ces petits carrés de métal bleu, pièce maîtresse des panneaux photovoltaïques.
Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. En 2011, l’industrie solaire allemande était numéro 1 et comptait plus de 150 000 salariés. La première économie d’Europe était à la pointe de la recherche technologique. Une avance considérable. Las, les dirigeants allemands de l’ère Merkel ont délibérément choisi de saborder la filière.
Plus de la moitié des ouvriers et ouvrières de l’usine travaillaient dans l’industrie solaire allemande avant la crise qu’a connu la filière en 2012. © Stefanie Loos / Reporterre
Accusé de faire grimper les prix de l’électricité, le photovoltaïque est devenu à l’époque la cible du parti conservateur de la chancelière. En 2012, il a réduit drastiquement les subventions et a divisé par quatre le plafond autorisé pour de nouvelles installations solaires. « Lever le pied sur la transition énergétique » était l’objectif assumé de Peter Altmaier, le bras droit de la chancelière. Le puissant lobby du charbon l’a encouragé. « Le photovoltaïque en Allemagne, ça a autant de sens que de faire pousser des ananas en Alaska », raillait Jürgen Großmann, le patron de RWE, le plus gros énergéticien du pays, exploitant du bassin minier rhénan.
Les résultats ne se sont pas fait attendre. Les carnets de commandes des usines se sont vidés, les faillites se sont enchaînées. En quatre ans seulement, 100 000 employés se sont retrouvés au chômage. Ce qu’il restait du marché allemand fut récupéré par la Chine, qui a flairé la bonne affaire et a fait du solaire, au contraire, une priorité. L’Allemagne a perdu à la fois une industrie florissante et la dynamique de sa transition énergétique avec des conséquences qui se font encore sentir : dix ans plus tard, le déploiement du solaire dans le pays n’a jamais retrouvé son niveau d’antan.
Jochen Fritsche a connu cette époque. « Il a manqué d’une vision, de la reconnaissance que le solaire est un élément stratégique de notre approvisionnement en énergie, analyse-t-il aujourd’hui. De toute façon, c’était une époque où les politiciens ne voyaient pas le problème de laisser partir des filières clés à l’étranger, comme la pharmacie ou l’électronique. »
Jochen Fritsche, directeur de l’usine de cellules solaires Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen. © Stefanie Loos / Reporterre
« Nous pouvons la faire redémarrer »
Aujourd’hui, les choses ont changé. Angela Merkel a pris sa retraite politique, et la coalition qui dirige l’Allemagne depuis un an a de très grandes ambitions pour l’énergie solaire. Elle doit devenir la première source de production d’électricité avec un objectif de 215 gigawatts en 2030 et 400 gigawatts en 2045 — contre 59 installés début 2022. « Il est incompréhensible pour moi qu’on ait laissé s’effondrer notre industrie, déplore l’écologiste Robert Habeck, l’actuel vice-chancelier allemand. Mais nous pouvons la faire redémarrer. »
L’Allemagne est à la croisée des chemins. Les renouvelables n’ont jamais été aussi populaires, en particulier le solaire, à la fois bon marché et facile à installer. L’invasion russe en Ukraine et la crise des énergies fossiles ont créé un choc dans l’opinion. Au-delà de la nécessité de décarboner l’économie pour protéger le climat, « la guerre en Ukraine montre que ce sont les renouvelables qui permettent à la fois d’assurer notre approvisionnement de façon autonome et de faire baisser les prix », explique le directeur de l’Institut de Wuppertal pour le climat, Manfred Fischedick.
Le solaire doit devenir la première source d’électricité en Allemagne d’ici 2030. © Stefanie Loos / Reporterre
Certains les qualifient même d’« énergies de la liberté ». Mais le sont-elles vraiment, lorsque tout ou presque vient de Chine ? De l’extraction du silicium jusqu’au module, Pékin détient plus de 80 % des étapes nécessaires à la fabrication de panneaux solaires. « Il faut bien voir les conséquences de cette dépendance : les usines chinoises tournent massivement au charbon, et une partie d’entre elles fait appel à du travail forcé », explique Nadine Bethge, ancienne ingénieure dans le solaire, aujourd’hui experte pour l’association environnementale Deutsche Umwelthilfe. L’industrie solaire chinoise se concentre notamment dans la région du Xinjiang, où la communauté ouïghoure est victime d’une violente répression.
Volker Quaschning, de l’Université des sciences appliquées de Berlin, insiste aussi sur les incertitudes géopolitiques, en particulier avec les visées du régime de Xi Jinping sur l’île de Taïwan. « Qui nous garantit que dans cinq ans, on aura encore de bonnes relations avec la Chine ? S’ils cessent de nous fournir en cellules solaires, notre transition énergétique est morte », considère le chercheur.
Éviter de dépendre de la Chine
Ce risque taraude le pouvoir. Le photovoltaïque doit devenir synonyme de « Souveränität » — le mot est emprunté au français —, et donc être relocalisé. Il s’agit d’éviter de passer d’une dépendance à la Russie, avec les énergies fossiles, à une dépendance à la Chine, avec les renouvelables. En visitant cet été l’usine Meyer Burger de Bitterfeld-Wolfen, le vice-chancelier allemand a voulu envoyer un signal. « Je vois l’opportunité d’un retour en force de l’industrie solaire en Allemagne », a assuré Robert Habeck. Il en va, a-t-il dit, de « la sécurité nationale et européenne ».
Chez Meyer Burger justement, on connaît bien la Chine. Jusqu’en 2020, le groupe équipait l’industrie photovoltaïque de l’Empire du Milieu en appareils de découpe et de mesure. « Une machine, c’est facile à copier. Il suffit de la démonter pour comprendre comment elle est faite », dit Annegret Schneider, en charge de la communication de l’entreprise. Ainsi, lorsque les usines chinoises se sont mises à fabriquer leurs propres machines, les ventes de Meyer Burger ont décliné. La société a alors pressenti les risques pour son modèle économique, mais aussi, plus globalement, pour le succès de la transition énergétique. Elle a changé complètement de stratégie : plutôt que vendre sa dernière génération de machines-outils, elle l’a gardée pour elle, et s’est lancée dans la production de cellules et panneaux solaires. En Europe, pour le marché européen.
Son nouveau point de chute est une évidence : ce sera la « Solar Valley » de Bitterfeld-Wolfen, où ont travaillé autrefois Jochen Fritsche, mais aussi son PDG, le physicien allemand Gunter Erfurt. À son zénith en 2011, l’écosystème d’entreprises et de centres de recherche spécialisés comptait 3 500 emplois et promettait un avenir radieux à cette région désindustrialisée d’ex-Allemagne de l’Est.
La Solar Valley employait 3 500 personnes en 2012, à peine quelques centaines aujourd’hui. © Stefanie Loos / Reporterre
« Solar Valley »
Au milieu des herbes hautes et des bâtiments abandonnés, Meyer Burger a réaménagé une ancienne halle de 27 000 m2, inaugurée à l’été 2021. « On est sur un terrain fertile ici », dit Jochen Fritsche, déclinant les avantages : « les locaux adaptés », « le soutien des autorités locales » et surtout « le personnel qualifié ». Plus de la moitié des ouvriers de l’usine travaillaient il y a dix ans dans le solaire. Sous leur contrôle, les bras des robots s’agitent en cadence pour produire 300 000 cellules par jour. Elles rejoignent la deuxième usine du groupe, à 150 kilomètres de là, pour être assemblées en panneaux solaires. À Freiberg, en Saxe, Meyer Burger a, là aussi, fait revivre un ancien site industriel solaire.
En déambulant dans l’usine de Bitterfeld, Jochen Fritsche détaille le processus de fabrication des cellules, de la plaquette de silicium au produit fini, « en quatre étapes au lieu de dix habituellement ». Un nouveau procédé sans plomb, moins gourmand en énergie et en produits chimiques permet, selon les dires du patron, d’obtenir une cellule 20 % plus performante que la concurrence. Une avance technologique « made in Germany » que Meyer Burger, cette fois, ne compte pas dilapider.
La quasi-totalité de la chaîne de production a été automatisée. L’usine emploie 250 salariés. © Stefanie Loos / Reporterre
L’entreprise vend en Allemagne, mais aussi en Autriche, en Suisse, en Belgique ou en France. Le moral est bon et le carnet de commandes plein « au moins jusqu’à mi-2023 ». Depuis l’ouverture, les machines tournent 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les Allemands seraient-ils prêts à payer un peu plus cher pour soutenir le redémarrage de la production nationale face au low cost chinois ? Oui, répond sans hésiter Kerstin Lopau, qui accompagne les particuliers dans l’installation de panneaux solaires. Son association SoLocal Energy se fournit auprès de Heckert Solar, l’un des rares fabricants qui a survécu à la crise de 2012. « La question des droits de l’Homme est importante pour nous, personne ne doit souffrir pour notre transition énergétique », explique-t-elle.
Chez Enerparc, l’un des plus gros développeurs et exploitants de parcs photovoltaïques, on observe aussi un changement de mentalité. « Nous travaillons directement pour des clients comme Ikea ou Volkswagen, qui veulent maintenant savoir d’où viennent nos installations », dit Stefan Müller, responsable du développement commercial. Il en va de la « réputation » des entreprises, dit-il, alors qu’une loi les contraignant à faire respecter des normes bien plus strictes chez leurs sous-traitants, en matière de protection de l’environnement et des droits de l’Homme, entrera en vigueur en janvier prochain.
La demande est bien là. Mais les obstacles restent nombreux. L’industrie solaire allemande compte trois fois moins d’employés qu’il y a dix ans. La chaîne de production en amont des cellules solaires est quasi inexistante, avec un seul fournisseur de polysilicium pour toute l’Europe. La filière de recyclage est balbutiante.
Or « le temps presse », s’impatiente Nadine Bethge, de la Deutsche Umwelthilfe. « Le risque d’une guerre commerciale est présent », non seulement avec la Chine, mais aussi avec les États-Unis, qui ont débloqué des aides massives pour relocaliser l’industrie solaire sur leur sol. « Ces deux pays ont besoin de panneaux solaires pour remplir leurs propres objectifs, pourquoi nous les vendraient-ils ? s’interroge Nadine Bethge. Il faut absolument inciter les usines à ouvrir en Europe. »
Les cellules de panneaux solaires sont fabriquées à partir de silicium, un matériau semi-conducteur abondamment utilisé dans l’électronique. © Stefanie Loos / Reporterre
À ce stade, seul l’objectif est clair : la Commission européenne veut atteindre 30 GW de capacité de production européenne d’ici 2025, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Les moyens pour y parvenir le sont moins. Lancée le 9 décembre par l’UE, l’Alliance industrielle de l’industrie solaire doit permettre d’encourager les investissements. À Berlin, le gouvernement dit réfléchir à la mise en place de « garanties d’État » pour les investissements dans la production et l’installation d’électricité verte. La proposition d’un « Buy European Act » défendue par la France, qui favoriserait la production « made in Europe », a été accueillie chaleureusement, sans que ses contours n’en soient vraiment définis.
La filière, elle, veut croire en son avenir. Meyer Burger prévoit de tripler sa production d’ici 2024 et mise sur son partenariat avec l’institut Fraunhofer, le plus grand centre de recherche solaire du monde, pour améliorer encore sa technologie. Heckert Solar vient de s’agrandir tout comme Solarwatt, un autre fabricant. En France et en Italie, deux usines géantes sont en projet. « En recherche et développement, l’Europe est toujours leader, souligne le PDG de Meyer Burger, Gunter Erfurt. Les chaînes d’approvisionnement sont petites, mais réactivables et agrandissables. » Il en est convaincu : « C’est maintenant ou jamais ! »
• La suite de notre enquête : L’Allemagne joue l’éolien marin pour sortir du charbon
12 photos - Durée de lecture : 10 minutes
La France insoumise a lancé cette semaine à Poitiers (Vienne) une campagne d’achats de locaux dans les départements
Connu / TG du 19/11/22 à 21:13
Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !|GreenVoice
201 signatures
Destinataire(s) : Philippe Gamen, Président de la Communauté d’agglomération de Grand Chambéry et Corine WOLFF ,Vice-présidente de Grand Chambéry Chargée de l'urbanisme et du droit des sols
Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Campagne lancée par Greenpeace Chambéry
📜 Grand Chambéry est en train d’élaborer son Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), qui encadrera l’affichage publicitaire dans toute l’agglomération pour de nombreuses années. Le projet actuel est très éloigné des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat et entre en contradiction avec l’incitation de Grand Chambéry à apposer un autocollant « Stop pub – Oui aux publications des services publics » sur nos boites aux lettres.
📢 Demandons à notre tour à Grand Chambéry d’inscrire ce message au sein du RLPI !
...
Pétition soutenue par les associations et collectifs suivants : Greenpeace Chambéry, Conscience et Impact Ecologique Savoie, Amis de la Terre 73, Attac Savoie, Extinction Rébellion Chambéry, Alternatiba Savoie.
Pour plus d'infos sur le RLPI :
https://www.grandchambery.fr/3400-reglement-local-de-publicite-intercommunal-rlpi.htm
1 Source : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1000
2 Sources : https://www.ofb.gouv.fr/actualites/un-nouvel-indicateur-pour-mesurer-la-pollution-lumineuse et https://www.ecologie.gouv.fr/pollution-lumineuse
3 Article D143-2 du Code de l’environnement
4 Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-12/Bilan-previsionnel-2019-rapport.pdf
Catégorie Climat ; Sobriété . Transport & Urbanisme
Connu / TG 21/09/22 à 10:35
"
Où on comprend l impasse de l agriculture productiviste. Lien entre alimentation et crises sociales
"
Connu / https://twitter.com/terresdeluttes/status/1524287445977735168
"
Terres de luttes @terresdeluttes
💥 Sortie de l'étude "Projet Local, Impact Global" 💥
🎉 C'est le jour J : découvrez notre nouvelle étude avec @bl_evolution
qui explore la question : ces projets imposés et polluants sont-ils compatibles avec les objectifs écologiques de l'Etat ?
Image Image BL évolution 9:17 AM · 11 mai 2022·38 Retweets 9 Tweets cités 46 J'aime
- 🤡L’Etat peut-il à la fois défendre ces objectifs écologiques et soutenir la construction de ces centaines de projets?
🔍Pour savoir @bl_evolution a analysé les émissions & l’artificialisation créées par 65 projets d’agriculture, d’industrie, des transports ou de la logistique.
... - Terres de luttes @terresdeluttes · 15h
💥 La réponse est sans appel : l’accumulation de ces projets et l’entretien de notre modèle qu’ils provoquent rendent impossible le respect des trajectoires climat et zéro artificialisation que la France s’est fixée !
"
186 361 vues - 10 k - 2,13 k abonnés - 775 commentaires
Discours d'un groupe d'agros qui bifurquent à la remise des diplômes d'AgroParisTech 2022.
Contact : agros.bifurquent@protonmail.com
Quelques ressources pour trouver des voies de sortie :
Pour plus d'informations sur les Soulèvements de la Terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/
Pour plus d'informations sur le wwoofing : https://wwoof.fr/fr/
Pour trouver des luttes autour de chez vous et partout en France : https://lutteslocales.gogocarto.fr/annuaire%23/carte/%4046.32%2C-0.68%2C6z%3Fcat%3Dall&v=SUOVOC2Kd50
Pour trouver des ateliers vélo : http://www.heureux-cyclage.org/
Plus d'informations sur la désertion : https://desertheureuses.noblogs.org/
Texte du discours en commentaire ci-dessous.
Crédit vidéo : APT Alumni.
Connu et i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?XaN9fA
Revu / https://framapiaf.org/@solidairnet/108279472202466592
Ndlr : se rapprochent du "refus de parvenir".
... dans le cadre du développement massif des énergies renouvelables, et en particulier de l’énergie solaire dont la massification est vivement encouragée par le gouvernement ...
• L’autoconsommation collective, avec Grégory Lamotte de Comwatt et Corinne Lepage, avocate associée fondatrice du cabinet Huglo Lepage et ancienne ministre de l’Environnement. Jeudi 10 mars 2022 de 12h à 13h.
• Les communautés locales d’énergie, avec André Joffre de Tecsol et Corinne Lepage. Mercredi 23 mars 2022 de 12h à 13h.
• L’agrivoltaïsme, avec Yves Queromain, directeur projet agrivoltaïque chez Lceet et Corinne Lepage. Jeudi 7 avril 2022 de 12h à 13h.
• Les usages en aval du photovoltaïque, avec Franck Berger de Eneralys et Corinne Lepage. Jeudi 21 avril 2022 de 12h à 13h
Connu / tg 21/3/22 à 11:00
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Le mardi 15 mars 2022, Jean-Luc Melenchon participait à la « Rencontre des libertés locales » à l’invitation de l’Association des maires de France (AMF). Il a commencé son intervention par remercier le président de l’AMF David Lisnard pour lui avoir donné son parrainage à l’élection présidentielle et pour avoir rappelé les maires à leur rôle de parrainage des candidats.
Jean-Luc Melenchon a ensuite présenté sa vision de l’organisation territoriale de la France, rappelant les origines des communes et des départements. Il a rappelé que la Constitution jacobine prévoyait la possibilité qu'une loi soit bloquée si un tiers des assemblées départementales s'y opposaient. Il a dit que, pour lui, la commune était l'échelon de base de la démocratie française et a expliqué qu'il leur confierait le rôle, en tant que président de la République, de réaliser le «goutte-à-goutte» des 200 milliards d'euros d'investissement de la planification écologique. Il a par ailleurs expliqué qu'il voulait que les départements s'occupent de l'organisation des services publics sur le territoire afin qu'aucun des services publics essentiels ne soit à plus de 30 minutes de chaque personne. Enfin, il a proposé que les régions soient organisées autour des bassins versants et travaillent à la protection de l'eau.
Interrogé sur ses réformes en matière de santé, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les ARS qu'il a qualifié d'«organismes bureaucratiques inefficaces» dont le but a été d'intégrer dans l'hôpital la logique de l'entreprise. Il a appelé à sortir de cette logique et notamment à arrêter la T2A, c'est-à-dire la tarification à l'acte. Il a par ailleurs dénoncé la désertification médicale et proposé des solutions concrètes comme des dispositifs pour des médecins qui voudraient être salariés, ou encore la suppression réelle du numérus clausus. Il a aussi critiqué ceux qui insultent les étrangers alors même que dans les territoires ruraux, ce sont bien souvent les seuls médecins qui restent.
Le candidat de l'Union populaire a ensuite répondu aux questions concernant son projet d'Assemblée constituante pour faire la 6e République. Il a expliqué que le peuple français n'était défini ni par une couleur de peau, ni par une religion ni par une langue mais par son adhésion à la devise «Liberté, Égalité, Fraternité». Il a dit qu'il fallait que le peuple français se refonde en refondant sa Constitution et en se définissant de nouveaux droits.
Enfin, interrogé sur les fonds européens, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le caractère bureaucratique d'un système qui envoie de l'argent de l'État français vers l'Union européenne pour ensuite le rediriger vers les régions. Il a rappelé que la France est contributrice nette de 9 milliards d'euros au budget de l'Union européenne.
Tr.: ... la rencontre des libertés locales ...
Avant l’été, les critiques contre les énergies renouvelables, en particulier l’éolien terrestre et le bois énergie, se sont multipliées dans les médias. La plupart ne résistent pas à l’épreuve des faits mais le risque d’immobilisme est bien réel, alors qu’il est urgent d’agir. Interview de David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’Expertise et des programmes de l’ADEME.
...
Concernant l’éolien terrestre, je les invite à consulter le vrai-faux que nous avons réalisé : rendement, recyclage, biodiversité… qu’ils s’attendent à quelques surprises par rapport aux idées qui circulent. Concernant le bois énergie, le message est encore plus simple : remplacez votre foyer ouvert par un équipement labellisé Flamme verte 7 étoiles et appliquez les bonnes pratiques (combustible de qualité, allumage par le haut etc.) comme le recommande Peter dans ses tutos humoristiques. Enfin, pour ceux qui veulent reprendre leur destin énergétique en main, pourquoi ne pas rejoindre les 20 000 Français et 450 collectivités qui participent à la mise en place de nouveaux projets renouvelables à gouvernance locale.
...
40 % : c’est la part du bois dans l’augmentation de production de chaleur d’ici 2028
22 millions de tonnes de CO2 économisées chaque année à l’échelle européenne grâce au photovoltaïque et à l’éolien français (Estimation RTE)
10 fois moins d’émissions polluantes, par MWh
– pour un équipement individuel Flamme Verte 7 étoiles par rapport à un foyer fermé non performant ;
– pour un logement raccordé à une chaufferie collective via un réseau urbain par rapport à un foyer ouvert.
En savoir plus
- Tous les projets renouvelables à gouvernance locale
- Vrai/faux sur l’éolien terrestre
- Gère ton feu comme Peter : les tutos humoristiques de Peter
Ndlr : consistant, à valoriser ACT
À contre-courant, c'est l'émission de reportage des initiatives locales.
Clés : Démocratie ; Écologie ; Économie
82, C'est le nombre de monnaies locales en circulation actuellement en France. Impulsées par des collectifs citoyens dans le but de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée, leur usage suscite l'enthousiasme. Mais quel est leur véritable impact ? Notre journaliste Marine Manastireanu est allée à la rencontre de celles et ceux qui les font vivre.
Depuis une dizaine d’années en France, des collectifs citoyens ont créé leur propre monnaie, les monnaies locales complémentaires et citoyennes. La Roue en Provence, l’Eusko au Pays Basque, ou encore le Cairn à Grenoble, il y en a 82 en France. Mais ont-elles véritablement un impact ? Comment fonctionnent-elles et à quoi servent-elles réellement ?
Dans le bassin lyonnais, la Gonette existe depuis plus de cinq ans, avec 1000 utilisateurs et environ 250 000 gonettes en circulation, avec un euro égal une gonette. Un réseau restreint, mais qui tend peu à peu à se développer, reposant sur un constat simple : le besoin urgent de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée et résiliente.
"En moyenne, 90% des transactions monétaires se font dans les sphères financières spéculatives, cela cause des manques pour financer des projets viables sur le territoire bénéfiques pour la planète et pour l'humain.", explique Charlotte Bazire, salariée de l'association la Gonette.
Et pour garder la richesse sur le territoire, il faut un circuit vertueux : le but étant que la monnaie locale ne soit pas reconvertie en euros et qu’elle circule, du consommateur, à l’épicerie, en passant par l’agriculteur qui est lui-même consommateur. Un enjeu de taille si le réseau n’est pas assez développé.
Des contraintes aussi de double caisse pour les commerçants, et de différents billets dans le porte-monnaie pour les utilisateurs, ou un compte gonette numérique sur le téléphone, un effort minime d’après Johan. Aujourd’hui il va collecter les biodéchets dans un restaurant qui paye le service en Gonette, et qui sera donc lui-même payé en monnaie locale pour une partie de son salaire.
"Clairement ça ne va pas contrer l'évasion fiscale pour l'instant, mais si on peut arriver à montrer petit à petit l'intérêt de garder une monnaie sur un territoire, pour éviter cette évasion fiscale, peut-être que de plus en plus de personnes vont l'utiliser. Et donc la monnaie ne va pas se retrouver dans de grandes banques, qui financent des projets qui sont contraires à l'écologie et au respect du vivant.", explique Johan.
Mais où vont les euros échangés en Gonette ? Comme la plupart des fonds de réserve des monnaies locales, celui de la Gonette va à la Nef, une banque dite éthique qui finance des projets comme celui de Gaëlle, fondatrice d'une petite épicerie bio de produits locaux principalement. "C'est une banque qui publie chaque année la liste des financements qui ont été accordés, allant vers des projets écologiques, sociaux ou culturels".
Une banque autonome et transparente dans les financements qu’elles octroient, mais tributaire des banques auxquelles elle est adossée concernant sa garantie bancaire, un agrément propre qu’elle ne peut avoir depuis la loi bancaire de 1984.
Pour Marie Fare, docteure en économie et spécialiste des monnaies locales, la limite se pose quant au manque de traçabilité géographique des projets.
Mais l’efficacité économique des monnaies locales n’est pas le seul enjeu de taille. La question de l’impact social est aussi souvent questionnée. Des monnaies locales qui sont souvent considérées comme bobo tant elles englobent généralement des commerces de produits bio et locaux, donc chers. L’adhésion des collectivités au sein du réseau semble alors un levier important.
"On pourrait imaginer une bonification via les collectivités, par exemple venir échanger 10 euros contre 12 gonettes, pour chaque adhérent, ou alors pour des personnes plus en difficulté, via un quotient familial par exemple", explique Julien, citoyen bénévole à la Gonette.
Une démocratisation de la monnaie locale, qui a vocation à s’étendre aujourd’hui aux factures d’eau à Lyon. Une grande première, mais qui a fait débat pendant plus d’un an, car qui dit eau, dit Véolia, dit grand groupe du CAC40.
Pour Marie Fare, il y a toujours une tension entre mettre des critères trop stricts qui vont limiter fortement le nombre d'adhérents, ou trop larges qui laisseraient supposer que tout le monde peut faire partie du réseau.
Mais avec la demande de Véolia Eau du Grand Lyon d’adhérer à la Gonette, redéfinir une charte opposable claire est devenue une priorité, un exercice de démocratie représentative qui permet de définir ce que les citoyens attendent d’une monnaie et de rendre visible la possibilité de s’approprier des enjeux économiques à ne pas laisser aux seuls représentants politiques nationaux et européens.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1417892939586490374
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Ndlr : semble positif. Vérifier ACT