L’histoire de Let’s Co débute en 2008 avec la création par Jérémy Camus et Mickaël Berrebi de Xetic, une association de micro-finance sociale dont la mission était de tisser des liens entre particuliers, en France, et entrepreneurs africains. Mobilisant sa communauté, Xetic collectait des fonds afin que les entrepreneurs puissent investir et soient en mesure de rembourser leur prêt, sans intérêt, après la revente de leur production.
Pour mener à bien ce projet, l’équipe de Xetic développa sa propre plateforme de finance participative, devenant ainsi une des pionnières sur ce sujet en France. Xetic a fusionné avec l’ONG Entrepreneurs du Monde fin 2015.
La création d’une entreprise sociale du numérique en France
L’entreprise Let’s Co est créée en 2012 lorsque la Nef – première banque éthique française – perçoit dans Xetic l’expertise qui lui permettra de prendre le train du financement participatif.
Mickaël et Jérémy réalisent aussi que le financement participatif n’est qu’un moyen parmi d’autres afin d’engager une communauté dans des projets d’utilité sociale !
Incubés au sein de la seconde génération d’entrepreneurs sociaux de l’incubateur Ronalpia, puis participants au programme Accélération du Centsept, ils tissent un réseau de partenaires et développent de nouveaux outils numériques participatifs : système d’échange de biens et services, partage d’idées et de compétences, groupes projets collaboratifs etc.
Fidèles à l’idée de se mettre au service de ceux agissent, les outils Let’s Co sont développés en open source et proposés en marque blanche.
Let’s Co – Activateur de communautés
Aujourd’hui, fort de presque dix années d’expérience et de rencontres, Let’s Co travaille aux côtés d’une grande diversité d’acteurs des territoires (associations, collectivités territoriales, entreprises, collectifs citoyens, SCIC et PTCE, etc.) pour les accompagner dans le développement du volet numérique de leur projet.
Nous continuons de développer des plateformes numériques participatives, en open source et en marque blanche, qui répondent aux nouveaux enjeux de société: commerce de proximité, engagement bénévole, participation citoyenne, financement participatif, etc. Nous assurons l’évolution et la maintenance de nos outils en fonction des besoins de chaque projet.
Nous assistons également nos clients dans leur maitrise des usages numériques, en leur proposant conseils et formations.
Depuis nos bureaux au sein du tiers-lieu l’Usine Vivante, nous poursuivons notre démarche d’innovation technologique et méthodologique afin d’être un acteur de la transition numérique et écologique des territoires. Nous expérimentons cette démarche en participant activement au projet de territoire BioVallée.
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Mentions légales
... édité par la Société LET’S CO, SAS, au capital de 45 000 euros et immatriculée au RCS Romans sous le numéro 788 968 303 – Numéro APE 6202A – Numéro TVA FR 64 788968303.
Le siège social est situé au 24, Avenue Adrien Fayolle, 26 400 CREST
Le représentant légal est Jérémy Camus, son président.
Le directeur de publication de ce site Internet est Mickaël Berrebi.
L’hébergeur du site est OVH.
Ce site est soumis à la loi française.
Vous pouvez rencontrer l'équipe de Let's Co à l'Usine Vivante, au 24, Avenue Adrien Fayolle à Crest dans la Drôme.
Pour la première fois deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre des manifestants, sur foi de produit ...
Temps de lecture : 6 minutes - #Justice #Police #Surveillance
Deux personnes ont été placées en garde à vue après un contrôle à la lampe UV et la découverte sur elles de « traces criminalistiques » à base d’ADN de synthèse, projeté par les gendarmes sur les manifestants. Une nouvelle technologie qui déclenche, pour la première fois, des poursuites judiciaires. Et pose la question du cadre légal.
Connu / TG le 08/04/23 à 09:11 revu à https://mastodon.top/@gbdc@mamot.fr/110216355756035394
Pour un Iranien, un Chinois ou un Saoudien, voyager en Occident peut être un véritable casse-tête. Dans son 50e numéro, la revue « XXI » dévoile comment les plus riches s’offrent un monde sans frontières : ils s’achètent une autre citoyenneté, vendue comme un produit de luxe par des États des Caraïbes et même de l’Union européenne. Un marché en pleine expansion, légal, transparent… enfin presque.
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Revue XXI, no 50, Printemps 2020, 16 euros. Envois possibles à la fin de la période de confinement, parution en librairie le 29 mai.
Entreprise et management
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Alors que la crise sanitaire met en lumière les besoins massifs et pressants des pouvoirs publics pour lutter contre le Covid-19, un nombre considérable d’entreprises ont sans hésiter mis leur outil de production à disposition des acteurs engagés en première ligne contre la pandémie.
Les industriels aux avant-postes
C’était l’une des premières marques de solidarité, et incontestablement l’une des plus emblématiques. Le 15 mars dernier, LVMH, le géant du luxe, annonçait que trois de ses usines ordinairement dédiées aux parfums et cosmétiques produiraient « le temps nécessaire » d’importantes quantités de gel hydroalcoolique pour faire face à la pénurie. ... Tereos, troisième producteur mondial de sucre et numéro 2 européen de la production d’éthanol, a dès le 18 mars, réorienté cinq de ses usines françaises ... Sanofi et le fonds d’investissement Tikehau Capital ... production de matériel sanitaire destiné aux personnes en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.
Même engagement du côté des entreprises du textile. 490 000 masques alternatifs doivent bientôt sortir quotidiennement des usines françaises, grâce à une réorientation de la production d’entreprises aussi diverses que Le Slip Français (sous-vêtements) ou 1083 (jeans). Une ombre au tableau subsiste toutefois : seulement quatre entreprises françaises fabriquent des masques FFP2 et chirurgicaux, avec une capacité de production en augmentation mais ne pouvant répondre à la demande actuelle. ... respirateurs artificiels ... À l’occasion d’un déplacement le 31 mars à l’entreprise Kolmi-Hopen, spécialisée dans la fabrication de matériel médical et chirurgical, le président Macron a annoncé la mise en place d’un consortium de quatre entreprises qui fabriqueront 10 000 respirateurs d’ici mi-mai. Mené par Air Liquide, ce consortium regroupe Schneider Electric, Valéo et PSA Peugeot-Citroën, qui réorientent pour la bonne cause une partie de leur outil industriel.
La French Tech sous tension mais solidaire
... start-up nation ... les entreprises du numérique se mobilisent et assurent le support indispensable au désengorgement des services d’urgence.
La « licorne » Doctolib a ainsi mis en place la gratuité des téléconsultations, après qu’un décret du 10 mars a assoupli les conditions requises pour réaliser des actes de télémédecine. ... le gouvernement a annoncé des mesures fortes ... risque de faillites en série ... souveraineté numérique
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Alors que les initiatives de communication des entreprises font souvent l’objet d’accusation de « green washing » ou « social washing » selon l’enjeu, la situation actuelle montre que leur mobilisation s’inscrit en-dehors d’une campagne de relations publiques classique. ... dons de matériel de protection
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L’élan solidaire des entreprises françaises est tout à la fois rassurant et révélateur de perspectives inquiétantes. Avec près de la moitié de l’humanité confinée et des chaînes d’approvisionnement au bord de la rupture, la compétition internationale pour l’accès aux produits de lutte contre la pandémie rend la perspective de pénuries de moins en moins hypothétique.
La désindustrialisation progressive de la France, accompagnée d’un déclassement socio-économique des territoires, rend le pays dépendant d’une fourniture extérieure dans nombre de domaines essentiels. Après les tensions sur la production de masques, gel hydroalcoolique et ventilateurs, ce sont maintenant les médicaments qui pourraient faire défaut dans les semaines à venir. Le spectre d’une rupture d’approvisionnement alimentaire a pour l’instant été écarté.
Mais si inédite qu’elle puisse paraître, la crise sanitaire actuelle peut se reproduire, et il est impossible de raviver dans l’urgence une industrie et des compétences abandonnées.
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Les multiples actions concrètes de ces jours-ci montrent qu’elles ont répondu aux appels à la solidarité de manière exemplaire. Aux pouvoirs publics, maintenant, de penser l’après-crise. Et de traduire dans les faits, au bénéfice des entreprises françaises et de toute la société, la « souveraineté nationale et européenne » prônée par Emmanuel Macron.
Ndlr : le libéral reconnait la situation (besoin de planification même si le mot n'est pas prononcé, solidarité générée par la peur) même s'il élude les blouses et autres tenues sanitaire, mais pas un mot sur les causes : l'idéologie libérale n'aurait-elle aucune responsabilité dans cette situation ?! Tuer l'état en période de "beau temps", mais l'appeler au secours sous la tempête tout en reconnaissant que c'est trop tard ! déni et schizophrénie ?!
En pire du milieu
Selon un rapport publié ce lundi 2 mars par un institut d'étude australien, la Chine aurait transféré des dizaines de milliers de membres de la minorité musulmane ouïghoure, détenus dans des camps d'internement, vers des usines fournissant au moins 83 des plus grandes marques mondiales.
Apple, Nike,Volkswagen : comme 80 autres marques "mondiales" de la technologie, des transports et du textile – dont les françaises Lacoste et Alstom -, ces trois entreprises figurent ce lundi 2 mars dans un rapport accablant de l'Institut australien de stratégie politique (Aspi) https://www.aspi.org.au/report/uyghurs-sale, selon lequel le gouvernement chinois aurait transféré des dizaines de milliers de membres de la minorité musulmane ouïghoure, détenus dans des camps d'internement, vers des usines fournissant ces multinationales.
Lire aussi
Témoignage d'une Ouïghour exilée : les autorités chinoises "voulaient que j'espionne pour elles en France" https://www.marianne.net/monde/temoignage-d-une-ouighour-exilee-les-autorites-chinoises-voulaient-que-j-espionne-pour-elles
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traitement réservé aux ouvriers une fois arrivés dans les usines : constamment surveillés, les Ouïghours sont cantonnés dans des dortoirs séparés, ont l'obligation de suivre des cours intensifs de Mandarin, ont l'interdiction d'observer les rites religieux musulmans et font l'objet d'une "rééducation idéologique".
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Selon l'Institut australien de stratégie politique, ... étaient "possiblement inconscientes" des pratiques de leurs sous-traitants
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La liste des 83 entreprises citées par l'Aspi :
Abercrombie & Fitch, Acer, Adidas, Alstom, Amazon, Apple, ASUS, BAIC Motor, BMW, Bombardier, Bosch, BYD, Calvin Klein, Candy, Carter’s, Cerruti 1881, Changan Automobile, Cisco, CRRC, Dell, Electrolux, Fila, Founder Group, GAC Group (automobiles), Gap, Geely Auto, General Electric, General Motors, Google, H&M, Haier, Hart Schaffner Marx, Hisense, Hitachi, HP, HTC, Huawei, iFlyTek, Jack & Jones, Jaguar, Japan Display Inc., L.L.Bean, Lacoste, Land Rover, Lenovo, LG, Li-Ning, Mayor, Meizu, Mercedes-Benz, MG, Microsoft, Mitsubishi, Mitsumi, Nike, Nintendo, Nokia, The North Face, Oculus, Oppo, Panasonic, Polo Ralph Lauren, Puma, Roewe, SAIC Motor, Samsung, SGMW, Sharp, Siemens, Skechers, Sony, TDK, Tommy Hilfiger, Toshiba, Tsinghua Tongfang, Uniqlo, Victoria’s Secret, Vivo, Volkswagen, Xiaomi, Zara, Zegna, ZTE.
Lire aussi
La police chinoise traque les Ouïghours exilés en France https://www.marianne.net/societe/la-police-chinoise-traque-les-ouighours-exiles-en-france
... Julien Chardon (photo), Président d’ilek, fournisseur d’énergies vertes ... Il soulève en tous les cas certaines problématiques du marché et des réglementations pour apporter des pistes de solutions. Il propose ainsi de ne plus permettre aux fournisseurs, de commercialiser des offres vertes avec la composante énergie issue de l’ARENH (Accès Régulé à l’Energie Nucléaire Historique), pour apporter plus de transparence et de traçabilité au consommateur face à la superposition des garanties d’origine et de l’électricité achetée au tarif de l’ARENH (Accès Régulé à l’Energie Nucléaire Historique), qui se dit « électricité verte ». ... passer d’un système de garanties d’origine à un système de marquage de l’énergie, comme pratiqué en Suisse. Il plébiscite enfin une nouvelle méthode de soutien aux énergies renouvelables, sur un modèle de prix minimum garanti. Histoire enfin de moraliser ce marché des garanties d’origine qui devrait en priorité aider au développement des énergies renouvelables en France, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui…
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Pour sa deuxième chronique, Sarah Al-Matary revient sur l'importance du langage dans les luttes, et son appropriation par les militants, les marques et la publicité
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Rikus RedBlack il y a 1 mois (modifié)
Bravo à tous ces gens pour leur créativité !
J'en peux plus de la pub, j'ai envie d'éclater tous les panneaux publicitaires que je vois
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Comment acheter de façon responsable ? Lancée fin 2016, la marque C'est qui le patron ?! a pour ambition de réconcilier producteurs et consommateurs, les seconds s'assurant que le prix qu'ils paient permettent aux premiers de vivre de leur métier. Son fondateur, Nicolas Chabanne, est ce samedi l'invité d'Yves Decaens.
Nicolas Chabanne, co-fondateur de la marque C'est qui le patron ?! © C'est qui le patron
Depuis son lancement fin 2016, la marque C'est qui le patron ?!, imaginée par des consommateurs, a séduit quelque 11 millions de clients avec une vingtaine d'articles en vente : du lait, du beurre, de la farine, de la compote, du chocolat, du jus de pommes... Un succès fulgurant qui s'explique par son principe éthique : un prix décidé par le consommateur qui puisse, en bout de chaîne, assurer au producteur un revenu suffisant et décent pour vivre.
La saga de cette coopérative se raconte dans un livre, paru en mai, aux éditions Marabout : C'est qui le patron ?! Une histoire qui pourraient révolutionner notre façon de consommer, écrit avec la collaboration de Françoise-Marie Santucci.
Le fondateur de C'est qui le patron ?!, Nicolas Chabanne, répond aux questions d'Yves Decaens.
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Les grandes marques font désormais appel aux neurosciences pour tout connaître de leurs clients, jusqu’à leur inconscient. Objectif : comprendre leurs émotions pour les pousser à acheter. Une journaliste d'"Envoyé spécial" a joué les cobayes.
Imaginez : vous regardez une publicité et la moindre de vos réactions est filmée et décortiquée ; vous poussez un Caddie dans les rayons du supermarché, votre fréquence cardiaque est analysée ; vous dégustez un nouveau produit, votre cerveau est scruté à la loupe… Bref, toutes vos émotions de consommateur sont passées au crible par les professionnels du marketing.
Secrets et dérives du "marketing émotionnel"
Ce n’est pas de la science-fiction mais bien la réalité. Au quotidien, 80% de nos actions sont commandées par nos émotions, et de grandes marques font désormais appel aux neurosciences pour tout connaître de leurs clients, jusqu’à leur inconscient ! Objectif : comprendre leur ressenti pour les pousser à acheter toujours plus. "Envoyé spécial" dévoile les secrets et les dérives de ce nouveau "marketing émotionnel" qui sait tout de vous, avant que vous ne le sachiez vous-même…
Un reportage Laure Delalex (UpsideTV)
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Sébastien Bétrix il y a 1 jour
Quelle horreur!!! Ce monde doit disparaitre et vite....