François BOCQUET a retweeté
Michel Guillou Personne jouant au handball @michelguillou · 10h
Ça y est, les données publiques de l'IGN sont libres et gratuites
Depuis le 1er janvier 2021, l'IGN rend toutes ses données publiques relatives à la topographie, au relief et à la visualisation du territoire libres et gratuites.
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Un Hongrois a cartographié les veines de la terre, en mettant en évidence les cours d’eau qui sillonnent notre planète, il révèle des cartes aux allures de système sanguin.
Regardez la France, c’est intéressant.
Info et société - Décryptages - 13 min
Prochaine diffusion le vendredi 4 décembre à 06:00
Entre l’Afrique du Sud et l’Angola, le long de l’océan Atlantique, s’étend un pays peu connu, la Namibie. Entre montagnes et déserts, ce pays d’Afrique australe s’est bâti sur un double passé colonial, celui de la colonisation allemande et du génocide que celle-ci a fait subir à la population locale, puis celui de la colonisation sud-africaine avec l’expérience de l’apartheid. Quelles traces a laissées cette histoire douloureuse dans le pays ?
Et quel avenir pour la Namibie à la pauvreté endémique et aux inégalités records mais dont les paysages somptueux et les parcs animaliers séduisent touristes et visiteurs ?
Présentation : Emilie Aubry - Pays : France - Année : 2020
Essai Société Histoire
Par son histoire, propose François Héran, moins républicaine qu’on ne croit et plus respectueuse des croyances. Au lieu d’en faire un absolu, il est temps d’observer que ses conditions d’exercice se déploient dans un temps et un espace déterminés.
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Connu / https://twitter.com/TardifJulien/status/1322101642133704704
VERSION NON CORRIGE LIBE 13 05 2020 http://www.bruno-latour.fr/sites/default/files/downloads/20-LIBE-COVID-SARDIER.pdf
Entretien dans Libération 13 mai par Thibaut Sardier (13 mai 2020)
-> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?wzidFg
A quoi peuvent ressembler les nouvelles classes sociales qui sortiront de cet exercice ?
Dans les années 1960, même si elles étaient déjà très disputées, on se repérait dans ces affaires de classes. Elles organisaient le paysage. Il faut donc reconstituer des classes, non plus en fonction des positions des individus dans le processus de production qui caractérisait les sociétés industrielles, mais selon les territoires dont ils dépendent pour satisfaire leurs besoins vitaux. C’est ce que je nomme les classes géo-sociales, dont l’intérêt est de permettre de faire émerger les conflits de classes nécessaires à l’organisation d’une future ligne politique. Il faut construire une conscience de classe géo-sociale qui permette à chacun de comprendre qu’il entre en lutte contre d’autres classes qui sont en train de bousiller ses conditions d’existence en vivant “hors sol” par leur niveau de consommation de pétrole et de ressources naturelles, la dégradation des écosystèmes qu’implique leur mode de vie, etc. Cela ne se fera que si l’on peut nommer ce sur quoi on est en désaccord, c’est-à-dire créer des lignes de conflit.
Extraits :
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Ce qui est commun à tout le monde, c’est que nous sommes tout à fait dépassés par la dimension de l’événement. Nos outils d’analyse sont insuffisants. Je voyais à peu près comment cerner la crise sanitaire. Mais la crise économique qui s’y articule me paraît tellement massive que je suis tenté de partir à la campagne et de m’écarter de ces problèmes sans plus penser à rien !
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[à propos de la Convention Citoyenne sur le Climat] ... changer pour s’adapter à la situation nouvelle que nous vivons. Tous les partis ont disparu, parce que le monde dont ils décrivaient les intérêts a disparu lui aussi. On n’a pas encore de nouvelle génération qui correspondrait aux cases géopolitiques, car on n’a pas de description par les gens eux-mêmes de ce à quoi ils tiennent. Les 150 personnes de la convention citoyenne ont fait un travail admirable et sont tous devenus des écologistes patentés, mais l’idée que leurs solutions seront suivies par 66 millions de Français parce qu’ils sont représentatifs de la population est naïve. Il faut avoir abandonné toute idée de ce que c’est que la vie politique pour croire que ça va marcher. C’est simplement l’opinion de 150 personnes soumises à un traitement admirable et fort coûteux, à qui on a fait prendre conscience des choses. Mais c’est 150 sur 66 millions ! Que fait-on pour les autres ?
Faire passer les idées, les doléances, d’un individu à l’autre jusqu’à la constitution des classes géo-sociales, plutôt que de passer par l’échelle englobante de l’Etat... Tout cela ressemble au modèle de circulation du virus.
Je ne peux m’empêcher de me réjouir que le virus nous donne une contre-leçon formidable :
il est entièrement en réseau ! ... le choix devant lequel nous sommes n’est pas une simple alternative entre l’action individuelle et la conquête de l’appareil d’Etat. Le virus n’a pas conquis l’appareil d’Etat, et il n’est pas non plus resté individuel ... Il est viral, il devient global en passant de l’un à l’autre. C’est le rappel d’un système d’action drôlement efficace.
Ndlr : métaphore car en fait, le virus ne fait RIEN ! Il bénéficie de NOTRE système planétaire !
Et /ccc, il démontre qu'elle est loin d'être décisive dans la médiation à opérer avec l'ensemble de la population...
Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
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dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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??????????? [TOUT ou RIEN copier ?!]
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
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La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
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la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT
Sciences & Prospectives - Chronique
A l'approche des élections municipales, les candidats font assaut de propositions sur le climat. Leurs prérogatives, notamment dans l'urbanisme et l'aménagement du territoire, ont jusqu'à présent plutôt desservi la cause climatique, écrit Jean-Marc Janvovici.
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le temps des promesses d'un monde meilleur, et, contexte aidant, une partie des engagements des candidats portera nécessairement sur la question du climat.
Que peuvent les maires dans ce difficile combat que nous n'avons toujours pas vraiment commencé à mener, si l'on en juge par l'évolution des émissions nationales et importées ?
Depuis la décentralisation de 1983, le premier domaine dans lequel les élus locaux ont un large pouvoir de décision est celui de l'urbanisme. L'aménagement du territoire, le nombre de constructions et le mode constructif sont désormais largement de leur responsabilité.
Etalement urbain
Or, ces décisions ont un impact majeur sur les émissions. D'abord, la localisation et le nombre des logements, des commerces et des activités pilotent le besoin en transport. Ces dernières années, force est de reconnaître que les élus locaux ont plutôt poussé du mauvais côté, en favorisant l'étalement urbain et la spécialisation géographique (les logements ici, les emplois là, et des routes entre les deux), dont l'exemple le plus emblématique est la multiplication des commerces de périphérie accessibles essentiellement en voiture.
Sur la mobilité du quotidien, les élus locaux ont aussi du pouvoir : ils peuvent décider de la plus ou moins grande place de la voirie accordée aux modes « doux » ( zones piétonnes , pistes cyclables), aux transports collectifs et au stationnement. Et là où passent voitures et camions, les limitations de vitesse - et donc la consommation de carburant - sont aussi de leur ressort.
Compter correctement le carbone
Le maire peut aussi oeuvrer pour le bas carbone en discriminant via ce critère tous les achats de la collectivité, de la cantine scolaire au chauffage de la piscine. Mais encore faut-il qu'il soit doté d'une compétence pour comprendre le problème à traiter et correctement compter le carbone, et, d'expérience, rien n'est moins sûr !
En matière d'énergie, ce sont les ENR permettant de substituer pétrole et gaz qui sont pertinentes (pompe à chaleur, bois de chauffage, biogaz pour transports). L'éolien et le solaire, très souvent invoqués pour revendiquer une « autonomie énergétique » qui est en fait illusoire, sont sans effet pour éviter des émissions : grâce au nucléaire, nos électrons sont déjà bas carbone.
Connu / C Morel darleux :
« Pour que l’anarchie triomphe, il faut qu’elle soit déjà une réalité concrète avant les grands jours qui viendront », assurait le géographe Élisée Reclus. ...
Le contre G7 ne se résume pas aux black blocs et à la violence. Il est aussi le théâtre d'un fourmillement d'idées nouvelles ou remâchées. Au menu : rejet du capitalisme et de l’impérialisme avec comme mot d'ordre le localisme, l'environnement et l'autogestion. Morceaux choisis à Hendaye.
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Trois termes peuvent résumer ces discussions.
Le premier parle du territoire, de géographie, du groupe et de son espace, d’expérience collective.
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Le second aborde les finalités. Il tourne autour d’un objectif autonomie et souveraineté.
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Le dernier n’est jamais prononcé mais il peut s’appeler pragmatisme, ou art de l’adaptation.
Les axes de travail autour du numérique et les enjeux en histoire-géographie et EMC.
L’histoire-géographie est mobilisée depuis de nombreuses années sur le numérique comme en témoignent le portail national éduscol, les sites académiques mais aussi les sites et les blogs personnels des collègues.
Les IAN histoire-géographie sont des acteurs de premiers plans aux côtés des DANE, des IA-IPR, des formateurs pour accompagner les professeurs dans ce développement du numérique à l’École. Il y a encore des hésitations chez nombre d’enseignants même si l’on peut constater une amélioration avec l’arrivée des ENT et des cahiers de texte en ligne par exemple qui permettent de décloisonner les espaces et les temporalités.
On peut distinguer quatre axes de travail majeurs pour l’avenir en lien avec l’histoire-géographie et le numérique, notamment autour de la thématique du travail en classe / hors la classe.
- Le dispositif Devoirs faits
C’est un dispositif en construction dont la mise en place est progressive dans les établissements. Quelles activités en classe et hors la classe ? Question de la continuité des apprentissages avant, pendant et après. Un document de l’inspection générale sur Devoirs faits va sortir prochainement. Il donnera des pistes sur l’animation de ce dispositif. Il est nécessaire de réfléchir sur les usages possibles du numérique dans ce dispositif. Peut-on proposer de nouvelles manières d’utiliser l’ENT, le cahier de texte. Prise en compte du fait que d’autres personnes que les enseignants s’impliquent dans ce dispositif. Qu’est-ce que l’on met sur le cahier de texte, comment formuler, que propose-t-on ? Question de la différenciation avec des travaux spécifiques à faire selon différents groupes. Réfléchir à des outils permettant aux élèves d’être accompagnés hors de la classe (tests en ligne, auto évaluation etc.). Faire un lien entre usages scolaires et usages personnels du numérique pour servir les apprentissages.
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Connu /
https://twitter.com/phcherel/status/1054452777898987521
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François BOCQUET a retweeté
Philippe Chérel @phcherel
12 hil y a 12 heures
"Les axes de travail autour du #numérique et les enjeux en #histoire #géographie et #EMC" par Françoise Janier-Dubry, IGEN groupe histoire-géographie : 4 axes majeurs autour de la thématique du travail en classe / hors la classe @Edu_Num @eduscol_HG http://eduscol.education.fr/site.histoire-geographie/mutualisation-reseaux-interlocuteurs/reunions-interlocuteurs-academiques-histgeo/reunionian_hg2018/interventionigenhistoire …
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Stéphane Hairy, 01/10/2015, Alternatives,Articles,Infographie,Utilitaire, 66
Voici quelques cartes qui démontrent l’ampleur de la transition sur le territoire Français. Des fablabs en passant par les écovillages, les jardins collectifs, les coworkings, les fermes de permacultures et Terre de lien, les villes et villages bio ou sans pesticides, les monnaies locales, jusqu’aux AMAPs et lieux de résistances, tout y passe.
Tour d’horizon de la géographie des alternatives et de la transition.