Manifestation du 5 décembre : les forces du désordre à l'oeuvre - 6 décembre 2020 - 18H00 | Le Média
Samedi 5 décembre avait lieu une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi de sécurité globale. A Paris, le cortège rassemble également ceux qui luttent contre la précarité. Mais dès le départ des tensions très importantes ont lieu, provoquées en partie par la lourdeur du dispositif policier.
Au départ de la porte des Lilas, près du périphérique, les organisateurs de la manifestation sont plutôt joyeux. Lundi, la majorité a reculé devant la forte mobilisation du week-end. Elle a annoncé une réécriture totale de l’article 24 en s'enlisant par la même, dans un imbroglio législatif puisque la loi a déjà été votée. Et vendredi, Emmanuel Macron sur Brut, reconnaît enfin que les violences policières existent après l’avoir nié pendant des mois. Cette déclaration provoque d’ailleurs l’ire des policiers qui menacent d’arrêter les contrôles.
Ce contexte explique peut-être en partie l’encadrement dont bénéficie la manifestation. Nasse mobile, gendarmes au contact qui font avancer les gens au pas, dès le début les tensions sont vives. Les forces de l’ordre bloquent la manifestation et subissent des jets de projectiles. Chaque intersection est synonyme de nouveaux heurts avec les policiers. Au bout d’une heure le cortège n’a fait que quelques centaines de mètres et la situation dégénère définitivement. Les forces de l’ordre coupent la manifestation en deux. Une barricade est dressée par des Black Blocs et des voitures sont incendiées. Les manifestants se dispersent pour la plupart sur le lieu même du départ. Quelques-uns arriveront à la place de la République où de nouveaux affrontements auront lieu. Les images des violences ont pu faire le tour des télévisions. Mais si l’objectif de la préfecture était de permettre à la manifestation de bien se dérouler, l’échec est complet.
AFP
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Lafarge n'a pas kiffé... et ça donne la pêche ! Je t'emmène vivre le blocage d'une entreprise terroriste qui a pignon sur rue en France ! Top un 👍 et drop un commentaire pour que l'algorithme ne nous censure pas, et un grand merci à toutes celles et ceux qui partageront !
✊ Pour rejoindre Extinction Rebellion France (qui ne sont pas financé par Soros, combien de fois faut-il le dire !) et occuper des barges de cimenterie : https://extinctionrebellion.fr/
🔎 Pour les sources, y a pas mal de trucs dans le 2018 Global Status Report Towards a zero‐emission, efficient and resilient buildings and construction sector GCBA (Unep - IEA) : https://www.worldgbc.org/news-media/2018-global-status-report-towards-zero-emission-efficient-and-resilient-buildings-and
📖Et dans le rapport de France Stratégie de 2019 "Zéro Artificialisation Nette: quels leviers pour protéger les sols ?" : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-rapport-2019-artificialisation-juillet.pdf
.#Lafarge #Versus #ExtinctionRebellion
Catégorie People et blogs 194 commentaires
Connu / https://twitter.com/PartagerCSympa/status/1237698073977028609
ça bouge ! Epreuves du Bac
Les lycéens et enseignants mobilisés contre les « E3C » sont aussi ciblés par des sanctions et des interventions policières disproportionnées. Le mouvement commence à s’étendre aux universités, sur fond de guérilla sociale contre la réforme des retraites.
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Menaces de zéro et d’exclusion
Une seconde carte concernant la répression des mouvements au sein de l’Éducation nationale a été mise en ligne. Les professeurs et élèves mobilisés sont invités à y préciser les sanctions et menaces dont ils ont fait l’objet, et les éventuelles violences policières
E3C-épreuves_communes_de_contrôle_continu
Published il y a 1 mois - 0 views - Marche ou Grève Video channel avatar - Par lemediatvAccount avatar
Ce soir dans Marche ou Grève, Théophile Kouamouo et Julien Théry seront accompagnés du syndicaliste et cheminot Bérenger Cernon. Ensemble, ils commenteront l'actualité, en revenant sur les différentes manifestations et actions de blocages du jour, la mobilisation des dockers, la propagande médiatique contre le mouvement social. #GrèveGénérale #MarcheOuGrève Confidentialité Publique
Publié originellement12 décembre 2019
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : macron ; RATP ; réforme retraites ; SCNF
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QG lance ce soir un live exceptionnel à la Maison de la Grève. Autour d’Aude Lancelin pour cette soirée, Olivier Terriot (CGT RATP), François Boulo (Gilet jaune), et François Bégaudeau (écrivain).
Catégorie Actualités et politique 319 commentaires
Connu / https://twitter.com/MuccioKm/status/1226489967125450753
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ℳʊκ )- Conférencier Gesticulant @MuccioKm
L'anticapitalisme est-il un gros mot?
Débat passionnant entre Olivier Terriot, Francois #Begaudeau et François Boulo (@BouloGiletJaune) sur ce sujet. #GiletsJaunes #Acte65 #barbares #Macron #ReformeRetraite
0:04 / 2:20 1:56 PM · 9 févr. 2020 - 103 Retweets 196 J'aime
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Transcription :
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~1:30 la communication est une belle saloperie
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réussir à accompagner (Fr Boulo ++) ... seule solution : bloquer l'économie, la manifestation n'embête pas le pouvoir qui se contrefout du nbre de personnes dans la rue contrairement aux pdts précédents. ...
FrB trop mettre l'accent sur les violences policières qui prend trop de place dans nos récits, est contre-productif.... aller chercher les gens sur le fond, la question sociale,
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La Maison de la Grève à Paris : ... promo des caisses de grève, relai des infos, de la coordination interpro idf, récupérer l'agenda de cette lutte, ....l'éducation reprend le flambeau avec e3c ... grosse déception ... coordination nationale interpro ++ -> appel pour reprendre en main cette lutte. 2è renc ce di à paris le 2/2 au local sud rail porte de clichy sur fb !
Société - Blocage
Après le dispositif Blocel jugé "inefficace" selon les pétitionnaires, l'Assemblée nationale va discuter, en deuxième lecture le jeudi 30 janvier prochain, d'une proposition de loi visant à durcir les réglementations déjà en place.
... Vous avez beau affirmer ne pas être intéressé, les commerciaux continuent, jour après jour, de vous proposer des services divers et variés. Un calvaire pour certains, qui a motivé plusieurs associations de défense des consommateurs à lancer une pétition https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-demarchage-telephonique-interdisons-le-fleau-n74803/, appelant dès ce lundi 20 janvier les pouvoirs publics à interdire une pratique considérée comme "intrusive", et "non désirée". En moins d'un jour, elles ont récolté plus de 175.000 signatures, alors qu'elles en ambitionnaient seulement 50.000. "La recrudescence du démarchage téléphonique (…) exige une action ferme des pouvoirs publics pour couper court aux pratiques toxiques", écrivent l'ADEIC, l'AFOC, l'ALLDC, la CSF, le Cnafal, la CLCV, Familles rurales, l'UNAf et l'UFC-Que Choisir.
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En 2016, l’État met en place le dispositif Bloctel, permettant de ne plus être dérangé par les appels non souhaités. Deux ans après, 3,5 millions de consommateurs et 700 entreprises y souscrivent. Les sociétés qui appellent des numéros enregistrés dans le service s'exposent à une amende maximale de 75.000 euros. Mais il s'est avéré inefficace en raison de "dérogations bien trop extensives, et de sanctions insuffisamment dissuasives", estiment les pétitionnaires.
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Lire aussi
"Travaux d'isolation à 1 euro" : du harcèlement téléphonique à l'arnaque, beaucoup se font avoir https://www.marianne.net/societe/incendie-malfacons-et-arnaque-comment-l-isolation-un-euro-tourne-la-roulette-russe
Début juillet, plusieurs blocages d’entrepôts Amazon ont été organisés conjointement par ANV-COP21, les Amis de la Terre et des Gilets jaunes.
Jaune, Vert, Rouge, Noir, les couleurs se mélangent. L’urgence climatique relance la lutte anticapitaliste dans le monde entier, dans 55 pays cette semaine avec Extinction Rebellion. À Paris, samedi 5 octobre, des centaines de manifestants ont occupé et bloqué l’un des « temples de la consommation » à Paris, le centre commercial Italie 2. En fin de journée, la police renonçait à charger ! Petite victoire avant beaucoup d’autres, c’est sûr...
-> https://extinctionrebellion.fr/evenements/2019/09/05/rebel-sans-frontieres.html
journalistes : Taha Bouhafs et Jérémie Younes
L'équipe de Là-bas attend vos messages sur le répondeur au 01 85 08 37 37
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GILETS JAUNES ACTE 32 : LES BLOCAGES CONTINUENT
Le Média a suivi une action des Gilets Jaunes qui occupaient le péage de Saint Arnoult en région parisienne. Des correspondants citoyens ont également rencontré des manifestants à travers la France.
MÉLENCHON REMET LES PENDULES À L'HEURE
Serge Faubert était présent à l'assemblée représentative de la France insoumise qui s'est tenue ce week-end dans le bois de Vincennes à Paris. Il nous raconte.
ANTICOR : POUR UNE JUSTICE INDÉPENDANTE ET INCORRUPTIBLE
Denis Robert reçoit Éric Alt, magistrat et vice-président de l'association Anticor pour nous parler de l'état de la justice en France. i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?1q5F_A
Catégorie Actualités et politique 91 commentaires
STONYTV il y a 1 jour
Allez les GJ récupérez votre pays la France. Bravo !👏🏾👏🏾👏🏾👏🏾
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Leone Micouleau il y a 19 heures
Merci le média, grâce à vous nous continuons à être informés et à suivre les actions toujours nombreuses des GJ.
266 visionnages en cours - 390 - 14
Au programme de l'autre 20h, présenté par Rémi-Kenzo Pagès :
⏩ FACE CAM - BRÉSIL : LA CONSPIRATION QUI A ÉCARTÉ LA GAUCHE DU POUVOIR
Avec Christoph Ventura
⏩ REPORTAGE - LES GILETS JAUNES INVESTISSENT LA BANLIEUE
Par Guillaume Cage
⏩ L'AUTRE INTERVIEW - MACRON, L'INCARNATION DU BLOC BOURGEOIS Avec Bruno Amable dispo seul à https://www.youtube.com/watch?v=uFStCw-HzAU
Catégorie Actualités et politique
De gauche à droite : la journaliste Gabrielle Hallée-Lamontagne et les panélistes Patrick Bonin, Sophie L. Van Neste, René Audet et Linda Gagnon. Photo : Aja Palmer pour Ciné Vert, 2019
Les récents rapports scientifiques sur la biodiversité[1] et le changement climatique[2] sont formels : l’humanité est en train de scier la branche sur laquelle elle est assise. Changer de modèle économique et social devrait donc devenir une impérieuse nécessité, tant au niveau local que national et international et ce, pour préserver une planète habitable pour les générations présentes et futures. Pourtant, force est de constater qu’à toutes ces échelles, il est particulièrement complexe de s’engager dans la voie d’un changement de paradigme. Où se situent les blocages ? Comment les surmonter ?
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La complexité, un frein majeur à la transition écologique
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Transition et mobilités : l’aménagement du territoire en question
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Avant tout, « rêver » un nouveau modèle de société
Et si, avant toute chose, il fallait d’abord revenir à la base de la notion de transition ? C’est ce que fait remarquer le porte-parole d’Extinction Rebellion Québec, François Léger-Boyer, présent dans l’assistance. En effet, pour passer d’un point A à un point B, il faut imaginer ce point B, pas seulement se focaliser sur les étapes à mettre en place. Imaginer la transition écologique, c’est se créer un nouvel imaginaire collectif qui donne envie aux citoyens de se mobiliser. Imaginer une société carboneutre n’est cependant pas chose facile et force est de constater que, si certains narratifs existent aujourd’hui (la plupart sont encore favorables à la croissance économique), ils sont loin d’être suffisants ni mobilisateurs et doivent être regardés avec recul. Patrick Bonin concède également que les mouvements environnementalistes peinent encore à faire rêver.
Cette technologie peut authentifier les textes véridiques
Le numérique a passablement ébranlé le milieu journalistique. Déjà, il a fallu revoir les façons de faire avec, entre autres, les revenus puisque les internautes préféraient l’information gratuite. Certains ont donc opté pour plus de publicités, d’autres pour un nombre limité d’articles accessibles gratuitement par mois. En plus de ces gros changements arrive désormais la menace de fausses nouvelles. En effet, sur les réseaux sociaux pullulent des médias alternatifs qui prétendent dire la vérité tout en livrant une vision biaisée du monde. Des informations et montages que les gens partagent ensuite en masse.
Références
Kunova, Marcela. « Blockchain Tech Has the Power to Fight Censorship ? but It Can Help Fake News Stay Forever. » Journalism.co.uk. Dernière mise à jour : 20 août 2018.
https://www.journalism.co.uk/news/blockchain-tech-has-the-power-to-fight-censorship-but-it-can-help-fake-news-stay-forever/s2/a726431/.
« La Blockchain, Un Remède Aux Fake News ? » Comarketing-News. Dernière mise à jour : 13 juin 2018.
https://comarketing-news.fr/la-blockchain-un-remede-aux-fake-news/.
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Scherer, Éric. « La Blockchain Sauvera-t-elle Journalisme et Médias D’information ? » Meta-media. Dernière mise à jour : 17 septembre 2018.
https://www.meta-media.fr/2018/09/16/la-blockchain-sauvera-t-elle-journalisme-et-medias-dinformation.html.
Clés : Authenticité Authentification Blockchain fausses nouvelles Journalisme - Reportage Journaliste Médias - Communication Médias de masse - Télévision - Radio Réseaux sociaux Technologies
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La startup suisse Energy Vault a mis au point une nouvelle solution simple et astucieuse pour stocker l’électricité. Une alternative bon marché aux stations de pompage-turbinage (STEP) et aux batteries. Elle combine surtout plusieurs avantages : un très bon rendement énergétique, elle peut être implantée à peu près partout et ne nécessite que peu de capitaux.
Pour accompagner la transition énergétique, les capacités actuelles de stockage d’électricité dans le monde devront tripler au cours des 20 prochaines années. Dans un rapport de 2016, Bloomberg New Energy Finance estimait que le montant des investissements nécessaires d’ici 2030 pour le stockage d’énergie s’élevait à plus de 100 milliards de dollars. Actuellement 96 % des capacités mondiales de stockage sont assurées par des stations de pompage-turbinage. La France dispose de 6 centrales de ce type, d’une puissance totale de 5 GW. En Belgique, la centrale de Coo permet d’injecter 1,3 GW sur le réseau pendant 5 heures. Ces stations ont été construites en même temps que le parc nucléaire pour parer au manque de souplesse des réacteurs dont la puissance ne peut pas varier aussi rapidement que la consommation sur le réseau.
Mais peu de sites se prêtent à la construction de nouvelles STEP, leur implantation n’étant possible qu’en montagne ou sur les reliefs accidentés. Leurs lacs de rétention d’eau occupent beaucoup de place et l’édification d’un barrage pose souvent de gros problèmes environnementaux.
Ces derniers temps, les batteries électrochimiques ont la cote en matière de stockage d’électricité. L’utilisation de batteries usagées de véhicules électriques est notamment une solution intéressante. Mais cette technologie est encore chère et le stockage stationnaire par batterie entre en concurrence avec le développement attendu de la mobilité électrique qui nécessitera aussi de grandes capacités de stockage. Le spectre d’une pénurie des matières premières nécessaires à leur fabrication pourrait provoquer une hausse des prix.
En outre la capacité de stockage des batteries diminue dans le temps et leur longévité est limitée à moins de 20 ans.
Des batteries « de béton »
... même principe que celui qui est appliqué dans les stations de pompage-turbinage ... le moteur électrique de la grue devient un alternateur qui, en freinant la descente des blocs, produit de l’électricité et l’injecte sur le réseau. L’énergie potentielle a donc été transformée en énergie cinétique d’abord (due à la vitesse de descente des blocs) puis en énergie électrique. Ici, c’est un principe similaire à celui du freinage régénératif, utilisé dans les véhicules électriques et hybrides, qui s’applique.
... L’ensemble du processus est piloté par un algorithme ... détermine à tout instant l’endroit où doivent être placés les blocs et les capacités de stockage nécessaires en fonction de paramètres multiples, comme les prévisions de consommation, les prix de l’électricité ou la météo qui impacte la production des énergies renouvelables. Le logiciel qui pilote la grue est aussi conçu pour éviter les oscillations des blocs provoquées éventuellement par le vent. Ils doivent en effet être déposés au centimètre près pour préserver la stabilité de la tour ... garantir la sécurité et la fiabilité de la technologie quelles que soient les conditions météo.
Avantage de cette solution : elle peut être mise en œuvre à peu près partout puisqu’il suffit d’un terrain plat d’un diamètre de 100 mètres. L’installation peut par exemple être implantée à côté d’une ferme solaire ou éolienne pour compenser la variabilité de sa production d’électricité. Évidemment, la grue et la tour de béton d’une hauteur de 120 mètres ne passeront pas inaperçues dans le paysage et on peut imaginer que des riverains éventuels ne seront pas heureux en cas d’une construction proche de leur lieu de vie. C’est un des seuls désavantages de cette technologie.
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Rendement et rapidité de réaction
Selon Energy Vault, le rendement énergétique du processus est d’environ 90 %, c’est-à-dire que 90 % de l’énergie utilisée pour lever les blocs est réinjectée sur le réseau. Par comparaison, le rendement d’une STEP n’est que de 75 %.
Autre grand avantage du concept : en cas de risque de déséquilibre du réseau, l’installation peut démarrer en l’espace de quelques millisecondes et elle atteint sa pleine puissance après seulement 2,9 secondes. Cette rapidité de réaction permet d’entrevoir pour cette technologie la possibilité de fournir des services de régulation du réseau, en corrigeant de brefs déséquilibres électriques tels que des écarts de fréquence ou de tension. Ces services, très utiles aux gestionnaires de réseau sont rémunérés avantageusement.
Coût et rentabilité
Andrea Pedretti, Chief Technology Officer de la startup. Pour la fabrication des blocs de béton – qui sont coulés sur place – il est prévu d’utiliser des déchets de construction, ce qui réduit les coûts et les impacts environnementaux. ...
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Sujet : Votre Magazine Révolution Énergétique
Date : Fri, 18 Jan 2019 19:05:46 +0000
De : Michaël - Révolution Énergétique michael@saabre.com
Répondre à : Michaël - Révolution Énergétique michael@saabre.com
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Comment stocker l’électricité renouvelable sans barrage ni batterie ? © Energy Vault
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Stockage d’énergie : l’invention géniale d’une startup suisse
Actualité Classé sous :énergie renouvelable , stockage d'énergie , stockage d'électricité
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Céline Deluzarche Journaliste
Oubliez les barrages et les batteries géantes ! La startup suisse Energy Vault a imaginé un moyen étonnant pour stocker l’énergie renouvelable : empiler des blocs de béton comme dans un Lego géant. Une solution low cost et très efficace.
Imaginez un barrage hydraulique servant à stocker l’énergie, mais où l’eau aurait été remplacée par d’énormes blocs de béton de 35 m3 qui s’empilent les uns sur les autres comme des Legos, montés et descendus dans un étrange ballet de grues. Voilà l’idée un peu loufoque de la startup suisse Energy Vault, qui vient de conclure début novembre son premier contrat commercial avec le géant indien Tata. En 2019, ce dernier sera ainsi équipé d’une unité de stockage low cost capable d’injecter de l’électricité sur le réseau en moins de 3 secondes.
Une technologie de stockage low cost : aucun matériau coûteux comme le lithium ou le platine, mais de simples blocs de béton issus de la récupération de déchets de construction. © Energy Vault
L’énergie cinétique transformée en énergie potentielle
Comment ça marche ? Lorsque l’électricité est excédentaire, une grue à six branches monte les blocs de béton en haut de la tour, jusqu’à une hauteur de 120 mètres : l’énergie cinétique est transformée en énergie potentielle. En cas de besoin, les blocs sont redescendus par les grues, alimentant une turbine grâce à l’énergie cinétique restituée. Le tout géré par un algorithme spécialement développé par la startup, qui calcule en temps réel où doit être placé le bloc et le stockage nécessaire en fonction de multiples paramètres, comme les prévisions de demande, les prix de l’électricité ou la météo qui influe sur la production des autres énergies renouvelables.
Lorsque l’électricité est excédentaire, la grue monte les blocs de béton. Lors d’un pic de demande, les blocs sont descendus en alimentant une turbine qui produit de l’électricité. © Energy Vault, YouTube
Stocker l’énergie renouvelable, un casse-tête technologique et économique
Selon l’Agence Internationale de l’Energie (IEA), les énergies renouvelables couvriront 40 % de la production électrique mondiale en 2050. Le problème est que l’éolien et le solaire sont des énergies intermittentes, dépendantes du vent ou de l’ensoleillement. La question du stockage est donc cruciale si l’on veut continuer à augmenter leur part. Les possibilités actuelles sont encore très limitées. La plus simple et la moins chère est le barrage hydroélectrique. EDF exploite ainsi six STEP (Station de transfert d'énergie par pompage) en France soit près de 5 gigawatts (l'équivalent de cinq réacteurs nucléaires) activables en une dizaine de minutes. Mais un barrage ne peut pas s'installer n’importe où. En France, le nombre de sites possibles est d’ailleurs quasi à saturation, et dans le monde, la construction de grands barrages soulève des oppositions en raison de leur impact sur les écosystèmes. D’autres entreprises, à l’instar de Tesla, misent sur les batteries lithium-ion. HDF Energy a, de son côté installé, la plus grande batterie du monde en Guyane, qui fonctionne à l’hydrogène. Mais ces technologies coûtent encore très cher et leur durée de vie n’excède pas 20 ans.
Les unités de stockage sont destinées à être implantées à côté des fermes éoliennes ou solaires pour assurer une production électrique 24h/24. © Energy Vault
Une durée de vie supérieure à 40 ans
Face à ce dilemme, les arguments de la startup Energy Vault ont de quoi séduire. Ici, pas de matériaux coûteux comme le lithium, mais du béton récupéré des déchets de construction. Pas de déperdition d’efficacité énergétique au fil du temps, comme avec les batteries : le système affiche une durée de vie supérieure à 40 ans. Le coût de maintenance est presque nul et le rendement de 90 %, supérieur à celui d’un barrage hydroélectrique. La station peut être installée n’importe où (à condition de disposer d’un espace de 100 mètres de diamètre) et fonctionne par tous les temps. Celle installée en Inde pour Tara Power disposera d’une capacité de 35 MWh, pour une puissance comprise entre 2 et 5 MW. Le chiffre peut donc sembler modeste (par comparaison, la puissance en turbine du barrage de Super-Bissorte en Savoie est de 730 MW), mais de petites unités de stockage très rapidement mobilisables, c’est justement ce qu’il faut pour rendre autonomes les fermes solaires ou éoliennes et décentraliser la production énergétique.
Parallèlement à son contrat avec Tata, la startup a annoncé un partenariat stratégique avec le cimentier Cemex pour mettre au point des nouveaux types de béton spécialement optimisés pour cet usage et à l’empreinte carbone la plus faible possible. Energy Vault prouve en tout cas que les meilleures idées ne nécessitent pas forcément une technologie de pointe ; il suffit parfois d’ingéniosité pour faire avancer le monde !
Ce qu'il faut retenir
La startup Energy Vault a inventé un système de stockage low cost reposant sur des blocs de béton.
Un collectif signe une tribune dans Libération pour appeler au mouvement du 17 novembre à partir des préoccupations écologiques et sociales, contre la logique libérale du gouvernement Macron.
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