4 520 ont signé
Mix'art Myrys a lancé cette pétition adressée à Mix'art Myrys ??
Nous, Mix’Art Myrys - collectif d’artistes autogéré, et Soutiens de Mix’Art Myrys, en tant qu’Artistes, Lieux culturels et artistiques, Citoyen.ne.s,
Demandons que les travaux de mise en conformité aux normes ERP dans le respect du projet (maîtrise d’usage) soient enfin réalisés par Toulouse Métropole (maîtrise d’ouvrage).
Que puisse être pérennisé cet espace d’expérimentation artistique, culturelle, démocratique, sociale et sociétale. Cet espace de liberté, de mutualisation, de coopération, d’autogestion.
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?ARs9mw
À propos
• L’association « Le net des fous — pour une informatique libre et autogérée » a pour objet principal d’agir comme prestataire technique, mutuel et autogéré, de services informatiques au bénéfice de ses membres et, secondairement, de tiers. A ce titre, l’association n’est pas responsable, sous quelque forme que ce soit, des contenus qu’elle aura à héberger.
• L’association se donne aussi comme objectifs de promouvoir les logiciels libres et les formats ouverts ainsi que de défendre les droits et libertés des citoyens notamment sur Internet.
• L’association pourra en outre se consacrer à des activités d’information et de formation ainsi qu’à des activités économiques en relation avec ses objectifs..
Statuts : validés lors de l'assemblée générale constitutive de l'association « Le net des fous — pour une informatique libre et autogérée » le 14 mai 2017. Dénommée « Le net des fous — pour une informatique libre et autogérée », titre abrégé en « Le net des fous » ou « Le NeF ».
Contact : lenef [CHEZ] melusine.eu.org
Adresse :
Maison de la solidarité 22 rue du Pigeon-Blanc 86000 Poitiers
Propulsé par Garradin — logiciel libre de gestion associative
Au lieu d'attendre que les changements que nous souhaitons viennent d'en haut, organisons-nous selon nos propres règles en autogestion économique et politique. Inventons et créons dès aujourd'hui le monde de demain.
Relions-nous au sein d'assemblées citoyennes fédérées autour des valeurs d'entraide, de partage et de fraternité. Mettons en place notre propre monnaie indépendante du système financier global. Instaurons des circuits courts pour l'alimentation, l'énergie et tous les produits de base pour devenir résilients et mieux résister aux futures crises économiques. Ne nourrissons plus un système autoritaire, inégalitaire et polluant par notre consommation, nos impôts et notre travail.
Boycottons l’économie mondialisée. Ne soyons plus complices de notre servitude.
...
Le système dans lequel nous évoluons, souvent reconnu comme l'unique modèle possible, n’en est qu’un parmi tant d'autres, fonctionnant sur des principes et des règles implicites mais bien présentes. Il peut être remplacé par de nouvelles formes d'organisation ayant la capacité de restreindre ou d’éliminer la recherche du profit pour mettre en avant des valeurs et des pratiques éthiques. Ce réseau autonome pourrait être basé sur :
⁃ Une vie citoyenne au sein de communes et d'assemblées citoyennes interconnectées qui formeront les cellules du réseau. Celles-ci pourront, si elles le jugent pertinent, s'approprier les institutions locales, en s'inspirant de la démarche du municipalisme.
⁃ Une Constitution et une charte de valeurs écrites directement par les membres. Ainsi nous décidons nous-mêmes des règles de la vie politique.
⁃ Du partage, du don, de l'entraide et de la solidarité.
⁃ Une monnaie commune, lorsque la situation ne permet pas le partage et requiert des échanges réciproques.
⁃ Un système de redistribution, de sécurité sociale et de soutien aux plus démunis.
⁃ Une production respectueuse de l'homme et du vivant, et une consommation locale.
⁃ Une plate-forme numérique et des logiciels libres pour faciliter la communication, se coordonner à grande échelle et se libérer de l'emprise des GAFAM.
⁃ Une fédération internationale qui rassemble tous ceux qui aspirent à s'entraider pour construire un monde plus juste et se soutenir mutuellement quelles que soient les origines et les cultures.
Certains expérimentent déjà de nouvelles manières de vivre : assemblées citoyennes, artisanat, coopératives, réseaux et fermes de permaculture, écoles démocratiques, écolieux, ZAD, etc.
Ce réseau a pour vocation de relier toutes ces initiatives pour leur permettre de s'affranchir du marché capitaliste et de son paradigme.
...
Il existe un réservoir intarissable d'individus ayant une volonté de puissance ou un besoin pathologique d'exercer une emprise sur les autres. Nous devons donc édifier des stratagèmes sociétaux qui nous permettent de nous en protéger. C'est parce que l'humain est attiré par le pouvoir et ses dérives qu'il faut s'en protéger afin de ne pas laisser l'opportunité à ses mauvais cotés de s'exprimer et de faire du tort. La construction d'un système alternatif qui posséderait les mêmes règles d'échange monétaire et économique et la même organisation politique ne pourra pas entraîner un résultat différent de celui du capitalisme libéral.
...
Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1576
Connu :/ https://sidh.eco/intro
Média indépendant, de sensibilité libertaire, faisant une place de choix aux mouvements sociaux, aux aspirations égalitaires, coopératives ou autogestionnaires.
Rapports de force propose un traitement journalistique des informations intéressant celles et ceux qui initient, participent ou rencontrent ces petits moments d’émancipation que sont les luttes sociales. L’actualité politique, économique ou internationale trouve naturellement sa place aux côtés de reportages au plus près des manifestations, des piquets de grève ou des expérimentations sociales égalitaires.
Rapports de force s’adresse à toutes celles et ceux qui ne se satisfont pas de l’état du monde dans lequel nous vivons.
Rapports de force a besoin de votre soutien Pour aider financièrement vous pouvez :
- Envoyer un chèque à l’ordre de l’association L’info pour les mouvements sociaux – c/o Librairie La Mauvaise Réputation – 20 rue Terral – 34000 Montpellier
- Ou faire un don à partir d’un euro sur Hello Asso
Mentions légales
édité par l’association L’info pour les mouvements sociaux - 20 rue Terral – 34000 Montpellier
N° Siret : 840 339 659 00012
Directeur de la publication : Stéphane Ortega
Hébergé par OVH
Auteur : Benoît Borrits | 27 Mar 2019 | Livres, Outils et références, Vie de l'association
Que cette encyclopédie devienne un bien commun…
Quatre ans après sa publication, les éditions Syllepse proposent en accès libre et gratuit Autogestion, l’encyclopédie internationale. Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur-es venu-es de nombreux pays, l’Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd’hui. Il s’agit d’un projet international de grande ampleur, multilingue et de longue haleine. L’encyclopédie convoque et conjugue la Commune de Paris, la Révolution russe, l’Espagne libertaire de 1936, la Yougoslavie titiste, la Hongrie des conseils ouvriers, l’Algérie de l’indépendance, la Tchécoslovaquie du Printemps, la Pologne de Solidarnosc, la France de Lip, les utopies nord-américaines, les Poder Popular chilien et portugais, le Black Power, Porto Alegre, les révolutions arabes, les bourgeons autogestionnaires chinois, australiens et japonais, le Venezuela, les contre-plans, les mineurs du Pays de Galles, les alternatives, les chantiers navals de la Clyde, l’immense volcan autogestionnaire sud-américain, le zapatisme, les biens communs, la transition énergétique et écologique, le féminisme, l’école et la culture, la ville, la Grèce des mémorandums, les récupérations d’entreprises de France, d’Italie, de Croatie, et bien entendu d’Argentine, du Brésil et d’Uruguay…
Certains des contributions écrites en 2015 peuvent apparaitre datées et même dépassées par le cours des événements. Par exemple les contributions sur le Venezuela et le continent sud-américain plus largement. Cependant, les possibles décrits dans ces articles, même s’ils ont été défaits, restent des acquis pour l’avenir.
Lien vers Autogestion, l’encyclopédie internationale. https://www.syllepse.net/autogestion-l-encyclopedie-internationale-_r_76_i_648.html
Afin de permettre une lecture plus aisée des plus de 2 200 pages de cet ouvrage, nous les avons découpées en six tomes. Chacun·e pourra y piocher selon ses envies de matière à penser. Sous forme de fichiers pdf, nous invitons chaque lecteur·trice à les diffuser auprès de celles ou ceux qui pourraient en être intéressé·es. Nous ne défendons ici aucun droit de propriété.
Nous souhaitons que ces tomes de Autogestion, l’encyclopédie internationale deviennent un bien commun à libre usage par tous et toutes.
mars 2019, Les éditions Syllepse
Ce n’est ni en chassant sur les terres nationalistes du RN, comme la France insoumise, ni en se contentant de discours vaguement réformistes, comme le PCF, Génération.s ou EELV que l’on réussira à faire reculer libéraux et extrême-droite ensemble.
...
Devant ces nuages noirs qui s’amoncellent au-dessus de l’Europe, face au racisme, à l’islamophobie grandissante, à la haine des migrant-es, à la casse de nos droits sociaux, c’est une véritable alternative révolutionnaire qu’il faut proposer. Il est de la responsabilité des anticapitalistes, des libertaires, de toutes celles et ceux qui veulent lutter pour construire une autre société de proposer un projet ambitieux de partage des richesse et de justice sociale, assorti d’une stratégie réaliste de contre-pouvoirs. C’est en construisant ces contre-pouvoirs, avec les syndicats de lutte, avec les associations et les organisations politiques progressistes, que nous pourrons faire naître un troisième possible : celui de la révolution sociale et libertaire.
Origine du projet
Crée en 2012, par Médialutte (association loi 1901 à but non lucratif), Thechangebook est un outil destiné à terme à permettre une convergence des acteurs militants hors tendances xénophobes. Il se présente sous la forme d'un réseau social autogéré, dont le mur commun permet des échanges de qualité de par l'exigence de ses membres. Il astreint peu à peu à une plus grande ouverture, et à des modes de communications plus respectueux malgré les différentes tendances. Les multiples fonctionnalités offertes à ses membres les plus habiles sont de nature à permettre à terme l'émulation créative collective.
Notre équipe
L'équipe de TheChangebook est constitué d'un noyau de membres actif du réseau, augmenté et prêt à s'élargir à tout moment de nouveaux membres actifs au fur et à mesure de leur compréhension et de leur implication dans le fonctionnement du réseau, dont une bonne partie est gérable directement par tout membre inscrit. C'est en cela que TheChangebook est ouvert à l'autogestion.
ndlr :
- promesse tenue ?
- amélioration ?
=> questionner, approfondir, tester ACT
Grand reportage - Podcast
Marinaleda est une commune de la province de Séville. © Flickr/Landahlauts/CC by-nc-sa- 2.0
Dans la province espagnole de Séville, le village de Marinaleda et ses 2 700 habitants incarnent, depuis 40 ans, l'un des modèles d'autogestion les plus solides d'Europe. Son maire, José Manuel Sanchez Gordillo, a mis en place au lendemain de la dictature franquiste un fonctionnement collectiviste qui a séduit la population paysanne alors sans travail, et affamée. Toutes les décisions sont prises à l'unanimité, les ouvriers agricoles reçoivent le même salaire -1 200 euros par mois- et sont propriétaires de maisons pour 15 euros par mois. Pour atteindre cela, Marinaleda s'est mobilisée pendant plus de dix ans, et a obtenu de la région andalouse qu'elle achète 1 200 hectares de terres agricoles, et lui laisse cultiver en usufruit. Mais jusqu'à quand ? La région souhaiterait désormais revendre les terres au grand dam des habitants.
Connu / https://framasphere.org/posts/6537096
...
« Je me suis radicalisé après la loi Loppsi 2, qui interdisait de vivre dans un véhicule [la disposition a depuis été invalidée par le Conseil constitutionnel]. J’ai souvent le sentiment que tout ce que je fais est illégal. Vivre en camion, aller faire de la récupération dans les poubelles de supermarché, échanger des graines. J’ai du mal à comprendre ce fonctionnement absurde de notre société. »
Politiquement, leurs convictions sont bien éloignées d’autres composantes de la lutte, notamment de certaines associations comme l’Acipa (les riverains opposés au projet d’aéroport) ou le céDpa (Collectif des élus doutant de la pertinence de l’aéroport), qu’ils jugent trop « citoyennistes ». « Ils croient encore en la parole de l’État, veulent obéir à leurs règles alors qu’on voit bien que cela ne mène nulle part », poursuit Carlo. Les habitants de La Grée déplorent aussi l’hypocrisie de ces associations, qui les auraient trompés lors de la libération de la route D281, dite « route des chicanes ». En échange du démontage des cabanes, on leur avait promis qu’ils pourraient les reconstruire plus tard. « Mais au dernier moment, ils ont ajouté une condition : la reconstruction en hameau et pas en habitat éparpillé, pour éviter le “mitage” des campagnes. En réalité, ils nous ont instrumentalisés et ne respectent pas vraiment les six points du texte pour l’avenir de la Zad. »
...
« Nos modes de vie sont totalement incompatibles avec la loi telle qu’elle existe »
...
La Zad représente pour eux un espace de liberté et d’expérimentation, un interstice au sein d’une société dans laquelle ils ne trouvent pas leur place. Où iront-ils si jamais elle disparaît ? « Le gouvernement assure qu’il a écrasé les vilains radicaux et rétabli l’État de droit. Mais ce n’est pas fini, nous sommes toujours là et nous occuperons jusqu’au bout », poursuit Carlo. « On nous demande souvent pourquoi on ne veut pas se légaliser. Ce n’est pas qu’on veut pas, c’est qu’on ne peut pas. Nos modes de vie sont totalement incompatibles avec la loi telle qu’elle existe. Il faudrait que nous changions totalement notre façon de vivre. C’est impossible », enchérit Michelle. Pour illustrer son propos, elle désigne la cuisine collective qui nourrit les gens de la ferme, qui serait immédiatement fermée si un inspecteur d’hygiène venait y mettre son nez. Lorsqu’on lui rétorque que les normes ont été imposées pour éviter la propagation des germes et maladies, elle répond : « Toutes les normes n’ont jamais empêché d’avoir des épidémies de gastro dans les cantines qui les respectent. Dès que les gens vivent en grands collectifs, il y a toujours des risques. »
« On se réapproprie des questions essentielles de notre vie »
Carlo évoque l’autogestion, une philosophie partagée par beaucoup de zadistes et plus particulièrement à La Grée.
...