« Jadot, Hidalgo, Montebourg : ambiances de campagne. »
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« Europe : Le Pen rejoint la niche. Jusqu’au bout. »
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« Montebourg c'est utile. »
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nous sommes à l’heure où, de l’extrême droite à Macron, un champ extrêmement large d’idées communes menacent de submerger la société. Élargir l’audience des mots et d’idées comme l’entraide, les biens communs, la planification écologique, la sixième République et ainsi de suite est l’enjeu. Peu importe qui vole nos mots ! Le plus important est qu’ils circulent, imprègnent, changent les tours d’esprit.
Connu / https://twitter.com/L_insoumission/status/1351115396871565313
dans France, Politique - Reading Time: 1min read - 168 PARTAGES - 798 VUES
De nombreux hommes politiques publient des livres. Des livres souvent écrits à quatre mains, parfois remplis de platitudes, construits autour de quelques “bonnes feuilles” à destination de la presse… Bref, destinés à soutenir un “plan com”.
Arnaud Montebourg n’est pas de ceux-là. Sa carrière politique a été ponctuée de plusieurs livres porteurs d’idées fortes. Des idées qu’il s’est chargé de promouvoir avec fougue sur la scène publique, parvenant même à faire entrer certaines de ses expressions dans le langage courant. On pense à “la machine à trahir”, c’est-à-dire à nos institutions qu’il estime délabrées. Ou encore à la “démondialisation”, plus que jamais d’actualité alors que nous vivons une crise sanitaire et sociale. Arnaud Montebourg revient dans les librairies avec “L’engagement”, un livre qui raconte notamment la période durant laquelle il a été ministre de l’Economie.
Cela a été pour Le Média l’occasion de parler avec lui d’un certain nombre de thèmes : la haute administration française, “abritée” et en partie “traîtresse” à la patrie ; la désindustrialisation de la France ; François Hollande et ses “trahisons” ; ainsi que l’idée (montante à gauche) d’une alliance programmatique avec Jean-Luc Mélenchon.
Tr.: ... la politique, c'est l'altérité, c'est dépasser nos désaccords ... pour la construction d'un compromis historique, ouvert, ...
66 commentaires - Mots-clés covid-19 masques Mondialisation Montebourg souveraineté
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : un grand entretien avec Arnaud Montebourg sur cette crise et la mondialisation, retour sur nos enquêtes sur les masques « grand public », Usul et Cotentin, et Clara Ysé.
«À l’air libre », numéro 34 : la rédaction est toujours confinée, cela ne nous empêche pas de penser et de vous informer.
Entretien avec Arnaud Montebourg, " masques grand public " ? © Mediapart
Au menu :
- Masques « grand public » : un tissu de doutes
- Valentine Oberti reçoit :– Antton Rouget, journaliste à Mediapart ; – Christophe Lambert, président de la Société française des sciences de la stérilisation ; – Jackie Tadeoni, couturière et membre du collectif Bas les masques !.
- La crise vue de Chine avec Jordan Pouille, journaliste à Mediapart
- La minute Clara Ysé
- Arnaud Montebourg : le grand entretien
Par Mathieu Magnaudeix et Fabien Escalona. Les Confinautes, d’Usul et Cotentin
Pour nous écrire, deux adresses :
alairlibre@mediapart.fr pour vos témoignages
covid@mediapart.fr pour vos informations et documents
https://www.youtube.com/watch?v=Nko02jhP4uk
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.#Masques #Étranger #Chine
A l'air libre (34) Entretien avec Arnaud Montebourg, « masques grand public » ? - •Première diffusée il y a 8 heures / Mediapart
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▶️ #Masques "grand public" : un tissu de doutes
▶️ #Étranger : la crise vue de #Chine
▶️ #MinuteMusique avec Clara Ysé
▶️ #Politique : Arnaud Montebourg : le grand entretien
Catégorie Actualités et politique 25 commentaires
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Vidéo aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?YfCBxQ
Clés : Afrique ; Capitalisme ; Corruption ; Françafrique ; Révélations
Thomas Dietrich : Il fut haut fonctionnaire avant de se saborder. Aujourd'hui écrivain, il raconte les malheurs de la Françafrique et porte la voix de ceux qui la combattent.
Un projet français capable de séduire des pontes du CAC 40 pour exploiter une mine de bauxite en Guinée tourne au vinaigre : entre paradis fiscaux et corruption, dictature tropicale et néocolonialisme, récit d’un incroyable scandale, au cœur d’une Françafrique qui ne veut pas mourir.
- En 2013, un jeune entrepreneur français, Romain Girbal, acquiert de manière douteuse un permis d’exploitation d’un gisement de bauxite en Guinée.
- En 2015, Girbal crée en France l’Alliance minière responsable (AMR), qui devait révolutionner le secteur minier par des pratiques éthiques et respectueuses de l’environnement. Le projet a séduit l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, qui a ouvert à Girbal son carnet d’adresses, et lui a permis de faire entrer au capital de l’AMR Anne Lauvergeon ou encore Xavier Niel.
- Mais très vite, l’entreprise française se montre incapable de lever les fonds nécessaires à l’exploitation de la mine. Elle va alors céder de manière déguisée son gisement à une entreprise à capitaux majoritairement chinois, la Société minière de Boké (SMB). La SMB est cornaquée par des proches du président guinéen, Alpha Condé. De plus, elle pollue allégrement l’environnement et appauvrit les populations locales.
- Les bénéfices de la cession du gisement de bauxite, qui se chiffrent en plusieurs dizaines de millions d’euros (certains parlent même d’un montant total de 171 millions d’euros), se perdent dans les paradis fiscaux. En exclusivité pour l'enquête du Média, Arnaud Montebourg fait part de sa colère et de ses soupçons : d'après lui, cet argent aurait pu enrichir le clan d'Alpha Condé. Un dictateur qui multiplie les violences à l’égard de sa population et se trouve dans le viseur de la Cour Pénale Internationale.
Il était une fois… un père inquiet pour son fiston chéri. On s’imagine déjà le feuilleton TV, dégoulinant de sentiments mièvres et de publicités pour monte-escalier, sur lequel on s’empresserait de zapper, un après-midi de confinement, affalé en slip kangourou sur son canapé. Pourtant, rien ne le présage, surtout pas les premières lignes de cet article, mais nous sommes à l’aube d’une des plus extravagantes affaires de corruption qui ait jamais secoué la République de Guinée. A l’époque, le papa-poule et son fils prodigue n’en savent rien encore.
Jean-Louis Girbal, un ancien de l’ambassade de France à Conakry, haut-gradé de la police à la retraite, tente juste de remettre son fils Romain sur le droit chemin. Le pire, c’est que le gamin est tout sauf bête. Il a même obtenu un master à HEC en 2007. Mais depuis, Romain papillonne. Pour arrondir ses fins de mois, Romain Girbal fait des photos de charme. À Londres, avec sa bouille de Rastignac et sa carrure de nageur est-allemand, on l’a surnommé « le mannequin français le plus chaud du Royaume-Uni ». Et même si son père a dû se ronger les sangs pour lui, il faut reconnaître qu’au tournant des années 2010, Romain a une façon plutôt originale de rater sa vie.
Success story
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Il lui faut trouver des investisseurs. Girbal va donc se tourner vers Arnaud Montebourg, qui a quitté le gouvernement en août 2014, mais n’en poursuit pas moins ses belles lunes, le produire-français.
Joint par Le Média, Arnaud Montebourg confirme avoir été séduit : « Je trouvais que c’était une bonne idée, de créer une compagnie minière française. Je n’ai pas investi financièrement dans le projet mais je leur ai ouvert mon carnet d’adresses, sans jamais accepter de rémunération ». Il pose toutefois plusieurs conditions : il faut que la future entreprise exploite la bauxite dans le respect des normes éthiques et environnementales, en clair sans bousiller la santé des populations locales ; et surtout qu’elle soit enregistrée à Paris, pour limiter le risque d’évasion fiscale. Ce qui est fait. Girbal s’associe avec un autre même pas trentenaire, issu comme lui des meilleures écoles et ayant vécu en Guinée, Thibault Launay. En 2015, l’Alliance minière responsable (AMR) voit le jour.
Grâce à l’entregent de Montebourg, du beau linge entre à son capital : Xavier Niel, le patron de l’opérateur téléphonique Free, l’entrepreneur Alain Mallart, reconverti dans le green business, ou encore l’armateur Edouard Louis-Dreyfus, qui espère convoyer la bauxite guinéenne jusqu’aux usines hexagonales. L’ancienne patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, est également de la partie https://www.youtube.com/watch?v=jXayhFgvuac. Elle devient administratrice de l’AMR, via sa société de conseil Anne Lauvergeon Partners (ALP). Tout comme Jean-Pierre Valentini, un temps incarcéré en Côte d’Ivoire dans l’affaire du cargo de déchets toxiques « Probo Koala ». Tous investissent au capital de la société.
... des contes de fées à la sauce « start-up nation ». ... En famille. Sous couvert d’anonymat, un haut cadre du ministère des mines affirme ne l’avoir jamais rencontrée : « Je n’ai eu cette dame qu’une ou deux fois au téléphone, pour des formalités administratives. Le dossier de l’Alliance minière responsable était entre les mains de Mohamed Diané, qui rendait directement compte au président Alpha Condé ».
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Montebourg en témoigne : « L’AMR n’avait pas les moyens de lever l’argent seule. Et il fallait quarante millions d’euros pour commencer l’exploitation de la mine ».
Sauf que depuis plusieurs mois, le jeune homme et Anne Lauvergeon négocient avec une autre compagnie minière, la Société minière de Boké (SMB). Créée en 2014, la SMB a connu une ascension fulgurante, acquérant mines de bauxite et de fer à tour de bras. Au nez et à la barbe des ogres du secteur. Il faut dire que cette compagnie à capitaux majoritairement chinois et singapouriens est dirigée par un très proche d’Alpha Condé, un Franco-libanais du nom de Fadi Wazni. Le fils unique d’Alpha Condé détient également des parts dans la SMB via des sociétés-écrans. Tout comme le ministre de la Défense… Mohamed Diané.
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En 2019, la production de la SMB approchera les 34 millions de tonnes, ce qui en fait le premier exportateur de bauxite de Guinée. Et tant pis si en 2018, la SMB a été accusée par Human Rights Watch de polluer l’environnement et d’appauvrir les populations locales, qui se sont révoltées à plusieurs reprises. « L’exploitation minière menace le mode de vie de milliers d’habitants. Elle a détruit des terres ancestrales, endommagé des sources d’eau et recouvert de poussière des maisons et des arbres », souligne l’ONG. Dans cette affaire, les Guinéens sont bien les seuls à ne pas profiter du boom de la bauxite. Et à payer les pots cassés.
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prix volontairement gonflé, qui aurait permis de dissimuler des mécanismes de corruption, de rétrocommissions ou de blanchiment d’argent ?
Sinon, comment expliquer que la SMB a accepté de racheter des dizaines et des dizaines de fois plus cher un permis d’exploitation de bauxite qui venait d’être délivré par l’Etat guinéen une semaine plus tôt, pour la modique somme d’1 million d’euros ?
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Romain Girbal monte des sociétés dans les paradis fiscaux avec une facilité et une frénésie déconcertantes. Il y a bien sûr Guinea Investment Holding Corp, au Bélize.
Mais ce n’est pas tout. Nos confrères de Mediapart ont découvert qu’AMR, notre société bien française et si responsable est détenue par une holding basée au Luxembourg, Adventure Capital Corporation, qui compte au rang de ses administrateurs non seulement Girbal et son associé Launay, mais aussi Guy Casteels, qui a travaillé pour le négociant minier Glencore (une société à la réputation sulfureuse, soupçonnée de pratiquer l’évasion fiscale et même le travail des enfants dans ses mines en RDC). ... Arnaud Montebourg le croit : « Je ne suis pas du tout content. Je pense que Girbal a tout mis dans les paradis fiscaux et ça me pose énormément de problèmes. Je lui ai dit et on s’est éloignés à cause de ça. Je ne peux que me désolidariser de ces pratiques ».
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Arnaud Montebourg ressort amer : « Cette entreprise devait faire remonter les royalties touchées [de l'exploitation de la mine, NDLR] en France. Elle ne devait pas être là pour engraisser des ministres guinéens, qui par ailleurs sont infréquentables ».
Des pactes de corruption de cette envergure pourraient-ils expliquer la relative bienveillance dont continue à bénéficier Alpha Condé en France, malgré ses casseroles ? Du moins dans les réseaux socialistes, puisque les réseaux sarkozystes (dont Emmanuel Macron se sert beaucoup en Françafrique) intriguent pour faire chuter le vieux président, en pleine dérive autoritaire. ... tyran ... plus d’une centaine de civils ont été assassinés par les forces de l’ordre ... Mohamed Diané commandeur de la légion d’honneur française ... crimes contre l’humanité.
Contactés par Le Média, Mohamed Diané, Romain Girbal, Anne Lauvergeon, Bertrand Cochery et l’ambassade de France en Guinée n’ont pas donné suite.
MAJ, 28/04/2020 : Dans une première version de cette article, nous présentions l'un des protagonistes de la première photo publiée dans notre corps d'article comme Jean-Louis Girbal. Il s'agit en fait de Daniel Lebard. Nous présentons nos excuses à Messieurs Girbal et Lebard. Néanmoins, nous invitons de nouveau les personnes évoquées dans l'article, contactées à de multiples reprises, à répondre à nos interrogations et ainsi lever les imprécisions qu'ils dénoncent dans des communiqués outranciers.
Illustration de Une : Adrien Colrat - Le Média.
Ndlr :
- AM est pour le moins naïf, non ? Et en lien avec acteurs et codes libéraux voire néolibéraux ? donc complice ? :-( Ça ferait un bon film autour de la "famille Girbal...**
Réédite son livre de 20111 et le met à dispositiion gratuitement en ligne
Préface d'Emmanuel Todd
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http://lamemere.fr/
https://compagniedesamandes.com/
https://www.bleu-blanc-ruche.fr/
1 685 ont signé => signer D'ABORD https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?44JbjA qui a ~130000 signatures
Marianne MAGAZINE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à 2 autres
Cela s'appelle un cas d'école. Le cas d'une entreprise plus grande qu'elle-même : Luxfer, une usine située à Gerzat, dans le Puy-de-Dôme, d'où sortaient, par le travail de 136 salariés jusqu'à la fin de 2018, des bouteilles d'oxygène à usage médical utilisées dans les hôpitaux mais aussi par les pompiers. Devant l'impérieux besoin pour le pays de relancer sa production, les salariés se disent prêts à revenir dans les ateliers pour remettre les machines en route. Et, faute d'accord avec l'actionnaire britannique, ils demandent la nationalisation de leur outil de production.
Nous soutenons une telle démarche. L'utilité publique et la crise sanitaire exigent instamment la réquisition et la nationalisation de ce site. Cette procédure lourde de sens ne s'accorderait-elle pas avec les déclarations du président de la République, le 12 mars, disposé à « protéger nos entreprises quoi qu'il en coûte » et à placer « des biens et des services […] en dehors des lois du marché » ?
ELECTROCHOC POLITIQUE
Au faîte de la crise, le temps semble venu de mettre au diapason les discours et l'action. Luxfer en offre l'occasion comme symbole du retour de la politique dans sa capacité à discipliner l'économie et la finance. A la Libération, Charles de Gaulle agit ainsi sans barguigner. Afin de justifier les nationalisations, il insiste alors sur le rôle des pouvoirs publics dans la reconstruction du pays et déclare devant l'Assemblée consultative le 2 mars 1945 : « C'est [le] rôle [de l'Etat] […] d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers puissent contrarier l'intérêt général. »
Certes, la France de 2020 ne ressemble en rien à celle de 1945, dévastée par la guerre, mais l'alarme industrielle sonne partout en France - et peut-être pour la dernière fois à Gerzat. Comme une allégorie de la vie et de l'espoir, ces bouteilles d'oxygène réclament une grande bouffée de volontarisme. Réquisition et nationalisation produiraient même un électrochoc politique capable non d'éclipser, mais de contrarier le déclin industriel français. Entre 2001 et 2017, sur la foi des calculs du Conseil économique social et environnemental (Cese), la France a perdu 1 million d'emplois manufacturiers. L'équivalent des populations des villes de Nice, Nantes, Montpellier et Strasbourg additionnées. La bataille de Luxfer ne rendra pas à la France les pertes de Lafarge, d'Alcatel ou d'Alstom, mais elle sonnera peut-être le début d'une reconquête.
Merci de signer et diffuser la pétition !
Premiers signataires : Arnaud Montebourg, Jean-Louis Borloo, Henri Guaino, André Chassaigne et Fabien Roussel.
Arnaud Montebourg, mardi à Montret (Saône-et-Loire). Photo Bruno Ansellem pour Libération
... dénonce le «transformisme intellectuel» du gouvernement pendant la crise et appelle à inventer une nouvelle puissance publique, indépendante.
Ancien ministre du Redressement productif puis de l’Economie de François Hollande jusqu’en 2014, Arnaud Montebourg défend depuis dix ans le concept de «démondialisation», prônant la réappropriation des secteurs industriels stratégiques par l’Etat. En retrait de la vie politique depuis son échec à la primaire de la gauche en 2017 et désormais à la tête de deux entreprises équitables : Bleu Blanc Ruche (miel) et la Mémère (glace bio), il redonne de la voix à la faveur de la crise sanitaire, économique et sociale du coronavirus. Sévère sur l’action d’Emmanuel Macron et de la majorité, il appelle l’Etat à engager une «reconstruction écologique» : «Le moins d’importations possible, une économie davantage tournée vers le marché intérieur continental avec des bons salaires et de meilleurs prix pour rémunérer ceux qui produisent ici.»
Le 12 mars, lorsque vous entendez Emmanuel Macron déclarer que c’est une «folie» de «déléguer […] notre protection […] à d’autres» notamment en matière de santé,
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Connu / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1247839789891624965
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon · 6h
Passionnante interview d'Arnaud Montebourg. Je note la convergence des préoccupations, parfois au mot près ! Bravo.
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Ndlr : est toujours/encore pro-économie de marché tout de même :-(
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Catégorie Actualités et politique
D'après nos informations, cinq associés de chez Rothschild figurent parmi les premiers donateurs d'En marche. - AFP
Économie
Info Marianne
Des sociétés ont empoché plus de 100 millions d'euros dans la vente d'Alstom Energie à General Electric en 2015. La plainte d'Olivier Marleix évoquant un possible "pacte de corruption" pour avoir remarqué des similitudes dans la liste de dîners de levée de fonds d'En marche et des personnes intéressés dans la vente a été saisie par le PNF.
Cet article est à retrouver dans le magazine numéro 1176,
"Alstom : la nouvelle trahison" , disponible en ligne pour 3,49 euros.
La scène se déroule à l'Assemblée nationale, fin 2017, loin des caméras. Arnaud Montebourg livre aux députés de la commission d'enquête sur la vente d'Alstom, réunis à huis clos, son sentiment sur le deal entre le fleuron français et le géant américain General Electric. « Tout Paris avait été loué », lâche l'ancien ministre de l’Économie. Si cette opération a déstabilisé l'entreprise leader de la vente de turbines à gaz, au point qu'un plan menace aujourd'hui de supprimer près de 800 emplois à Belfort, une poignée d'intermédiaires ont bel et bien profité de cette vente pour décrocher le gros lot. Il découle de documents exclusifs auxquels Marianne a eu accès qu'une quinzaine de grandes entreprises, conseillères d'Alstom, se sont partagé la bagatelle… de 105 millions d'euros.
Les chiffres ne concernent pas GE, mais Patrick Kron, l'ex-PDG d'Alstom, n'envisage pas qu'ils soient inférieurs. « Étant donné le nombre d'avocats que nous avions face à nous, sauf à avoir très bien négocié avec eux, ils ont payé encore plus cher », a-t-il déclaré devant la commission d'enquête, en avril 2018. Ces sommes-là ont, en tout cas, permis de s'attirer la bienveillance et la diligence d'une partie des réseaux de pouvoir parisiens.
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Interview de Arnaud Montebourg en direct à 17h, le 25/07/2019
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aussi à https://www.youtube.com/watch?v=_tEfxEDjcYc
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Le grand entretien de 8h20 par Nicolas Demorand (8h20 - 14 Juin 2019 - Arnaud Montebourg)
Catégorie Actualités et politique 55 commentaires
Zeyne il y a 2 jours
On en revient toujours à l'avenir en commun. Mais bon les Français ont veauté.
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Joao Manuel Correia il y a 20 heures
Un Demorand détendu et sympathique, ce n'est donc pas un interviewé qui menace le régime Macron, voilà donc un journaliste heureux et soulagé de se sentir en communion avec son invité. Un vrai pro celui là.
Transcription :
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/la gauche, la branche sociale-démocrate a abandonné la classe populaire ... ne voit pas qui aujourd'hui peut remonter la gauche, ce ne sera pas lui qui s'occupe de bleu-blanc-ruche ...
Ndlr : est toujours pro-nucléaire, souverainiste, et pour le reste proche de LAEC !
J’habite Boulogne-Billancourt depuis 1986 et j’y travaille depuis 1995. Je suis marié et père de trois enfants qui sont tous maintenant en activité professionnelle. Ingénieur de formation, je dirige une société de conseil en management, que j’ai fondée en 2003. Depuis 2014, nous recrutons en priorité des alternants et des personnes en reconversion professionnelle.
Du parcours professionnel à l’engagement en politique
On ne vit pas dans une ville, qui plus est lorsqu’on y travaille et qu’on y élève trois enfants, sans s’intéresser à sa vie locale, urbaine, culturelle et sociétale.
... j’ai adhéré au Parti Socialiste au lendemain du 21 avril 2002 ... Dès 2003 je me suis impliqué dans le courant rénovateur du Parti Socialiste aux côtés d’Arnaud Montebourg, et dans différents groupes de réflexion liés aux PME (Petites et Moyennes Entreprises).
...
De 2012 à 2016, j’ai assumé la responsabilité du Secrétariat, au niveau national, du Groupe Socialiste d’Entreprises PME-PMI. Précédemment animé par mon ami Pierre-Alain Weill, conseiller d’arrondissement de Paris 16°, ce groupe a contribué de manière significative à la genèse de BPI France et du Crédit Impôt Innovation. En 2015, nous avons publié un livre blanc (25 Propositions pour doper l’activité des TPE/PME) , actualisé en 2016 lors des débats sur la Loi Travail en 30 propositions pour les TPE-PME
En 2014, j’ai co-fondé l’association RESSEO (www.resseo.com) pour accompagner les demandeurs d’emploi de longue durée. Cette initiative m’a rapidement conduit à regarder le projet national « Territoires Zéro Chômeur Longue Durée » et à m’y impliquer.
Hors champ politique, je suis membre de différents réseaux d’entrepreneurs, associations, syndicats professionnels ou think tanks.
...
° sur la liste « La Ville Citoyenne » menée par Pierre Gaborit, je siège au Conseil Municipal de Boulogne-Billancourt depuis le 30 mars 2014, participe aux travaux de la Commission des affaires générales et sociales et à ceux de la Commission de dénomination des noms de rues.
Dès les premiers jours de 2016, inquiet de voir mon propre parti douter de ses propres statuts, j’ai participé à un ensemble d’actions visant à le convaincre d’organiser des élections primaires. Gain de cause nous a été donné et j’ai de nouveau soutenu Arnaud Montebourg avant de me ranger derrière le vainqueur Benoit Hamon.
J’ai quitté le Parti Socialiste en juin 2017 suite à la faiblesse et à la passivité de la plupart de ses secrétaires nationaux et fédéraux durant le quinquennat Hollande, à la déloyauté de nombreux d’entre eux envers Benoit Hamon, et à la réaction du premier secrétaire Cambadelis qui a considéré comme démissionnaires celles et ceux qui, comme moi, ne soutenaient pas les candidats officiels du PS aux élections législatives (en l’occurrence pour la 9° circonscription des Hauts-de-Seine, une candidate UDE parachutée, élue municipale à Issy-les-Moulineaux, même si par ailleurs elle est une personne de grande valeur).
Lors des élections sénatoriales de septembre 2017, j’ai soutenu la candidature d’André Gattolin (En Marche), dans un souci d’apaisement et de soutien à l’élan réformiste d’alors. Depuis, un certain scepticisme est de mise…
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Profil professionnel : https://fr.linkedin.com/in/vguibert
vincent.guibert@lavillecitoyenne.fr
twitter : @vincentguibert
permanence des élus 169 rue Gallieni – sur rdv
Publications
« Comment Manager – 50 situations quotidiennes » (Eyrolles 2004 & 2009)
« Le Management Equitable appliqué aux projets » (2010)
« 1699 jours en Sarkozye » (lulu.com 2012)
« 2012-2017 : le grand gâchis » (lulu.com 2017)
ndlr : connu /fb https://www.facebook.com/vincent.guibert.12/posts/10157097407039334?notif_id=1553315843965032¬if_t=nf_share_story
Nous avons retrouvé Arnaud Montebourg rue de l’Opéra, dans les locaux parisiens de son entreprise Bleu Blanc Ruche. D’abord réticent à l’idée de parler politique, nous avons finalement passé en revue avec lui les principaux thèmes qui ont structuré son engagement, du Made in France à la démondialisation, jusqu’au sujet lourd qu’est la politique industrielle. Ministre de l’économie et du redressement productif de 2012 à 2014, nous avons pu aborder le poids de la haute administration et les contraintes de l’exercice du pouvoir. « L’Union européenne s’est retournée contre les peuples » déplore-t-il en constatant la fin de l’utopie fédéraliste et le déclin accéléré de la social-démocratie partout sur le continent. Entretien réalisé par Antoine Cargoet, Marion Beauvalet et Matis Brasca.