En 2022, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mené trois inspections sur le site de la centrale nucléaire de Brennilis et ...
Connu / TG le 08/06/23 à 19:26
Nucléaire : rififi à LFI
Le nucléaire divise la gauche. Le vote récent à l’Assemblée Nationale de la loi visant à accélérer les procédures administratives en vigueur pour la construction d’une installation nucléaire l’a montré. Un vote par 402 voix contre 130 – écologistes, LFI et PS – tandis que la majorité des députés PCF se sont prononcés pour. En revanche, le gouvernement, c’est heureux, n’a pas trouvé de majorité pour voter son amendement cavalier sur une fusion précipitée et non préparée de l’IRSN et de l’ASN (lire ici une analyse de cette question délicate).
Mais le nucléaire divise aussi à l’intérieur des partis de gauche qui s’y opposent. Une division mesurable dans leur électorat, dont diverses enquêtes, comme ce sondage de l’IFOP de septembre 2022, montrent qu’ils ne suivent pas nécessairement le discours des leaders.
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A l’intérieur de ces partis, les discussions sont officiellement closes sur le sujet, mais… existent tout de même. Non sans mal, comme en témoignent les péripéties affrontées par Philippe Velten, qui fut candidat aux élections municipales à Caen pour LFI, puis aux élections départementales, et qui relate ici comment il n’a jamais pu obtenir de son mouvement que ce sujet, comme celui de la planification écologique, soit correctement débattu.
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Physicien (au GANIL, Grand accélérateur national d’ions lourds et auparavant au CERN, le Laboratoire de physique des particules européens installé près de Genève), aujourd’hui vous êtes spécialisé dans les applications médicales (Protonthérapie pour le traitement du cancer).
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Fin janvier 2023, j’ai été exclu du groupe Planification Écologique et, très peu de temps après, le groupe Énergie a été verrouillé, les outils de discussions ont été fermés et limités aux personnes acceptant de reconnaître que la sortie du nucléaire est non discutable. Il est autorisé “que l’on questionne et discute sur le comment en sortir (des énergies fossiles et du nucléaire), à quel moment, par quoi on les remplace”, d’après les mots d’Angélique Huguin, animatrice du groupe et par ailleurs militante anti-nucléaire revendiquée. Mais pas pourquoi il faudrait en sortir et sous quelles conditions.
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Connu / TG le 27/03/23 à 18:55
Ndlr : communiqué de presse de lfi ? ACT
Publié : 31 octobre 2021 à 11 h 45 min
Auteur : Philippe Gauthier
Catégories : Idées et références, Transition énergétique
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires ? Faut-il retourner à civilisation purement agraire? Ou à l’âge de pierre? Une étude publiée en 2020 s’est intéressée à la question de l’énergie nécessaire au maintien d’un mode de vie « décent ». Leur conclusion : il est aujourd’hui possible d’avoir des frigos et des téléphones tout en consommant moins d’énergie que des paysans du XIXe siècle.
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Ils ne veulent pas seulement votre bien, mais aussi le "plaisir" de vos enfants...
65 commentaires
Connu / mel de PDR du 19 Oct 2020 09:00:38 -0400 selon lui, Ariane Bilheran, psychologue et écrivain française, est une spécialiste du harcèlement, de la manipulation et de la psychologie du pouvoir. Elle nous parle ici, pour ne pas dire nous alerte, sur la terrible dérive éducative qui, dans un emballage séducteur comme on sait les faire aujourd’hui, menace gravement l'équilibre psychologique de nos enfants et donc de la société à venir, si nous nous laissons emporter dans ses filets.
Transcription : Livre "L'imposture des droits sexuels. Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial" ... édité à compte d'auteur pour être indépendante. Ce qui n'est pas le cas chez les éditeurs. Avoir maîtrise pleine et entière de ses écrits. Et une diffusion internationale.
... OMS ... on ne peut pas s'appuyer sur Freud car si enfant initié à la sexualité il deviendrait inéducable. Donc on se réfère à Kinsey ??, nazi notoire. ... confusion avec l'homosexualité ... érotisation du corps de l'enfant. définition de la discrimination "on discrimine si en empèche la jouissance. ... influence des lobbies ... besoins en prévention de nos enfants ... effraction traumatique de l'enfant ... livres tendancieux qui se retrouvent dans les écoles ex /MGEN ... le planning familial rentre dans les écoles, il ne reconnaît pas d'âge ... /éducation au consentement : c'est une hérésie puis que l'enfant n'a pas la capacité au consentement éclairé pour établir son autonomie. Nous ramène à ??? ... /genre à 4 ans ça n'a aucun sens, concept tendencieux par john money apprenait la pédophilie ... patrick doucey ,?? livre la vie sexuelle des enfants, ... discours pervers puisqu'on n'arrive pas à protéger nos enfants face aux images pornographiques, nous allons les éduquer à la pornographie. Les enfants vont s'agresser entre eux, sans parler des changements de sexe ...
Ndlr : amélioration ? vérifier auprès de psys ACT
Biais introduit par la religion catholique ? vérifier ACT
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The Shift Project présente son chantier d’urgence dans le contexte de la crise du COVID-19, publié le 6 mai dernier. Intervenants : Jean-Marc Jancovici, président, Matthieu Auzanneau, directeur, Nicolas Raillard, chef du projet. En présence également de responsables des 15 secteurs traités.
🔸 Pour en savoir plus sur le projet et retrouver la publication 👉 https://theshiftproject.org/article/crise-climat-plan-transformation-economie-chantier-urgence-crowdfunding/
Pour contribuer au financement de ce chantier exceptionnel, nous avons lancé une campagne de financement participatif auprès de notre partenaire Lumo 👉 https://lumo-france.com/philanthropie...
👉 Pour recevoir des nouvelles du Shift Project : https://forms.gle/Bd9eHM9GknTnTf428
Le poids de cette vidéo a été réduit afin de limiter l’énergie nécessaire pour sa diffusion, et donc les émissions de gaz à effet de serre qui y sont liées. L’équipe du Shift met à votre disposition un court guide/tutoriel pour vous aider à faire de même !
👉 https://theshiftproject.org/guide-red...
⚠ Rappel : mieux qu’une vidéo légère : pas de vidéo du tout !
À propos du think tank The Shift Project : https://theshiftproject.org
Nous avons également raccourci cette vidéo pour les raisons précédentes. Elle est disponible dans sa totalité au lien suivant :
https://www.facebook.com/TheShiftProjectThinkTank/videos/660027461453818/
Catégorie Science et technologie 282 commentaires
Transcription : ... Objectif : un plan de transformation de l'économie française passant par : - Décarbonation - Résilience - Levier de la puissance publique - Vision à long terme - Actions à court terme
Éléments de cadrage : - approche centrée sur l'individu (producteur ET consommateur) ; - approche physique (flux d'énergie et de matières, dépl de personnes, travail, flottes de véhicules, machines-outils, infrastructures ...) ; - approche systémique (des secteurs en interactions ex télétravail / transport) - PIB ENDOGÈNE (résultera de nos axes de transformation)
4 étapes : - axes sectoriels (amon, aval) - cohérence d'ensemble - vision à long terme - actions concrètes et opérationnelles
29:00 Ex de l'agriculture ;
31:31 TERMINER ACT
Pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, le gouvernement va accorder 7 milliards d’euros d’aides à Air France. En échange, la compagnie est censée devenir « plus respectueuse de la planète ». Mais les conditions environnementales posées ne sont ni ambitieuses ni contraignantes.
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Le gouvernement a donc listé des contreparties écologiques en échange de ces milliards :
- accélérer la baisse du volume d’émissions des vols domestiques ;
- déployer les biocarburants aéronautiques durables ;
- renouveler la flotte.
Ces deux dernières mesures ne sont pas vraiment nouvelles et faisaient déjà partie du plan Horizon 2030, publié par la compagnie en décembre 2019 https://corporate.airfrance.com/sites/default/files/air_france_dossier_presse_fr_v5_0.pdf.
Quant à la première, c’est sans doute celle qui va donner le plus de fil à retordre à Air France.
• La difficile fin des vols intérieurs
... déjà été soumise à l’Assemblée nationale en juin 2019 par plusieurs députés dont François Ruffin et Delphine Batho https://reporterre.net/Des-deputes-veulent-interdire-l-avion-quand-le-train-va-aussi-vite. Sans succès. Aujourd’hui, seules trois villes sont concernées par cette mesure : Lyon, Nantes et Bordeaux.
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observent Les Échos, « toute interdiction formelle faite à Air France devrait également légalement s’imposer à ses concurrents, au premier rang desquels les compagnies low cost Ryanair et Easyjet. Or, ce n’est apparemment pas le cas. https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/coronavirus-pourquoi-reduire-les-vols-interieurs-dair-france-ne-va-pas-de-soi-1199735
... cette limite de 2 h 30 qui exclut le pôle de Roissy est loin d’être suffisante, selon le Réseau Action Climat.
https://reseauactionclimat.org/publications/climat-que-vaut-le-plan-du-gouvernement-pour-laerien/
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The Shift Project a publié mercredi 27 mai une étude allant dans le même sens, préconisant la fermeture des lignes pour lesquelles il existe une alternative ferroviaire à moins de 4 h 30. Soit toutes les destinations domestiques en France, sauf Nice, ainsi que certaines destinations européennes en Angleterre, Allemagne, Belgique ou encore en Suisse. « On ne pourra pas réduire les émissions de CO2 du transport aérien sans introduire une forte dose de sobriété », assure Jean-Marc Jancovici https://theshiftproject.org/article/video-conference-avenir-aerien/
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sans contrôle extérieur, dit Sarah Fayolle, chargée de campagne Transports chez Greenpeace France https://www.greenpeace.fr/air-france-a-du-plomb-dans-laile/
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La période pourrait également être propice à questionner l’utilité sociale de l’avion. « Il y a un fort enjeu d’inégalités. Il n’est pas normal qu’un mode de transport qui bénéficie à si peu de gens affecte négativement autant de personnes en retour », dénonce Sylvain Angerand. En 2016, d’après le ministère de la Transition écologique, 53 % des cadres supérieurs déclaraient avoir pris l’avion au cours de l’année précédente contre seulement 28 % des employés et 19 % des ouvriers. « Ce secteur est sur trajectoire de hausse annuelle rapide de ses émissions pour un usage destiné aux trois quarts aux loisirs. Dans la hiérarchie des renoncements que nous devons faire, ce n’est peut-être pas le premier à garder », conclut Jean-Marc Jancovici.
Connu / https://twitter.com/Canopee_asso/status/1266089188870496258
"Canopée Forêts Vivantes @Canopee_asso · 22h
Agrocarburant, compensation...nous decryptons pour .@Reporterre l'opération #greenwashing de @AirFranceFR et @gouvernementFR - 0 - 4 - 8"
Ndlr : fiasco prévisible = scandale à dénoncer :-(
« Crise(s), climat : préparer l’avenir de l’aviation » : les propositions du Shift de contreparties à l’aide publique au secteur aérien
The Shift Project publie un nouveau rapport qui propose des contreparties « décarbonantes » à l’aide publique accordée au secteur aéronautique et à l’aviation dans le contexte du Covid-19. Si les propositions sont destinés au gouvernement et aux acteurs du secteur, son contenu intéressera également tous les acteurs de la société qui cherchent simplement à s’informer sur ce sujet.
Téléchargez :
- le rapport (58p) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/05/2020-05-27_Pr%C3%A9parer-lavenir-de-laviation_Propositions-de-contreparties_Shift-Project.pdf
- la synthèse (6p) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/05/2020-05-27_Pr%C3%A9parer-lavenir-de-laviation_Synth%C3%A8se-des-contreparties_Shift-Project.pdf
Ces propositions accompagnent le Plan de transformation de l’économie française mis en chantier par le Shift dans le contexte de la crise du Covid-19 https://theshiftproject.org/article/crise-climat-plan-transformation-economie-chantier-urgence-crowdfunding/.
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Le secteur du transport aérien, dont la contribution au dérèglement climatique est importante (6% dans le monde), en fait partie.
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État des lieux du transport aérien : deux constats fondamentaux
CONSTAT N° 1 : La contribution du transport aérien au dérèglement climatique est importante (de l’ordre de 6% du forçage radiatif au niveau mondial). Rapportée au passager et au temps de déplacement, la consommation de pétrole engendrée par le transport aérien est très supérieure à n’importe quel autre moyen de transport.
CONSTAT N°2 : Étant donné la difficulté à dégager des voies de progrès technique supplémentaires, la réduction progressive du trafic est le principal levier de réduction des émissions de CO2 et des effets climatiques hors-CO2 du transport aérien.
Pour agir, que peut faire l’État immédiatement ?
PROPOSITION N°1 : Appliquer les (quelques) mesures techniques décarbonantes à disposition immédiatement (4 mesures techniques à découvrir)
PROPOSITION N°2 : En parallèle des mesures techniques, planifier et organiser par voie réglementaire la réduction de la consommation de carburant du trafic aérien au départ ou à destination du territoire français (5 mesures de sobriété à découvrir)
PROPOSITION N°3 : Diversifier les activités des compagnies aériennes et relancer l’industrie aéronautique française (2 perspectives à découvrir)
Le transport aérien fait partie des quelques secteurs pour lesquels il n’existe pas, à court ni moyen terme, d’alternative technologique « décarbonée » (à la différence du transport automobile par exemple).
Cette caractéristique fait de ce secteur une victime de l’inéluctable transition vers une économie bas-carbone. De nombreux emplois, de nombreux territoires et entreprises seront affectés tôt ou tard.
Repousser l’échéance ne ferait qu’aggraver le choc.
Cette situation démontre le besoin inéluctable d’une stratégie nationale claire et ambitieuse pour transformer profondément ces activités avant qu’elles ne subissent durement les effets des contraintes physiques. Cette étude en dessine les voies possibles et sincères.
Même conçue avec la plus grande attention aux emplois, cette transformation n’en maintiendra pas le nombre au sein du secteur du transport aérien. Ceci confirme la nécessité d’une stratégie prévoyant des mouvements de salariés entre secteurs, et le développement résolu des secteurs fortement décarbonables.
Une telle stratégie est justement l’objet du « plan de transformation de l’économie française » du Shift Project, dont les contours ont été dessinés le 6 mai, et qui sera publié dans sa version finale en septembre 2020.
... résultat d’un travail collectif, qui a bénéficié de nombreuses contributions d’experts, particulièrement de Shifters, et de membres de SUPAERO-DECARBO, un collectif d’actuels et anciens élèves de l’ISAE SUPAERO.
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Contact : preparerlavenir@theshiftproject.org | Presse : 06 95 10 81 91
The Shift Project vous présente son chantier d’urgence dans le contexte de la crise du COVID-19, et la campagne de financement participatif qui vise à le financer.
- Découvrez le chantier d’urgence auquel le Shift propose de s’atteler : « Crise(s), climat : vers un Plan de transformation de l’économie » https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/05/Crises-climat_chantier-du-Plan_Shift-Project.pdf
- Pour contribuer au financement de ce chantier : en tant que particulier, rendez-vous sur la plateforme Lumo https://lumo-france.com/philanthropie/the-shift-project?wsc=tsp ; en tant qu’entreprise écrivez directement à l’équipe du Shift (preparerlavenir-entreprises@theshiftproject.org).
La publication fait l’objet d’une vidéo-conférence de présentation ce mercredi 6 mai 2020 au soir : rdv à 18h30 sur la page Facebook du Shift, et à défaut sur Zoom.
Un chantier pour un plan concret
Téléchargez le chantier d'urgence du ShiftNous voici dos au mur. Ne reprenons pas la vie comme avant. Nous ne le pourrions sans doute pas, et nous ne le devons pas.
L’association d’intérêt général The Shift Project propose un plan de transformation de nos activités essentielles (se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner, travailler, comprendre, échanger), afin de les rendre saines et robustes pour les temps de crise économique et écologique dans lesquels nous entrons.
Mettre en œuvre une transformation de notre organisation sans miser sur le pari de la croissance
La croissance, sur laquelle reposent toutes les politiques mises en œuvre jusqu’ici, risque ne pas revenir en Europe avant longtemps. Cette croissance n’a jamais fait autre chose que recourir aux énergies fossiles et tarissables, pétrole, gaz naturel, charbon, qui bouleversent déjà le climat et menacent les conditions de vie sur Terre.
Il est prudent – et il est possible ! – de concevoir, de débattre et de mettre en œuvre une transformation de notre organisation sans miser sur le pari incertain et périlleux de la croissance.
Un but clair et une méthode
Avec la pandémie de Covid-19, les Français redécouvrent ce que signifie une pénurie, et voient que l’argent se trouve toujours, mais ne suffit pas à résoudre une crise : ils s’aperçoivent à nouveau que sans organisation au service d’un but clair, la « puissance économique » n’est rien.
Les débats autour de la transition écologique se sont surtout focalisés jusqu’ici sur des montants d’investissements et des tuyaux de financement. Très peu sur l’objectif, quasiment jamais sur la méthode. C’est mettre la charrue avant les bœufs, tout simplement.
La méthode que nous voulons échafauder s’intéresse à l’économie concrète :
- pas « euros », « croissance » et « dette », mais « métiers », « tonnes », « joules » ;
- pas « Combien ça coûte ? », mais « Que fait-on ? »
Une transformation qui peut être vertueuse…
Elle parlera de ce que les gens font aujourd’hui et de ce qu’ils pourront faire demain, et des moyens matériels nécessaires pour opérer le passage d’un monde à l’autre.
La transformation que nous envisageons réclamera dans bien des cas de simplifier ou de ralentir. Souvent aussi, elle aura besoin de davantage de têtes et de bras.
Un système économique plus sobre n’a pas à être un système demandant aux pauvres de se serrer plus encore la ceinture. Au contraire, il peut donner de l’air aux budgets les plus modestes, en organisant des économies d’énergie et de matière. Et il peut ouvrir d’importantes possibilités nouvelles de travail.
…et qui doit être planifié
Un tel cercle vertueux, pour être bouclé, doit être pensé, discuté, organisé : planifié.
En partant de la situation de ceux qui vivent et travaillent aujourd’hui en France, The Shift Project pose les jalons d’un plan de transformation de l’agriculture, du bâtiment, de l’énergie et de l’industrie, des transports, de la santé, des services, de la culture et des médias.
Le but : lancer un débat sur les actions que la République devra mener à bien pour tenir ses engagements devant l’Histoire, et offrir à chacun une place dans une société durable.
La France est capable d’ouvrir à nouveau le chemin du progrès.
Une méthode pratique
L’équipe du Shift Project et ses nombreux bénévoles ne prétendent évidemment pas développer à eux seuls tous les détails d’un tel plan. Mais nous nous croyons en mesure de rassembler les compétences nécessaires pour en ébaucher des bases consistantes, suffisamment détaillées pour que le débat démocratique ne se limite pas à discuter de pétitions de principe.
Ce sont ces bases que nous voulons aujourd’hui nous donner les moyens de poser.
Depuis sa création en 2010, le Shift Project soutient par ses analyses que les lois de la physique s’imposent aussi à celles de l’économie, que là réside la cause de l’étiolement de la croissance – et la modification de sa composition – depuis les chocs pétroliers des années 1970, et que nous sommes rentrés depuis dans un régime de croissance économique sous contrainte physique globale. Un régime subi mais pas compris, qui a conduit la finance à prétendre résoudre la crise de la dette de 2008 – l’année du pic de la production mondiale de pétrole conventionnel – par seulement davantage de dettes…
Pour élaborer notre méthode de construction d’un pont de transformation de l’économie française, nous avons constitué deux équipes :
- une équipe de « pontiers », chargée de proposer où et comment commencer le pont.
Elle proposera notamment des contreparties « décarbonantes » aux aides de l’État dans la cadre de la crise du COVID-19, détaillées par filière, par territoire ou par acteur. Des contreparties destinées en premier lieu aux gens qui maîtrisent des savoir-faire puissants, mais travaillent dans des activités risquant a priori d’avoir beaucoup à perdre, telles que l’aéronautique et l’automobile. - une équipe d’« architectes », chargée de dessiner la forme et la structure du pont.
Elle décrira les possibilités de transformation concrète de chaque secteur, de chaque organe vital de la société, en termes d’emploi et de besoins de formation, d’organisation et de flux physiques.
Nous mettrons en cohérence de nos propositions sectorielles avec un certain nombre d’axes transversaux et de paramètres décisifs, notamment :
Paramètres principaux
- Climat et dépendance aux énergies fossiles : notre plan proposera une trajectoire cohérente avec une baisse des émissions de 4 % par an, nécessaire pour limiter le réchauffement à 2°C.
- Emploi et macroéconomie : nous tâcherons de décrire comment l’emploi sera affecté globalement, territorialement et par filière. Nous déterminerons, en tendance, si ce que nous proposons risque d’aboutir à un PIB décroissant, croissant ou stable dans les années qui viennent. (Nous traiterons le paramètre PIB comme une résultante parmi d’autres, non comme une fin en soi, ce qui n’empêchera pas de tenir compte de boucles de rétroaction – en termes de revenus et de disponibilité de l’épargne, notamment.)
- Résilience des catégories sociales : nous tenterons de prendre le point de vue de différentes catégories sociales, qui seront affectées de façon différente, afin d’évaluer comment l’effort à fournir peut être justement réparti.
- Résilience aux chocs exogènes : nous chercherons à estimer si notre plan est résilient à des troubles dans d’autres pays, ou encore à de nouvelles crises sanitaires majeures.
- Biodiversité & écosystèmes : nous estimerons qualitativement les impacts (positifs ou négatifs) de la mise en œuvre du plan sur la biodiversité et sur les écosystèmes.
- Ressources et usages de l’eau : nous décrirons également comment les usages de l’eau évolueront dans le cadre du plan, en lien notamment avec le changement climatique.
Axes transverses principaux
- Gouvernance du plan & qualité du débat démocratique : quelles règles pratiques instituer pour que le long-terme intègre les instances de décision ? Comment améliorer la qualité du débat (légitimité de l’expertise, évolution et réaction de l’opinion publique, rôle des médias, place de la publicité, etc.) ?
- Épargne et fiscalité : comment flécher les moyens financiers des particuliers, des entreprises et de l’État pour financer les actions à entreprendre.
- Gestion des « effets rebonds » : comment maitriser le résultat des mesures de réduction de la consommation d’énergie qui seront mises en place.
- Urbanisme : comment adapter et faire évoluer les territoires urbains et périurbains.
Tout ceci ne sera qu’une esquisse, mais une esquisse qui doit permettre de lancer une conversation nationale pratique. Cette conversation, nous l’estimons urgente et vitale. Pour que cette esquisse soit réussie, nous avons besoin d’intelligence et de moyens.
Nous sommes une association d’intérêt général financée par de grandes et moins grandes entreprises, ainsi que par les pouvoirs publics. Nous cherchons à servir cet intérêt général de notre mieux.
Une campagne participative pour financer ce chantier exceptionnel
Nous estimons que la sortie de cette crise sera une occasion majeure de mettre enfin la France sur les rails d’une politique climatique audacieuse, cohérente, et surtout résiliente. Mais cela requiert que nous pesions de tout notre poids pour que les idées portées par le Shift trouvent un public large et puisse atteindre les décideurs économiques et politiques.
Et quel meilleur vecteur qu’un plan de transformation cohérent, multisectoriel, s’adressant aux citoyen.ne.s et aux professionnel.le.s de tous les secteurs, leur permettant d’entrevoir ce que pourrait être la transition (vue par le Shift) pour eux et leur métier ?
C’est l’élaboration et le portage de ce Plan que nous vous proposons de soutenir : chaque don nous permet de mieux construire nos propositions et de peser un peu plus sur les décisions économiques et politiques.
Comment faire pour aider ? Pour recevoir des nouvelles des travaux du Shift sur la « relance », inscrivez-vous à notre Newsletter. Si vous avez quelque chose de très concret à nous proposer, de nature à nous aider à préparer l’avenir dans ce nouveau contexte du COVID-19, écrivez-nous à preparerlavenir@theshiftproject.org. Si vous souhaitez soutenir nos travaux sur un « Plan de transformation de l’économie française » en faveur du climat et de la résilience, vous pouvez participer à la campagne de financement participatif qui le finance, où à sa diffusion avec le « Kit de communication ».
aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uuWYow
Le vendredi 1er mai 2020, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Laurent Delahousse. Il a dénoncé la volonté du gouvernement de rouvrir les écoles pour renvoyer les parents d’élèves au travail et a appelé les travailleurs à se réunir pour définir eux-mêmes les conditions de reprise du travail qui permettent d’assurer la sécurité sanitaire.
Le chef de file de la France insoumise a dénoncé le bazar qui fait suite aux annonces du gouvernement et notamment la carte incompréhensible des départements. Il a également expliqué qu’on ne pouvait laisser les maires décider seuls de la réouverture des écoles le 11 mai.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la France insoumise avait agi depuis le début de la crise du coronavirus en faisant des propositions utiles : réquisition de l’industrie textile pour produire les masques, nationalisation de Luxfer et Famar pour produire bouteilles d’oxygène et médicaments, mise à disposition gratuite des masques et du gel hydro-alcoolique partout où c’est nécessaire. Il a rappelé que les insoumis avaient proposé un plan complet de déconfinement. https://lafranceinsoumise.fr/2020/04/27/coronavirus-planification-du-deconfinement-propositions-du-groupe-parlementaire-lfi/
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Le 27 avril 2020, Adrien Quatennens était invité sur BFM TV pour #BFMStory. #ConfinementJour42 #Déconfinement #Covid_19
Catégorie Actualités et politique 189 commentaires
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Ils ne changeront jamais ! #AlloRuffin, en direct d'Amiens, avec Caroline Fiat, Leïla Chaibi, Delphine Batho, Lucas Chancel... et vous !
Catégorie Actualités et politique 52 commentaires
Tr: ... D Batho travaille à l'élaboration d'un plan de reconversion de l'industrie aéronautique ++
Interview - Abonnés
Jean-Luc Mélenchon à son domicile parisien, jeudi. Photo Boby
Après une certaine retenue dans les premiers jours de l’épidémie, Jean-Luc Mélenchon repart à l’offensive contre le chef de l’Etat, qu’il estime «dépassé» par les événements. Le leader insoumis plaide pour un «déconfinement planifié» et remet en avant son programme présidentiel de 2017.
Jean-Luc Mélenchon tente de se faire entendre. Le chef des insoumis est persuadé qu’il a un «rôle à jouer» dans la période et que le monde d’après la pandémie se trouve entre ses mains, avec son programme «l’Avenir en commun». Alors il s’organise et il innove. Ce vendredi, le député des Bouches-du-Rhône est en meeting «numérique» afin d’esquisser le paysage devant ses troupes. En début de semaine, on s’est connecté sur Skype pour avoir un petit tour d’horizon.
Au début du mois de mars, lorsque la crise sanitaire a pris de l’ampleur, vous n’étiez pas très critique contre le gouvernement. Depuis, votre ton a changé…
J’adapte le ton aux circonstances. Je ne veux pas que les gens confondent notre opposition au gouvernement avec un appel à mépriser les consignes sanitaires. L’incohérence des décisions du président de la République n’aide pas. Exemple, le déconfinement hasardeux du 11 mai prochain. Nous proposons un déconfinement planifié. Pourtant pas question de créer un choc frontal qui a ...
Libération réserve cet article à ses abonnés
Dans Le Monde quatre colonnes sur la pensée économique de la droite républicaine. ... Une fois de plus, c’est midi dans ma cour. « Pour stimuler la demande, Julien Aubert, député du Vaucluse imagine un système “où la banque centrale européenne pourrait injecter directement aux États de l’argent gratuit, via les banques publiques ou le budget des États afin d’avoir du pur financement monétaire de la dette donc de la planche à billet. Il va falloir revoir tout ceci”, prévient-il ». Le lecteur ne saura pas que c’est exactement cette solution que nous faisons depuis déjà quelques temps, disons à peine dix ans.
...
ces dettes ne seront jamais payées ... Les eurobonds sont une illusion. Car à la fin il faut les payer. ... Pour les annuler il y a plusieurs solutions. Les rembourser ? Impossible. La guerre ? Pour remettre les compteurs à zéro et reconstruire. Personne n’en veut. La banqueroute ? Ce serait un désastre et le chaos. L’inflation ? Personne ne sait plus la déclencher même en faisant tourner la planche à billet comme l’a fait la BCE pendant deux ans pour un montant équivalent à une année de production de la France. Mais sans faire un point d’inflation ! Car tout argent donné aux banques va à 90% dans la sphère financière, sans impact sur la production. Alors ? La solution de la dette perpétuelle BCE est la plus tranquille, la moins violente, la plus facile à maitriser dans le cadre d’une planification du redémarrage de l’économie après le collapse actuel. ... faire basculer la production et l’échange vers le monde de la règle verte. Sans oublier les grands travaux de salut commun à entreprendre pour les transports en commun, le ferroutage, la production énergétique alternative, la fermeture des centrales nucléaires. ... Sur tous les horizons de l’arc politique les mentalités changent. Ainsi quand Aurélien Pradié, secrétaire général de LR déclare sans que ce soit dans Le Monde : « Je crois à la planification : c’est un point d’accord avec la pensée communiste, qui l’a d’ailleurs appliquée avec les gaullistes. » Ou quand Aurore Lalucque, eurodéputée Place publique, affirme que le Plan est l’outil du futur pour le projet écologique. « Pour la gestion de la crise, la sortie du confinement et la transition écologique, il va nous falloir un outil permettant de mettre les forces du pays autour de la table, un « réducteur des incertitudes », à même de gérer court et long terme, cet outil, c’est LE PLAN » a-t-elle tweeté le 2 avril. Enfin ! Bravo ! Bienvenue au club.
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L’Union européenne s’est méthodiquement employée à démanteler les États et leurs systèmes de santé publics. S’il manque des lits, des respirateurs, des personnels dans les hôpitaux italiens, espagnols ou français c’est de sa faute. Car c’est la Commission qui exige chaque année à ces États des baisses dans la dépense publique. Entre 2011 et 2018, elle l’a fait à 63 reprises ! Ce n’est donc pas un hasard si l’Europe est aujourd’hui l’épicentre mondial de l’épidémie et le lieu où elle fait le plus de mort. L’Union européenne a encouragé pendant des décennies la délocalisation de son industrie. 80% des médicaments aujourd’hui consommés sur le continent sont produits en dehors. La pénurie de masques révèle une dépendance organisée. Nous sommes devenus vulnérables. Cette catastrophe est la conséquence d’un modèle qui a mis la concurrence et le libre-échange en haut de la hiérarchie des normes et rangé l’intérêt général au placard.
Même sur le plan de la plus élémentaire solidarité, les États européens ont donné un spectacle piteux. ... Même les plus ardents défenseurs de l’Union se désespèrent. Pour Jacques Delors « le climat qui semble régner entre les chefs d’État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne». ... La Banque Centrale Européenne a annoncé qu’elle allait débloquer 750 milliards d’euros pour les banques privées et en rachat de titres sur le « marché secondaire ». Traduction : cela signifie qu’elle fera tout sauf prêter directement aux États. Ce qui permettrait pourtant d’orienter les investissements vers l’économie réelle et l’intérêt général.
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Comme d’habitude, ils ont prévu de laisser faire la « main invisible » et tout ira pour le mieux. Mais qui a encore des nouvelles de la « main invisible », ces derniers temps ?
Le gouvernement luxembourgeois a adopté le 7 février dernier son plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Il illustre les politiques et les mesures devant permettre d’atteindre les objectifs nationaux ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-55%), augmentation de la part des énergies renouvelables (25%) et amélioration de l’efficacité énergétique (de 40 à 44%) à l’horizon 2030.
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Votum Klima l’a décrypté pour vous et propose quelques éléments à y introduire ou à renforcer pour atteindre les objectifs
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données collectées / Greenpeace Luxembourg pour le compte de la coallition Votum Klima https://www.votumklima.lu/fr/bienvenue-3/ et ne seront pas partagées à des tiers. Ces données ne seront pas utilisées par Greenpeace sans votre consentement.
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Madame la Ministre Dieschbourg, Monsieur le Ministre Turmes, Gouvernement Luxembourgeois, À l'attention des ministres - Consultation publique au sujet du PNEC
Je salue expressément les objectifs climatiques ambitieux par lesquels le gouvernement luxembourgeois entend honorer ses engagements par rapport à l'Accord de Paris sur le climat au niveau national, et contribuer ainsi à limiter l'ampleur du réchauffement global à 1,5 degré d'ici 2050.
Le plan national énergie et climat (PNEC) comprend de nombreuses mesures bienvenues que le gouvernement luxembourgeois veut mettre en œuvre. Toutefois, il doit être complété par des mesures supplémentaires et concrètes :
- Il manque une définition et une description claires des mesures prioritaires du PNEC, un calendrier concret, une estimation des effets attendus (réduction du CO2, etc.) et une estimation des ressources financières nécessaires.
- Les agrocarburants ne sont pas une solution, et leur effet négatif sur l’humain, la biosphère et le climat ont été prouvés. Une sortie des agrocarburants est indispensable!
- Comme le Luxembourg mise résolument sur la carte de la croissance forte et progressive (économie, main-d'œuvre, construction et logement), il devrait au moins y avoir des prévisions fiables sur les émissions qui en résultent. Sous quelle forme le plan sera-t-il révisé en conséquence ? Le dogme de la croissance sera-t-il remis en question?
- Il est clair que nous devons sortir de l'économie fossile le plus rapidement possible. Cela doit se faire d'une part par des incitations financières, et d'autre part par la taxation de la consommation de combustibles fossiles. Nous devons rapidement mettre fin à l'exportation destructrice de l'essence et du diesel en augmentant les droits d'accises sur le carburant à la station-service. La taxe sur le CO2, dont on a beaucoup parlé, est également un moyen efficace, à condition qu'elle soit fixée à un niveau suffisamment élevé. De nombreux experts considèrent que les 20€/tCO2 proposés comme taxe d'entrée sont trop faibles et suggèrent un taux minimum de 40€ ou plus. Je me joins à cet avis. Il est également important de planifier la hausse continue de ce taux à plus longue durée qu’actuellement prévu.
- J'attends que l'accompagnement social des mesures du PNEC soit efficace, juste et équitable. En parallèle à la mise en œuvre du PNEC, une réforme fiscale sera bientôt à l'ordre du jour au niveau national. Cela offre la possibilité de taxer davantage les produits, activités et modes de consommation nuisibles au climat et à l’environnement ainsi que de soutenir des activités et produits soutenables. Il va sans dire que le principe de la justice sociale doit être respecté par la réforme fiscale.
- Enfin, je demande le retrait des fonds d'investissement étatiques et paraétatiques des firmes, activités et produits nuisibles au climat et à l’environnement, comme par exemple l’industrie nucléaire ou la production de combustibles fossiles. Pour que le secteur financier durable (green finance) puisse apporter une contribution positive à la protection du climat, ses nouveaux produits financiers doivent respecter des obligations d'informations et de reporting complètes, notamment en ce qui concerne leur impact sur le climat et la biodiversité.
La protection du climat et de la biodiversité passe par la modification des conditions structurelles qui déterminent notre mode de vie - il est temps de les changer !
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dans Communiqués de presse, Le groupe parlementaire à l'Assemblée nationale
revendication des personnels hospitaliers à l’hôpital ? Pouvoir soigner efficacement et dignement. Quel est le but du pouvoir ? Faire des économies dans le service public et favoriser les profits du réseau de santé privé.
Huit mois de lutte des personnels de toutes les catégories ont permis de faire prendre conscience de l’état désastreux du système de santé public. C’est le résultat de plus de 12 milliards d’économies sur les dépenses de santé depuis le début du quinquennat. Plus personne ne croit que les « réorganisations » et « redéploiements » soient fait pour le bien commun.
Mais au lieu de proposer une refondation globale de la politique de santé publique le gouvernement organise un saupoudrage destiné à éteindre l’incendie social sans rien changer. L’annonce d’une augmentation du budget des hôpitaux de 1,5 milliards sur 3 ans dont 300 millions en 2020 est incohérente. Dès 2018, Macron avait déjà baissé le budget des hôpitaux d’un milliard d’euros !
Encore une entourloupe ! Où sont les recrutements ? Où est l’arrêt des suppressions de lits ? Où sont les créations de lits demandées ?
Les personnels infirmiers français sont les plus mal lotis des grands pays de l’OCDE, avec une rémunération inférieure de 5% au salaire moyen en France. Mais pas d’augmentation générale des salaires dans la profession. Seulement quelques primes pour certaines catégories de soignants.
Ce n’est pas un plan santé c’est le sauve-qui-peut d’un pouvoir qui a organisé lui-même un désordre qu’il ne sait plus réparer.
/ députés la France insoumise la réponse des personnels hospitaliers est la sienne. Rendez-vous le 30 novembre et le 5 décembre pour défendre l’intérêt général.
Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
Rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-na78-2019-emissions-voitures-meilhan-20juin-bat.pdf
dont "/ve limiter les externalités environnementales liées en particulier à leur production ex en Pologne"
Mots clés : émissions de gaz à effet de serre, constructeur automobile, voiture électrique, bonus-malus, empreinte carbone
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https://www.youtube.com/watch?v=MV_tWp3RIY4
•23 oct. 2019 / The Shift Project
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Nicolas Meilhan, conseiller scientifique transports et énergie pour France Stratégie, présente sa note "Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ? à https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Lien vers le support de présentation : https://bit.ly/2Pd8Fk6 dont
"1. La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un
échec européen ... intégrer dans le bonus-malus une composante poids afin de décourager l’achat de voitures pesant plus d’1,4t ... 3 des 4 résistances à l'avancement (roulement, inertie et potentielle). ... normer le contenu carbone de l’électricité utilisée
pour fabriquer les voitures à faibles émissions et leurs batteries"
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Ndlr : 1,4t, n'est-ce pas déjà bien trop élevé ? Privilégier l'électrique sans garantie qu'elle soit décarbonée sur tout le cycle de vie du véhicule, n'est-ce pas, en france, justifier le nucléaire et démontrer la stratégie nucléariste du shift project ? ACT
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Jean-Marc Jancovici a été invité à la fête de l'humanité 2019 pour un débat : Écologie et capitalisme : Temps longs contre profits immédiats
Ses interventions à 00:05:30 00:26:50 00:57:00 01:11:57
Débat animé par Amar Bellal, rédacteur en chef de la revue Progressistes
avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur-conseil en énergie et climat, président de The Shift Project,
Aurélie Trouvé, économiste, altermondialiste, ancienne présidente d'ATTAC,
Alain Pagano, membre du Conseil National du PCF en charge de l'écologie
et Pierre-Alain Millet, maire-adjoint de Vénissieux en charge du développement durable.
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Transcription : ... un composteur émet des ges donc collecter ces gaz ...
Débat. Écologistes dépités, ils dénoncent les comptes de la Métropole et les 1 020 hectares de terres que les élus proposent d’urbaniser dans le cadre du futur Plan local d’urbanisme. Un document qui n’a rien d’irréversible.
Réunis à la Friche Lucien, le collectif communique chaque mercredi son envie de voir conserver la vocation agricole de centaines d’hectares. (Photo Paris-Normandie)
Elles ne sont pas d’accord avec les chiffres de la Métropole Rouen Normandie. Du coup, une dizaine d’associations, réunies autour de Bouillons Terres d’Avenir, Effet de serre toi-même, Terre de liens ou Respire ont décidé de présenter leur analyse du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi).
Arrêté en juin 2019 par les élus métropolitains, le projet dicte les règles d’urbanisme pour la période 2020-2033. Il est soumis à l’avis des habitants depuis le 19 août dans le cadre d’une enquête publique qui se poursuit jusqu’au 1er octobre