11 juillet 2024
Il y a trois ans, je publiais dans Le Monde une tribune intitulée « Le féminisme permet de renforcer les deux piliers, libéral et démocratique, de nos sociétés » https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/07/le-feminisme-permet-de-renforcer-les-deux-piliers-liberal-et-democratique-de-nos-societes_6065437_3232.html
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Pour un récit émancipateur
Mais ce que nous avons vu aussi, c’est l’expression et l’expertise d’hommes et surtout de femmes politiques, de responsables d’associations et de syndicats, de chercheuses et de chercheurs prônant le dialogue, revendiquant une parole et une visibilité, appelant à réhabiliter les corps intermédiaires si malmenés, une société civile dotée d’une immense force mobilisatrice et d’une grande capacité de propositions pour l’avenir de notre pays. C’est cette vitalité-là, aussi, qu’il faut retenir de cette campagne. Il est temps que le champ politique se rende compte qu’il ne détient pas le monopole de l’expertise.
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Manon Loisel : « Il faut en finir avec la démocratie participative, qui accentue la crise qu’elle prétend résoudre » - Le 13 Avril 2024 | Alternatives Economiques
13 min
Manon Loisel Consultante en stratégies territoriales et enseignante à l’Ecole Urbaine de SciencesPo
Convention citoyenne pour le climat, grand débat post-gilets jaunes, budgets participatifs, conseils de quartier, enquête publique, réunions publiques, panels citoyens… les dispositifs de démocratie participative se sont multipliés ces dernières années. Leur objectif : répondre à la crise de la démocratie représentative matérialisée par la progression de l’abstention. La participation des citoyens à la fabrique des politiques publiques est ainsi présentée comme un remède à leur désintérêt croissant pour le vote.
Ces dispositifs sont cependant largement critiqués par les chercheurs, à la fois en raison de leur fonctionnement et de leur instrumentalisation fréquente par les élus. Dans un ouvrage récent, Pour en finir avec la démocratie participative (Ed. Textuel), Manon Loisel et Nicolas Rio en appellent donc à mettre fin à la « fuite en avant participative ». A la fois chercheurs (ils sont politistes à Sciences Po) et acteurs de terrain (ils ont cofondé Partie prenante, une agence de conseil aux collectivités locales), ils déplorent les limites de la démocratie participative et plaident pour une démocratisation de l’action publique qui déborde largement le champ des élections.
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anti-redistributif ... sont surtout investis par ceux que qui sont parfois surnommés les « TLM » (Toujours les mêmes). Anciens élus, citoyens engagés, leaders associatifs… ces profils très marqués socialement s’emparent seuls de ces dispositifs. Je défie n’importe qui de trouver un abstentionniste dans une réunion publique ... renforcer la « présentocratie », le pouvoir de ceux qui peuvent se rendre disponibles pour débattre de questions politiques, et ne parvient donc pas à faire entendre les sans-voix. Pire, elle essentialise la parole « des citoyens » à partir de la participation de seulement quelques-uns d’entre eux, très minoritaires en nombre et très peu représentatifs ... générer de l’espoir chez les participants… et donc des désillusions lorsqu’ils n’ont pas de traduction politique ... L’impératif de participation a pris la forme d’une injonction bureaucratique. ... sont intrinsèquement dysfonctionnels, notamment parce qu’ils sont incapables de faire émerger la parole des sans-voix. Où entend-on ceux qui ne votent pas et qui ne prennent jamais la parole dans le débat public ? Souvent dans les mouvements sociaux spontanés comme les gilets jaunes. Parfois dans les manifestations ou dans des collectifs qui échappent largement aux autorités. Parfois aussi dans la presse. Mais jamais dans des dispositifs de démocratie participative. Il est difficile pour les élus d’écouter ces sans-voix dans la mesure où ils n’ont aucun crédit électoral à en tirer. ... La vraie démocratie, c’est l’existence de toute une série de contre-pouvoirs qui agissent comme des filtres successifs. La loi Immigration l’a montré récemment : le Parlement a joué un rôle, le Conseil constitutionnel aussi. D’autres filtres (syndicats, acteurs de l’éducation populaire, manifestants…) sont, ces dernières années, régulièrement évincés, voire réprimés, ce qui affaiblit dangereusement la démocratie en excluant du débat des publics qui n’existent que grâce à eux. Aujourd’hui, qui peut porter la voix des plus marginalisés si ATD Quart Monde n’est pas associée à la politique de lutte contre la pauvreté ? Cette association a une pratique très aboutie du recueil de l’expérience des sans-voix. Mais elle n’est pas sérieusement considérée au niveau national.
Comment faire émerger la parole de ces sans-voix ?
M. L. : Je disais précédemment qu’il est fondamental que les élus accordent plus de crédit et d’attention aux expériences de vie des citoyens, en rééquilibrant leur poids par rapport aux experts. Le cas des zones à faible émission (ZFE) est un bon exemple2. Face à cette mesure, les citoyens les plus pauvres expriment un sentiment d’injustice. Il est très présent dans les médias locaux ou sur les pages Facebook locales qui ne sont pas gérées par des institutions. Mais au niveau politique, c’est l’expertise qui l’emporte. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas faire les ZFE. Mais que les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui [leur mise en place a été repoussée dans de nombreuses villes, y compris dans des métropoles à majorité écolo, NDLR] auraient pu être évitées en tenant davantage compte des ressentis des ménages modestes. ... écouter des acteurs au profil social différent. Par exemple, un actif périurbain modeste qui vient tous les jours travailler en voiture en ville. Ou encore une personne qui souffre d’asthme et vit proche du périphérique. Plutôt qu’avoir deux élus qui viennent à une réunion publique écouter d’une oreille les conclusions de 100 personnes déjà très investies dans la vie locale, mieux vaut 100 élus qui écoutent avec leurs deux oreilles les récits de vie de deux personnes qui n’ont jamais voix au chapitre. ... Prétendre écouter tout le monde sans distinction, c’est faire fi de tous les mécanismes de domination qui parcourent la société. Le combat pour la parité homme-femme en est l’illustration. C’est en objectivant et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire. La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. ... Le problème de la transition écologique, c’est notre crise démocratique. Comme notre système met les classes populaires hors jeu, la transition devient technocratique et fait l’objet d’un retour de bâton important. Si notre démocratie était plus fonctionnelle, on peut penser que la redistribution des richesses serait plus importante. La mise en place d’une taxe carbone ou de ZFE serait alors beaucoup mieux acceptée puisque les plus riches seraient davantage mis à contribution.
Aujourd’hui, nombre de mesures écologiques apparaissent injustes, car elles ne frappent pas vraiment les riches qui peuvent facilement les contourner (en achetant une grosse voiture électrique pour s’adapter aux ZFE par exemple) ou les assumer (en pouvant se permettre de payer le carburant plus cher dans le cas d’une hausse de la taxe carbone).
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les lobbies ... l’administration. Cette dernière est souvent vue comme un espace « apolitique », où des techniciens appliquent les politiques décidées par les élus. En réalité, les deux millions d’agents publics qui travaillent dans les collectivités locales ont un poids politique important. C’est particulièrement vrai dans les plus petites d’entre elles, où les élus sont souvent des retraités bénévoles aux connaissances techniques limitées. Dans ces cas-là, il n’est pas rare de voir les techniciens choisir les orientations politiques, car ils considèrent que leurs élus ne font pas le travail. ... la technicité de certains dossiers est telle que les agents jouent forcément un rôle central. Sans parler des cabinets de conseil privés qui ont une influence de plus en plus importante mais ne rendent de comptes à personne ... Démocratiser l’action publique, c’est faire entrer dans l’arène politique tous ces acteurs. ... désacraliser la fonction de l’élu qui décide de tout. Le travail d’un élu, ce n’est pas que de décider, c’est d’écouter et de représenter tous les citoyens, et notamment les absents. Plutôt que de valoriser la figure de l’élu, il faudrait préférer la figure du représentant.
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utiliser le tirage au sort comme une réponse à la hausse de l’abstention électorale et à la baisse de la représentativité des élus. Si l’on se base sur les élections législatives de 2022, qui déterminent la composition de l’Assemblée nationale, on pourrait procéder de la façon suivante : 46 % des sièges seraient attribués à des élus, sur le modèle actuel. Cette proportion correspond au taux de participation lors de ce scrutin. Les 54 % des sièges restants seraient accordés à des citoyens tirés au sort, de quoi représenter mathématiquement les abstentionnistes. Ce tirage au sort serait corrigé des biais sociaux que l’on constate chez les élus.
Bien sûr, un tel changement nécessiterait un accompagnement et des moyens importants. Mais si l’on met un moratoire sur les démarches de démocratie participative et qu’on réalloue les moyens et les personnels qui y sont dédiés, cela peut se faire à moyens constants. On nous rétorquera que ces nouveaux représentants ne seraient pas compétents, mais la compétence technique est moins importante que l’existence de contre-pouvoirs. Pour qu’une discussion sur la relance sur le nucléaire soit démocratique, l’enjeu n’est pas que tous les députés soient des physiciens chevronnés, mais que leur délibération puisse s’appuyer sur des expertises contradictoires produites par plusieurs institutions et corps intermédiaires compétents sur le sujet. ... guérir la démocratie représentative, car elle est à notre avis le moins mauvais des systèmes ... La démocratie participative a de nombreux défauts, comme on vient de le voir. La démocratie directe, de son côté, n’évite pas non plus l’écueil du présentéisme, à l’image de l’expérience de « Nuit debout » il y a quelques années. La transformation de nos institutions ne viendra pas d’une autre démocratie mais d’une exigence renouvelée sur la mise en pratique de ses principes théoriques.
Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
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quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
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l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
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Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
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Les fermes-usines, symbole de l’élevage industriel, repoussent les limites du possible. Ces énormes bâtiments qui entassent toujours plus d’animaux, et très souvent dans des conditions ignobles, sont aussi un fléau pour notre planète et notre santé.
Pourtant, une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Mais ce modèle est-il duplicable à grande échelle? Est-il possible de sortir de l’élevage industriel et nourrir le monde sans détruire la planète?
Nous sommes allés à la rencontre de paysans et paysannes et nous leur avons posé la question.
SOURCES
- Enquête Splann!, BRETAGNE : BOL D’AIR À L’AMMONIAC : https://splann.org/bretagne-bol-dair-a-lammoniac/
- Agroécologie et neutralité carbone en Europe à l'horizon 2050 : quels enjeux ?, Scénario Ten Years for Agro-Ecology : https://www.iddri.org/fr/publications-et-evenements/etude/agroecologie-et-neutralite-carbone-en-europe-lhorizon-2050-quels
POUR ALLER PLUS LOIN
- Les algues vertes : https://www.greenpeace.fr/bretagne-les-algues-vertes-proliferent-letat-laisse-faire/
- Quelle est la position de Greenpeace sur l'élevage : https://www.greenpeace.fr/quelle-est-la-position-de-greenpeace-sur-lelevage/
00:00 : Intro
00:39 : L’échec de l’élevage industriel
02:55 : Un autre modèle…
05:10 : … pour nourrir le monde
07:07 : La question du prix
09:06 : Conclusion
Tr.: ...Nicolas Giraud, porte-parole de la COnfédération paysanne et éleveur laitier... Marie Schwab, associé gérant de la Ferme Ursule? en Vendée ... Mathieu Courgeau, Co-président du Collectif Nourrir et éleveur laitier ...
Connue / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1652590656252936192
Un article d'Emmanuelle Faye, Laurent Burget et Romain Vignes, membres de l'Université du Nous.
Nous nous sommes abstenus jusqu’à présent de tout commentaire et de tout positionnement collectif vis-à-vis de la Covid 19. Aujourd’hui il nous semble nécessaire de prendre la parole, pour partager nos observations et nos inquiétudes quant à la mise en place du pass sanitaire, et nous positionner.
Le pass sanitaire nous paraît dangereux car il crée et oppose deux catégories de citoyen·nes, les vacciné·es et les non-vacciné·es. Il nous paraît contre-productif en terme d’impact sur le nombre de vacciné·es, et notamment des personnes les plus à risques
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Face à une crise systémique, la réponse ne peut être que systémique et collective et passe donc par plus de démocratie et d’intelligence collective
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S’opposer au pass sanitaire, ce n’est pas dire “non” au vaccin, mais “non” à poursuivre sur ce chemin d’un pouvoir toujours plus centralisé et autoritaire et d’une société profondément divisée et normalisée.
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revendiquer une remise en question en profondeur du système de santé et plus globalement du fonctionnement de notre démocratie et de ses instances, des médias et des réseaux sociaux, pour espérer (r)établir la confiance et développer notre capacité à prendre soin, à s'écouter et à coopérer dans la durée.
Relecture : Marion Cremona.
Clés : actualité ; politique
Connu / mel de cyberacteurs E-quotidien du lundi 7 décembre 2020
Manifestation du 5 décembre : les forces du désordre à l'oeuvre - 6 décembre 2020 - 18H00 | Le Média
Samedi 5 décembre avait lieu une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi de sécurité globale. A Paris, le cortège rassemble également ceux qui luttent contre la précarité. Mais dès le départ des tensions très importantes ont lieu, provoquées en partie par la lourdeur du dispositif policier.
Au départ de la porte des Lilas, près du périphérique, les organisateurs de la manifestation sont plutôt joyeux. Lundi, la majorité a reculé devant la forte mobilisation du week-end. Elle a annoncé une réécriture totale de l’article 24 en s'enlisant par la même, dans un imbroglio législatif puisque la loi a déjà été votée. Et vendredi, Emmanuel Macron sur Brut, reconnaît enfin que les violences policières existent après l’avoir nié pendant des mois. Cette déclaration provoque d’ailleurs l’ire des policiers qui menacent d’arrêter les contrôles.
Ce contexte explique peut-être en partie l’encadrement dont bénéficie la manifestation. Nasse mobile, gendarmes au contact qui font avancer les gens au pas, dès le début les tensions sont vives. Les forces de l’ordre bloquent la manifestation et subissent des jets de projectiles. Chaque intersection est synonyme de nouveaux heurts avec les policiers. Au bout d’une heure le cortège n’a fait que quelques centaines de mètres et la situation dégénère définitivement. Les forces de l’ordre coupent la manifestation en deux. Une barricade est dressée par des Black Blocs et des voitures sont incendiées. Les manifestants se dispersent pour la plupart sur le lieu même du départ. Quelques-uns arriveront à la place de la République où de nouveaux affrontements auront lieu. Les images des violences ont pu faire le tour des télévisions. Mais si l’objectif de la préfecture était de permettre à la manifestation de bien se dérouler, l’échec est complet.
AFP
C’est reparti pour un tour. Les Français sont confinés au moins jusqu’au 1er décembre. Et peut-être pour plus longtemps encore. Ils ne pourront sortir de leur domicile que pour aller travailler, si le télétravail se révèle impossible. Pour qu’ils puissent produire, on renvoie les enfants à l’école. De la crèche au lycée. C’est le retour des attestations, des déplacements limités, aussi bien en durée qu’en distance. Plus de vie sociale, plus de culture, plus de sport. Comment en est-on arrivé là ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Un vent de panique s’est emparé du sommet de l’État. Le retour de la pandémie démontre l’échec du déconfinement. Cette nouvelle crise sanitaire va mettre le pays à genoux. Les plus pauvres, les plus fragiles en feront encore les frais. Ce pouvoir qui a réprimé à tout va le mouvement social est maintenant incapable de protéger le peuple. C’est insupportable.
La France qui replonge dans le confinement. On en parle tout de suite dans le numéro 93 du P’tit coup de Bourbon.
Transcription : ... mensonges ... effacement de la démocratie ...
Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l'Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l'Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l’Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l’Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Malheureusement, cela ressemble à une fin de non recevoir. Encore une fois le virage écologique et social annoncé ne se traduit pas dans les faits immédiats ; il est repoussé à plus tard.
Parmi les nombreuses mesures rejetées, dont la mise en œuvre aurait pu être voté dès maintenant : l’intégration d’une composante poids dans le Malus pour l’achat de véhicules, la baisse de TVA à 5,5 % sur les billets de train, la mise en place de prêts à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu émetteur, l’élargissement des publics éligibles pour les aides à la rénovation performante, la mise en place des éco-conditionnalités “climat” véritablement contraignantes pour les entreprises qui reçoivent des aides publiques, la mise en place d’une prime à l’investissement pour la restauration collective afin d’atteindre les objectifs de la loi EGALIM, augmenter les montants du Fonds Vélo pour financer des pistes cyclables etc.
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Si le PLFR3 acte une hausse de 1 milliard de la dotation de soutien à l’investissement local, cette augmentation n’est ni suffisante ni conditionnée ! Elle reste bien en deçà des besoins de financement et ne résout pas le besoin des collectivités en dépenses de fonctionnement. Si ce test est un échec, la session de rattrapage aura lieu avec le PLF 2021 qui doit acter un soutien fort pour réaliser la transition dans les territoires.”
Avec les évènements de Dijon, une certaine officialité et tous les réseaux de la fachosphère pensent tenir une illustration de leurs fantasmes racistes et xénophobes. Bien-sûr, tous en chœur, ceux-là se dépêchent de mettre en cause ma remarque sur la nécessité de désarmer autant que possible la police. En le faisant, les uns et les autres ont donné des verges pour se faire battre. Car ils ont montré, une fois de plus, qu’ils ne comprenaient rien au fonctionnement de l’État ni à celui de la police. Et ils ont aussi manifesté un incroyable mépris pour les élus locaux.
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Aux Grésilles les gens ont eu peur et on les comprend. Ils savaient que la police c’est juste pour les contrôles d’identité et dans leur cas ce fut vrai. Aucun policier n’est venu faire une clef d’étranglement aux Tchétchènes. Aucun n’est venu les dissuader en arborant son arme de service. Et je leur donne raison. Car ce n’était pas de leur compétence. Les tâches de police de cette nature relèvent d’abord du renseignement intérieur, en préventif, puis, pour l’action contre une bande armée, soit du RAID (police) ou GIGN (gendarmerie). Il faut être très ignorant des tâches de police ou vivre dans une série B venues des États-Unis pour se figurer qu’une police armée déboulant arme aux poings soit la réplique adaptée à une telle situation.
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il y aurait entre 10 et 15 millions d’armes en circulation en France. Mais 4 millions d’entre elles seulement seraient déclarées
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Et si la communication et le recyclage s’entraidaient ?
Nous avons conçu Can’ivor, un collecteur de canettes véritable support média.
Une solution de communication unique et efficace. Des revenus publicitaires qui financent la collecte et le recyclage.
Le concept
La quasi-totalité des canettes de boissons consommées en hors foyer finissent enfouies ou incinérées, par manque de tri sélectif et car les professionnels de la restauration n’ont pas de services adaptés à leurs besoins.
La Boucle Verte fournit un collecteur de canettes et un service de collecte entièrement gratuit à ces restaurants. C’est notre concept de média, unique en son genre, qui permet de financer ce service.
Nous sommes un média à impact positif et inscrit dans une logique d’économie circulaire : les collecteurs de canettes sont fabriqués à partir de bidons d’huiles recyclés, la collecte en centre ville est effectuée à vélo et chaque canette collectée permet de reverser 0,01€ aux Restos du Cœur.
Notre ambition
L’objet global de La Boucle Verte est de créer des concepts d’économie circulaire rentables et duplicables. Ces deux conditions sont à nos yeux essentielles pour accélérer la transition écologique tout en maximisant notre impact.
Plus largement, nous souhaitons créer des modèles ingénieux pour repenser la ville comme la nature et que les déchets des uns deviennent les ressources des autres. Créer de tels modèles peut s’avérer complexe et imparfait. Par exemple, l’un de nos objectifs est de ne plus utiliser de sacs poubelles (ce sont les principaux déchets que nous produisons actuellement). Cela implique de repenser nos circuits logistiques en utilisant des bacs consignés lavables.
Nos distinctions
Prix-Moovjee-2018 La Boucle Verte
Lauréat du prix Moovjee 2018 (Mention community entrepreneur)
Prix Coup de Coeur des ANEDD 2019
Prix_Agilt_2017_La-boucle_verte
Lauréat du prix AGIL'T Climat remis par Toulouse Métropole
Ils parlent de nous
UN ACTEUR DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
La Boucle Verte est une Start up Toulousaine créée en 2017. Son ambition est de créer des modèles d’économie circulaire en ville.
Sur BFM https://www.youtube.com/watch?v=VGWO_x0s-gI
L'équipe
Thibaud, Guillaume et Charles
Nous voulons permettre aux gens d'agir
Nous sommes à une période où les mentalités changent, où les gens ont pris conscience des enjeux climatiques et environnementaux. Des progrès ont déjà été faits dans de nombreux domaines pour limiter les impacts de l'activité humaine. Cependant, faute de rentabilité économique directe, le secteur du recyclage peine à se développer aussi vite qu'il le devrait. Avec l'épuisement des ressources naturelles et les pollutions engendrées par l'enfouissement et l'incinération des déchets, il est pourtant crucial de trouver des solutions pour mieux recycler. Mais cela implique d'améliorer le tri sélectif. Notre souhait est de donner au gens les moyens d'agir, de rendre le tri sélectif plus accessible tout en apportant une valeur ajoutée à nos clients et partenaires. C'est aussi de faire prendre conscience aux nouvelles générations qu'il n'y pas de déchets mais uniquement des matières premières réutilisables.
Connue / https://laboucleverte.fr/arret-dactivite/ -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?ukEPog & cf mpt ACT
(jeunes courageux et lucides capables d'assumer leur échec et de le surmonter de manière positive en partageant leur expérience ++)
C'est un "énorme scandale" que dénonce le cinéaste. Celui d'un système de santé publique abandonné par les gouvernements du Royaume-Uni, qui laissent les sujets de sa Majesté sans protection face au coronavirus. Mais Ken Loach veut croire que cette crise nous a rendus "plus responsables les uns des autres".
Ken Loach, double palme d'or Cannes, s'est toujours mobilisé contre le démantèlement du service public au profit d'entreprises privées. © AFP / Sébastien Berda
C'est un système de santé britannique "mal préparé" qui fait face au raz-de-marée du coronavirus, a estimé l'ex-leader travailliste Jeremy Corbyn. Le prix d'une décennie d'austérité, "des années de coupes sombres" qui se paient aujourd'hui, fustige de son côté l'association des directeurs de la santé publique.
La crise du Covid-19, qui a déjà fait plus de 14 000 morts au Royaume-Uni, met en lumière le sous-financement chronique du National Health Service (NHS). Ce système de santé universel et gratuit, auquel le Premier ministre Boris Johnson avait déjà promis des milliards pendant la campagne des dernières législatives.
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Celui qui, dans Sorry We Missed You, dénonçait sans concession l’ubérisation de l’économie, estime que "cette crise a révélé un chaos absolu, qui devrait nous amener à exiger que, à l'avenir, [la santé] relève du service public" et pas de sociétés privées qui exploitent les salariés.
Olivier Poujade et Gilles Gallinaro, au Royaume-Uni pour la Rédaction internationale de Radio France, ont recueilli son sentiment sur la période exceptionnelle que vivent le monde et son pays.
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Thèmes associés Monde santé coronavirus Royaume-Uni Ken Loach hôpitaux
Editorial. Mort d’un homme lors d’un simple contrôle routier, manifestants frappés au sol, tir à bout portant au LBD… L’Etat doit revenir à sa mission de base : donner à la police les moyens de ses actions et en assurer en retour un contrôle nécessaire.
La manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites, jeudi 9 janvier, a été émaillée à nouveau par ce qu’il faut bien appeler, sans s’encombrer de guillemets, des violences policières. Les multiples vidéos montrant des manifestants frappés au sol par des fonctionnaires, ou encore celle où l’on voit un agent tirant à bout portant au LBD – le parquet de Paris a ouvert une enquête sur ce geste extrêmement dangereux – suffiraient à révulser n’importe quel citoyen.
Elles viennent malheureusement s’ajouter à la nouvelle du décès de Cédric Chouviat, dimanche 5 janvier, victime d’une crise cardiaque pendant une interpellation sur les quais de Seine, à Paris, et à la stupeur d’apprendre deux jours plus tard que cet homme de 42 ans, livreur de profession, père de cinq enfants, a subi une asphyxie avec fracture du larynx après avoir été plaqué au sol par plusieurs policiers. Dénouement inacceptable pour un simple contrôle routier, quels que soient les torts et le comportement du conducteur.
Lire aussi Une enquête ouverte après un tir de LBD à bout portant par un policier durant une manifestation à Paris https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/01/10/une-enquete-ouverte-apres-un-tir-de-lbd-a-bout-portant-par-un-policier_6025451_1653578.html
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Lire aussi « Allez-y franchement, n’hésitez pas à percuter. Ça fera réfléchir les suivants » : le jour où la doctrine du maintien de l’ordre a basculé https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/12/07/8-decembre-2018-recit-d-une-journee-incandescente-ou-la-doctrine-du-maintien-de-l-ordre-a-change_6022042_3224.html
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Connu / https://melenchon.fr/2020/01/12/pschitt-tenir-bon/
Ces dernières années, de Extinction Rebellion à Alternatiba, les mouvements strictement non-violent ce sont multipliés. Un phénomène particulièrement visible au sein des luttes climatiques. Ce pacifisme, le philosophe américain Peter Gelderloos en est l’un des critiques les plus intransigeants. Dans son dernier livre « l’échec de la non-violence » il détaille ce choix d’action qui, selon lui, provoque la défaite de nombreux mouvements sociaux. ...
Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
Rapport : https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-na78-2019-emissions-voitures-meilhan-20juin-bat.pdf
dont "/ve limiter les externalités environnementales liées en particulier à leur production ex en Pologne"
Mots clés : émissions de gaz à effet de serre, constructeur automobile, voiture électrique, bonus-malus, empreinte carbone
<-
https://www.youtube.com/watch?v=MV_tWp3RIY4
•23 oct. 2019 / The Shift Project
6 753 vues - 135 - 11 - 5,93 k abonnés
Nicolas Meilhan, conseiller scientifique transports et énergie pour France Stratégie, présente sa note "Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ? à https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Lien vers le support de présentation : https://bit.ly/2Pd8Fk6 dont
"1. La réduction des émissions de CO2 du secteur automobile : un
échec européen ... intégrer dans le bonus-malus une composante poids afin de décourager l’achat de voitures pesant plus d’1,4t ... 3 des 4 résistances à l'avancement (roulement, inertie et potentielle). ... normer le contenu carbone de l’électricité utilisée
pour fabriquer les voitures à faibles émissions et leurs batteries"
Catégorie Science et technologie 52 commentaires
Ndlr : 1,4t, n'est-ce pas déjà bien trop élevé ? Privilégier l'électrique sans garantie qu'elle soit décarbonée sur tout le cycle de vie du véhicule, n'est-ce pas, en france, justifier le nucléaire et démontrer la stratégie nucléariste du shift project ? ACT
... le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), grande loi du quinquennat portant sur les transports, arrive dans sa dernière ligne droite. ... « Se focaliser sur les services de transport (covoiturage, véhicules en libre-service) plutôt que sur les infrastructures, c’est un vrai pas en avant », se réjouit Yves Crozet, économiste des transports. « Nous n’avons quasiment pas une virgule à changer dans le préambule de la loi », abonde Geneviève Laferrere, chargée des transports à France nature environnement (FNE).
2/ Les campagnes au même niveau que les villes… sur le papier
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La loi n’impose pas non plus d’horizon proche d’interdiction des véhicules légers consommant des énergies fossiles, comme le demandait le Réseau action climat. Ou encore n’interdit pas les publicités pour les ventes de véhicules les plus polluants, comme l’avaient proposé les députés Mathieu Orphelin et Delphine Batho.
5/ Pourquoi la réforme rate sa cible
Si les grandes orientations de la loi sont plutôt positives, la LOM « ne permet pas de sortir de notre contradiction de fond : nous voulons polluer moins, mais nous voulons permettre de bouger plus car la mobilité a été érigée au rang de valeur absolue », constate Yves Crozet. Les trajets les moins polluants sont ceux que l’on ne fait pas. Mais la loi ne dit pas grand-chose sur la façon d’éviter l’usage de l’automobile, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Dommage, car le potentiel est immense : 60 % de nos déplacements font moins de 5 km et, parmi eux, 45 % sont parcourus en voiture. De même, « le potentiel du télétravail n’est pas évoqué dans la loi, alors que nous avons montré qu’il permet de réduire l’empreinte environnementale », souligne Jérémie Almosni, spécialiste des transports à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). ... En évitant le sujet sensible de la nécessaire décroissance – ou au moins de la stabilisation – de nos déplacements, la LOM passe à côté de l’essentiel.
4 Commentaires
Ndlr : dénoncer échecs et insuffisances ACT
NON, MONSIEUR MÉLENCHON, VOUS N'AVEZ PAS ÉCHOUÉ - Ajoutée le 6 juin 2019 / Michelle Tirone - YouTube
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Cette vidéo a été faite avant que Jean-Luc Mélenchon ne s'exprime. J'ai écrit ce texte le 5 juin. Je l'ai publié sur Facebook et sur mon blog
http://michelle-tirone.over-blog.com/2019/06/elections-discussions-trahisons.melenchon.htm
Ce texte a reçu un très bon accueil, j'ai donc décidé de le lire dans une vidéo, mes abonnés n'étant pas tout à fait les mêmes que mes contacts Facebook.
Tout le monde connait mon attachement à Jean-Luc Mélenchon et personne ne sera donc étonné de la dernière image.
Catégorie Actualités et politique
517 commentaires
L'universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l'impact d'Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d'études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd'hui membre d'une commission lancée le 11 septembre 2018 par l'ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l'auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des Réseaux) autour de ses thèmatiques de prédilection : les communs, le rôle du domaine public informationnel et de la collaboration décentralisée dans l’innovation et la place de la liberté dans une économie et une société en réseau. Sans oublier de faire le point sur les évolutions récentes du Web, et ce qu'elles impliquent sur nos démocraties et nos sociétés.
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Des années 1970 jusqu'à la crise économique de 2008, que l'on subit encore, on avait une période de néolibéralisme à droite, accompagnée d'une croissance spectaculaire de l'individualisme à gauche. La combinaison des deux a mené à ce que j'appelle l'oligarchie pluraliste : un ensemble d'engagements à l'individualisme et au pluralisme aux côtés d'une liberté économique qui a conduit à l'émergence d'une oligarchie globalisée. Cela s'est effondré, et nous n'en avons pas perçu les implications jusqu'au mouvement Occupy.
À présent, le politique se situe entre deux tentatives concurrentes visant à remplacer cette oligarchie pluraliste. L'une est le nationalisme économique, et la montée de la droite incarnée par Trump. L'autre pourrait être ce que j'analyse comme les communs pragmatiques : l'idée de construire une économie qui est enchâssée dans la société. Une économie dans laquelle les entreprises seraient contraintes de respecter les individus, et de créer des relations de confiance en ayant un sens de notre destin commun. Tout ceci est contenu dans la notion de communs, qui rejette l'idée que tout est centré sur la propriété individuelle et atomisée et sur les échanges financiers.
Quand j'évoque les échecs cubiques, c'est de ça dont je parle. Pour moi, la gestion des communs ne peut s'envisager sans l'Etat et les entreprises. Et la suite à donner aux communs passe par l'alliance entre les communs ouverts et des communautés autonomes qui offriraient un complément aux systèmes fondés sur la propriété et le marché. Rien n'est binaire, mais nous allons devoir mettre une limite à l'autonomie des marchés afin que l'on ne se considère plus comme étrangers les uns aux autres, mais comme ayant un destin commun au sein d'un espace commun.
.#Société #Internet
Connu par
https://twitter.com/Calimaq/status/1039792056376471552
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Hervé Le Crosnier a retweeté
S.I.Lex @Calimaq 1 jil y a 1 jour
Très belle interview de Yochai Benkler, notamment ce qu'il dit sur la question des #Communs, très proche de la vision de @mbauwens sur les rapports Etat/Marché/Communs :
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