Éco-littératie : vers une éducation à la pensée écosystémique - Publié mars 23, 2022 – Lilian Ricaud
Pensée (éco-)systémique
Je vous propose ici la traduction d’un article de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions de pensée systémique. Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Pendant plusieurs siècles, la pensée cartésienne/réductionniste a permis a nos sociétés de faire des progrès techniques époustouflants. Pourtant, cette façon de voir le monde en terme d’objets et qui ignore tout ce qui n’est pas immédiatement mesurable/quantifiable conduit à une destruction des subtils liens du vivant. Depuis plus d’un siècle, les physiciens, les biologistes puis les sciences humaines ont pourtant identifié et exploré une autre voie : celle de la pensée systémique et des systèmes complexes (systems thinking).
La pensée systémique qui focalise sur les relations plus que sur les éléments et interprète le monde en terme de systèmes interconnectés me semble plus pertinente que jamais. Utilisant une approche basée sur une vision « éco-systémique » du monde, depuis plusieurs années, je débute ici une série d’article visant à vulgariser ces notions et surtout à partager des outils pratiques pour naviguer dans la complexité.
Le premier article est une traduction d’un essai de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions clés de la pensée systémique. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « The Tao of Physics » (1975), « The Turning Point » (1982), Uncommon Wisdom (1988), « The Web of Life » (1996) et « The Hidden Connections « (2002), et co-auteur de « The Systems View of Life » (2014).
Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Publié il y a plus de 20 ans, ce magnifique essai reste extrêmement pertinent pour mieux comprendre les problèmes de notre époque et contribuer à faire émerger des solutions.
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Source du document originel : https://fr.scribd.com/document/26141329/Fritjof-Capra-Ecoliteracy
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une collectivité durable est conçue de manière à ce que ses modes de vie, ses entreprises, son économie, ses structures physiques et ses technologies n’interfèrent pas avec la capacité inhérente de la nature à maintenir la vie. La première étape de cette entreprise consiste naturellement à comprendre les principes d’organisation que les écosystèmes ont développés pour soutenir la toile de la vie. Cette compréhension est ce que j’appelle l’éco-littératie.
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Le cadre théorique le plus approprié pour l’écologie est la théorie des systèmes vivants, qui n’en est qu’à ses débuts mais qui trouve ses racines dans plusieurs domaines scientifiques développés au cours de la première moitié du siècle : la biologie organismique (organismic biology), la psychologie gestaltiste, l’écologie, la théorie générale des systèmes et la cybernétique.
Dans tous ces domaines, les scientifiques ont exploré les systèmes vivants, c’est-à-dire des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent être réduites à celles de parties plus petites. Bien que nous puissions distinguer des parties dans tout système vivant, la nature du « tout » est toujours différente de la simple somme de ses parties.
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une communauté, ce qui signifie que ses membres dépendent les uns des autres et sont tous interconnectés dans un vaste réseau de relations, la toile de la vie (« Web of life »).
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des patterns (ndtr : il n’existe pas de mot équivalent en français, mais on peut le traduire par modèle, motif, canevas, schéma, patron, configuration récurrente). L’étude des relations vous conduit à l’étude des patterns.
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tension entre deux approches de la compréhension de la nature, l’étude de la matière et l’étude de la forme. L’étude de la matière commence par la question : »De quoi est-elle faite ?« Ce qui conduit aux notions d’éléments fondamentaux, de briques de base à mesurer et à quantifier. L’étude de la forme pose la question « Quel est son pattern / sa configuration ?« . Et cela conduit aux notions d’ordre, d’organisation, de relations. Au lieu de la quantité, elle implique la qualité ; au lieu de la mesure, elle implique la cartographie.
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La théorie du chaos et de la complexité met principalement l’accent sur les patterns.
Exemple de figure fractale (détail de l’ensemble de Mandelbrot). CC BY-SA 3.0, Wolfgang Beyer.
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chaque fois que l’étude des patterns était à l’avant-plan, les artistes ont contribué de manière significative à l’avancement de la science.
Les deux exemples les plus célèbres sont peut-être Léonard de Vinci, dont toute la vie scientifique a été consacrée à l’étude des patterns, et le poète allemand Goethe, au XVIIIe siècle, qui a apporté des contributions importantes à la biologie grâce à son étude des patterns.
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ouvre la voie à l’intégration des arts dans le programme scolaire ... La réforme scolaire systémique repose essentiellement sur deux idées : une nouvelle compréhension du processus d’apprentissage et une nouvelle compréhension du leadership. ... toute nouvelle information est liée à l’expérience passée dans une recherche constante de modèles et de sens ; l’importance de l’apprentissage par l’expérience ; des divers styles d’apprentissage impliquant des intelligences multiples ; et du contexte émotionnel et social dans lequel l’apprentissage a lieu. ... cultiver un jardin scolaire et l’utiliser comme ressource pour préparer les repas de l’école est un projet idéal pour expérimenter la pensée systémique et les principes de l’écologie en action, et pour intégrer le programme d’études.
Le jardinage permet aux enfants de renouer avec les principes fondamentaux de l’alimentation – en fait, avec les principes fondamentaux de la vie – tout en intégrant et en animant pratiquement toutes les activités qui se déroulent dans une école.
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Depuis les travaux pionniers de Jean Piaget, Rudolf Steiner et Maria Montessori, un large consensus s’est dégagé parmi les scientifiques et les éducateurs sur le développement des fonctions cognitives de l’enfant en pleine croissance. Une partie de ce consensus consiste à reconnaître qu’un environnement d’apprentissage riche et multi-sensoriel – les formes et les textures, les couleurs, les odeurs et les sons du monde réel – est essentiel au développement cognitif et émotionnel complet de l’enfant. Apprendre dans le jardin scolaire, c’est apprendre dans le monde réel sous son meilleur jour. Il est bénéfique pour le développement de chaque élève et de la communauté scolaire, et c’est l’un des meilleurs moyens pour les enfants de se familiariser avec l’écologie et de contribuer ainsi à la construction d’un avenir durable.
LEADERSHIP PARTAGÉ
... la créativité – la génération de formes constamment nouvelles – est une propriété essentielle de tous les systèmes vivants.
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LES COMPOSANTES DE L’ÉCOLITTÉRATIE
... résumer ces composantes :
- comprendre les principes de l’écologie, en les expérimentant dans la nature, et ainsi acquérir un sens d’appartenance ;
- incorporer les idées de la nouvelle conception de l’apprentissage, qui met l’accent sur la recherche de patterns et de sens par l’enfant ;
- mettre en œuvre les principes de l’écologie pour nourrir la communauté d’apprentissage, faciliter l’émergence et partager le leadership ;
- concevoir un programme scolaire intégré grâce à l’apprentissage par projet.
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la survie de l’humanité dépendra de notre capacité à comprendre les principes de l’écologie et à vivre en conséquence.C’est une entreprise qui transcende toutes nos différences de race, de culture ou de classe. La Terre est notre maison commune, et créer un monde durable pour nos enfants et les générations futures est notre tâche commune.
... né en octobre 2001 du constat d'une forte détérioration de notre support de vie et d'informations lacunaires ou fallacieuses sur les causes.
Depuis, notre-planete.info est devenu un média web indépendant et de référence qui fournit au grand public des notions vulgarisées et actualisées en environnement et sciences de la Terre. Il est codé, réalisé, géré et mis à jour par des passionnés soucieux de la communication qui est faite sur les très sérieuses problématiques environnementales qui affectent notre planète et ses habitants.
L'éthique ... complète indépendance de l'expression et des idées. En effet, notre gestion indépendante nous délivre de toute pression de sorte que nos propos ne sont pas bridés ou orientés par un lobby (financier, politique, religieux...).
... diffuser une information fiable, qui multiplie les sources et les points de vue se détachant ainsi de nombreux médias qui sombrent dans la facilité et les raccourcis. Même si certains articles peuvent déranger la bien-pensance, ils ont le mérite de susciter le débat et le questionnement.
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1 – La bourgeoisie dilue son immense responsabilité dans une culpabilisation de masse
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2 – Les petits gestes du quotidien pour ne pas parler des leviers politiques et économiques
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3 – Une écologie au service de la domination de classe
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4 – Contre l’écologie bourgeoise…. l’écologie !
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Il n’y a pas à choisir entre une politique sociale, un horizon révolutionnaire ou l’écologie : les trois vont ensemble et sont la plus sûre façon de sauver notre planète et de nous sauver nous.
Nicolas Framont
Publié : 31 octobre 2021 à 11 h 45 min
Auteur : Philippe Gauthier
Catégories : Idées et références, Transition énergétique
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires ? Faut-il retourner à civilisation purement agraire? Ou à l’âge de pierre? Une étude publiée en 2020 s’est intéressée à la question de l’énergie nécessaire au maintien d’un mode de vie « décent ». Leur conclusion : il est aujourd’hui possible d’avoir des frigos et des téléphones tout en consommant moins d’énergie que des paysans du XIXe siècle.
696 ont signé
Planète Amazone a lancé cette pétition adressée à Tous les chefs d'Etats et parlementaires de l'Union Européenne
Pour faire face à une urgence absolue, des chefs indigènes du Brésil, des jeunes mobilisés pour le climat et des organisations de la société civile s’associent pour appeler, notamment, à la création d’une coalition de parlementaires européens, à l’annulation de l’accord de libre-échange UE-Mercosur et au gel immédiat des importations liées à la déforestation.
diffusé le mar. 09.02.21 à 21h08 - disponible jusqu'au 16.02.21
animaux & nature 91 min2021 tous publics
réalisé par Huw Cordey, Ed Charles
Dans l'univers, les scientifiques n'ont pour le moment identifié qu'une seule planète abritant une telle richesse de vie : la Terre. Sa beauté et son extraordinaire diversité sont le fruit de la rencontre entre des forces puissantes et indomptables : l'énergie du soleil, les volcans, le climat et les courants océaniques. C'est dans leur alliance parfaite que réside le secret de la vie. Ensemble, elles sont les alliées indispensables à l'équilibre si fragile de la nature. Des déserts les plus arides aux confins des terres polaires, les forces de la nature ont créé les milieux les plus extrêmes. Dans ces environnements hostiles, les animaux rivalisent de courage et d'ingéniosité pour s'adapter. François Morel décrit cette étonnante réalité.
diffusé le mar. 09.02.21 à 22h39 - disponible jusqu'au 16.02.21
animaux & nature
47 min 2021 tous publics réalisé par Huw Cordey, Daniel Rasmussen
Filmé dans 34 pays, sur six continents, durant 1113 jours, avec le concours de 200 personnes : le tournage du documentaire "Une planète parfaite" a constitué une aventure à lui tout seul. Il a demandé de relever de nombreux défis techniques et humains pour permettre d'enregistrer les images les plus spectaculaires, rares et étonnantes qui font sa force. Ce film revient sur les temps forts de cette formidable entreprise, qui s'est déroulée de la Zambie aux Etats-Unis, en passant par les Seychelles, la Thaïlande, la Norvège ou les Galapagos.
@EricPiolle pscp.tv 9:00 PM · 2 déc. 2020·Periscope 14 Retweets 36 J'aime
avec :
- Sébastien Kopp, entrepreneur de basket bio Veja : on a cessé de chercher à convaincre. Tout lier, ça fait du bien de se détacher de cette folie de la croissance et de la société de consommation. À Darwin à Bordeau, on a créé un endroit de réparation de basket. Je ne suis pas décroissant mais pas pro croissance à tout prix. Autre modèle : simplicité, se réaxer, grandir et pas grossir. Combat contre les paradis fiscaux, clé de voute de l'économie actuelle. On peut changer notre monde. Grande PME on a un poids, le crédit coopératif n'a pas de filiales dans les paradis fiscaux, des chaines d'acteur qui travaillent ensemble, communauté becor?? Faire l'entreprise la +cool du monde. C'est motivant. Croit à l'engagement citoyen au jour le jour, dans ce qu'on fait dans le quotidien, Jeu de tout analyser. L'important est le chemin.
- Mme Camille Étienne
- Eva Sadoun : faire bouger la finance carbonée ex Blackrock
- Arié Alimi / loi sécurité globale
Connu / https://twitter.com/PitavyI/status/1326844843319054340
"
Pour un réveil écologique a aimé
Inès Pitavy @PitavyI · 12 nov.
Lancement de http://alumnifortheplanet.org !
Fusée « Le développement durable dans les entreprises ne doit pas se contenter des éco-gestes : il faut interroger l’utilité de l’activité ainsi que leur intérêt sociétal ! » @ReveilEcolo @MouilleCaroline @BenoitHalgand
Alumni For The Planet - Le collectif des alumni engagés
alumnifortheplanet.org
0 - 5 - 10
"
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Pendant 3 jours Greenpeace groupe local de Poitiers (GPP) et l'université de cette ville ont proposé au sein du campus des tables rondes, des animations et des conférences sur le thème de l'engagement citoyen pour la planète.
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Transcription : ...
"S'engager pour la nature et l'humain" avec la participation de :
- Bebop, association universitaire
- Eco-philia, association Science Po
- Abeille locale, association poitevine
- Vienne Nature idem
- L214
- Collectif ADP 86
- Alternatiba Poitiers
- Greenpeace France (GPF) avec Hélène Bourges, chargée de campagne pétrole et océans ;
- David Eloy, journaliste, auteur de "Greenpeace France, une histoire d'engagement"
- Alexis Cukier, philosophe, Université de Poitiers
- Romain Troublant, coordinateur d'opérations à GPF
- Yannck Rousselet, chargé de campagne Nucléaire à GPF
- Vanessa Merle, Activiste GPP
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Dans le cadre de la commission d’enquête de suivi du Covid-19 lancée par les parlementaires de la France insoumise, Sabine Rubin auditionnait Romain, militant SNES-FSU et Diane, Collectif enseignants pour la planète.
Toutes les auditions et les informations sur la commission d'enquête de suivi du Covid-19 sont à retrouver sur cette page : https://lafranceinsoumise.fr/commissi...
Catégorie Actualités et politique 13 commentaires
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Michael Moore presents Planet of the Humans, a documentary that dares to say what no one else will this Earth Day — that we are losing the battle to stop climate change on planet earth because we are following leaders who have taken us down the wrong road — selling out the green movement to wealthy interests and corporate America. This film is the wake-up call to the reality we are afraid to face: that in the midst of a human-caused extinction event, the environmental movement’s answer is to push for techno-fixes and band-aids. It's too little, too late.
Donate: https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr...
(100% of donations go to translation, further articles and viewing & maintaining wide distribution)
Interview with Jeff, Michael, and Ozzie (1hr 16min): https://youtu.be/HBGcEK8FD3w
Hill TV Response to critics with Jeff, Michael and Ozzie (17min): https://youtu.be/Bop8x24G_o0
FAQ, Discussion Guide, Media: https://planetofthehumans.com/
Removed from the debate is the only thing that MIGHT save us: getting a grip on our out-of-control human presence and consumption. Why is this not THE issue? Because that would be bad for profits, bad for business. Have we environmentalists fallen for illusions, “green” illusions, that are anything but green, because we’re scared that this is the end—and we’ve pinned all our hopes on biomass, wind turbines, and electric cars?
No amount of batteries are going to save us, warns director Jeff Gibbs (lifelong environmentalist and co-producer of “Fahrenheit 9/11” and “Bowling for Columbine"). This urgent, must-see movie, a full-frontal assault on our sacred cows, is guaranteed to generate anger, debate, and, hopefully, a willingness to see our survival in a new way—before it’s too late.
Featuring: Al Gore, Bill McKibben, Richard Branson, Robert F Kennedy Jr., Michael Bloomberg, Van Jones, Vinod Khosla, Koch Brothers, Vandana Shiva, General Motors, 350.org, Arnold Schwarzenegger, Sierra Club, the Union of Concerned Scientists, Nature Conservancy, Elon Musk, Tesla.
Website: https://planetofthehumans.com/
Catégorie Actualités et politique 63 783 commentaires
Ndlr : fondé sur des éléments factuels, révèle à quel point la situation est gravissime notamment aux USA, en matière d'écologie et de climat, de nocivité du capitalisme, avec mise en avant d'un avenir passant par la baisse du nombre d'habitants sur terre, la sobriété dans une approche globale et holistique. En d'autres termes, M.Moore a pris le parti de l'anthropocène ++ Il tacle également magistralement les écolos de salon ou maqués avec les financiers. L’appât du gain est à combattre. À valoriser ACT
Interview avec Yves Le Camus, Secrétaire général du Groupe Muller
Récemment, les pouvoirs publics ont mis en place une prime pour encourager les Français à remplacer les convecteurs obsolètes, dits grille-pain, par des radiateurs performants au pilotage intelligent. Que pensez-vous de cette initiative ? Participe-t-elle à répondre à l’impératif de réduction des émissions de CO2 et des consommations ?
LA PLANÈTE EN RUPTURE DE STOCK
La fabrication et le transport des vêtements et des produits électroniques représente un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. Plus de 40 vêtements et 13 produits électroniques par habitant sont vendus chaque année en France. Nous devons réduire rapidement ces volumes si l'on veut éviter la catastrophe climatique. Mais Amazon s'en moque et vend plus de 10 milliards de produits chaque année, en cassant les prix et en proposant des livraisons ultrarapides par avion. Les actionnaires ont même refusé de prendre des engagements climatiques sérieux en mai dernier. Ca ne peut plus durer!
AMAZON : LE CASSE DU SIÈCLE
Amazon c'est aussi un modèle économique perfusé à l'évasion fiscale, qui détruit des emplois. La multinationale négocie des réductions de plusieurs millions d'euros d'impôts locaux partout où elle implante ses entrepôts. En France, elle n'est imposée qu'à hauteur de 0,46% de son chiffre d'affaire. Pourtant, la vente en ligne détruit au moins deux fois plus d'emplois qu'elle n'en créée. 6000 emplois de réparateurs ont disparu en 10 ans, c'est plus que ce qu'Amazon a créé en sur la même période!
54 minutes
Aujourd’hui dans Affaires sensibles : la visite de Raoni à Paris, il y a trente ans. Invités le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone et Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante qui a mené une enquête sur la dernière venue de Raoni à Paris pour Le Monde.
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989 © AFP / YVES SIEUR
Le 12 avril 1989, les Français découvrent pour la première fois – en direct à la télévision – le visage d’un homme semblant surgir d’un autre siècle !
Lui – coiffé de sa parure de plumes jaunes, maquiller de ses peintures de chef de guerre et arborant fièrement son labret rond traditionnel en bois qui lui distend la lèvre inférieure – c’est le cacique Raoni, chef des Indiens Kayapos – une tribu amérindienne !
Face à la caméra, cet homme – aux yeux cernés d’un épais maquillage noir – dénonce le péril qui plane sur son peuple, les menaces qui submergent les tribus indiennes du Brésil et enfin le danger qui guette l’humanité tout entière !
« Chaque jour » explique le chef Raoni « des monstres de métal viennent saccager la forêt verte et coloniser les terres sauvages ». Derrière ce discours alarmiste, Raoni veut sensibiliser l’opinion mondiale sur la défense des droits des Amérindiens et surtout avertir de la nécessité absolue de protéger la forêt amazonienne !
Première étape d’un tour du monde de 60 jours – qui va le conduire dans 17 pays – le voyage de Raoni à Paris au printemps 1989 est considéré – aujourd’hui encore – comme le moment fondateur d’une prise de conscience planétaire pour la biodiversité et la sauvegarde de l’Amazonie.
Mais pour quelles raisons et surtout comment cet homme s’est-il retrouvé en France, sur un plateau de télévision par une soirée d’avril 89 ? De quels dangers pour la forêt amazonienne et les tribus indigènes parle-t-il ? Et enfin, quelle fut la portée réelle de son voyage ?
Invités Gert-Peter BRUCH et Sabah RAHMANI.
- Avec nous en studio, le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone, il se bat depuis plus de 30 ans pour soutenir les peuples autochtones dans leur combat international contre la déforestation. Il l’auteur d’un documentaire intitulé Terra Libre et consacré à la mobilisation internationale des peuples indigènes du Brésil.
Gert-Peter BRUCH © Radio France / Valérie Priolet - Egalement avec nous par téléphone, Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante et collaboratrice au quotidien Le Monde. Rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen. Elle est l’auteur – avec Nicolas Bourcier et Claire Gatinois – d’une passionnante enquête en deux volets disponible sur le site internet du Monde, enquête qui revient sur les coulisses de la dernière venue de Raoni à Paris et sur le rôle trouble joué par Jean-Pierre Dutilleux dans cette affaire.
Ressources documentaires Film documentaire Raoni de Jean-Pierre Dutilleux, 1977
Livres :
Raoni, mon dernier voyage de Jean-Pierre Dutilleux,qui vient de paraître chez Arthaud
Raoni, mémoire d'un chef indien de Jean-Pierre Dutilleux, éditions du Rocher, 2010
Raoni, le tour du monde en 60 jours d'un indien, de Jean-Pierre Dutilleux et Patrick Mahé, édition N°1 Filipacchi, 1989
Programmation musicale : Rodrigo AMARANTE : Tardei STING : One fine day STING : Fragile
Les invités Jean Pierre Dutilleux Cinéaste
L'équipe Fabrice Drouelle Producteur Christophe Barreyre Rédacteur en chef Khoi Nguyen Réalisateur Adrien Carat Rédacteur Valérie Priolet Attachée de production Murielle Perez Programmatrice musicale
Thèmes associés Histoire Amazonie biodiversité
Les fondateurs / -trices du collectif Enseignant.e.s Pour la Planète ont fait connaissance via le mouvement Extinction Rebellion. Ils ont souhaité lancer un appel plus large envers la communauté éducative.
Parmi eux / elles (ordre alphabétique)
- Ange Ansour, enseignante en disponibilité, directrice du programme « Les Savanturiers » au Centre de Recherche Interdisciplinaire de Paris (75
- Marianne Blanchard, enseignante-chercheuse en sociologie et formatrice à l’ESPE de Toulouse (31)
- Bruno Goube, directeur d’école maternelle classée REP à Villefontaine (38)
- Diane Granoux, enseignante agrégée d’histoire-géographie au lycée Eugène Hénaff de Bagnolet (93)
- Justine Renard, enseignante agrégée en Sciences et Vie de la Terre, stagiaire au lycée Europole de Grenoble (38)
- Emmanuelle Rivoire, enseignante à l’école élémentaire du Mont Blanc à Rillieux la Pape (69)
- Nicolas Servant, enseignant certifié en Sciences et Vie de la Terreau collège de la cité scolaire Rollinat d’Argenton-sur-Creuse et au collège Lafayette à Chateauroux (36)
Nous avons été rejoints par des dizaines de collègues, sur notre forum et sur les réseaux sociaux.
...
En effet, tout en défendant un rapport « scientifique » à l’effondrement, V. Mignerot a développé un système philosophique personnel, partant d’une « théorie écologique de l’esprit » qui insiste sur sa capacité, déterminée par l’évolution, à occulter les conséquences destructrices de l’action, ainsi que sur la nature essentiellement compétitive de la vie (Mignerot, 2014). Le fondateur d’Adrastia naturalise ainsi l’impuissance de l’écologie politique à enrayer la trajectoire catastrophique de l’humanité. Toute action étant destructrice par nature, et chaque être humain étant partie prenante du processus d’extinction, toute la dimension conflictuelle et éventuellement accusatrice de l’écologie est alors rabattue sur un déni de responsabilité personnelle (Mignerot, 2017 : 111). En particulier, V. Mignerot dénonce les positions qui reportent la responsabilité des
individus consommateurs vers les dirigeants des entreprises et des États. Il assume également sa proximité avec la pensée de l’astrophysicien François Roddier, qui aborde la crise écologique en appliquant les mêmes principes « thermodynamiques » à l’astrophysique et à la sociologie, en passant par la biologie. Pour F. Roddier, l’évolution de la vie sur terre, histoire humaine comprise, tend vers la « dissipation maximale d’énergie », jusqu’à épuisement de celle-ci (Roddier, 2013).
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Cette ligne philosophique radicale s’est progressivement trouvée prise dans des discussions furieuses, au cours desquelles V. Mignerot a été accusé de « fatalisme », d’ethnocentrisme et d’apolitisme (Collectif Le Partage, 2016)
...
Note de l’auteur :
cet article a été rédigé principalement en septembre 2018. Certains éléments ont été mis à jours ou ajoutés depuis, mais en se focalisant sur les communautés électroniques catastrophistes, et sur leur rapport tourmenté à une société apparemment indifférente à l’éventualité de sa destruction, nous laissons de côté des évolutions importantes qui se sont produites depuis l’automne 2018, à savoir la diffusion élargie et dans une certaine mesure, la légitimation du catastrophisme (voir
par exemple l’usage banalisé du couple « fin de mois/fin du monde » pour discuter des rapports entre les revendications écologiques et celles des « gilets jaunes », ainsi que les occurrences multipliées de l’« effondrement » dans des arènes savantes).
Il est possible, et peut-être souhaitable, que le désarroi lié à l’isolement et à l’impression d’inaudibilité publique s’atténue, et que les tensions se déplacent maintenant vers le rapport aux institutions, ou vers l’articulation avec une vague récente de mouvements écologistes marqués par un sentiment renouvelé d’urgence.
Résumé
Depuis quelques années, un catastrophisme renouvelé, centré sur la notion d’« effondrement », gagne du terrain parmi les discours consacrés à la question écologique. En nous appuyant essentiellement sur le volet numérique d’une enquête en cours sur les formes collectives hésitantes qui se constituent autour de la conviction catastrophiste, nous nuancerons les inquiétudes sur son caractère dépolitisant, en montrant qu’elle pousse à chercher des appuis collectifs pour surmonter l’impuissance et l’isolement, et pour soutenir des parcours d’autodidaxie astreignants.
Mots-clés
catastrophisme - limites planétaires - effondrement - saisissement - dépolitisation
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1101459628586659841
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici 6 hil y a 6 heures
Les « effondrés anonymes » ?
S’associer autour d’un constat de dépassement des limites planétaires par Cyprien Tasset Dans La Pensée...
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Des jeunes de partout au Québec entameront dans les prochains mois la toute première grève pour lutter contre les changements climatiques. Le groupe Environnement Jeunesse s’apprête à exercer une action collective au nom des jeunes Québécois.e.s, en poursuivant le gouvernement fédéral pour « violation des droits fondamentaux » et « du droit à la vie et à la sécurité » des jeunes.
Nous, enseignant.e.s, avons une responsabilité majeure : ce que disent ces jeunes sur l’urgence absolue d’agir face à une crise écologique et humanitaire sans précédent, nous le savons. Dans nos salles de classe, nous avons accepté trop longtemps l’idée du « développement durable », entretenant chez les élèves l’illusion que la situation était sous contrôle et prise au sérieux par les gouvernements du monde.
Nous déclarons que nous ne voulons plus être les instruments d’une propagande rassurante, qui rend invisible la catastrophe écologique. Nous déclarons qu’il y a urgence d’agir et que notre rôle de pédagogues est d’accompagner les jeunes du Québec à comprendre, dénoncer et se mobiliser face à la crise climatique.
Le printemps 2019 doit être historique
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Merci à Enseignant.e.s Pour la Planète (France) pour l’idée et le texte initial. https://enseignantspourlaplanete.com