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Le cinéaste Gérard Mordillat et le juriste Christophe Clerc signent une série documentaire en 4 épisodes intitulée "Le monde et sa propriété" disponible sur Arte+7. Ils sont les invités de #LaMidinale.
http://www.regards.fr
sujet brûlant de la propriété, l'accaparement, l'habitat...
Nicolas Voisin a retweeté
Radio Sauvage @radiosauvage · 28 nov.
Panneau d'avertissement NOUVEAU LIEU OCCUPÉ Panneau d'avertissement
Pour lutter contre l'extension de la ZAC (Zone d'Activités Commerciales) de #Pertuis dans le 84, des militant.e.s ont décidé d'occuper l'une des maisons expropriés pour créer une #ZAP.("Zone à Patates")
Adresse : rue du goure d'aure, Pertuis.
Larzac : 50 ans de luttes et d'inventions (2/6) Reportage
Mots-clés agriculture brebis Chantal Alvergnas Christian Roqueirol fermage Justine Wojtyniak La Cavalerie Larzac Marion Renoud-Lias Mathilde Schlaeflin Patrick Mayet Paule Finiel Pierre Bruguière SCTL
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.
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la SCTL, la Société civile des terres du Larzac. Fondée en 1985, cet office foncier gère les 6 300 hectares de parcelles qui avaient été rachetées par l’État pour l’extension du camp militaire. Elles sont attribuées, sous la forme d’un « bail de carrière », à une paysanne ou un paysan, pendant toute la durée de son travail sur place. À sa retraite, les parcelles sont remises dans le circuit.
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Connu / https://twitter.com/TrouveAurelie/status/1421149074611376138
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GCO NON MERCI a retweeté Aurélie Trouvé @ · 30 juil.
En ces temps de moisson, rappelons que la destruction du monde paysan n'est pas une fatalité. La preuve avec la Société civile des terres du Larzac (propriété collective des terres et moyens de production), issue des luttes du Larzac. Un très bel article ! - 2 - 30 - 66
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À PROPOS
... Un matin de septembre 2009, le vœu de richesse http://noubel.fr/voeu/ a fleuri en moi. Si vous avez des questions à ce sujet, vous trouverez certaines réponses ici http://noubel.fr/voeu/faq/.
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j’ai décidé que rien ne m’appartenait ... Vivre dans le don systématique ... Providence ou sérendipité ... un être totalement inutile http://noubel.fr/comment-jai-fini-par-devenir-inutile/ ... “inutilisable” ... J’aime le sexe
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Intelligence collective ... intra ou inter-espèces
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Guerre et paix
... Je ne mange que du végétal (fruits et légumes), cru autant que possible ... Ne pas contribuer pas au massacre institutionnalisé https://www.nationearth.com/ des animaux, avec lesquels je vis une profonde relation ... “A toi dont la santé défaille“ http://noubel.fr/a-toi-dont-la-sante-defaille/ ...
Connu / https://hum-hum-hum.fr/gouvernance-partagee-ressources#gouvernance (université du nous) i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vCo9Sg
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coût total de la possession
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en informant les Allemands sur le coût réel de la possession d’une voiture, on pourrait réduire de 37 % le nombre de propriétaires — soit 17.6 millions de véhicules en moins en Allemagne — et de 23 % les émissions liées au transport. »
Et les chercheurs de préconiser : « Les voitures devraient être étiquetées avec le coût total au point de vente. De nombreux pays, dont les États-Unis, le Japon et la Chine, exigent déjà que les nouvelles voitures mises en vente portent une étiquette indiquant le coût moyen futur du carburant nécessaire à leur conduite. » Des sociétés d’auto-partage ou de transports publics pourraient également se saisir de ces chiffres afin de promouvoir d’autres modes de transports.
Source : Nature https://www.nature.com/articles/d41586-020-01118-w
Lire aussi : La voiture à hydrogène est un miroir aux alouettes de la transition énergétique https://reporterre.net/La-voiture-a-hydrogene-est-un-miroir-aux-alouettes-de-la-transition-energetique
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Les deux chercheurs, impliqués dans le mouvement social, débattent sur les thèmes : propriété et pouvoir.
Catégorie Actualités et politique
Transcription : ... Piketty : socialisme participatif ... sortir des pouvirs monarchiques dans les grandes entreprises ... propriété temporaire ...
Lordon : ... réunir les myens de production, logique de l'avance, film les 400 coups ... si pas de contrepartie, pas d'apports privés. On distribue des droits de vote aux salariés, acheter des actions de l'entreprise ...faire oublier l'image du producteur-salarié au profit de ... s'interroger sur les conditions ... la radicalité est bien en haut. Social démocrate rendu impossible ... /position psychique déterminés à ne plus rien lâcher, plus d'espace intermédiaire de négociation.
TP : plafond à 10 % des droits de vote change tout.
FL : sortir des méchantes habitudes des habitants cf bernard friod proposition macroscopique : remplacement par la propriété sociale d'usage. le salaire à vie, reconnaissance incouditionnelle. affranchit à la plaie de la soumission de l'emploi. socialisation intégrale.
TP : /orga de la prod un pouvoir supplémentaire à l'apporteur de capital est normal. / petit héritage des projets coopératives, lucratif ou autre.
FL :penser l'articulation entre petites et grandes entreprises. Les apports privés sont interdits. La tpe reste dans la grammaire du capital. Le rapport social mobilisé est l'association.
TP : a infinité de projets, de tailles, etc. Donc ne pas être dogmatiques. /urss criminalisation des petites boites dans les années 20. ... petite propriété privée encadrée peut émanciper.
FL dépassable par la propriété sociale. son système est indépendant du pj. ... quelle advenue spontanée ? 0 !
Anim : la prise de pouvoir.
TP : le changement n'est jamais spontané. révolutions, conflits, crises, etc. conflictualité nécessaire mais pas suffisante. /rapports de force a impact sur le chgt. En 2017, j'ai pris parti, mais j'ai jamais conseillé. /Hamon /europe proposer des nouvelles orga entre états si chgt traités. En débattre. Sinon le RN ! internationalisme idéal. solidarité se construit.
FL : partage préoccupation du lendemain de grand soir. /épisode révolutionnaire chinois. /contemporain croit à l'inanité tendancielle /violence sociale n'est plus accomodée. /Traités ya des plans derrière. Le brexit est pourri. augm budget européen. souveraineté populaire concept de la démocratie ; dire que pb du verrou des traités actuels tout de suite. Constitutionnaliser les politiques économiques.
TP : /libre circulation des capitaux sacralisée ; cahuzac sentiment d'impunité ; sortie unilatérale ! idem / taxation des multinationales faire payer la différence / pousser à la coopération fiscale /changer les rapports de forces. Mais proposer les nouveaux traités tout de suite à côté.
Conclusion :
FL : /traités alternatifs => rapports de force ; l'uem peut faire toucher terre tout état ; proposition : préciser le périmètre dedans. Ne croit pas que ce soit possible. => sorties unilatérales. Croit à l'émulation.
TP : /grèce les reproches à l'allemagne et la fr qui n'a rien fait. /Histoire ne jamais repayer dettes publiques. Le japon idem. annuler les dettes a été possible et est encore nécessaire.
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
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P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
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un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
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p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
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XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
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Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
La propriété : la dépasser ou la dépecer ? - lundi 9 juillet 2018, par Thomas Coutrot - Attac France
À propos de « Au delà de la propriété. Pour une économie des communs » de Benoit Borrits
Remettre en chantier l’imaginaire de la transformation sociale : voilà la tâche urgente à laquelle Benoît Borrits apporte une contribution précieuse en nous proposant de nous projeter « au-delà de la propriété ». Disons-le d’emblée : même si ses propositions méritent d’être plus creusées, leur audace nous incite à la créativité théorique et institutionnelle, loin des attitudes nostalgiques qui irriguent souvent le débat stratégique à gauche. L’ouvrage s’inscrit dans la lignée théorique des communs, tout en l’arrimant fort utilement à l’histoire des débats, peu pris en charge en France, sur la propriété sociale non étatique. Pour faire vivre ce débat si nécessaire, j’ai choisi ici d’entremêler la présentation des principales thèses de l’ouvrage et leur critique.
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.... plutôt que de nous focaliser sur la question – certes importante – des formes de propriété, soyons d’abord et surtout attentifs au travail réel, aux rapports sociaux de production qui s’y nouent, à leurs contradictions et aux leviers qui pourraient en résulter pour l’émancipation.
"La propriété, c'est le vol" - c'est bien connu... Mais est-il vraiment possible de penser un "cadre d'appropriation sociale véritable c'est-à-dire sans propriétaire des moyens de production" ? Le chercheur militant Benoît Borrits entend contribuer à « refermer définitivement l’impasse de la propriété collective » pour lui substituer une « économie des communs dans laquelle tout individu trouvera sa place dans la délibération »…
... Benoît Borrits, animateur de l’association Autogestion, s’attache à un impensé du mouvement ouvrier, à savoir « l’appropriation collective des moyens de production » comme pierre angulaire de la construction d’une « société postcapitaliste ». Dans son essai préfacé par Pierre Dardot, il invite à rompre avec cette notion de propriété, qu’elle soit privée ou collective.
... Benoît Borritz défend la « nécessité de donner corps à la notion d’un commun productif, un commun qui se serait définitivement débarrassé du carcan de la propriété et dans lequel travailleurs et usagers, du simple fait de leur participation et non d’une quelconque qualité de propriétaire, même coopératif, seraient appelés à délibérer pour le gérer conformément à leurs attentes ».
Cette économie des communs suppose la conscience d’avoir des ressources à partager, à gérer ensemble et à préserver collectivement par une communauté politique éclairée sur les enjeux vitaux. Au préalable, elle suppose l’exercice d’une « citoyenneté » réelle voire éclairée et non pas purement incantatoire…
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Benoît Borrits, Au-delà de la propriété – Pour une économie des communs, La Découverte, 248 p., 19 €
Présentation
EcoTree propose aux particuliers et aux entreprises de devenir propriétaire d'arbres achetés à l’unité (le prix varie de 15 à 29€ selon l'essence et l'âge) sur une parcelle qu’elle a préalablement acquise. Elle assure ensuite toute la gestion des forêts et l'entretien des arbres. A maturité, EcoTree s’engage à reverser intégralement le produit de la coupe à ses clients.
EcoTree compte un bureau à Paris. Fondée en 2014, elle est basée au Relecq-Kerhuon (29).
Dirigeant(s)
Baudouin VERCKEN Associé
Erwan LE MÉNÉ Président
Théophane LE MÉNÉ Directeur général
Effectif 12 salariés
Foire aux questions
Quels sont les engagements d’EcoTree en matière de gestion forestière ?
EcoTree et son groupement forestier mettent tout en œuvre pour permettre à vos arbres de pousser dans les meilleures conditions, à travers une gestion et un entretien méticuleux dont Vianney, gestionnaire forestier et associé fondateur d’EcoTree est responsable. Cela passe notamment par l’entretien rigoureux des forêts tels que : traitement des champignons, dégagements, élagages et éclaircies sur lesquels vos arbres sont plantés pour leurs assurer une croissance optimale. Enfin, EcoTree et son groupement forestier privilégient une approche sylvicole dite « proche de la nature ». Au regard de cette philosophie, il s’agit d’éviter la monoculture et favoriser les différentes classes d'âges au sein d'une même parcelle forestière, de préférer la régénération naturelle à la coupe rase, en évitant une coupe brutale qui pourrait abimer nos sols forestiers et de favoriser un mélange feuillu/résineux pour améliorer la biodiversité et permettre une meilleure résistance des arbres.
Votre sylviculture passe-t-elle par une démarche raisonnée et biologique ?
La forêt est un milieu vivant dont l’intégrité, la stabilité et la prospérité dépendent fortement de la diversité des espèces. Dans ce milieu complexe, l’équilibre est apporté par les animaux, les plantes et les bactéries. De ces vertus intrinsèques découle une conviction : Plus la forêt sera complexe –en termes de mélanges, structures, microcontextes, interfaces – plus elle sera résistante, multifonctionnelle et donc productive à long terme. Consciente de cela, EcoTree a adopté une sylviculture proche de la nature fondée sur un minimum d’ingérence et s’appuyant sur la notion de résilience. En effet, tout ce qui modifie les fonctionnements naturels de la forêt (réduction de la biodiversité ou de certaines guildes, rajeunissement excessif du massif, simplification exagérée de la structure du boisement, réduction significative du bois mort, modification du régime des perturbations, etc.) est suspecté de modifier plus ou moins fortement la biodiversité et le fonctionnement de l’écosystème forestier. C’est aussi pourquoi, EcoTree s’engage à n’utiliser aucun produit chimique dans sa sylviculture. Seuls des engrais naturels sont utilisés lors des plantations. Dans la lutte contre les insectes, EcoTree use des méthodes mécaniques (contre l’hylobe par exemple, panachage d’essences, poses de filets et de niches d’oiseaux, refus des coupes rases) ou biologiques existantes (introduction d’insectes prédateurs des phytophages comme les Coléoptères Carabidés, les Cléridés, les Rhizophagidés, les Coccinellidés, les Diptères Asilidés, les Syrphidés, les Hyménoptères ou encore les Formicidés). Contre les cervidés, c’est un répulsif naturel, le Trico (de la graisse de mouton) qui sera utilisé. Lors des dégagements, le nettoyage est manuel et éventuellement mécanique ; en tout état de cause, pas de traitement chimique au glyphosate. Enfin, si un régime de perturbations anthropiques venait à se déclarer, EcoTree développerait l’approche du régime de perturbations naturelles pensée sur le constat de la résilience de la forêt. En définitive, la gestion d’EcoTree vise à innover en harmonie avec les lois de la nature, et ainsi profiter au mieux de la production naturelle des biens et des services forestiers.
Notre équipe Avant tout des passionnés de la forêt et des amoureux de l’humain
Vianney Co-fondateur - Forestier
diplomé d’un master 2 en sciences politiques et relations internationales à l’ICES. Il décide ensuite de revenir vers sa passion première et entame un BTS en gestion forestière au CNPR qu’il obtient avec mention. Entrepreneur, il créé son entreprise de travaux et gestion de forêts dont il est gérant depuis 7 ans. Membre fondateur d'EcoTree, Vianney a toujours eu à cœur d’associer les problématiques forestières et l'entrepreneuriat éco-responsable. Il est en charge de la stratégie forestière (choix des forêts, plans de gestion, relations avec le milieu du bois) ainsi que de l'exploitation (boisement, entretien...) des forêts EcoTree.
Pierre Co-fondateur - Développement
diplômé d’un bachelor franco-allemand en finance et d’un master spécialisé en conseil. Après plusieurs expériences en finance (M&A et private equity), il rejoint EcoTree pour porter la partie financière au sens large : du contrôle de gestion, au développement de nouvelles offres, en passant par nos relations-investisseurs. Pierre a passé toute son enfance en vacances dans les forêts du centre de la France à marquer des arbres avec son grand-père. S’engager avec EcoTree dans une aventure pleine de sens, mêlant compétences professionnelles et passion de longue date était pour lui une évidence.
Vianney Responsable forêt
Diplômé en droit rural et économie agricole (IHEDREA), vianney travaille 4 ans en tant que négociateur immobilier. Ayant grandit en pleine nature, quoi de plus naturel pour cet amoureux du terroir et de la forêt que de rejoindre l'aventure EcoTree. Il se charge d’identifier et d'acquérir des terres à boiser et des massifs forestiers. Sa mission est primoridiale puisqu'il s'assure au quotidien que notre site propose des essences nouvelles qui feront le bonheur de nos clients. Son professionnalisme, sa rigueur et sa connaissance du terrain font de lui un élément essentiel de notre équipe.
Contact : 110 rue Charles Nungesser 29490 Guipavas - 06 44 64 01 20 - contact@ecotree.fr
ndlr :
- de plus en plus suspiscieiux / expression "l'humain" à la place de "être humain" car sentiment que l'on ne convoque plus que des caractéristiques avec le risque qu'elles soient "implantables" sur machine IA
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le cœur du problème périurbain : ce territoire est précisément celui du cumul des dépenses contraintes. On y trouve à la fois la plus grande part d’accédants à la propriété, avec une part des remboursements de prêt et charges dépassant le quart du montant de leurs revenus ; et la plus grande part de dépenses de carburant, qui est elle aussi à considérer comme une dépense contrainte dès lors qu’elle est liée essentiellement à l’emploi. On n’a pas encore pris, sans doute, toute la mesure des conséquences de cette extension historique de l’influence urbaine hors des villes. Le périurbain, un « urbanisme d’opportunité », a en effet été promu pendant plusieurs décennies comme une alternative aux banlieues, selon les préceptes de l’anti-urbanisme qui voulait développer une société de propriétaires. Dopée par les aides à l’accession et à la construction, motivée par un marché de promoteurs-constructeurs qui proposait une solution rentable face à l’envol des prix de l’immobilier en ville, l’offre périurbaine a ainsi fixé dans la campagne une France contrainte, plus que toute autre sensible aux variations de ses conditions matérielles de vie et enserrée dans ses dépenses de logement et de transport.
A la contrainte périurbaine, on peut enfin ajouter – toujours avec prudence – une autre surreprésentation géographique, si l’on rapporte toutefois le nombre de points de blocage à l’importance démographique des agglomérations : celle des petites villes ouvrières touchées par la désindustrialisation.
En somme, il est vain de chercher une explication géographique ultime à la crise des « gilets jaunes », tout comme au mal-être social qui s’exprime plus largement dans la société française dans son ensemble. Les territoires ne sont pas la cause des problèmes, ils en sont le révélateur : l’espace périurbain ou les petites villes du déclin industriel, par leur composition sociale particulière, rendent plus visibles qu’ailleurs des revendications de fond qui traversent en réalité la société dans son ensemble. Les arguments de fond du mouvement en cours relèvent avant tout d’une exigence de justice fiscale, laquelle s’est cristallisée autour du refus de transférer les produits d’une fiscalité proportionnelle aux revenus, relativement équitable, vers une fiscalité à la consommation, qui est l’impôt le plus inéquitable qui soit. En négligeant la réalité quotidienne des dépenses contraintes des ménages, et en ignorant le poids des représentations sociales de l’inégalité, on en vient à provoquer une dégradation d’ensemble du consentement à l’impôt, et l’on sape ainsi dangereusement les bases du modèle républicain.
.#Gilets_jaunes #Périurbain
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https://aoc.media/analyse/2018/12/12/gilets-jaunes-france-contrainte/
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Politique
La France contrainte des Gilets Jaunes
Par Samuel Depraz, géographe
Mise à toutes les sauces depuis des années, la notion fourre-tout de « France périphérique » a servi à de nombreux médias de première clé de lecture du mouvement des Gilets Jaunes. Rien pourtant de plus faux : dans les bassins de contestation on trouve à la fois des lieux de désindustrialisation et des carrefours du monde périurbain pétri par l’influence des métropoles. De là proviennent des militants hétérogènes, que rallie davantage une certaine idée de la justice fiscale plutôt qu’un ancrage territorial défini.
Les trois semaines qui ont séparé le moment fondateur du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre, des premières annonces gouvernementales relatives à l’abandon de la hausse des prix du carburants puis au soutien du pouvoir d’achat, le 10 décembre 2018, ont permis aux analystes et aux chercheurs de faire la découverte d’un mouvement social totalement inédit dans son origine, dans ses vecteurs de mobilisation comme dans ses effets territoriaux.
Faute de précédent, et avec aussi peu de recul, l’analyse se doit de rester humble sur le sujet. Toute tentative de catégorisation tombe bien souvent dans la caricature et le réductionnisme. S’il est difficile de saisir toute la diversité des facteurs explicatifs à ce mouvement, il est cependant possible de dire au moins ce qu’il n’est pas. On souhaite en particulier revenir sur l’affirmation galvaudée d’un mouvement qui serait issu de la « France périphérique », et qui viendrait s’opposer à une autre France, celle de l’élite et des métropoles, en une sorte de répétition du jeu éternel des luttes entre dominants et dominés – mais qui ...
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Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
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ils ont un « droit à l’existence » même s’ils n’ont pas la « propriété territoriale ». Surtout s’ils ont pris soin de la terre et ont permis à l’État de respecter les lois et les règlements qui lui incombent. Celui qui est incontestablement privilégié par rapport à une terre, parce qu’il en est le dénommé « propriétaire », ne saurait, dans cette vision, méconnaître entièrement le droit de la communauté des habitants sans titre.
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Faire des Cabanes
from Jonas M. on Vimeo
https://vimeo.com/291501146
L'universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l'impact d'Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d'études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd'hui membre d'une commission lancée le 11 septembre 2018 par l'ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l'auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des Réseaux) autour de ses thèmatiques de prédilection : les communs, le rôle du domaine public informationnel et de la collaboration décentralisée dans l’innovation et la place de la liberté dans une économie et une société en réseau. Sans oublier de faire le point sur les évolutions récentes du Web, et ce qu'elles impliquent sur nos démocraties et nos sociétés.
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Des années 1970 jusqu'à la crise économique de 2008, que l'on subit encore, on avait une période de néolibéralisme à droite, accompagnée d'une croissance spectaculaire de l'individualisme à gauche. La combinaison des deux a mené à ce que j'appelle l'oligarchie pluraliste : un ensemble d'engagements à l'individualisme et au pluralisme aux côtés d'une liberté économique qui a conduit à l'émergence d'une oligarchie globalisée. Cela s'est effondré, et nous n'en avons pas perçu les implications jusqu'au mouvement Occupy.
À présent, le politique se situe entre deux tentatives concurrentes visant à remplacer cette oligarchie pluraliste. L'une est le nationalisme économique, et la montée de la droite incarnée par Trump. L'autre pourrait être ce que j'analyse comme les communs pragmatiques : l'idée de construire une économie qui est enchâssée dans la société. Une économie dans laquelle les entreprises seraient contraintes de respecter les individus, et de créer des relations de confiance en ayant un sens de notre destin commun. Tout ceci est contenu dans la notion de communs, qui rejette l'idée que tout est centré sur la propriété individuelle et atomisée et sur les échanges financiers.
Quand j'évoque les échecs cubiques, c'est de ça dont je parle. Pour moi, la gestion des communs ne peut s'envisager sans l'Etat et les entreprises. Et la suite à donner aux communs passe par l'alliance entre les communs ouverts et des communautés autonomes qui offriraient un complément aux systèmes fondés sur la propriété et le marché. Rien n'est binaire, mais nous allons devoir mettre une limite à l'autonomie des marchés afin que l'on ne se considère plus comme étrangers les uns aux autres, mais comme ayant un destin commun au sein d'un espace commun.
.#Société #Internet
Connu par
https://twitter.com/Calimaq/status/1039792056376471552
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Hervé Le Crosnier a retweeté
S.I.Lex @Calimaq 1 jil y a 1 jour
Très belle interview de Yochai Benkler, notamment ce qu'il dit sur la question des #Communs, très proche de la vision de @mbauwens sur les rapports Etat/Marché/Communs :
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L’équipe toulousaine 2018 est composée de neuf étudiants de l’INSA Toulouse et de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier. Elle est encadrée par des chercheurs et des enseignants-chercheurs du Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP), du Laboratoire de Biologie Moléculaire Eucaryote (LBME) et de l’Institut Gaston Berger (IGB) de Lyon.
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compétition internationale iGEM (international Genetically Engineered Machine - soit en français génie génétique international des machines ?)
... L’étape limitante reste la difficulté de fixer des molécules bioactives sur la cellulose (le matériau de base des fibres textiles). Pour contourner ce problème, l’équipe a conçu une protéine nommée Cerberus (en référence au chien mythologique). Cette protéine pourra fixer trois types de molécule à la fois grâce à ses trois « têtes » ainsi qu'une grande diversité de molécules organiques ou inorganiques.
Durant l’été, les étudiants produiront cette protéine en utilisant des approches de biotechnologie et démontreront ses différentes fonctionnalités en faisant produire par des levures de la cellulose fluorescente, magnétique, antibiotique ou conductrice.
Contacts presse :
Virginie Fernandez, relations presse, université Toulouse III - Paul Sabatier, virginie.fernandez@univ-tlse3.fr, 06 88 34 49 98
Gaëlle Bordes, équipe iGEM, igem.toulouse@gmail.com, 06 68 36 02 18
Véronique Desruelles, directrice du service communication INSA Toulouse, servicecom@insa-toulouse.fr, 06 80 58 47 72
Q. :
- quelle est la quantité d'énergie consommée dans ces processus biologiques ?
- Les études préalables sont-elles accessibles pour étayer l'argument "énorme besoin" ? Comprennent-elles un volet "étude concurrentielle" ?
ACT
Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i, Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi, de 14h à 16h
Ces cours sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)
Date de réalisation : 16 Octobre 2015
Durée du programme : 75 min
Classification Dewey : Internet
Catégorie : Vidéocours
Auteur(s) : LE CROSNIER Hervé
Mots-clés : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles