Photo : Nnoman - Positions
Le projet que nous portons traduit un processus de recomposition politique en cours. Nous sommes pour la plupart issu-e-s des mouvements de ces dernières années (des luttes contre les violences policières au mouvement contre la Loi Travail en 2016, du soutien à la grève des cheminots en 2018 aux mobilisations antiracistes et antifascistes en passant par les occupations d’université, les actions contre la « mascarade présidentielle » en 2017, la participation au soulèvement des Gilets Jaunes depuis novembre 2018) et avons donc en partage une expérience commune, tout en appartenant à des groupes, réseaux ou collectifs différents. À travers la coordination qui donne naissance à ce média, nous entendons dépasser certaines frontières internes au milieu militant – qui n’apportent que dispersion et faiblesse pratique : partir de la diversité de nos parcours et de nos sensibilités pour nous rassembler autour de perspectives affirmatrices.
Un média partisan
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Un média de l’enquête militante
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Un média autonome
... Si l’autonomie comme orientation politique est de nouveau à l’ordre du jour, c’est notamment de ce qu’elle réunifie deux dimensions trop souvent disjointes du combat révolutionnaire : faire émerger de nouvelles formes de solidarité et de coopération sociale, expérimenter au présent les prémices de la société que l’on désire, préfigurer le communisme dans les luttes elles-mêmes d’une part, saboter le contrôle étatique du territoire, désarticuler le commandement capitaliste, affronter les oppressions qui structurent notre monde, nourrir la révolte contre l’intolérable d’autre part. L’unité de ces deux moments se donne dans la construction et la diffusion du contre-pouvoir populaire.
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Un média internationaliste. La réalité du prolétariat aujourd’hui, en France et dans le monde, est déjà une réalité internationale – qu’il nous faut assumer politiquement. Cette réalité détermine un nœud insécable entre différents fronts : guerre de classe, antiracisme et anti-impérialisme. Lutter ici même contre le racisme structurel (qui frappe d’abord la fraction des classes populaires la plus exposée à l’exploitation, celle issue de l’immigration post-coloniale), donc mettre en avant la nécessité d’une liaison effective entre les militant-e-s des centres-villes et le prolétariat précaire, largement racisé, des quartiers et des périphéries urbaines ; lutter contre les logiques impérialistes à échelle globale, affirmer un soutien sans ambiguïté à la résistance du peuple palestinien : ces combats n’en font qu’un. Pour nous, l’internationalisme ne se résume pas à des indignations morales ou des convictions de papier : c’est une lutte qui se mène au cœur même des métropoles capitalistes.
Ces hommes de Khadia ont été chassés de leur terre après qu'elle ait été transformée en réserve de tigres. Ils ont vécu pendant des mois sous des bâches en plastique. Des millions d'autres sont confrontés à ce sort si le projet des 30% se réalise.
Lors du prochain sommet de la Convention sur la diversité biologique, les dirigeants mondiaux prévoient de s'accorder à transformer 30 % de la Terre en "zones protégées" d'ici 2030.
Les grandes ONG de protection de la nature affirment que cela permettra d'atténuer le changement climatique, de réduire la perte d'espèces sauvages, d'améliorer la biodiversité et donc de sauver notre environnement. Elles se trompent.
Les zones protégées ne sauveront pas notre planète. Au contraire, elles augmenteront la souffrance humaine et accéléreront ainsi la destruction des espaces qu'elles prétendent protéger, car l'opposition locale aux zones protégées augmentera. Elles n'ont aucun effet sur le changement climatique et il a été démontré qu'elles ne parviennent généralement pas à empêcher la disparition de la faune sauvage.
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Pourquoi devrions-nous nous y opposer ?
En doublant les aires protégées pour couvrir 30 % du globe, ces problèmes ne feront qu'empirer. Les régions les plus riches en biodiversité étant celles où vivent encore des peuples autochtones, elles seront les premières zones ciblées par l'industrie de la conservation de la nature. Il s'agira du plus grand accaparement de terres de l'histoire humaine et cela privera des centaines de millions de personnes de leurs terres et les réduira à la pauvreté – tout cela au nom de la conservation de la nature. La création d’aires protégées a rarement été réalisée avec le consentement des peuples autochtones ou dans le respect de leurs droits humains. Rien n'indique qu'il en sera autrement à l'avenir. Augmenter le nombre d'AP risque d'entraîner une militarisation accrue et des violations des droits humains.
L'idée de la "conservation-forteresse" – qui est que les populations locales doivent être chassées de leurs terres afin de protéger la nature – est coloniale. Elle est nuisible à l'environnement et s'enracine dans des idées racistes et écofascistes qui consistent à déterminer quelles personnes valent plus, lesquelles valent moins et lesquelles peuvent être expulsées et appauvries, ou attaquées et tuées.
L'industrie de la conservation de la nature cherche à obtenir 140 milliards de dollars chaque année pour financer son vol de terres.
Que proposons-nous ?
Nous devons lutter contre ce grand mensonge vert.
Si nous voulons vraiment freiner la perte de biodiversité, la méthode la moins chère et la mieux éprouvée consiste à soutenir autant de terres autochtones que possible. Quatre-vingt pour cent de la biodiversité de la planète s'y trouve déjà.
Pour les peuples autochtones, la nature et toute l'humanité. #BigGreenLie
Plus d'informations sur l'accaparement de 30 % des terres :
- Mapping For Rights: Le « cadre mondial pour la biodiversité pour l'après-2020 » https://www.mappingforrights.org/MFR-resources/mapstory/cbddrive/300_millions_menac%C3%A9s_par_le_lecteur_CBD
- Les mirages de la conservation de la nature https://blogs.mediapart.fr/marie-ndenga-hagbe/blog/250620/les-mirages-de-la-conservation-de-la-nature-par-stephen-corry
- .#DecolonizeConservation: Voix autochtone https://survivalinternational.fr/textes/voixautochtoneconservation
- Déclaration commune https://assets.survivalinternational.org/documents/1962/fr-ngo-concerns-over-the-proposed-30-target-for-protected-areas-and-absence-of-safeguards-for-indigenous-people-and-local-communities-200901.pdf
Office français de la biodiversité a aimé
INRAE Lyon-Grenoble Auvergne-Rhône-Alpes @INRAE_Lyon_Gre · 2h #recherche #pollutions #agriculture Quelle utilité peuvent avoir les zones tampons situées à l'aval des parcelles agricoles pour la protection des milieux aquatiques ?
Triangle pointant vers la droite
https://urlz.fr/doTD @INRAE_Lyon_Gre @OFBiodiversite #resolia 0 - 0 - 3
Tribune
La relation qui existe entre le patient et le système de soin est basée sur la confiance, valeur fondamentale assurée par le serment d’Hippocrate. Or, un nouvel acteur a fait son entrée : le fameux *data scientist, le scientifique de la donnée. Il est capable de prouesses prédictives et de classifications jusqu’ici hors de portée.
Une plateforme d’exploitation des données de santé
Si la France est engagée depuis une dizaine d’années dans un challenge de taille : la constitution de bases de données médicales, cela est dû à l’intelligence artificielle qui a besoin d’agréger un volume important de données générées localement pour leur donner un sens à une autre échelle, européenne notamment.
Le Président de la République a indiqué que la santé serait un des secteurs prioritaires pour le développement de l’intelligence artificielle. Il a annoncé une action majeure : la création d’un "Health Data Hub" qui devrait voir le jour fin novembre. Ce dernier se pose en futur guichet unique d’accès à l’ensemble des données de santé issues de la solidarité nationale et générées sur le Territoire.
Une telle plateforme qui facilite les interactions entre producteurs de données de santé, utilisateurs et citoyens, avec des conditions de sécurité élevées semble primordiale pour favoriser les innovations dans le secteur de la recherche.
Néanmoins, il existe quelques zones d’ombre sur certains acteurs, proches des GAFAM, à l’initiative de ce beau projet : le Fondateur de la start-up OWKIN qui lève régulièrement des fonds auprès de Google Venture, voire l’infrastructure retenue qui reposera sur Microsoft AZURE. Loin de vouloir remettre en cause les choix effectués, la question se pose sur les conséquences.
Et la sécurité ?
... pseudonymisation des données ... pour être Hébergeur de Données de Santé, il faut être en capacité de répliquer les données sur plusieurs data centers. Ce qui explique que des opérateurs tels que Google, Microsoft ou Amazon soient labellisés. Pourtant, la sécurité de la totalité de la chaîne est dépendante de celle des processeurs, ce qui n’est pas forcément pour nous rassurer. Les fournisseurs de données deviennent en plus tiers de confiance et centralisent un peu plus les pouvoirs chaque jour.
Une fois brisée, la confiance ne se reforme plus
... sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir
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Si la CNIL avec l’éthique des algorithmes, et l’Ordre des Médecins encouragent à placer l’éthique au cœur du projet de données de santé, pourquoi s’entêter à brader la sécurité des données de santé française ? Une fois que le gué sera passé, il ne sera plus possible de revenir en arrière, c’est maintenant qu’il faut agir : nous sommes aux urgences !
Connu / https://framapiaf.org/@rckloar/103057223910020258 -> https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?kZWB1g
Ndlr : il est gonflé de dénoncer que " la confiance est sacrifiée au nom de la rentabilité et du pouvoir" alors qu'il appartient à une majorité qui joue pleinement ce jeu là avec son idéologie ultralibérale ! => gazou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1190108386047778818 Faire suivre à référent santé LFI ACT
Conformément au décret du 11 octobre 1990, il recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune.
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L’article L2211-1 du C.G.C.T. impose au maire des responsabilités en matière de police administrative, qui incluent la sécurité.
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Il contient les données locales, départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information... contient quatre grands types d'informations :
- La connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune,
- Les mesures prises par la commune, avec des exemples de réalisation,
- Les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte
- Le plan d'affichage de ces consignes
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L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable
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l’analyse préalable peut être effectuée à une échelle intercommunale, la plupart des documents utilisés (PPR, PPI) traitant généralement un bassin de risque. ... panorama des phénomènes recensés sur la commune et susceptibles d’entraîner des dommages. Elles déterminent les zones à risque ... cartographiée ... inventaire des enjeux particuliers, ... établissements recevant du public (ERP) bâtiments nécessaires à la gestion de la crise ... partage du constat sur le risques entre les autorités et les habitants : le succès de la politique de prévention des risques naturels sera nécessairement une réussite commune à tous les acteurs, ce qui suppose également la prise de conscience, par les particuliers, de leur capacité à réduire leur propre vulnérabilité.
document_d’information_communal_sur_les risques_majeurs-DICRIM
333 262 ont signé.
marie-lys BIBEYRAN a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Ministre de l'Environnement Nicolas Hulot et à 4 autres
La France est la troisième consommatrice mondiale de pesticides, la première en Europe !
Ainsi la viticulture française occupe-t-elle 3.6% de la surface agricole mais utilise à elle seule 20% des pesticides employés en France ! La vigne est traitée une douzaine de fois, au rythme d'un traitement tous les 10-14 jours, entre le 20 avril et le 10 septembre. 80% des pesticides utilisés sont des fongicides,dont certains sont classés cancérigènes possibles.
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Pétition réalisée avec le soutien de l'Alerte Médecins Pesticides AMLP , 18, rue Séverine 87000 LIMOGES
1 252 ont signé
Association Saint Hilaire Durable a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Préfet du Gard
En octobre 2014, d'intenses phénomènes cévenols ont ravagé, blessé et tué.
C'est pourtant à cette période que le maire d'Alès accorde à un promoteur, un permis de construire pour installer un centre commercial sur un terrain inondable, situé dans le périmètre inconstructible du Plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) et classé de surcroît en zone exposée à un aléa fort.
Intitulé « Porte Sud », ce projet comprend 7000 m2 de surface ouverte au public et un parking.
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Connu / https://framasphere.org/posts/7122701
La ZAP de la friche Saint-Sauveur, une ZAD version nordiste ? C’est que ce que laisse entendre la mobilisation lilloise menée contre un projet d’urbanisation passéiste et destructeur, porté par les pouvoirs publics sur l’ancien site ferroviaire de 23 hectares. Une Zone à Protéger s’est érigée, sous l’impulsion de citoyens, là où il est prévu de construire une nouvelle piscine olympique. Leur objectif : protéger la biodiversité et la santé publique menacées par ce vaste réaménagement urbain.