Analyse
Le ralentissement des activités humaines et la baisse de certaines pollutions donnent lieu à quelques sympathiques images - ici des dauphins en liberté dans des eaux portuaires, là l’Himalaya visible à plus de 200 kilomètres, ailleurs le chant des oiseaux redevenu audible... Et si le coronavirus était une bonne nouvelle pour l’écologie ? Faux, martèle François Gemenne, spécialiste en géopolitique de l’environnement. Ce serait même tout l’inverse. Explications.
Greenpeace France a lancé le réseau social WeGreen pour rapprocher les citoyens de l’écologie, pour faciliter la rencontre de celles et ceux qui veulent agir concrètement pour la planète et leur permettre de s’organiser. Cet espace appartient à toutes les personnes soucieuses des enjeux environnementaux et souhaitant passer à l’action. Ce n’est pas le réseau social des seuls militants de Greenpeace, ce dernier est ouvert à tous.
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- 2. Les rôles et droits des utilisateurs de WeGreen
quatre types de rôles : - Utilisateur anonyme (UA) : ne dispose d’aucun compte.
- Utilisateur connecté (UC) : dispose d’un compte et s’est connecté à l’interface.
- Gestionnaire d’un groupe (GG) : a créé un nouveau groupe ou a été ajouté comme gestionnaire du groupe.
- Organisateur d’un événement (OE) : a créé un nouvel événement ou a été ajouté comme co-organisateur de l’événement.
A cela s’ajoutent d’autres rôles d’administration réservés aux gestionnaires de la plateforme.
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- Hébergement
Les données sont hébergées dans un centre de données géré par Google Cloud et situé aux Pays-Bas. Seuls les salariés de Greenpeace France et de Greenpeace International en charge de la gestion technique et de l’animation de la plateforme et les développeurs de l’agence néerlandaise Goal Gorilla avec lesquels nous travaillons y ont accès.
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- Hébergement
- 8. Lanceurs d’alerte
Si vous souhaitez nous envoyer des documents de manière anonyme et sécurisée, nous avons développé un service dédié (https://www.greenpeace.fr/greenleaks/). Pour des raisons de sécurité, nous vous encourageons à vous connecter depuis un ordinateur de confiance, et d’utiliser le réseau Tor pour y accéder. - 9. Autres informations
Directeur de la publication : Jean-François Julliard, directeur général Greenpeace France
Si vous avez la moindre question concernant la confidentialité de vos données personnelles, vous pouvez nous contacter à l’adresse contact@wegreen.fr
Nos mesures de sécurité et cette politique sont réévaluées régulièrement. Vous pouvez adresser toute question concernant cette politique à :
Responsable du service des militant-es Greenpeace France
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C’est une union qui, si elle voit le jour, risque de faire des étincelles. Ce lundi 27 mai, le conseil d’administration du groupe Renault a exprimé son "intérêt" pour le projet de fusion à 50-50 proposé par l’Italo-Américain Fiat Chrysler. L’objectif étant de créer le troisième groupe automobile mondial avec 8,7 millions de véhicules vendus chaque année et un chiffre d’affaires de 170 milliards d’euros. Mais quid de Nissan, embarqué à son insu dans ce mariage ? Car c’est bien là que réside le sujet épineux. Renault a déjà formé une alliance avec deux constructeurs japonais : l’entreprise française détient en effet 43% de Nissan, lequel possède 15% de Renault et 34% de Mitsubishi. Une alliance qui bat de l’aile depuis l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon, le 19 novembre dernier, pour malversations financières. Et les relations entre les deux groupes sont au point mort depuis fin avril lorsque le constructeur français a proposé une fusion capitalistique avec Nissan. Fusion dont les Japonais ne veulent pas entendre parler.
En tout cas, si le processus d’union entre les constructeurs Renault et Fiat va jusqu’au bout, les actionnaires majoritaires de Renault-Fiat-Chrysler seront le groupe Exor, qui passe de 29% actuellement à 14,5%, l’État français, qui ne détiendra plus que 7,5% du capital (contre 15 % aujourd’hui) et Nissan qui passe de 15% à 7,5%, rapporte Le Monde. Par ailleurs, le quotidien explique aussi que cette union, dans le cadre de l’alliance formée par Renault avec Nissan et Mitsubishi, contribuerait à former une entité à 15 millions de véhicules, ce qui en ferait le numéro un de l’automobile devant les groupes Volkswagen et Toyota, qui ont vendu chacun un peu plus de 10 millions de voitures en 2018.
Côté italien, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, patron de la Ligue (parti d’extrême-droite) qui a décroché une large victoire aux élections européennes, a qualifié cette éventuelle fusion entre Fiat Chrysler et Renault d’"opération brillante qui protège les emplois dans notre pays et conduit à la naissance d’un géant européen de l’automobile".
Interrogé sur ce sujet, le ministre des Finances a posé ses conditions et tenté de répondre aux craintes des syndicats. Au micro de RTL, ce mardi, Bruno Le Maire a exigé que le projet de fusion entre les deux constructeurs n’entraîne aucune fermeture d’usine dans l’Hexagone et que l’opération "se fasse dans le cadre de l’alliance entre Renault et Nissan", sans donner plus de précision. Il a aussi demandé au président de Renault que le groupe né de cette fusion participe à l’initiative de fabrication des batteries électriques engagée avec l’Allemagne. Ce projet de mariage entre Renault et Fiat Chrysler s’inscrit dans un secteur automobile de plus en plus concurrentiel dicté par la révolution électrique et les investissements colossaux. Et cette fusion représenterait une véritable chance pour le constructeur italo-américain qui se trouve dans une situation délicate en raison d’une gamme de véhicules âgée et d’une absence d’investissement dans l’électrique. Quand Renault, lui, est le leader de ces technologies en Europe. Pour le constructeur français, l’avantage serait double : accéder à une taille considérable pour supplanter Nissan en tant que plus gros actionnaire de leur alliance et s’offrir un accès au marché américain, réputé très verrouillé. Mais pour les Echos, le nouveau couple franco-italien joue une partition délicate rappelant que les alliances à 50-50 ont toutes échoué depuis la création d’Airbus, à la fin des années 1960.
Dans le secteur de l’automobile, faut-il être un géant pour survivre ?
Pourquoi ces fusions entre grands groupes sont-elles en vogue ? Nissan verra-t-il ce rapprochement entre Renault et Fiat Chrysler d’un bon œil ?
Invités :
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos
- Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialiste automobile
- Béatrice Mathieu, chef du service économie de L’Express
- Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de L’Usine nouvelle et L’Usine digitale
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie Divertissement
Nous avons reçu ce texte qui nous semble une contribution indispensable en plein mouvement des gilets jaunes. « Il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable. »
De toutes les vacheries qu’on entend sur notre mouvement, il y en a une qui nous énerve particulièrement : certains disent qu’on ne peut pas être « gilets jaunes » et écologistes, voire pire, que notre combat serait anti-écologique. On a vu un gros Goupil faire le perroquet de Macron et nous donner des leçons d’écologie sur BFM. Ce serait ceux d’en haut qui se soucieraient de l’environnement, et ce serait nous la foule stupide et égoïste qui voudrait polluer tranquille. La fin des taxes sur les yachts, la suppression de l’ISF, la réforme de la SNCF et sa privatisation rampante, l’interdiction avortée du glyphosate, le maintien des vieux réacteurs nucléaires, l’invitation de Trump le 11 novembre, c’est du travail d’écologiste, c’est sûr. Alors quand on a appris que le gouvernement voulait prendre 577 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants, et finalement les mettre dans le budget général plutôt que dans la transition écologique, on s’est dit que c’était logique.
Ça commence à se savoir : 70% des émissions de gaz à effet de serre proviennent de 100 entreprises. Un autre rapport montre que plus on est riche, plus on pollue. On peut toujours éteindre la lumière quand on sort d’une pièce ou fermer le robinet quand on se brosse les dents. Vous me direz que la voiture ce n’est pas pareil. C’est vrai, mais ce n’est pas par plaisir qu’on fait des kilomètres pour aller travailler, faire les courses ou aller chez le médecin. Pour beaucoup, c’est une nécessité. Et pardon si certains aiment la prendre pour les vacances quand on peut s’en offrir.
Mais on n’est pas si bêtes qu’on le dit dans les médias. On voit bien ce qui se profile derrière ce genre d’attaques, derrière les snobs qui se pincent le nez en parlant de nous. On voit bien qu’on veut opposer les personnes qui luttent pour l’environnement et les personnes qui luttent contre des conditions de vie indignes, comme si ce n’était pas les mêmes qui polluaient la planète et qui exploitaient les gens, comme si ce n’était pas la même religion du fric qui les poussaient. On voit bien qu’on veut recréer de la division alors que la force principale de notre mouvement, c’est l’unité de gens différents, venus avec des colères différentes, pour exprimer un ras-le-bol général.
Il faut être absolument débile pour croire que, parce qu’on refuse d’être taxés à nouveau, on rêve d’un monde sans animaux, sans air pur, peut-être même sans vie du tout. Je pense qu’on connaît mieux le nom des arbres et des oiseaux que ceux qui nous gouvernent. Mais ça n’empêche pas de vouloir vivre décemment. A l’inverse, certains écolos professionnels n’ont rien à faire du SDF qui crève en bas de chez eux. On voit pas bien comment on pourrait faire de l’écologie sans s’occuper des gens, sans changer l’économie, sans que les riches paient. Il faudrait peut-être nous expliquer.
Les verts sont peut-être finalement, verts de jalousie, jaloux de ne pas avoir su déployer la même énergie que nous samedi dernier : la terre va si mal que de lever des barricades pour la défendre serait sûrement le minimum.
Mais comme on est pas rancuniers on s’est dit une chose : il y a une marche pour le climat le 8 décembre dans pas mal d’endroits. On ne parle pas au nom de tout le monde, évidemment, mais on pense que ce serait bien qu’il y ait des gilets jaunes à ce moment-là, pour montrer qu’on peut discuter et qu’on peut s’unir. Pour rappeler qu’au fond on a le même problème, et que les vrais pollueurs sont aussi ceux qui rendent notre vie invivable.
Des gilets jaunes.
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C’est bien une France en réduction, issue de ses « forces vives », qui est présente au Cese.
Ses travaux, marqués par le respect mutuel et le souci du rapprochement des points de vue, sont l’expression d’une vision partagée par les acteur.rice.s du quotidien de la société civile. La valeur de ces travaux est égale à l’importance de ces actions. Face à la perte de confiance en l’avenir de nos concitoyen.ne.s, notre assemblée a décidé d’articuler ses travaux autour de deux axes : d’une part, favoriser la cohésion sociale ; d’autre part, réussir les transitions. Elle entend ainsi être fidèle à sa vocation de lieu de concertation et de dialogue, de lien entre des forces faisant de leur contra-diction un levier, d’instance de débats citoyens et d’interpellation civique.
Le CESE est un incubateur de la réforme, le CESE est un levier de la réforme.