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son modèle économique quasi-décroissant, que la créatrice parisienne détonne dans le milieu de la mode. Après sa collaboration avec Pamela Anderson, Amélie Pichard a en effet eu une prise de conscience des travers de l'industrie dans laquelle elle gravite : rythmes effrénés, production déraisonnée, obsolescence, lourd impact écologique... Elle a donc accepté d'arrêter de vouloir, pour son entreprise, une croissance infinie et a ainsi choisi de réduire la voilure, de produire moins et mieux, pour se laisser le temps de vivre. Il s'agit désormais pour elle avant tout de mettre du sens dans ses créations.
J'ai décidé que je ne voulais surtout pas "grandir" tant que notre monde ne fonctionnerait pas un petit peu mieux, tant qu'il ne serait pas remis à l'endroit.
Et qu'à cela ne tienne si son entreprise n'est pas vraiment rentable : Amélie Pichard ne cherche pas à faire de l'argent.
J'espère un jour faire de l'argent : le jour où il sera possible de faire de l'argent autrement qu'au détriment des autres.
Je me vois un peu comme une sorte de laboratoire où je teste et montre l'exemple. J'espère bien qu'un jour, plein de gens feront ce chemin-là.
Transcrtiption : ... attachée à la traçabilité des matières, va s'approvisionner chez Emilie Jeannin qui travaille sur l'éthique de l'abattage de s es animaux https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mon-amour-10-janvier-2021
Le nucléaire émet peu de CO2. Mais est-ce pour autant une solution réaliste et efficace pour faire face à la crise climatique ? On s’est évidemment posé la question…
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Pour aller plus loin, quelques-uns des documents et extraits mentionnés dans la vidéo :
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Rapport du GIEC - Climate Change 2014 Synthesis Report (IPCC) https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/publications/
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L’estimation du nombre de réacteurs qu’il faudrait construire pour éviter 10% des émissions de CO2 Pour mettre en service 1200 réacteurs en 20 ans, il faut en mettre en service 60 par an. Soit plus d’un par semaine. Pour plus de détails, voir https://global-chance.org/Energie-et-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-dans-le-monde-cas-de-la-production-d-electricite et une tribune sur ce sujet : https://www.alternatives-economiques.fr/non-nucleaire-ne-sauvera-climat/00086499
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Sur les effets de la canicule sur la production et la sûreté des centrales nucléaires :
. note d’information de l’Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire (IRSN, 31 juillet 2020)
. Rapport sur l’état de l’Environnement en France (Ministère de la Transition Ecologique, édition 2019) : présente notamment les données sur les principales activités responsables des prélèvements d’eau
. Bilan du projet Explore 2070, résultats du projet et premiers enseignements sur eau et changements climatiques (Ministère de la Transition Ecologique)
. Comment la canicule affecte le fonctionnement des centrales nucléaires (Le Monde, 26 juillet 2019)
. Les impacts du changement climatique en Europe (cartographie Arcgis, Agence Européenne pour l’Environnement) -
Conséquences de la tempête sur la centrale nucléaire du Blayais (reportage de France 3, 5 janvier 2000 - INA)
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Projet de centrale nucléaire au Bangladesh : Ouest France, 2020
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Macron parle de coopération énergétique et militaire avec le Premier ministre irakien (Reuters, 2 septembre 2020)
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Séisme du Teil : vers une réévaluation du risque sismique en France et en Europe de l’Ouest ? (CNRS, 2020)
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Déchets nucléaires : la réalité en images drones (Greenpeace, 23 septembre 2019) https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?tzVpCQ
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Exemples de scénarios 100% énergies renouvelables :
. Ademe : MIX ÉLECTRIQUE 100 % RENOUVELABLE À 2050 - ÉVALUATION MACRO-ÉCONOMIQUE de l’ADEME https://cdurable.info/IMG/pdf/mix-100-enreb7b2.pdf
. Negawatt : Scénario négaWatt 2017-2050 https://negawatt.org/Presentation-du-scenario-negaWatt-2017-2050-824
ÉCONOMIE - Pauli est précédée de sa réputation, celle de l'homme qui veut abolir la pollution comme on a aboli l'esclavage, et montrer que cette abolition sera extraordinairement rentable.
Idriss J. Aberkane, Professeur chargé de cours à Centrale-Supélec, chercheur affilié à Stanford
10 ans, 100 innovations, 100 millions d'emplois! C'est le projet de l'entrepreneur et économiste Gunter Pauli qui est aujourd'hui consulté dans toute l'Asie.
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PLUS: abolition de la pollution ; écologie ; ÉCONOMIE ; énergies renouvelables ; énergies vertes ; blue economy ; développement durable ; gunter pauli ; pollution ; recyclage ; Actualités
Le Cetim adapte son offre d’accompagnement à la transformation des entreprises pour le mettre au service du rebond et de la relance durable de leurs activités.
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Connu / https://twitter.com/CetimFrance/with_replies
Ndlr : (privé) cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?-ueGhw
Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs de développement durable (C3D)
Il fustige « les théories de soutenabilité faible » et « le mensonge de la croissance verte ». Le président du C3D et directeur du développement durable du groupe Bouygues s’explique.
Pourquoi dénoncez-vous le concept de croissance verte ?
La croissance verte ne vise qu’à remplacer les flux physiques carbonés par des flux décarbonés. Mais si l’on maintient notre mode de développement actuel, même en remplaçant toutes les énergies fossiles par des renouvelables et du nucléaire, cela ne tiendrait pas à cause de la pression sur les métaux et minéraux. Grise ou verte, la croissance nous mène dans le mur. Ce que je promeus, c’est la « Prospérité sans croissance » https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?qDWTdg formalisée par Tim Jackson en 2007. Les arbres cessent de croître un jour mais cela ne les empêche pas de continuer à produire des fruits, fertiliser les sols, etc.
On va atteindre un plateau en termes de consommation mais cela ne signifie pas que l’indice de bonheur humain va stagner. On doit pouvoir démontrer qu’une économie de l’abondance est possible grâce à une troisième voie.
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Les mesures d’urgence adoptées par le gouvernement ne correspondent pas du tout aux besoins d’investissements. On éteint l’incendie, mais pas le feu qui couve sous les braises. C’est un terrible gaspillage d’argent public, qui sera sans nul doute dénoncé d’ici quelques années par la Cour des Comptes. Comme le déplore Cynthia Fleury, les politiques sont irresponsables et manquent de courage. Ils ne privilégient pas l’intérêt général. Les lobbies font du chantage à l’emploi, alors que ces emplois sont déjà condamnés, et d’ailleurs les entreprises de ces secteurs savent qu’elles sont sous perfusion.
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je ne me fais aucune illusion sur la capacité d’une organisation de 164 membres (le C3D, ndlr) à changer le monde. Même si selon l’anthropologue Margaret Mead https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-6-page-27.htm, il suffit de quelques individus motivés pour faire basculer une situation.
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Au sein du C3D, on compte quelques entreprises dont les directeurs du développement durable ont suffisamment de crédibilité pour renverser le rapport de force avec les conservateurs au sein des comités de direction et qui pèsent sur les décisions stratégiques et les investissements, et parviennent le cas échéant à imposer des renoncements.
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c’est dans l’entreprise, qui n’est pas une démocratie, qu’il est encore possible d’agir. Pas question évidemment de critiquer la démocratie comme système politique. Mais dans l’entreprise, une fois que la stratégie a été arrêtée par le PDG, ceux qui ne sont pas d’accord n’ont plus qu’à partir.
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1255881650761760769
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1h - 3 - 30 - 44
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Les thématiques Environnement Développement durable
Le rapport global 2019 de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, équivalent du GIEC pour la biodiversité) tire la sonnette d'alarme : effondrement de la biodiversité terrestre et marine, extinction des espèces, dégradation sans précédent des services rendus par les écosystèmes !
La biodiversité connait un déclin global et l'activité humaine en est la principale responsable. « La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de l'IPBES.
Il n'est pas trop tard mais la situation est telle qu'il est urgent d'agir !
Dans ce contexte, ce MOOC Biodiversité et changements globaux vous apporte des connaissances indispensables pour mieux comprendre en quoi la biodiversité est essentielle à l'existence humaine, les services qu'elle rend, en quoi il est indispensable de l'intégrer et de la conserver, les raisons pour lesquelles les peuples autochtones et locaux en sont les gardiens, et pour vous permettre de vous engager dans la protection de la biodiversité.
Cette nouvelle session fait suite à la session 1 proposée en 2017. Elle propose 6 nouvelles vidéos ainsi qu'une mise à jour de l'ensemble des activités pédagogiques.
Connu / https://twitter.com/OFBiodiversite/status/1245622712053018624
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Office français de la biodiversité @OFBiodiversite
Pendant le confinement vous pouvez participer au MOOC "Biodiversité et changements globaux" ! 📚
La formation se déroule en 3 semaines de cours (Effort estimé 2h30/semaine).
.#ConfinementJour17 #RestezChezVous #biodiversité #eLearning 👉
S'inscrire : https://fun-mooc.fr/courses/course-v1:uved+34006+session02/about
322 Ko France Université Numérique et 7 autres - 10:02 AM · 2 avr. 2020·
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Intervention de François Ruffin, député France Insoumise, lors de la commission du développement durable, sur la "convention citoyenne sur le climat" lancée par Macron, le 25/09/2019 à l'Assemblée nationale.
Catégorie Actualités et politique 50 commentaires
Agir pour réduire les impacts environnementaux et sociétaux négatifs des technologies du numérique.
Cet espace est pour vous : enseignant, informaticien, décideur, acheteur, logisticien, en charge du développement durable, et tout particulièrement si vous travaillez dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche ou vous êtes simplement curieux …
il y a 5 jours|2 vues
Commission des affaires économiques et Commission du développement durable : Présentation du rapport de l’OPECST sur les scénarios de prospective technologique pour un arrêt des ventes de véhicules thermiques à l’horizon 2040
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Philippe Bihouix est ingénieur spécialiste des métaux. Il a reçu le 1er prix du Livre de l’écologie politique de la Fondation de l’écologie politique pour 'L’âge des low techs' (2014). Il est aussi co-auteur de 'Quel futur pour les métaux ?' (2010).
Il est venu présenter les problèmes liés à l’économie circulaire telle qu’elle est présentée aujourd’hui aux Ateliers du Shift du 11 décembre 2014.
Voici le support PowerPoint qu’il a utilisé : http://bit.ly/1Fh8dqz
« Les métaux, ressources minérales naturelles non renouvelables, sont à la base de notre civilisation industrielle. Leur raréfaction est un des défis majeurs du XXIème siècle. Notre modèle actuel de développement, qui repose sur la croissance économique et un accroissement continu du prélèvement des ressources, se heurte à la finitude de la planète.
Au regard des enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux de la raréfaction des métaux, les discours sur l'abondance, la croissance verte et les technologies salvatrices relèvent malheureusement du mythe. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, les nouvelles technologies tant vantées nous conduisent dans l’impasse. L’économie circulaire n’apporte que des réponses partielles.
Une approche low tech – s’appuyer sur des technologies plus sobres, basiques, robustes, peut-être moins performantes mais mieux recyclables – pourrait rendre notre civilisation techniquement soutenable. Comment la mettre en œuvre concrètement dans les différents secteurs économiques ? » – Philippe Bihouix
The Shift Project : http://theshiftproject.org/fr
Catégorie Science et technologie 22 commentaires
Patrick Leclercq il y a 3 ans
37:36 Le grand programme de rénovation thermique du bâtiment c'est d'enfiler un pull. J'ai très bien vécu l'hiver dernier avec damart et bonnet d'intérieur dans un appart qui descendait à 13-14°C (on va quand même remettre de la laine de roche dans les combles !)
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Vazquez Ramon il y a 2 ans
Et pendant ce temps-là Google travaille sur la voiture volante !!!
On va dans le mur avec notre grosse bagnole et on pense que notre voiture bardée d'électronique, de capteurs, d'air bags et de confort climatisé va nous protéger du choc.
Et on ne parle pas de la montagne de dettes mondiale qui va finir par exploser (ou imploser)
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micha74000 il y a 3 ans
Toutes les personnes qui attendent, réclament la croissance devraient être mieux informés de tout cela. Quant à ceux qui la promettent, ce sont des fous ! Bref, l'avenir ne parait pas très réjouissant, surtout pour la jeunesse !
Merci pour ces précieuses informations.
INSA de Lyon a retweeté
David Bruchon @BruchonDavid 11 hil y a 11 heures
Soutenance en cotutelle entre l’Université Quisqueya (Haïti) et @insadelyon
Conditions pour la mise en place durable d’une filière d’assainissement par toilettes sèches à litière bio-maîtrisée dans les zones rurales des pays en développement. Application au contexte haïtien
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https://www.cefrepade.org/these-les-toilettes-seches-a-litiere-biomaitrisee-par-gaston-jean/
rura(l)(e)(ité)(u)(s)(x)
Le Livret de développement durable et solidaire ne doit plus financer la destruction du climat !
Nous sommes presque 24 millions à posséder un Livret de développement durable et solidaire (LDDS). En juin 2018, l’épargne placée sur ces livrets représentait 106 milliards d’euros. Est-elle utilisée pour financer, comme son nom l’indique, le développement durable et la solidarité ? La réponse est non.
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De nombreux freins demeurent
En France, plusieurs textes de loi sont favorables à l’élaboration de solutions au plus près des producteurs. C’est le cas de la réglementation sur la valorisation des biodéchets des gros producteurs, ou encore, plus récemment, de la loi du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui instaure l’obligation de généraliser le tri à la source des déchets à l’horizon 2025.
Néanmoins, de nombreux freins existent encore et limitent le déploiement des micro-méthaniseurs urbains. Il reste, malgré les quelques démonstrations pilotes citées précédemment, à démontrer que ces technologies sont suffisamment maîtrisées et robustes pour répondre aux exigences sanitaires, environnementales et sécuritaires européennes.
La réglementation n’est d’ailleurs à ce jour pas vraiment adaptée : en France, si un arrêté est en cours de révision pour la mise en œuvre du compostage de proximité, il n’inclut pas la micro-méthanisation. Celle-ci doit donc faire l’objet d’une autorisation en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), dont la complexité pourrait rebuter les porteurs de projets.
D’autre part, la performance environnementale et le coût global de réseaux urbains de micro-unités de méthanisation doivent être évalués. Enfin, l’implantation même de ces unités bouscule l’organisation des systèmes de gestion centralisée des déchets. Il convient donc de repenser les métiers associés à cette gestion. De même, dans un contexte décentralisé, l’exercice de la responsabilité de la collecte et du traitement de déchets doit-il rester du ressort des EPCI ou revenir aux communes ou encore à l’échelle des producteurs de déchets ?
Tous ces freins sont autant de questions que propose d’étudier le projet européen H2020 DECISIVE afin de démontrer l’intérêt et la viabilité de ce nouveau paradigme de gestion décentralisée des biodéchets urbains.
Clés : environnement développement durable recyclage pollution solutions énergies renouvelables villes déchets économie circulaire méthanisation biogaz
Le rapport commandé par Ségolène Royal le 27 avril 2016 au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) sur les causes des réticences au déploiement des nouveaux compteurs électriques communicants Linky vient enfin d’être publié, après avoir été remis à la ministre en début d’année. Ce document recommande notamment de renforcer le volet maîtrise de l’énergie des appareils et demande "une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs" et une prise en compte des besoins des collectivités en amont.
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Très attendu par les associations de défense des consommateurs et de surveillance des ondes électromagnétiques, mais aussi par les élus locaux
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craintes : protection des données personnelles, dangerosité éventuelle des ondes électromagnétiques mais aussi adéquation du compteur aux besoins des consommateurs et coût pour la collectivité et les ménages.
Très faible utilisation pour maîtriser l'énergie
Le rapport commence par rappeler la genèse de cette opération, vers 1980, avec l’élaboration d’un premier compteur électronique sans autre fonctionnalité que le comptage. Puis deux évolutions notables sont survenues, avec la modification du cadre réglementaire et le rajout de fonctions de maîtrise de l’énergie. Mais"si l’expérience de 2011, avec 300.000 compteurs, a permis de valider et d’améliorer le bon fonctionnement économique, certains signaux d’alerte n’ont cependant pas été pris en considération à ce stade", note le rapport.
Fin septembre 2016, 1.572.000 compteurs étaient installés, y compris ceux de l’expérimentation, et le taux de refus par les particuliers était alors de 3%. "Cependant, poursuit le rapport, l’utilisation pour la maîtrise de l’énergie est très peu développée, avec moins de 4.500 clients, soit 0,3% ayant demandé l’ouverture d’un compte sécurisé". Quant à l’installation d’afficheurs déportés, obligatoire selon la loi de transition énergétique du 17 août 2015 pour les clients éligibles aux tarifs sociaux de l’énergie, elle ne commencera que cette année. Par ailleurs, au 26 septembre 2016, 260 délibérations concernant des réticences sur le déploiement de Linky, en majorité de petites communes, avaient été adoptées, a constaté le CGEDD. "Au total, si le compteur est une réussite technique, tranche-t-il, son utilisation pour la maîtrise de l’énergie reste largement insuffisante".
Sur la question des ondes, le rapport du CGEDD rappelle les travaux de l’Ineris et de l’Anses, qui concluent à "l’absence d’effets à court terme" mais recommandent des compléments de mesures. Sur le sujet de la protection des données personnelles, il s’appuie sur les recommandations de la Cnil "très exigeantes" et "qui devraient constituer une protection efficace pour la vie privée de l’utilisateur, d’autant que son accord est requis pour la transmission des données autres que pour le comptage simple de la consommation".
Davantage d'écoute des consommateurs
...trois orientations de politique générale, accompagnées d’une douzaine d’actions concrètes. Il appelle d’abord à confirmer l’engagement de l’Etat pour le compteur électrique intelligent car "les difficultés rencontrées apparaissent comme des défauts de jeunesse dans un programme complexe".
Surtout, il pousse à renforcer le volet maîtrise de l’énergie, en cohérence avec les objectifs de la transition énergétique. Pour cela, "il serait nécessaire de développer le déport des indications de consommation depuis le compteur jusqu’aux lieux d’habitation, avec le module Emetteur Radio Linky (ERL), souligne-t-il. Celui-ci devrait être distribué en grande surface, et permettre la transmission des paliers tarifaires jusqu’aux dispositifs d’affichage de l’habitation". Les études montrent en effet une diminution des consommations de 6 à 10% lorsque les clients sont équipés d’afficheurs en euros. La possibilité de recevoir ces données énergétiques sur smartphone dans l’habitation devrait également être développée, estime le CGEDD.
La troisième orientation préconisée par le rapport concerne l’acceptabilité sociale du compteur. "Il paraît nécessaire de disposer d’une politique d’installation plus à l’écoute des consommateurs, souligne-t-il. Cette orientation passe par l’introduction d’une certaine souplesse dans les installations, offrant quelques options, notamment le cas de compteurs installés dans des lieux de vie passagers". La sécurité des données devrait quant à elle faire l’objet d’une politique de communication "plus affirmée".
Faire des élus les "ambassadeurs de Linky"
Parmi les actions concrètes accompagnant ces orientations, les auteurs du rapport proposent que l’Etat mette en place un portail sur les compteurs intelligents, expliquant les enjeux, notamment en matière de transition énergétique, les avantages induits pour les consommateurs et la collectivité au sens large, ainsi que les mesures de protection des données. "Ce portail apaiserait les craintes concernant les émissions du compteur, via la fourniture des données objectives", estiment-ils. Parallèlement, "l’Etat pourrait exercer un contrôle actif vis-à-vis des délibérations illégales de communes entravant le développement du compteur intelligent". Il faudrait aussi selon le CGEDD "permettre à l’Ademe d’intervenir plus efficacement dans le sens de l’usage du compteur intelligent pour la transition énergétique", via le lancement d’un appel à projets orienté vers les collectivités territoriales et les développeurs d’applications à l’aval du compteur.
En outre, si "l’approche des collectivités locales bénéficie aujourd’hui de nombreux outils de communication mis en place par Enedis", elle "pourrait encore être renforcée par une écoute des besoins des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), syndicats d’électrification, des associations départementales en amont des installations de particuliers", souligne le rapport. Celui-ci suggère donc d’effectuer un raccordement des installations communales en amont de celui des particuliers, "de sorte à disposer d’une communication positive des élus communaux" qui pourraient alors devenir "les ambassadeurs de Linky devant leurs populations".
Enfin, conclut le rapport, "la politique de communication, tant du distributeur que des fournisseurs et de l’Etat, devrait s’adapter à ces orientations. Elle pourrait notamment faire la promotion de l’installation des ERL et des afficheurs intelligents".
Lien :
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/010655-01_rapport_cle27279c.pdf
Pour changer le système et construire un monde meilleur, il faut commencer par se transformer soi-même
351 #Bioethique #Développement Durable #Ecologie #Économie circulaire #ethique
Une économie durable ne signifie pas grand chose si nous sommes toujours animés d'un désir de consommation incessante et embourbés dans le malheur et l'aliénation.
Par Navi Radjou
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Pour transformer notre nature intérieure, il ne suffit pas de changer notre état d'esprit; nous devons changer notre conscience. Nous devons sortir de notre mode d'existence inconscient et devenir plus conscients de la façon dont nous produisons, consommons, travaillons, et vivons. Alors seulement, nous serons capables de construire collectivement ce que j'appelle une bioéconomie consciente.
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Pour devenir conscients, nous devons débloquer nos quatre chakras supérieurs, afin que nous puissions puiser dans les énergies constructives de compassion, d'ingéniosité, de sagesse et d'unité (« je suis un(e) avec tout le monde et la nature ») pour transcender notre instinct de survie et les désirs égoïstes et co-créer avec les autres une bioéconomie inclusive, saine et bienveillante.
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Nous devons réaliser consciemment que nous sommes la nature et que la nature est nous. Notre perspective et nos actions doivent incarner cette conscience intégrale que la nature et nous sommes essentiellement Un.
En particulier, les sociétés axées sur le profit, qui entretiennent depuis longtemps une relation antagoniste “business vs. nature” (l'entreprise contre la nature) avec l’environnement, doivent apprendre à penser, sentir et agir comme la nature. Les entreprises doivent évoluer vers ce que j'appelle « business as nature » (l’entreprise comme la nature).
Plus précisément, les entreprises doivent désapprendre leurs instincts égoïstes et compétitifs et faire preuve de générosité et de coopération, deux qualités inspirantes que Suzanne Simard, professeure d'écologie forestière à l'Université de la Colombie-Britannique, a découvertes dans la nature.
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Cet article a originellement été publié sur Fast Company. ... Navi Radjou est co-auteur de L’Innovation Frugale : Comment Faire Mieux Avec Moins et Donner Du Sens A L’Intelligence : Comment Les Leaders Eclairés Réconcilient Business Et Sagesse, tous deux publiés par Diateino. Il va auto-publier son prochain livre, La Société Consciente, en 2019.