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L'Autre Interview Par lemediatv
Co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde en 2012 (plus de 200 000 entrées au cinéma), Gilles Balbastre vient de réaliser Main basse sur l’énergie (www.mainbassesurlenergie.com), un documentaire sur le mode narratif de la série télévisée Les Incorruptibles. Dans ce film en six épisodes, Balbastre enquête sur les énergies renouvelables et fait le lien avec le démantèlement du service public de l’énergie. Dans ce premier épisode d’un entretien en deux parties, le réalisateur démontre comment l’industrie des éoliennes est devenue une véritable rente pour hommes d’affaires peu scrupuleux à la fois de l’environnement et des conditions de travail des salariés. Il poursuit sa réflexion sur la privatisation des barrages hydroélectriques, reconduite par l’ex-ministre Nicolas Hulot et sur la manière dont elle prive les citoyens d’une énergie peu chère et effectivement renouvelable, au profit de grandes entreprises comme Total, de fonds de pension ou de divers détenteurs de capitaux ravis de ce cadeau inespéré : la cession des barrages.
ConfidentialitéPublique CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes : Écologie ; Gilles Balbastre
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Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues, article de The Conversation, février 2019
Projet aberrant de Sivens, barrages illégaux de Caussade et de Fourogue et tant d’autres, notamment en Adour Garonne. Les conflits autour de la construction de barrages d'irrigation se multiplient ; ils opposent régulièrement certains irrigants et des citoyens soucieux de la biodiversité, du climat et du juste partage de l'eau. Investi de longue date sur ces dossiers, à l’image des combats historiques contre la multiplication des barrages sur la Loire ou à Charlas, le mouvement France Nature Environnement milite régulièrement contre la construction de nouveaux barrages. Ils aggravent les sècheresses qu'ils sont censés combattre. Explications.
En France, l'agriculture, c'est 48 % de la consommation d'eau, avec un pic sur les 3 mois d'été où elle représente jusqu’à 80 % de l’eau consommée sur le territoire1. Cette grande soif est particulièrement liée à l'irrigation, utilisée sur moins de 6 % des surfaces de production agricole. Or, la crise climatique entraine des sècheresses de plus en plus longues, fréquentes et intenses et la France n'est pas épargnée par le phénomène. Dans ce contexte, certains syndicats agricoles d'irrigants réclament régulièrement de nouveaux barrages. L'idée est de stocker davantage d'eau l'hiver pour l'utiliser l'été. Seulement, cette option simpliste se révèle particulièrement inadaptée pour l'agriculture, le territoire, ses citoyens et délétère pour l'ensemble du cycle de l'eau. Pire, elle aggrave les effets du dérèglement climatique qu'elle est censée pallier.
1L'eau et son droit, rapport annuel du Conseil d'État 2010, page 26
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Pour aller plus loin
Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues, article de The Conversation, février 2019 https://theconversation.com/barrages-et-reservoirs-leurs-effets-pervers-en-cas-de-secheresses-longues-111583
Retenues d'eau : quelles impacts sur le milieu aquatique ? article de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), avril 2016 https://www.irstea.fr/fr/toutes-les-actualites/eaux/retenues-deau-quels-impacts-sur-le-milieu-aquatique
Observatoire National Des Etiages https://onde.eaufrance.fr/
Bernard Tardieu, Coprésident de la commission Énergie et changement climatique de l’Académie des technologies
Le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique est en cours de construction sur le Nil bleu en Éthiopie : Grande Renaissance (GERD(1)) dont la puissance dépassera 5 000 MW. Les travaux de cette installation ont commencé en 2012 et doivent s’achever en 2022.
De vifs débats entre l’Éthiopie et l’Égypte ont récemment suscité l’attention sur ce projet. Ils ne portent pas sur l’existence du barrage en soi mais sur l’opération de premier remplissage du lac de retenue (qui a débuté au cours de cette saison humide 2020), c’est-à-dire sur la phase de transition durant laquelle le barrage GERD va retenir de l’eau et priver le lit aval du Nil d’une partie de cette eau.
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=> un commentaire :
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Cher Mr Tardieu, merci pour cet article étayé.
C'est le titre que j'interroge : "médiation sur le Nil bleu".
Vous n'êtes pas sans savoir qu'une médiation nécessite un tiers. Mais en dehors de ce mot dans le titre, sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu d'éléments l'étayant. Par contre, il est question d'un conflit de remplissage, mais vous ne le détaillez pas vraiment et point de tiers ?
Merci de m'éclairer ici ou par mel :-)
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ATT
Info et société - Enquêtes et reportages
93 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.
29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurrité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.
"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.
Réalisation : Marie Mandy Pays : France Année : 2015
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse était tué par un gendarme. Il s’opposait à la construction du barrage de Sivens, déclaré par la suite illégal. Cinq ans plus tard, la famille du jeune homme réclame toujours justice et la possibilité d’un nouveau barrage émerge.
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Apifera, l’association des naturalistes locaux, qui a quitté le collectif Testet en début d’année 2019 afin de retrouver sa liberté de parole : après avoir à nouveau alerté sur le risque d’un nouveau projet de barrage au début de l’été https://www.liberation.fr/france/2019/07/19/a-sivens-le-barrage-refait-surface_1741048, l’association s’est retirée des négociations à la suite de la réunion du 9 septembre dernier.
... De leur côté, les collectifs d’habitants comme Tant qu’il y aura des Bouilles ou les ex-zadistes ont maintenu leur refus de participer à ces discussions, jugeant que le résultat était connu d’avance https://reporterre.net/La-concertation-a-Sivens-un-jeu-de-dupes-pour-faire-avaler-une-nouvelle-pilule.
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La situation des zones humides dans la vallée de Sivens reste précaire https://reporterre.net/A-Sivens-la-bataille-pour-restaurer-la-zone-humide-commence
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Une vérité qui reste toujours empreinte de nombreuses zones d’ombres sur la nature réelle des ordres donnés ce week-end là https://reporterre.net/Remi-Fraisse-les-gendarmes-ont-tente-de-saboter-l-enquete-Voici-comment.
La mémoire de la mort de Rémi Fraisse reste, elle, encore vive dans l’esprit des militants locaux. En écho aux violences policières subies par d’autres dans les manifestations, ils organisent avec les Gilets jaunes du Tarn un Acte 50 « contre la répression d’État des mouvements sociaux », à Gaillac, près de Sivens, ce samedi 26 octobre.
Les réponses sur le potentiel futur barrage comme sur l’avenir judiciaire de l’affaire Fraisse seront, elles, connues dans l’hiver.
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Une conférence qui s'es déroulée lors des AMFiS 2019 avec :
- Philippe André (Sud Énergie)
- Christelle Peybernes (CGT Mines-Energie)
- Loïc Prud’homme (député LFI)
- Emilie Marche (conseillère régionale LFI)
Pour voir toutes les conférences : https://lafranceinsoumise.fr/2019/08/...
Catégorie Actualités et politique 40 commentaires
Alain Huard il y a 3 jours
Oh que c'est une mine, cette conférence !
N'oubliez pas d'ajouter les liens, on n'a pas tous le loisir de la re-visionner trois fois !
Surpêche, pollutions des eaux, prédateurs invasifs et barrages hydroélectriques mettent en péril la survie des saumons sauvages. Un conservatoire, en Haute-Loire, tente d’enrayer la disparition de ce poisson au métabolisme étonnant.
Chanteuges (Haute-Loire), reportage
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COGEPOMI, PLAGEPOMI… KÉZAKO ?
Le Conservatoire national du saumon sauvage de Chanteuges est une société coopérative d’intérêt collectif, à laquelle participent notamment des élus locaux, des pêcheurs et des associations. Il est un prestataire du Comité de gestion des poissons migrateurs (Cogepomi) de la Loire. Il s’agit d’une instance de concertation qui traite spécifiquement de la problématique de gestion des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau de mer (anguille, saumon, alose, lamproie et truite de mer). Ce comité valide le plan de gestion des poissons migrateurs (Plagepomi), qui fixe des objectifs et des règles pour la gestion des migrateurs.