Nous, étudiants en 2018, faisons le constat suivant : malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine.
Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que la précédente et que toutes les autres décennies depuis 1850[I]. En cette année 2018, même les pays scandinaves ont été touchés par des feux de forêts d’une ampleur inhabituelle[II]. Aujourd’hui déjà, 60% des espèces en Europe sont en situation de conservation défavorable[III] et le tiers de l’humanité est touché par la désertification des sols[IV]. Du fait de l’augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes, de la baisse des rendements agricoles et de la recrudescence des maladies, plus de 100 millions de personnes risquent de passer sous le seuil de pauvreté d’ici 2030[V]. D’ici 2050, 250 millions de personnes devraient se déplacer suite à des événements extrêmes liés au changement climatique[VI].
La liste est longue alors essayons de faire court : nous avons, à l’échelle mondiale, franchi au moins 4 des 9 “limites planétaires”[VII] au-delà desquelles les dégradations environnementales risquent de provoquer des changements brutaux du système-Terre, compromettant la poursuite des activités humaines. Faudra-t-il attendre que toutes les limites soient franchies avant que nous ne réagissions ? Certes, lors de la COP21 en 2015, 195 pays, appuyés par des groupements d’experts et des ONG, se sont accordés, sans pour autant se contraindre, quant à la nécessité de contenir le réchauffement climatique à moins de 2 °C pour ne pas risquer un emballement incontrôlable du climat. Mais étant donné l’écart[VIII] entre les engagements chiffrés des États et les réductions nécessaires d’émissions, nous constatons avec frustration que les actions proposées sont fondamentalement insuffisantes au regard des défis qui se présentent à nous.
Insuffisantes, car elles ne permettent pas de traiter les causes profondes du problème. Le fonctionnement actuel de nos sociétés modernes, fondé sur la croissance du PIB sans réelle considération des manques de cet indicateur, est responsable au premier chef des problèmes environnementaux et des crises sociales qui en découlent. Nos systèmes économiques n’ont toujours pas intégré la finitude des ressources[IX] ni l’irréversibilité de certaines dégradations écologiques ; ils ignorent jusqu’à leur propre fragilité face aux dérèglements environnementaux et au creusement des inégalités. Nos systèmes politiques, contraints par l’expression d’intérêts contradictoires souvent éloignés de l’intérêt général, peinent à proposer une vision à long terme et à prendre des décisions ambitieuses effectives pour un renouveau de société. Nos systèmes idéologiques, enfin, valorisent des comportements individualistes de recherche du profit et de consommation sans limite, nous conduisant à considérer comme « normaux » des modes de vie pourtant loin d’être soutenables. Nous nous bornons au mieux à l’ignorance, au pire au déni.
Nous, signataires de ce manifeste, sommes pourtant convaincus que ce sombre tableau n'est pas une fatalité. Deux options s’offrent aujourd’hui à nous : poursuivre la trajectoire destructrice de nos sociétés, se contenter de l’engagement d’une minorité de personnes et en attendre les conséquences ; ou bien prendre notre avenir en main en décidant collectivement d’anticiper et d’inclure dans notre quotidien et nos métiers une ambition sociale et environnementale, afin de changer de cap et ne pas finir dans l’impasse.
L’avantage de la première option est sa facilité, puisqu’il s’agit de ne rien changer, ou bien de continuer à opérer des changements superficiels. Il faudrait alors que les jeunes que nous sommes observent, tout au long de leur vie, la machine s’essouffler sans réagir ? Nous refusons qu’il en soit ainsi. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser qu’un changement radical de trajectoire est aujourd'hui l’option qui nous offre les perspectives d’avenir les plus épanouissantes. Même si nous disposons peut-être d’un répit avant que nos pays riches et tempérés ne subissent de graves dommages dus aux problèmes environnementaux, nous refusons que ce délai soit un prétexte à l’inaction, en particulier quand d’autres souffrent déjà des conséquences de notre modèle de développement. Un Français moyen fait en effet partie des 3% les plus riches de la planète, et près de trois planètes seraient nécessaires à la généralisation de son mode de vie à l’échelle du globe[X]. Nous bénéficions actuellement de ces injustices, et en serons d’autant plus responsables si nous ne nous engageons pas dès maintenant à les combattre.
Face à l’ampleur du défi, nous avons conscience que les engagements individuels, bien que louables, ne suffiront pas. En effet, à quoi cela rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille par ailleurs pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ou de l’épuisement des ressources ? Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes. Nous sommes déterminés, mais ne pouvons pas agir seuls : nous ne pourrons surmonter ces contradictions qu’avec l’implication active des décideurs économiques et politiques, dont le seul objectif doit être de servir durablement l’intérêt général.
Nous, futurs travailleurs, sommes prêts à questionner notre zone de confort pour que la société change profondément.
Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications exprimées dans ce manifeste. Nous affirmons qu’il est possible de bien vivre sans sombrer ni dans l'ultra-consommation ni dans le dénuement total ; que l’économie doit être consciente de sa dépendance à son environnement pour être pérenne ; et que la réponse aux problèmes environnementaux est cruciale pour la réduction des inégalités et des risques de conflits. La société que nous voulons n’est pas une société plus dure, plus triste, de privation subie ; c’est une société plus sereine, plus agréable, de ralentissement choisi. En effet, le ralentissement des destructions causées par notre modèle économique n’est pas incompatible avec le bien-être humain, au contraire. C’est pour toutes ces raisons que les entreprises doivent accepter de placer les logiques écologiques au cœur de leur organisation et de leurs activités.
En tant que citoyens, en tant que consommateurs, en tant que travailleurs, nous affirmons donc dans ce manifeste notre détermination à changer un système économique en lequel nous ne croyons plus. Nous sommes conscients que cela impliquera un changement de nos modes de vie, car cela est nécessaire : il est grand temps de prendre les mesures qui s’imposent et de cesser de vivre au-dessus de nos moyens, à crédit de la planète[XI], des autres peuples et des générations futures. Nous avons besoin d’un nouvel objectif que celui du maintien à tout prix de notre capacité à consommer des biens et des services dont nous pourrions nous passer. Nous devons placer la transition écologique au cœur de notre projet de société. Pour y parvenir, un élan collectif doit naître. Et puisque l’ampleur du chantier nécessite toutes les énergies, nous sommes prêts à mobiliser la nôtre, avec enthousiasme et détermination. Nous souhaitons, par notre mobilisation, inciter tous les acteurs de la société – les pouvoirs publics, les entreprises, les particuliers et les associations – à jouer leur rôle dans cette grande transformation et à mener les changements nécessaires vers une société enfin soutenable.
Signer le Manifeste
Sources
ndlr :
- /croissance du PIB : on n'a pas su fonder une croissance économique décorrélée d'une croissance des émissions de gaz à effet de serre car proportionnelles aux énergies fossiles consommées. Pas dit, dommage :-(
- /événements climatiques extrêmes : nous sommes nombreux à confondre événement météorologique et climat ! => travailler la précision de notre langage ACT (me fait prendre conscience que le manifeste évoque très (trop ?) peu les sciences humaines comme ici la linguistique, la glossologie, etc. Et ne peut-on pas dire de même des sciences du vivant biologie, neurologie, etc ?)
- des paroles par moment bien naïves comme croire que les entreprises vont se tourner seules au service de l'intérêt général :-(
- mais bien qu'un peu édulcoré, texte utile et fondé merci et bravo pour l'initiative à valoriser ACT
Sens du manifeste
montrer que les étudiants, nous sommes inquiets de la catastrophe environnementale et sociale vers laquelle nous courrons mais conscients toutefois des causes qui sont en train d’y mener, à savoir : un système économique qui n’intègre pas la finitude de la planète et des comportements individuels nuisibles au centre desquels se trouve la surconsommation et le gaspillage. Nous présentons dans ce manifeste la contradiction dans laquelle nous nous retrouvons alors, étant conscients de la situation mais enfermés dans des perspectives d’avenir professionnel qui ne semblent souvent pas aller dans le sens de la résolution du problème, pourtant vitale.
But :
si ce manifeste ne changera pas les choses à lui seul, il s’inscrit dans un mouvement de mobilisation autour des enjeux environnementaux et sociaux. Et il montre que les étudiants participent à ce grand mouvement. On peut citer de façon non exhaustive : l’appel des 15000 scientifiques contre la dégradation de l’environnement, la prise de conscience grandissante sur l’état de la biodiversité (plan biodiversité du gouvernement sorti en juillet, COP de la biodiversité en 2020), la loi PACTE redéfinissant le rôle sociétal de l’entreprise, la consultation sur l’Europe jusqu’à fin 2018, l’appel pour un Pacte Finance-Climat.
Pas de solutions?
Nous ne cherchons pas à défendre des solutions précises, mais l’idée qu’un changement profond d’état d’esprit au niveau personnel aussi bien que collectif est nécessaire pour que ces solutions puissent se déployer à la bonne échelle. La première chose à faire se passe au niveau personnel : il s’agit de cesser de fermer les yeux, de se tenir informé au mieux pour ensuite réfléchir aux manières dont il est possible d’agir au niveau personnel, professionnel ou politique.
Pour éviter tout côté frustrant pour ceux qui veulent creuser les questions ou s’engager rapidement, nous proposons une liste de solutions, de sources d’information et de pistes d'actions sur une page dédiée vers laquelle sont redirigés les signataires juste après leur signature. Enfin, comme dit précédemment, nous avons aussi le projet de faire un questionnaire pour recenser les engagements déjà pris, donner des idées à ceux qui en ont besoin et donner envie aux signataires de prendre de nouveaux engagements pour mettre immédiatement en pratique ce qu’ils auront signé dans le manifeste.
Auteurs du Manifeste
inclut des étudiants d'AgroParisTech, CentraleSupélec, l’Ecole Polytechnique, HEC Paris et de l’ENS Ulm. Le texte a également bénéficié de très nombreux retours d’étudiants de dizaines d’établissements différents.
conscients de ne pas être représentatifs de l’ensemble des étudiants en France, et pas la prétention de l’être. convaincus que de nombreux étudiants peuvent se reconnaître dans ce manifeste et s’approprier pleinement les engagements qui y sont énoncés.
contact@pour-un-reveil-ecologique.fr
ndlr :
- tout se vaut y compris la loi PACTE et le pacte finance-climat, dans une logique de compromis ?
- cf https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?2x2DLw
=>
les questionner, les contacter ACT
Tu es convaincu du bien fondé de ce manifeste, convaincu que la transition écologique est un véritable projet de société mais tu te demandes comment t’y engager ? Peut-être te dis-tu que tout ceci n’est pas de ton ressort, que c’est à l’Etat ou aux entreprises d’entreprendre le changement, et que ce n’est pas le tri des déchets de ta petite poubelle qui va changer quoi que ce soit. C’est doublement faux, d’abord parce que nous avons tous un rôle citoyen à jouer dans les décisions de l’Etat et dans l’activité des entreprises, ensuite parce que tous les gestes individuels, aussi infimes soient-ils, sont le point de départ d’un nécessaire changement de mode de consommation à l’échelle sociétale. Nous t’invitons donc à donner corps à ce manifeste, de deux façons.
D’abord, en te renseignant davantage quant aux risques du dérèglement climatique, aux moyens de contenir ces risques et plus généralement, aux enjeux de la transition écologique. Nous t’invitons également à communiquer et à faire naître autour de toi les débats sur la transition écologique afin d’accélérer la prise de conscience générale. Nous t’y invitons dans une perspective citoyenne, convaincus que l’implication -et le vote- de chacun encourageront les décideurs publics et privés à agir sans plus attendre.
Nous présentons dans ce qui suit une série de sites et d’outils bien conçus, tous créés par des scientifiques, ingénieurs ou associations reconnus en matière de développement durable, qui permettent de s’informer de façon pédagogique sur les différents aspects du dérèglement climatique, sans bien sûr atteindre l’exhaustivité. Tu es évidemment encouragé à ajouter les outils que tu préfères dans ta barre des favoris et à les liker sur les réseaux sociaux pour continuer de les suivre depuis ton fil d’actualité !
Pour finir, car s’engager pour la transition écologique c’est aussi interroger sa façon de consommer, nous te proposons de passer à l’action en t’engageant à faire évoluer tes habitudes et ton mode de consommation dans le bon sens, et ce avec souvent très peu d’effort.
S’INFORMER
- Décrypter le défi climatique
- Quel scénario pour la transition énergétique ?
- Préserver les ressources
- Vers un système agricole durable
- Financer la transition écologique
- Pour s’informer en continu, sur des thèmes transverses
AGIR
Et toi, que souhaites-tu mettre en place ? Pour que ce manifeste ait encore plus d'ampleur et d'impact, montrons que les étudiants ne sont pas capables que de belles paroles, mais aussi d'engagements conscients et concrets !
Liste d’engagements. sélectionner ceux que tu désires prendre. Il ne tiendra qu’à toi de les respecter ! dans 3 mois où nous te les rappellerons et si tu veux en prendre d’autres.
Pour avoir une idée de l’impact de ton mode de vie, tu peux commencer par faire une estimation de ton empreinte écologique http://www.footprintcalculator.org/
Choisis parmi la liste suivante les points sur lesquels tu peux t'engager :
- Changer mon alimentation : http://www.qqf.fr/infographie/39/mieux-manger-moins-gaspiller-moins-polluer
Réduire ma consommation de protéines animales (viande, poissons, produits laitiers) http://www.qqf.fr/infographie/47/la-viande
Profiter des économies réalisées sur les protéines animales pour accroître la part de bio dans mon panier
Consommer davantage local et de saison http://www.qqf.fr/infographie/58/pour-notre-alimentation-allons-au-plus-court
Réduire ma consommation de plats cuisinés et/ou surgelés
Ne plus consommer de produits contenant de l’huile de palme - Changer ma mobilité :
Privilégier les transports en commun et les “mobilités douces” (marche, vélo, trottinette électrique…) pour les trajets en ville
Privilégier le train ou le covoiturage pour les long trajets
Mettre à disposition mon véhicule pour maximiser son taux d’utilisation
N’utiliser la climatisation et le chauffage dans ma voiture que si c’est réellement nécessaire
Ne plus prendre l’avion http://www.qqf.fr/infographie/48/des-vacances-au-kilometre - Être plus sobre à chez soi :
Réduire le chauffage de 1°C l’hiver, la climatisation de 1°C l’été http://www.qqf.fr/infographie/55/mieux-se-chauffer
Partager mes appareils électriques avec mes voisins
N’utiliser les appareils électroménagers que durant les heures creuses (nuit et début d’après-midi)
Privilégier des appareils électroménagers compacts et basse consommation
Opter pour un contrat d’électricité verte - Adopter une consommation circulaire : http://www.qqf.fr/infographie/31/les-dchets
Ne plus acheter de produit jetable, à consommation unique
Acheter en vrac
Privilégier les produits avec peu d’emballage, prioritairement avec des emballages recyclables
Acheter d’occasion/ échanger/ troquer plutôt que d’acheter neuf http://www.qqf.fr/infographie/46/les-jeans
Ne plus jeter : plutôt réparer, donner un autre usage ou recycler
Me renseigner sur les points de collecte et de tri autour de chez moi
Composter les déchets organiques, même en appartement
Fabriquer moi-même une partie de mes produits d’entretien, produits cosmétiques - Limiter mon empreinte liée au numérique :
Trier et supprimer régulièrement mes mails
Opter pour un moteur de recherche éco-solidaire
Acheter mon téléphone reconditionné / le revendre ou le donner s’il fonctionne encore quand j’en change http://www.qqf.fr/infographie/52/smartphone - Financer le développement durable :
Prêter mon argent qui dort sur des plateformes d’entrepreneuriat social
Participer à des campagnes de crowdfunding dans le développement durable
Changer de banque pour une banque éthique coopérative - Impliquer mon association, mon entreprise :
Encourager les éco-gestes dans mon association, au travail
Rendre les événements de mon association zéro déchet
Encourager le changement de banque de mon association
Encourager la réalisation d’un audit énergétique de mon lieu de travail - M’investir durablement :
Rejoindre une association/un collectif
M’engager au niveau de ma collectivité locale
Militer politiquement pour que les mesures nécessaires à une transition écologique aux échelles nationales et européennes soient prises
Choisir un métier véritablement au service de l’intérêt général - Communiquer autour de moi :
Faire avancer la prise de conscience dans mon entourage (familial, amical, professionnel)
M’abonner sur les réseaux sociaux à quelques chaînes traitant du développement durable et partager régulièrement leurs publications
Etre fier de tous les accomplissements ci-dessus et les partager avec mon entourage
ndlr :
- ont bien pris le parti de l'anthropocène (approche par les risques notamment, qualification appropriée de l'état du changement climatique avec un bémol pour le mot "dérèglement" le climat n'est pas un système réglable, contrôlable par l'homme), mais hors de la consommation point de salut ? courte vue politique évoquant trop peu l'approche collective, l'éthique ex sortie des GAFAM, etc ?
- approche trop faiblement holistique ? pas assez radicale (objectif ZÉRO DÉCHET OUI, mais ZÉRO FOSSILE pas du tout évoqué alors que c'est bien plus important) ?
- rien sur l'approche sociétale de l'ingénierie pas seulement au service de l'État OU des (grandes) entreprises, mais aussi et SURTOUT DES CITOYENS ?
- rien sur l'économie des communs ?
- illustre l'état d'avancement de la démarche PLPDLA auprès des étudiants en fr ? dans le monde ?
=>
questionner ACT
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Pourquoi l'homme est-il aujourd'hui considéré comme le principal responsable du changement climatique en marche ? Quel est exactement son impact sur les processus naturels qui régissent la planète ? Hausse des températures, élévation du niveau de la mer, acidification des océans… quelles conséquences auront concrètement ces évolutions sur notre environnement ? Explications et enjeux en moins de quatre minutes.
Catégorie
Actualités et politiquehttps://www.lemonde.fr/climat/article/2018/10/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-du-giec-sur-la-hausse-globale-des-temperatures_5366333_1652612.html
Source :
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"Le dérèglement du climat. Nous pourrions le répéter 7 milliards de fois tant il concerne chacune et chacun d'entre nous." 🌍
Ce week-end, depuis Bayonne, a été lancé un vibrant appel à enclencher la *métamorphose écologique et sociale de nos territoires.
Pour rester sous la barre des 1,5 °C, la solution est claire : finis les petits pas, place à un changement immédiat et profond de système** 🖐 !
▶️ Le manifeste est à lire ici : https://alternatiba.eu/2018/10/manifeste-le-temps-de-lespoir-et-de-laction/
Un grand merci à Edouard pour la vidéo, et aux 1 150 bénévoles qui ont rendu cet événement possible !
Catégorie Organisations à but non lucratif 4 commentaires
Alors que les scientifiques du Giec dévoileront lundi 8 octobre leur rapport sur le dérèglement climatique, les militants d’Alternatiba organisent ce week-end une grande mobilisation à Bayonne. Objectif, d’après Txetx Etcheverry : construire un mouvement citoyen de masse pour forcer les dirigeants à agir.
Jean-Noël (Txetx) Etcheverry est un des animateurs de l’association écologiste Bizi et membre d’Alternatiba, qui organise ce week-end un rassemblement d’ampleur pour le climat à Bayonne, auquel Reporterre participe. D’abord engagé dans les années 1970 dans le combat pour l’indépendance du Pays basque, il est devenu syndicaliste et militant climatique.
...le monde a déjà commencé à changer : les effets du réchauffement sont là, comme l’ont montré les événements climatiques extrêmes survenus cet été en Europe et ailleurs. Il ne s’agit plus d’un péril lointain mais d’une réalité chaque jour plus tangible : cela devient un problème concret. Notre perception de ce phénomène se modifie, et cela change beaucoup de choses. La démission de Nicolas Hulot et le succès de la Marche pour le climat
https://reporterre.net/La-plus-grande-manifestation-pour-le-climat-jamais-vue-en-France
ne sont pas étrangers à cette modification.
...
ce rapport décrit la bataille terrible que nous devons mener. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. + 1,5 °C, + 1,8 °C ou + 2 °C… les conséquences pour la biodiversité, pour les humains, ne seront pas les mêmes. Il n’est pas impossible de stabiliser le changement à + 1,5 °C, c’est techniquement atteignable. Mais il faudrait un tel changement que beaucoup nous disent que c’est infaisable. Je le répète : c’est possible ! Il s’agit de réagir comme si nous nous trouvions en état de guerre ou de catastrophe majeure.
...
Ce rapport du Giec nous place donc devant un choix historique. Soit nous continuons comme aujourd’hui, et devrons répondre de notre inaction devant les prochaines générations, qui en 2050 vivront déjà l’enfer climatique. Soit nous engageons dès maintenant un changement massif et immédiat. Ce ne sera pas l’horreur ni le sacrifice ! Ce changement peut nous apporter des bénéfices énormes en matière d’emplois, de santé, de qualité de vie.
...
Nous avons besoin de politiques radicales en matière de disparition des voitures polluantes, d’isolation globale des logements — à commencer par ceux des plus pauvres —, de reconversion de l’agriculture vers le bio et le local. Tout cela nécessite des investissements massifs, mais on sait où et comment trouver de l’argent, par exemple par la création monétaire. Une fois ces dynamiques de sobriété impulsées, nous devons développer les énergies renouvelables.
...
Aucun programme électoral ne devra être en contradiction avec les objectifs climatiques. Avec Bizi, nous travaillons sur un projet de territoire soutenable et solidaire pour le Pays basque.
...
Le local ne suffit pas. La bataille du climat se joue indissociablement aux niveaux local et global. Mais nous n’avons pas aujourd’hui le rapport de force à l’échelle globale. Donc, commençons par nous réunir et agir localement. Car, quand des territoires sont massivement mobilisés, ils peuvent bloquer des infrastructures immenses et mettre des grains de sable dans la machine, comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes, ou ici, au Pays basque, avec la ligne à grande vitesse. De territoire en territoire, il y aura ensuite un effet d’entraînement, capable de peser sur les décisions.
Car c’est l’objectif : créer un mouvement de masse sur la question climatique. Aujourd’hui, c’est davantage faisable qu’avant, parce que les gens commencent à voir le dérèglement climatique dans leur quotidien. La prise de conscience est là, il faut à présent donner aux gens des moyens d’agir. Au niveau local, on a davantage de prise, les gens savent quoi faire. On peut créer un écosystème qui prenne le dessus sur le capitalisme.
Mais on ne renonce pas à peser sur le global, au contraire ! Il faut continuer l’interpellation des décideurs, le travail d’influence, voire de contrainte, sur les grands groupes économiques, via notamment l’action non violente. Les campagnes de 350.org, des Amis de la Terre, d’Attac sont essentielles. Mais on ne peut pas se contenter d’attendre que les dirigeants agissent.
...
sans rapport de force organisé dans la société, on n’arrivera à rien
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articuler le local et la dynamique globale
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Un cercle vicieux s’est installé qu’il s’agit de briser. Les hommes et les femmes politiques ne mettent pas dans leurs priorités la question climatique car ils pensent que ça ne « paye » pas électoralement. Les médias la traitent peu parce qu’ils pensent que ça n’intéresse pas. Et l’opinion publique n’arrive pas à voir ce dérèglement climatique comme un problème prioritaire puisque ni les dirigeants ni les médias n’en parlent.
Nous devons donc créer un cercle vertueux, et les conditions semblent aujourd’hui réunies pour y parvenir.
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il y a un devoir de continuer à se battre pour la réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre.
Éléments supplémentaires à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?TgdvJA
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Tout accroissement de la consommation globale d’énergie rend plus difficile la réussite de ce défi historique vital : empêcher le chaos climatique.
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Améliorer la prise en compte des aspects systémiques du numérique dans les secteurs clés
que sont l’énergie, les transports, l’habitat et l'agriculture-alimentation. Développer une expertise autour de cette approche pour accélérer sa mise en œuvre.
...
CONCLUSION PRINCIPALE
Les effets systémiques mondiaux de la transition numérique actuelle restent pour l’instant fortement incertains, alors qu’ils sont souvent considérés comme positifs a priori.
Avec la bonne règlementation, la transition numérique peut bien sûr aider à réduire
la consommation d’énergie et de matières premières de manière sectorielle. Par ailleurs, l’efficacité énergétique des technologies digitales a effectivement très largement progressé. Mais les grandes tendances mondiales tous secteurs confondus dressent un tableau alarmant.
L'explosion de l'impact environnemental du numérique peut et doit être évitée par la mise en œuvre de la « sobriété numérique ».
...
*Les conclusions rejoignent l'appel à « réduire les impacts environnementaux du numérique et mettre son potentiel d’innovation au service de la transition écologique » lancé par l’Iddri, la FING, le WWF France et GreenIT.fr dans le « Livre blanc Numérique et Environnement » au printemps 2018. Il confirme aussi l'importance de la problématique soulevée en septembre 2018 par le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, qui titre « les pays en développement pourraient avoir beaucoup à perdre face aux monopoles du numérique ».
Contact :
www.theshiftproject.org contact@theshiftproject.org +33 (0)1 76 21 10 20
Résumé pour les décideurs
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
Rapport complet (88 pages)
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/2018-10-04_Rapport_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf
dont
la transition numérique est intimement liée à une profonde mutation psycho-sociétale
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre actuellement participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir. C’est ce que conclut le rapport sur l’impact environnemental du numérique publié le 4 octobre par The Shift Project, think tank de la transition carbone, quatre jours avant la publication du rapport spécial du GIEC sur un monde à 1,5°C. Cet impact environnemental doit être adressé, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.
...
La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
Un numérique de plus en plus vorace en énergie
...
l'empreinteénergétique inclut l’énergie de fabrication et d’utilisation des équipements (serveurs, réseaux, terminaux). Elle est en progression rapide, de 9 % par an. La consommation d’énergie directe occasionnée par un euro investi dans le numérique a augmenté de 37 % depuis 2010. L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente de 4 % par an : une hausse à contre-courant de l’évolution de l’intensité énergétique du PIB mondial, laquelle décroît actuellement de 1,8 % chaque année. L’explosion des usages vidéo (Skype, streaming, etc.) et la multiplication des périphériques numériques fréquemment renouvelés sont les principaux facteurs de cette inflation énergétique.
Lourd bilan carbone pour la transition numérique
La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a augmenté de moitié depuis 2013, passant de 2,5 % à 3,7 % du total des émissions mondiales. Les émissions de CO2 du numérique ont augmenté depuis 2013 d’environ 450 millions de tonnes dans l’OCDE, dont les émissions globales ont diminué de 250MtCO2eq.
...accroît la tension sur la production électrique à l’heure où celle-ci peine à se décarboner. L’augmentation de la production d’équipements numériques nécessite des quantités croissantes de métaux rares et critiques, également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, alors que des facteurs physiques, géopolitiques et économiques commencent déjà à limiter leur disponibilité.
Le numérique, « c’est pas automatique »
...
Le taux de croissance de la zone OCDE reste stable autour de 2 %, alors que la croissance des dépenses numériques est passée de 3 % à plus de 5 % par an : décidément, les effets attendus du numérique sont loin d’être automatiques.
Les pays développés seuls responsables
La consommation numérique actuelle est très polarisée. Les profils de consommation numérique sont extraordinairement contrastés. En moyenne en 2018, un Américain possède près de 10 périphériques numériques connectés, et consomme 140 Gigaoctets de données par mois. Un Indien possède en moyenne un seul périphérique, et consomme 2 Gigaoctets.
La surconsommation actuelle n’est pas généralisée : elle est le fait des pays développés, pour lesquels l’enjeu clé consiste à reprendre le contrôle de leurs usages. Partout dans le monde, il s’agit de planifier et de prioriser les investissements dans le numérique, afin de s’assurer qu’ils servent efficacement les politiques sectorielles (sachant que les pays en développement en retireront le plus de gains, en raison des infrastructures encore à créer).
L’impact environnemental de la transition numérique devient gérable si elle est plus sobre
...sobriété numérique : acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus... approche « lean », autrement dit au plus juste, qui est aussi source d’efficacité – énergétique, humaine, financière – pour les organisations. Son principe étend au niveau sociétal la prise en compte des objectifs poursuivis par les approches techniques de type « Green IT » destinées prioritairement aux Directions des systèmes informatiques (DSI), et confirme l’importance et la pertinence de ces approches.
Passer de l’intempérance à la sobriété dans notre relation au numérique permet de ramener l’augmentation de consommation d’énergie du numérique à 1,5 %, ce qui n’est que similaire à la tendance globale tous secteurs confondus (…et n’est donc pas en soi compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris).
Tous concernés par la sobriété numérique
...
Le Shift propose à la puissance publique de fonder une base de données publique (sur le modèle de la base carbone de l’Ademe) pour permettre aux acteurs d’analyser leur impact environnemental. Grâce à cela, il sera possible de procéder à un bilan carbone des grands projets numériques avant de les lancer. Le Shift propose également aux dirigeants des mesures leur permettant d’agir sur la demande et la consommation de services numériques, et à l’État des principes de politiques publiques pour limiter cet impact. Ces outils sont destinés à la fois aux pays en développement et aux pays développés.
Retrouver une capacité à interroger l’utilité sociale et économique de nos comportements
...
La pression de l’offre (GAFAM, BATX) et les attentes de croissance du PIB associées à la numérisation ne peuvent servir de seuls juges dans la sélection des projets numériques.
Fruit d’un groupe de travail dirigé par Hugues Ferreboeuf, ingénieur polytechnicien et diplômé de Télécom ParisTech qui a dirigé plusieurs sociétés du secteur numérique. Le groupe de travail est composé d’universitaires, d’experts et de professionnels du secteur : Françoise Berthoud (CNRS, GDS EcoInfo), Philippe Bihouix (exp. métaux), Pierre Fabre (AFD), Daniel Kaplan (FING), Laurent Lefèvre (INRIA), Alexandre Monnin (INRIA, ESC-Clermont Origens Medialab), Olivier Ridoux (IRISA, Université de Rennes), Samuli Vaija (exp. ACV), Marc Vautier (exp. éco-conception), Xavier Verne (exp. grands projets informatiques), Alain Ducass (exp. énergie et numérique en Afrique), Maxime Efoui-Hess (TSP), Zeynep Kahraman (TSP).
Contact : Jean-Noël Geist, Chargé des affaires publiques, The Shift Project – jean-noel.geist@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), BATX (Baidu, Alibaba, Tencent Xiaomi)
Liens vers les supports Excel utilisés par le groupe de travail pour réaliser les calculs :
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-1byte-Model-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-QuantiLev-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-REN-2018.xlsx
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/Lean-ICT-Materials-Residential-Router-Electricity-Consumption-2018.xlsx
[Lean ICT Materials] Forecast Model (2018) (à venir)
ndlr :
- les GAFAM&cie sont donc considérés comme DES OBSTACLES à la sobriété ++ => une aide /valoriser les alternatives ACT
- jusqu'à quand pourra-t-on conserver l'usage des UDTIC ? Pourra-t-on se passer d'une réduction drastique et de recherches d'alternatives (tout biologique ?) ACT
En 2018, avec 115 000 sympathisants, 22 000 membres, 200 bénévoles et 50 employés, Équiterre est l’organisme environnemental le plus influent et le plus important au Québec.
Mission
Équiterre propose des solutions concrètes pour accélérer la transition vers une société où les citoyens, les organisations et les gouvernements font des choix écologiques qui sont également sains et équitables.
vision
D'ici 2030, Équiterre aura contribué, en partenariat avec les communautés locales, à l'émergence de politiques publiques ainsi que de pratiques citoyennes et corporatives favorisant une économie sobre en carbone et un environnement sans produits toxiques.
STRATÉGIE
Par des projets de démonstration, d'éducation, de sensibilisation, de recherche, d'accompagnement et de mobilisation, Équiterre mobilise des citoyens, groupes sociaux, entreprises, organisations publiques, municipalités, chercheurs et des élus qui influencent les politiques publiques des gouvernements.
Historique
Rio de Janeiro, 1992 : au Sommet de la Terre, des jeunes des quatre coins de la planète se retrouvent et se concertent sur des valeurs communes de solidarité et de respect de l’environnement. Parmi eux, quelques Québécois reviennent de Rio avec pour projet de créer une organisation citoyenne capable de proposer des solutions concrètes aux problèmes engendrés par la pollution, l’industrialisation à grande échelle et l’exploitation des travailleurs du Sud.
Un organisme voit ainsi le jour en 1993, sous le nom ASEED : Action pour la solidarité, l’équité, l’environnement et le développement. Il obtient le statut d’organisme à but non lucratif en 1995 et prend officiellement le nom Équiterre en 1998.
*Depuis ses débuts, Équiterre regroupe des passionnés de divers champs d’expertise. Avec le concours des citoyens, des organisations et des gouvernements, ils développent des projets dans les domaines de l’alimentation, du transport, du commerce équitable, de l’énergie durable, de la consommation responsable et de la lutte aux changements climatiques.
Équiterre
Siège social
Maison du développement durable
50, rue Sainte-Catherine Ouest
Bureau 340
Montréal (Québec) H2X 3V4
CANADA
Téléphone : 514 522-2000
Sans frais : 1 877 272-6656
Courriel : info@equiterre.org
Liens remarquables :
http://equiterre.org/solutions-citoyens
http://equiterre.org/solutions-organisations
http://equiterre.org/choix-de-societe
Engagements - Actions - Avenir
2015 - 2018 - Pour un service public de proximité plus efficace
issu de
https://www.lacharente.fr/au-quotidien/consulter-charente-mag/
ndlr :
remarquable opération de communication...
quelle valeur accorder à un bilan (mot absent) fait par soi-même sans regard extérieur ?
En première lecture, comment ne pas constater le gouffre qu'il y a entre lui et la réalité ?
Tristesse, colère, dégout, etc. Comment mettre à distance ces sentiments mêlés pour contribuer à faire émerger un minimum d'impartialité ?
Exemples :
- un orage de grèle a détruit de nombreuses maisons et jeté à la rue ses habitants. Cet événement météorologique inédit en plein mois de juillet a choqué habitants et élus, il y avait de quoi. MAIS ÉVOQUER LE CLIMAT À LA PLACE DE LA MÉTÉOROLOGIE, n'est-ce pas une dissonance cognitive ?
- zéro occurrence de "changement climatique" ? (2è lecture en diagonale le confirme 6 M€ consacrés à "l'environnement" sic) => vérifier ENCORE car ça paraît INCROYABLE en 2018 ACT
Hypothèse : MENSONGE PAR OMISSION pour ne pas effrayer la population et poursuivre comme si de rien n'était en provisionnant une enveloppe pour payer les dégâts, investir autant dans le 100% fibre optique pour un département rural alors que des solutions radio/satellite/ballons/etc mais ne rien consacrer à la sortie des énergies fossiles, ni aux enr, ni à la relocalisation de l'économie, enfin tout ce qui pourrait aider la population à prendre la mesure de l'anthropocène...
En d'autres termes, accepter de payer pour le curatif voire le palliatif, plutôt que de contribuer aux investissements massifs à réaliser pour limiter au maximum le risque et aider les populations à s'adapter par exemple sans recourir à des climatiseurs en été.
Remarque : l'opposition ne fait pas mieux dans son paragraphe (elle parle tout de même de la nécessité de s'adapter, mais pas d'arrêter d'émettre des GES) :-(
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questionner, interpeler ACT
Le glacier Perito Moreno, en Argentine, le 12 mars. Photo Walter Diaz. AFP
Le chercheur britannique Tim Lenton décrit comment le changement climatique pourrait créer des effets dominos aux conséquences catastrophiques dans un futur proche.
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Quel était le but de votre étude ?
Nous voulions examiner si changer le climat tel que l’humanité est en train de le faire pourrait déclencher des mécanismes planétaires qui amplifieraient ces dérèglements que les humains ont provoqués. Et s’il existait un point critique à partir duquel la planète se dirigerait toute seule vers un état de chaleur extrême, qu’on appelle dans l’étude «la trajectoire maison chaude», qui rendrait les conditions de vie sur Terre très difficiles, voire impossibles pour l’homme.
=>
valoriser ACT
11 954 vues - 79 - 0
Albert Meslay, le réchauffement Climatique.
Issue du DVD "L'Albertmondialiste" (2015, Tacet, L'autre Distribution)
Albert Meslay est Albertmondialiste. L’humoriste défend, avec véhémence et conviction, un courant de pensée qui grossit et qui s’intéresse à une période qui va du Big-Bang à la fin du monde. Du début de l’écriture, « Les premiers écrits ressemblaient à des emails gravés dans la pierre et à consulter sur place » à la fin du monde, « Le jour de l’apocalypse, en un instant, les fortunes des nantis seront anéanties et les dettes des pauvres, annulées : on aura une fin du monde de gauche ! ». Albert Meslay a son avis sur tout -l’emploi, les poissons, la fin du pétrole, la mort, le réchauffement de la planète, sans oublier les dangers du cyclisme et de la retraite, la croissance des inégalités ou la littérature érotique celte -, même sur des sujets qu’il ne connaît pas. « Le droit de se tromper est un privilège qui ne doit pas être réservé qu’aux experts »
www.tacet.fr - www.albertmeslay.com
connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1028979198428364801
Lien court : https://frama.link/Avec_ou_sans_Hulot_prendre_le_parti_de_l-anthropocene
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Bonjour Ami(e)(s) que j’attends,
je t’ai/vous ai rencontré(e)(s) par une magnifique journée estivale occupée à fabriquer des fours solaires de différentes dimensions (jusqu’au modèle utilisable en micro-sidérurgie...). Sérendipité, je vous dis !
Cette activité d’éducation populaire ne peut pas être mieux "raccord" avec le billet cité en référence. Il rassemble des éléments d’analyse et de synthèse susceptibles de servir de base à la création d’un chaînon manquant au service des Communs et de l’intérêt général.
Tout est à imaginer. Une première étape se dessine :
constituer une équipe pluridisciplinaire intégrant les sciences dites "exactes" et les sciences humaines et sociales. Ensemble, élaborer un projet de budget initial afin de réaliser notamment un site internet didactique multilingue intégrant notamment les points suivants avec des illustrations attrayantes :
Le changement climatique est avéré.
Il est dû à l’espèce humaine qui, depuis environ 200 ans, s’est mis à émettre des gaz à effet de serre en quantités de plus en plus massives.
Sur la trajectoire actuelle, le risque encouru est cataclysmique pour les générations futures [1].
Nous pouvons encore la changer, il n’est pas trop tard.
Mais IL Y A URGENCE.
Dans ce processus, la technologie est utile, mais secondaire.
L’IMPORTANT est notre capacité à mobiliser l’ENSEMBLE DES CITOYENS DU MONDE.
C’est donc un chantier de MÉDIATION PLANÉTAIRE : inventer AU PLUS VITE des modes de vie durables adaptés à cette nouvelle ère géologique que nous avons générée - L’ANTHROPOCÈNE - avec comme principale contrainte :
cesser d’utiliser les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
Tel est le projet que je porte et qu’il me plairait beaucoup de partager avec toi/vous car ta/votre culture d’ingénieur ou de scientifique ou de ??, ta/votre jeunesse (au moins d’esprit), ton/votre enthousiasme, tes/vos connaissances, seraient indispensables et complémentaires aux miennes.
Alors, si tu/vous acceptais/acceptiez de faire un bout de chemin avec moi (bénévolement ou professionnellement), nous pourrions constituer un/de super binôme(s) ingénieur/médiateur junior/senior homme/femme que j’appelle de mes vœux depuis déjà pas mal de temps... Et je serais le plus heureux des hommes !
En d’autres termes, je te/vous propose une aventure entrepreneuriale de type « entreprise de croissance humaniste... »
à toi/vous !
Ébauche de programme pour prendre le Parti de l’anthropocène
https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/
[1] Extinction massive des espèces, pollutions généralisées, augmentation de la température moyenne de la terre, élévation du niveau des océans, destruction de la vie marine par acidification des eaux, aggravation des dégâts des catastrophes climatiques et peut-être de leur nombre, etc.
"
Ce climatologue, rattaché au Laboratoire de recherche des sciences du climat et de l'environnement, propose ainsi une valse à 4 temps :
- le temps du milliard d’années, celui du soleil, dont la luminosité augmente très progressivement ;
- le temps du million d’années, qui est celui de la tectonique des plaques, redistribuant sans cesse les continents entre les pôles et les tropiques, et entraînant de ce fait de vastes recompositions climatiques ;
- le temps des dizaines de milliers d’années, auquel évoluent les orbites de la Terre par rapport au soleil ;
- et le quatrième temps de la valse … celui de l’Homme, qui en l’espace d’un siècle, est en train de modifier radicalement les conditions très particulières d’un climat qui a permis son propre épanouissement.
Inversant les habituelles métaphores, il souligne la fragilité, non pas de la Terre, mais bien de l’homme, et surtout des plus faibles et des plus vulnérables d’entre eux.
Transcription :
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Simulation sur la période 2020-2070. Superposé au scénario le plus réaliste du GIEC : RCP8.5 qui est aussi le plus pessimiste, nous ajoutons une quantité d'eau douce allant de 0.5 m à 3 m associé à 3 scénarios différents :
- Une fonte partielle du Groenland
- Un fonte partielle de l'Antartique de l'Ouest
- Un mélange à parts égales (1.5 m) de ces deux calottes
la fonte de la glace du groeland et de la calotte de l'antartique provoque une élévation du niveau des mers donc l'immersion de terres. Cela provoque aussi un changement des moussons et arridifie comme en afrique, on ne peut plus travailler le millet etc et donc aussi une migration supplémentaire des populations qui font encore 5 à 7 enfants / femme. Les zones les plus touchées sont en asie. Donc un pays comme l'inde perd beaucoup.
Conclusion :
le climat est une somme d'éléments intriqués soleil, tectonique des plaques, paramètre orbitaux, l'homme en 200 ans, nous fait retourner à 3 millions d'années nveau marin de 15 m de plus. Mais l'homme a un gros cerveau, il peut mesurer ce qu'il fait. On a l'info. un change notre trajectoire énergétique ou non ? Période formidable où l'on décide consciemment de notre avenir. Merci
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Le climat ne part pas en vrille car ya des équilibres et des régulations sauf actuellement. La terre a connu 5 grandes crises de biodiversité. La seule régulation du climat, c'est l'intelligence de l'homme ++++
Questions : 1 m en 2100. Plus la contribution de la fonte des calottes de glace va être importante devant la dilation de l'eau. On est déjà en train de sortir de la droite due à la dilation.
Agronome tunisien / aridification en arabie saoudite : le sahara se verdit tous les 20000 ans. Tempo très lent de ces changements alors que nous, il est très brutal, il n'a pas d'analogue. On n'est plus des chasseurs-cueilleurs, on est des milliards à vivre près de la mer. C'est donc extrêmement important. Il faut bien comprendre la fulgurance.
Q / modélisation et concl /intelligence de l'homme et la géoingénierie : j'ai pas parlé des couplages. Travail énorme d'une communauté solidaire. /géoingé : regarder et tester. Le danger : partir d'une idée ex aérosols dans la statosphère. Ça pose plein de pb. Pompe co2 ensemencer en fer, génère de pb + graves encore. 2 altern.: tech ou se faire à l'idée et gére, la +sainer.
Les choix vont avec la culture. L'ignorance et le doute ne sont pas des moteurs de changement. Je vous conseille le livre "Le marchand de boot" montre comment ignorance moteur de passivité. Informer. Changer en toute connaissance de cause. Une hygiène /planète faire des choix, tout n'est pas joué.
Q/ défi à l'afd pour pousser ce type de pj. Mr : /aérosols émis /volcans joue ? Oui. rôle important diff type. réfléchissants pour l'essentiel. Pb de pollution. La physique des nuages est à 10000 m. Simuler leur comportement ya incertitudes. On réchauffe entre 3 et 6 °C mais tous les modèles vont dans le même sens. Ya beaucoup de rech à faire /réduire incertitudes. La rech fondamentale n'est pas financée correctement. Trop de petits contrats, pas assez de temps de réflexion, privilégier le long terme.
"
=>
terminer la transcription et valoriser
ACT
ndlr : connue / https://twitter.com/JMJancovici/status/1024715425932828673
Frédéric Denhez, journaliste spécialiste de l'environnement
entièrement revoir l'architecture de nos villes
Guillaume Sainteny consultant spécialisé des questions environnementales, auteur de "le climat qui cache la forêt"
la question de l'urbanisme est clé. Les villes méditerranéennes traditionnelles sont un bon modèle avec une prépondérance de l'aspect culturel
Le japon permet aux salariés d'adapter leurs vêtements
Louis Bodin, météorologue
Les feux de forêts en suède, grèce, californie.
30°C au cercle polaire !
Françoise Vimeux climatologue à l'institut de recherche pour le développement
la librification de l'eau de fonte n'est pas prise en compte dans les modèles de climat
l'hémisphère nord a plus de continents, il se réchauffe donc plus que l'océan. Mais ce dernier accumule plus de chaleur qui va ressurgir plus tard (jusqu'à 1000 ans !. Plus de banquise.
Faire les 2 : s'adapter et limiter le changement climatique.
ACT
/ https://twitter.com/JMJancovici/status/1021278985643282432
"
Jean-Marc Jancovici
@JMJancovici
10 hil y a 10 heures
Une remarquable infographie montrant l’évolution de la moyenne des températures sur Terre depuis 20 000 ans avant JC jusqu’à nos jours, avec pour chaque période les évènements marquants.
On y remarque une grande stabilité des températures jusqu’à la... https://xkcd.com/1732/
6 réponses 70 Retweets 75 j'aime
"
Par Randall Munroe
Contact:
orders@xkcd.com
I'm a CNU graduate with a degree in physics. Before starting xkcd, I worked on robots at NASA's Langley Research Center in Virginia. As of June 2007 I live in Massachusetts. In my spare time I climb things, open strange doors, and go to goth clubs dressed as a frat guy so I can stand around and look terribly uncomfortable.
XKCD = a word with no phonetic pronunciation -- a treasured and carefully-guarded point in the space of four-character strings.
A webcomic of romance, sarcasm, math, and language.
ndlr : on voit que parmi les scénarii d'évolution, il reste la possibilité de stabiliser Tmoy<=1,5°C => action rapide et massive à partir de maintenant, justifie pleinement l'appel à mobilisation "PRENDRE LE PARTI DE L'ANTHROPOCÈNE" act
Connu / https://twitter.com/Angelopoulos_E/status/1019525131809550336
"
Isabelle Saporta a aimé
Emily Angelopoulos
@Angelopoulos_E
18 juil.
[Etude]
D'ores et déjà responsables de + d'émissions de GES qu'Exxon, BP ou Shell,
les multinationales de la #Viande & du #Lait pourraient représenter, d’ici 2050,
- de 80% du quota annuel d’émissions de GES, compatible avec l’objectif de l’#AccordDeParis.
…
GRAIN, Greenpeace Paris, Condition animale et 7 autres
0 réponse 11 Retweets 8 j'aime
"
Créé en janvier 2013
...
On trouve donc au cœur des programmes du laboratoire les questions de la transition énergétique en cours et à venir, des énergies renouvelables, des hypothèses de pic ou d’épuisement des ressources, des dynamiques d’efficacité et de sobriété, des conséquences économiques, sociales ou cognitives des processus d’innovation et des questions de consommation et de précarité, entre autres.
Une conviction commune à tous les membres du laboratoire est que la réponse aux problèmes actuels et à venir en matière de climat et d’énergie ne peut se limiter à la mise au point de technologies spécifiques, aussi innovantes soient-elles, mais qu’elle doit prendre en compte les contextes dans la totalité de leurs éléments, c’est-à-dire aussi bien dans leurs fondements matériels que dans leurs dimensions sociales. Pour cette raison, le LIED se présente comme une unité de recherche tant fondamentale qu’appliquée, qui prend en compte chacune de ces questions de façon concrète dans des conditions qui appellent à la fois les interrogations des sciences humaines et sociales et l’expertise des sciences de la nature, physique et biologie en premier lieu. Dans chacun des domaines scientifiques concernés, le choix fait par les chercheurs du LIED est de remonter aux aspects fondamentaux des questions en utilisant, en améliorant ou en créant leurs propres outils disciplinaires. Si la résolution de ces questions résulte à terme en un processus d’innovation, la construction interdisciplinaire du problème permettra, en affrontant les enjeux sociétaux en même temps que les verrous scientifiques, de faire l’économie de la question d’acceptabilité ex-post des réponses technologiques et/ou institutionnelles proposées. Pour qu’une telle enquête soit possible, il est essentiel que sciences sociales et sciences de la nature soient impliquées et en dialogue à toutes les étapes de la recherche.
...
Son objectif est de progresser par des approches fondamentales dans la connaissance de certaines questions énergétiques en recourant à la collaboration de spécialistes de disciplines différentes, si possible, en particulier en joignant et faisant converger approches de sciences de la nature et de sciences sociales.
Chacun des chercheurs impliqués dans un programme interdisciplinaire l’est en effet au titre de sa propre discipline, dont il doit utiliser au mieux les ressources, et dans le cadre de laquelle sa production et sa carrière sont évaluées
...
ndlr : recherche de rapprochements entre disciplines
Notre affaire à tous - Le recours climat citoyen
Agissons
Aller vers Le recours climat citoyen
Le recours climat citoyen
Aller vers 5 propositions pour la justice climatique
5 propositions pour la justice climatique
Aller vers Appel pour une Constitution écologique
Appel pour une Constitution écologique
Aller vers Pollueurs : payeurs !
Pollueurs : payeurs !
Il est temps de prendre ses responsabilités
Nous unir pour défendre l'intérêt général face à ceux qui détruisent notre planète
Une révolution juridique
Les victimes des changements climatiques sont de plus en plus nombreuses : catastrophes naturelles notamment dans les territoires ultra-marins, incendies en Corse et dans le Sud de la France, montée des eaux notamment sur le littoral aquitain, inondations, sécheresse, fonte des glaces… Pour y faire face, la communauté internationale a adopté en décembre 2015 l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement à 1,5/2°C. L’Union européenne et la France s’étaient déjà engagées, à travers notamment le Protocole de Kyoto, le paquet climat-énergie, et la loi transition énergétique, à prendre leurs responsabilités sur la crise climatique en cours!
Mais la France est en retard : après plusieurs décennies de réactions tardives, nos émissions ont augmenté deux années de suite - sans parler de nos émissions importées qui explosent ! Nous accusons du retard sur le développement des énergies renouvelables, la sortie du nucléaire ou encore l’efficacité énergétique, et sommes sur une trajectoire largement supérieure aux objectifs adoptés, plus encore ceux relevant de l’Accord de Paris.
La crise climatique n’est pas une fatalité. Mais pour y parer, protéger au mieux la planète, la biodiversité, les droits humains d’aujourd’hui et de demain, celles et ceux qui en sont responsables doivent être légalement et pénalement contraints à agir sans délai. Notre engagement est de pallier au vide juridique qui permet aux pollueurs de continuer leurs activités sans sanctions, et ne laisse aux victimes aucune possibilité de faire valoir leurs droits face aux crimes environnementaux et climatiques.
La dérégulation des cycles climatiques nous amènera toutes et tous, sinon aujourd’hui, demain, à subir un préjudice écologique, moral, physique voire économique. Partout dans le monde, les citoyen.ne.s saisissent les tribunaux pour protéger leurs droits, ceux des générations futures et de la nature : Avec de nombreuses organisations à travers le monde, de l’Inde aux États-Unis, en passant par les victoires obtenues au Pakistan (mars 2015) et aux Pays-Bas (juin 2015), nous construisons un mouvement mondial pour la justice climatique pour que nos États aient enfin l’obligation d’agir pour protéger nos droits !
Directrice de la publication
Nom : Toussaint
Prénom : Marie
Courriel : contact[at]notreaffaireatous.org
Groupes de travail
Vous souhaitez vous investir dans le premier recours climat français, et à terme, dans l’établissement d’une responsabilité objective de l’humain vis-à-vis de l’environnement et notamment des communs planétaires ? Rejoignez nos groupes de travail !
Pour cela, adhérez à l’association ici, puis écrivez aux responsables ci-après :
groupe de travail « juristes, recours climat » : écrivez à Antonin Laurent (antonin.laurent@gmail.com) et Pierre Spielewoy (pierrespielewoy@gmail.com) ;
groupe de travail « juristes, nucléaire » : écrivez à Marine Calmet (marine.calmet@hotmail.fr);
groupe de travail « communication et campagnes » : écrivez à Marie Pochon (marilou.pochon@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « partenaires et coopérations »: écrivez à Fanny Giansetto (fanny.giansetto@gmail.com) et Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « stratégie budgétaire et financière et fundraising »: écrivez à Victoria Barigant (victoria.barigant@gmail.com) ;
groupe de travail « groupes locaux »: écrivez à Sandy Cassan-Barnel (sandycassanbarnel@gmail.com) et à Marie Toussaint (marie@notreaffaireatous.org) ;
groupe de travail « plaidoyer » : écrivez à Marine Denis (marine.denis@sciencespo.fr) et à Eloise Morales (eloise.morales@sciencespo.fr) ;
vous êtes un-e expert-e ? Climatologue, sociologue, ingénieur de l’énergie… écrivez à Christel Cournil (christel.cournil@univ-paris13.fr).
ndlr : le pj de médiation "prendre le parti de l'anthropocène" est proche de nat mais pas juridique => partenariat / gt médiation ? ACT
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Arcadia arrive sur Le Média et vous présente son premier cycle sur la transition écologique !
Le principe est simple : sur un sujet choisi par les Socios, une série de conférences est proposée avec des historiens, des scientifiques, des philosophes... Le tout agrémenté de données, présentations et sources pour approfondir le débat.
Les Lois de la nature avec Valérie Cabanes, juriste en droit international
04:55 : Un peu d'histoire
06:22 : L'ère anthropocène ?
07:20 : Les victimes de l'anthropocène
09:26 : Les limites planétaires
15:35 : Une Terre inhospitalière
27:37 : Intégrer ces limites dans le droit ?
36:09 : Les limites de la croissance
42:23 : Qui pollue le plus ?
44:46 : Amener les entreprises devant les tribunaux ?
56:19 : Des droits pour la Nature ?
59:57 : Inverser la hiérarchie des normes juridiques.
01:04:45 : Un mouvement déjà mondial.
01:13:10 : Reconnaître le crime d'écocide
Déforestation, acidification des océans, fonte des glaces, montée du niveau des océans, extinctions massives d'espèces animales, pollutions aussi diverses que destructrices, depuis l'avènement de l'ère industrielle, l'impact de nos activités sur l'environnement ne cesse de croître. Le développement récent de nos sociétés s'est fait sous un principe philosophique potentiellement problématique : l'homme doit dominer la Nature pour quitter l'état sauvage. Mais que faire aujourd'hui pour changer la donne ? Avons-nous des outils qui nous permettre de repenser notre relation à la Nature et plus globalement à la Terre sur laquelle nous vivons ? Pour Valérie Cabanes, juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme et le Droit humanitaire, le droit pourrait nous apporter une réponse. C'est ce dont elle est venu discuter dans cet épisode d'Arcadia.
Bibliographie
"Montée en flèche des concentrations de gaz à effet de serre: nouveau record" : https://public.wmo.int/fr/medias/comm...
"La montée des océans pourrait entrainer le déplacement de 2 milliards d'ici à 2100" : http://news.cornell.edu/stories/2017/...
Une sixième extinction de masse ? https://www.wwf.fr/rapport-planete-vi...
Les limites planétaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Limites...
"The Carbon Majors Database 2017" : le rapport sur les 100 entreprises les plus émettrices de gaz a effet de serre : https://b8f65cb373b1b7b15feb-c70d8ead...
"Stop corporate impunity" : http://www.stopcorporateimpunity.org (évoquée à 44'59)
"Wilderness Act" de 1964 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wildern... (évoqué à 55'00")
"Inquiétudes face au nouveau record de concentration de CO2 dans l’atmosphère" : https://unfccc.int/fr/news/inquietude...
Les résolutions "Harmony with Nature" de l'Assemblée Générale des Nations unies : http://www.harmonywithnatureun.org/un... (évoqué à 58'32")
Le Earth Law Center : https://www.earthlawcenter.org/(59'30")
La déclaration universelle des droits de la Nature de Cochabamba : http://rio20.net/fr/propuestas/declar... 59'36")
La pétition Rights of Mother Earth : http://rightsofmotherearth.com/ (à 59'52")
Les droits de la Nature : https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_...
"Le préjudice écologique" dans le droit civil : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A... (à 70'00")
Le mouvement "End Ecocide" : https://www.endecocide.org/
"Notre affaire à tous", mouvement citoyen pour une justice climatique : https://notreaffaireatous.org
Le travail de Valérie Cabanes plus en détails : http://valeriecabanes.eu/
"Homo Natura, en harmonie avec le vivant" : http://www.buchetchastel.fr/homo-natu...
"Un nouveau droit pour la Terre. Pour en finir avec l'écocide" : http://www.seuil.com/ouvrage/un-nouve...
Catégorie Actualités et politique