Créé en janvier 2013
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On trouve donc au cœur des programmes du laboratoire les questions de la transition énergétique en cours et à venir, des énergies renouvelables, des hypothèses de pic ou d’épuisement des ressources, des dynamiques d’efficacité et de sobriété, des conséquences économiques, sociales ou cognitives des processus d’innovation et des questions de consommation et de précarité, entre autres.
Une conviction commune à tous les membres du laboratoire est que la réponse aux problèmes actuels et à venir en matière de climat et d’énergie ne peut se limiter à la mise au point de technologies spécifiques, aussi innovantes soient-elles, mais qu’elle doit prendre en compte les contextes dans la totalité de leurs éléments, c’est-à-dire aussi bien dans leurs fondements matériels que dans leurs dimensions sociales. Pour cette raison, le LIED se présente comme une unité de recherche tant fondamentale qu’appliquée, qui prend en compte chacune de ces questions de façon concrète dans des conditions qui appellent à la fois les interrogations des sciences humaines et sociales et l’expertise des sciences de la nature, physique et biologie en premier lieu. Dans chacun des domaines scientifiques concernés, le choix fait par les chercheurs du LIED est de remonter aux aspects fondamentaux des questions en utilisant, en améliorant ou en créant leurs propres outils disciplinaires. Si la résolution de ces questions résulte à terme en un processus d’innovation, la construction interdisciplinaire du problème permettra, en affrontant les enjeux sociétaux en même temps que les verrous scientifiques, de faire l’économie de la question d’acceptabilité ex-post des réponses technologiques et/ou institutionnelles proposées. Pour qu’une telle enquête soit possible, il est essentiel que sciences sociales et sciences de la nature soient impliquées et en dialogue à toutes les étapes de la recherche.
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Son objectif est de progresser par des approches fondamentales dans la connaissance de certaines questions énergétiques en recourant à la collaboration de spécialistes de disciplines différentes, si possible, en particulier en joignant et faisant converger approches de sciences de la nature et de sciences sociales.
Chacun des chercheurs impliqués dans un programme interdisciplinaire l’est en effet au titre de sa propre discipline, dont il doit utiliser au mieux les ressources, et dans le cadre de laquelle sa production et sa carrière sont évaluées
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ndlr : recherche de rapprochements entre disciplines
En l’espace de trois mois, TeraLab a été impliquée dans deux projets européens H2020 sur l’industrie du futur : MIDIH et BOOST 4.0. Pour la plateforme TeraLab de l’IMT spécialisée dans le big data (masses de données) et l’intelligence artificielle, il s’agit là d’une reconnaissance de son rôle de tiers de confiance et de facilitateur d’expérimentation. Au sein de ces projets, TeraLab crée un havre de paix, loin de la concurrence des marchés, pour que les industriels acceptent de partager leurs données.
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En 2016, la Big data value association (BDVA) lui décernait son label Silver i-space
Mots-clés : Anne-Sophie Taillandier BOOST data sharing Europe H2020 Industrie du futur MIDIH partage de données Teralab
Fondé en mars 2011, l’Institut Momentum est un laboratoire d’idées sur les issues de la société́ industrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole. L’Institut Momentum, qui réunit des chercheurs, des journalistes, des ingénieurs et des acteurs associatifs, se consacre à répondre au défi de notre époque : comment organiser la transition vers un monde postcroissant, postfossile et modifié par le climat ? Comment penser et agir les issues de l’Anthropocène ? Son point de départ se fonde sur une prise de conscience : nous vivons aujourd’hui la fin de la période de la plus grande abondance matérielle jamais connue au cours de l’histoire humaine, une abondance fondée sur des sources temporaires d’énergie concentrée et à bon marché qui a rendu possible tout le reste.
La transition post-pétrolière, post-nucléaire et post-carbonique s’attache à complètement redessiner et à repenser les infrastructures de la société mais aussi à œuvrer à un nouvel imaginaire social. Lieu convivial de recherche, l’Institut Momentum produit des diagnostics, des analyses, des scénarios et des propositions originales sur les stratégies de transition et de résilience. L’Institut Momentum est là pour les susciter et les faire connaître aux individus, aux collectivités, aux entreprises et aux gouvernements. Enfin, l’Institut Momentum a le souci de donner de la visibilité aux solutions émergentes, déjà mises en œuvre par les villes en transition, les coopératives de l’énergie, les Amaps, les entreprises d’insertion, les collectivités dotées d’éco-quartiers, la permaculture.
objet est de :
1/ de réunir des contributeurs sur les thèmes de la transition, de la décroissance et de la résilience
2/ de promouvoir leurs contributions par des séminaires et des publications
3/ d’organiser des conférences et des débats
4/ de produire des études et des rapports
5/ de favoriser la mise en œuvre concrète des idées développées au sein de l’institut
6/ de dispenser des formations.
Un noyau d’une dizaine de personnes s’est initialement rassemblé autour d’Agnès Sinaï (journaliste environnementale, maître de conférences à Sciences Po Paris) pour fonder l’Institut Momentum :
- Jean-Claude Besson-Girard (directeur de la revue Entropia, peintre, écrivain), - Philippe Bihouix (ingénieur spécialiste du cycle de vie des objets),
- Thierry Caminel (ingénieur énergéticien),
- Yves Cochet (mathématicien et député d’Europe Ecologie-Les Verts),
- Alain Gras (professeur de philosophie des techniques),
- Thomas Guéret (ingénieur antipub et transitionneur dans l’Yonne),
- Bernard Guibert (économiste),
- Christophe Laurens (architecte-urbaniste proche d’Entropia),
- Alice le Roy (journaliste et professeur d’écologie urbaine qui s’intéresse notamment à la question des biens communs),
- Thierry Salomon (ingénieur co-fondateur de l’association et de l’Institut Négawatt),
- Luc Semal (docteur en sciences politiques, maître de conférence à Sciences Po Paris)
- Mathilde Szuba (docteure en sociologie qui travaille sur le rationnement).
Les contributeurs :
- Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel
- Kim Pasche, spécialiste des techniques de vie primitive
- François Roddier, astrophysicien, connu pour ses travaux qui ont permis de compenser l’effet des turbulences atmosphériques lors de l’observation des astres.
- Thierry Salomon, Ingénieur énergéticien, co-fondateur et responsable-développement d'Izuba énergies, une société coopérative intervenant dans l'utilisation des énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie
- Raphaël Stevens, chercheur indépendant spécialisé dans les études prospectives, les sciences de la complexité et la modélisation qualitative.
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laboratoire CHArt-Lutin, spécialiste de l’étude des usages et de l’accessibilité