charte, déclaration, position
Charte éthique et accompagnement du grand âge
Cette Charte présentée le 2 septembre 2021 vise à contribuer à un plus juste engagement de celles et ceux qui investissent dans le soin et l’accompagnement un sens élevé de la responsabilité humaine et de nos solidarités démocratiques. Nous souhaitons qu’elle puisse favoriser l’esprit critique et accompagner les évolutions actuelles dans les pratiques et les organisations. Elle devrait également constituer un support pour analyser, d’un point de vue éthique, les situations concrètes parfois difficiles à arbitrer sur le terrain.
Par: Fabrice Gzil, Directeur adjoint, Espace éthique/IDF
Connue / https://www.lagazettedescommunes.com/761975/une-charte-ethique-renouvelle-les-principes-daccompagnement-des-personnes-agees/
Jean-Luc LAMOTTE, Anthropologue et essayiste.
Disciple de Jean Gagnepain, il a publié une Introduction à la Théorie de la Médiation aux éditions De Boeck (2001), et contribue, actuellement, à diffuser la pensée du Maître.
Agrégé de lettres classiques, il a d’abord enseigné la linguistique à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth (Université de Lyon), puis a professé pendant dix années dans les classes préparatoires aux concours d’entrée des Ecoles normales supérieures (à Montpellier, puis à Versailles).
Sa carrière l’a, d’autre part, conduit à se mettre au service de la diffusion de notre langue et de notre culture à l’étranger (Moyen,0rient, Maroc, Royaume-Uni). Il a également eu l’honneur de collaborer aux travaux du service des publications de l’Académie française.
Depuis 1991, il se consacre à ses recherches en anthropologie clinique, menées dans le cadre des activités de l’École de Rennes (Université de Haute-Bretagne).
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION A LA THEORIE DE LA MÉDIATION
L’anthropologie de Jean Gagnepain (2001 - 168 p.)
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui, cherchant à comprendre leur époque, sentent qu’il est devenu nécessaire, sinon urgent, de changer de problématiques, d’élaborer de nouveaux systèmes conceptuels, d’éprouver de nouveaux modèles de la rationalité humaine.
Son propos est double. Il tente de faire apparaître la manière dont on peut, à partir du modèle anthropologique élaboré depuis plus de quarante ans par Jean Gagnepain, mener une analyse cohérente des problèmes du temps (le chômage, l’immigration, les mutations dans les domaines sociopolitique et éthique, etc,) ; il se donne en même temps comme objectif d’initier le lecteur à la théorie dite « de la médiation », expression qui signifie que tout ce qui constitue l’homme en tant qu’il est rationnel — c’est-à-dire en tant qu’il est un animal différent des autres — doit être considéré non comme « donnée immédiale » (saisissable par l’intuition ou l’observation empirique), mais comme médiatisé par un processus dialectique d’abstraction dont tout l’effort de l’anthropologie de Jean Gagnepain est de mettre à jour la contradiction cachée (ou implicite).
À ce compte, c’est une nouvelle paire de lunettes que le lecteur est invité à chausser, afin de percevoir non pas tant ce que l’homme a fait, fait ou fera, mais ce qui le fait homme.
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE de Jean Gagnepain
Avertissement
Chapitre I - LA SINGULARITÉ
Chapitre II - TEMPS, DEVENIR, ÉTERNITÉ
Chapitre III - QUEL « AUTRE » ?
Chapitre IV - L’ÉTERNEL CONFLIT
Chapitre V - DE L’IMMIGRATION
Chapitre VI - LA SOCIÉTÉ SANS PÈRES
Chapitre VII - CRISE, RÉVOLUTION, MUTATION
Chapitre VIII - À BAS LA RÉPUBLIQUE !
Chapitre IX - STATUT DE LA LIBERTÉ
Chapitre X - LE SENS DE LA FAUTE
Chapitre XI - LA CAUSE DES CAUSES
Chapitre XII - L’ARTISAN DES ARTISANS
...
Ndlr : nécessite de passer par l'archive http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.theorie-mediation.net%2F
Mission
Le Centre d’Études sur le Stress Humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal vise l’amélioration de la santé physique et mentale des individus. À cette fin, la mission du Centre est d’accroître le niveau de connaissance actuel qu’ont les individus sur les effets du stress sur le corps et le cerveau. Les objectifs sont :
- Stimuler la recherche scientifique sur les effets du stress sur le corps et le cerveau.
- Servir de centre de référence pour les chercheurs, éducateurs et cliniciens qui tentent de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille, et qui désirent évaluer l’efficacité de leurs programmes d’intervention, tant au niveau physique que cognitif.
- Faciliter le transfert de connaissances scientifiques aux décideurs politiques et à la population générale, particulièrement aux travailleurs et aux enfants.
Fondatrice : Sonia Lupien
publications :
- Souza-talarico, J. N., Marcourakis, T., Barbosa, F., Moraes Barros, S.B., Rivelli, D.P., Pompéia, S., Caramelli, P., Plusquellec, P., Lupien, S.J., Catucci, R.F., Alves, A.R., Suchecki, D. (2017). Association between heavy metal exposure and poor working memory and possible mediation effect of antioxidant defenses during aging. Science of the Total Environment, The, 575, 750–757. Pubmed
- etc
Contact : cesh-cshs@crfs.rtss.qc.ca
-
Pour des services d'écoute*
Suicide Action Montréal
Centre Tel-Écoute
Tel-jeunes
Les Déprimés Anonymes inc.
Centre de crise
Revivre
Ressources dans la communauté
Comment coopérer en utilisant la stigmergie ? Cela fait plusieurs années que je travaille sur un ouvrage consacré à ce sujet. Plutôt que d’attendre la sortie d’un travail entièrement finalisé, je lance aujourd’hui un site pour laisser des traces en partageant régulièrement l’état des mes travaux.
La promesse d’un mode de coopération plus ouvert
En 2012, l’auteure et activiste Heather Marsh publiait un article phare http://georgiebc.wordpress.com/2012/12/24/stigmergy-2/ où elle décrivait la stigmergie, le modèle de coopération des fourmis et des termites. Pointant avec lucidité les défauts des modèles d’organisation actuels, elle tentait d’imaginer à quoi ressemblerait une coopération humaine auto-organisée comme celles des insectes sociaux.
Signe de la qualité de son analyse, l’article a été rapidement traduit en français, allemand et espagnol de manière spontanée par différents groupes et individus.
Faisant partie du groupe qui a traduit l’article en français, j’ai publié une copie éditée http://www.lilianricaud.com/travail-en-reseau/la-stigmergie-un-nouvelle-modele-de-gouvernance-collaborative/ sur mon site en 2013.
...
Un livre-blog pour laisser des traces
Aujourd’hui plutôt que d’attendre la sortie d’un travail entièrement finalisé je lance donc ce site pour laisser des traces en partageant régulièrement l’état des mes travaux.
Mon objectif: partager avec vous au fur et à mesure les prochains chapitres au fur et à mesure de leur écriture et récolter vos retours.
Pour en savoir plus et recevoir les prochaines publications, rendez vous sur le site Coopérer en stigmergie https://cooperer-en-stigmergie.net/.
A propos Lilian Ricaud
Chercheur, consultant, formateur, je propose de l'accompagnement stratégique dans les processus de co-construction, la co-création et la conception avec une approche systémique.
L’anthropologue Philippe Descola nous a fait reconsidérer l’idée de nature. Sa pensée a profondément influencé l’écologie, et dessine la voie d’une nouvelle relation entre les humains et le monde dans lequel ils sont plongés. Reporterre a conversé avec lui : voci son interview, à écouter en podcast et/ou à lire.
Philippe Descola est titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature au Collège de France et directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale (ENS/EHESS). Il est l’auteur des Lances du crépuscules (Plon, 1993) et de Par delà nature et culture (Gallimard, 2005).
... Jeune étudiant, dans les années 1970, vous êtes parti au fin fond de l’Amazonie, entre l’Équateur et le Pérou, à la découverte des Achuars. Vous y avez passé deux à trois ans en immersion et plus tard plusieurs séjours. ... suradaptés à la nature, des êtres véritablement primitifs parce qu’ils étaient naturalisés. C’étaient des « peuples naturels ». Cela pose des questions quand on s’intéresse au rapport que des sociétés entretiennent avec leur environnement. Où est le social, où est la médiation sociale dans un tel système ? ... j’ai été en Amazonie avec l‘idée que peut-être, s’ils n’avaient pas d’institutions sociales immédiatement visibles c’était parce qu’ils avaient étendu les limites de la société au-delà du monde des humains. ... C’était un pressentiment. L’enquête ethnographique prend du temps ... L’oniromancie, c’est-à-dire l’interprétation des rêves. ... le manioc ... plante toxique, le barbasco ... on s’adresse directement à l’âme de ces humains ou des non-humains ...
...
les Achuars maintenaient en permanence une sorte de fil de communication avec des interlocuteurs humains et non-humains par l’intermédiaire de ces incantations magiques ... les non-humains étaient tout sauf la nature. C’étaient des partenaires sociaux qui n’étaient pas divinisés ni sacralisés puisqu’on les chassait, qu’on les mangeait, plantes comme animaux. Néanmoins, ils étaient dotés d’une dignité de sujets qui permettait une communication de sujet à sujet. Cela était quelque chose qui apparaissait en filigrane dans beaucoup de théories des religions dites primitives, depuis longtemps. Depuis Fraser, au début du XXe siècle. ... l’attention que chaque être vivant requiert et le soin qui est nécessaire pour le maintenir en vie ... l’idée que les non-humains sont animés par une intention, des projets, des buts qui les font entrer en communication les uns avec les autres. Et qui permet la communication entre humains et non-humains. C’est-à-dire que ce sont des êtres qui ne diffèrent pas tant de nous par leurs capacités ou par leurs dispositions à établir des relations que par des atouts physiques qui leur sont particuliers. cela correspond à l’idée que le grand éthologue Jacot von Uexkül avait développée. Que chaque espèce vit dans un monde singulier qui est fondé sur sa capacité à utiliser du fait de sa biologie propre, des éléments de sa niche écologique. Mais alors que chez Yacob von Uexkül, chaque espèce vit dans une bulle, chez les animistes, la communication est rendue possible par cette espèce de langue universelle qu’est le dialogue des âmes. ... Heidegger avait bien mis en évidence que la nature est une sorte de boîte vide qui permet de donner une saillance à tous les concepts auxquels on va l’opposer. Moi, je m’en sers pour signifier la distance qui s’est établie entre les humains et les non-humains ... Non seulement les Achuars n’ont pas de terme pour désigner la nature, mais c’est un terme quasiment introuvable ailleurs que dans les langues européennes, y compris dans les grandes civilisations japonaise et chinoise. ... le capitalisme a besoin de ce sous-bassement que j’ai appelé le naturalisme ; c’est-à-dire cette distinction nette entre les humains et les non-humains, la position en surplomb des humains vis-à-vis de la nature ... en Chine ... dans ce qu’a été l’expérience industrielle de l’Union Soviétique, fondée sur l’idée des humains démiurges ... Inventer des formes alternatives d’habiter la Terre, des formes alternatives de s’organiser entre humains et d’entretenir des relations avec les non-humains. Je reprends la formule de Gramsci, « le pessimisme de la lucidité et l’optimisme de la volonté ». ... changer les choses. Comment ? Et bien par la multiplication d’expériences que je trouve originales dans le monde européen. J’étais à Notre-Dame- des-Landes, il n’y a pas très longtemps, sur la Zad. Et, je trouve que c’est une expérience - ce n’est pas la seule ... degré de réflexivité ... La capacité à poursuivre un projet dont on va examiner toutes les composantes ... Comment on se débrouille pour faire vivre cela en faisant un pas de côté par rapport aux contraintes politiques légales et administratives d’un État moderne capitaliste ou libéral ? ... l’identité qui s’est constituée peu à peu ou l’identification entre les humains et certains non-humains menacés, les tritons, les salamandres, les grenouilles, etc.. Ce qui m’a frappé par exemple, c’est l’attention des gens qui s’intéressent à la forêt. Il y a une petite forêt, qui est exploitée d’ailleurs, dans une attention à l’individualité des arbres.
Cette attention à la cohabitation tranche complètement avec la foresterie industrielle, de même que les techniques de maraîchage tranchent là avec l’agriculture industrielle. Cette attention profonde à la singularité des êtres vivants avec lesquels les zadistes entrent en contact me frappe parce que j’ai vu la même chose en Amazonie. ... vivent une sorte d’Epiphanie. Ils essayent de travailler à l’intérieur d’un collectif où l’on partage à peu près tout, avec cette espèce d’identité profonde, d’identification profonde, qui est singulière.
...
On ne peut pas devenir des Achuars. On peut devenir des humains différents de ce que nous avons été ou de ce que nous sommes. Découvrir des façons alternatives de vivre pour essayer de nous transformer nous-mêmes.
Thèse : "La nature domestique de Ph D. à la MSH ; Les lances du crépuscule (+accessible) collection Terre humaine ; & 1petit livre "L'écologie des autres et l'anthropologie et la question de la nature, éd QUAE
Lire aussi : Alessandro Pignocchi : « Il n’y a pas d’écologie sans lutte collective contre le monde de l’économie » https://reporterre.net/Alessandro-Pignocchi-Il-n-y-a-pas-d-ecologie-sans-lutte-collective-contre-le-monde-de-l
Réalisation du podcast : L’équipe de Ground Control https://www.groundcontrolparis.com/ avec Laura Eisenstein à la production, François Touchard à la réalisation et Frédéric Haury pour les micro-trottoirs.
Ndlr :
- on retrouve ici des ingrédients de la théorie de la médiation ? cadre, distance, interrelations, etc. => creuser ACT
- ces peuples nous transmettent des savoir-être primordiaux pour inventer/restaurer notre rapport aux autres, au vivant. => valoriser politiquement ce trésor à préserver coûte que coûte. MpT peut y contribuer ACT
Le cas de classes virtuelles synchrones dans un dispositif de formation en ligne
-> https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02182525/document
Cette recherche, menée auprès de formateurs d’étudiants de L3 et M1 de Sciences de l’Éducation du dispositif de formation en ligne FORSE, étudie les effets de la médiation produits par les usages des classes virtuelles synchrones. Une analyse de la littérature du concept de médiation ainsi que celle des usages d’instruments numériques par les enseignants de dispositifs en ligne nous a conduit à construire notre questionnement autour de quatre axes principaux. Ils sont liés aux effets des classes virtuelles synchrones sur la médiation humaine, à l’impact sémiotique de ces logiciels sur les pratiques pédagogiques des enseignants, ainsi que de la médiation sur la scénarisation liée à la diffusion des supports numériques et enfin aux interactions entre les formateurs et leurs apprenants. Les résultats de cette recherche montrent, comme c’est généralement le cas dans les travaux portant sur les technologies numériques en éducation, que l’usage d’un tel instrument n’est jamais neutre et confirment qu’il est à l’origine d’effets sur la relation pédagogique entre le formateur et ses apprenants.
...
mon boulot est un boulot de médiation, c’est-à-dire de faire le lien entre ce que je leur demande et les contenus, pour essayer de les emmener, de les prendre un peu par la main, vers du lien entre les attentes et la tâche. Et puis, ça me permet aussi d’expliciter les critères d’évaluation, et puis toutes les formes du travail final qui sera demandé. »
...
la médiation numérique via la classe virtuelle impose pour l’enseignant de repenser la mise à disposition de ses supports de cours.
...
6.4 Une médiation numérique qui impose une gestion complexe des interactions par l’enseignant
...
AUTEUR HERVÉ DAGUET Laboratoire CIVIIC, Département des Sciences de l’Éducation - Université de Rouen, U.F.R. Sciences de l’Homme et de la Société - herve.daguet@univ-rouen.fr
... Seymour, magnifique gavroche genre tintin aux yeux bleus persans, ... Maël et Fred ... Ingrid, belle fougère arborescente avec un adorable accent mauricien. ... Léo, étudiant arrivé à la fin du calvaire du parcours pour être médecin ... Benou, portrait craché d’Albert Dupontel…, sensible et empreint de valeurs sociales, après un parcours varié dont des rencontres avec des migrants. ... Frédéric, quadra ultra sensible, qui se forme à la communication non violente et qui laisse femme et enfants ponctuellement sur de longues semaines pour trouver son chemin ... Audrey pose par sa présence. ... Gaëlle, discrète artiste centrée à la terre, qui vit depuis 5 ans en yourte et veut juste maintenant passer d’une yourte de 35 m2 à une de 50 m2 pour fonder une famille. Un bon moment partagé au sein du banya (sauna russe) en toute confiance et liberté des corps.
Avec Guillaume également, grand et magnifique gaillard habitué aux normes allemandes de la nudité ... Ce banya (sauna russe) itinérant nous est arrivé avec Bruno ... la magnifique et brune Mélissa, l’ange gardien facilitatrice ... Bastien le permaculteur, ... Elsa femme magnifique, indépendante et solaire. Julien aux yeux turquoises, caustique et tendre. Matthieu curieux passionné. Baptiste, heureux de revenir dans le groupe, florine discrète et obstinée… Et tant d’autres…
...
Sylvie Chasselay, relecture bienveillante de Philippe Kuhn
Culture et savoirs - Etats-Unis - littérature
Guillaume Chérel raconte avec fièvre une passion adultère non partagée, très moderne.
Les hommes sont
des maîtresses
comme les autres, de Guillaume Chérel. Éditions Plon, 16 euros (aussi en POCKET 2015). « L’amant qui n’est pas tout n’est rien », écrivait Balzac. Le protagoniste du nouveau roman de Guillaume Chérel, Les hommes sont des maîtresses comme les autres, en fait la troublante et amère expérience : son héros, Jérôme, est en pleine déconfiture sentimentale et professionnelle lorsqu’il reçoit, via Facebook, des nouvelles de son premier amour platonique, une rousse explosive rencontrée au lycée, trente ans plus tôt. Le quadragénaire retrouve la belle, devient son amant. Et commence à l’attendre, telle une Emma Bovary au masculin. Il passe de l’euphorie des retrouvailles à la frustration du temps passé hors de sa présence, de l’attente de l’aimée à la jalousie envers son mari, ses filles, ses amis. Bref : il vit un enfer, perd confiance en lui, ne comprend plus rien à sa vie.
La perspective du roman de Guillaume Chérel est originale : elle décrit les affres de l’amant, dans une situation classique de ménage à trois. L’amant, la plupart du temps présenté comme conquérant face à une femme fragile, est ici sentimental et d’autant plus vulnérable. Jérôme est un antihéros, qui dissèque au jour le jour ses sentiments contradictoires. Et pointe aussi du doigt ses propres lâchetés, et toute la fantasmagorie construite autour d’Ava, même plus attirante, même pas intéressante, mais avec qui il se sent en totale osmose. Les hommes sont des maîtresses comme les autres est un joli témoignage sur l’évolution des mœurs et un bon roman d’été.
Guillaume Chérel a également publié, en juin, une série de reportages réalisés pour l’Humanité Dimanche, Sur la route again. Aux États-Unis
avec Kerouac, aux éditions Transboréal, 20,90 euros.
Caroline Constant
Ndlr :
- "grande force à avouer sa faiblesse, grand humour à se montrer récriminant et capricieux. Mise à nu réalisée avec pudeur." selon Patrick Willians de ELLE.
Quelles sont les points communs entre cerveau et univers ? Deux scientifiques mettent en avant les ressemblances de structure, mais aussi de fonctionnement,entre leurs domaines de recherche.
100 milliards de neurones dans le cerveau humain, et 100 milliards de galaxies dans l’univers.... En science, c'est parfois en faisant des analogies que l'on change nos paradigmes... Et si l’analogie entre le cerveau et l’univers conduisait elle aussi à une fécondité scientifique ?
C'est que proposent de faire l'astrophysicien David Elbaz et le neurobiologiste Alain Destexhe, en mettant en parallèle l’organisation du cerveau et celle de l’Univers.
Tout a commencé avec la découverte d’un bruit de fond, celui de l’Univers et celui de l’électro-encéphalogramme d’un cerveau. ... dialogue prometteur qui nous conduira à écouter la musique des neurones.
Les invités
David Elbaz Astrophysicien et chef de laboratoire au CEA
Alain Destexhe chercheur en neurosciences intégratives et computationnelles à l’Institut NeuroPsi de Paris Saclay
Les références A la recherche de l’univers invisible, matière noire, énergie noire, trous noirs écrit par David Elbaz (Odile Jacob)
Mots-clés :* Sciences fonctionnement du corps humain espace neurosciences
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C'est la suite de ce Grand Débat animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Emmanuel Macron débat avec 65 intellectuels français de la place de l'individu, de la démocratie, de le rôle des intellectuels, avec notamment Frédéric Worms ou Michel Wieviorka ; Monique Canto-Sperber
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Louis Rouxel il y a 2 heures
Le micro qui bug à L'Élysée, c'est quand même chaud
permafroost il y a 4 heures
Les laquais 2eme partie, avec le culot de pseudos philosophes qui croient connaître et parler au peuple. Risible
Transcription :
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5:30 : Frédéric Worms ... désir d'une médiation. Et c'est finalement la fonction principale des intellectuels ...
19:23 E.Macron parle jusqu'à 29:34 ! cad 1/3 du temps !
Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs.
Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme. Certainement pas un homme.
Bruno Latour
La rivière Whanganui en Nouvelle Zélande, reconnue en 2017 légalement comme une entité vivante et un sujet de droit (Image par James Shook. CC-BY. Source : Wikimedia Commons)
Les Communs questionnés par l’émergence des « droits de la nature »
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plusieurs villes aux Etats-Unis ont d’ores et déjà adopté des régulations basées sur la reconnaissance des droits de la nature[7], en écho à des revendications formulées dès les années 70[8].
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à première vue, les finalités poursuivies semblent proches de celles qui se trouvent au fondement des Communs et des luttes séculaires menées aux quatre coins du Globe contre les phénomènes « d’enclosure »[9]. La notion de Communs (ou de biens communs) a fait ces dernières années un retour remarqué, depuis l’attribution en 2009 du prix de la Banque de Suède – dit « prix Nobel d’économie » – à la chercheuse américaine Elinor Ostrom pour ses travaux sur la gouvernance des « Commons Pool Resources » (CPR)[10]. Initialement appliquée à la gestion durable des ressources naturelles mises en partage, la notion de Communs s’est déployée depuis dans de nombreux autres champs (Communs de la Connaissance, Communs numériques, Communs sociaux, Communs urbains, etc.). En France, elle fait l’objet d’un intérêt croissant de la part du monde académique, attesté par la parution en 2017 aux Presses Universitaires de France d’un « Dictionnaire des biens communs[11] », regroupant les contributions de plusieurs dizaines de chercheurs issus d’une pluralité de disciplines.
La sphère militante n’est pas en reste et de nombreuses revendications, notamment en matière d’écologie, se font sous la bannière des Communs. On peut songer aux mouvements agissant pour la reconnaissance de l’eau comme bien commun, à des initiatives visant à instituer des forêts ou des bassins versants comme des Communs ou aux combats des paysans pour la préservation des droits d’usage sur les semences traditionnelles[12]. En France, le terme est récemment réapparu à Notre-Dame-des-Landes, dont les habitants ont revendiqué la qualité de « Laboratoire des Communs » pour légitimer la poursuite de l’occupation au-delà de l’abandon du projet d’aéroport[13]. Une tentative est d’ailleurs toujours en cours pour racheter une partie des terres de la ZAD afin de les ériger en propriété collective et poursuivre la « pratique des Communs » sur ce territoire[14]. La connexion avec les « droits de la nature » est ici évidente et elle s’exprime par exemple dans le célèbre mot d’ordre des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes, qui en porte la trace : « Nous ne défendons pas la Nature ; nous sommes la Nature qui se défend ».
Pour autant – et de manière assez surprenante -, les analyses croisant explicitement la thématique des Communs avec celle des « droits de la nature » sont encore assez rares, alors même que leur mise en relation fait surgir des questions importantes et, dans une certaine mesure, perturbantes pour les Communs.
La théorie des Communs traversée par une « rupture ontique » entre Humains et Non-Humains
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des différences profondes du point de vue des « ontologies » ou des « visions du monde » sur lesquelles elles s’appuient[15]. La pensée des Communs n’est pas simple à saisir, car elle est partagée entre de nombreuses branches et courants ne renvoyant pas exactement aux mêmes réalités (d’où un flottement dans la terminologie employée selon les auteurs entre « Les Communs », « Le Commun », « Les Biens communs », « Le Bien commun », « Le Faire commun », « L’Agir commun », etc.)[16]. On peut néanmoins partir de la définition synthétique issue des travaux d’Elinor Ostrom et de l’école dite de Bloomington, telle que proposée notamment par l’économiste atterré Benjamin Coriat : « des ressources en accès partagé gouvernées par des règles émanant de la communauté des usagers, visant à en assurer l’intégrité ou le renouvellement[17] ». Dans cette optique, la caractérisation des Communs repose sur un triptyque « ressource-communauté-règles »
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Quand il est question de biens communs, il faut tenir compte des trois aspects suivants ; un groupe d’utilisateurs, généralement des « prosommateurs », des gens qui sont donc à la fois producteurs et consommateur. Ils prennent des décisions collectives concernant l’utilisation de ressources. Les ressources sont collectives également, en ce sens que leur utilisation dépend de la décision du groupe ; être membre du groupe vous confère des droits d’utilisation.
[…] C’est ainsi qu’émerge une nouvelle institution pour l’action collective. Sa conception et son fonctionnement sont sensiblement différents du marché et de l’État pris comme modèles de gouvernance dans la mesure où l’institution en question est basée sur l’auto-gouvernance, c’est-à-dire l’auto-régulation, l’auto-sanction et l’auto-gestion.
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cette définition attire aussi un certain nombre de critiques, soulignant que cette manière de conceptualiser les Communs reste ancrée dans une ontologie « dualiste » ou « naturaliste » par le maintien du postulat d’une séparation entre la ressource, d’un côté et la communauté, de l’autre. Cette opposition viendrait reconduire la thèse d’une « présumée continuité ontologique sous-jacente entre les humains » et d’une « discontinuité ontologique entre les humains et les non-humains », débouchant sur une « relation objectivant les non-humains en tant que ressources (naturelles)[20] ». Par Non-Humains, il faut entendre « tout ce avec quoi les humains sont en interaction constante[21] » : animaux, plantes, mais aussi les éléments comme l’eau, l’air, la terre, y compris parfois également les objets et artefacts produits par l’activité humaine. La notion est au cœur d’analyses cherchant à renouveler les approches en dépassant l’opposition traditionnelle entre Nature et Culture, sujets et objets, Humains et Non-Humains. Dans le champ de la sociologie, elle joue notamment un rôle central dans la théorie de l’acteur-réseau développée par Bruno Latour, Michel Callon et Madeleine Akrich qui, à travers une « sociologie de la traduction[22] », pense l’action comme partagée entre des Humains et des Non-Humains, également doués d’« agentivité » (agency)[23]. On la trouve aussi mobilisée par l’anthropologie, notamment dans les travaux de Philippe Descola visant à questionner les représentations occidentales pour donner à voir la diversité des « ontologies », c’est-à-dire des manières de « composer des mondes » à travers les continuités et les discontinuités établies entre humains et non-humains[24].
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la démarche d’Ostrom paraît en réalité reconduire la « rupture ontique » entre humains et non-humains caractérisant depuis des siècles la pensée occidentale et ayant acquis à l’époque moderne le statut de paradigme dominant[28]. Elle s’inscrirait encore dans ce que Bruno Latour[29] appelle un « processus de purification » visant à établir deux zones ontologiques absolument distinctes, alors même que les réalités observées par Ostrom sont composées de collectifs « d’hybrides » mêlant humains et non-humains. Or de telles accusations sont graves, car c’est précisément en s’appuyant sur cette thèse de « l’exceptionnalité de l’être humain » que l’Occident s’est doté d’un système de représentations et d’un appareillage idéologique favorisant un extractivisme forcené devenu incontrôlable depuis l’avènement de la révolution industrielle. Une telle dénonciation du dualisme de la pensée occidentale se retrouve notamment chez Arturo Escobar dans son ouvrage « Sentir-Penser avec la Terre[30] »
...Cette pensée dualiste qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, nature et culture, profane et spécialiste, indigène et savant, humain et non-humain en les hiérarchisant, nous empêche de nous concevoir comme faisant partie du monde, nous incitant plutôt à nous vivre dans un rapport d’extériorité instrumentale à ce qui nous entoure.
...
Pour Bruno Latour, le recours à cette notion est en outre caractéristique d’une pensée envisageant les rapports de l’homme à son environnement sous la forme d’un système de production, là où les défis écologiques majeurs auxquels nous faisons face demanderaient de les repenser comme un système d’engendrement, afin de prendre en compte les liens d’interdépendance existants entre l’ensemble des vivants [31]
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Pour Patrick Bresnihan[32], la « rupture ontique » traverse en réalité toute la littérature sur les Communs et elle se manifeste notamment par la manière dont celle-ci distingue, d’un côté, des Communs qui seraient « naturels » ou « matériels » et de l’autre, des Communs « immatériels », que ceux-ci soient « numériques », « de la Connaissance », « culturels » ou « sociaux »
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Reformuler la théorie des Communs à partir d’une ontologie relationnelle ?
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gérer de manière durable des ressources naturelles par le biais d’arrangements institutionnels auto-produits par voie délibérative entre les personnes directement concernées. En recourant à la notion de faisceaux de droits (Bundle of Rights)[35], elle a aussi établi que la propriété exclusive et le marché n’étaient pas nécessairement le mode de gestion optimal des ressources, tout comme elle s’est montrée critique vis-à-vis de la centralisation bureaucratique lorsqu’elle conduit à étouffer la capacité des groupes à s’auto-organiser pour produire des règles adaptées à leur situation. ... engagement marqué sur la question du changement climatique qu’elle a intégré à ses analyses en essayant de proposer des leviers d’action articulant le global et le local[36].
...
les évolutions citées au début de cet article, visant à reconnaître la qualité d’« entités vivantes» et de « sujets de droit » à des Non-Humains, sont des émanations des « cosmovisions » propres à des populations autochtones ayant reçu une « traduction » dans le système juridique de leurs États. Elles ont le potentiel d’ouvrir une voie pour dépasser l’ontologie dualiste en embrassant d’autres « manières de composer le monde » évitant de reconduire la « rupture ontique » traversant toujours les travaux d’Ostrom en dépit de ses apports...
...les communs sont ici conçus comme **des touts indissolubles** d’humains et de non-humains en développement constant[39].
...l’ontologie relationnelle repose sur l’idée que « les mondes biophysiques, humains et surnaturels ne sont pas considérés comme des entités séparées ». Dans une telle conception, « la division entre nature et culture n’existe pas et encore moins celle de l’individu et de la communauté : de fait, l’individu n’existe pas, il existe en revanche des personnes en lien permanent avec l’ensemble du monde humain et non-humain ».
...inclure les humains dans la notion de communs, en tant que contributeurs à un écosystème qui inclut aussi les non-humains. **Construire un programme politique** autour de cela va demander beaucoup de temps et d’imagination. Mais si on ignore le potentiel des communs, on est mal. J’espère que nos meilleurs penseurs vont s’en saisir à nouveau pour l’ouvrir à toutes les possibilités, notamment celle de faire entrer les non-humains dans l’équation. C’est le travail qu’il va falloir faire, si on veut continuer à évoluer dans un monde viable.
...les diverses tentatives de reformulations (Communs latents, Eco-Communs, Communs Plus-qu’Humains) paraissent prendre le parti de s’éloigner assez radicalement de la théorie des Communs formulée par d’Elinor Ostrom, sans toutefois toujours prendre le soin de se confronter directement et en profondeur à ses éléments. Je procèderai de mon côté en passant en revue les briques essentielles de la théorie des Communs (les notions de ressources, communauté, gouvernance, arrangements institutionnels, enclosures, faisceau de droits, propriété, etc.). L’objectif sera de déterminer si ces différents concepts – aujourd’hui marqués par une « asymétrie » entre humains et non-humains – peuvent être reformulés en suivant le « principe de symétrie[45] » issu de la théorie de l’acteur-réseau...
...Faire de l’**anthropologie symétrique**, de ce point de vue, cela ne signifie pas expliquer la vie des humains par l’influence des non-humains, mais rendre compte de la composition d’un monde où les uns comme les autres prennent part en tant qu’acteurs – actants dirait Latour – avec leurs propriétés et leurs modes d’action, et constituent donc des objets d’intérêt égal pour les sciences sociales[46].
Quatre étapes pour « symétriser » les éléments de la théorie des Communs
...
PLAN
...
Conclusion : le rôle des communs symétriques à l’heure du Capitalocène
ndlr :
- n'est-on pas ici en train de réinventer/retomber sur la termo-bio-sociologie de François Roddier ? ACT
Lien court : https://frama.link/Avec_ou_sans_Hulot_prendre_le_parti_de_l-anthropocene
"
Bonjour Ami(e)(s) que j’attends,
je t’ai/vous ai rencontré(e)(s) par une magnifique journée estivale occupée à fabriquer des fours solaires de différentes dimensions (jusqu’au modèle utilisable en micro-sidérurgie...). Sérendipité, je vous dis !
Cette activité d’éducation populaire ne peut pas être mieux "raccord" avec le billet cité en référence. Il rassemble des éléments d’analyse et de synthèse susceptibles de servir de base à la création d’un chaînon manquant au service des Communs et de l’intérêt général.
Tout est à imaginer. Une première étape se dessine :
constituer une équipe pluridisciplinaire intégrant les sciences dites "exactes" et les sciences humaines et sociales. Ensemble, élaborer un projet de budget initial afin de réaliser notamment un site internet didactique multilingue intégrant notamment les points suivants avec des illustrations attrayantes :
Le changement climatique est avéré.
Il est dû à l’espèce humaine qui, depuis environ 200 ans, s’est mis à émettre des gaz à effet de serre en quantités de plus en plus massives.
Sur la trajectoire actuelle, le risque encouru est cataclysmique pour les générations futures [1].
Nous pouvons encore la changer, il n’est pas trop tard.
Mais IL Y A URGENCE.
Dans ce processus, la technologie est utile, mais secondaire.
L’IMPORTANT est notre capacité à mobiliser l’ENSEMBLE DES CITOYENS DU MONDE.
C’est donc un chantier de MÉDIATION PLANÉTAIRE : inventer AU PLUS VITE des modes de vie durables adaptés à cette nouvelle ère géologique que nous avons générée - L’ANTHROPOCÈNE - avec comme principale contrainte :
cesser d’utiliser les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
Tel est le projet que je porte et qu’il me plairait beaucoup de partager avec toi/vous car ta/votre culture d’ingénieur ou de scientifique ou de ??, ta/votre jeunesse (au moins d’esprit), ton/votre enthousiasme, tes/vos connaissances, seraient indispensables et complémentaires aux miennes.
Alors, si tu/vous acceptais/acceptiez de faire un bout de chemin avec moi (bénévolement ou professionnellement), nous pourrions constituer un/de super binôme(s) ingénieur/médiateur junior/senior homme/femme que j’appelle de mes vœux depuis déjà pas mal de temps... Et je serais le plus heureux des hommes !
En d’autres termes, je te/vous propose une aventure entrepreneuriale de type « entreprise de croissance humaniste... »
à toi/vous !
Ébauche de programme pour prendre le Parti de l’anthropocène
https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/
[1] Extinction massive des espèces, pollutions généralisées, augmentation de la température moyenne de la terre, élévation du niveau des océans, destruction de la vie marine par acidification des eaux, aggravation des dégâts des catastrophes climatiques et peut-être de leur nombre, etc.
"
Afin d'entretenir nos sagesses d'été, des réflexions sur le spirituel, le religieux, l'agnosticisme, l'athéisme... dans des sociétés capitalistes à idéaux démocratiques menacées par l'absolu djihadiste : deux courts entretiens avec la rédaction du site Oumma.com et une conférence à la MJC de Mâcon...et quelques restaurants gardois pour l'été !
1 commentaire 2 recommandés
mots-clés : agnosticisme athéisme capitalisme Démocratie Djihadisme laïcité Oumma.com religions restaurants Gard spiritualité
Entretiens vidéo avec la rédaction du site Oumma.com
Partie 1 : "Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux", 13 juillet 2018, https://oumma.com/le-spirituel-est-il-necessairement-associe-au-religieux/ (environ 2 mn 45)
Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux? © Oumma
couv-spiritualites-et-engagements-dans-la-cite
Partie 2 : "Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen?", 20 juillet 2018, https://oumma.com/le-spirituel-est-il-oppose-a-lengagement-citoyen/ (environ 2 mn 30)
Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen? © Oumma
"Face à l’argent-roi et au djihadisme, quels enjeux spirituels dans notre société à idéaux démocratiques ?"
Conférence-débat organisée par l’Université Populaire de Mâcon, MJC Héritan, Mâcon, 9 mars 2017
LES QUESTIONS SPIRITUELLES DE NOTRE SOCIÉTÉ Jeudi 9 mars à 18h30 Conférencier PHILIPPE CORCUFF © Mjc Héritan
pour-une-spiritualite
Bonnes vacances spirituelles, anticapitalistes, libertaires!
Post-scriptum : Les sens avec le sens : restaurants autour de Nîmes pour l'été
https://www.youtube.com/watch?v=n1iihxx6yWk
"
Le spirituel est-il nécessairement associé au religieux?
376 vues - 6 - 1 - Oumma - Ajoutée le 13 juil. 2018
Rencontre avec Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon et co-auteur avec Jérôme Alexandre, Haoues Seniguer et Isabelle Sorente du livre “Spiritualités et engagements dans la cité “ (Ed. Le bord de l’eau). Dans cette première partie, il répond à la question suivante : Pourquoi le spirituel est-il fréquemment associé au religieux ?
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
spartacus spa il y a 1 semaine
La spiritualité et la religion sont comme les deux roues d un vélo, l une a besoin de l autre pr fonctionner.
Malheureusement, la majorité des religieux n atteignent jamais la spiritualité. .......!!!!!!
La spiritualité libére l homme alors que la religion emprisonne ce dernier...
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Mh D
Mh D
il y a 1 semaine
Dans les Écritures nous apprenons qu'il faut discerner l'esprit de la lettre, une différence existe bel et bien entre lui qui vivifie et l'autre qui tue, ce sont le témoignage de nos fruits qui atteste d'au service de qui l'ont est prisonnier, l'on ne saurait se tromper a moins de témoigner contre soin de sa mauvaise foi et, ou, de sa stupidité.
"
ndlr : est agnostique donc acroyant ?, dialogue transpirituel => créer un espace commun de tolérance permettant le dialogue entre différentes spiritualités ++
=>
LIRE son livre et valoriser ce concept de dialogue transpirituel
ACT
&
https://www.youtube.com/watch?v=7sKrQRANzdo
"
Le spirituel est-il opposé à l'engagement citoyen?
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Oumma
Ajoutée le 20 juil. 2018
Seconde partie de l'entretien avec Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique à l’IEP de Lyon et co-auteur avec Jérôme Alexandre, Haoues Seniguer et Isabelle Sorente du livre "Spiritualités et engagements dans la cité " (Ed. Le bord de l'eau).
Catégorie
Actualités et politique
"
&
https://www.youtube.com/watch?v=XFuodTgg_AQ
"
LES QUESTIONS SPIRITUELLES DE NOTRE SOCIÉTÉ Jeudi 9 mars à 18h30 Conférencier PHILIPPE CORCUFF
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Mjc Héritan
Ajoutée le 13 mars 2017
Face à l’argent-roi et au djihadisme, quels enjeux spirituels dans notre société à idéaux démocratiques et laïcs ? « La loi de l’argent-roi propre au capitalisme provoque un dessèchement spirituel; le spirituel n’étant pas réservé au religieux mais concernant l’exploration individuelle et collective du sens et des valeurs de l’existence. Face à cela les gauches et les mouvements sociaux critiques peinent à répondre aux enjeux proprement spirituels de l’époque. Dans ce vide spirituel viennent notamment se nicher les absolus meurtriers du djihadisme. Comment réagir dans le cadre d’une société comme la nôtre à idéaux démocratiques et laïcs? »
Catégorie
Actualités et politique
Musique utilisée dans cette vidéo
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Titre
Foule sentimentale
Artiste
Alain Souchon
Album
C'est déja ça
Auteurs-compositeurs
Alain Souchon
Fourni par :
WMG (au nom de PLG France); UMPG Publishing, UBEM, ASCAP, SODRAC et 6 sociétés de gestion des droits musicaux
Titre
Et si en plus y'a personne
Artiste
Alain Souchon
Album
Et Si En Plus Y'a Personne
http://www.fmsh.fr/fr/college-etudesmondiales/24240
http://www.fmsh.fr/fr/college-etudesmondiales/24240
Fourni par :
WMG (au nom de PLG France); SODRAC, UBEM, UMPG Publishing et 4 sociétés de gestion des droits musicaux
"
ndlr : /agnosticisme, espace de dialogue trans-spirituel, élimine croyants et athées intégristes
laïcité = liberté de conscience + séparation des églises et de l'état + pluralisme des croyances et des incroyances, incarnée / Jean Jaurès en 1905
le spirituel apparaît dans les cultures populaires sans pose philosophique
ex alain souchon foul sentimental 1993
approche critique et compréhensive de la spiritualité et des religions, vue comme ambivalents
= prudence agnostique ++
explore contraintes et chausses-trappes et laisse ouverte une interrogation
/cadre intellectuel /lumières au 18è siècle : des lumières tamisées contre des lumières aveuglantes
les philosophes ont contribué et promu des valeurs cardinales : raison critique, progrès, émancipation ~la modernité
les lumières telles quelles ou l'abandon ? manichéisme comme Élisabeth Badinter
dénégation dogmatique, mythologie militante des lumières évacue les pardons des lumières
dont 1 partie a cohabité avec l'esclavage, a exclu les femmes pendant un temps
le masculin associé à la raison et les femmes aux sentiments
ex. sylvain maréchal rédacteur du manifeste des égos de 1793
projet portant défense d'apprendre à lire et écrire aux femmes !
les guerres, les prédations, les crimes coloniaux issus de la rationnalité
apport de la théorie critique de l'école de Franckfort a pointé le nazisme issu des lumières dans la dialectique de la raison
dialectiques négatives, progrès cynique, échec de la culture au auchwitz
part d'ombre des lumières, mais éteindre les lumières ? non !
défend des lumières tamisées pour sauves les lumières ++
auto-réflexion du pensé processus d'auto-réflexion critique des lumières
chemin des lumières tamisées, à relancer avec plus d'humilité, admettent fragilité et pluralité
réactivent la critique émancipatrice de la société capitaliste ++
substituer une universalisation possible ou un universalisable adossé à des acquis partiels comme les droits humains reconnus par l'onu et aussi une inquiétude éthique, chausses-trappes toujours possibles
dans un processus interculturel et pas d'arrogance civilisatrice
cadre ++
comment réagir face aux meurtriers djihadistes ?
criminels qui usent de références religieuses
pb + global mis en évidence dans birembaum un silence religieux
fait le parallèle avec la guerre d'espagne dans les années 30
islam politique, islamisme = réalités composites
utiliser "violences fondamentalistes"
une des rares cause pour les jeunes de vouloir mourrir
pb de la spiritualité, quête du sens
symptôme d'une léthargie spirituelle, une des réponses au déssèchement du sens
montée de formes d'intégrismes, de sectes, etc
morales traditionnalistes et autoritaires
les réponses politiques éludent le spirituel
valeurs humanistes construites sur anticléricalisme, athéisme, laïcité
n'a pas de réponses spirituelles du côté politique
enjeu tel que éthique de la fragilité assumée +++
se débarrasser de l'ass ???
paradoxe : respiritualiser mais le déreligioser, le désabsolutiser
+de spiritualité, moins d'absolu
fragilités humaines ancrées dans l'expérience quotidienne ++
états de solitude et mises en commun
présentes dans nos vies mais ne constitent pas un chemin
nous sommes forts de nos faiblesses, endosser nos failles non pas pour s'en défaire mais pour développer une mélancolie joyeuse
"sentiment habituel de notre imperfection" ++++
féminin exploratoire, tatonnant plutôt que virilité
Bernard Lavilliers 1980 "attention fragile" ++
le sommeil, c'est presque la mort
tendresse contre le virilisme de la force (masculin classique, dominant dans notre société)
pbt d'espace trans-spirituel, pluraliste et laïque
échange entre croyants et athées et agnostiques sur des bases démocratiques
repères qui nous aident à nous orienter
substituer l'idée de boussole ou de repère à l'idée d'impératif, par rapport au caractère absolu de la valeur et de la morale chez Kant, cet impératif catégorique nous dit où il faut aller, catégoriquement, la boussole nous aide à nous orienter mais ne dit pas où aller ++
puiser de manière critique dans les traditions morales du passé mais qui sont révisables en chemin, qui sont, disons, sensibles à l'expérience, ouvertes à l'inédit, c'est-à-dire ce qui n'existe pas encore.
Et ces boussoles pourraient être mues par un esprit libertaire de curiosité.
Pourquoi la curiosité ?
C'est le mot curiosité que mettait en exergue dans un très intéressant entretien, Michel Foucault le philosophe en 1982??. Voilà ce qu'il définissait comme la curiosité et ce qui pourrait donner une éthique de la curiosité : "le soin qu'on prend de ce qui existe et pourrait exister, un sens aiguisé du réel mais qui aussi mobilise jamais devant lui. Une promptitude étrange, singulier, ce qui nous entoure. Un certain acharnement à nous défaire de nos familiarités, à nous regarder autrement les mêmes choses. Une ardeur à saisir ce qui se passe et ce qui passe" +++
Applaudissements.
->
https://www.youtube.com/watch?v=8MjU70a7Lls
"
Philippe Corcuff : une vision du capitalisme [INTERVIEW]
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Histoires populaires
Ajoutée le 10 juil. 2017
Le capitalisme cache un certain nombre de contradictions majeures, qui sont susceptibles de révéler sa fragilité. Philippe Corcuff, sociologue, universitaire, maître de conférences de science politique à l’Institut d'études politiques de Lyon, militant libertaire et altermondialiste, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, accorde à Histoires Populaires une interview dans laquelle il nous livre les contours de ces contradictions.
REJOIGNEZ-NOUS :
Site web : http://histoires-populaires.org/
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Twitter : @histoirespop
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Éducation
Licence
Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)
"
ndlr : enjeu d'éducation populaire, renvoie dos à dos LREM et LFI !
=>
valoriser ACT
Séminaire du Centre d’éthique contemporaine – Comprendre les émotions humaines – Humeurs, affects, émotions et sentiments ; de la phénoménologie à la science contemporaine
admin
2013-2014
7932012304_f141c521b9_zEn partenariat avec l’Ecole Montpeliéraine de Phénoménologie Clinique
Année 2013-2014
Organisé par Brigitte Leroy-Viémon, Gérard Bourrel et Pascal Nouvel.
Comprendre les émotions humaines – Humeurs, affects, émotions et sentiments ; de la phénoménologie à la science contemporaine.
Depuis environ deux décennies les émotions, les passions, les affects, les humeurs, suscitent une intense activité de recherche. Pendant cette période, en effet, les sciences de l’émotion, qui allient approches neurologiques et approches cognitives, ont connu un développement spectaculaire.
Ce développement a, en retour, stimulé la reprise de réflexions philosophiques sur le thème du sentir et des affects, menées soit à travers une réinterprétation de grandes traditions philosophiques (Aristote, les stoïciens, Spinoza, etc.), soit avec les moyens de la phénoménologie qui refuse de réduire le corps humain à une simple étendue présentant certaines formes et certaines figures mais propose de l’envisager du double point de vue du corps sentant (des sensations, des sentiments corporels, des affects) et du corps senti (représenté psychiquement).
Il a également stimulé la reprise en psychologie clinique et en psychanalyse d’une psychopathologie des sentiments qui se fonde, non pas sur la vie émotionnelle en général mais sur son négatif ; non sur les affects mais sur leur absence ou sur leur répression.
Le séminaire « Comprendre les émotions humaines » a pour ambition de présenter un panorama de ces courants de pensée en s’appuyant sur les présentations de ceux qui sont directement impliqués dans leur élaboration.
ndlr : cette controverse scientifique est importante pour les chercheurs, pour la science, mais politiquement, elle ne change rien aux conséquences pour le vivant : l'homme a bel et bien eu un impact irréversible sur la terre au point de menacer le maintien de l'espèce humaine
Climat - environnement - droits humains
aider à identifier la banque à laquelle vous avez envie de confier votre argent et vous donnera des outils pour vous mobiliser afin de pousser les banques hors des énergies fossiles.
Pour une éducation respectueuse du fonctionnement humain
Dans le but de tester l’efficacité d’une démarche pédagogique scientifique, c’est à dire pensée à partir des lois de développement de l’enfant, Céline Alvarez, linguiste de formation, décide en 2009 d’entrer dans le système éducatif national en passant le concours de professeur des écoles.
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plasticité cérébrale
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