L’INGÉNIEUR·E MÉDIATEUR AU CŒUR DES INTERACTIONS SYSTÉMIQUES ET DU PILOTAGE DES PROJETS - PAGE 20-21/32
Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
LA MÉDIATION EST UN PROCESSUS DE NÉGOCIATION ET DE COMMUNICATION DANS LEQUEL LES PARTIES IMPLIQUÉES TRAVAILLENT ENSEMBLE POUR TROUVER UN ACCORD MUTUEL. L’INGÉNIEUR JOUE UN RÔLE CLÉ DANS CE PROCESSUS, EN AGISSANT COMME UN MÉDIATEUR NEUTRE ET IMPARTIAL.
L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur dans la société moderne et dans ses développements futurs. Son travail implique la
conception, la planification et la mise en œuvre de projets technologiques complexes. Pour mener à bien ces projets, l’ingénieur doit être capable de
communiquer efficacement avec une grande variété de parties prenantes.
Les parties prenantes, leurs intérêts souvent divergents et en interaction systémiques, font la complexité de ce rôle de médiation.
Qu’entend-on par parties prenantes ? C’est l’ensemble des acteurs impactés par un projet, soit par leurs besoins soit parce qu’ils sont touchés ou
concernés par la mise en œuvre du projet. Cela va de l’équipe projet à la société et l’environnement en passant par l’entreprise, les actionnaires, les clients, les utilisateurs, les régulateurs …
L’ingénieur doit être capable de comprendre les besoins, les points de vue, les intérêts et les objectifs de chaque partie prenante, ainsi que les contraintes techniques, financières, réglementaires et éthiques associées au projet. Il doit ensuite être capable, en s’appuyant sur un collectif, de trouver un compromis acceptable minimisant les impacts négatifs tout en garantissant la bonne réponse aux besoins, la faisabilité technique et la rentabilité économique du projet.
Ce processus complexe est capital notamment dans le contexte actuel où c’est l’avenir de la planète et de nos sociétés qui est en jeu. Alors comment faire ?
Pas de solutions miracles mais quelques pistes en termes de pratiques.
- Impliquer les parties prenantes le plus en amont possible dans les différentes phases du projet afin de prendre en compte les besoins, les idées, les critiques et attentes, avant d’engager des investissements humains et financiers importants. Qui est mieux placé qu’un utilisateur potentiel pour participer à la conception d’un système ?
- Écouter, Communiquer et Former pour aller au-delà des impressions et prendre des décisions sur des bases scientifiques et rationnelles.
- Collaborer en développant le travail en équipe et en apprenant à gérer les tensions et conflits souvent rencontrés dans ce mode de travail.
- Être ouvert au monde et en veille pour se tenir au courant des évolutions sociales, technologiques, réglementaires, environnementales, et anticiper, préparer les changements pour un avenir souhaitable.
- Expérimenter sans avoir peur de l’échec avant de développer car on ne peut pas tout modéliser lorsque les systèmes sont complexes. - L’expérimentation permet de vérifier des hypothèses et de faire des choix pertinents. On apprend toujours de ses échecs.
- Mais aussi oser aller contre l’avis général lorsqu’une conviction forte est soutenue par une approche scientifique rigoureuse et une démarche basée sur des valeurs éthiques.
Dans de nombreux projets d’ingénierie, la collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs du projet. Les ingénieurs doivent travailler
avec des équipes multidisciplinaires, composées de professionnels de différentes spécialités techniques et non techniques. L’ingénieur humaniste doit être capable de comprendre les enjeux et intérêts de chaque membre de l’équipe, et de faciliter la communication et la collaboration entre eux.
Les ingénieurs doivent également travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de l’entreprise :
les clients, les fournisseurs, les organismes réglementaires … qui ont des besoins et intérêts spécifiques. Les clients ont des exigences spécifiques en matière de fonctionnalités, de qualité et de délais de livraison, tandis que les fournisseurs ont, entre autres, des contraintes techniques et financières. L’ingénieur humaniste doit être capable de trouver les compromis qui répondent aux besoins des parties et de maintenir une communication claire tout au long du projet.
Dans les projets, il peut y avoir des conflits entre les parties impliquées. Ces conflits peuvent être causés par des différences de culture, des
intérêts divergents ou des priorités différentes. L’ingénieur humaniste doit être capable de gérer ces conflits de manière professionnelle et constructive, en travaillant avec les parties impliquées pour trouver une solution qui répond de manière équilibrée aux besoins de tous.
L’ingénieur est souvent perçu comme un expert capable de résoudre des problèmes techniques complexes. Son travail consiste à concevoir, développer et améliorer des produits, des systèmes et des infrastructures qui améliorent la qualité de vie des gens. L’ingénieur humaniste doit être conscient des limites de son expertise et de son travail, en particulier en ce qui concerne les impacts sociaux et
environnementaux de ses réalisations.
L’ingénieur est conscient des limites de la technologie elle-même. Les technologies peuvent offrir des solutions utiles pour résoudre des problèmes, mais elles peuvent également avoir des impacts négatifs imprévus en termes de risques potentiels pour la santé et la sécurité des travailleurs. La technologie ne peut pas tout résoudre, l’ingénieur humaniste doit exercer son jugement en pleine conscience de ses limites afin de ne pas tomber dans la fuite en avant technologique.
Conscient des limites de ses connaissances et de ses compétences, il travaille en collaboration avec d’autres professionnels, tels que des scientifiques de l’environnement, des écologistes et des spécialistes en sciences sociales, pour s’assurer que ses conceptions sont durables
et répondent aux besoins de la société dans son ensemble. Il doit être capable de remettre en question les normes et les pratiques courantes pour explorer de nouvelles approches plus durables.
Pour le document complet, voir https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8aSG4A
Ndlr : Commentaire publié en copie à https://tools.immae.eu/Shaarli/mediationpourtous?lf7sGQ
Dénoncer :
- ingénieur, comme un médiateur : NON. Être pleinement ingénieur. Par moment, parce que ça a du sens, faire un pas de côté et jouer un rôle de tiers médiateur.
- plus loin "L’ingénieur joue un rôle important en tant que médiateur" : NON. On ne peut pas mettre un signe égal entre INGÉNIEUR ET MÉDIATEUR. Comme tout être humain, s'il a travaillé sur lui suffisamment, il PEUT être un tiers pour les autres.
- "l’avenir de la planète" : NON. L'avenir de la VIE SUR TERRE et notamment celle des ÊTRES HUMAINS.
- Conclusion : chapitre plein de bonnes assertions. Mais en matière de médiation, LOIN DU COMPTE. Faire appel à des médiateurs, des chercheurs en médiation, aurait pu grandement améliorer la formulation, le sens et le respect des fonctions ingénieur et médiateur. A votre disposition pour le faire si vous souhaitez apporter des corrections à cet intéressant chapitre qui confirme les choix de JLP faits en 2016.
Jean-François Six (né en 1929) est un théologien et ancien prêtre catholique français impliqué dans le domaine de la médiation.
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Prêtre de la Mission de France (1956), docteur en Lettres, en théologie et en sciences des religions, Jean-François Six est diplômé de l'École pratique des hautes études.
Fondateur du Service incroyance-foi de l'Épiscopat, membre de la Commission nationale des droits de l'homme, il est le président du Centre national de la médiation qu'il a fondé en 1988 et directeur de l'Institut de formation à la médiation.
...
Conception de la médiation
Il est l'auteur d'un ouvrage dont le titre est un clin d'œil au Temps des Magiciens : Le Temps des Médiateurs (1990). Ce livre présente une approche très sociale, voire pastorale de l'intervention des médiateurs, critique sur une conception économique de l'activité de médiateur, suivant l'idée implicite qu'un prêtre est un médiateur entre les hommes et le divin, Jésus étant considéré par les catholiques comme le premier médiateur entre les hommes et Dieu. 6.
(6) http://www.babelio.com/auteur/Jean-Francois-Six/12267
Ndlr : était connu aussi pour une conception humaniste de la médiation. Pas de références ? ACT
voyages | 194min | 2018 | tous publics
Pour son ultime départ en terre inconnue, Frédéric Lopez s'est envolé aux côtés de Thomas Pesquet, direction le nord de la Colombie à la rencontre des Kogis. Ces indiens énigmatiques vivent sur le plus haut massif côtier au monde, dans la majestueuse Sierra Nevada de Santa Marta. Considérés comme les gardiens de la Terre, les Kogis se nomment eux-même les Grands Frères. Ils ont voulu adresser un message à tous ceux qui détruisent l'environnement et qui précipitent la fin du monde afin qu'ils respectent et protègent la Terre avant qu'il ne soit trop tard. Si la communauté des Kogis vit dans les traditions et l'entraide, elle mène le même combat que Thomas Pesquet pour la sauvegarde de notre planète.
ndlr :
- avec le concours de Éric Julien géographe, fondateur de l'association "Tchendukua (là où converge la pensée - Ici et Ailleurs" ACT
- est-ce que leurs chamanes (les Mamots???) sont des médiateurs ? ACT
- exemple concret et poignant de société solidaire, humaniste et respectueuse au plus haut point de la nature (la terre mère, pour eux)
- donnent une leçon de vie sous l'anthropocène (ont pris le parti de l'anthropocène PLPDLA depuis toujours ?) => valoriser ACT
La justice Restaurative :
vecteur d'épanouissement du Système de Justice Pénale
par Robert Cario, Professeur de criminologie
Codirecteur du Master de criminologie
Université de Pau et des Pays de l’Adour (UJP/CRAJ)
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les impératifs du procès équitable ont conduit à offrir à la victime la place qui n'aurait jamais dû cesser d'être la sienne, es qualités d'acteur aux côtés de l'infracteur et du procureur. Il ne peut y avoir de vérité judicaire (co-construite par obligation) sans celle de la victime. Une telle posture ne va pas de soi et nombreuses sont les critiques relatives à la poussée "victimaire" actuelle, source "prétendue" de l'aggravation de la sévérité de la réponse socio-pénale à l'égard des condamnés.
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Inscrite dans un processus dynamique, la Justice Restaurative suppose la participation volontaire de tou(te)s celles et ceux qui s'estiment concerné(e)s par le conflit de nature criminelle, afin de négocier, ensemble, par une participation active, en la présence et sous le contrôle d'un "tiers justice" et avec l'accompagnement éventuel d'un "tiers psychologique et/ou social", les solutions les meilleures pour chacun, de nature à conduire, par la responsabilisation des acteurs, à la réparation de tous afin de restaurer, plus globalement, l'Harmonie Sociale.
L'opérationnalisation des mesures de Justice Restaurative provoque de réelles ruptures épistémiques au bénéfice incontestable du Système de Justice pénale, en totale complémentarité. Dans le modèle de justice pénale actuel, le crime est considéré comme un acte portant atteinte à l'Etat. La justice met exclusivement l'accent sur la responsabilité abstraite de l'infracteur, sur le passé de la faute, dans le but de lui appliquer la peine prévue par la loi. La justice est vue au travers d'une procédure d'opposition entre adversaires, infracteurs et victimes demeurant passifs, voire ignorés. Le droit positif réduit ainsi "la procédure à une question technique". La peine prévue par la loi est juste en elle-même, le respect des règles l'emportant sur les résultats.
Selon la philosophie restaurative, le crime est davantage une atteinte aux personnes et aux relations interpersonnelles. La justice a, par conséquent, pour but d'identifier les besoins et les obligations de chacun des protagonistes. La justice se conçoit comme un processus impliquant, de manière active, toutes les personnes intéressées. Par le dialogue, on encourage réciprocité et partage des émotions. La responsabilisation concrète de tous conduit à la recherche de solutions consensuelles, tournées vers l'avenir et destinées à réparer tous les préjudices. Les résultats, tout autant que le processus, apparaissent ici essentiels, comme l'indiquent les différentes mesures disponibles.
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- Mise en œuvre des mesures de Justice Restaurative
Ces principales mesures sont : la médiation victime - infracteur, la conférence du groupe familial, le cercle de détermination de la peine (ou cercle de sentence). D'autres mesures s'en rapprochent, comme les Commissions vérité-réconciliation (CVR) ou les Cercles de soutien et de responsabilité (CSR). La plupart de ces mesures sont mises en œuvre "en face à face", à tous les stades de la procédure. La gravité des actes importe peu, dès lors que les conditions énoncées plus haut dans la définition sont remplies. Les Rencontres détenus-victimes y occupent une place particulière en ce qu'elles offrent, après condamnation, un dialogue entre un "groupe" de condamnés et de victimes, anonymes.
Elles se déroulent selon un protocole assez proche, à deux conditions préalables près : que l'ensemble du processus soit maîtrisé par un authentique professionnel, dans le cadre d'une préparation très aboutie. Quatre phases sont généralement identifiées : l'éligibilité (du cas, des personnes), la rencontre, la négociation, le suivi de l'accord, avec des variantes parfois importantes selon que la mesure est retenue dans le pré- ou le post-sententiel notamment.
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Les questions du "pourquoi" et du "comment" sont essentielles pour les victimes et leurs proches, mais d'une certaine manière pour les proches de l'infracteur et l'infracteur aussi (en termes de prise en compte des réalités concrètes des victimisations consécutives à son acte).
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Magistrats et acteurs socio-judiciaires considèrent que la complémentarité entre les mesures de Justice restauratrice et celle de la Justice est parfaitement viable, vecteur d'humanisation, facteur de gain de temps pour tous. Ainsi socialisé, le désir de "vengeance vindicative et destructrice" s'estompe pour laisser place au partage, à la réciprocité, à l'intercompréhension, à la vengeance vindicatoire qui rend à nouveau actif, qui permet de reprendre le pouvoir sur sa vie. La peur du crime, comme expérience vécue, s'estompe à l'écoute des infracteurs, de la sincérité de leurs regrets et de leurs engagements pour l'avenir. Si des coûts judiciaires, sanitaires et sociaux sont ainsi épargnés, il convient encore de remarquer, et ce n'est pas le moins important, que le taux de récidive est bien moins élevé, grâce à la responsabilisation subséquente du condamné. Prenant conscience qu'il appartient à la communauté, prête à l'accueillir de nouveau après s'être acquitté de ses obligations, il mesure clairement que c'est l'acte qu'il a commis qui est stigmatisé comme inacceptable, alors que lui-même demeure une personne, ayant toute sa place parmi les autres êtres humains.
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Car mises à part la médiation pénale (à l'égard des adultes et au seul stade des poursuites) et la réparation pénale à l'égard des mineurs (plus heureusement susceptible d'être prononcée à tous les stades de la procédure), l'arsenal restauratif français est bien pauvre. D'autant plus que ces mesures sont davantage destinées à "mordre" sur les classements sans suite que sur les poursuites mêmes (y compris en ce qui concerne les mineurs, puisque 90 % des mesures sont prononcées par le parquet), s'apparentant par là à des ajouts punitifs de nature à élargir, abusivement, le filet pénal tendu par les organes de contrôle social contemporains. L'optimisme de l'action doit néanmoins ne pas céder devant le pessimisme de l'intelligence . En effet la Session de Rencontre détenus-victimes qui a été mise en place au sein de la Maison centrale de Poissy en 2010 augure de perspectives remarquables si le législateur veut bien lui donner force de loi. Dans le même esprit, quelques sanctions "à visée" restaurative, en associant pleinement la victime à leur déroulement, pourraient être de nature à épanouir l'œuvre de Justice.
Durée :
47 minutes
La science-fiction, c’est “la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie”. Voilà ce qu’en disait l’incontournable Isaac Asimov, un peu le Larousse du genre.
Dans quelle mesure la science-fiction est-elle encore de la fiction aujourd'hui ? © Getty / Coneyl Jay
C’est une définition précise, concise, et même assez terre-à-terre. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, la SF sonne encore comme un délire de geeks, une galaxie lointaine peuplée de soucoupes volantes et de dialectes bizarroïdes. C’est un à-côté, une périphérie.
Alors que nous dit la science-fiction ? Et où nous emmène-t-elle ? S’agit-il d’un véhicule spatial pour explorer le futur, ou d’une paire de lunettes pour mieux voir, pour mieux percevoir le présent ? Et si c’était en fait un axe central pour comprendre notre environnement ?
À lire
Culture
"Black Mirror" : et si la série disait vrai ?
La SF est un monde, vaste, mais c’est surtout un temps, une modalité de dialogue avec l’époque dans laquelle nous vivons. Celle d’aujourd’hui est marquée par la technologie, son omniprésence et sa rapidité. On vous l’a dit, tout est numérique. Alors que peut la science-fiction, si on vit déjà dans un épisode de Black Mirror ?
Programmation musicale
David Bowie : "Ziggy Stardust" (1972)
Djeuhdjoah & Lieutenant Nicholson : "El niño"
Gorillaz : "Humility"
Les invités
Alain Damasio
Les références
La Zone du Dehors écrit par Alain Damasio (Gallimard)
La Horde du Contrevent écrit par Alain Damasio (Editions La Volte)
L'équipe
Olivier Tesquet Producteur
Clément Nouguier Réalisateur
Dylan Beiner-Molière Attaché de production
Mots-clés :
Culture Internet Société big data numérique intelligence artificielle vie privée données personnelles science-fiction Vie connectée Technologie Sécurité
Transcription À TERMINER :
... moteur de dialogue... sur la ZAD... avec Macron libéralisme sûr de lui et ... techno-critique et technophile ... avoir un objet technol sera un luxe dans 50 ans ... on n'a pas encore trouvé la façon de nous éduquer ... économie de l'attention ... c'est juste une période, panique, angoisse /ia personnalisée /bague permet de discuter avec son lien ... le bonheur est désirable grâce à la sf, dystopie / utopie conflit histoire, niveau de tension et d'intérêt fort. inde ultralibéralisme la céleste, les anarchitectes (ANARCHISTE ARCHITECTE), dans les interstices de la ville
/transhumanisme : on n'a pas été au bout de l'humain ... prophètes sont tout le temps décalés ... société dématérialisée ... pratiques chair à chair ... les gens n'arrivent plus à vivre leur corps ... vivre mille ans ? essayer de le faire déjà tout de suite, d'habiter son propre corps ... une des pires aliénations ? la pire : l'économie de l'attention ... design de la dépendance ...
on oublie que dans un rapport humain en face à face, ya beaucoup plus que ... la voix, la présence, ... 70% de l'échange est non verbal ! ... la société fabrique beaucoup de désespérance ... on n'est pas condamnés à être juste un miroir ...
ndlr : le texte transcrit mériterait une analyse / TdM ACT
avec comme hypothèses : la littérature (la création en général) est-elle un médiateur ? le corps dans son rapport au monde entre soi et les autres, entre le dedans et le dehors de soi, est-il aussi un médiateur ?
=>
creuser ACT
Lien court : https://frama.link/Avec_ou_sans_Hulot_prendre_le_parti_de_l-anthropocene
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Bonjour Ami(e)(s) que j’attends,
je t’ai/vous ai rencontré(e)(s) par une magnifique journée estivale occupée à fabriquer des fours solaires de différentes dimensions (jusqu’au modèle utilisable en micro-sidérurgie...). Sérendipité, je vous dis !
Cette activité d’éducation populaire ne peut pas être mieux "raccord" avec le billet cité en référence. Il rassemble des éléments d’analyse et de synthèse susceptibles de servir de base à la création d’un chaînon manquant au service des Communs et de l’intérêt général.
Tout est à imaginer. Une première étape se dessine :
constituer une équipe pluridisciplinaire intégrant les sciences dites "exactes" et les sciences humaines et sociales. Ensemble, élaborer un projet de budget initial afin de réaliser notamment un site internet didactique multilingue intégrant notamment les points suivants avec des illustrations attrayantes :
Le changement climatique est avéré.
Il est dû à l’espèce humaine qui, depuis environ 200 ans, s’est mis à émettre des gaz à effet de serre en quantités de plus en plus massives.
Sur la trajectoire actuelle, le risque encouru est cataclysmique pour les générations futures [1].
Nous pouvons encore la changer, il n’est pas trop tard.
Mais IL Y A URGENCE.
Dans ce processus, la technologie est utile, mais secondaire.
L’IMPORTANT est notre capacité à mobiliser l’ENSEMBLE DES CITOYENS DU MONDE.
C’est donc un chantier de MÉDIATION PLANÉTAIRE : inventer AU PLUS VITE des modes de vie durables adaptés à cette nouvelle ère géologique que nous avons générée - L’ANTHROPOCÈNE - avec comme principale contrainte :
cesser d’utiliser les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz).
Tel est le projet que je porte et qu’il me plairait beaucoup de partager avec toi/vous car ta/votre culture d’ingénieur ou de scientifique ou de ??, ta/votre jeunesse (au moins d’esprit), ton/votre enthousiasme, tes/vos connaissances, seraient indispensables et complémentaires aux miennes.
Alors, si tu/vous acceptais/acceptiez de faire un bout de chemin avec moi (bénévolement ou professionnellement), nous pourrions constituer un/de super binôme(s) ingénieur/médiateur junior/senior homme/femme que j’appelle de mes vœux depuis déjà pas mal de temps... Et je serais le plus heureux des hommes !
En d’autres termes, je te/vous propose une aventure entrepreneuriale de type « entreprise de croissance humaniste... »
à toi/vous !
Ébauche de programme pour prendre le Parti de l’anthropocène
https://centristesinsoumis.wordpress.com/2018/01/15/ebauche-de-programme-de-parti-de-lanthropocene/
[1] Extinction massive des espèces, pollutions généralisées, augmentation de la température moyenne de la terre, élévation du niveau des océans, destruction de la vie marine par acidification des eaux, aggravation des dégâts des catastrophes climatiques et peut-être de leur nombre, etc.
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