Publié le mercredi 1 janvier 2025 (première diffusion le vendredi 11 octobre 2024)
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Tr.: ... messages d'auditeurs : tiers-lieu l'usine végétale ...
Mis à jour le : 13 mai 2024, 16:45 CEST
auteurs Aude Vialatte, Directrice de recherche en agroécologie, Inrae
Anaïs Tibi, Coordinatrice d'Expertises scientifiques collectives, Inrae
Vincent Martinet, Directeur de Recherche en économie des ressources naturelles, Inrae
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Chaque territoire est particulier : il n’y a pas de solution générique mais des solutions locales à co-construire avec les agriculteurs, les filières, les coopératives, les institutions locales comme les chambres d’agriculture et les communautés de communes, les syndicats de rivière, les associations d’environnement, etc.
À lire aussi : Les légumineuses : bonnes pour notre santé et celle de la planète
Notre expertise scientifique collective suggère ainsi que les recherches doivent intégrer des démonstrateurs territoriaux pour documenter les cas de transition agroécologique, en retirer les enseignements génériques ainsi que les facteurs spécifiques locaux. C’est ce qu’engagent des laboratoires de recherche INRAE et CNRS
Clés : agriculture agroforesterie pesticides agro-écologie « Ici la Terre »
Connu / https://oneplanete.com/actualite-en-continu/comment-la-diversite-vegetale-peut-nous-aider-a-reduire-les-pesticides/
16 753 signatures
Destinataire(s) : La Première Ministre en charge de la planification écologique, le ministère de la Transition écologique
Campagne lancée par le Dollectif Stop Rockwool
Le projet d’usine de laine de roche de l’entreprise danoise Rockwool à Soissons est une aberration sur le plan de la santé publique, sur le plan climatique et un déni de démocratie : l’usine émettra 950 tonnes de polluants toxiques par an, 22 000 tonnes de CO2 par an, et 200 poids lourds seront en rotation chaque jour..
Refusons la construction de cette usine tant qu’il est encore temps !
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l'énergie nécessaire à l'extraction, au transport et à la transformation de la roche est 20 fois plus importante que celle qui est nécessaire pour produire un matériau écologique et local comme le lin ou la paille.
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Mais…
✅ Oui, les matériaux écologiques issus de l'agriculture ou de la sylviculture locales existent, et il est possible de construire sainement et durablement avec des matériaux peu transformés tels que le bois, les fibres végétales, la terre ou ceux issus du réemploi. Utilisons-les que ce soit pour les logements, pour les usines, les commerces ou encore les équipements publics. Cela redynamisera les filières locales !
Exigeons des pouvoirs publics que leurs actes soient alignés avec leurs déclarations sur la transition écologique ...
Catégories : Climat, Énergies Fossiles & Industries, Pollutions & Déchets
Accueil Normandie Orne
Du 4 au 13 juillet 2022, des travaux sont effectués sur un tronçon de 2,8 km entre Flers et Landigou, dans l’Orne. La voie sera recouverte d’un enrobé végétal conçu en partie de bitume recyclé.
La route dans le sens Argentan Flers, dans l’Orne, est en bitume classique, celle dans le sens Flers Argentan en enrobé végétal | OUEST-FRANCE
« C’est le deuxième chantier le plus important en France concernant le Biophalt® », se réjouit Jean Vintaer, directeur régional de l’entreprise Eiffage. Le Biophalt® est un procédé d’enrobé végétal élaboré par ce leader du BTP. Le tronçon de 2,8 km reliant Flers à Landigou, dans l’Orne, va en être doté. Les travaux prendront fin le 13 juillet 2022 et sont estimés à 546 000 € hors taxe (HT).
Un bitume recyclé
Cet enrobé est composé de 40 % de bitume recyclé issu d’autres travaux de réhabilitation de chaussées et à 60 % de granulats de carrière. Le liant est végétal. Il est composé de résidus de pins provenant d’une papeterie de papier kraft située dans les Landes. « Les déchets papiers sont récupérés puis ajoutés dans notre centrale de production d’enrobé, c’est aussi performant qu’un bitume classique. Le carbone reste contenu dans la partie végétale de l’enrobé », explique Cédric Girault, responsable technique Normandie Bretagne au sein d’Eiffage route.
La voie dans le sens Argentan Flers sera en bitume classique et celle dans le sens Flers Argentan sera en Biophalt® afin de comparer les deux chaussées. Cette technique qui se veut éco responsable a un surcoût, les travaux sont estimés à 546 000 € HT. Ils auraient coûté 415 000 € HT pour un enrobé classique. « Ce n’est pas rien mais c’est un investissement pour l’avenir qui est plus respectueux pour l’environnement, avec Eiffage, nous traçons les routes de l’avenir », justifie Christophe de Balorre, président du conseil départemental de l’Orne.
Clés Orne Faire demain Flers Briouze Landigou
Connu / TG le 22/04/23 à 10:08
Accueil Planète
INNOVATION Un chantier expérimental a été mis en place sur la route entre Cornebarrieu et Pibrac, au nord ouest de Toulouse, pour limiter l’impact des enrobés sur l’environnement ...
Connu / TG le 21/04/23 à 15:46
Aux quatre coins du monde, Cyril Dion découvre de formidables initiatives pour régénérer les forêts, les sols, les récifs coralliens, les modes de culture mais aussi les démocraties et les systèmes éducatifs.
En Australie, le biologiste marin Peter Harrison restaure des massifs entiers de la Grande Barrière de corail en élevant des larves de coraux qu’il relâche ensuite sur des récifs en péril. Dans le même pays, le fermier Colins Seis décuple la fertilité des sols grâce à l’agropastoralisme, alternant élevage et culture sur une même parcelle. En se rendant dans une "école de la forêt" en Allemagne, Cyril Dion constate les bienfaits d’une éducation en contact direct avec la nature. À Dublin, il échange avec d’anciens participants à l’assemblée citoyenne qui a poussé le pays à légaliser le mariage homosexuel en 2014, et dont le fonctionnement a inspiré la Convention citoyenne pour le climat en France. Autant d’initiatives qui, pour Cyril Dion, prouvent que la crise climatique est l’opportunité de se réinventer en proposant de nouveaux récits.
Odyssée inspirante
La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.
Version originale
Si vous souhaitez entendre les intervenants s'exprimer dans leur langue (sans doublage), il vous suffit de choisir "Version originale - ST français" dans le player de la vidéo.
Réalisation : Cyril Dion
Pays : France
Année : 2022 Info et société Décryptages
Durée : 54 min
Genre : Documentaires et reportages
Prochaine diffusion le : mardi 15 novembre à 22:40
Résumé
agropastoralisme en Australie ; David Holmgren sur la permaculture, démarche qui repose sur la générosité ; créer une nouvelle culture pour une nouvelle économie : l'économie symbiotique de Isabelle Delannoy, ingénieure et autrice ; toit végétalisé (écotoit) associé aux panneaux solaires ; agriculture intégrée ou système songhaï? ; coopérer, régénérer nos démocraties, une démocratie ouverte par le tirage au sort, considération, respect, citoyens éclairés ; Irlande : Le médiateur s'assurait que chacun avait la parole, qualité du débat, occasion de vraiment comprendre un sujet.
Le plantain de A à Z (presque)
2 670 vues - 315 - 4 - 353 k abonnés - 27 commentaires
Presque tout sur les fameux Plantains majeur et lancéolé, plantes délicieuses, médicinales, riches d’histoires… et hyper-communes !
Une vidéo de David Bricout
Plus de trucs (recettes, chansons, animations en Limousin…) : https://www.oumbi.fr
ou sur facebook / instagram : @oumbinature
0:00 Intro
0:35 Étymologie (histoires de pieds)
3:16 Miam
6:01 Recette : pâté végétal lentilles-plantain
7:35 Reconnaissance et répartition
15:58 Vertus médicinales
23:51 Autres plantains et Plantaginacées
26:32 Bestioles : papillons, belettes, oiseaux
Les livres :
La permaculture au jardin mois par mois : https://www.terran.fr/permaculture-jardin-mois-par-mois-dekarz-livre-editions-terran.html
La forêt comestible : https://www.terran.fr/catalogue/autonomie-nature/la-foret-comestible.html
Nicolas Voisin a aimé
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka
[Thread] Le 15 juin 1960, à Kopperl (Texas), un phénomène spectaculaire, la TEMPÊTE DE SATAN, brûle en quelques minutes toute la flore de la région. La température aurait atteint les 60°C avec 120km/h de vent. La scène est lunaire. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
A dérouler ! Revers de main avec index pointant vers le basRevers de main avec index pointant vers le bas
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Futura - Explorer le monde et 3 autres personnes
1:30 PM · 30 oct. 2021· - 187 Retweets 11 Tweets cités 531 J'aime
Tout d'abord, bien que le phénomène semble dorénavant identifié et documenté (quelques décennies plus tard), les valeurs de températures ne sont pas officielles mais correspondent bien aux brûlures sur les végétaux et des systèmes respiratoires humains.
https://en.wikipedia.org/wiki/Kopperl,_Texas
Ce qui s'est passé ? Il s'agit d'une compression de l'air au sol due à l'effondrement d'un orage. Le nom scientifique est le HEAT BURST.
L'air d'altitude vient se comprimer au sol en se réchauffant violemment (un peu comme une pompe à vélo qui est chaude après utilisation).
Cette théorie est confirmée par la présence d'éclairs sans précipitation (orage sec) à proximité de la ville ce 15/06/1960. Ce heat burst s'accompagne également d'un effondrement de l'humidité et des vents violents.
Autre exemple à Sioux Falls :
https://ericsweatherlibrary.com/2015/08/12/heat-bursts/
Hausse de la température + vents violents + basse humidité = VIOLENT "effet sèche cheveux" sur la végétation (une incroyable hausse de l'évapotranspiration). La plante perd toute son eau en quelques minutes.
En France, cela a été observé le 28 juin 2019 :
https://labs.itk.fr/2019/07/11/canicule-que-sest-il-passe-le-28-juin-2019/
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ITK predict and decide
Ce phénomène n'est pas isolé. Il a été observé de nombreuse fois comme par exemple le 11/07/1909 avec 58°C en Oklahoma.
Voire même en France, dans une moindre mesure, comme à Arquettes en Val le 12 juillet 2021 (de 19.8°C à 34.6°C en 30min avec 131 km/h) !
https://rtl.fr/actu/international/meteo-qu-est-ce-que-le-heat-burst-qui-a-touche-les-pyrenees-7900053945
Image Meteociel
1:30 PM · 30 oct. 2021·- 3 Retweets 52 J'aime
D'autre cas, encore moins officiel, ont peut être eu lieu.
Par exemple le 6 juillet 1949 au Portugal (38°C à 70°C) ou encore en juin 1967 en Iran avec 87°C. Mais je n'ai retrouvé aucun témoignage intéressant de ces évènements.
4 septembre 2021 à 20h14 / Killian Bouillard
Durée de lecture : 9 minutes - Clés : Alimentation
Pour rester en bonne santé, il faut cuisiner des végétaux et consommer peu d’aliments ultratransformés, affirme l’auteur de cette tribune. Soit se passer de steaks... y compris de steaks végétaux. « Il est grand temps de nous affranchir des industriels », résume l’expert.
Killian Bouillard est docteur en sciences du sport, spécialisé en nutrition.
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la réponse aux problèmes écologiques et de santé posés par notre consommation de viande ne réside pas dans une énième innovation technologique mais dans une approche « low tech » vieille comme le monde : faire la cuisine, mais en utilisant presque exclusivement des végétaux.
Notes
[1] La recherche a débuté en 1995 et portait sur 340 148 hommes et 227 021 femmes de 50 à 71 ans.
[2] Le score Nova a été créé afin de classer les aliments selon leur niveau de transformation. La classe 4 correspond aux aliments ultratransformés. Notons que le site Open Food Facts fournit désormais le score Nova pour de nombreux aliments industriels.
[3] Comme le montre cet article basé sur l’étude Nutrinet-santé.
Précisions
- Dans les tribunes, les auteurs expriment un point de vue propre, qui n’est pas nécessairement celui de la rédaction.
- Titre, chapô et inters sont de la rédaction.
Nicolas Voisin a retweeté
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l'effet de la température sur les végétaux. C'est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l'agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! Revers de main avec index pointant vers le bas #FrAgTw
FranceAgritwittosCœur et 3 autres personnes
131 Retweets 18 Tweets cités 320 J'aime
Tout d'abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n'oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l'air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type "beta") Revers de main avec index pointant vers le bas
La croissance des végétaux est rapide autour d'une température optimale (Topt) et décroit de part et d'autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l'agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
- il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s'éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Flèche nord-est vitesse des réactions augmentent
Flèche nord-est croissance du végétale est rapide !!!
C'est juste une histoire de thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C'est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent (encore !)
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance Flèche vers le bas !??
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11:11 AM · 21 août 2021·Twitter Web App 1 Retweet 1 Citer le Tweet 28 J'aime
C'est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C'est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n'ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
Ainsi,
- il fait (trop) chaud
- les enzymes sont dénaturées
- elles perdent leur efficacité
- les vitesses des réactions chimiques baissent
- la croissance ralentit !
Easy, non ? Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s'appliquent aux cellules de la plantes. Et là c'est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c'est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
Aller maintenant vous êtes calés en biochimie, en biologie et en thermodynamique. Vous pouvez aller à votre repas de famille impressionner vos cousins ou votre belle-mère !
En admiration Visage souriant avec des yeux en forme de cœur Visage avec chapeau de cow-boy
J.M. BRIELLES @JM_BRIELLES · 21 août
En réponse à @SergeZaka Pouce levé Merci pour les infos ...
On peut y ajouter une Flèche sud-est de l'alimentation hydrique :
En situation de stress, la plante restreint sa transpiration et les tissus s’échauffent alors.
https://arvalis-infos.fr/les-cereales-en-cours-de-remplissage-particulierement-exposees-@/view-30393-arvarticle.html
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
Oui, mais j'ai volontairement pas parlé des interactions température * stress hydrique pour ne pas faire fuir les néophytes !
Résultats scientifiques Bio ingénierie
La quantité énorme de polysaccharides dans les déchets végétaux représente une ressource renouvelable inexploitée pour les industries alimentaire, chimique et pharmaceutique. La valorisation optimale des déchets verts et notamment la pectine, un polymère relativement abondant constitue une voie prometteuse. Cet article, paru dans Journal of Biological Chemistry, illustre l’apport de la modélisation en biologie systémique pour optimiser la conversion de la pectine en oligomères de petites tailles et à forte valeur ajoutée, grâce à la bactérie Dickeya dadantii qui semble très adaptée pour cette fonction.
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En savoir plus
Modeling the bioconversion of polysaccharides in a continuous reactor: A case study of the production of oligogalacturonates by Dickeya dadantii.
Sepulchre JA, Reverchon S, Gouzé JL, Nasser W.
J Biol Chem. 2019 Feb 1;294(5):1753-1762. doi: 10.1074/jbc.RA118.004615. Epub 2018 Déc. 3.
Contact
William Nasser, Chercheur CNRS au Laboratoire microbiologie, adaptation, pathogénie - +33 472 438 568 - William.nasser@insa-lyon.fr
INSA Lyon a aimé
Univ Saint-Etienne @Univ_St_Etienne · 10 sept.
[#UJMStEtiennefière] Félicitations aux 3 co-fondateurs de cette start-up dont Yvan Chalamet, enseignant-chercheur à l'UJM et membre du laboratoire IMP (Ingénierie des Matériaux Polymères).
Citer le Tweet
PULSALYS @Pulsalys · 10 sept. #UneStartupEstNée Étoile scintillante
La tannerie végétale développe un substitut au cuir à base de matières 100% végétales
Symbole universel de recyclage
Un matériau recyclable souple, éco-conçu, sans animal ni eau ni produits chimiques construits en collaboration avec le laboratoire #IMP + d'infos
Flèche vers la droite
https://bit.ly/32fakLM
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=> vérifier ACT
La végétalisation des friches et des centres urbains est dans l’air du temps. Et pour cause, elle peut contribuer à atténuer les effets du dérèglement climatique et jouer un rôle positif pour la santé.
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L’épidémie actuelle de Covid-19 ébranle nos certitudes. Nous découvrons que nos sociétés industrielles mondialisées sont fragiles, et qu’un virus qui a émergé à l’autre bout de la planète peut bloquer profondément nos économies et remettre en question chacune de nos habitudes quotidiennes.
On s’arrête, on réfléchit. Et si c’était l’occasion de repenser en profondeur les objectifs de nos sociétés, et surtout nos façons de produire et de nous alimenter ?
L’Association végétarienne de France (AVF) est la principale organisation française qui agit pour promouvoir et accompagner la transition alimentaire tant au niveau individuel que collectif. Dans ce contexte de crise inédite, nous appelons à une prise de conscience profonde de l’impact énorme de notre modèle agro-alimentaire sur les écosystèmes et la santé humaine (1) : l’épidémie actuelle trouve son origine dans le commerce d’animaux sauvages. Il est d’ailleurs reconnu que la plupart des maladies infectieuses émergentes comme le VIH ou les SRAS ont une origine animale. (2) On sait aussi que l’érosion de la biodiversité, qui est majoritairement causée par notre appétit pour les produits animaux - 91% de la déforestation en Amazonie est directement liée à l’élevage ! (3) - est une des causes principales de la propagation des virus.
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Signée avec le commentaire :
En France, nous avons besoin en effet de manger beaucoup moins de viande et de beaucoup mieux respecter les animaux. Et aussi de n'en manger que de la bonne. En d'autres termes proscrire l'élevage industriel en le substituant par un élevage paysan conduit en polyculture, auto-production des aliments, et en bio et agroécologie.
Les incendies qui ravagent l’Amazonie sont en grande partie causés par la déforestation destinée à cultiver du soja. Cette légumineuse hypernutritive est massivement importée en France et en Europe pour nourrir volailles, cochons et ruminants. Peut-on se défaire de cette addiction au soja brésilien ?
La France a « une part de complicité » dans les incendies qui ravagent l’Amazonie. Ce n’est pas un militant écolo qui le dit, mais bien Emmanuel Macron, lors d’un entretien accordé à France 2 lundi 26 août. Et le président de préciser : « Sur le soja, on a une part de responsabilité. »
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« À la question : sommes-nous dépendants du soja brésilien, la réponse est clairement oui, résume l’agronome Marc Dufumier. Les deux tiers de nos animaux dépendent du soja américain pour se nourrir en protéines. Et l’Europe en dépend aux trois quarts. » La légumineuse séduit ainsi nombre d’éleveurs français, notamment sous sa forme triturée et broyée de tourteau, car « elle est un super-aliment, constate Suzanne Dalle. Hyper nutritif et facile à digérer pour les animaux ». « Si on veut faire produire beaucoup de lait aux vaches, ou si l’on veut des animaux qui grossissent plus vite, effectivement, on va complémenter la ration alimentaire avec beaucoup de soja, précise Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur laitier dans le Jura. Le soja, et particulièrement celui importé, est intrinsèquement lié au productivisme. Ce n’est pas tant l’agriculture qui est dépendante du soja brésilien que le modèle industriel. »
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il n’y a pas de fatalité, à en croire Nicolas Girod : « Sur notre ferme, on se fournit localement en Bourgogne en soja et colza bio ...
Pour Marc Dufumier aussi, « il est temps de dénoncer les accords de Blair House » : « Devant l’Organisation mondiale du commerce, nous pouvons faire valoir un accord supérieur, le traité de Paris sur le climat, souligne-t-il. Car, en important moins de soja et en soutenant la production européenne de protéagineux, nous réduirions le transport maritime, polluant, et surtout, puisque les légumineuses fertilisent naturellement le sol en azote, nous éviterions de mettre trop d’engrais azotés de synthèse, qui sont coûteux en énergies fossiles et émetteurs de protoxyde d’azote, un important gaz à effet de serre. » Quant aux surfaces nécessaires pour cultiver l’équivalent de 3,5 millions de tonnes de soja, l’agronome a déjà fait ses calculs : « Il nous faudrait mettre des cultures de légumineuses – soja, luzerne, trèfle, féverole, lupin — sur 1,4 million d’hectares en France, affirme-t-il. Nous pourrions les prendre sur 700.000 ha de maïs ensilage et sur 700.000 ha de blé, seigle et autres céréales, que nous exportons aujourd’hui vers des pays comme l’Égypte, qui se fournissent déjà auprès de l’Ukraine. »
Suzanne Dalle, de Greenpeace, espère que le gouvernement, inspiré par le nouveau positionnement du président Macron, « va enfin rendre plus concrète et contraignante la stratégie nationale contre la déforestation importée », adoptée l’an dernier mais restée pour le moment une coquille vide. Autre levier d’action entre les mains de l’exécutif, le plan protéines végétales pour la période 2020-2026, actuellement en discussion : « On pousse pour qu’il fixe un objectif de réduction des importations de soja, explique-t-elle. Mais aussi pour qu’il développe les protéines végétales pour l’alimentation humaine. » Car à Greenpeace, on en est convaincu : pour se passer de soja brésilien, il faudra réduire notre consommation de viande d’au moins 80 % d’ici 2050, donc manger plus de légumineuses.
Sciences - Médecine et santé - 52 min
Disponible du 08/06/2019 au 14/06/2019
Prochaine diffusion le jeudi 20 juin à 06:15
Incroyable mais vrai ! Certaines plantes stockent de telles quantités de métaux lourds qu’elles permettent de décontaminer les sols. D'autres, on peut extraire des matières premières telles que le cuivre, le zinc ou le nickel. Tour du monde des possibilités offertes par les plantes "hyperaccumulatrices".
À ce stade, les scientifiques ont découvert plus de 500 espèces "hyperaccumulatrices" et nul ne sait combien la terre en compte au total. À quoi peuvent donc servir ces plantes miracles ? Comment fonctionne le phénomène de la phytoremédiation ? Pourra-t-on dans les années à venir dépolluer les terrils ou les déchetteries grâce à ces végétaux aux vertus particulières ? Et sera-t-il un jour possible de concilier protection de l’environnement et exploitation des ressources du sous-sol ? Longtemps sous-estimé, le potentiel de ces végétaux est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le documentaire de Till Krause et Klaus Uhrig livre une étude approfondie de ce phénomène, grâce aux éclairages de scientifiques en Europe et en Océanie, et à la visite de plusieurs sites qui emploient déjà cette technique, comme l'une des plus grandes réserves de nickel, en Nouvelle-Calédonie, ou des mines de plomb à l'arrêt, en Angleterre.
Réalisation : Till Krause Klaus Uhrig
Pays : Allemagne
Année : 2016
Biologie végétale
La symbiose entre champignons et arbres influe sur le climat
Champignons et bactéries relient les arbres et tissent un réseau de communication global, le « Wood Wide Web ». La cartographie de ces symbioses à l’échelle mondiale révèle leur rôle clé dans la régulation du climat.
Loïc Mangin| 28 mai 2019| 2mn
L’ACDV, organisation représentative de la filière Chimie du végétal
Créée fin 2007 à l’initiative des acteurs de la chimie en France, l’Association Chimie du Végétal (ACDV) compte une cinquantaine d’adhérents. Sa vocation est de promouvoir la chimie du végétal et de soutenir son essor économique en France comme en Europe.
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Plastiques, cosmétiques, produits ménagers, emballages, peintures, stylos, jouets, chaussures de sport, skis, médicaments (glucose pour les perfusions, enrobage des cachets…)… contiennent des matières premières d’origine végétale. Ils sont dits “biosourcés”.
Les produits biosourcés représentent un marché mondial évalué à 130 milliards d’euros (source : Etude cabinet McKinsey, 2011).
5 marchés utilisateurs identifiés : la construction, l’automobile, les cosmétiques, la détergence et l’emballage.
newsletter chaque trimestre, nos actualités et projets en cours.
FOCUS
TOITURES VEGETALISEES : DE VRAIS SUPPORTS POUR LA BIODIVERSITE ?
La végétalisation des toitures connaît un succès grandissant depuis quelques années auprès des acteurs de l’immobilier, en lien avec l’intérêt croissant pour la nature en ville. La littérature a démontré que les toitures végétalisées apportent un ensemble de bénéfices pour la ville (isolation phonique, thermique, maitrise des ICU, rétention des eaux pluviales, biodiversité ou stockage de carbone). Ces mêmes bénéfices peuvent varier en fonction des choix de conception ou de gestion qui sont appliqués. En parallèle de ces interrogations, qu’en est-il pour la biodiversité ? Arrive-t-elle vraiment à s’installer dans ces nouveaux habitats ?
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Nathalie Pirois est tisserande à Evran (Côtes-d’Armor) et participe aux à l’association Améthyste, liée à l’atelier de création et d’enseignement en tissage artisanal Les Toiles filantes.