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Le changement climatique est irréversible, l’accélération du cycle de l’eau de plus en plus menaçante sur la viabilité de nos modèles agricoles et industriels. Pour préserver nos besoins vitaux, il faut institutionnaliser la sobriété hydrique ! Charlène Descollonges, Justine Le Floch et Ilian Moundib en débâteront à l’Académie du Climat pour l’Institut Rousseau et Pour un réveil écologique.
En France, le dérèglement du cycle de l’eau change déjà tout.
Les graves sécheresses de l’année 2022 comme les inondations dans le Pas de Calais nous ont en réalité fait changer d’époque.
Pour nous adapter, il nous faut nous organiser différemment, il faut institutionnaliser la sobriété hydrique !
Pour vulgariser cette notion et la mettre en discussion, Ilian Moundib, auteur de la note pour l’Institut Rousseau débâtera avec l’hydrologue Charlène Descollonges à l’Académie du Climat.
La discussion sera introduite et modérée par Justine Le Floch, doctorante spécialiste de la question de la sobriété hydrique et membre du collectif Pour Un Réveil écologique avec qui ce travail a été réalisé.
Ilian Moudib, Ingénieur en résilience climatique
Charlène Descollonges, Ingénieure hydrologue engagée
Justine LeFloch, Doctorante sur la sobriété hydrique.
00:00 : Introduction
1:20 : La crise de l’eau en France
7:24 : Les raisons de l’accélération du cycle de l’eau
11:28 : La question agricole
13:22 : L’artificialisation des sols
17:28 : Grand cycle et petit cycle de l’eau
20:12 : Introduction de la note de l’Institut Rousseau “Institutionalisons la sobriété hydrique”
22:46 : Sommes nous condamnés à avoir une eau de mauvaise qualité ?
23:59 : L’hydrologie régénérative
32:20 : Réparer le petit cycle de l’eau
36:38 : Gestion du réseau d’eau en France
37:46 : Protection des points de captage
41:49 : Les agences de l’eau : définition
45:17 : Rééquilibrer les agences de l’eau : la planification
51:06 : Quid de l’eau verte ?
52:42 : Objectifs de sobriété hydrique et contrats de délégation de service public
54:06 : La sécurité sociale de l’alimentation
1:00:13 : Questions du public
Tr.: ... on a franchi les limites planétaires de l'eau verte et de l'eau bleue ...
TERMINER >6:00 ACT
« Batailles d’eau » (2/6). Les mobilisations citoyennes de défense de l’eau s’inscrivent dans une longue histoire politique, affirme l’hydrobiologiste et militant, dans un entretien au « Monde ». Il raconte comment, dans les années 1980, la bataille contre l’aménagement de la Loire a transformé la gestion du fleuve.
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Connu / TG le 24/07/24 à 17:36
Informations
Alors que le secteur aérien et les gouvernements annoncent une nouvelle ère de carburants d’aviation « durables » (CAD, ou SAF en anglais), on sait que cela confisquera des ressources indispensables à d’autres secteurs et prendra plusieurs dizaines d’années, si toutefois on y arrive. Il existe pourtant un moyen efficace de réduire rapidement et significativement les effets hors CO2 de l’aviation, et par là son empreinte climatique totale : traiter les carburants conventionnels avec des quantités limitées d’hydrogène.
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L’Union européenne est sur le point d’approuver le règlement ReFuelEU ... programme Fit for 55 ... feuille de route pour l’introduction progressive des CAD, qu’il s’agisse de biocarburants ou d’e-carburants. Le plan vise un taux de mélange de 6 % en 2030, de 34 % en 2040 et de 70 % en 2050, dont la moitié d’e-carburants en 2050. Cela signifie que d’ici 2040 les avions devraient encore utiliser du kérosène fossile pour plus des deux tiers de leur consommation.
Les CAD ont pour objet de réduire les émissions de CO2, mais il y a d’autres bénéfices. Comme ils sont exempts d’aromatiques, de naphtalène et de soufre (ANS) (1), ils produisent moins de suie lors de leur combustion, réduisant ainsi l’impact climatique des cirrus induits par les traînées de condensation, et améliorant également la qualité de l’air dans les aéroports. On pourrait toutefois bénéficier beaucoup plus rapidement de ces avantages en réduisant la quantité d’ANS dans le kérosène fossile actuel.
C’est pourquoi certains membres du Parlement européen ont déposé des amendements visant à rendre obligatoire le suivi de la teneur en ANS des carburants d’aviation et chargeant la Commission européenne de rédiger un rapport et de préparer une proposition réglementaire. Ces amendements ont été adoptés, mais la dernière disposition ne sera pas suivie d’effets avant la prochaine révision du règlement en 2026-2027. Il y a néanmoins de solides raisons d’agir dès que possible
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Hydrotraiter le kérosène fossile : le meilleur usage des quantités limitées d’hydrogène vert disponibles pour l’aviation
Des essais en vol avec des carburants contenant des CAD ont confirmé que réduire la teneur en aromatiques du carburant réduit de manière significative les cirrus induits par les traînées de condensation, car ils produisent moins de suies en brûlant (2). Le même résultat pourrait être obtenu avec des carburants fossiles s’ils étaient traités pour retirer les composés aromatiques. Cela peut se faire par hydrotraitement (réaction avec de l’hydrogène), un processus couramment utilisé dans les raffineries pour d’autres combustibles. La réduction des aromatiques dans les carburants aviation est de fait l’une des mesures préconisées par l’AESA à la CE en 2020 pour réduire les traînées de condensation (3). La pénalité en CO2 d’environ 2 % associée à la production d’hydrogène gris dans les raffineries peut être évitée en utilisant de l’hydrogène vert, comme cela devra être le cas pour la fabrication d’e-carburants.
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implique l’hydrodésulfuration – ce qui fait que non seulement la suie, mais aussi les particules de sulfates seraient considérablement réduites ... l’approvisionnement en hydrogène vert restera faible pendant des dizaines d’années ... les avions plus anciens ont encore besoin d’aromatiques pour protéger les joints en élastomères ... adapter les processus de raffinage pour permettre une hydrogénation plus poussée (5)
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Un rapport coûts-avantages très favorable
... analyse socio-économique ... projet Jetscreen de l’UE a été bouclée en 2020 mais n’a été publiée que le 5 décembre 2022 (7) après une série de mésaventures (8). Elle conclut à un bénéfice de 8 milliards d’euros au niveau mondial pour une désulfuration complète et une réduction de 60 % des aromatiques (de 17 à 7 %). Le montant réel est sans doute plus élévé car, entre autres, les bénéfices pour la santé de l’amélioration de la qualité de l’air dans les aéroports semblent avoir été fortement sous-estimés.
Le secteur aérien refuse toujours de prendre en compte les effets autres que le CO2
... ferait plus que doubler l’impact climatique du secteur, de sorte qu’il ne lui serait plus possible d’affirmer n’être responsable que de 2,5% des émissions mondiales
une étape efficace mais pas suffisante
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Même avec un hydrotraitement à 100%, la réduction de CO2 atteindrait à peine 2%. Cela fait que le trafic aérien va quand même devoir être réduit au cours des 10 à 30 prochaines années afin d’aligner le secteur sur le rythme d’efforts requis de l’ensemble des secteurs pour atteindre les objectifs climatiques (voir la fiche greenwashing #6 Neutralité carbone – Zéro émissions nettes).
Voir aussi :
► Le transport aérien peut très vite arrêter d’accroître son impact climatique sans attendre un hypothétique avion “vert”
► Besoins en hydrogène pour produire des caburants aviation sans aromatiques (Carburants fossile hydrotraité, biocarburants, e-carburants)
Notes
(1) Les aromatiques sont une classe d’hydrocarbures présents dans les carburants aviation qui génèrent plus de suie que les autres lors de leur combustion. Le naphtalène est la molécule aromatique qui produit le plus de suie. Les carburants aviation contiennent également du soufre en faibles quantités (moins de 0,1 %) qui produisent du SO2 et des particules de sulfates lors de la combustion.
(2) C. Voigt et al. (2021) : Cleaner burning aviation fuels can reduce contrail cloudiness
(3) EASA (2020) : Updated analysis of the non-CO2 effects of aviation, p. 89
(4) L’objectif de l’UE est de remplacer 0,7 % des carburants aviation fossiles par des e-carburants d’ici à 2030.
(5) Alain Quignard (2022) : Non-CO2 effects from aviation decreasing sulfur and aromatic content in jet fuel
(6) Sources pour les données du tableau :
- Besoins en hydrogène pour un combustible hydrotraité à 50 % : 4,6 kg H2/tonne de carburant (calcul basé sur la stœchiométrie)
- Besoins en hydrogène pour fabriquer des e-carburants : 560-685 kg H2 / tonne d’e-carburant. CONCAWE (2019) : A look into the role of e-fuels in the transport system in Europe (2030–2050) (literature review)
- Réduction du CO2 pour un combustible hydrotraité à 50 % : calcul basé sur la stœchiométrie
- Réduction des émissions de CO2 pour un mélange de 1 % d’e-carburant : 1 %, si l’e-fuel est 100 % décarboné
- Réduction du nombre de particules de glace : dérivé de la Fig. 3c de C. Voigt et al. (2021) (Voir ref #2). Un carburant hydrotraité à 50 % contient environ 14,2 % d’H. Un carburant hydrotraité à 100%, environ 14,6%.
- Réduction du forçage radiatif des traînées de condensation : dérivé de U. Burkhardt et al. (2018) : Mitigating the contrail cirrus climate impact by reducing aircraft soot number emissions
(7) Jetscreen (2022) : Socio-Economic Benefits of Reducing Sulphur & Aromatics (Note : un correctif au rapport original a été publié afin de rectifier plusieurs erreurs de calcul (voir note suivante)
(8) L’analyse coûts/avantages a été achevée en 2020, mais n’a pas été rendue publique par Airbus et la Commission. Elle serait restée inédite si un membre de Stay Grounded n’avait pas publiquement mis Airbus au défi de la publier. Elle a finalement été mise à disposition quelques jours seulement avant le vote de RefuelEU Aviation en plénière du Parlement européen. Trop tard, d’autant que la Commission (DG Move) avait plaidé contre l’amendement proposé auprès du plus grand groupe parlementaire – le PPE. De toute façon, l’analyse concluait à l’absence de bénéfice net. Contestant ce résultat inattendu, un autre membre de SG a examiné le rapport encore non publié et est arrivé à la conclusion que des erreurs importantes avaient été commises et en a fait part à CE Delft en octobre. Après discussion, une grande partie de ses remarques ont été acceptées et le rapport a été publié sur leur site Web le 5 décembre 2022 avec un rectificatif. Il convient de noter que les coûts-bénéfices de l’utilisation d’hydrogène vert pour l’hydrotraitement n’ont pas été évalués.
Cette vague de chaleur précoce n’est qu’un avant-goût de ce que va vivre l’Espagne les prochaines années, c’est l’un des pays européens les plus touchés par le changement climatique à un niveau tel que 75% de son territoire est en voie de désertification selon l’Onu.
Texte: Laurie Debove Photographie: Adri Salido / Anadolu Agency via AFP
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A tel point que « les indices hydriques des sols agricoles espagnols vont atteindre les niveaux du Sahara », alerte l’agro-climatologue Serge Zaka
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La Coordination des Organisations d’Agriculteurs et d’éleveurs (COAG) estime que 60 % des terres agricoles espagnoles sont asphyxiées par des pertes « irréversibles », les terres sèches étant pratiquement entièrement dégradées.
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En finir avec un système économique mortifère est devenu prioritaire. Les conditions de Vie sur Terre telles que nous les connaissions sont en train de changer radicalement, et chaque dixième de degré supplémentaire évité sera une victoire cruciale pour l’ensemble du Vivant.
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Connu / https://wegreen.fr/post/197071
Le projet de méga-bassine à Sainte-Soline est le symbole d'une nouvelle guerre pour le partage des ressources hydriques. Le 25 mars 2023, la Confédération ...
Connu / TG le 02/04/23 à 21:06
Un agriculteur à côté de la retenue de substitution de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), le 23 février 2022. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Ces grandes retenues d'eau dénoncées par les militants écologistes sont alimentées par des forages dans les nappes phréatiques. Mais celles-ci sont superficielles et dépendent beaucoup de la pluviométrie.
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Seize de ces grandes réserves d'eau doivent progressivement voir le jour dans le bassin de la Sèvre niortaise, afin d'assurer l'irrigation de 230 exploitations agricoles. Sur le chantier de l'une d'entre elles, à Sainte-Soline, des heurts ont éclaté entre les gendarmes et des personnes qui se sont introduites illégalement sur le site.
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Des seuils limites, au-delà desquels les remplissages sont interdits, sont en effet imposés par les autorités. "Ils sont fixés par l'autorisation environnementale délivrée par les services de l'Etat, sur la base d'une analyse des incidences de remplissage notamment sur la ressource en eau superficielle (rivières et zones humides) et souterraine", détaille la préfecture. De leur côté, les militants opposés à ces retenues d'eau ne font pas confiance aux services de l'Etat pour établir ces limites. "Le déficit est chronique depuis 30 ans, mais ils continuent. Ils suppriment l'eau de la terre en pompant les nappes et les rivières", dénonce le collectif Bassines non merci sur son site.
Certains spécialistes restent aussi critiques vis-à-vis de ces structures. Sur Twitter, l'hydroclimatologue Florence Habets note ainsi que le bassin de la Sèvre niortaise a été classé en "zone de répartition des eaux", c'est-à-dire qu'il y a "trop de prélèvements par rapport à la ressource en eau disponible". Pour elle, ce projet pourrait donc permettre de préserver le niveau des nappes en été, mais il ne garantira pas une amélioration durable pour la ressource en eau.
Connu / https://twitter.com/JOGallice/status/1596496728412282881
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J.-O. Gallice @JOGallice · 26 nov.
Vrai ou Fake : l'eau des « méga bassines » est-elle puisée dans les nappes phréatiques, comme le dénoncent des militants écologistes ? #environnement #écologie #eau #SainteSoline #DeuxSèvres #NouvelleAquitaine | @scoopit
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#SainteSoline #MégaBassines #Manifestation
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Que se passe-t-il à Sainte-Soline ? Le week end dernier l’opposition à un projet de mégabassine dans les Deux-Sèvres a donné lieu à une bataille en rase campagne entre militants et gendarmes. Les écologistes dénoncent une aberration environnementale néfaste pour les nappes phréatiques. Côté gouvernement c’est l'escalade des mots, nous serions face à de l’écoterrorisme, rien que ça.
Alors sommes-nous face à une nouvelle ZAD façon Notre-Dame des Landes ? Que sont ces mégabassines ? Quels sont les arguments des uns et des autres ?
Journalistes : Antoine Etcheto, Léa Guedj
Tr.: ...
8:38 Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS, spécialisé en hydrobiologie ++ => VALORISER ACT
28 pages
CGEDD : Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable
CGAAER : Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux
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Le logiciel MARTHE (Modélisation d’aquifères avec un maillage rectangulaire, transport et
hydrodynamique) permet la modélisation numérique bidimensionnelle (voire 3D) des écoulements et
transferts dans les systèmes aquifères en intégrant les influences climatiques (notamment pluies,
évapotranspiration...) et les influences anthropiques (notamment prélèvements...)
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De l’autre, les diverses associations de protection de la nature et de l’environnement (APNE), Fédération départementale des pêcheurs y compris, qui dénoncent la méthode employée pour l’élaboration du PT et du CTGQ et les résultats auxquels elle est parvenue :
- Élaboration du PT contestée car l’association des APNE est jugée insuffisante. D’autre part, la réflexion sur le projet de territoire est considérée comme non aboutie : pour les APNE, c’est l’ancien CTGQ (antérieur à l’instruction de 2015) « repeint en vert » mais sans évolution de contenu.
- Un volume de référence trop élevé, intégrant une erreur de double compte (cf. paragraphe 1.1), et aboutissant à un volume ouvert à l’irrigation bien supérieur au volume mobilisé actuellement. Un surdimensionnement de 2,5 Mm³ a été avancé oralement par une APNE, mais sans confirmation
formelle. - Un projet accusé de profiter à une minorité d’agriculteurs malgré la mobilisation de montants de financements publics jugés considérables.
- Absence de réflexion et d’engagements concrets sur l’évolution du modèle agricole sous-jacent au projet « 19 retenues » et crainte du développement de cultures à haute valeur ajoutée et non de pratiques protectrices de l’environnement (développement du bio, modification des assolements...).
- Absence de réflexion sur l’évolution des sols et du paysage : rétablissement de haies, fossés, prise en compte de la biodiversité, notamment oiseaux de plaine...
Il faut signaler que cette opposition est partagée par l’Agence régionale de santé (ARS), qui a émis un avis défavorable au projet, mettant en avant l’insuffisance de lien entre l’approche, presque exclusivement quantitative, développée par le projet de territoire (PT) et le CTGQ et la préservation de la qualité des eaux. Dans un contexte de forte sensibilité de l’alimentation en eau potable (43 captages prioritaires dans les
Deux-Sèvres) l’ARS craint que le projet d’irrigation ne s’accompagne d’une intensification des pratiques culturales génératrice d’aggravation de la dégradation de la qualité des eaux. Elle constate que le PT n’apporte aucune référence ni aucune garantie à ce titre.
...
Hugues AYPHASSORHO, Roland RENOULT, Ingénieurs généraux des ponts, des eaux et des forêts
Actu Environnement @Actuenviro · 20h
EDF investit dans la technologie osmotique de Sweetch Energy #énergie #énergieosmotique @SweetchEnergy @EDFofficiel
Le géant français de l'électricité prend la vague de l'énergie osmotique. EDF Hydro, la direction hydraulique d'EDF, a signé, le 16 juin, un partenariat avec Sweetch Energy « visant à déployer...
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Nicolas Voisin a retweeté
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l'effet de la température sur les végétaux. C'est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l'agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! Revers de main avec index pointant vers le bas #FrAgTw
FranceAgritwittosCœur et 3 autres personnes
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Tout d'abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n'oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l'air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type "beta") Revers de main avec index pointant vers le bas
La croissance des végétaux est rapide autour d'une température optimale (Topt) et décroit de part et d'autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l'agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
- il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s'éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Flèche nord-est vitesse des réactions augmentent
Flèche nord-est croissance du végétale est rapide !!!
C'est juste une histoire de thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C'est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
Flèche nord-est agitation des molécules augmentent (encore !)
Flèche nord-est les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance Flèche vers le bas !??
Image
11:11 AM · 21 août 2021·Twitter Web App 1 Retweet 1 Citer le Tweet 28 J'aime
C'est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C'est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n'ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
Ainsi,
- il fait (trop) chaud
- les enzymes sont dénaturées
- elles perdent leur efficacité
- les vitesses des réactions chimiques baissent
- la croissance ralentit !
Easy, non ? Visage souriant avec des yeux en forme de cœur
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s'appliquent aux cellules de la plantes. Et là c'est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c'est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
Aller maintenant vous êtes calés en biochimie, en biologie et en thermodynamique. Vous pouvez aller à votre repas de famille impressionner vos cousins ou votre belle-mère !
En admiration Visage souriant avec des yeux en forme de cœur Visage avec chapeau de cow-boy
J.M. BRIELLES @JM_BRIELLES · 21 août
En réponse à @SergeZaka Pouce levé Merci pour les infos ...
On peut y ajouter une Flèche sud-est de l'alimentation hydrique :
En situation de stress, la plante restreint sa transpiration et les tissus s’échauffent alors.
https://arvalis-infos.fr/les-cereales-en-cours-de-remplissage-particulierement-exposees-@/view-30393-arvarticle.html
Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) @SergeZaka · 21 août
Oui, mais j'ai volontairement pas parlé des interactions température * stress hydrique pour ne pas faire fuir les néophytes !
Composite à base d'hydrures de magnésium contenant 600 litres d'hydrogène (©McPhy)
La société grenobloise McPhy Energy, créée en 2008, travaille sur le stockage d’hydrogène sous forme solide. Sa technologie permet notamment de stocker des surplus d’électricité grâce à des installations combinant la production d’hydrogène et son stockage à basse pression.
L’hydrogène adsorbé par du magnésium
S’appuyant sur des travaux du CNRS (Institut Néel), McPhy Energy a développé une solution de stockage de l’hydrogène sous forme d’hydrures métalliques, c'est-à-dire de composés chimiques d’hydrogène avec un métal ou un alliage métallique. Certains métaux présentent la propriété de former des liaisons réversibles avec des atomes d’hydrogène. C’est le cas du palladium, du vanadium ou encore du magnésium qui a été retenu par la PME grenobloise comme principal matériau combiné à l’hydrogène.
Le magnésium est broyé en une poudre fine afin d'obtenir des cristaux d’une dizaine de nanomètres (1 nm = 10-9 m) offrant une plus grande surface de contact avec l’hydrogène. Des additifs y sont ajoutées afin d’accélérer le processus d'hydrogénation et de déshydrogénation du magnésium qui ne dure alors que quelques minutes. Les atomes d’hydrogène sont « absorbés » ou « désorbés » (c'est-à-dire se détachent des cristaux) en fonction de la température et de la pression du milieu. L’absorption s’effectue à une pression de 10 bars et la désorption à une pression de 2 bars. La réaction d’absorption dégage de la chaleur qui est captée pour ne pas bloquer la réaction(1). Elle est restituée ultérieurement pour faciliter la désorption de l’hydrogène. Le stockage est totalement réversible et la quasi-intégralité de l’énergie hydrogène stockée est récupérée au terme du processus(2).
Concrètement, l’hydrogène est ainsi stockée sous la forme de pastilles d’hydrures de magnésium (MgH2) de 30 centimètres de diamètre contenant chacune 600 litres d’hydrogène. Ces pastilles sont conditionnées dans des réservoirs cylindriques recouverts d’une couche d’isolant thermique.
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La technologie du stockage sous forme solide présente un avantage en termes de sécurité dès lors qu’elle nécessite des pressions faibles. De plus, la densité volumique atteinte sous cette forme est de 106 kg d’hydrogène par m3 contre 70 kg/m3 sous forme liquide et 42 kg/m3 sous forme de gaz comprimé (à 700 bar).
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d’autres hydrures métalliques que ceux de magnésium peuvent être employés pour des applications particulières comme le stockage embarqué pour les transports https://www.connaissancedesenergies.org/node/566.
McPhy Energy a déjà conclu des contrats avec de grands électriciens comme Enel en Italie et E.ON dans le nord-est de la France. La société a récemment racheté l’italien Piel qui dispose de près de 3 000 électrolyseurs en service dans le monde. Elle a d’autre part reçu une dotation de 5 millions d’euros du Fonds Écotechnologies, un fonds de la Caisse des dépôts à destination des PME innovantes dédiées aux technologies vertes.
dernière modification le 21 février 2013
Sources / Notes
(1) La température nécessaire au processus d'absorption devant être inférieure à près de 375°C et celle du procédé de désorption supérieure à près de 305°C.
(2) Près de 97% de l’hydrogène énergie stockée est restituée.
Rapports d'appui / guides https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/DRS-19-179206-03140A-RAP-DRS06-impact_CC_val_orleans_fusion_v8_finale-unique.pdf
Description
Le Val d’Orléans possède un substratum calcaire fortement karstifié surmonté d’un recouvrement alluvial meuble.
Depuis la fin du 19e siècle, 651 fontis y ont été signalés. Dans ce contexte dit de « karst couvert », la bibliographie internationale montre que des fontis peuvent apparaître à l’occasion de variations importantes de la charge hydraulique, induites par des évènements hydroclimatiques ou anthropiques extrêmes tels que des épisodes pluvieux intenses, un fort rabattement piézométrique ou des crues exceptionnelles. ...
Surpêche, pollutions des eaux, prédateurs invasifs et barrages hydroélectriques mettent en péril la survie des saumons sauvages. Un conservatoire, en Haute-Loire, tente d’enrayer la disparition de ce poisson au métabolisme étonnant.
Chanteuges (Haute-Loire), reportage
...
COGEPOMI, PLAGEPOMI… KÉZAKO ?
Le Conservatoire national du saumon sauvage de Chanteuges est une société coopérative d’intérêt collectif, à laquelle participent notamment des élus locaux, des pêcheurs et des associations. Il est un prestataire du Comité de gestion des poissons migrateurs (Cogepomi) de la Loire. Il s’agit d’une instance de concertation qui traite spécifiquement de la problématique de gestion des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau de mer (anguille, saumon, alose, lamproie et truite de mer). Ce comité valide le plan de gestion des poissons migrateurs (Plagepomi), qui fixe des objectifs et des règles pour la gestion des migrateurs.
PME française spécialisée dans la conception, la fabrication, l’installation et la mise en service de turbines hydrauliques à travers le monde depuis 1972.
Louis Tinchant, l’arrière grand-père du propriétaire actuel Pierre Pisterman, a commencé à construire et à opérer des centrales hydroélectriques en 1906.
TRANSFORMER L’EAU EN ÉNERGIE
SAS Hydro Power Plant
2 Allée de Longchamp / 54500 Vandoeuvre Les Nancy / France
Mail. hpp@hydropowerplant.com
tél. 03 83 28 52 19
Réalisation site :
Charlie Etienne – Web Nancy
www.web-nancy.fr
tél. 06 85 64 34 63
Design site :
Agence ’O, Design & Digital
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Hébergement site :
OVH
Connu /
http://www.natureandpeoplefirst.com
Pour mieux gérer les eaux pluviales urbaines
Parapluie évalue et compare près de 200 000 solutions différentes, constituées de un ou plusieurs ouvrages, de façon à proposer les solutions techniques les mieux adaptées au contexte et à vos préférences. Il permet d'optimiser les dimensions des ouvrages et donc de faire des économies.
Depuis 150 ans la méthode traditionnelle de gestion des eaux pluviales consiste à les évacuer au plus vite de la ville par le réseau d’assainissement. Cette solution pose de nombreux problèmes : elle aggrave les risques d’inondation graves dans les centres villes et accroit l’importance des crues des rivières à l’aval ; elle contribue fortement à polluer les milieux aquatiques ; elle coûte très cher en investissement et en maintenance. De plus elle transforme l’eau de pluie qui constitue une ressource précieuse, en un déchet et en une menace.
De plus en plus de collectivités interdisent ou limitent les rejets d’eau de pluie dans le réseau d’assainissement et imposent de mettre en œuvre des solutions alternatives beaucoup plus durables qui consistent à gérer toute goutte d’eau de pluie au plus près de l’endroit où elle tombe. De façon pratique, il s’agit de conserver l’eau pour la réutiliser, de l’infiltrer ou de la stocker provisoirement de façon à la restituer ensuite lentement au milieu naturel.
Au-delà de l’obligation réglementaire, il y a 6 excellentes raisons de gérer l’eau de pluie à la parcelle :
Parce que c’est bon pour votre confort et votre santé
Un arbre de taille moyenne peut évaporer jusqu’à 500 litres d’eau par jour. Cette évaporation absorbe de la chaleur et abaisse localement la température de plusieurs degrés.
Mettre beaucoup d’eau à la disposition de la végétation est un moyen extrêmement efficace et économique de climatiser votre environnement immédiat.
Parce que c’est bon pour les milieux naturels
Dans les systèmes traditionnels de gestion des eaux de pluie par réseau, les eaux pluviales propres sont mélangées aux eaux usées. Par temps de pluie les débits qui arrivent aux stations d’épuration augmentent de façon extrêmement importante et il devient obligatoire de rejeter une partie du mélange eau usée- eau pluviale sans aucun traitement. Cette pollution est une des causes principales de la dégradation de la qualité des fleuves et des rivières.
Parce que ça diminue les risques d’inondation
En cas de pluie intense, les volumes d’eau produits par le ruissellement sur les surfaces imperméables sont extrêmement importants (300 à 400 m3 par hectare et par heure). Si ces flux sont rejetés dans un réseau, celui-ci les concentre très vite dans les points bas des villes et la capacité des conduites devient souvent insuffisante. Les inondations par débordement de réseau d’assainissement sont en cause dans près de 60% des inondations reconnues comme catastrophes naturelles.
Parce que c’est bon pour votre jardin
La végétation a besoin d’eau. Plus elle en dispose et mieux elle se porte. Infiltrer l’eau de pluie dans son jardin permet de la maintenir en excellente santé en diminuant les besoins d’arrosage.
Parce que c’est bon pour votre portefeuille
Un branchement au réseau coûte très cher. Le branchement des eaux usées est nécessaire. Raccorder les eaux pluviales au même réseau ou à un réseau différent impose un second branchement qui peut parfaitement être évité. De plus la gestion des eaux de pluie à la parcelle peut permettre de faire des économies importantes sur la facture d’eau.
Parce que c’est bon pour la ressource en eau
L’eau est de plus en plus considérée comme une ressource rare et précieuse. Il est donc tout à fait stupide de transformer l’eau de pluie, qui est à l’origine de cette ressource, comme un déchet dont il faut se débarrasser au plus vite. Récupérer l’eau de pluie pour son usage personnel ou l’infiltrer dans le sol et réalimenter ainsi les ressources souterraines constituent donc des solutions de bon sens.