Publié le mercredi 1 janvier 2025 (première diffusion le vendredi 11 octobre 2024)
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Tr.: ... messages d'auditeurs : tiers-lieu l'usine végétale ...
lundi 7 octobre 2024, par Christophe Noisette
3000 personnes ont déambulé dans les rues de Guéret, samedi 5 octobre 2024 pour dire non à l’implantation de l’usine Biosyl. Biosyl est une usine de pellets (granulés bois) qui, selon les associations qui s’opposent à son implantation, risque d’augmenter la déforestation, de détruire de nombreuses petites scieries locales. Le site prévu est riche en biodiversité. Etaient présents des associations environnementalistes (France Nature Environnement, Greenpeace), des syndicats (CGT, Confédération paysanne), des députés (Mathilde Panot et Berenger Cernon - LFI), une euro-députée (Marie Toussaint - Les écologistes), des conseillers régionaux (Jean-Lous Pagès et Amandine Dewaele - Les Ecologistes), des élus locaux dont Marie-Françoise Fournier, la maire de Guéret, etc...
896 k abonnés - 2,2k+ - 196 584 vues - 902 commentaires Lenglet-Co : chronique de François Lenglet sur RTL
L'édito de François Lenglet dans #RTLMatin avec Amandine Bégot et Thomas Sotto
*Connu / https://www.facebook.com/stopmine03 21 septembre à 12:05
/ Jean-Sébastien Thomas - 27 septembre 2024 \ 17h00 - 1 min. de lecture Éco - social Social Papier - Carton
Douze ans après sa création, la start-up drômoise Dracula Technologies, spécialisée dans l’impression de cellules photovoltaïques organiques, change de dimension. L’inauguration le 12 septembre de sa «Green Micro Power Factory», basée à Valence, l’a fait entrer de plein pied dans l’ère industrielle avec une capacité annuelle de production de 150 millions de cm².
Réservé aux abonnés - 1 min. de lecture
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’impression par jet d’encre de cellules photovoltaïques organiques sur un film en PET de quelques microns d’épaisseur est enfin opérationnelle
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sous sa marque Layer (acronyme signifiant Light As Your Energetic Response) ... à partir de la lumière ambiante d’intérieur de quelques lux seulement ... Brice Cruchon (PDG) ... 25 brevets ...
Une alternative à la pile
... vise les 40 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2026 avec un effectif de cent personnes puis, après avoir installé de nouvelles lignes de production, les 130 millions d’euros à l’horizon 2030 avec un effectif de 250 salariés, ce qui lui conférera alors le statut de leader européen sur ce marché ... remplacer durablement chaque année 600 millions de piles, ce qui représente 1740 tonnes de déchets et 300 tonnes de lithium
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- Le CINAM en partenariat avec l’entreprise Dracula Technologies, a reçu le prix coup de cœur du jury du Prix FIEEC-Bpifrance de la Recherche appliquée 2023.
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Actu Normandie Seine-Maritime Port-Jérôme-sur-Seine #Ecologie #Environnement
Une usine de bioplastique en projet à Port-Jérôme-sur-Seine : 250 emplois à la clé - Par Eloïse Aubé Publié le 9 Déc 22 à 12:29
Du côté de Port-Jérôme-sur-Seine, à plusieurs kilomètres du Havre, une bioraffinerie pourrait voir le jour. Son intérêt : remplacer les plastiques faits à base de pétrole.
Une bioraffinerie, portée par l'entreprise Futerro, devrait voir le jour sur la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine.
Un pas de plus vers l’économie verte en Normandie. Après l’implantation de « la plus grande usine au monde de recyclage de plastique« , c’est au tour de la société Futerro (originaire de Belgique) d’entrer dans la place.
Un projet de bioraffinerie
Elle souhaite édifier une bioraffinerie à Port-Jérôme-sur-Seine, avec une capacité de production annuelle de 75 000 tonnes de PLA [un bio-plastique, NDLR].
Concrètement, si ce projet devait voir le jour, l’usine serait composée d’une unité d’acide lactique transformant des matières premières d’origine agricole, d’une unité de conversion en PLA (production d’acide polylactique) ainsi qu’une unité dédiée à son recyclage moléculaire.
Comprenez que cette entreprise souhaite développer le bioplastique, capable de remplacer les produits faits à base de pétrole.
À la clé ? Potentiellement 250 emplois directs ainsi que 900 emplois dans les secteurs adjacents.
Un plastique « bio-renouvelable »
Pour atteindre des objectifs, Futerro mise sur le PLA, un biopolymère capable de remplacer un grand nombre de plastiques traditionnellement réalisés à partir de pétrole.
Ce que détaille Frédéric Van Gansberghe, CEO de Futerro : Nous décrivons notre polymère comme le premier plastique « bio-renouvelable ». Issu d’un carbone d’origine végétale, il est facilement et écologiquement recyclable et permet d’obtenir un nouveau polymère vierge d’une qualité identique à son premier cycle de vie : c’est une caractéristique unique.
C'est quoi une bioraffinerie ?
Contrairement à une raffinerie "classique" qui fonctionne avec des énergies fossiles, les bioraffineries utilisent des biomasses pour produire de l'énergie verte, des biomatériaux et parfois des produits à destination de l'alimentation humaine ou animale.
"Le concept de bioraffinerie est d’optimiser la valorisation de toutes les composantes des agro-ressources. Il s’agit d’une transformation durable de la biomasse en énergie et une gamme de produits", résume l'Institut méditerranéen de Biodiversité et d'écologie
Aussi, il est possible de générer de l’électricité grâce à la chaleur dégagée par les processus de transformation.
Où l’usine va-t-elle se situer ?
Futerro a mis une option sur un terrain d’environ 26,5 hectares situé sur la commune de Saint- Jean-de-Folleville, dans la zone industrielle de Port-Jérôme. Les analyses écologiques et environnementales des lieux ont démarré.
L’année prochaine, une concertation sera lancée sur ce projet.
Installée jeudi 21 mars 2024, cette micro-turbine doit produire 50 000 kW par an en utilisant le débit de restitution du captage de Ribou, à Cholet (Maine-et-Loire). Une première en France dans une usine d’eau potable, signée par une entreprise vendéenne.
Connu / TG le 30/03/24 à 16:27
Le soissonnais se soulève pour préserver le vivant ! - paru dans lundimatin#411, le 15 janvier 2024
Sur le plateau de Soissons, dans l’Aisne, l’entreprise danoise Rockwell?? souhaite installer une usine de laine de roche. Au programme : 950 tonnes de polluants toxiques et 22 000 tonnes de CO2 à l’année et en bonus, 200 poids lourds en rotation au quotidien. Étonnement, les riverains se mobilisent pour empêcher que ce projet n’aboutisse. Le comité des Soulèvements de la Terre de Laon, nous a transmis un point d’étape quant à cette mobilisation locale. On y apprend notamment que le terrain sur lequel souhaite s’installer le géant danois se nomme : Le bras de fer !
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Lutter contre Rockwool, c’est aussi être l’eau qui se défend !
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la Terre qui se défend !
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préserver le vivant !
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[1] C’est fou mais sur les cartes le terrain de Rockwool sur le plateau de Courmelles se nomme : Le bras de fer !
[2] A l’heure actuelle, les travaux consistent a installer la base de vie et le cloturage du site.
[3] https://stoprockwool.wordpress.com/2023/12/10/la-publicite-mensongere-de-rockwool/
[4] https://reporterre.net/Rockwool-Comment-l-Etat-peut-il-soutenir-des-multinationales-financant-Poutine
[5] Les cailloux utilisés c’est du basalte.
[6] https://stoprockwool.wordpress.com/2023/05/15/synthese-du-projet-rockwool-a-soissons/
[7] https://stoprockwool.wordpress.com/2022/11/10/rockwool-dans-le-top-10-des-industries-francaises-les-plus-polluantes/#comments
[8] https://stoprockwool.wordpress.com/2023/11/23/dossier-de-presse-de-novembre-2023/
[9] La commune de Courmelles
[10] Le village contre la multinationale, Arnaud Svreck et David Breger, Seuil, novembre 2022.
[11] https://reporterre.net/Les-enquetes-d-utilite-publique-sont-faites-pour-etre-inutiles
[12] Voir dossier de presse, stop rock wool, novembre 2023.
[13] https://stoprockwool.wordpress.com/2023/08/30/rockwool-et-la-secheresse/
[14] Aisne nouvelle du 11 novembre 2023.
[15] Préservons le vivant, Manifeste d’agriculteurs du Soissonnais, opposés à la construction d’une usine de laine minérale Rockwool sur les hauteurs de Soissons.
Connu / TG le 15/01/24 à 15:17
réalisé par Marianne LERE
Connu par AES
Voir aussi https://vimeo.com/874847619/99a8b67d25
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Un film de Marianne Lère Laffitte
Produit par Joparige Films et Schuch Productions
Synopsis : Chapelle-Darblay est la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. A sa place, un site de production d'hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés, les « pap-chap », ont perdu leur emploi, trois délégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre dans étiquette, toujours présents sur le site, se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?
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10 abonnés - 9+ - 383 vues - 1 commentaire
L'entreprise CHARIER veut implanter une usine à bitume toxique dans notre commune. Cette vidéo aérienne, enrichie de graphiques, révèle une incompatibilité manifeste entre l'usine et le territoire, avec ses nombreuses habitations proches, ses fermes BIO, ses vignes de COGNAC, les élevages, les 5 zones NATURA 2000, et bien d'autres activités.
Même avec des filtres, cette usine émettra des substances hautement cancérigènes, pour certaines non biodégradables qui s'accumuleront pendant les 30 ans de l'usine (durée estimée).
Or nos villages ont déjà lourdement contribué à l'effort collectif de nuisances subies :
- LGV (train Paris-Bordeaux, une véritable saignée dans nos paysages agricoles et naturelles et, pour certains, dans leurs vies)
- usine à bitume temporaire de 2019 (au même endroit, qui fut extrêmement problématique avec des odeurs insupportables, des maux de tête, des irritations de peau, ... et très polluante).
STOP, c'est trop !
Rejoignez-nous via notre pétition, notre cagnotte en ligne, ou notre facebook. Nos communes se mobilisent : 3 communes ont déjà pris une délibération contre l'usine et préparent des actions.
16 753 signatures
Destinataire(s) : La Première Ministre en charge de la planification écologique, le ministère de la Transition écologique
Campagne lancée par le Dollectif Stop Rockwool
Le projet d’usine de laine de roche de l’entreprise danoise Rockwool à Soissons est une aberration sur le plan de la santé publique, sur le plan climatique et un déni de démocratie : l’usine émettra 950 tonnes de polluants toxiques par an, 22 000 tonnes de CO2 par an, et 200 poids lourds seront en rotation chaque jour..
Refusons la construction de cette usine tant qu’il est encore temps !
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l'énergie nécessaire à l'extraction, au transport et à la transformation de la roche est 20 fois plus importante que celle qui est nécessaire pour produire un matériau écologique et local comme le lin ou la paille.
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Mais…
✅ Oui, les matériaux écologiques issus de l'agriculture ou de la sylviculture locales existent, et il est possible de construire sainement et durablement avec des matériaux peu transformés tels que le bois, les fibres végétales, la terre ou ceux issus du réemploi. Utilisons-les que ce soit pour les logements, pour les usines, les commerces ou encore les équipements publics. Cela redynamisera les filières locales !
Exigeons des pouvoirs publics que leurs actes soient alignés avec leurs déclarations sur la transition écologique ...
Catégories : Climat, Énergies Fossiles & Industries, Pollutions & Déchets
Le 10 décembre 2022, à Bouc-Bel-Air dans la périphérie marseillaise, 150 personnes en combinaisons blanches s’introduisent sur un vaste site Lafarge, le plus gros producteur mondial de ciment [1].
En un bref laps de temps elles mettent le site hors de fonctionnement à l’aide d’outils en tout genre puis repartent au soleil couchant. L’usine, classée comme l’une des 50 plus polluantes du pays – 17 sont des cimenteries – restera à l’arrêt plusieurs jours. Elle faisait l’objet de plaintes des riverains – regroupés en association - depuis de nombreuses années [2].
Si les auteurs des faits s’évanouissent alors dans la nature, les photos de l’action feront le tour des médias français et internationaux. Elles sont alors emblématiques de la montée en puissance d’une écologie conséquente et de nouvelles formes d’interventions collectives face au ravage environnemental et aux criminels climatiques. Cette action se verra relayée, entre autres, par les Soulèvements de la Terre. 6 mois plus tard, le 5 juin, 15 personnes sont interpellées dans diverses villes du pays, notamment par la sous-direction antiterroriste (SDAT). Placées 96 heures en garde à vue pour leur participation présumée à cette action, elles seront relâchées sans mise en examen. Le 20 juin 2023 un nouvelle vague d’arrestation débute. L’une des personnes interpellées nous raconte cette plongée soudaine au 4e sous-sol de la sous-direction antiterroriste.
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[1] Le béton représente 8% des émissions de Co2 mondiales. Quant au secteur du BTP c’est 39 % des émissions de CO2 au niveau mondial et de 33% des émissions françaises. L’entreprise Lafarge-Holcim semble cumuler les scandales environnementaux dans ses carrières, centrales à béton et cimenteries. C’est bien aussi Lafarge-Holcim qui a financé Daesh en Syrie, avec l’accord tacite de la DGSE et de l’État. L’entreprise a d’ailleurs été condamnée pour financement du terrorisme par la justice américaine en octobre 2022.
[2] Grâce à des dérogations préfectorales, l’usine dépassait largement les seuils fixés par l’Europe en matière d’oxyde de soufre. L’association, les zones d’habitation et commerçantes autour de l’usine ont longuement témoigné et lutté pour prouver qu’elles ne pouvaient plus respirer correctement, par le biais d’articles, enquêtes, reportages, photographies de l’usine et des nuages de pollution. L’usine brûlait et brûle toujours des milliers de pneus pour alimenter ses fours.
[3] Merci à ce sujet au retour écrit sur les gardes à vue de Montreuil dans l’affaire de l’usine Lafarge.
[4] Juge chargé de l’instruction de l’affaire de Tarnac qui finira par se dessaisir de du dossier après une suite de mises en causes publiques et d’erreurs de procédure.
[5] Le procès faisant suite à cette garde à vue et impliquant 8 autres prévenus a démarré le vendredi 8 septembre. Fourre-tout fiasco pour le parquet, il a été suspendu après 7h de débats et se poursuivra le 28 novembre prochain. Voici la déclaration faite par l’auteur de ce texte au tribunal ce jour là : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-benoit-feuillu
[6] Sa déclaration complète est disponible ici : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/affaire-lafarge-une-personne-convoquee-nous-parle
Connu / TG le 13/09/23 à 17:48
L'association malouine Osons ! s'est rapprochée de deux structures citoyennes engagées, ailleurs en France, contre les nuisances d'une usine Timac Agro.
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Connu / TG le 15/07/23 à 17:49
Réservé aux abonnés - Lecture 2 min - Accueil Charente-Maritime Rochefort - 30 Commentaires
Le site de la Timac fabrique des engrais à proximité de la Charente. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet/archives « SUD OUEST »
Dans une enquête, le média d’investigation lancé par le journaliste Hugo Clément montre que l’usine d’engrais rejette des quantités anormales d’arsenic dans la Charente. L’association Pays Rochefortais alert’ a porté plainte jeudi 13 juillet, en parallèle de la diffusion de l’enquête
La Timac de Tonnay-Charente est cernée. Trois associations citoyennes (1) se sont unies au début de l’année 2023 pour mener la bataille contre l’usine d’engrais, avec Pays Rochefortais alert’ aux avant-postes. Elles accusent la filiale du groupe Roullier de polluer l’air, les sols et l’eau. Jusqu’à attirer l’attention du média d’investigation Vakita, dont l’enquête a été mise en ligne jeudi 13 juillet.
Sur le même sujet
Tonnay-Charente : fera-t-on enfin la lumière sur les rejets de la Timac ?
La première commission de suivi de site de la Timac à Tonnay-Charente a eu lieu ce lundi 15 mai. À défaut de régler tous les problèmes de pollution, elle devrait apporter plus de transparence
Le 5 mai 2023, une équipe de Vakita se rend aux abords de l’usine en Zodiac. Guidés par Gérard Garder, membre fondateur de Pays Rochefortais alert’, les journalistes découvrent que de l’eau s’écoule dans un fossé partant de l’usine. Le ruissellement se jette dans la Charente. De retour sur terre, l’eau prélevée dans le fossé est analysée par le laboratoire indépendant Eurofins.
De l’arsenic dans l’eau
Les résultats sont sans appel. « Dans les échantillons, nous avons trouvé de l’arsenic à des taux quatre fois supérieurs au seuil prévu par la réglementation : 93,8 microgrammes par litre, alors que la norme stipule 25 microgrammes par litre », révèle Allan Henry, journaliste en charge de l’investigation. L’enquête n’identifie pas les risques pour la santé et l’environnement. « Il faudrait des études, notamment épidémiologiques, plus poussées, déclare-t-il. Notre travail est une photographie à un instant T. »
Dans un long mail adressé à l’équipe de Vakita, la préfecture de Charente-Maritime indique que lors des dernières inspections, réalisées en novembre 2022 et en avril 2023, le fossé était « presque à sec ». Elle n’a donc pas pu faire les mêmes constatations. Elle cite également un courrier de l’entreprise Timac qui assure que « depuis l’arrêt des activités de fabrication, début mars 2023, […] le site n’a pas rejeté d’eau ni dans les fossés ni dans la Charente ».
Cependant, en avril 2023 toujours, la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a constaté un nouveau débordement des lagunes. Ce qui a entraîné la signature par le préfet d’une dernière mise en demeure le 5 juin. Il prescrit « d’éviter le déversement accidentel des eaux industrielles collectées dans les lagunes vers le milieu naturel ».
Contacté par Vakita, ni Timac ni Roullier n’ont donné suite.
(1) Pays Rochefortais alert’ (Rochefort), « Osons ! » (Saint-Malo), « Respir ! » (Tarnos).
Deux plaintes de PRA
Jeudi 13 juillet, Pays Rochefortais alert’ a porté plainte contre la filiale du groupe Roullier pour neuf infractions au code de l’environnement. « On veut que la Timac se mette en conformité avec la loi, que le code de l’environnement prime sur les pratiques industrielles », martèle Christian Laporte, coprésident de l’association.
Il compte « s’appuyer sur les conclusions de l’enquête de Vakita » pour déposer une seconde plainte auprès de l’Office français de la biodiversité, à partir du 17 juillet. « Elle sera spécifique à la pollution des eaux », indique Christian Laporte. La peine encourue est plus importante car « c’est un délit, passible du tribunal correctionnel ». L’association se réserve la possibilité de se porter partie civile et pourrait demander le versement de dommages et intérêts.
Connu / TG le 15/07/23 à 08:56
L’ensemble des signataires de cette tribune s’oppose au projet d’implantation de l’usine Bridor à Liffré pour les raisons mentionnées ci-dessous ; Dans un contexte ...
Connu / TG le 31/05/23 à 06:53
Ndlr : pj abandonné : vérifier cette info, la sourcer ACT
A Narbonne, dans l'Aude, des citoyens dénoncent les pollutions de la plus grande usine de conversion d'uranium en Europe. A ...
Connu / TG le 08/03/23 à 09:23
La société industrielle lyonnaise Carbon va implanter la première giga-usine dédiée à la fabrication de panneaux solaires “made in France”, ...
Connu / TG le 07/03/23 à 20:31
Le Sud attractif pour les activités industrielles décarbonées, c’était pas gagné il y a quelques années. Ce projet, c’est la rencontre d’ambitions qui...
Connu / TG le 04/03/23 à 21:56