Vendredi 6 septembre 2024
Militante écologiste en guerre contre les industriels de la pêche, Claire Nouvian défend les océans depuis 2009 avec son ONG Bloom, qui lutte contre la destruction des fonds marins en alertant sur la surpêche.
Avec Claire Nouvian Directrice de l’association Bloom
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"Nous n'avons pas assez peur du changement climatique"
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Une réponse pénale
Elle parle de "globocide" pour décrire la destruction de l'ensemble du Système Terre. Un terme utilisé par le philosophe allemand Gunther Anders pour désigner l'extermination des êtres humains par la bombe atomique. "Le monde est en train de s'effondrer sous nos yeux, comment ne pas agir en conséquence ?"
Pour Claire Nouvian, la réponse doit désormais être juridique : elle en appelle aux magistrats pour faire évoluer le code pénal et contraindre les multinationales de cesser leurs activités, qu'elle qualifie de "criminelles" pour la planète. Sans quoi "la plupart de l'humanité ne pourra pas survivre".
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maître de conférences en géographie humaine en Suède et militant pour le climat. Son essai Comment saboter un pipeline, pourtant paru en 2020 aux éditions La Fabrique, a connu un retentissement l'année dernière car il a été cité en note de bas de page dans un décret du Ministère de l'Intérieur prononçant la dissolution de différentes associations militantes, dont les Soulèvements de la Terre. Dans quelle mesure sa pensée incarne-t-elle une rupture avec le pacifisme des mouvements écologistes actuels ?
Pour la distinction nature / culture
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La crise climatique vue par le marxisme
Andreas Malm critique l'approche qui consiste à mettre en avant l'Anthropocène pour saisir la crise climatique : pour lui, c'est le système capitaliste qui est responsable de la crise, et non l'ensemble de l'humanité. Il préfère ainsi parler de Capitalocène.
Il appelle donc au sabotage des infrastructures qui soutiennent le processus capitaliste : "c'est du désarmement, c'est une manière d'éviter des massacres en maintenant les énergies fossiles sous terre". Andreas Malm précise très clairement qu'il est contre la violence envers les humains, mais estime que la destruction d'objets qui détruisent des vies est légitime.
"Il est difficile d'estimer l'ampleur de l'impact de cette forme de lutte, mais il est certain que le mouvement du climat doit devenir plus vaste pour qu'il ait des effets réels."
Ndlr : A.Malm valide ainsi par cette dernière phrase le chantier de MÉDIATION DE L'URGENCE car comment mieux accompagner la massification de ce mouvement qu'avec la médiation, tiers facilitant le dialogue ? À valoriser ACT
11 302 signatures
Destinataire(s) : Patrice Vergriete, ministre délégué chargé des Transports
Campagne lancée par Collectif Touche pas à ma forêt
Catégorie Forêts
Sommé par l’Europe de réduire son recours aux énergies fossiles, le secteur aérien n’a rien trouvé de mieux que de vouloir faire voler les avions avec du kérosène produit à partir de biomasse forestière.
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Actuellement, il y a en France plusieurs projets similaires de production de carburants d'aviation synthétiques à base de biomasse forestière, alors même que d’autres acteurs économiques en sont également de plus en plus gourmands (bois énergie, centrales à biomasse, biochar, bois d’œuvre...). Nos forêts, déjà menacées par le réchauffement climatique, ne sont malheureusement pas extensibles.
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rôle de régulateur du climat est primordial ... Seul écosystème, avec les océans et les sols non exploités, capable d’absorber le CO2 produit par les activités humaines ... en 10 ans, la mortalité des arbres a augmenté en France de 80 %! ... Un projet comme celui d’Élyse, en abattant des milliers d'hectares d'arbres par an, détruit donc un puits de carbone qui séquestre des millions de tonnes de CO2 chaque année ... La « gestion » de nos écosystèmes forestiers qu’elle propose, à base de coupes rases, est contraire aux préconisations de l’Académie des sciences.
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seuls 23 % des Français.es prennent l’avion au moins une fois par an et une majorité se déclare prête à moins voler.
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l’avion décarboné n’est pas pour demain, là où il y a urgence à sanctuariser nos forets. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire
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nous demandons :
- Au gouvernement de ne pas subventionner ces projets désastreux pour la forêt et le climat avec l’argent du contribuable.
- A l’Assemblée nationale de voter une loi de protection de la forêt qui suivra les recommandations de l’Académie des sciences, en établissant un ordre des priorités pour l’utilisation de la biomasse forestière, en évitant au maximum sa mobilisation pour des débouchés énergétiques et en interdisant son usage pour la production de carburants de synthèse.
Et urgemment, nous demandons l’arrêt du projet E-CHO à Lacq, du projet Hynovera à Gardanne et de tous les autres projets du même type.
Durée de lecture : 8 minutes - Agriculture Luttes Politique
Alors que les agriculteurs multiplient les actions destructrices, l’impunité totale dont jouit la FNSEA tranche avec la brutalité de la répression contre les écologistes, les quartiers populaires ou les Gilets jaunes.
On connaissait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, martial et autoritaire, gonflant les muscles à chaque mouvement social. On l’a découvert jeudi 25 janvier sur TF1 empathique et laxiste devant la mobilisation des agriculteurs. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », a-t-il affirmé dans un élan de lucidité. Refusant de condamner les violences, le ministre a assumé de laisser faire « à la demande du président et du Premier ministre ». « Les agriculteurs travaillent (...), ce sont des patriotes », a-t-il ajouté. « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »
Cette stratégie du maintien de l’ordre et l’impunité dont jouissent la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et la Coordination rurale interroge. La tolérance soudaine du pouvoir tranche avec la brutalité avec laquelle le gouvernement a réprimé ces dernières années les Gilets jaunes, les syndicalistes opposés à la réforme des retraites ainsi que les quartiers populaires. Elle contraste aussi avec ses diatribes contre les « écoterroristes ».
Routes bloquées, arbres abattus
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Destruction de bâtiments publics
Certains vont encore plus loin en *détruisant des bâtiments publics. À Carcassonne, le bâtiment de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a été soufflé par une explosion, revendiquée par le Comité d’action viticole. À Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié.
Les responsables de ces actes vont-ils être poursuivis en justice comme d’autres paysans en colère, à l’instar de Daniel, membre de la Confédération paysanne du Tarn ? En mai 2023, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir alimenté un simple feu de bois devant le portail de la préfecture d’Albi en mars 2023 à l’occasion d’une manifestation contre la loi sur les retraites. « J’ai été interpellé à 6 heures du matin à mon domicile, menotté devant les enfants et mis en garde à vue trente-neuf heures. C’est déjà une sanction alors que je n’avais pas encore été jugé. Pourquoi être ainsi humilié ? »
Daniel est loin d’être le seul paysan à subir les foudres de la justice à cause de son militantisme. Le 17 janvier dernier, de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre d’activistes antibassines, incluant des syndicalistes de la Confédération paysanne. « Quand nous allons défendre un bien commun en marchant dans des champs avec des familles, on se retrouve réprimés dans la violence et on finit au tribunal », déplore Amandine Pacault, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres.
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Même quand l’action reste symbolique, la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures. Leur tort : avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la « trahison écologique » du gouvernement.
« C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA », a déclaré Yannick Jadot, sénateur écologiste. « On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès », dit Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac.
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Les convois de tracteurs ont pu se frayer un chemin jusqu’aux préfectures et aux bâtiments de l’administration au cœur des centres-villes sans rencontrer de difficulté, et sous le regard amorphe des forces de l’ordre. Parfois, elles escortaient même le cortège et les conduisaient droit sur leur cible, comme à Agen.
Dans ses consignes aux préfets, Gérald Darmanin appelait à « une grande modération des forces de l’ordre ». « C’est en dernier recours que les effectifs de maintien de l’ordre déployés aux abords de bâtiments publics seront autorisés à intervenir, et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments exposés à de graves dégradations. »
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Pour le sociologue Bertrand Hervieu, spécialiste des mondes agricoles, cette indulgence s’explique par « les grands rapports de proximité entre les responsables agricoles et les autorités, les maires et les préfets », dit-il à France info. « C’est l’inverse des Gilets jaunes, qui n’avaient pas de leaders. Il y a peu de professions qui ont une relation quasi quotidienne avec le gouvernement, d’abord avec le ministre de l’Agriculture, mais aussi avec le Premier ministre. Il y a donc une proximité avec l’État ». Une collusion dénoncée par Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci : « Il y a des représentants de la FNSEA qui vont à la préfecture pour organiser les actions
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ils arrivent à être escortés sur certains lieux. Si ce n’était pas validé, il y aurait des interventions des forces de l’ordre ».
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Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à la tête d’une grosse exploitation de céréales et président du groupe agroalimentaire international Avril. © AFP / Arnaud Finistre
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Cela fait près de soixante ans que la FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militants écologistes et des élus comme l’ont rappelé les journalistes de Basta. Cela lui a permis d’imposer une agriculture qui supprime des paysans, détruit les sols et la biodiversité.
Portrait — Agriculture : Arnaud Rousseau, « pompier pyromane » à la tête de la FNSEA
Connu / TG le 28/01/24 à 10:30
Pétition - Jusqu'au 31.05.2024 - 11227 soutiens
L’entreprise TC Énergie soutenue par les gouvernements canadiens et de la Colombie-Britannique a entamé la construction d’un gazoduc sur les terres wet’suwet’en sans respecter le droit de contrôle des peuples sur l’utilisation de leurs terres ancestrales. Opposé.e.s au projet, les défenseur.e.s de la terre wet’suwet’en sont harcelé.e.s, intimidé.e.s et illégalement arrêtés.e. Nous devons porter leur combat à l’international. Soutenez-les !
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47,1 k abonnés - 108+ - 1 516 vues - 40 commentaires #LaMidinale
En cette rentrée des classes, Laurence De Cock, enseignante et autrice de "Une journée fasciste, Célestin et Elise Freinet, pédagogues et militants" aux éditions Agone, est l'invitée de #LaMidinale.
Tr: ... à 11:59 ça ne fait pas disparaître la question sociale, ça la met au coeur du projet de l'école. C'est-à-dire que l'école devient un instrument de remédiation - parmi d'autres, elle ne peut pas faire tout toute seule - à la question des injustices sociale. Et ça se travaille aussi d'un point de vue pédagogique. Donc la question des classes sociales ne disparaît pas. Elle est travaillée pédagogiquement. À des fins critiques pour qu'idéalement, les élèves sortent de l'école en se disant "cette injustice sociale, on n'en veut plus. Et je ne veux pas être celui qui participe à la produire". ... les pédagogies alternatives, en soi, ça ne veut rien dire. ... détournées par les entreprises, par le gouvernement lui-même qui au moment de la bascule néolibérale : "si on peut utiliser les pédagogies alternatives comme un moyen de ne pas mettre des moyens dans l'école, tant mieux. Macron favorise ces alternatives, l'innovation pédagogique, un espèce de mantra qui est la condition pour toucher des moyens. Donc tout ça ne veut pas dire grand chose ... Ce qui m'intéresse, ce sont les pédagogies qui sont émancipatrices, qui ont à coeur de travailler à l'abolition des dominations, la fin des injustices sociales. Elles assument que l'école soit à la fois un lieu dans lequel on travaille, ya contraintes, savoirs car ils émancipent. Mais ya aussi un travail sur les valeurs, sur la coopération, sur les manières de faire. Et toutes les pédagogies ne font pas ça. Je défends celle de FRESNET, mais yen a d'autres. Montesori n'est pas inintéressant par ailleurs, mais a une approche plus individualiste des apprentissages. Et Steiner est sectaire. Ça n'a aucun sens de rapprocher ces trois là. On oublie "ALTERNATIVES". En revanche, on se forme sur les différents pédagogues et puis il faut que ça devienne un support de formation des enseignants car la plupart des enseignants n'en ont jamais entendu parler.
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La droite s'est emparée des savoirs, des valeurs. /Abaya république, laïcité ...
Pour la gauche, l'important sont les savoirs critiques qui donnent à penser, qui ne se présentent pas comme toujours déjà là, à prendre ou à laisser. Des supports de réflexion. Comment on en est arrivé là en maths, en histoire, qui, comment, pourquoi ? ... des mises en doutes ... un rapport critique ... chantier énorme : réécriture du référentiel, du curriculum, qui reformule ces savoirs, ces contenus d'enseignement dans ces termes là. Donc il faut montrer que le savoir est l'aboutissement d'un processus de construction de savoirs. Sur la question de valeurs, c'est la même chose. Une valeur ne s'assène pas. Ça n'est pas un catéchisme républicain. Une valeur s'éprouve, se met en pratique.Ya des normes, des interdits ... connaissances, mise à l'épreuve des connaissances ...
/gauche : ... FSU ... Syndicats ... l'école doit répondre à deux questions fondamentales : 1- qu'est-ce qu'on apprend ? 2- comment on l'apprend ... sinon on est à côté de la plaque ... / union de la gauche centrée sur l'école ... c'est pas encore tout à fait le cas
/Sophie BINET /école privée ... les révolutionnaires ont tranché pour rendre l'école publique désirable. C'est ma position ... On ne convainc pas les gens par l'interdiction ... Les responsables politiques doivent à tout prix mettre le paque sur les conditions de l'école publique. Et ça passe notamment - c'est dans le programme de plusieurs partis politiques pendant les présidentielles - par une révision totale des subventions publiques. ... pas d'argent public pour les écoles privées ... c'est pas liberticide, ya un état éducateur. C'est la position que je défends ... On sait que c'est un sujet ultra-sensible ... la gauche doit avoir du courage politique. Et surtout le remettre dans le débat public comme un possible. Ça peut passer par un conditionnement des subventions aux écoles privées via la mixité sociale ...
Présentés comme « l’un des ensembles de stèles les plus anciens de la commune de Carnac », les menhirs du chemin de Montauban ...
Connu / TG le 07/06/23 à 14:07
Greenpeace France et Greenpeace Europe centrale et orientale (CEE) condamnent la destruction du barrage ukrainien ...
Connu / TG le 07/06/23 à 17:55
5 207 ont signé
Collectif AXE VERT DE LA RAMÉE a lancé cette pétition adressée à Toulouse Métropole (Président) et à
Carte detaillée et interactive - carte synthétique
Par le collectif Axe vert de La Ramée pour des transports respectueux de la nature et des citoyens dans le Sud-Ouest toulousain : 2 Pieds 2 Roues, Non à Val Tolosa, GNSA Pays toulousain, Amis de la Terre, Alternatiba, Écolomobile, Bourdets Protection Environnement, Cugnaux en transition, Greenpeace, Plaisance pour le climat, ANV-COP21 et Toulouse en transition
Pétition soutenue par France Nature Environnement Midi-Pyrénées et l'AUTATE
En signant cette pétition, demandez l’abandon du projet de contournement routier dans le Sud-Ouest toulousain envisagé par Toulouse Métropole.
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Nous proposons de réorienter le budget de ce projet au profit du développement des modes doux et des transports en commun, de la préservation et de la réhabilitation de l’axe vert de La Ramée et des zones arborées et humides alentour.
- 1 - Le projet de réseau routier BUCSM (boulevard urbain du canal Saint-Martory)
... - 2 - Pourquoi se mobiliser contre ce projet du monde d’avant
... - 3 - Nos propositions
... - Conclusion -
Nous demandons : - l’abandon des projets routiers de nouveaux “boulevards urbains” dans le sud-ouest toulousain
- le développement et l’investissement dans les modes de transport écologiques : vélo, transports en commun
- la mise en place d’une zone verte (corridor écologique) entre La Ramée et les communes du sud-ouest toulousain avec :
. préservation du Parc de La Ramée, poumon vert de la ville
.établissement d’une vraie coulée verte piétons-vélos entre Toulouse et Tournefeuille/Cugnaux : “Axe vert de La Ramée”
contact : AxeVertRamee@protonmail.com
Connue / https://wegreen.fr/post/196289
La honte « TOTAL »
Monsieur Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies,
Où vous arrêterez-vous ?
La planète brûle. Les climatologues du GIEC alertent l’humanité sur l’avenir de souffrances qui nous est promis si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2. L’Agence internationale de l’énergie rappelle qu’aucun nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles ne doit être construit. Le Secrétaire-général des Nations unies dénonce « la folie économique et morale » qui accompagne les investissements fossiles.
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Les eaux d’Afrique du Sud hébergent une biodiversité exceptionnelle et forment un « corridor bleu » pour de multiples espèces : les baleines y migrent par milliers. Les tortues luth, les plus grandes tortues marines au monde, menacées d’extinction, pondent leurs œufs sur les plages sud-africaines. Otaries, manchots, albatros, pétrels, cormorans et fous du Cap : c’est tout cet écosystème que vous allez détruire, et avec lui une économie locale et des milliers de petits pêcheurs.
Nous, citoyens de tous âges et de toutes nations, vous demandons d’écouter les experts du climat et de la biodiversité et de renoncer à déclencher une nouvelle bombe climatique en Afrique du Sud.
Monsieur Pouyanné, si vous persistez dans votre obsession morbide pour les profits records, si vous persistez dans votre aveuglement antiécologique, nous organiserons la résistance citoyenne pour vous empêcher de détraquer le climat, de détruire la nature, d’anéantir notre avenir et de sacrifier la jeunesse.
Détruire l’océan, c’est nous condamner collectivement.
Nous ne vous laisserons pas faire.
STOP #OceanTotalDestruction
18 recommandés
Atelier d'Ecologie Politique de Toulouse, Collectif de chercheur.es, Abonné·e de Mediapart
L’Atécopol était présent au « Common Good Summit » organisé par Toulouse School of Economics et des journaux économiques, autour du prix « Nobel » Jean Tirole. Cette manifestation ne permettant pas de poser des questions, c’est donc ici que nous présentons les questions, objections et analyses qui n’ont pu être exprimées lors de cette grande opération de greenwashing.
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Conclusion
Au contraire de ce que déclarait le directeur de TSE, Christian Gollier, en introduction de ce sommet, il n’a été aucunement question de sciences concernant les questions écologiques. Aucune confrontation n’a pu avoir lieu, ni avec des scientifiques, ni avec la salle. Il s’agissait seulement d’offrir une tribune à la communication des grandes entreprises. Alors que TSE et l’Université de Toulouse Capitole se targuent d’exigences scientifiques de haut niveau et de « standards internationaux », il ne s’agit en fait de rien d’autre que d’un détournement inacceptable d’une institution publique d’enseignement supérieur et d’une instrumentalisation de la légitimité de la recherche française au profit de pratiques destructrices.
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les aspects sociétaux comme la question des politiques publiques, des choix concernant les modes de vie et les modes de production ont été abordés selon un seul angle : celui d’une régulation par les prix de tous les phénomènes, alors que l’on sait que les enjeux écologiques actuels mettent en conflit des valeurs incommensurables entre elles et irréductibles à des questions économiques. Aucune autre discipline des sciences humaines et sociales ni de tout autre domaine n’était conviée, ni aucune organisation issue de la société civile. Pourtant les enjeux du bien commun et de l’écologie doivent nécessairement croiser une pluralité d’approches et de champs du savoir si l’on veut que la transition écologique et sociale tienne compte de la complexité des enjeux et soit menée de manière démocratique.
Ce texte est issu des réflexions de l’Atelier d’Écologie Politique (Atécopol), collectif toulousain de plus de 160 scientifiques. Il a été rédigé collectivement par Frédéric Boone, Mireille Bruyère, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Christel Cournil, Rémi Douvenot, Michel Duru, Jean-Michel Hupé, Etienne-Pascal Journet, Sylvain Kuppel, Olivier Lefebvre, Émilie Letouzey, Odin Marc, Hervé Philippe, Florian Simatos, Laure Teulières et Laure Vieu.
[1] « Un « sommet du Bien Commun » qui s’annonce comme le summum du greenwashing », Blog Médiapart de l’Atécopol, 11 mai 2022
[2] « Des scientifiques alertent : les fuites d’hydrogène sont 200 fois plus néfastes pour le climat que le CO2 », Révolution énergétique, mai 2022.
[3] « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 », C. Bonneuil, P.-L. Choquet, B. Franta, , Global Environmental Change 71, 102386 (2021)
[4] « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[5] « “Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects », K. Kühne, N. Bartsch, R. Driskell Tate, J.Higson, and A.Habet, Energy Policy (2022)
[6] « IPCC: We can tackle climate change if big oil gets out of the way », The Guardian, 5 avril 2022
[7] 23 pays ont atteint un découplage absolu entre les émissions liées à la consommation et le PIB, et 32 entre les émissions liées à la production et le PIB, cf partie 2.3.3, chapitre 2, WGIII, AR6.
[8] Dans le technical summary, on trouve "Mitigation pathways likely to limit warming to 2°C entail losses in global GDP with respect to reference scenarios of between 1.3% and 2.7% in 2050. In pathways limiting warming to 1.5°C with no or limited overshoot, losses are between 2.6% and 4.2%." Actuellement, la croissance mondiale est autour de 3%. Dans le rapport complet, on trouve "Absolute decoupling is not sufficient to avoid consuming the remaining CO2 emission budget under the global warming limit of 1.5°C or 2°C and to avoid climate breakdown. Even if all countries decouple in absolute terms this might still not be sufficient and thus can only serve as one of the indicators and steps toward fully decarbonizing the economy and society". (...) "Economic growth (measured as GDP) and its main components, GDP per capita and population growth, remained the strongest drivers of GHG emissions in the last decade, following a long-term trend. (...) The decades-long trend that efficiency gains were outpaced by an increase in worldwide GDP (or income) per capita continued unabated in the last ten years. (...). In a systematic review, Mardani et al. found that in most cases energy use and economic growth have a bidirectional causal effect, indicating that as economic growth increases, further CO2 emissions are stimulated at higher levels; in turn, measures designed to lower GHG emissions may reduce economic growth. (...) Recent trends in OECD countries demonstrate the potential for absolute decoupling of economic growth not only from territorial but also from consumption-based emissions, albeit at scales insufficient for mitigation pathways. ». Extraits de « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC (2022)
[9] C. Gollier s’est déjà prononcé à de multiples reprises sur la nécessité de la décroissance productive, notamment dans le rapport « Les grand défis économiques » (2021). Par exemple : « Nos habitudes de consommation doivent changer radicalement pour réduire la part des produits et des services à forte intensité carbone et pour favoriser les circuits courts. » « L’urgente nécessité d’agir justifie une vaste série d’interventions, telles que (…) l’interdiction de certains produits et services » « Si nous décidions collectivement de réagir au danger, nous devrions tous accepter, d’une façon ou d’une autre, des modifications parfois dérangeantes de nos modes de vie. ». Son point de vue récent sur la compatibilité de cette décroissance productive avec la croissance économique – notamment au vu du contenu du dernier rapport du GIEC – ne nous est pas connu, et n’a pas été exprimée au cours de ce colloque.
[10] Pour respecter (avec une chance sur deux) l’objectif de l’accord de Paris d’une limitation du réchauffement climatique à +1,5°C, il faut que les émissions mondiales de CO2 commencent à décroître au plus tard en 2025 pour atteindre une baisse de 50 % en 2030 par rapport à 2019. Cela correspond à une baisse de 8%/an si les émissions commençaient à décroître aujourd’hui, et d’au moins 12 %/an si les émissions ne commencent à décroître qu’en 2025. Cf « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[11] « Banking on climate chaos », Fossil Full Finance Report, 2022.
[12] « Les ONG dénoncent le « chèque en blanc » de 8 milliards accordé par les banques à TotalEnergies », Les Echos, 17 mai 2022.
[13] Les premiers théoriciens de l’économie libérale comme Ricardo l’utilisaient déjà pour justifier les dégâts sociaux de l’industrialisation naissante. Ils déploraient explicitement la disparition de l’artisanat, l’augmentation des inégalités, l’aliénation des ouvriers, mais y voyaient un mal nécessaire pour ne pas sombrer au sein de la grande compétition mondiale.
[14] « Le cas échéant, le passage à des régimes alimentaires comportant une part plus importante de protéines végétales, une consommation modérée d'aliments d'origine animale et une réduction de la consommation de graisses saturées pourrait entraîner une diminution substantielle des émissions de GES. Les avantages comprendraient également une réduction de l'occupation des sols et des pertes de nutriments dans le milieu environnant, tout en offrant des avantages pour la santé et en réduisant la mortalité liée aux maladies non-transmissibles liées à l'alimentation ». « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022). Voir aussi « IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems », IPCC (2019).
[15] « Do grasslands act as a perpetual sink for carbon?”, P. Smith, Global Change Biology, 20, 2708 (2014).
[16] Même une prairie jeune ne permet pas de compenser les émissions de méthane des ruminants qu'elle nourrit, sachant que la densité moyenne de vaches/ha est supérieure à 1 sur la plupart des prairies françaises. En effet, une vache émet au minimum l’équivalent de 2,2 t/an en équivalent CO2 alors que la séquestration est de moins de 2t/an/ha en équivalent CO2 en moyenne les vingt premières années après la conversion d’une culture annuelle en prairie. Voir « Evaluation quantitative des émissions de méthane entérique par les animaux d'élevage en 2007 en France. », M. Vermorel, J. P. Jouany, M. Eugène, D. Sauvant, J. Noblet, J. Y. Dourmad, Productions animales 21, 403 (2008), et « Des prairies pour stocker du carbone », F. Gastal (2018)
[17] Sans oublier qu'en France, outre les prairies, les ruminants utilisent aussi 5,5 millions d’ha de cultures annuelles pour la production de grains et fourrages complémentaires.
[18] Il convient de rappeler que l'Initiative 4/1000 avait justement fait partie des exemples illustrant les « mirages techno-scientifiques » dans une conférence organisée en 2019 par l’Atécopol. Un chercheur agronome à l’INRA avait présenté le bilan de travaux de recherche plus récents qui invalident le postulat initial du 4/1000 sur le potentiel de stockage mondial des sols, et questionnent fortement sa version actuelle. Voir « Sauvés par les promesses de technoscience ? », Atécopol (2019), conférence enregistrée à regarder à partir de 32 min 30s.
[19] « Rôle des sols dans l’atténuation du changement climatique (approche agronomique) », S. Pellerin, conférence Université Grenoble-Alpes, 20 septembre 2021. Voir également « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France », INRAE (2019).
Connu / https://twitter.com/mclucal/status/1532058254452617216
"AtEcoPol a retweeté LucAl @mclucal · 19h
Une fois de plus, TSE (Toulouse School of Economics) et son directeur Christian Gollier ont servi de marchepied à l’éco blanchiment des firmes multinationales les plus nocives pour l’environnement en organisant un colloque… Super récit de @AtEcoPol. - 0 - 8 - 7"
Exploitation
L’unité n°2 de la centrale de Civaux a été mise à l’arrêt vendredi 19 novembre 2021 afin de réaliser des contrôles sur des tronçons de tuyauterie du système d’injection de sécurité (RIS), à sa jonction avec le circuit primaire. Ce système contribue notamment à assurer le refroidissement du réacteur en cas d’accident avec perte d’eau du circuit primaire.
Cet arrêt programmé, qui durera plusieurs semaines, permettra de réaliser à titre préventif des contrôles par ultrasons sur certaines tuyauteries.
Il a pour origine la détection d’"indications [anomalies détectées lors d’examens par procédés ultrasons ou radiographiques, qui requièrent de plus amples investigations afin de les caractériser] de l’ordre du dixième de millimètre à l’intérieur des mêmes tronçons de tuyauteries de l’unité n°1 lors des contrôles réalisés ces dernières semaines dans le cadre de sa visite décennale.
Les études et analyses techniques excluent tout risque de rupture de tuyauteries en fonctionnement normal et ne mettent pas en cause la capacité de l’unité de production à fonctionner en toute sûreté.
Pour autant, en tant qu’industriel responsable et par mesure de précaution, EDF a pris la décision de réaliser préventivement sur l’unité n°2 les mêmes contrôles que sur l’unité n°1, sans attendre son arrêt de maintenance programmé à l’été 2022 (visite décennale).
Ces contrôles seront réalisés en étroite collaboration avec l’Autorité de sûreté nucléaire.
Sur les centrales nucléaires, le programme de maintenance préventive prévoit à chaque visite décennale des contrôles sur un certain nombre d’éléments du circuit primaire principal, qui se composent notamment d’examens systématiques sur les tuyauteries ainsi que sur leurs soudures de connexion.
Ces contrôles, réalisés en préalable de l’épreuve hydraulique du circuit primaire, ont pour objectif d’évaluer l’état des zones identifiées dans le cadre des études de conception comme potentiellement affectées par des sollicitations thermiques dues à l’exploitation normale de l’installation, en vérifiant notamment l’absence de d’amorce de défaut.
Sur l’unité de production n°1, les contrôles réalisés par ultrasons sur le circuit primaire dans le cadre de la visite décennale en cours ont mis en évidence des "indications" (de l’ordre du dixième de millimètre) représentatives d’amorces de défauts ou d’artefacts.
Ceux-ci sont localisés sur les soudures des quatre coudes du système d’injection de sécurité (circuit RIS), à sa jonction (quadruple, pour quatre boucles distinctes) avec le circuit primaire.
Connu / https://twitter.com/86Greenpeace/status/1462174189947961353
"
Greenpeace Poitiers @86Greenpeace La Vienne sort du nucléaire !
Le retour à la bougie est programmé au minimum jusqu'à la fin de l'année.
#Viennne #Civaux #ÉnergieNucléaire #ÉnergieIntermittente #Pannes #Maintenance
Explications ...
10:41 PM · 20 nov. 2021·- 2 Retweets 1 J'aime
La visite décennale de la tranche 1 dure 6 mois environ : normal pour une énergie intermittente qui marche sans vent, jour et nuit. Les tuyaux du primaire de la tranche 2 doivent être vérifiés: ...
... plus de nuage de vapeur au-dessus des tours de la Centrale jusqu'à la fin de l'année.
ET
Au passage la beauté d'une centrale nucléaire dans le paysage par rapport à des éoliennes...
#Civaux #CentraleNucléaireDeCivaux #Vienne #ÉnergieIntermittente #ÉnergieNucléaire #Nucléaire
... normal, ils sont en exclusion de rupture, donc, ne pas faire d'impasse et reprendre les soudures si nécessaire. Mais on n'a pas encore de détails sur les faiblesses éventuelles.
Bilan : Civaux à l'arrêt total pour 6 semaines au moins. ...
... Le CNPE nous informe que le réacteur 2 va être mis en arrêt en fin de semaine pour un contrôle préventif sur certains tronçons de la tuyauterie du circuit PRIMAIRE. Cet arrêt durera au moins jusqu'à la fin de l'année. ...
... Comme le réacteur 1 est à l'arrêt pour visite décennale et qu'il ne sera reconnecté vraisemblablement qu'au début du mois de mars prochain, le CNPE ne fournira plus d'énergie électrique au moins jusqu'à la fin de l'année.
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Marie Green @greenmama64 · 2h Visage souriant avec des yeux rieurs
Nicolas Ladonne @NLadonne · 2h ...
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1 – La bourgeoisie dilue son immense responsabilité dans une culpabilisation de masse
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2 – Les petits gestes du quotidien pour ne pas parler des leviers politiques et économiques
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3 – Une écologie au service de la domination de classe
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4 – Contre l’écologie bourgeoise…. l’écologie !
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Il n’y a pas à choisir entre une politique sociale, un horizon révolutionnaire ou l’écologie : les trois vont ensemble et sont la plus sûre façon de sauver notre planète et de nous sauver nous.
Nicolas Framont
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Coup de gueule. En attendant la prochaine grosse vidéo sur la dette, il fallait que je vous partage cette expérience, qui révèle un problème systémique bien plus profond. Ce pays est en plein déclin, à cause d'une politique de sabotage toujours plus intense. Bilan : la justice est en train de crever, au même titre que la plupart des métiers qui dépendent de l'Etat.
1 commentaire
Interview de Catherine Albertini par Francine Sporenda
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Féministe, elle a collaboré au sein du bureau de « Choisir la cause des femmes » présidé par Gisèle Halimi, à la pénalisation des clients de la prostitution, prostitution sur laquelle a écrit de nombreux articles publiés dans les médias en France comme au Québec. Elle a également été à l’initiative de la traduction en Français de l’œuvre majeure de Catharine MacKinnon « Feminism Unmodified » (« Le Féminisme irréductible » aux éditions Des Femmes Antoinette Fouque) en 2005.
Actuellement, elle est chargée d’une mission sur le travail des femmes en agriculture et sur la biodiversité.
FS : Dans votre livre, vous parlez de la pionnière de l’écoféminisme, Françoise d’Eaubonne, qui parle de « prométhéisme » comme caractéristique de l’idéologie mâle. Qu’est-ce que le prométhéisme ?
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Le dimanche 12 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de LN24, chaîne belge, à l'occasion de sa participation à la Manifiesta aux côtés de Raoul Hedebouw, leader du PTB (Parti des travailleurs belge).
Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 est revenu sur son programme : 6e République, planification écologique, État stratège, règle verte. Il a expliqué qu'il appliquerait son programme quoi qu'il arrive et en désobéissant aux traités européens que la mise en place de sa politique exigerait.
Jean-Luc Mélenchon a critiqué l'inefficacité des politiques européennes et a notamment pris le cas de la gestion de la crise sanitaire : incapacité à définir des règles communes de confinement et incapacité à défendre les intérêts des Européens face aux lobbies pharmaceutiques.
Le président du groupe «La France insoumise» à l'élection présidentielle a également parlé de la situation en Afghanistan. Il a expliqué que nos engagements internationaux nous obligeaient à respecter le droit d'asile et à accueillir dignement ceux qui fuient les talibans.
Jean-Luc Mélenchon est enfin revenu sur la mise en place en France du pass sanitaire auquel il est opposé. Il a expliqué qu'il ne protégeait en rien et qu'il constituait au contraire un outil de contrôle permanent.
257 commentaires
simon masut il y a 4 heures
Eh ben merci la Belgique, pour une fois que l'on peut voir un journaliste qui veut bien laisser la parole à M. Melenchon....
104 Salicorne Marre il y a 3 heures
Excellent interview, très bon journaliste comme on en voudrait chez nous.
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Alors que la planète brûle, que les incendies ravagent des forêts entières, que la sécheresse sévit dans plusieurs régions du monde et que des canicules battent de nouveaux records, les plus riches sont en vacances. Souvent au détriment de l'environnement.
Les vacances des plus riches polluent et détruisent des écosystèmes. Malgré un été alarmant, durant lequel un nouveau rapport du GIEC alerte sur la gravité de la catastrophe climatique et que les incendies ponctuent l'actualité médiatique, les milliardaires prennent du bon temps, loin des tracas du quotidien. Or, ces vacances version bling-bling sont la cause de certaines destructions et de pollutions. Le mode de vie des plus fortunés ne prend généralement pas en compte les besoins écologiques, et dans une bulle socio-spatiale, ils oublient -ou nient- que leur quotidien a des répercussions dramatiques sur leur environnement. C'est ce que le sociologue du CNRS et auteur de Superyachts : luxe, calme et écocide, Grégory Salle, désigne comme le véritable séparatisme social.
Dans cette chronique d'Etat d'urgence, Le Média décortique concrètement, comment les vacances des riches détruisent la planète.
Récemment, des arrêtés ont été promulgués pour interdire le mouillage des yachts de plus de 24 mètres dans les herbiers de Posidonie. Or, ces arrêtés indignent le secteur du yachting qui mobilise un intense lobbying pour permettre à leurs clients de maintenir leurs habitudes de croisières estivales le long des côtes françaises. Pourtant, ces superyachts sont responsables d'une partie de la disparition de la Posidonie, une plante sous-marine endémique de la mer Méditerranée.
Cette espèce, vitale pour l'écosystème marin mais nettement en recul et menacée, est l'objet de conflits politiques, où se mêlent scientifiques, milliardaires, marins, élus locaux et les autorités préfectorales maritimes. Les enjeux écologiques sont énormes, d'autant que la Posidonie est aussi une alliée dans la lutte contre le réchauffement climatique, les herbiers pouvant capter du CO2 en plus de jouer un rôle central dans l'équilibre de son environnement.
Pour comprendre les mécanismes sociaux et écologiques qui s'entrechoquent cet été autour des plaisirs estivaux de la jet set, Le Média a interrogé quatre spécialistes dont les travaux d'études nous conduisent à reconsidérer la présence des superyachts près de nos côtes :
- Frédéric Thiebaut, chargé de mission à l'espace maritime de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
- Jean-Philippe Morin, chef du service Espace maritime de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
- Charles-François Boudouresque, Président d'honneur du GIS Posidonie, une structure spécialisée sur le suivi et l'étude de l'espèce
- Grégory Salle, sociologue, chargé de recherche au CNRS et auteur de Superyachts, luxe, calme et écocide.
89 510 signatures
La production d’huile de palme est un commerce destructeur et violent au Nigeria. Les forêts disparaissent à un rythme effréné à cause d’entreprises comme OOPC. Avec, en outre, la destruction des moyens de subsistance et la violation des droits fondamentaux de la population. Soutenons la résistance des habitants !
Appel
Au président du Nigeria Muhammadu Buhari et au Gouverneur Godwin Obaseki
“OOPC détruit les forêts, accapare les terres et viole les droits de la population pour ses plantations. Merci de protéger la nature et les communautés locales.”
128 866 signatures
Alerte dans la baie de Balikpapan à l’est de Bornéo. La forêt côtière, où vivent singes nasiques et de nombreuses autres espèces menacées, est en train d’être rasée pour construire une raffinerie d’huile de palme ainsi qu’une usine de biodiesel de l’entreprise First Resources Ltd. Demandons l’arrêt immédiat des travaux.
Appel
À Lim Ming Seong, Ciliandra Fangiono et Fang Zhixiang, respectivement président et directeurs du groupe First Resources Ltd
“Stop à la destruction de la forêt des singes nasiques à Bornéo !”
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Dans ce 143e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon analyse la volonté de Blanquer de remplacer les épreuves du bac par le contrôle continu. Une décision qui, si elle est appliquée, aura pour effet de faire un bac à la carte en fonction des établissements scolaires et d'en finir avec l'égalité devant des épreuves et un diplôme nationaux. Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale explique aussi pourquoi le baccalauréat a un lien avec la République sociale, du fait des droits qu'il ouvre pour l'accès aux formations universitaire, mais aussi des droits sociaux qui y sont associés dans les conventions collectives des travailleurs.
Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur le résultat des élections régionales, où l'abstention a connu de nouveaux records. Il parle en particulier de deux cas complètement ignorés par les médias hexagonaux : La Réunion et la Guyane où l'ont emporté les listes conduites respectivement par Huguette Bello et Gabriel Serville. Il explique pourquoi ces résultats sont le fruit de mouvements sociaux qui ont travaillé en profondeur les sociétés réunionnaise et guyanaises et qui ont trouvé un débouché politique de rupture incarné par des figures fortes et reconnues.
SOMMAIRE
00:00 : Intro
00:20 : Blanquer détruit le bac
17:44 : Régionales : La Réunion et la Guyane victorieuses !
LES LIENS
- Abstention record : il faut une 6e République : https://youtu.be/5vRGQv6lhLo
- Elections régionales : Le discours de victoire d'Huguette Bello : https://youtu.be/7jTGkpm02fo
- 20 Décembre : revivez la célébration de l'abolition de l'esclavage à Saint-Paul : https://youtu.be/7jTGkpm02fo
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