Le 17 Octobre 2024 - 7 min
[Le privé à l'assaut du supérieur] Le marketing agressif de l’enseignement supérieur privé trompe les étudiants, notamment ceux dont les parents ne disposent pas des codes pour se repérer dans le maquis des filières.
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18 recommandés
Atelier d'Ecologie Politique de Toulouse, Collectif de chercheur.es, Abonné·e de Mediapart
L’Atécopol était présent au « Common Good Summit » organisé par Toulouse School of Economics et des journaux économiques, autour du prix « Nobel » Jean Tirole. Cette manifestation ne permettant pas de poser des questions, c’est donc ici que nous présentons les questions, objections et analyses qui n’ont pu être exprimées lors de cette grande opération de greenwashing.
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Conclusion
Au contraire de ce que déclarait le directeur de TSE, Christian Gollier, en introduction de ce sommet, il n’a été aucunement question de sciences concernant les questions écologiques. Aucune confrontation n’a pu avoir lieu, ni avec des scientifiques, ni avec la salle. Il s’agissait seulement d’offrir une tribune à la communication des grandes entreprises. Alors que TSE et l’Université de Toulouse Capitole se targuent d’exigences scientifiques de haut niveau et de « standards internationaux », il ne s’agit en fait de rien d’autre que d’un détournement inacceptable d’une institution publique d’enseignement supérieur et d’une instrumentalisation de la légitimité de la recherche française au profit de pratiques destructrices.
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les aspects sociétaux comme la question des politiques publiques, des choix concernant les modes de vie et les modes de production ont été abordés selon un seul angle : celui d’une régulation par les prix de tous les phénomènes, alors que l’on sait que les enjeux écologiques actuels mettent en conflit des valeurs incommensurables entre elles et irréductibles à des questions économiques. Aucune autre discipline des sciences humaines et sociales ni de tout autre domaine n’était conviée, ni aucune organisation issue de la société civile. Pourtant les enjeux du bien commun et de l’écologie doivent nécessairement croiser une pluralité d’approches et de champs du savoir si l’on veut que la transition écologique et sociale tienne compte de la complexité des enjeux et soit menée de manière démocratique.
Ce texte est issu des réflexions de l’Atelier d’Écologie Politique (Atécopol), collectif toulousain de plus de 160 scientifiques. Il a été rédigé collectivement par Frédéric Boone, Mireille Bruyère, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Christel Cournil, Rémi Douvenot, Michel Duru, Jean-Michel Hupé, Etienne-Pascal Journet, Sylvain Kuppel, Olivier Lefebvre, Émilie Letouzey, Odin Marc, Hervé Philippe, Florian Simatos, Laure Teulières et Laure Vieu.
[1] « Un « sommet du Bien Commun » qui s’annonce comme le summum du greenwashing », Blog Médiapart de l’Atécopol, 11 mai 2022
[2] « Des scientifiques alertent : les fuites d’hydrogène sont 200 fois plus néfastes pour le climat que le CO2 », Révolution énergétique, mai 2022.
[3] « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 », C. Bonneuil, P.-L. Choquet, B. Franta, , Global Environmental Change 71, 102386 (2021)
[4] « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[5] « “Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects », K. Kühne, N. Bartsch, R. Driskell Tate, J.Higson, and A.Habet, Energy Policy (2022)
[6] « IPCC: We can tackle climate change if big oil gets out of the way », The Guardian, 5 avril 2022
[7] 23 pays ont atteint un découplage absolu entre les émissions liées à la consommation et le PIB, et 32 entre les émissions liées à la production et le PIB, cf partie 2.3.3, chapitre 2, WGIII, AR6.
[8] Dans le technical summary, on trouve "Mitigation pathways likely to limit warming to 2°C entail losses in global GDP with respect to reference scenarios of between 1.3% and 2.7% in 2050. In pathways limiting warming to 1.5°C with no or limited overshoot, losses are between 2.6% and 4.2%." Actuellement, la croissance mondiale est autour de 3%. Dans le rapport complet, on trouve "Absolute decoupling is not sufficient to avoid consuming the remaining CO2 emission budget under the global warming limit of 1.5°C or 2°C and to avoid climate breakdown. Even if all countries decouple in absolute terms this might still not be sufficient and thus can only serve as one of the indicators and steps toward fully decarbonizing the economy and society". (...) "Economic growth (measured as GDP) and its main components, GDP per capita and population growth, remained the strongest drivers of GHG emissions in the last decade, following a long-term trend. (...) The decades-long trend that efficiency gains were outpaced by an increase in worldwide GDP (or income) per capita continued unabated in the last ten years. (...). In a systematic review, Mardani et al. found that in most cases energy use and economic growth have a bidirectional causal effect, indicating that as economic growth increases, further CO2 emissions are stimulated at higher levels; in turn, measures designed to lower GHG emissions may reduce economic growth. (...) Recent trends in OECD countries demonstrate the potential for absolute decoupling of economic growth not only from territorial but also from consumption-based emissions, albeit at scales insufficient for mitigation pathways. ». Extraits de « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC (2022)
[9] C. Gollier s’est déjà prononcé à de multiples reprises sur la nécessité de la décroissance productive, notamment dans le rapport « Les grand défis économiques » (2021). Par exemple : « Nos habitudes de consommation doivent changer radicalement pour réduire la part des produits et des services à forte intensité carbone et pour favoriser les circuits courts. » « L’urgente nécessité d’agir justifie une vaste série d’interventions, telles que (…) l’interdiction de certains produits et services » « Si nous décidions collectivement de réagir au danger, nous devrions tous accepter, d’une façon ou d’une autre, des modifications parfois dérangeantes de nos modes de vie. ». Son point de vue récent sur la compatibilité de cette décroissance productive avec la croissance économique – notamment au vu du contenu du dernier rapport du GIEC – ne nous est pas connu, et n’a pas été exprimée au cours de ce colloque.
[10] Pour respecter (avec une chance sur deux) l’objectif de l’accord de Paris d’une limitation du réchauffement climatique à +1,5°C, il faut que les émissions mondiales de CO2 commencent à décroître au plus tard en 2025 pour atteindre une baisse de 50 % en 2030 par rapport à 2019. Cela correspond à une baisse de 8%/an si les émissions commençaient à décroître aujourd’hui, et d’au moins 12 %/an si les émissions ne commencent à décroître qu’en 2025. Cf « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[11] « Banking on climate chaos », Fossil Full Finance Report, 2022.
[12] « Les ONG dénoncent le « chèque en blanc » de 8 milliards accordé par les banques à TotalEnergies », Les Echos, 17 mai 2022.
[13] Les premiers théoriciens de l’économie libérale comme Ricardo l’utilisaient déjà pour justifier les dégâts sociaux de l’industrialisation naissante. Ils déploraient explicitement la disparition de l’artisanat, l’augmentation des inégalités, l’aliénation des ouvriers, mais y voyaient un mal nécessaire pour ne pas sombrer au sein de la grande compétition mondiale.
[14] « Le cas échéant, le passage à des régimes alimentaires comportant une part plus importante de protéines végétales, une consommation modérée d'aliments d'origine animale et une réduction de la consommation de graisses saturées pourrait entraîner une diminution substantielle des émissions de GES. Les avantages comprendraient également une réduction de l'occupation des sols et des pertes de nutriments dans le milieu environnant, tout en offrant des avantages pour la santé et en réduisant la mortalité liée aux maladies non-transmissibles liées à l'alimentation ». « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022). Voir aussi « IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems », IPCC (2019).
[15] « Do grasslands act as a perpetual sink for carbon?”, P. Smith, Global Change Biology, 20, 2708 (2014).
[16] Même une prairie jeune ne permet pas de compenser les émissions de méthane des ruminants qu'elle nourrit, sachant que la densité moyenne de vaches/ha est supérieure à 1 sur la plupart des prairies françaises. En effet, une vache émet au minimum l’équivalent de 2,2 t/an en équivalent CO2 alors que la séquestration est de moins de 2t/an/ha en équivalent CO2 en moyenne les vingt premières années après la conversion d’une culture annuelle en prairie. Voir « Evaluation quantitative des émissions de méthane entérique par les animaux d'élevage en 2007 en France. », M. Vermorel, J. P. Jouany, M. Eugène, D. Sauvant, J. Noblet, J. Y. Dourmad, Productions animales 21, 403 (2008), et « Des prairies pour stocker du carbone », F. Gastal (2018)
[17] Sans oublier qu'en France, outre les prairies, les ruminants utilisent aussi 5,5 millions d’ha de cultures annuelles pour la production de grains et fourrages complémentaires.
[18] Il convient de rappeler que l'Initiative 4/1000 avait justement fait partie des exemples illustrant les « mirages techno-scientifiques » dans une conférence organisée en 2019 par l’Atécopol. Un chercheur agronome à l’INRA avait présenté le bilan de travaux de recherche plus récents qui invalident le postulat initial du 4/1000 sur le potentiel de stockage mondial des sols, et questionnent fortement sa version actuelle. Voir « Sauvés par les promesses de technoscience ? », Atécopol (2019), conférence enregistrée à regarder à partir de 32 min 30s.
[19] « Rôle des sols dans l’atténuation du changement climatique (approche agronomique) », S. Pellerin, conférence Université Grenoble-Alpes, 20 septembre 2021. Voir également « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France », INRAE (2019).
Connu / https://twitter.com/mclucal/status/1532058254452617216
"AtEcoPol a retweeté LucAl @mclucal · 19h
Une fois de plus, TSE (Toulouse School of Economics) et son directeur Christian Gollier ont servi de marchepied à l’éco blanchiment des firmes multinationales les plus nocives pour l’environnement en organisant un colloque… Super récit de @AtEcoPol. - 0 - 8 - 7"
L'enseignement secondaire et supérieur à l'heure de l'urgence écologique / Pour un réveil écologique
@ReveilEcolo · 10 sept.
L'enseignement secondaire et supérieur à l'heure de l'urgence écologique : vidéo analyse d'Anatole avec la participation du @ReveilEcolo
🌊 Changement Climatique : un Enseignement à changer ?
Comment enseigner le changement climatique au collège, au lycée et dans le supérieur ? Un grand merci à Lou et au collectif Pour
1 - 6 - 14
Connu / https://twitter.com/michelbriand/status/1391079901659283456
"
Michel Briand @michelbriand
Le site de la chaire Unesco REL - IA
81éme site de l'enseignement supérieur francophone à élargir les droits d'usages de ses publications la coopération ouverte avance !
Chaire Unesco IA-REL
Chaire Unesco Technologies pour la formation des enseignants par les ressources éducatives libres
chaireunescorel.ls2n.fr
7:17 PM · 8 mai 2021·- 4 retwitts 3 J'aime
"
C0onnu / https://twitter.com/UNEF/status/1376868681406418948
"
UNEF @UNEF Carré vert
Environnement: il est urgent de former les étudiant·e·s !
Pour faire face à la crise climatique environnementale, il est essentiel que chaque génération soit formée. Dans toutes nos filières à l'université, des cours sur les enjeux environnementaux doivent être mis en place !
AEFsuprecherche et 6 autres personnes
2:07 PM · 30 mars 2021·- 9 Retweets 12 J'aime
UNE F@UNEF · 30 mars En réponse à @UNEF Carré vert
Nous demandons au ministère @sup_recherche et à tous les établissements @CPUniversite @ConferenceDesGE de se saisir rapidement de ces recommandations du groupe de travail auquel nous avons participé : https://s.42l.fr/recommandations-mesri
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"
21069 signatures
Pétition demandant la démission de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, publiée le 20 février 2021 sur Le Monde https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/20/islamo-gauchisme-nous-universitaires-et-chercheurs-demandons-avec-force-la-demission-de-frederique-vidal_6070663_3232.html. Liste des premier-es signataires sur Université Ouverte https://universiteouverte.org/2021/02/19/demission_vidal/.
Merci d'indiquer votre discipline et votre établissement en commentaire.
Chercheur·es au CNRS, enseignant·es chercheur·es titulaires ou précaires, personnels d’appui et de soutien à la recherche (ITA, BIATSS), docteur·es et doctorant·es des universités, nous ne pouvons que déplorer l’indigence de Frédérique Vidal, ânonnant le répertoire de l’extrêmedroite sur un « islamo-gauchisme » imaginaire, déjà invoqué en octobre 2020 par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Mais, plus encore, nous nous insurgeons contre l’indignité de ce qu’il faut bien qualifier de chasse aux sorcières. La violence du projet redouble la lâcheté d’une ministre restée silencieuse sur la détresse des étudiant·es pendant la pandémie comme elle avait été sourde à nos interpellations sur une LPR massivement rejetée par tout·es celles et ceux qui font la recherche, y contribuent à un titre ou un autre.
La crise économique et sociale la plus grave depuis 1945
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Ce qui entrave notre travail, c’est l’insincérité de la LPR, c’est le sous-financement chronique de nos universités, le manque de recrutements pérennes, la pauvreté endémique de nos laboratoires, le mépris des gouvernements successifs pour nos activités d’enseignement, de recherche et d’appui et de soutien à la recherche, leur déconsidération pour des étudiant·es ; c’est l’irresponsabilité de notre ministre. Les conséquences de cet abandon devraient lui faire honte : signe parmi d’autres, mais particulièrement blessant, en janvier dernier, l’Institut Pasteur a dû abandonner son principal projet de vaccin.
...
Elle veut diligenter une enquête, menace de nous diviser et de nous punir, veut faire régner le soupçon et la peur, et bafouer nos libertés académiques. Nous estimons une telle ministre indigne de nous représenter et nous demandons, avec force, sa démission.
Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
60 pages d’analyse sur la prise en compte des enjeux de transition dans les formations, la recherche académique, etc.
RT appréciés pour encourager ce gros travail d’équipe et mobiliser écoles et universités !
(1/9) The Shift Project et 9 autres personnes
10:34 AM · 1 févr. 2021· 153 Retweets 50 Tweets cités 206 J'aime
En réponse
Comment en est-on arrivé là ?
Rappelez-vous, plus de 50 écoles et universités ont répondu à notre Grand Baromètre de la transition écologique. Nous avons analysé leurs réponses !
(2/9)
· 17 juin 2020
Où en sont les établissements du supérieur sur l’intégration des enjeux de transition écologique ? L’heure du premier bilan a sonné pour notre #GrandBaromètre de la transition écologique! Retrouvez les premières réponses des établissements →
https://enseignement.pour-un-reveil-ecologique.org/#/survey/reponses
·7h
✔ Premier constat : une dynamique est à l'œuvre dans l’enseignement supérieur, favorisée par les exigences croissantes des étudiants et l’engagement d’acteurs institutionnels et associatifs.
(3/9)
·
7h Croix
Mais il y a un biais : les établissements qui nous ont répondu sont les plus volontaires, et même parmi eux, la dynamique est hétérogène et loin d’être à la hauteur. Voici les grandes conclusions de notre rapport
Revers de main avec index pointant vers le bas
(4/9)
1️⃣ Cercle rouge La prise en compte de l’écologie se généralise. Mais elle reste souvent cloisonnée dans des cours électifs, des parcours spécialisés ou des dispositifs de sensibilisation
Index pointant vers la droite
il y a du travail pour refondre les cursus et enseigner de façon transdisciplinaire !
(5/9)
· 7h 2️⃣ Cercle rouge
On observe un manque de vision systémique des établissements, qui se contentent parfois d’actions isolées
Index pointant vers la droite
il faut impliquer le corps professoral, l’administration et avancer sur tous les plans : formation, recherche, orientation pro, vie du campus..
(6/9)
· 7h 3️⃣ Cercle rouge On constate un manque de moyens humains et financiers alloués à la transition écologique des établissements
Index pointant vers la droite
en l’état, il impossible d’être à la hauteur de ses ambitions !
(7/9)
·7h 4️⃣ Cercle rouge
On déplore l’absence de plan national sur la transition de l’enseignement supérieur. Ceci freine les établissements dans l'application de mesures communes
Index pointant vers la droite
un projet global permettrait une transformation plus rapide, coordonnée et généralisée.
(8/9)
· 7h Pour télécharger le rapport complet, c’est par ici
Index pointant vers la droite https://pour-un-reveil-ecologique.org/documents/7/Rapport_Ecologie_aux_rattrapages-Pour_un_reveil_ecologique-fev.2021.pdf
On a également préparé un résumé pour décideurs, histoire de tout comprendre quelques minutes
Visage faisant un clin d'œil
Index pointant vers la droite
https://pour-un-reveil-ecologique.org/documents/6/RESUME_Rapport_Ecologie_aux_rattrapages-Pour_un_reveil_ecologique-fev_2021.pdf
(9/9) #EcologieAuxRattrapages
27 Ko
=>
RÉACTION DE PLPDLA :
Excellent rapport exigeant.
Un GROS regret : @ReveilEcolo parle ENCORE de "MONDE DE DEMAIN" alors que nous sommes DÉJÀ sous l'ANTHROPOCÈNE, ère géologique que les êtres humains ont générée. C'est MAINTENANT.
Par opposition au MONDE D'AVANT qui a DÉJÀ DISPARU, sauf dans nos TÊTES... #PLPDLA place à la #CoÉco
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The Shift Project a présenté le 9 novembre 2020 son nouveau projet sur l'intégration des enjeux climat-énergie dans les formations de l'ingénieur : « ClimatSup INSA », mené en partenariat avec le Groupe INSA.
👉 Si le sujet « Enseignement Supérieur & Recherche » vous intéresse, vous pouvez vous inscrire à la newsletter « Enseignement supérieur » du Shift sur : https://cutt.ly/rg0lP93
👉 Introduction par Jean-Marc Jancovici (Président, The Shift Project)
👉 Présentation du projet par :
- Clémence Vorreux, Coordinatrice du projet ClimatSup INSA, The Shift Project
- Damien Amichaud, Chef de projet ClimatSup INSA, The Shift Project
- Anne-Laure Tournier, Chargée de projet ClimatSup INSA, The Shift Project
- Sam Allier, Chargé de projet ClimatSup INSA, The Shift Project
👉 Table-ronde : « Comment former l’ingénieur pour la transition écologique? »
- Marion Fregonese, Référente du projet pour l’INSA Lyon et responsable de formation
- Chloé Huyghe, Etudiante à l’INSA Strasbourg
- Bertrand Raquet, Président du Groupe INSA et directeur de l’INSA Toulouse
- Christian Jeanneau, Senior Vice-Président Nucléaire d’Assystem et Vice-Président Syntec Ingénierie
👉 Les supports de présentation sont disponibles ici: https://bit.ly/3ltrNaJ
16 commentaires
Transcription : ... nécessaire réflexion systémique ... ex. le système numérique ... co-construction avec les parties prenantes des écoles, méthode itérative RC2, INformation et formation des parties prenantes ; objectifs conditionnes à énergie et climat ... référentiel base de discussion, webinaire inter-écoles, rapport final conf de mai 2021.
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enjeux socio-écologiques ... pour l'instant vus surtout en fin de cursus et pas par tous les étudiants.
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/éthique ... béhaviorisme (maîtrise d'une notion donnée) ; cognitivisme (résolution de problème) ; constructivisme (réflexion sur et dans l'action) ... démarche plurielle, paradigme de l'ingénierie.
Concrètement : référentiel de connaissances ; référentiel de compétences ; questionnement éthique le plus important ; acquis d'apprentissage ; sémantique ; spécificités INSA ; confrontation ; co-construction (débats internes, conf et tables rondes) ;
Vision globale ... anthropocène ; controverses ; quel récit pour quelle société ?
économie circulaire ;
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Sam : énergie-climat colonne vertébrale de tous les autres sujets ; Damien ex: biodiv inclus ;
comment contribuer ? Damien : suivre l'actu, ex-étudiant faire passer l'info ; accompagner les acteurs ; le gr insa mène une réflexion plus large que l'enseignement. Travail le +utile et le +large ; institutions, cpi etc ; Janco : /état : prop de loi provocation. Faire monter les étudiants aiguillon plus rapide. /campus de la transition : manuel de la grande transition : Sam : éthique, épistémologique, ++ ; Damien : enseign dédié à intégrer sinon intégrer au maxi dans les cours actuels ; Claude : s'emparer de ces sujets, pj, interdisciplinaire ; approche globale ; lien sciences et politique dans l'obj. : /étudiants
table ronde :
Janco : Mr Raquet : de la responsabilité : 10% des ingé /an : racines du modèle insa sciences et humanités à resp sociétale ; 25% étud en grève en mars 2019 ; cible à portée de main mais pente raide => méthode, démarche scientifique, lecture pas que techno mais aussi sociétale, écon, accepter la complexité, les emplois, embarquer partenaires industriels, adhèrent à la fond insa, moteurs de leur propre transfo. On a 5 ans /réussir. /Risques : levier interne, conserver fondamentaux disciplinaires, en avance de phase /entreprises.
Mise en oeuvre : Mme Marion Fregonese ??? /fondamentaux à périmètre horaire constant ; réflexion pas facile à conduire, interdisciplinaire /q systémiques, neutralité des sciences et techniques donc enjeux politiques, acculturer ces aspects, sortir zone de confort, Leviers : /Lyon initié depuis 2 ans label drs, collectifs transition dans l'ensemble des départements, prop d'actions, sensibilisation, collecter infos ; phase institutionnelle, gt études, cadrage horaire, calendrier, accompagner l'engagement des enseignants ; collectifs à l'échelle nationale ex labo1.5 ; /chgts : /fondamentaux lesquels transformer ? les rempl par quoi ? pas facile.
Chloé Huyghe /Étudiants :attentes, réactions, enquête : étudiants concernés, pas assez formés, écoles ne sollicitent que rarement les étud. act individuelle /autoformation, solliciter les profs, pas le cas de tous les étud. ; envie de comprendre mais entreprises pas demandeuses, dc motiv perso ;
Christian Jeannot : assystem et syntec 700 000 emplois et a déjà signé charte /climat, écon et société, équilibre homme-femme ; sujet irréversible donc grand intérêt, perçoit enjeux ; /entreprises en général, fait des choix confrontés à contradictions /réglementation, états, /usages et richesse des solutions que les citoyens demandent. ex/ bâtiment, transport on est à la 7è réglementation ! on se confronte à la volonté d'usage, comprendre à la grande échelle, énerg+ à 22°C pas cohérent, /diesel met du temps à diffuser ; l'entreprise n'est pas la startup nation ; decathlon, psa, edf plébiscitées /étudiants ; mise en harmonie, horizontalité des communications, salariés heureux, permettre aux gens de se tromper, essayer, accepter l'erreur, confronter aspirartions perso et profess.
Chloé : en 5ème année, /derniers sortis : ne sait pas. /manifeste étudiant retour :
Bertrand Raquet : asymétrie temporaire pour 30 ans qui viennent /dem d'employer à 3 ans : /mine paritech emploi grandes entreprsises passées de 50 à 30% et /insa ? apprendre à apprendre tout au long de la vie ++ autonomie dans les apprentissages sur 5 ans agilité et employabilité ; /engagt lt : démarche prospective à 2040 : futurs choisis ; transformation profonde ; /enseign cherch déjà dans pratiques d'adaptation en continu : petite diminution des emplois en grands groupes, forme de volatilité ; nouv géné en quête de sens ++ exigence /entreprises ; être attentifs à la culture générale économie de la fonctionnalité, symbiotique ? pas simple, instabilités, assumé />>potentiel des élèves.
Q PUBLIC
dir insa rennes tout ne se passe pas dans les salles de cours et de tp : modèle de 5 ans manag deux cycles donne plusieurs points d'entrée, aller vers culture profonde dès le début ++
/modèle de société désirable :
Marion : 1/3 des étudiants déjà engagés et concernés, 1/3 sensibles prets à suivre et 1/3 moins concernés. Entre pairs, émulation, actions phares ex fresque du climat, initiative proposer synthèse rapport spécial giec++ /pédago placer l'étudiant au centre, acteur, objets du quotidien, pas trop inquiete, nouvelle form lycée prépare aussi déjà.
Chloé : insa strasbourg
/aspect anxiogène de la transformation Mr ??? on confond l'incertitude et le risque, l'entreprise de protège, approche scientifique modéliser l'inconnu ; approche globale, éthique, ne pas abuser des tech de communication. Modéliser systèmes complexes ; cararctériser.
/programmes on apprenait à apprendre. Apprendre à combiner dans monde horizontalisé réseau de connaissances et expériences, se nourrir /management par archipel. savoir combiner ++
zoom janco a planté !
Q : /numérique : B Raquet neuf sur ce sujet montre profondeur du travail à faire.
/impact écolo d'un livre papier ou numérique ?? dépend des usages, pas facile à prendre. !!
/entreprises : outils pour les faire accélérer ? prend du temps, former les actifs, perdurer, délivrer le juste bien à ses clients, pas lieu de labo sociologique, prise dans un champ de contraintes, développe sol /richesse des fonctionnalités demandées ; traiter datas et modéliser ++
Damien conclusion pj : concertation, resp de l'ingénieur donc non neutralité de l'ingénieur et de la technologie
JMJ : début de l'histoire ; diminuer de 5%/ rien que pour les +2°C !
chocs de plus en plus désagréables. L'ingé fr s'apprécie dans le monde. Bonne cote, donc l'adapter le plus vite possible. /Saclay apprendre à former avant les autres, ACCÉLÉRONS. TEnir à 8 milliard en harmonie.
Dates : - 02/21 rapport intermédiaire, rapp final 05/21.
Connu / https://twitter.com/PitavyI/status/1326844843319054340
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Pour un réveil écologique a aimé
Inès Pitavy @PitavyI · 12 nov.
Lancement de http://alumnifortheplanet.org !
Fusée « Le développement durable dans les entreprises ne doit pas se contenter des éco-gestes : il faut interroger l’utilité de l’activité ainsi que leur intérêt sociétal ! » @ReveilEcolo @MouilleCaroline @BenoitHalgand
Alumni For The Planet - Le collectif des alumni engagés
alumnifortheplanet.org
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"
Le témoignage d'Estelle Normand : qui a suivi le master management de l'innovation, parcours #management #SI et #données
https://lnkd.in/eCfib4a
imt-atlantique.fr - 0 - 0 - 1
Éducation et Politique
A l’occasion de la journée internationale de la diversité biologique, les associations écologistes des Sciences Po lancent un appel pour que leurs écoles soient à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux. Soutenues par plusieurs personnalités, notamment l’eurodéputée Manon Aubry, le philosophe Dominique Bourg, la juriste Valérie Cabanes, le climatologue Jean Jouzel et l’ancienne Ministre de l’Environnement Corinne Lepage, mais aussi par différentes organisations comme Youth For Climate France ou le REFEDD (liste des signataires complète à la fin), elles appellent de leurs vœux une transition écologique et sociale concrète, ambitieuse et collective dans leurs établissements. Constituées en un collectif écologiste inter-Sciences Po, elles ont établi 10 mesures à prendre d’urgence.
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Signez l’appel du Collectif écologiste inter-IEP
https://framaforms.org/pour-des-sciences-po-a-la-hauteur-des-enjeux-ecologiques-1589971713
Liste des premiers signataires :
Associations écologistes des Sciences Po de France
Association pour la Protection de la Nature et des Animaux (APNA) et Sekoïa de Sciences Po Aix ;
Echo’logik de Sciences Po Bordeaux ;
Agir Alternatif de Sciences Po Grenoble ;
La Ruche de Sciences Po Lille ;
Volonterre de Sciences Po Lyon ;
Collectif pour la Décroissance, Ecophilia, Sciences Po Environnement et Sciences Po Zéro Fossile de Sciences Po Paris ;
Les Décaenté·e·s et Révol’vert de Sciences Po Rennes ;
le Comité d’Action pour le Système-Terre (CAST) et Solidarités de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye ;
Alter’bureau de Sciences Po Strasbourg ;
et Gaïa de Sciences Po Toulouse.
Personnalités
Yann AGUILA – Juriste, avocat et professeur de droit public ;
Manon AUBRY – Eurodéputée La France Insoumise et co-présidente du groupe parlementaire confédéral GUE/NGL ;
Dominique BOURG – Philosophe et directeur de la rédaction de la revue La Pensée écologique ;
Valérie CABANES – Juriste internationaliste et présidente d’honneur de Notre Affaire à tous ;
Marine CALMET – Juriste, présidente et co-fondatrice de Wild Legal ;
Alain GRANDJEAN – Économiste et président de la Fondation pour la Nature et l’Homme ;
Jean JOUZEL – Climatologue et directeur de recherche émérite au CEA ;
Arthur KELLER – Expert et consultant des vulnérabilités systémiques et de la résilience ;
Corinne LEPAGE – Avocate et ancienne Ministre de l’Environnement ;
et Marie TOUSSAINT – Eurodéputée Europe-Ecologie – Les Verts.
Associations et organisations de jeunesse
CliMates, Pour un Réveil Écologique, RÉseau Français des Etudiants pour le Développement Durable (REFEDD), Résilience, Together For Earth, Youth For Climate France.
Cette tribune paraît également chez nos confrères·sœurs de La Relève et La Peste, de Mr Mondialisation et de Socialter.
Educause est une association américaine qui fait avancer la réflexion sur l’enseignement utilisant le numérique. Elle nous propose un article The Difference Between Emergency Remote Teaching and Online Learning qui mérite d’être analysé, et complété, pour initier une analyse réflexive de ce que nous sommes en train de vivre.
Le cadre principal de l’article est que les modalités d’enseignement à distance proposées dans le cadre du confinement, se déploient dans un contexte fort différent du contexte classique de l’enseignement en ligne. Les auteurs proposent donc cette terminologie « enseignement à distance en situation d’urgence » (EDSU, emergency remote teaching ou ERT), pour distinguer cette nouvelle forme d’enseignement par rapport aux autres champs d’études liés à l’enseignement en ligne. D’un point de vue chercheur, je trouve cela tout à fait pertinent. Leur idée est également que lorsqu’il y aura des bilans de cette période si particulière, il n’y ait pas d’amalgame entre les solutions testées et vécues dans ce cadre avec les autres formes déjà existantes. Bref, de ne pas opérer une comparaison entre le face-à-face traditionnel et cette forme d’enseignement nouvelle pour en conclure n’importe quoi sur l’usage du numérique. La recherche en éducation en général, et donc aussi en intégrant les dimensions de technologies éducatives, est complexe, contextuelle, et nécessite de bien préciser les conditions d’usage.
La deuxième partie de l’article décrit un déploiement d’enseignement en ligne classique, nécessitant un temps de préparation long et une ingénierie spécifique, qui permet de produire des formations en ligne efficaces. Y sont détaillées les différentes options à prendre en compte pour le déploiement de telles formations. Les auteurs se positionnent du point de vue de l’ingénierie pédagogique cherchant à systématiser le processus de création de cours. J’aimerai donc prendre un peu de distance par rapport à leur analyse, tout en la partageant assez largement.
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sur cet aspect de l’évolution de l’institution, qu’en France au moins, nous prenons conscience que ces situations d’exception deviennent récurrentes. Les universités ont déjà subi plusieurs fois des difficultés à organiser leurs enseignements et leurs évaluations du fait de mouvements sociaux (pour faire vite). Si la crise qui se dessine est aussi dévastatrice qu’on peut le prévoir, ce seront les questions des stages, du premier emploi, et/ou de l’engagement citoyen et professionnel des étudiants qui se posera sans doute de manière aiguë.
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Connu / https://twitter.com/ClaudioCimelli/status/1248694893024808962
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Demain, l’université et la recherche s’arrêtent. Les universités et les laboratoires se mobilisent contre la précarité, la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche et et contre la réforme des retraites. Déborah Guy, doctorante à l’EHESS et Samuel Hayat, chercheur en sciences politiques au CNRS, sont les invités de #LaMidinale.
Pour aller plus loin :
https://universiteouverte.org/
https://precairesdelesr.wordpress.com/
Sur l’arrêt de la recherche et des universités
« On lance un appel à l’arrêt. C’est un appel au refus des conditions de travail actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche. »
« C’est un appel à la grève reconductible de manière à marquer notre désaccord. »
« En gros, c’est l’idée de ‘on se lève, on se casse’. »
« Il y a un niveau de précarité dans l’université qui s’étend à tous les rôles et les statuts qui ont atteint un niveau inacceptable et ingérable. »
« Notre mobilisation s’inscrit dans la continuité d’une lutte qui a commencé le 5 décembre dernier et qui continue le 5 mars qu’on veut amplifier dans les universités et les établissements de recherche. »
Sur la néolibéralisation de l’université et la « prévarication »
« Il y a une compétition généralisée et une sur-sélection dans l’université qui passe par une précarisation des statuts. »
« La plupart des enseignements qui sont donnés à la fac sont donnés par des précaires dans le cadre le plus souvent de vacations où on est payés à la tâche. »
« La mise en compétition généralisée va accroitre la sélection sociale de l’université. »
Sur la fin de l’université publique
« On voit une pression démographique de plus en plus forte qui a démarré en 2012 et qui ne va pas s’arrêter avant 2029. »
« L’université ne tient que sur la précarisation des contrats. »
« Les TD [travaux dirigés] sont surchargés, les amphithéâtres sont dépassés. »
« Les conditions sont de pire en pire. »
« Il y a une demande de formation et on n’a pas les moyens de le faire correctement. »
Sur les promesses de la ministre Frédérique Vidal
« Il y a de la part de ce gouvernement et des gouvernements précédents une logique qui consiste non pas à détruire les universités ou la recherche publique mais à modifier fondamentalement son fonctionnement. »
« Il s’agit de mettre en place une logique de différenciation. »
« Avant d’être ministre, Frédérique Vidal était membre d’un lobby qui s’appelle la Coordination des Universités de Recherche Intensive de France qui est une association qui regroupe les présidents des universités d’élite sur lesquelles se concentrent tous les financements. Ces gens-là ne veulent pas la fin des universités mais des universités à deux vitesses : des universités de masse d’un côté et de l’autre 10% d’universités sur lesquelles vont se concentrer les moyens et l’ensemble de la recherche. »
Sur les conditions de travail et les négociations avec le ministère
« Il y a quasi 50% des étudiants qui travaillent à côté de leurs études. Avec la sélection massive, les étudiants se retrouvent dans des filières qu’ils n’ont pas choisi. »
« On est dans des conditions de rémunération qui sont littéralement inacceptables. On commence nos thèses sans financement. »
« On est obligé aujourd’hui pour pouvoir devenir un professionnel de l’enseignement ou de la recherche, de passer par des conditions de précarité extrême. »
« Si on veut faire ces métiers-là, c’est parce qu’on tient à la recherche et au travail de transmission. »
« Les doctorant-es sont une main d’oeuvre corvéable à merci pour faire tenir l’université qui est à bout de souffle. »
« On est face à des travailleurs et travailleuses qui sont sinistrés à tous les niveaux. »
Sur la vocation de la recherche
« Le ministère dit qu’il faut renforcer l’attractivité des métiers de la recherche. Pour un poste de maitre de conférence, vous avez entre 50, 100 et 150 candidats. »
« Le métier, malgré les difficultés, malgré les conditions de travail et de rémunération, il y a une envie qui est énorme de l’exercer. »
« On ne peut pas être dans une logique où les gens se sacrifient et se transforment en exploiteurs de précaires. »
Sur le climat dans les universités
« Je pense qu’il faut être performatif : la mobilisation va prendre. »
« Les chercheuses et les chercheurs, les personnels administratifs de l’université sont particulièrement touchés par la réforme des retraites. »
« La baisse de nos pensions va être entre 25 et 30% selon les catégories de personnels. »
« Il faut retirer la réforme des retraites. »
« Il y a un projet global de société : l’idée c’est de mettre fin à des logiques de sécurité sociale, de service public et de les remplacer par un système de marché généralisé. »
Sur les violences policières et les intimidations à l’université
« La lutte prend surtout au niveau des personnels les plus précaires mais on a besoin du soutien des personnes qui prennent moins de risque. On a besoin d’une solidarité inter-statut de manière à collectiviser et minimiser les risques. »
Catégorie Actualités et politique 11 commentaires
RICHA Roland il y a 22 heures
La marchandisation de l'enseignement supérieur entraîne la prolatisation du corps enseignant et des chercheurs.
Tous ensemble pour éradiquer le Macronavirus.
Transcription :
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processus de bologne fin 1990 ... néolibéralisation mettre tout le monde en compétition généralisée accroit la sélection sociale ... normalisation généralisée, recherche qui va dans les clous, standardisation contre la diversité des recherches et des objets des recherches ... la ministre vient d'un lobby pour imposer une université à deux vitesses, ... la rech sur coronavirus était délaissée ... au bout du sacrificiel /burnout, précarisation, ...
3 847 vues - 109 - 0 - 904 abonnés
Catégorie Éducation 25 commentaires
Nassnoussi Bouloulou il y a 3 mois
Conférence super intéressante !
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
(Administration handi-accueillante et attachée à la mixité et à la diversité)
INTITULE DU POSTE : Office manager / Médiateur du lab 110 bis
Offre à télécharger à https://place-ep-recrute.talent-soft.com/Handlers/download.ashx?filetype=1032&fileguid=25418b50-afb7-4f4d-b8d3-1182bc739a62&offerid=158093
CONTACTS RH
- Véronique GRONNER, cheffe de service, adjointe à la Secrétaire générale du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation veronique.gronner@education.gouv.fr - 01 55 55 82 89
- Somalina PA, responsable du Lab 110 bis et du pôle de développement des financements alternatifs et d’accompagnement des porteurs de projets innovants
somalina.pa@education.gouv.fr - 01 55 55 10 85
Connu / https://twitter.com/LeaDouhard/status/1194991625900085260
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François BOCQUET a retweeté
Léa Douhard @LeaDouhard · 7h📣
.#jobalert Envie de participer à la transformation de l'#education nationale de l'intérieur ?
Le @lab110bis recrute 2 profils ASAP :
✅ 1 stagiaire chargé(e) de projet #evenementiel http://bit.ly/stage110bis #stage
✅ 1 office manager / médiateur
Portail de la Fonction Publique | Page offre - Sg lab 110 bis office manager-médiateur h-f,...
Ce site propose des offres d'emplois publiées par les employeurs des Fonctions Publiques d'Etat, Territoriale et Hospitalière.
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A la rentrée 2019, l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPÉ) de l'académie de Créteil devient l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé) de l'académie de Créteil.
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Dans le cadre de la loi Pour une école de la confiance portée par le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et promulguée au Journal Officiel du 28 juillet 2019, les ESPÉ deviennent les Inspé. A la rentrée 2019, l'ESPÉ de l'académie de Créteil devient donc l'Inspé de l'académie de Créteil.
Si l'université a exonéré les étudiants en master, «presque 1000 étudiant.e.s en Licence se retrouvent dans l'obligation d'avancer 2770 euros pour s'inscrire à l'université», note le syndicat étudiant UNEF Lille dans un communiqué.
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A la suite de leur mobilisation, l'université n'exige plus un passage chez les assistantes sociales et permet de mettre le paiement en attente pour les étudiants déposant un dossier d'exonération. Une avancée importante permettant de débloquer certaines situations urgentes. Le syndicat dénonce toutefois «l'hypocrisie de l'Université de Lille de mettre en place cette démarche à la fin du mois de Septembre et de ne donner aucune visibilité à ce changement de politique»
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Convergence des sciences écologiques pour une agriculture plus durable au Nord et au Sud
Vous trouverez les comptes-rendus des réunions du programme en bas de page
L’agriculture et sa durabilité représente un énorme enjeu à la fois pour les sociétés humaines et la Nature :
La population humaine mondiale continue à croitre alors que les rendements agricoles ont tendance à stagner au Nord en agriculture intensive.
Les rendements de l’agriculture vivrière au Sud restent trop faibles.
L’agriculture, et spécialement l’agriculture intensive, ont un impact très négatif sur la biodiversité et les écosystèmes naturels.
L’agriculture n’est pas durable du fait de la dépendance vis-à-vis de nombreuses ressources non-durables (combustibles fossiles, PHOSPHORE).
L’agriculture exploite souvent d’une manière minière la fertilité des sols (perte de matière organique, dégradation de la structure du sol, perte de biodiversité).
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Champ_ignames_Cote_d’Ivoire-S.BAROT@UMR7618
■ Une des réponses les plus pertinentes à tous ces problèmes est de mieux utiliser les connaissances développées par les
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Melange_varietes_de_bles-S.BAROT@UMR7618
sciences écologiques pour développer l’agro-écologie, le but étant de maximiser l’utilisation des processus écologiques pilotés par les agriculteurs pour diminuer la quantité d’intrant et augmenter la durabilité de l’agriculture.
■ Cette approche est a priori pertinente à la fois au Nord pour l’agriculture intensive qui utilise trop d’intrants, et au Sud pour l’agriculture vivrière qui ne peut pas utiliser beaucoup d’intrants.
■ Dans ce but, il est important de mobiliser toutes les connaissances développées par l’écologie (écologie fonctionnelle, des écosystèmes, des communautés, des populations, écologie évolutive, écologie microbienne) mais aussi de toutes les disciplines connexes (pédologie, hydrologie, géochimie, physiologie, génétique).
Dans ce cadre, l’axe de recherche transversal Convergences des sciences écologiques pour une agriculture plus durable au Sud et au Nord vise à stimuler et fédérer les recherches en agro-écologie au sein de l’unité.
Responsable du Programme transversal, contact : Sébastien BAROT, DR IRD, équipe EMS département DCFE.