Le Fediverse est un réseau social multiforme qui repose sur une fédération de serveurs interconnectés. C’est un phénomène assez jeune encore, mais dont la croissance suscite déjà l’intérêt et des questionnements. Parmi les travaux d’analyse qui s’efforcent de prendre une distance critique, nous vous proposons « Sept thèses sur le Fediverse et le devenir du logiciel libre ».
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traduction de Seven Theses on the Fediverse and the becoming of FLOSS https://monoskop.org/images/c/cc/Mansoux_Aymeric_Abbing_Roel_Roscam_2020_Seven_Theses_on_the_Fediverse_and_the_Becoming_of_FLOSS.pdf
Référence : Aymeric Mansoux et Roel Roscam Abbing, « Seven Theses on the Fediverse and the becoming of FLOSS », dans Kristoffer Gansing et Inga Luchs (éds.), The Eternal Network. The Ends and Becomings of Network Culture, Institute of Network Cultures, Amsterdam, 2020, p. 124-140. En ligne.
Traduction Framalang : Claire, dodosan, goofy, jums, Macrico, Mannik, mo, roptat, tykayn, wisi_eu.
SOMMAIRE
Préambule – À la rencontre du Fédiverse
- Le Fédiverse, de la guerre des mèmes à celle des réseaux
- Le Fédiverse en tant que critique permanente de l’ouverture
- Le Fédiverse comme lieu du pluralisme agoniste en ligne
- Le Fédiverse, transition entre une vision technique et une perception sociale de la protection de la vie privée
- Le Fédiverse, pour en finir avec la collecte de données et la main-d’œuvre gratuite
- Le Fédiverse, avènement d’un nouveau type d’usage
- Le Fédiverse : la fin des logiciels libres et open source tels que nous les connaissons
Classé dans : Contributopia, Dégooglisons Internet, Fédération, Internet et société, Libres Logiciels
Clés : Abbing, Fédération, Fediverse, Framalang, Internet, Mansoux, mastodon, Traduction
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Qu’ils soient motivés par l’éthique ou l’économie, les logiciels libres et les logiciels open source partagent l’idéal selon lequel leur position est supérieure à celle des logiciels fermés et aux modes de production propriétaires. Toutefois, dans les deux cas, le moteur libéral à la base de ces perspectives éthiques et économiques est rarement remis en question. Il est profondément enraciné dans un contexte occidental qui, au cours des dernières décennies, a favorisé la liberté comme le conçoivent les libéraux et les libertariens aux dépens de l’égalité et du social.
Remettre en question ce principe est une étape cruciale, car cela ouvrirait des discussions sur d’autres façons d’aborder l’écriture, la diffusion et la disponibilité du code source. Par extension, cela mettrait fin à la prétention selon laquelle ces pratiques seraient soit apolitiques, soit universelles, soit neutres.
Malheureusement, de telles discussions ont été difficiles à faire émerger pour des raisons qui vont au-delà de la nature dogmatique des agendas des logiciels libres et open source. En fait, elles ont été inconcevables car l’un des aspects les plus importants des FLOSS est qu’ils ont été conçus comme étant de nature non discriminatoire. Par « non discriminatoire », nous entendons les licences FLOSS qui permettent à quiconque d’utiliser le code source des FLOSS à n’importe quelle fin.
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plus récemment, la croyance en une dépolitisation, ou sa stratégie, ont commencé à souffrir de plusieurs manières.
Tout d’abord, l’apparition de ce nouveau type d’usager a entraîné une nouvelle remise en cause des modèles archétypaux de gouvernance des projets de FLOSS, comme celui du « dictateur bienveillant ». En conséquence, plusieurs projets FLOSS de longue date ont été poussés à créer des structures de compte-rendu et à migrer vers des formes de gouvernance orientées vers la communauté, telles que les coopératives ou les associations.
Deuxièmement, les licences tendent maintenant à être combinées avec d’autres documents textuels tels que les accords de transfert de droits d’auteur, les conditions de service et les codes de conduite. Ces documents sont utilisés pour façonner la communauté, rendre leur cohérence idéologique plus claire et tenter d’empêcher manipulations et malentendus autour de notions vagues comme l’ouverture, la transparence et la liberté.
Troisièmement, la forte coloration politique du code source remet en question la conception actuelle des FLOSS. Comme indiqué précédemment, certains de ces efforts sont motivés par le désir d’éviter la censure et le contrôle des plateformes sociales des entreprises, tandis que d’autres cherchent explicitement à développer des logiciels à usage antifasciste. Ces objectifs interrogent non seulement l’universalité et l’utilité globale des grandes plateformes de médias sociaux, ils questionnent également la supposée universalité et la neutralité des logiciels
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le Fédiverse devient progressivement le système le plus pertinent pour l’articulation de nouvelles formes de la critique des FLOSS
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En l’état, la culture FLOSS ressemble à une collection rapiécée de pièces irréconciliables provenant d’un autre temps et il est urgent de réévaluer nombre de ses caractéristiques qui étaient considérées comme acquises.
Si nous pouvons accepter le sacrilège nécessaire de penser au logiciel libre sans le logiciel libre, il reste à voir ce qui pourrait combler le vide laissé par son absence.
*Ndlr : cette dernière phrase m'est ~incompréhensible. Questionner, approfondir ACT
Entreprise spécialisée dans l'hébergement de sites web, les domaines connexes à la communication et le divertissement sur Internet.
De l'hébergement familial accessible en passant par les offres professionnelles personnalisées, l'hébergement pour tous est proposé.
Crée en janvier 2010 par Élodie BOSSIER suite à une association de fait en décembre 2004 où le premier nom de domaine " franceserv.com " fût créé.
Mentions Légales
Propriétaire et éditeur de ce site web est l'entreprise de droit français dont l'enseigne commerciale est : " FranceServ Hébergement "
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(Étant Auto Entrepreneure je ne reçois pas à domicile, l'adresse est réservée uniquement pour les courriers)
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Immatriculée sous le SIRET 519 174 916 000 14 de l'URSSAF du Jura sous le statut Auto-Entrepreneur et déclarée à la CNIL sous le numéro 1818178v0.
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Protocole, HTTP, interopérabilité, ça vous parle ? Et normes, spécifications, RFC, ça va toujours ? ... rendre accessibles ces notions fondamentales.
Protocoles
Le 21 mai 2019, soixante-neuf organisations, dont Framasoft, ont signé un appel https://www.laquadrature.net/2019/05/21/pour-linteroperabilite-des-geants-du-web-lettre-commune-de-45-organisations/ à ce que soit imposé, éventuellement par la loi, un minimum d’interopérabilité pour les gros acteurs commerciaux du Web.
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tout l’Internet, repose sur des protocoles de communication ... L’interopérabilité est la capacité à communiquer de deux logiciels différents, issus d’équipes de développement différentes ... Seuls les protocoles ont besoin d’être communs ...
Babel
... L’Internet est un réseau à « permission facultative » ... Certains services sur l’Internet bénéficient d’une bonne interopérabilité, le courrier électronique, par exemple. D’autres sont au contraire composés d’un ensemble de silos fermés, ne communiquant pas entre eux. C’est par exemple le cas des messageries instantanées. Chaque application a son propre protocole, les personnes utilisant WhatsApp ne peuvent pas échanger avec celles utilisant Telegram, qui ne peuvent pas communiquer avec celles qui préfèrent Signal ou Riot. Alors que l’Internet était conçu pour faciliter la communication, ces silos enferment au contraire leurs utilisateurs et utilisatrices dans un espace clos.
La situation est la même pour les réseaux sociaux commerciaux comme Facebook
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Un exemple d’un succès récent en termes d’adoption d’un nouveau protocole est donné par le fédivers. Ce terme, contraction de « fédération » et « univers » (et parfois écrit « fédiverse » par anglicisme) regroupe tous les serveurs qui échangent entre eux par le protocole ActivityPub, que l’appel des soixante-neuf organisations mentionne comme exemple. ActivityPub permet d’échanger des messages très divers. Les logiciels Mastodon et Pleroma se servent d’ActivityPub pour envoyer de courts textes, ce qu’on nomme du micro-blogging (ce que fait Twitter). PeerTube utilise ActivityPub pour permettre de voir les nouvelles vidéos et les commenter. WriteFreely fait de même avec les textes que ce logiciel de blog permet de rédiger et diffuser. Et, demain, Mobilizon utilisera ActivityPub pour les informations sur les événements qu’il permettra d’organiser. Il s’agit d’un nouvel exemple de la distinction entre protocole et logiciel. Bien que beaucoup de gens appellent le fédivers « Mastodon », c’est inexact. Mastodon n’est qu’un des logiciels qui permettent l’accès au fédivers.
Le terme d’ActivityPub n’est d’ailleurs pas idéal. Il y a en fait un ensemble de protocoles qui sont nécessaires pour communiquer au sein du fédivers. ActivityPub n’est que l’un d’entre eux, mais il a un peu donné son nom à l’ensemble.
Tous les logiciels de la mouvance des « réseaux sociaux décentralisés » n’utilisent pas ActivityPub. Par exemple, Diaspora ne s’en sert pas et n’est donc pas interopérable avec les autres.
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L'appel réclame que l’interopérabilité soit imposée aux GAFA, ces grosses entreprises capitalistes qui sont en position dominante dans la communication. Tous sont des silos fermés. Aucun moyen de commenter une vidéo YouTube si on a un compte PeerTube, de suivre les messages sur Twitter ou Facebook si on est sur le fédivers. Ces GAFA ne changeront pas spontanément : il faudra les y forcer.
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défendre les intérêts des utilisateurs et utilisatrices ... le W3C (World-Wide Web Consortium) est notamment responsable de la norme ActivityPub
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Difficultés
... il existe beaucoup de moyens pour respecter la lettre d’un protocole tout en violant son esprit ... Jouer avec les normes est d’autant plus facile que certaines normes sont mal écrites, laissant trop de choses dans le vague (et c’est justement le cas d’ActivityPub)
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Autres infos : le podcast de l’APRIL https://www.april.org/ a parlé de l’interopérabilité https://www.april.org/sites/default/files/decrypt1923.ogg.
Classé dans : Claviers invités, Dégooglisons Internet, Fédération, G.A.F.A.M., Internet et société, MigrationActivityPub, Berners-Lee, Communication, DNS, Facebook, fédivers, Fediverse, HTTP, interopérabilité, mastodon, Mobilizon, normalisation, norme, protocole, spécification, Web
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les services que nous ne fermerons pas (Framadate, les Framapads et MyPads, Framavox, Framagenda, Framatalk, le Framindmap collaboratif, Framacarte), auxquels s’ajoutent ceux que nous déplaçons juste dans notre axe « Culture Libre » (Framagames et Framinetest), ainsi que Framadrive (qui, lui, a très vite atteint la restriction des 5000 comptes que nous nous étions imposés… ce qui va rester ainsi).
Eric Piolle, ici le 30 juin à Grenoble, où le candidat écologiste a été réélu maire avec plus de 53% des suffrages au second tour. — ALLILI MOURAD/SIPA
A peine réélu à Grenoble, le maire écologiste Eric Piolle semble tenir son premier combat : empêcher le déploiement de la 5G. Celui-ci explique ce lundi sur son compte Twitter avoir envoyé en mars un courrier au gouvernement « pour demander un moratoire ». L’élu EELV assume en effet « le blocage des travaux sur les antennes » à Grenoble, alors que « des expérimentations y ont été faites dans notre dos ».
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« 4 % des gaz à effet de serre sont liés au numérique et on dit que ça va doubler dans les cinq ans ».
« J’aime bien les raccourcis légèrement provocateurs »
C’est sur ce point qu’Eric Piolle est remonté contre l’utilité de la 5G : « On va tout connecter pour vous dire que vous avez trois yaourts dans votre frigidaire et que vous pouvez déclencher votre grille-pain depuis votre lit ». « C’est du délire total, cette espèce de course en avant me scandalise », pointe-t-il en voulant prioriser en France « le déploiement d’Internet dans les zones blanches ».
Invité dimanche du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Eric Piolle s’est même fendu d’une drôle de punchline : « Le progrès, c’est de pouvoir regarder des films pornos en HD ? Car grosso modo, la 5G, c’est pour permettre de regarder des films pornos en HD, même quand vous êtes dans votre ascenseur ». « J’aime bien les raccourcis légèrement provocateurs », a précisé le maire écologiste de Grenoble. Légèrement, alors.
Ndlr : le porno représente un % élevé de vidéos regardées en ligne en effet => stats ACT
Guide autodéfense numérique - Tome 1 — hors connexions
Clés : cours_édition · culture_Internet · informatique · technique · vie_privée
17 mai 2010 à 18:28:54 UTC+2 · permalien
http://guide.boum.org/tomes/1_hors_connexions/unepage/
3 min - Disponible du 18/05/2020 au 30/04/2023
Père de famille et réalisateur, Brett Gaylor s’inquiète de perdre la guerre des écrans avec ses enfants. Mais que se passe-t-il quand internet n’est plus seulement dans les téléphones et les tablettes, mais qu’il connecte tous les objets ? En rendant sa maison intelligente, Brett va tenter de comprendre l’impact et les contreparties cachés dans les objets connectés.
Des sonnettes à la police de Los Angeles, des bracelets intelligents à la voiture autonome, les objets connectés sont partout. Mais que se passe-t-il quand on met de l’internet dans tout ? Le réalisateur Brett Gaylor en a fait l’expérience et nous fait découvrir la contrepartie cachée dans chaque objet connecté.
Réalisation : Brett GAYLOR Producteur/-trice : Eyesteelfilm Upian Auteur : Brett GAYLOR Pays : Canada France Année : 2019
Transcription : ... Peur ...
(2/5) - Alexa, Save The Planet
La maison de Brett Gaylor s’agrandit : Alexa fait maintenant partie de la famille. Mais elle est très gourmande ! Brett et sa fille Layla essaient de comprendre comment fonctionne l’intelligence artificielle et où vont toutes ces données. Derrière cet objet, loin du cocon familial, se cache un combat écologique.
Des sonnettes à la police de Los Angeles, des bracelets intelligents à la voiture autonome, les objets connectés sont partout. Mais que se passe-t-il quand on met de l’internet dans tout ? Le réalisateur Brett Gaylor en a fait l’expérience et nous fait découvrir la contrepartie cachée dans chaque objet connecté.
impact climatique de l'IA : immense consommation d'énergie, ém ges ~5 voitures /amazon 54% d'élec issue d'én fossile, san francisco le + pollué à l'ozone, conditions sociales déplorables, loi du silence,
(3/5) - Des bracelets aux petits soins
Garder la forme, mais à quel prix ? Suivez quatre colocataires parisiens que Brett a mis à l’épreuve. Armés chacun d’un bracelet connecté, ils génèrent des données à chaque seconde, et pas seulement sur leurs pratiques sportives…
Des sonnettes à la police de Los Angeles, des bracelets intelligents à la voiture autonome, les objets connectés sont partout. Mais que se passe-t-il quand on met de l’internet dans tout ? Le réalisateur Brett Gaylor en a fait l’expérience et nous fait découvrir la contrepartie cachée dans chaque objet connecté.
Tr : le FitBit, trackeur, racheté par google, les cies d'assurance cherchent à avoir accès à ces données, monétisent ces données,
(4/5) - Des voitures pas si intelligentes
Dans les voitures du futur, le pilote sera un ordinateur. Pour voir ce qui nous attend, Brett part à la rencontre de chercheurs mais aussi de hackeurs. Et il n’est pas sûr de rendre les clés de sa vieille Subaru tout de suite…
Des sonnettes à la police de Los Angeles, des bracelets intelligents à la voiture autonome, les objets connectés sont partout. Mais que se passe-t-il quand on met de l’internet dans tout ? Le réalisateur Brett Gaylor en a fait l’expérience et nous fait découvrir la contrepartie cachée dans chaque objet connecté.
Dijon, 1ère ville connectée en fr, capteurs en wifi, cisa hackeur bienviellant,
(5/5) - Surveillés par nos sonnettes
Les sonnettes intelligentes sont rassurantes : grâce à elles, on peut voir qui se trouve sur son palier. Quand Brett a installé la sienne, il s’est demandé de qui il cherchait à se protéger. Grâce à elles, nos préjugés et nos peurs risquent-ils de créer de nouveaux ghettos ?
Des sonnettes à la police de Los Angeles, des bracelets intelligents à la voiture autonome, les objets connectés sont partout. Mais que se passe-t-il quand on met de l’internet dans tout ? Le réalisateur Brett Gaylor en a fait l’expérience et nous fait découvrir la contrepartie cachée dans chaque objet connecté.
motherboard journalistes, système ring (amazon), surveillance, predpol algo s'appuie sur le soupçon, frontière numérique pour les riches, plutôt que de s'occuper de la pauvreté,
(6) Le business des objets connectés
A l’heure où les objets et les espaces connectés ne se comptent plus, Internet de tout et n'importe quoi dresse un tableau de l’omniprésence du numérique et examine ce qui se passe lorsque nous adoptons la commodité des objets « intelligents » sans comprendre pleinement les conséquences pour la santé, la société ou la planète.
Plus moyen d’échapper à Internet. A l’heure où les objets et les espaces connectés ne se comptent plus, certains estiment vivre une utopie futuriste, d’autres un cauchemar où la surveillance est généralisée. Internet de tout et n'importe quoi dresse un tableau de l’omniprésence du numérique et examine ce qui se passe lorsque nous adoptons la commodité des objets « intelligents » sans comprendre pleinement les conséquences pour la santé, la société ou la planète.
Le sympathique Brett Gaylor est notre guide pour cette découverte des personnes et des lieux qui font fonctionner l’« Internet des objets ». Il rencontre Kristina Cahojova, fondatrice d’une start-up qui développe un appareil permettant de transmettre dans le cloud des données de fertilité à partir du vagin de ses utilisatrices. La journaliste Nellie Bowles lui présente une victime de violences conjugales terrorisée par son ex dans leur maison « intelligente ». En Chine, il découvre des citoyens récompensés pour leur comportement conforme aux normes sociales, tandis qu’à Toronto, l’activiste Bianca Wylie se demande si avec le projet de Sidewalk Labs, les habitants n’ont pas signé pour être les rats de laboratoire d’Alphabet. L’économiste Jeremy Rifkin voit quant à lui dans les disruptions numériques les signes d’une 3e révolution industrielle. Pour autant, ce processus transforme-t-il toutes les expériences personnelles en valeurs marchandes ?
Misant sur l’humour et un rythme enlevé, Internet de tout et n'importe quoi éclaire les vastes ramifications du Net d’aujourd’hui. S’il se fait l’écho du « techlash », il ne tombe pas pour autant dans la nostalgie d’une époque plus simple ou dans le pessimisme catastrophiste. A sa manière, Internet de tout et n'importe quoi incarne la première devise du Web : « Let’s share
what we know. ».
T : le business est de savoir le maximum de choses... violences conjugales technologiques, persécussions technol. ! ... Shenzen tencent alibaba waïhaï ; pb du co2 ; canada, maintien de l'ordre prédictif, >>pb d'éthique ! ... ville ajustable (adaptative) à Barcelone, les données un bien commun et non un capitalisme de surveillance ; produire localement tout ce dont la ville a besoin, pj fabcity, ... un futur sans pétrole, partager le savoir, ... ce film présenté à IDFA 2017
Connues / https://twitter.com/insadelyon/status/1270244250706419717
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INSA Lyon @insadelyon · 20h
Ordinateur Toile d'araignée Cadenas Garder la forme, mais à quel prix ?
Homme qui court 🏃🏻♀️ Avec l'interview de Mathieu Cunche @Cunchem, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon. A voir sur @ARTEfr dans la série "Internet de tout et n’importe quoi". #restonsenlien I #Résilientes #8 => http://ow.ly/UbLJ50A1ubB - 1 - 6 - 15
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6 commentaires 37 recommandés
mots-clés internet Liberté d'expression Loi Avia
Si la médecine a retenu (entre autres) d'Hippocrate son fameux « primum non nocere », on peut regretter que le politique n'ait pas, lui aussi, appris ce principe de prudence abstentionniste, et que trop souvent il use du mantra inverse : « Il faut faire quelque chose ». Exemple avec la loi Avia « contre la haine en ligne ».
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Celle-ci part d'un constat: la haine se diffuse - en ligne comme partout, et (c'est le grand principe de cette loi, que Mme Avia a clairement exposé ) « ce qui est interdit dans l’espace réel doit l’être également dans l’espace virtuel. ».
Passons rapidement sur le fait que - dans la rue - la haine est partout sans que rien ou presque ne s'y oppose. Entre usagers de la route, entre piétons, entre voisins, entre manifestants et contre-manifestants, entre police et manifestants, la haine est devenue dans nos sociétés occidentales presque un mode de vie, au point qu'on s'étonne et se méfie du moindre geste bienveillant non sollicité. Et la rue... la rue est le théatre quotidien du harcèlement des femmes et des exclus, des insultes, des remarques sexistes, homophobes, racistes et violentes, des agressions, des crachats et de la peur. La rue aussi c'est la pauvreté mise en spectacle, le mépris de l'étranger et de ceux que la société laisse sur, justement, le trottoir.
Oser affirmer, devant la représentation nationale, que la haine est interdite dans " l'espace réel " c'est - évidemment - se foutre d'un monde auquel on n'appartient plus parce qu'on s'en est protégé par des vitres teintées, des chauffeurs et des gardes du corps.
Qu'on me comprenne bien : ceci n'est pas une raison pour ignorer la haine en ligne. Mais quand l'argument de Mme Avia, pour justifier son texte, repose sur un tel mensonge préalable, on a le droit de s'en inquiéter même si ce n'est pas en soi un motif d'inaction. J'y reviendrai.
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C'EST URGENT ON T'A DIT les morts, les masques, les tests et le vaccin, on verra plus tard.
Ce débat date du tout début de l'Internet grand-public, autour de 1996. Il a réuni des comités, des commissions, il a connu des lois, des rejets du Conseil Constitutionnel, d'autres lois, des jurisprudences, des textes, des réglements et une directive européenne. Des centaines, des milliers d'experts, de juristes, d'associations, de citoyens et de lobbies se sont penchés dessus (et s'y penchent encore puisque l'Europe a prévu d'y revenir durant la présente législature), pour essayer d'imaginer des équilibres qui respectent à la fois le droit à la liberté d'expression et la juste volonté d'empêcher les délits.
Des livres y sont entièrement consacrés.
Depuis 24 ans.
C'est dire L'URGENCE du truc, alors qu'on a remis aux calendes un sujet aussi fondamental que nos retraites parce que, voilà, c'est pas trop le moment hein.
C'était TELLEMENT urgent qu'on n'a même pas respecté la procédure européenne obligatoire pour ce type de législation, c'est trop grave : on se moque des députés sur Twitter, tu te rends compte, il faut légiférer VITE ! https://www.nextinpact.com/news/108971-cyberhaine-leurope-epine-dans-pied-proposition-loi-avia.htmd
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Clément Viktorovitch résume très bien les termes du problème dans cette courte vidéo https://twitter.com/cliquetv/status/1261005137780379657/video/1 : quand on délègue à des entreprises privées le droit de juger de ce qui est légal ou illégal, on s'expose à une censure de très grande ampleur - parce que c'est plus simple et moins cher de censurer que de se poser des questions, surtout quand on risque des amendes de très grande ampleur, et que le profit est le seul guide des entreprises privées. Tout simplement.
Rendre la justice est une fonction régalienne.
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Pour qu'à force d'exemples et de formations, chacun apprenne à mieux se comporter, à mieux peser la responsabilité qu'il doit s'imposer lorsqu'il use de la parole publique, à mieux connaître ses droits et ses devoirs. En ligne comme partout. C'est long, c'est cher, ça ne se fait pas dans l'urgence et ce n'est pas aussi facile que de faire voter une loi stupide par une majorité sans partage.
Mais dans une société démocratique et respectueuse de ses grands principes, c'est comme ça que ça devrait se faire.
Et pas autrement.
Le gouvernement s’en remet à Facebook, Twitter et Youtube pour faire le ménage sur Internet. Au mépris des fondements de la justice républicaine.
C’est le premier texte adopté par les députés depuis le confinement, hormis les dispositions de l’état d’urgence. La très controversée proposition de loi réprimant les contenus haineux sur Internet, examinée en 3e lecture, est devenue, hier soir une loi.
Ce texte contraint les opérateurs des plateformes en ligne à retirer dans un délai de 24 heures les contenus jugés « manifestement illicites » par une ou plusieurs personnes et signalés comme tels. À défaut, ils encourent une amende pouvant dépasser le million d’euros.
On le devine, faute de pouvoir apprécier dans un délai aussi court si ces contenus sont vraiment illicites, les plateformes vont tout simplement les supprimer.
Le juge est écarté au profit des algorithmes. Toute parole à contre-courant sera préventivement écartée. C’est la liberté d’expression qui est ainsi étouffée.
La loi doit être maintenant examinée par le Conseil constitutionnel. Puis viendront les décrets d’application. Une chose est certaine : ce texte n’empêchera pas les contenus abjects de prospérer sur Internet. En revanche, il sera utilisé pour museler davantage tous ceux qui s’opposent aux dérives du pouvoir. Le jour d’après, c’est comme avant. En pire !
Visible aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=jgBQ25RjEzg
POLITIQUE Enquête
Alors que Laetitia Avia présente mercredi 13 mai en dernière lecture à l’Assemblée nationale sa proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet, cinq ex-assistants parlementaires de la députée LREM dénoncent, preuves à l'appui, des humiliations à répétition au travail, ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et raciste. L’élue « conteste ces allégations mensongères ».
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Connu / https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1260282818422280194
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Julien a retweeté Maitre Eolas @Maitre_Eolas · 8h
Lisez-la vite, cette enquête sera supprimée comme incitation à la haine dès la promulgation de la loi Avia.
Marine Turchi @marineturchi · 7h - 20 - 348 - 671
"
Posté par gredin67 le 20/01/20 à 18:23. Édité par Claude SIMON, Davy Defaud et Bruno Michel. Modéré par Ysabeau. Licence CC by-sa.
Tags : chatons ; autohébergement libre ; strasbourg ; ffdn ; yunohost ; arn
39 - Internet
Alsace Réseau Neutre est une association membre de la Fédération des fournisseurs d’accès Internet associatifs (FFDN) et membre du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Dans cet article nous présentons les services proposés qui sont :
- l’hébergement, par exemple de VPS ;
- les services en lignes de notre chaton sans-nuage.fr ;
- la fourniture d’accès à Internet, par exemple via le réseau d’antennes Wi‑Fi NATTA.
...
Depuis un peu plus d’un an, nous relayons physiquement des accès à Internet nettoyés par le biais d’antennes Wi‑Fi discrètes (15 cm) capables d’émettre sur plusieurs kilomètres et aux débits comparables à une fibre optique (débit symétrique jusqu’à 300 Mbit/s, NanoStation Loco 5-AC de chez Ubiquiti). Ces antennes directionnelles doivent être en ligne de vue pour obtenir de bonnes performances. ... Pour fournir notre accès à Internet nous utilisons une Neutribox (distribution YunoHost + carte Orange Pi PC + VPN d’ARN). ... favoriser l’émergence de micro‑FAI à travers la France.
/ffdn : Antennes wimax et perturbations des infrastructures de Meteofrance
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Une panique morale touche les élites politiques et médiatiques. Le coupable de tous les problèmes : c’est l’anonymat !
Dans ce qu'on appelle confusément la haine en ligne il y a des phénomènes graves qu’il faut évidemment combattre. Mais il ne faudrait pas dans ce même panier de nombreuses critiques légitimes, adressées sur internet par des anonymes à des personnalités publiques, quand bien même ces critiques seraient parfois formulées de manière peu élégante.
Ces acteurs de l'espace public traditionnel se confrontent sur internet à des cultures et des codes qui ne sont pas les leurs (on prend la parole sans y être autorisé, on aborde les sujets qu’on a choisi, on parle sous pseudonyme, on s’organise comme on l’entend). Leurs réactions en disent long : incompréhension, mépris, mais aussi sentiment qu’il y a là une menace pour leur pouvoir.
Catégorie Actualités et politique 489 commentaires
pseudo(nym)(is)(at)(ion)(é)(e)(s)
... Une contre-histoire d’Internet (XVe-XXIe siècle) débute par le constat d’un double échec. Le premier est celui des promesses émancipatrices portées par les pionniers d’Internet. L’informatique et les réseaux devaient permettre l’émergence d’une société plus libre et plus démocratique. Or c’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Internet, après s’être introduit dans nos vies, est devenu un outil de surveillance et de contrôle entre les mains des États et des entreprises. « Au point où il est raisonnable de penser qu’il aurait été préférable que jamais l’ordinateur ne fût inventé. »
Le second échec est en partie personnel, celui de l’auteur, sociologue mais également hacktiviste, membre fondateur de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du Net. Félix Tréguer a participé à la plupart des grandes batailles militantes de ces dernières années, dont beaucoup se sont soldées par des défaites. Malgré tous leurs efforts, et les révélations d’Edward Snowden en juin 2013, les hacktivistes n’ont pas réussi à empêcher l’adoption des multiples lois liberticides ni à ralentir l’emprise des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sur nos vies privées.
Ce sont en outre les idéaux mêmes des pionniers de la contre-culture numérique qui ont été récupérés et retournés contre les usagers. Un renversement qui a plongé la technocritique dans une impasse théorique dont elle peine à sortir.
...
Jusqu’à présent, les stratégies militantes ont reposé sur « des approches éthiques, juridiques, technologiques ou organisationnelles » visant à « tenter de corriger les pires aspects des technologies modernes ». Le problème est que technologie et pouvoir forment un couple marchant main dans la main. Pour être efficace, l’hacktivisme doit donc avant toute chose opérer une « disjonction » entre pouvoir et technologie.
Or, poursuit le sociologue, « à l’heure où le Big Data et l’intelligence artificielle s’accompagnent d’une recentralisation phénoménale des capacités de calcul, un tel découplage entre pouvoir et informatique paraît moins probable que jamais. Et si l’on admet qu’il n’adviendra pas dans un futur proche, alors il est urgent d’articuler les stratégies classiques à un refus plus radical opposé à l’informatisation du monde ».
En clair : « Ce qu’il nous faut d’abord et avant tout, c’est débrancher la machine. »
Félix Tréguer, L’Utopie déchue. Une contre-histoire d’Internet (XVe-XXIe siècle), Fayard, septembre 2019, 351 pages, 22 €.
Quand on conduit sa voiture, quand on monte le chauffage d’un cran ou quand on se grille un steak, on contribue tous et toutes à l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. C’est notre empreinte carbone.
- Ajustez vos paramètres d’alimentation
- Baissez la luminosité de votre écran
- Activez la protection contre le pistage en mode strict
- Préférez le téléchargement au streaming
- Réutilisez vos recherches
- Bloquez la lecture automatique des vidéos
- Compensez votre empreinte carbone numérique
Le moteur de recherche Ecosia finance la plantation d’arbres
-ENNUYEZ-VOUS !
Retour aux sources 71
Vincent Hermann
Au risque de choquer une partie des utilisateurs, Framasoft vient d’annoncer la fin programmée de bon nombre de ses services. La nouvelle ne devrait surprendre personne : l’association veut seulement montrer des alternatives existantes. Entretien avec Pierre-Yves Gosset, son secrétaire général.
Framasoft l’a annoncé ce matin : une bonne partie des services proposés actuellement – 30 sur 38 – vont être graduellement fermés. Le tout dans une annonce tonitruante, assortie d’un titre jouant l’humour : « Déframasoftisons Internet ! ». Des arrêts très étalés dans le temps, à l’exception d’un seul : Framabee. Ce moteur de recherche, surnommé « Tonton Roger » et basé sur le métamoteur searx, est considéré – du propre aveu de Framasoft – comme un produit qui n’a plus de raison d’être.
Mais Framasoft, dont la réputation de « Google du libre » n’a cessé de grandir ces dernières années ne risque-t-elle pas de se mettre à dos les utilisateurs ? C’est justement en raison de cette situation que l’association souhaite passer à autre chose, tout en rappelant son cœur d’activité : montrer que les alternatives existent.
Pourquoi ces fermetures de services ?
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Connu / https://twitter.com/nextinpact/status/1176508223039258624
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Next INpact.com @nextinpact · 24 sept.
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La neutralité de l'internet
Un enjeu de communication
Hervé Le Crosnier et Valérie Schafer (dir.)
Les essentiels d'Hermès
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La neutralité de l'internet est un défi démocratique largement méconnu. Derrière une notion en apparence technique, se cachent des questions et des enjeux économiques, politiques et culturels (régulation, gouvernance, égalité d'accès aux données…). L'objectif de cet ouvrage est de les énoncer dans un langage clair et accessible à tous. Indispensable pour comprendre les débats actuels.
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Livre en texte intégral : https://books.openedition.org/editionscnrs/15136
Éditeur : CNRS Éditions Collection : Les essentiels d'Hermès Lieu d’édition : Paris Année d’édition : 2011 Publication sur OpenEdition Books : 20 août 2019 EAN (Édition imprimée) : 9782271072658 EAN électronique : 9782271121929 DOI : 10.4000/books.editionscnrs.15121 Nombre de pages : 176 p.
Sommaire Présentation Auteur(s)
Le débat sur la neutralité de l’internet n’est pas neutre
Valeurs et imaginaires de l’internet en question
Un peu d’histoire…
Économie et écologie de l’internet
Gouvernance et neutralité de l’internet
Des frontières politiques pour un réseau mondial
Conclusion. Neutralité de l’internet et démocratie technique
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Idéologies et technologies est un cycle d'événements proposé par l'EHESS et La Gaîté Lyrique, en partenariat avec Mediapart.
➤ https://bit.ly/2DcHnoK
Cette première séance s'interroge sur la manière dont le Web, espace autrefois foisonnant et décentralisé, se reconfigure sous la concentration des services, des politiques d'utilisation et des visions développées par ces plateformes hégémoniques. À qui appartiennent les données personnelles qui les nourrissent ? Qui les utilisent et comment circulent-elles ?
La soirée propose de cartographier les jeux d'influence et de contrôle en ligne. Elle donne à voir comme un territoire où s'affrontent des idéologies antagonistes et des intérêts divergents. À travers 3 propositions émanant des champs de la recherche, de l'art et du journalisme, elle décrypte les navigations et les partages en ligne pour mieux dévoiler l'envers des réseaux : le travail invisible des données, la modération des contenus auxquels nous avons accès et les phénomènes de tracking.
The Two Webs - Mapping the parallel networks
Ce projet de Louise Drluhe est une double cartographie : du web et de son univers parallèle, réalisée à partir de la collecte minutieuse de données concernant les grandes plateformes et les sites.
➤ http://louisedrulhe.fr/TheTwoWebs/
Projection de The Moderators d'Adrian Chen et Ciaran Cassidy (VO non sous-titrée / 20 min)
Dans un bureau en Inde, un groupe de modérateurs Internet veille à ce que les bots, les escrocs et les pornographes ne prennent pas le contrôle des médias sociaux.
➤ https://fieldofvision.org/the-moderators
Intervenants :
- Antonio Casilli : maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé en sociologie au Centre Edgar-Morin (EHESS, Paris)
- Louise Drulhe : diplômée de l’ENSAD Paris, designer graphique, dessinatrice et artiste
Séance animée par Arthur Messaud, analyste juridique et politique de l'Association la Quadrature du Net.
Catégorie Éducation 1 commentaire
ndlr : revoir le film ACT
Webmail /Searx /Cloud /Peertube /Mastodon /Pad /Pastebin /Listes /Atelier /Espace Adhérent(e)
En août 2009, un nom se précise: "Aquilenet", pour résumer à la fois un lieu, et l'objectif de l'association: fournir un vrai accès à Internet, ni plus, et surtout ni moins. Les domaines aquilenet.{fr,com,net,org} sont réservés et un site est mis en place.
Il faut du temps aux choses, peu de nouvelles de FDN pendant des mois. On songe faire bande à part avec Toile-Libre pour pouvoir progresser sur la fourniture de lignes ADSL, mais on a préfère rester aux côtés de FDN pour aider à promouvoir la création de FAIs locaux. En juillet 2010, les RMLL (à Bordeaux) sont une occasion pour certains membres de se rencontrer (enfin !) physiquement. C'est également l'occasion pour notre président (Sacha) et notre secrétaire (Maethor) de discuter directement avec le bureau de FDN (et à tout le monde d'aller casser une graine à la Belle époque, il faut bien fêter ça !).
Aquilenet
20 rue Tourat 33000 BORDEAUX
Rencontres conviviales
Le premier mardi du mois au local, à 21h (autour d'une bière, et y a le WiFi ;) ).
Les autres mardi du mois, il y a souvent des ateliers, et puis les autres jours de la semaine aussi. Pour savoir s'il y a du monde, vous pouvez appeler le local : 05 35 54 82 53
56 min
Si le numérique fait de chaque citoyen un client captif, certains défendent le logiciel libre comme éthique philosophique. État des lieux de la liberté informatique aux quatre coins du monde.
Depuis la généralisation d’Internet dans tous les domaines de la société, la problématique des logiciels propriétaires, opposés aux logiciels libres, est devenue cruciale, quoiqu’encore ignorée par la grande majorité des utilisateurs. Par définition, le logiciel libre peut être exploité, amélioré et distribué par tous. Or, la plupart des logiciels auxquels nous recourons quotidiennement sont dit "propriétaires" : leur code source appartient à de grandes entreprises, qui en tirent des bénéfices conséquents. Les résistants de l’open source y voient ainsi un enjeu philosophique autant qu'un choix de société : les nouvelles technologies devraient être contrôlées par leurs utilisateurs, plutôt que de limiter leur liberté à leur trouver des alternatives.
Solutions concrètes
En adoptant un point de vue résolument optimiste, Internet ou la révolution du partage montre comment le logiciel libre peut apporter des solutions concrètes dans une multitude de domaines : l’accès aux soins, l’agriculture, la diffusion de la connaissance ou une meilleure répartition de la richesse créée. Un éclairage fascinant sur la bataille que se livrent, aux quatre coins du monde, les multinationales, défenseurs d'un système capitaliste, et les partisans de l’open source, qui militent pour la société du partage.
Réalisation : Philippe Borrel
Pays : France
Année : 2017