En finir avec le traité qui protège les énergies fossiles ! #noTCE
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE) permet aux entreprises du charbon, du pétrole ou du gaz de réclamer des milliards aux Etats qui choisissent la voie de la transition énergétique. Alors que l’UE essaie de le réformer, le temps est venu d’en sortir !
~ ~ le mouvement
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C’est le moment idéal pour cela, puisque l’Union européenne et ses 27 Etats membres ont engagé la « modernisation » du traité. Mais loin d’envisager la fin d’un instrument aussi passéiste et climaticide, la Commission européenne, poussée par les lobbies de l’industrie fossile, aimerait pouvoir le modifier à la marge, afin de le préserver.
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Connue / mel [insoumis-energie] du 23/02/2021 à 21:00
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
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2013 : Introduction d’une taxe carbone
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2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
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un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
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Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
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L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
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La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
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Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
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Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
L'éviction d'Isabelle Kocher de la direction générale du groupe ENGIE a fait grand bruit. Le conseil d'administration de l'industriel énergétique français, le troisième plus gros groupe mondial dans le secteur dont un quart du capital est détenu par l'état français, n'a pas renouvelé son mandat. Des personnalités politiques de tout bord se sont mobilisés pour la soutenir, pourtant l'ex directrice générale a menée une politique libérale très contestée par les syndicats en interne.
Le Média revient sur la politique menée au sein de cette entreprise avec le film de Gilles Balbastre : Gaz et flouzes à tous les étages. Le documentaire est précédé d'une interview de Marie-Christine Nadeau de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT), la syndicaliste revient sur la dégradation du service public de l'énergie et sur les conditions de travail des agents.
Ce film est la suite du documentaire Main basse sur l'énergie, également réalisé par Gilles Balbastre (et interviewé en préambule du film), produit par la FNME-CGT et diffusé sur Le Média : https://www.youtube.com/watch?v=P_mcDKqWZqE
Transcription : ... dans le nucléaire, ça ne va pas ... avec le pj HERCULE qui est l'atomisation d'EDF ... sites de stockage de gaz privatisés à ENGIE qui est en conflit d'intérêt avec ses actionnaires de STORENGY (Véronique Durand, secrétaire CGT comité d'entreprise). Les salariés sont sous pression constante par l'emploi du temp, les sous-effectifs, le manque d'investissements, les restructurations pour diminuer le personnel sur les sites... Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS "on attaque les professionnels en mettant en obsolescence leurs compétences ... on fait appel à leurs qualités personnels, leurs ressorts narcissiques /primes, mises en concurrence pour grandir (sic)" ... Sébastien CRESP, technicien de maintenance mécanique à STORENGY, délégué du personnel CGT : "on a perdu l'amour du métier ... attachement au client, l'usager ... GRDF Jérémie Leleu, technicien d'intervention GAZ à GRDF, délégué syndical CGT "un plan brigade ? déclenché /urgence cellule de crise, moyens supplémentaires, quasiment la moitié des clients de LA MADELEINE qui sont sans gaz ... il faut être très vigilants au moment de la remise en service ... vérifier que tous les robinets sont bien fermés ... " Thierry Journet, secrétaire CGT comité central d'entreprise de GRDF : "/maillage territorial revu, moins performants, plus de temps aux pompiers, limites du système, résultats biaisés /interv en <1h" ... renaud Henry, technicien gaz à GRDF, délégué du personnel CGT "/interve marseille 2 réseaux 4 bar de pétés, flemme de 5 m de long, blocs de protection cassés" ... ENGIE tape dans les fonds propres plutôt que d'investir ni r&d ni salaires. Les vidéos de communication racontent de "belles histoires", contrairement à la réalité : Coralie Trocha, coordinatrice planification terminaux FOS ELENGY, déléguée du personnel CGT "avant on apprenait la chaine entière, maintenant on n'en voit qu'un bout, maintenant, c'est faire du pognon, du business. Le gaz, outil de spéculatiion. Avant un terminal méthanier ne s'arrêtait jamais. Plus de sous-traitance, sécurité procédurière" ... Magalie Viot, secrétaire CGT comité d'entreprise d'ELENGY :"depuis 2009, on a perdu 10% des effectifs, conséquences /condi de trav et psychologique." ... Saint-Chamond, site GRTGAZ, Christophe Deliens, exploitation réseau à GRTGAZ, délégué du personnel CGT Direction des Opérations "rentré en 1993, nbr d'interv divisées par 4, quasi plus de révisions, beaucoup moins d'essais qu'avant, reconnaissances pédestres 1x/10ans, tout à la va-vite." ... Fabien Maury, élu CGT CHSCT GRTGAZ "/astreintes curatif, effectifs baissés, zones agrandies, se reposer sur les pompiers, du gaz pour de l'argent, plus pour les usagers comme avant" ... histoire du passé à CLUNY station d'air propané André Colin, chef ouvrier gaz à GDF, syndiqué CGT "cuves de dépotage sans gaz naturel, à son arrivée, tout pris en charge par GDF. cétait le service public. On était bien reçus. On se sentait utiles."
Chap 2 : LE CAPITAL M'A TUÉ
Fusion GDF-Suez -> ENGIE. Le capital sait faire fi des lois Eric Buttazzoni, administrateur salarié CGT à GDF (2004-2008) "le rouleau compresseur libéral connaît tout de même des ratés" Olivier Barrault, administrateur salarié CGT à GDF (1994-2008) "on a réfléchi collectivement à la fusion et on a obtenu une saisine pour défaut d'informations. Créer les conditions de casser. /encadrement résister." Martine Feuillerat secr CGT du comité d'entreprise européen de GDF (2005-2010) "on a fait notre job : voir les élus, etc Mais la crise a joué en faveur de la fusion" Sarkozy "EDF-GDF ne sera pas privatisé et l'état restera au dessu de 70% du capital" Quelques année +tard, via ses camarades demaret et albert frère il privatise ! Denis Robert, journaliste, auteur de "Les prédateurs, des milliardaires contre les États" : "frère et demaret sont bien plus malins, ils vont gager 3 milliards en 6 mois. Leur rapacité face à nos lâchetés. Une cible, un processus, ex caisse des dépôts et consignations. Ils payent et attendent des opportunités. Vent de Kick à la CDDC 500 millions de plus que le marché." Le prix du gaz a explosé, les usagers payent l'augm des dividendes aux actionnaires ! Yves Ledoux salarié CGT, Ex de GBL (groupe bruxelles lambert). Hommes politiques et hauts fonctionnaires corrompus ... Selon la DG, on ne vend plus du gaz, mais un service ! Un rêve ! Comme uber, tout le monde sera producteur et consommateur, comme sur l'internet, monde associatif de coopération mais les intermédiateurs gagnent ex air bnb, blablacar. Tout est affaire de slogans ex "as a service". La Courneuve répondre à la précarité énergétique /une zad ++ Le médiateur de l'énergie ne sait plus où donner de la tête. Avant yavait la proximité on donnait du liquide directement. Engie a délocalisé les plateaux d'accueil. Processus de déshumanisation. Des arnaques par ENGIE ! démarchages abusifs au porte-à-portes. Confirmé par le MÉDIATEUR DE L'ÉNERGIE. ... Isabelle Kocher opportunités sur les territoires ex le GRID injection de l'H2 /ÉLEctrolyse power to gaz ... le PIA FONDS si entr privés ! H2V envisage de le faire aussi mais dem subv ! /transition énergétique écran de fumée Jean-François Giovanni, élu CGT au comité économique européen (1999-2015) "faire de la recherche, hors le centre de recherche est passé de 1000 pers à 250. Et on ne fait plus que du développement technique qui ont pour seul but le profit mais pas la transition." ... Frédéric BEN, membre du bureau fédéral FNME CGT, délégué syndical à STORENGY "seule la raison financière porte les projets" ... Véronique Durand "sans le gaz, le réseau électrique tombe" /TEPOS Ségolène Royal aides publiques des régions ex pj tsiga?? mise en concurrence des régions entre elles plutôt que l'intéreêt général. donc inégalité du citoyen. ... Aurélien Bernier, auteur de "Les voleurs d'énergie. Accaparement et privatisation de l'électricité, du gaz, du pétrole" "/transition énerg privatisée scandale" ... les ENR, on ne maîtrise rien. incohérence. Besoin de l'action des usagers, des travailleurs, des politiquess. Pour garder la solidarité.
Conu / https://twitter.com/2000Watts_Org/status/1282696730689957888
"
Laurent Horvath @2000Watts_Org
Les fuites de méthane du gaz naturel scruté depuis l’espace.
Les satellites montrent que le Gaz naturel n'est plus une énergie de transition
.#gaznat #gaz #gaznaturel #energie #Kayrros #GHSSat #ESA
Image 5:21 PM · 13 juil. 2020·- 2 Retweets 3 J'aime
Marcel Aiphan @AiphanMarcel · 9 juil.
Alors qu’on a balancé plus de gaz lacrymogène en 3 ans qu’entre 1945 et 2017, Alexandre Samuel, biologiste, parle de ses effets
Ils laisseront des traces... #Macron nous fait la guerre (chimique) #ViolencesPolicières #GiletsJaunes - 31 - 1100 - 1100
Climat-Énergie
A l’abri des regards, les projets gaziers sèment le chaos au nord du Mozambique et la France en est directement complice.
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En 2010 et 2013, d’immenses réserves de gaz ont été découvertes au large du Mozambique : les 9èmes plus grandes réserves gazières du monde. Il est prévu qu’au moins 60 milliards de dollars soient investis ces prochaines années pour exploiter ces réserves, les plus gros investissements jamais réalisés en Afrique subsaharienne.
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Au service des industriels du gaz et de l’armement, le gouvernement français n’a pas hésité à plonger le pays dans le piège des énergies fossiles, quitte aggraver la crise climatique, se rendre complice de violations des droits humains et de pratiques de corruption. Les Amis de la Terre France, Mozambique et International révèlent les détails de cette affaire dans un nouveau rapport alarmant https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2020/06/rapport-mozambique-vf-fr.pdf.
Publication Rapport
De l’eldorado gazier au chaos, quand la France pousse le Mozambique dans le piège du gaz
SCANDALE DE CORRUPTION
... En 2013, le gouvernement mozambicain conclut un contrat douteux avec les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), appartenant au milliardaire et marchand d’armes franco-libanais Iskandar Safa, pour monter officiellement une flotte de pêche au thon. En réalité, le gouvernement mozambicain a illégalement contracté des dettes pour financer un programme de défense, censé lui permettre d’assurer sa souveraineté sur sa zone économique exclusive et les gisements d’hydrocarbures qu’elle contient. Au passage, des pots de vin ont été versés et plusieurs personnes ont été poursuivies pénalement pour fraude et corruption. Cette colossale dette maintient aujourd’hui le Mozambique dans une dépendance aux puissances et multinationales étrangères venues exploiter les réserves d’hydrocarbures ainsi qu’aux futurs revenus gaziers.
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L’objectif pour la France n’était pas seulement de sauver les chantiers de Cherbourg en difficulté économique, mais aussi d’exporter d’autres types d’armement et de renforcer la marine mozambicaine pour qu’elle soit en capacité de protéger les installations gazières. Déjà à cette époque, les grands groupes énergétiques français convoitaient les immenses réserves d’hydrocarbures.
LA FRANCE A LA MANOEUVRE
... Ces efforts diplomatiques se sont accentués depuis l’arrivée de Total en septembre 2019 comme principal opérateur du méga projet Mozambique LNG, suite au rachat des actifs africains d’Anadarko. Le gouvernement français a même choisi de soutenir financièrement l’un des trois projets gaziers en accordant une garantie à l’exportation de plus d’un demi milliard d’euros pour faciliter sa réalisation. De nouvelles aides financières publiques du même type pourraient être octroyées prochainement. Les quatre grandes banques privées françaises sont également omniprésentes sur ces nouveaux projets climaticides. Crédit Agricole et Société Générale sont des acteurs centraux, jouant un rôle clé de conseillers financiers auprès des opérateurs gaziers.
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CABO DELGADO, UNE PROVINCE QUI S’EMBRASE
Depuis octobre 2017, des groupes d’insurgés multiplient les attaques dans la province de Cabo Delgado. Les violences ont fait au moins 1100 morts, majoritairement chez les populations civiles. L’insurrection s’est construite sur un enchevêtrement de tensions sociales, religieuses et politiques, exacerbées par l’explosion des inégalités et les violations des droits humains liées aux projets gaziers. Face à cela, le gouvernement mozambicain, avec la complicité des puissances et multinationales occidentales, choisit la stratégie de la militarisation pour protéger en priorité les installations gazières, au détriment des communautés. Rien n’est fait pour s’attaquer aux racines politiques et sociales du conflit. Au contraire, la militarisation de la zone et les activités gazières contribuent à alimenter les tensions qui le nourrissent. Les violations de droits humains se multiplient sur les communautés, prises en étau entre les insurgés, les forces militaires et paramilitaires privées, les multinationales ou leur sous-traitants. Les impacts des déplacements de populations pour laisser place aux entreprises liées au boom gazier – plus de 550 familles sont privées de leurs terres, de leurs accès à la mer et de leurs moyens de subsistance – sont aggravés par la militarisation de la zone. Les personnes qui tentent de raconter ce qu’il s’y passe sont intimidées par les forces gouvernementales et certaines d’entre elles ont disparu.
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LE DOIGT SUR LE DÉTONATEUR D’UNE BOMBE CLIMATIQUE
Pourtant, en janvier 2020, Emmanuel Macron déclarait devant la Convention Citoyenne pour le Climat, que « la difficulté qu’on aura collectivement, c’est d’expliquer à des pays pauvres qui découvrent des gisements, comment il va falloir se passer de ces hydrocarbures. […] Par exemple, le Mozambique découvre qu’il a de formidables gisements dans ses eaux territoriales. […] Il va falloir trouver des compensations dans l’économie internationale pour les aider à en sortir et les rendre moins dépendants de cela. » [1]. De beaux discours qui contrastent avec la réalité des activités de la France au Mozambique.
L’exploitation du gaz au Mozambique est une véritable bombe climatique. Les premiers projets pourraient générer autant de gaz à effet de serre que sept années d’émissions de la France. Exploiter ces réserves est totalement irresponsable, dans un pays déjà fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Il n’y a pas plus tard qu’un an, le Mozambique était touché par deux cyclones ravageurs.
Les installations offshore auront également un terrible impact sur la remarquable biodiversité locale. Le parc national des Quirimbas reconnu par l’UNESCO, situé à quelques kilomètres des futures installations est en danger.
NOS DEMANDES
Les Amis de la Terre appellent le gouvernement français à mettre un point d’arrêt à la diplomatie du chaos, au service des industriels des énergies fossiles et de l’armement, en commençant par cesser de leur octroyer des aides publiques à l’exportation. Au vu de la gravité des violations des droits humains, des risques environnementaux et climatiques, ils somment les entreprises françaises impliquées – banques privées comme Crédit agricole et Société Générale, industriels de l’énergie comme Total – de se retirer des projets gaziers au large du Mozambique et de renoncer à tout développement de nouveaux projets.
Un livre numérique en cadeau autour de la parution de Twitter & les gaz lacrymogènes de Zeynep Tufekci
Le monde révolté
Zeynep Tufekci, une sociologue engagée
Zeynep Tufekci
Gustave Massiah
couverture du livre
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Télécharger au format epub
C&F éditions a publié fin 2019 le livre Twitter & les gaz lacrymogènes de Zeynep Tufekci.
Twitter & les gaz lacrymogènes parle des mouvements sociaux dans le monde connecté qui est le nôtre. Comment les pratiques des activistes, dans tous les domaines, sont bouleversées par le développement des médias sociaux. Transformées à la fois positivement pour enclencher de fortes mobilisations et assurer la logistique des actions, et négativement parce que l'approche « médiatique » supplante souvent les efforts organisationnels. Son analyse s'appuie sur sa participation aux mouvements des printemps arabes de 2011, aux mobilisations en Turquie, à Hong-Kong, et à New York avec Occupy.
Zeynep Tufekci nous invite à une sociologie participante. À plonger comme elle-même dans le coeur des événements qu'elle va ensuite rapprocher de son savoir scientifique, des autres lectures et de ses hypothèses de travail. Une recherche-action au sein des mouvements mondiaux. Ce choix scientifique lui permet de proposer des analyses et des projets qui devraient concerner toutes celles et ceux qui participent ou commentent les mouvements sociaux d'aujourd'hui. En terminant son article dans Le Magazine Littéraire, Sandrine Samii le signale : « Publié en 2017 chez Yale University Press, l'essai n'aborde pas l'évolution hongkongaise, les marches féministes, ou les mouvements français comme Nuit debout et les gilets jaunes. La pertinence de la grille de lecture qu'il développe pour analyser les grands mouvements connectés actuels en est d'autant plus impressionnante. »
Avec ce petit livre numérique que nous offrons, Le monde révolté » Zeynep Tufekci, une sociologue engagée, nous voulons vous permettre de mieux connaître son ouvrage et sa personne, en restant ainsi fidèles à la non-séparation qu'elle pratique et défend. Nous avons donc regroupé deux articles importants :
une lettre à la fois intime et publique de Zeynep Tufekci au moment du décès de sa grand-mère. Touchante et politique (féministe). Il n'est jamais indifférent de connaître le parcours des gens pour mieux apprécier leurs travaux;
un texte de Gustave Massiah qui, au-delà d'une présentation du livre, essaie de tirer des perspectives pour l'avenir des mouvements connectés. Gus Massiah est depuis longtemps un activiste de l'altermondialisme, membre du secrétariat international du Forum Social Mondial, d'ATTAC, et de nombreuses organisations françaises de solidarité mondiale.
Le titre de ce livre est évidemment un clin d'oeil à Albert Camus, disparu il y a soixante ans... aussi avons-nous jugé utile de rappeler la lettre qu'Albert Camus écrivit à son instituteur au lendemain de la réception de son Prix Nobel de littérature, un autre clin d'oeil, cette fois au texte autobiographique de Zeynep Tufekci.
Zeynep Tufekci
Zeynep Tufekci
Zeynep Tufekci est professeure à l'Université de Caroline du Nord (Etats-Unis). Née en Turquie, elle a débuté comme développeuse informatique avant de s'intéresser aux sciences humaines et sociales. Elle se définit dorénavant comme une « techno-sociologue ». Chroniqueuse régulière pour The Atlantic et The New York Times, ses interventions lors des conférences TED sont largement diffusées et montrent sa capacité à captiver un public en soulevant des questions essentielles sur les usages des médias sociaux.
Gustave Massiah
Gustave Massiah
Ingénieur économiste de formation, Gustave Massiah est consultant. Il a fait partie de la direction des études de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts - section architecture en 1967 et 1968, il a participé à la création de l'École d'Architecture de Paris-La Villette, UPA6 ; il y a enseigné pendant quarante ans.
Très impliqué dans les ONG de solidarité internationale et de défense des droits humains et dans le mouvement altermondialiste, Gus Massiah a été président du CRID (Centre de recherche et d'information sur le développement, collectif d'une cinquantaine d'ONG), membre fondateur du CEDETIM (Centre d'études et d'initiatives de solidarité internationale), de l'AITEC (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs) et du réseau IPAM (Initiatives pour un autre monde). Il est membre fondateur et membre du Conseil scientifique d'ATTAC (dont il a été vice-président de 2001 à 2006) et du Conseil International du Forum Social Mondial.
Gus Massiah a publié de nombreux écrits, articles et contributions sur les thématiques du développement, des rapports Nord/Sud, de la solidarité internationale, des droits économiques, sociaux et culturels... Il a publié en 2011 le livre, Une stratégie altermondialiste, aux éditions La Découverte.
« La capacité de ZeynepTufekci à concilier ses savoirs d'activiste et de chercheuse permet de relever des points que très peu peuvent entrevoir. Son livre offre de nouvelles bases pour l'analyse des médias sociaux et des mobilisations politiques. » Rasha A. Abdulla.
8 commentaires
...« le fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène, grâce à un plan de 9 milliards d’euros visant à soutenir cette technologie, pour décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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grâce à un plan de 9 milliards d’euros ... décarboner son industrie et relancer l’économie, après la pandémie de Covid-19.
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« Pour des raisons de compétitivité et surtout pour atteindre » ses « objectifs climatiques » ... dans l’hydrogène durable, a affirmé le ministre de l’Economie Peter Altmaier, lors d’une conférence de presse mercredi, à l’issue de l’adoption de ce programme en conseil des ministres.
Ce gaz, surtout utilisé aujourd’hui dans certaines industrie comme la chimie ou l’acier, permet de stocker de l’électricité, quelle que soit son origine.
Dans son programme, le gouvernement allemand ne compte développer que l’hydrogène « vert », c’est-à-dire issu d’énergies décarbonées, selon lui.
L’hydrogène peut aussi servir de carburant dans les véhicules électriques équipés de piles à combustibles, suscitant de nombreux espoirs en terme de transition écologique dans les transports.
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7 milliards pour développer le marché intérieur et 2 milliards visant à conclure des « partenariats internationaux » ... fait partie de l’immense plan de relance de 700 milliards d’euros ... relancer son économie sinistrée
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accroître les capacités de production d’hydrogène vert en Allemagne, à près de 5 gigawatts d’ici 2030 et 10 gigawatts d’ici 2040.
Le gouvernement veut également « verdir » l’hydrogène utilisé par les industriels allemands qui ont pour le moment recours massivement à de l’hydrogène issu d’énergies non renouvelable.
Un autre axe du projet est le développement des réseaux de distribution.
L’Allemagne compte également investir dans la recherche, la technologie étant pour le moment encore confrontée à de nombreuses difficultés pratiques.
Ndlr : "n°1" = compétition économique, l'anthropocène ne nécessite-t-elle pas la coopération, surtout dans ce domaine qui n'apporte aucune garantie de succès à ce jour :-( ? Donc BELLE AMBITION mais que du "marketing politique" ? Suivre ACT
La frénésie médiatique entourant la baisse record des prix du pétrole et de la demande de combustibles fossiles due aux mesures de confinement masque le fait qu’un autre secteur est lui en plein essor : celui de la pétrochimie.
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À en croire le PDG de l’Association Canadienne de l’Industrie de la Chimie (ACIC) – qui fait pression sur les gouvernements au nom des entreprises pétrochimiques et plastiques – « la demande en emballages plastiques n’a jamais été aussi forte ». C’est particulièrement le cas dans de nombreux supermarchés « où on trouve désormais du plastique sur des produits qui n’avaient auparavant jamais été emballés ».
Alors oui, en ce moment, le plastique à usage unique et le suremballage sont en augmentation. Mais est-ce pour autant le signe d’un retour en grâce pour le plastique? Je n’en suis pas si sûre.
Le scénario Négawatt mise sur la complémentarité de l'électricité et du gaz pour décarboner le mix énergétique. Il s'agit de privilégier, pour chaque usage, le vecteur le plus approprié. Détails avec Christian Couturier, président de l'association.
Actu Environnement : Le scénario Négawatt donne une place importante au gaz dans la transition énergétique, plus équilibré que les autres scénarios qui confèrent une place essentielle à l'électricité… Pour quelle(s) raison(s) ?
Christian Couturier : Ce qui fait l'originalité de notre scénario, c'est en effet que nous ne misons pas tout sur le vecteur électrique. Nous estimons que le vecteur gaz a un rôle à jouer, en complémentarité. Généralement, dans les scénarios sans fossiles, la tendance est à électrifier tous les usages. Pourtant, une électrification massive pose différentes questions. La gestion de la pointe électrique et de son impact sur les réseaux en est une. Pour la mobilité, les questions d'autonomie, de batteries, mais aussi de réseaux, sont importantes. C'est pourquoi nous pensons qu'il n'est pas prudent de miser sur le tout électrique, alors qu'il existe des infrastructures pour le gaz (réseaux, stockage…) et une alternative au gaz d'origine fossile.
Le gaz est très complémentaire de l'électricité : absorber les surplus de productions éoliennes et photovoltaïques, faire un stockage de longue durée et gérer les appels de puissance.
AE : Cependant, les usages du gaz devront fortement évoluer…
C. C. : En passant aux gaz renouvelables, changement total d'usages et, au-delà, un changement complet de modèle de l'industrie du gaz. On change de fournisseurs, en s'appuyant sur le monde agricole plutôt que sur la Russie, l'Algérie, le Nigéria… On change de niveaux de prix également. Le gaz renouvelable est au même niveau que l'électricité décarbonée, c'est-à-dire plus cher que le gaz naturel. pas judicieux de continuer à l'utiliser pour le chauffage de bâtiments à 20°C par exemple. réserver le gaz aux usages pour lesquels le vecteur électrique est moins intéressant : les transports, l'industrie ou la production de pointe. >>moins de gaz dans les bâtiments, les usages sont réduits. Le gaz remplace surtout les usages actuels du pétrole.
AE : / programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), le Gouvernement conditionne développement biométhane à trajectoire de baisse des coûts…
C. C. : Le coût du biométhane restera élevé car les technologies sont déjà matures. Il ne faut pas s'attendre à des baisses importantes dans les coûts de production. L'approche du Gouvernement est budgétaire et cette logique conduit à avoir moins de volumes si les prix ne sont pas bas. Selon nous, il faut plutôt pousser les solutions qui sont incontournables et déterminer, en fonction des volumes nécessaires, l'enveloppe globale qui doit être consacrée au biogaz.
AE : Quels sont les usages prioritaires du biogaz selon vous ?
C. C. : Le principe est d'injecter le biogaz dans le réseau dès que c'est possible. solution la plus simple car on s'affranchit de l'équilibrage entre la production et la consommation. Mais, en fonction des volumes produits, des investissements nécessaires dans le réseau, ce n'est pas toujours pertinent. Par défaut, quand l'injection n'est pas possible, la cogénération apparaît intéressante. Mais il faut qu'il y ait un usage important de la chaleur cogénérée, et ce, tout au long de l'année. Par exemple, une industrie qui a des besoins de chaleur importants et non saisonniers. C'est la difficulté liée à la cogénération. Selon l'étude Solagro sur un gaz 100 % renouvelable, en 2050, l'essentiel de la ressource potentielle pour la méthanisation aura accès au réseau, à un coût raisonnable.
AE : À moyen terme, le scénario Négawatt mise également sur la méthanation. Pour quels usages ?
C. C. : Selon nous, la méthanation doit intervenir pour valoriser l'électricité excédentaire, quand tous les autres usages ont été mobilisés au préalable. Soit ces surplus d'électricité seront transformés en hydrogène pour être consommés immédiatement, soit cet hydrogène devra être converti en méthane pour pouvoir être injecté sur le réseau ou stocké. Dans notre scénario, on mobilise donc peu l'hydrogène pour un usage final.
AE : La mobilité hydrogène ne fait donc pas partie des usages envisagés ?
C. C. : La mobilité hydrogène présente de nombreux inconvénients. Si le vecteur hydrogène est utilisé pour stocker les surplus de production d'électricité renouvelable, sa production est, par nature irrégulière. Or, pour développer les usages de mobilité, il faut une offre permanente d'hydrogène. Comment assurer cette production permanente ? Par le nucléaire ? Ce n'est pas notre parti-pris. C'est pourquoi nous envisageons plutôt l'hydrogène comme un moyen de gérer les pics de production d'électricité, sur le concept du power-to-gas. Mais les besoins ne devraient pas intervenir avant 2030.
AE : De nombreux projets pilotes sont pourtant lancés sur la mobilité hydrogène. Est-ce une fausse route selon vous ?
C. C. : actuellement course au projet pilote sur l'hydrogène ! ~prématuré, pas de modèle économique pour l'instant. besoin de quelques démonstrateurs pour sortir des laboratoires et expérimenter en grandeur réelle, pour voir comment cela s'insère dans un écosystème local, au niveau des infrastructures, des usagers… On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait et qui, du bioGNV, de l'électricité ou de l'hydrogène, se développera finalement. expérimenter, dans un cadre sécurisé, différentes configurations de mobilité.
Vidéo sur le même thème
Le biogaz fait recette à Expobiogaz Florence Mompo, directrice du salon, dresse un premier bilan d'Expobiogaz qui s'est tenu les 12 et 13 juin dernier. La filière de la méthanisation reste dynamique malgré l'expectative provoquée par le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie. - 21/06/2019
https://www.actu-environnement.com/ae/news/biogaz-salon-expobiogaz-bilan-florence-mompo-33657.php4
Connu / https://twitter.com/nWassociation/status/1261268951192997888
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Association négaWatt @nWassociation
Dans une interview de @Actuenviro @ChrisCouturier1 président de @nWassociation revient sur la complémentarité des vecteurs #gaz #électricité proposée dans le scénario négaWatt 100% #renouvelables - 2:15 PM · 15 mai 2020· - 9 Retweets 6 J'aime
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=> https://twitter.com/JulienDelalande/status/1261512870879203331
" Julien Delalande @JulienDelalande · 31 min
En réponse à @nWassociation @Actuenviro et @ChrisCouturier1
Promoteur du #ScénarioNégawatt, vous n'évoquez pas la #SobriétéÉnergétique dans ce fil. N'est-ce plus le volet majeur?
Le #BioGaz est une cata écolo aux USA selon #MichaelMoore docu #PlanetoftheHumans
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?hrNVfQ
Qu'en pensez-vous? Merci #BioMéthane #GazRenouvelable
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Rép obtenue confirme la sobriété ++
Dans un rapport publié ce mercredi, les Amis de la Terre France et Reclaim Finance mettent à l’index la place financière parisienne, qui investit toujours massivement dans le pétrole et le gaz de schiste nord-américains. Alors que le cours du pétrole est au plus bas et le climat au plus mal, cette stratégie relève d’un « pari » très risqué.
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intitulé « La Place financière de Paris au fond du puits : le pari perdant des banques et investisseurs français sur le pétrole et gaz de schiste ». Les deux ONG appellent à l’arrêt des soutiens financiers publics et privés à ce secteur.
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D’après le rapport « La Place financière de Paris au fond du puits », les quatre principales banques françaises, Société générale (10,9Milliars$), Crédit agricole (6 Milliars$), BNP Paribas (3,6Milliars$) et le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE) (3,3Milliars$), ont financé l’industrie du schiste nord-américaine à hauteur de plus de 24 milliards de dollars depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, en décembre 2015 [1] .
« L’année 2019 a même été marquée par un rebond de ces financements, avec 8,7 milliards de dollars accordés durant cette seule année », précisent les ONG. « Nous avons regardé l’ensemble de la chaîne : les banques françaises financent massivement les infrastructures dédiées aux énergies fossiles. Des puits [2], en passant par les pipelines [3], jusqu’aux terminaux d’exportation [4] », résume Lorette Philippot, chargée de campagne « finance privée » aux Amis de la Terre France.
Société générale a financé, à elle seule, le secteur du pétrole pour près de 11 milliards de dollars depuis 2016. La banque française a notamment soutenu des projets d’infrastructures de transport et d’exportation de gaz de schiste en Amérique du Nord, en accordant des financements directs à hauteur de 3,9 milliards de dollars à des projets de gazoducs et de terminaux de gaz liquéfié (GNL) aux États-Unis et au Canada. « C’est plus que toutes ses concurrentes françaises réunies », dit Lorette Philippot et, « plus inquiétant encore, ses soutiens ont augmenté chaque année depuis la COP21, atteignant 1,3 milliard de dollars » en 2019, souligne le rapport.
Les acteurs financiers français misent gros
... BPCE (4,4Milliars$), Crédit agricole (3,6Milliars$), BNP Paribas, AXA, Société générale et Rothschild & Co, qui sont les six plus gros investisseurs français dans le secteur du gaz et du pétrole de schiste.
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le gouvernement devra les contraindre à mettre un terme à leurs soutiens à ce secteur, affirme Lucie Pinson. L’État doit aussi refuser de soutenir les entreprises françaises actives dans cette industrie, en l’absence de plan de transformation de leurs activités pour sortir des énergies fossiles. »
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Lire aussi : Marre que votre argent pollue ? Changez de banque ! https://reporterre.net/Marre-que-votre-argent-pollue
La rédaction Environnement , Gaz naturel , Climat , Allemagne , Espagne
Infographie Le gaz naturel aurait pû faire une énergie fossile de transition acceptable. Mais c’était compter sans les fuites de méthane…
En émettant 230 grammes de CO2 par kilowattheure produit, le gaz naturel est significativement plus propre que le charbon.
Cétait pourtant bien parti. En 2019, le remplacement du charbon par le gaz pour la production d’électricité a permis d’éviter l’émission de 100 millions de tonnes de CO2 dans les économies avancées, notamment aux États-Unis et en Europe, en raison des prix record du gaz naturel sous les 20 euros du mégawattheure (MWh). Combinées à une croissance des énergies renouvelables, à l’augmentation du nucléaire et à une baisse de la demande d’électricité, les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont stabilisées en 2019, observe l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Ndlr : vérifier ACT
Si les différents secteurs énergétiques français et mondiaux sont évidemment affectés par la crise du Covid-19, il semble que cela n’ait que peu de risque de déboucher sur une rupture d’approvisionnement. En revanche, la tenue des objectifs climatiques risque d’être remise sur la table en sortie de crise.
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énergie électrique - énergies fossiles - consommations - équilibrage des réseaux - production
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Depuis 2007, le secteur de l'énergie est entièrement ouvert à la concurrence. Mais il faut remonter encore dans le temps, à la fin des années 90, pour connaître une série de lois libérales qui va démembrer pierre après pierre le service public incarné par EDF et GDF.
Faute d'information, le citoyen lambda mesure mal les conséquences de cette dérégulation.
Un film de Gilles Balbastre.
.#Énergie #EDF #Macron
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Cette semaine dans l'Aubry qui court, on s'est pris au jeu d'Envoyé Spécial et d'#ÉliseLucet à la recherche des conflits d'intérêts des commissaires européens. Je vous explique aussi l'importance du "semestre européen" et ses conséquences sur nos #retraites en France ou sur l'hôpital. Enfin, je reviens sur deux votes cruciaux qui ont déclenché ma colère dans l'hémicycle face aux tartufes de l'écologie. Et enfin dans le coin des lobbies, on reçoit @Leïla Chaibi pour parler de #Deliveroo #ÉliseLucet #retraites
SOMMAIRE :
1:49 : À la poursuite des commissaires européens pour obtenir des réponses sur cette affaires de déclarations d'intérêts toujours pas déclarées.
6:06 : La Commission européenne est-elle l'inspiratrice de la réforme des retraites et des coupes budgétaires successives dans l'hôpital public ? C'est ce que nous allons décrypter ici, et voir que la volonté politique des États peut très bien aller à l'encontre de ces recommandations.
9:24 : Deux votes pour mettre en lumières ces hypocrites de l'écologie : l'accord de libre-échange avec le Vietnam et 29 Milliards d'euros de subventions européennes pour 32 projets gaziers. Le Green New Deal et la planète peuvent attendre pour certains : business as usual !
12:53 : Le coin des lobbies de cette semaine accueil Leïla Chaibi, ma collègue au Parlement européen, et on va parler d'une rencontre avec un lobbyiste de Deliveroo qui a demandé à nous rencontrer.
Pour aller plus loin :
Notre communiqué de presse suite au vote sur l'accord avec le Vietnam : https://lafranceinsoumise.fr/2020/02/...
Un article sur ces fameux 32 projets gaziers : https://www.euractiv.fr/section/energ...
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Je fais chauffer mes nouilles et je donne du pognon à BlackRock, grâce à Jean-François Cirelli, dont je dévoile le vrai CV. C'est toute sa carrière qui devrait lui valoir, et quotidiennement, la Légion du déshonneur.
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Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1201066456013819910
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Andre Joffre @AndreJoffre2 · 19h
Energies : les renouvelables stockées sous forme de gaz. Trois filières de production: #méthanisation, #pyrogazéification et «Power-to-Gas» en transformant l'électricité renouvelable en hydrogène par électrolyse. Produire 460 TWh en 2050 (@Ademe
100% EnR)
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C’est une information a mis les réseaux sociaux en ébullition. Samedi dernier, à Nice, la police interpellait Alexander Samuel et le mettait en garde à vue pour 48 heures.
Officiellement, il était soupçonné d’avoir participé à une action visant une agence de la Société générale, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes. Soupçons infondés, puisqu’il a été relâché sans que la moindre charge n’ait été retenue. Mais voilà : Alexander Samuel n’est pas n’importe qui. C’est LE biologiste qui enquête, dans la solitude et l’obstination, sur les effets toxiques des gaz lacrymogènes, et en particulier sur la présence de cyanure dans le sang de manifestants ayant été exposés.
.#GazLacrymogène #Scientifique #Danger
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ÉNERGIE
Alors que cette rentrée a été marquée par une importante séquence climatique, le dernier rapport d’Enerdata montre que 2018 a atteint un niveau record pour la consommation d’énergie et les émissions de CO2. En cause, la consommation de charbon et de pétrole qui ne diminuent toujours pas et une accélération de la demande en gaz.
La demande en gaz, qui sert notamment à remplacer le charbon mais qui reste une énergie fossile, a augmenté de près de 5 % en 2018.
L’intensité carbone des pays du G20 – qui représentent 80 % de la demande énergétique mondiale - diminue beaucoup trop lentement pour respecter l’Accord de Paris. Voici la conclusion du bilan 2018 publié par le cabinet Enerdata. En cause, une économie mondiale encore très énergivore et un mix énergétique à 80 % fossile.
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La production d'énergies renouvelables a également augmenté en 2018 (+10 % pour l’éolien et +24 % pour le solaire), mais le rythme d'installation de nouvelles capacités reste stable. Et si l’électrification s’accroît aussi, elle ne répond qu’à 1 % de la demande en énergie dans les transports, un secteur qui a pourtant un fort potentiel de décarbonation.
Concepcion Alvarez @conce1