Discuté à l’Assemblée nationale jusqu’à la démission du gouvernement Philippe, le projet de loi de finances rectificative (PLFR) a méthodiquement écarté toutes les mesures qui auraient pu permettre un « virage » écologique et social.
Ce n’est plus une faille, c’est un gouffre. Le décalage entre les paroles et les actes du gouvernement ne cesse de se creuser. Quelques jours à peine après « la vague verte » des municipales, l’écologie a fait naufrage à l’Assemblée nationale. La majorité parlementaire La République en marche (LREM) a enterré, lors de l’examen du troisème projet de loi de finances rectificative (le PLFR 3) toutes les mesures susceptibles d’enclencher une transition écologique et sociale. Les débats ont été suspendus vendredi 3 juillet à la suite de la nomination du nouveau Premier ministre Jean Castex mais ils reprendront sûrement dans les prochains jours.
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soirées-débats avec :
• Léo Charles (économiste, membre d’Attac France et des économistes atterrés)
• Maxime Combes (économiste et porte-parole d’Attac France)
Soirée en partenariat avec @Les économistes atterrés
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Alexis Corbière était interrogé, par téléphone, sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement mais aussi sur les propositions de la France insoumise pour y répondre.
Catégorie Actualités et politique
54 commentaires
Jacques BILLAUDEL il y a 1 jour
BRAVO ALEXIS !
Vive la VIe République; universaliste et sociale, écrite par l'assemblée Constituante.
NON au système MACRON : LA MONARCHIE Présidentielle.
NON à la dérive autoritaire du gouvernement et de la Présidence.
Crédits photo : présidence ukrainienne
Le discours d’Emmanuel Macron à l’École de Guerre a montré son incohérence en matière stratégique.
Il a réaffirmé que l’OTAN et la défense européenne étaient les deux piliers de la sécurité du continent tout en faisant mine de vouloir promouvoir l’autonomie stratégique de l’Union européenne : contradiction patente.
Pour ce faire, il a entériné la dérive doctrinale qui consiste à laisser croire que la dissuasion française pourrait être partagée. L’introduction du concept « d’intérêts fondamentaux » qui seraient en-deçà des « intérêts vitaux », dont l’atteinte est la condition d’emploi de l’arme atomique par la France, montre un grand flou là où devrait régner une grande rigueur. Cette question du partage de la dissuasion a été réglée par le général Lucien Poirier. Elle est un non-sens dans la mesure où la « force de frappe » ne peut être que le corollaire de la souveraineté. Or celle-ci est dans le peuple.
Quoi qu’il arrive Emmanuel Macron se heurtera, comme depuis le début de son mandat, à l’impossibilité de définir un intérêt stratégique européen unique.
Quant à la volonté affichée de renforcer le droit international, elle relève également de l’ incohérence alors que la France ne respecte pas les traités comme le Traité de Non-Prolifération et le Traité sur le Commerce des Armes et se refuse à condamner les actions unilatérales des États-Unis d’Amérique.
La France insoumise constate que l’entreprise d’alignement engagée depuis Nicolas Sarkozy ne connaît pas d’inflexion. Elle appelle à l’adoption d’un nouvel indépendantisme français qui permettrait à notre pays de défendre ses intérêts et la paix mondiale.
Doit-on vraiment réinscrire les enfants au cirque, ou ne serait-il pas plus judicieux de leur faire suivre une formation en irrigation?
... nous sommes désormais majoritaires à avoir pris conscience de l'urgence des dangers qui menacent les écosystèmes. ... Et pourtant, on va au travail, on regarde des séries, on prend des apéros, on est plus ou moins motivé·es par la rentrée. Bref, la vie continue son cours. ... Contradiction de l'esprit humain ... nous sommes paumé·es –d'autant plus d'ailleurs que nous n'avons pas d'exemple dans l'histoire pour réagir. ...