RESUME
Les 32 réacteurs nucléaires de 900 MW de puissance électrique qui équipent 8 des 18 centrales en fonctionnement d'EDF vont atteindre 40 ans de durée de fonctionnement sur la période 2019-2027 et auraient dû, selon les prévisions du début des années 2000, connaître alors leur arrêt définitif. Mais EDF a annoncé en 2008 son intention de prolonger cette durée de 10 ans, voire 20 ans.
... La quatrième visite décennale revêt une importance particulière car l'autorisation de la poursuite au-delà de 40 ans ne sera possible que si chaque réacteur respecte les exigences de l'ASN : assurer la conformité du réacteur au référentiel de sûreté, assurer la mise en œuvre complète des mesures « post-Fukushima » définies après la troisième visite décennale et apporter des améliorations au dispositif de sûreté afin de le rapprocher de celui de l'EPR.
Par rapport à ces enjeux, la présente note étudie le cas de la centrale du Tricastin dont le réacteur n°1 a été le premier à effectuer sa quatrième visite décennale (VD4) de juillet à décembre 2019.
Afin de permettre un jugement sur « l'état de santé » des réacteurs du Tricastin avant le « saut dans l'inconnu » que représenterait la poursuite du fonctionnement au-delà de 40 ans, la note dresse un inventaire des incidents de niveau 1 et 2 sur l'échelle INES advenus sur la période 2010-2020 et procède à leur analyse : 84 incidents ont été recensés, dont 2 de niveau 2, avec une pointe de 15 incidents en 2019. Un incident de niveau 2 est grave car il peut aboutir à une fusion du cœur et par conséquent à un accident grave ou majeur. La prise en compte du fait que certains incidents sont communs à plusieurs réacteurs porte le décompte total à 147 couples « incident-réacteur », dont l'incident de niveau 2 de 2011 pour les réacteurs 3 et 4 et celui de 2017 pour les 4 réacteurs. Le réacteur le plus touché est Tricastin 1, avec 43 incidents.
Les incidents sont de natures diverses et sont classés en cinq catégories : exploitation, maintenance, incident de radioactivité pour des travailleurs, équipements défaillants sans agression extérieure et équipements défaillants en cas de séisme. Les incidents d'exploitation sont les plus nombreux, chacun relatif à un seul réacteur et d'une régularité inquiétante, 3,5 en moyenne chaque année, la cause étant très généralement le non respect des règles d'exploitation. Viennent ensuite les incidents sans agression extérieure, les incidents de maintenance, de radioactivité et de défaillance d'équipements.
La note met en évidence l'importance particulière pour la centrale du Tricastin du risque d'accident en cas de séisme, révélé par des incidents répétés touchant un large éventail de dispositifs vitaux pour la sûreté des réacteurs : défaillance des diesels de secours (incident de niveau 2 en 2011 sur les réacteurs 3 et 4), de vannes, pompes, tuyauteries, ancrages, alimentation en eau et en électricité et même des matériels de contrôle-commande. En septembre 2017, un incident particulièrement grave de niveau 2, le risque de rupture de la digue du canal de Donzère-Mondragon, a conduit l'ASN à imposer l'arrêt des 4 réacteurs, le temps de réaliser les travaux nécessaires. L'ASN a imposé à EDF en septembre 2019 de nouveaux travaux de renforcement de la digue.
Les risques liés au séisme constituent une vulnérabilité inacceptable de la centrale du Tricastin d'autant plus que depuis le séisme du Teil en novembre 2019, de fortes incertitudes pèsent sur le niveau du séisme de référence sur lequel élaborer les exigences de sûreté.
La conjonction d'un mauvais état des réacteurs confirmé par l'analyse des incidents sur les dix dernières années, de la complexité technique et organisationnelle des quatrièmes visites décennales et d'un risque sismique majeur conduit à la conclusion que la centrale du Tricastin devrait être arrêtée après 40 ans de fonctionnement.
Connu / https://www.stop-tricastin.fr/actions-actus/ et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?1KsOug
Ndlr : lire et valo ACT
Ecole doctorale n°396
ECONOMIE, ORGANISATION ET SOCIETE Spécialité SCIENCES DE GESTION
COMPOSITION DU JURY :
M. Franck AGGERI, Professeur, Ecole des Mines, PSL, CNRS, Président
Mme Sophie BRETESCHÉ, Professeur, IMT Atlantique, Membre du jury
M. Olivier CHANTON, Chercheur, co-encadrant, IRSN, Membre du jury
M. David DEMORTAIN, Chargé de recherche, IFRIS, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Rapporteur
M. Benoit JOURNÉ, Professeur, Université de Nantes, Rapporteur
M. Emmanuel MARTINAIS, Chargé de recherche, ENTPE, Membre du jury
Mme Frédérique PALLEZ, Professeur, Ecole des Mines, PSL, CNRS, Membre du jury
...
3. La sûreté nucléaire en France : un cas peu étudié mais particulièrement fécond
Dans ce travail de thèse, nous avons choisi de traiter du cas de la « sûreté nucléaire », entendue, dans sa définition institutionnelle, comme « l'ensemble des dispositions techniques et des mesures d'organisation relatives à la conception, à la construction, au fonctionnement, à l'arrêt et au démantèlement des installations nucléaires de base ainsi qu'au transport des substances radioactives, prises en vue de prévenir les accidents ou d'en limiter les effets » 5. La sûreté nucléaire est donc un problème de politique publique, faisant l’objet d’un traitement par des organismes publics, notamment l’IRSN et l’ASN que nous avons présentés succinctement ci-dessus.
On observe que la sûreté nucléaire française constitue un cas empirique relativement peu analysé. ...
...
Suite à cette courte introduction, nous tenterons alors de répondre à la problématique suivante :
Comment se constituent et évoluent les régimes de régulation de la sûreté nucléaire en France ?
Nous allons maintenant développer notre propos, en proposant une démarche théorique, basée sur le concept de « régime de régulation des risques » (Hood et al., 2001) et un de ses composants, les instruments de régulation des risques.
...
suivant les auteurs, les disciplines ou les focales retenues, les dispositifs de prise en charge du risque, qui marient des aspects techniques, juridiques, institutionnels, politiques, sont appelés gouvernance des risques, gouvernement des risques ou encore régulation des risques. En sciences politiques et sociologie ... Le terme de régulation est néanmoins assez polysémique. Il existe par exemple une école française de la régulation, inspirée de la pensée marxiste dont les travaux visent à analyser les mécanismes de reproduction du système capitaliste. En sociologie, Jean Daniel Reynaud (Reynaud, 1997), dans la continuité des travaux fondateurs de la sociologie des organisations (Crozier & Friedberg, 1977) a théorisé la « régulation sociale », c’est-à-dire les mécanismes par lesquels les règles sont produites et
renouvelées dans les organisations et plus généralement dans la société. Il convient également de mentionner que le terme anglais de « regulation » correspond en français à celui de « réglementation », ce qui pointe vers les approches juridiques.
...
Définitions : ... RFS : Règle fondamentale de sûreté
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Page 325 - Chap. 5 - Chapitre 5. L’inondation du Blayais déclencheur d’un travail de régulation autour du risque d’inondation (1999-2016)
...
Page 449 - Chap.6 - L’illustration d’une régulation par la souplesse : l’opérationnalisation de la RFS sur le site du Blayais (1974-1999)
...
Connue / https://twitter.com/Mangeon4/status/1343128877649031168
" ... lire le chapitre 6 (et 5 en complément mais après la lecture du 6) ... 10:37 AM · 27 déc. 2020·2 Retweets 2 Tweets cités 14 J'aime "
Où l’on perçoit comment une situation peut dégénérer en accident majeur.
...
EDF a sous-estimé dès le départ le risque lié à l’inondation externe en ne tenant pas compte des données existantes, puis a mégoté sur les remèdes à apporter mais que ces " remèdes " auraient été dérisoires. Nous tenterons d’estimer la hauteur de la protection qui aurait été nécessaire si on envisage des conditions plausibles plus défavorables que celles rencontrées le 27 décembre 1999.
...
L’altitude (ou cote) de la plate-forme de l’îlot nucléaire est rapportée au niveau de référence terrestre représenté par le niveau moyen du plan d’eau à Marseille, qui est par définition à 0 mètre d’altitude de la carte du " Nivellement Général de la France " (NGF) ... les cotes seront estimées en mètres NGF (mNGF)
...
la plate-forme de la centrale du Blayais a été érigée à 4,50 mNGF.
...
la Cote majorée de sécurité CMS
...
2) Cela aurait pu être pire ! Une " protection " nécessaire à 9 mNGF… Une différence de plus de 3 m par rapport à la pseudo-digue de pseudo-protection qui existe aujourd’hui à une cote de 5,2 mNGF et qu’EDF rechignait et à réparer et à rehausser.
Quelles vont donc être les solutions préconisées par EDF et par l’Autorité de sûreté ?
...
le circuit de refroidissement à l’arrêt (RRA) ... Des défauts ont été trouvés après contrôle et un tronçon vient d’être changé sur le RRA du réacteur 3 du Blayais. Une chance !
...
Citons donc les Textes du Rapport de sûreté communs à toutes les tranches 900 MW [9] :
" L’état d’arrêt sûr est l’état pour lequel le réacteur est sous-critique et l’évacuation de l’énergie résiduelle est assurée à condition que les systèmes de sauvegarde soient disponibles et à condition qu’il soit possible de passer à l’arrêt à froid dans un délai admissible ".
...
I - Perte de l’alimentation électrique
Le réseau auxiliaire 225 kV est perdu pour tous les réacteurs à 18h30 d’après le CNPE du Blayais. Les réacteurs 1, 2, 4 continuent à fonctionner normalement.
Le réseau 400 kV est perdu à 20h50 pour les tranches 2 et 4 qui s’arrêtent automatiquement et passent sur diesels. ... remercions le bogue de l’an 2000 car grâce à la préparation anti-bogue qui a rendu obligatoire la révision de tous les diesels sur tous nos réacteurs il n’y a eu aucun problème pour leur démarrage.
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II - L’inondation
19h30-21h. Nous avons vu que l’eau a commencé à franchir la digue vers 19h30. Cela s’est amplifié avec la marée montante. A 21h la route d’accès au site est coupée par l’eau et les débris, la relève des équipes ne peut se faire.
...
1) Alarme de niveau haut Gironde transmise à la centrale : là il y a des divergences sérieuses
...
le site était comme une forteresse assiégée et que du personnel supplémentaire ne pouvait pas parvenir à la centrale les routes étant impraticables.
...
il devient encore plus manifeste que la puissance du réacteur-1 encore en marche aurait dû être baissée préventivement
...
dès minuit le fonctionnement des circuits EAS et RIS est douteux. Il semble, aux profanes que nous sommes, que cette situation aurait dû obliger EDF à déclencher formellement le PUI car ceci est très grave du point de vue de la dégradation de la sûreté. En effet ces deux circuits RIS et EAS sont des circuits de sauvegarde très importants en situation accidentelle [9]
...
A-t-il été tenu compte dans l’analyse de l’IPSN de la forte probabilité de présence de fissurations préexistantes dans la protection thermique sur la tranche 1 (et 2) ? Que se passerait-il si elles ne sont pas bien refroidies via un circuit RRI inopérant via un circuit SEC complètement défaillant ? Est-on sûr que, fatigue thermique aidant, une contrainte supplémentaire ne pourrait pas faire progresser une fissure préexistante jusqu’à rupture d’une partie de la protection thermique et provoquer une brèche du circuit primaire même avec un circuit RCV (et une alimentation 400 kV) en état ?
...
Finalement l’incident a été bien géré et le personnel à la hauteur. Il a fallu changer les moteurs noyés, nettoyer l’eau salée source de corrosion. Il faut vérifier les installations électriques dans les sous-sols. Tout doit être requalifié pour les tranches 1 et 2. Mais cela aurait pu être pire.
IV- Le pompage et les rejets en Gironde
... il a été rejeté en Gironde environ 90 000 m3 d’eau
...
QUELQUES RÉFLEXIONS EN GUISE DE CONCLUSION
Redisons que c’est un hasard, la tempête aurait pu se produire au moment des plus hautes eaux d’une marée de coefficient 118… Des réacteurs sans systèmes de sauvegarde et cet incident grave aurait pu dégénérer en accident majeur.
Même avec un coefficient modeste de 77 le 27 décembre dernier avec un SEC noyé complètement, une alimentation électrique du réacteur-1 perdue, la fusion du cœur aurait pu se produire…Avec des routes impraticables s’il avait fallu évacuer…
...
La modélisation
Cet événement révèle le manque d’imagination de nos concepteurs qui n’avaient pas prévu l’existence de vagues dans l’estuaire de la Gironde ... Comment paramétrer les vagues, la propagation du feu, les séismes ?
Connu / https://twitter.com/Mangeon4/status/1343128877649031168
ouvrage On n’est pas DUP – Témoignages et récit de la lutte contre la centrale nucléaire du Pellerin relate le combat victorieux contre un projet de centrale à une vingtaine de kilomètres de Nantes, de 1976 à 1983.
NUCLÉAIRE Enquête - 43 commentaires
Mediapart a eu accès à des milliers de pages de documents détaillant le système de sécurité de l’EPR de Flamanville et des deux réacteurs mitoyens. Ils nous ont été fournis, via Greenpeace, par une personne qui fait ainsi savoir que ces fichiers ultra-sensibles, qui feraient le bonheur de terroristes, ne sont pas protégés comme ils le devraient, les règles de sécurité n’étant pas respectées.
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Ces documents nous ont été montrés par Greenpeace afin d’alerter le grand public sur la faille de sécurité révélée par le seul fait que ces dossiers lui soient parvenus. L’ONG a été destinataire de ces fichiers informatisés car ils circulent au sein d’entreprises prestataires, embauchées à un moment ou à un autre sur le chantier de l’EPR. Alors qu’ils sont couverts par différents régimes de secret et de confidentialité, des documents relatifs au chantier de sécurité du site nucléaire de Flamanville circulent par courriel, traînent sur des ordinateurs personnels, passent par des clefs USB. « Greenpeace reçoit régulièrement des envois, par courrier ou autres, mais jamais on n’avait vu ce type de contenus, décrit Jean-François Julliard, directeur général de l’ONG. C’est très inquiétant. Ce sont des docs importants. Ils révèlent une faille préoccupante de la sécurité nucléaire. »
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Pour garantir le secret des informations décrites dans cet article, il faudrait des niveaux de contrôle et de surveillance sévèrement coercitifs. « Le problème vient de la nature même du nucléaire. Il ne peut pas survivre à la transparence. Le système engendré par l’utilisation de matières radioactives est dangereux. Au nom de l’existence du secret défense, on dit que le nucléaire est sécurisé. Mais la réalité, c’est que ce secret ne cherche qu’à cacher les défaillances des centrales nucléaires. » Selon Greenpeace, cela démontre que « le nucléaire n’est pas compatible avec la démocratie ».
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Mots-clés démocratie illibérale ; EDF ; EPR ; Secret défense ; sécurité nucléaire ; sous-traitance
https://twitter.com/plutonyck/status/1335618659021172737
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Rousselet Yannick @plutonyck · 2h
Révélations sur l’ "#EPR de #Flamanville @greenpeacefr #nucleaire : la sécurité percée d’EDF
@Mediapart
Mediapart a eu accès à des milliers de pages de documents détaillant le système de sécurité de l’EPR de Flamanville et des deux réacteurs mitoyens. Ils nous ont été fournis, via Greenpeace, par une...
mediapart.fr - 0 - 6 - 0
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https://twitter.com/IRSNFrance/status/1326826235096403968
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Rousselet Yannick a retweeté
@IRSNFrance · 12 nov. #LeTeil Un an après le #séisme du #Teil, nous publions une note d'information présentant, sur la base de ses principaux enseignements, les actions que nous menons pour améliorer la prise en compte de l’aléa sismique pour les installations nucléaires
Flèche vers la droite 1 - 20 - 18
il y a 2 ans, la presse dévoilait qu’EDF achetait des terrains pour agrandir le périmètre de ses centrales nucléaires.
C’est au tour de Reporterre de divulguer le projet de 6 nouveaux EPR.
On va avoir un nouveau point de référence :slight_smile:
New nuclear plant at Sizewell set for green light
The BBC has learned that talks with contractor EDF have intensified in recent weeks.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 2/11/20 à 13:08 de SraM (livret énergie de LFI)
Sécurité industrielle , Nucléaire , Autorité de sûreté nucléaire (ASN) , Orano , EDF
... autorise EDF à réceptionner l’uranium enrichi sur le site de l’EPR à Flamanville (Manche). Le combustible devrait être chargé fin 2022 dans le réacteur.
...
Produits par l’usine Framatome de Romans-sur-Isère (Drôme), les assemblages d’uranium seront transportés par camion en convoi exceptionnel jusqu’à Flamanville par Orano TN.
L’étape industrielle suivante, qui devrait intervenir fin 2022, sera le chargement du combustible dans le cœur du réacteur. La mise en service de ce réacteur nucléaire de troisième génération qui a accumulé retards et surcoûts considérables, est programmée pour 2023.
EDF ne devrait pas redémarrer son réacteur nucléaire Flamanville 2 (1,3 GW) comme prévu le 31 octobre, mais prolonger son arrêt « jusqu'à la mi-novembre au moins », a estimé un responsable syndical sur le site mardi.
...
l’unité se trouve à l’arrêt depuis janvier 2019, les activités de maintenance ayant été prolongées d’un total de quinze mois.
...
Le mois dernier, EDF a prolongé l'arrêt de l'autre réacteur du site, Flamanville 1 (1,3 GW), jusqu'au 15 décembre. Cette unité se trouve hors service depuis septembre 2019.
Les deux réacteurs, qui représentent 4,2% de la capacité nucléaire totale de la France, comptent parmi les plus anciens du parc.
Connu / https://twitter.com/plutonyck/status/1315990288142413825
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Rousselet Yannick @plutonyck · 13 oct. #nucléaire - FLAMANVILLE la déroute .....encore et encore ... #Flamanville 2 ne redémarrera pas avant mi-novembre - 0 - 3 - 4
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Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
...
Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
297 - 2,5 k - 1,3 k
"
Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 9h
Retrouvez l'@ACRO à Saint-Amand-en-Puisaye (58) samedi 26 septembre à propos du #tritium dans la #Loire et de l'entreposage des combustibles usés proche de la saturation. Détails
Flèche vers le bas
Rencontres : rejets radioactifs et piscine de combustibles (2020-09-26)
Pas de données
acro.eu.org - 0 - 2 - 4
Par temps de sécheresse, la biodiversité des fleuves souffre davantage des rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Ils perturberaient même la migration de certaines espèces comme les truites ou les saumons. Ces problèmes vont s’aggraver avec le réchauffement climatique.
...
Roberto Epple, président de l’association SOS Loire Vivante http://www.sosloirevivante.org/
...
« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
...
Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
État d'urgence - Écologie ; Nucléaire
" 40 ans ça suffit, débranchez la centrale nucléaire du Tricastin !" La formule claque sur les banderoles des anti-nucléaires rassemblés dans trois villes. A Lyon, Paris et Pierrelatte, à l'occasion de l'anniversaire du premier réacteur du Tricastin, des représentants des collectifs et associations écologistes sont venus protester contre un éventuel prolongement de son activité. Le Média était sur place.
Ils sont venus se rassembler simultanément, à Paris devant le siège d'EDF, à Lyon devant les locaux de la division territoriale de l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) et à Pierrelatte devant la centrale nucléaire.
Une quinzaine de personnes, représentant chacune un collectif, une ONG ou une association, se retrouvent sur chaque site pour prendre de surprise les autorités et exiger l'arrêt du réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin. Vieille de 40 ans, elle est la première à avoir fait l'objet d'une quatrième visite décennale de l'ASN.
Ces rassemblements coïncident avec l'audition de l'ASN, qui présente à l'Assemblée Nationale les conclusions de son rapport annuel 2019. Le gendarme du nucléaire est revenu sur sa visite des installations du Tricastin et rappelle qu'il existe un risque spécifique lié aux tremblements de terre.
Ce risque, l'ASN l'exprimait déjà dans ses précédents documents, écrivant que "s'agissant de la digue protégeant la centrale nucléaire du Tricastin, EDF a mis en évidence, en 2017, un risque de rupture d’une de ses parties en cas de séisme de niveau SMS (Séisme Maximum de Sécurité) . L’inondation en résultant pouvait conduire à un accident de fusion du combustible nucléaire des quatre réacteurs de la centrale du Tricastin et aurait rendu particulièrement difficile la mise en œuvre des moyens de gestion d’urgence internes et externes." Des craintes qui poussent l'institution à exiger d'EDF le renforcement de la digue.
Sauf qu'il n'y a pas que les séismes qui menacent la sécurité du site nucléaire. La centrale du Tricastin, qui produit 5% de l'électricité du parc nucléaire français, est pointée du doigt pour sa vétusté et une mauvaise maintenance. Plusieurs enquêtes mettent en évidence des fuites, notamment du tritium. Des doses infimes de ce radio-élément sont présentes à l'état naturel. Or là, ce sont des doses plus importantes, reversées par la centrale, que détectent des experts de la radioécologie dans l'environnement Tricastin.
Autant d'éléments motivent les écologistes à exiger l'arrêt du plus vieux réacteur Tricastin. Mais leur revendications semblent inaudibles dans un climat tendu où les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) chargées de la protection des installations nucléaires sont intervenues lors du rassemblement devant la centrale.
Ces unités de contre-terrorisme sous contrôle tactique du GIGN ont même empêché les journalistes, dont Le Média, de réaliser des images de l'action ou des interviews sur place.
Contacté par Le Média, EDF n'a pas répondu à nos sollicitations.
Connu / https://twitter.com/RemikenzoPages/status/1272203744726462464
"
Le Média a retweeté
Rémi-Kenzo @RemikenzoPages · 9h
Dernier reportage #etatdurgence de @LeMediaTV. Je suis parti dans le Tricastin, rencontrer différents acteurs de la filière nucléaire. J'ai couvert un rassemblement d'opposants au site nucléaire. Depuis longtemps je souhaite me pencher sur ce site décrié.
1 - 18 - 21
"
Ndlr : /tritium cf https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?9MTgBQ
Extension du périmètre de protection autour des centrales, déclarations alarmantes du responsable de l'ASN (Autorité de la Sûreté Nucléaire), déboires financiers d'EDF..., la filière du nucléaire est plus que jamais mise à mal en France. 30 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la sûreté des centrales nucléaires est aussi et toujours un sujet majeur. Les 58 réacteurs français ne cessent pourtant d'être renouvelés, voire mieux : EDF a comme objectif de les mettre au même niveau de sûreté que les EPR en train d'être construits, selon Philippe Sasseigne, directeur du parc nucléaire chez EDF, et Thierry Charles, directeur général adjoint de l'IRSN, chargé de la sûreté nucléaire.
...
un générateur d’électricité diesel surdimensionné par rapport aux séismes pris auparavant en compte. « J’entends dire que plus les réacteurs vieillissent, alors plus ils sont dangereux. Mais c’est exactement l’inverse, » conclut Philippe Sasseigne.
...
Thierry Charles, directeur général adjoint de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), chargé de la sûreté nucléaire (l'IRSN donne un avis sur ce que propose EDF pour remplir les objectifs de sûreté que lui assigne l’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) ) nous explique: « A l’avenir, nous aurons peut-être en moyenne en France 30 réacteurs en fonctionnement aux côtés des EPR. Voir coexister des réacteurs qui n’ont pas les mêmes niveaux de sûreté n’est pas bon. L’ASN a donc demandé que les réacteurs existants rapprochent leur niveau de sûreté de l’EPR. Les mêmes méthodes et types de calculs doivent être effectués. Par exemple, il est postulé sur l’EPR qu’après l’occurrence d’un événement, la machine fonctionne pendant 30 minutes sans qu’un opérateur soit obligé d’agir. Cela laisse le temps de la réflexion. Ce délai est de 20 minutes pour les réacteurs existants. Aussi faut-il réfléchir au moyen de faire passer ce délai à 30 minutes ».
Eviter la fusion du coeur
...
EDF a donc comme nouvel objectif de ne pas avoir à utiliser les filtres à sables en cas de fusion du cœur. La solution étudiée actuellement par EDF est d’éviter la montée en pression de l’enceinte en évacuant l’énergie à l’extérieur avec un système de circulation d’eau, qui sera alimenté par ce fameux diesel d’ultime secours ».
Pour le cas d'une fusion du coeur, mettre un équivalent du récupérateur de corium
... La solution étudiée est de mieux étaler le corium sur le radier, de sorte qu’il soit plus facile à refroidir, puis de pouvoir verser de l’eau dessus. Pour mieux étaler ce corium, les solutions sont notamment d'ajouter une épaisseur de béton réfractaire ».
Connu / https://twitter.com/ASN/status/1265931445803114500
"
Autorité de sûreté nucléaire (ASN) @ASN · 16h
B. Doroszczuk : "l'objectif pour les réacteurs de 900 MWe est de se rapprocher des standards de #sureténucléaire de l'#EPR, l'@ASN y veillera dans le cadre des réexamens de sûreté."
"
Ndlr :
- le raisonnement semble logique mais ne sont-ils pas trop sûrs d'eux ? N'est-ce pas plus de la comm qu'un VÉRITABLE PROGRAMME ? => dem si doc de rév existe ACT
- ils font comme si la filière nucléraire ne devait pas être réduite de 50%, alors que c'était dans le programme de Mr Hollande. N'était-ce pas déjà voté en 2016 ? Vérifier ACT
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.#gretathunberg #effondrement
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Épinglé par Le Fil d'Actu - Officiel il y a 9 heures
NOS SOURCES :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/21/la-fermeture-de-fessenheim-entrainera-des-emissions-additionnelles-de-l-ordre-de-10-millions-de-tonnes-de-co2-par-an_6030412_3232.html
https://www.bfmtv.com/economie/la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-fessenheim-en-5-questions-1845829.html
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/09/energie-le-probleme-principal-de-l-option-sans-nucleaire-est-la-reconversion-des-emplois-directs-du-nucleaire-dans-15-ans-etalee-sur-vingt-ans_6028957_3232.html
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/20/cyrille-cormier-la-fermeture-de-fessenheim-inaugure-une-nouvelle-phase-de-la-transition-energetique-en-france_6030156_3232.html
https://www.challenges.fr/entreprise/energie/nucleaire-qui-est-responsable-de-l-absurde-fermeture-de-fessenheim_700042
https://www.ouest-france.fr/grand-est/fessenheim-68740/fermeture-de-fessenheim-le-reacteur-ndeg1-definitivement-debranche-du-reseau-electrique-national-6747876
https://www.marianne.net/societe/nucleaire-fallait-il-fermer-la-centrale-de-fessenheim
https://www.franceinter.fr/environnement/l-allemagne-emet-elle-vraiment-dix-fois-plus-de-gaz-a-effet-de-serre-que-la-france
https://reporterre.net/Fermeture-de-Fessenheim-apres-la-centrale-le-saut-dans-le-vide
https://www.20minutes.fr/planete/2724003-20200222-fessenheim-centrales-gaz-vont-elles-compenser-fermeture-centrale-comme-ecrit-marine-pen
https://www.electricitymap.org/?page=map&solar=false&remote=true&wind=false
https://media.rte-france.com/fermeture-centrale-fessenheim/
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/05/06/electricite-et-co2-le-tableau-europeen/
https://decrypterlenergie.org/la-sortie-du-nucleaire-en-allemagne-entraine-t-elle-une-hausse-des-emissions-de-co2
http://cedricphilibert.net/wp-content/uploads/2020/01/ENR12491-10_Etudes_et_Documents-ENR-Nucleaire-France20200115123933.pdf
https://youmatter.world/fr/co2-kwh-electricite-france-mix-electrique/
https://www.equilibredesenergies.org/12-10-2018-le-contenu-en-co2-du-kwh
Connue / https://twitter.com/LeFildActu1/status/1233093191781568515
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Cette semaine, plutôt que de faire des beaux discours sur l'état de la planète, on tente de répondre aux questions de fond que pose la récente fermeture de la centrale #nucleaire de #Fessenheim
⬇️ NOTRE ANALYSE ⬇️#Climat #ecologie #GretaThunberg #Macron
69 Ko - 7:15 PM · 27 févr. 2020·Twitter Web App - 12 Retweets - 24 J'aime
" => https://twitter.com/JulienDelalande/status/1233234419625971712
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Julien Delalande @JulienDelalande · 3 min En réponse à @LeFildActu1
"fermer Fessenheim va augmenter ls émissions de gaz à effet de serre" Vrai à l'instant t si cette fermeture n'est pas accompagnée de réduction de la consommation. Par contre, déployer les 3 piliers du scénario #négawatt peut l'éviter avec #Sobriété D'ABORD, puis #Efficacité& #ENR
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Ensemble, exigeons du gouvernement et de l'Autorité de sûrété nucléaire une date de fermeture du réacteur n°1 de la centrale de Tricastin.
Madame Élisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et solidaire,
Monsieur Bernard Doroszczuk, Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire,
Le 4e réexamen périodique du réacteur n°1 de Tricastin vient de s’achever et une décision sur la prolongation de la durée de vie ou l’arrêt du réacteur devra être prise prochainement.
Tricastin : une centrale nucléaire à haut risque
BlacK DooM il y a environ 2 jours #santé #écologie #sécurité #nucléaire https://www.lanceurdalerte.info/2020/01/25/tricastin-du-tritium-releve-dans-leau-de-la-centrale-nucleaire/
2 Julien Delalande yasuki_baba@pluspora.com
1 jaune_lola@diaspora-fr.org - il y a environ 22 heures
communiqué #CRIIRAD du 23 01(résumé par mes soins) -> https://diaspora-fr.org/posts/a37d46a0218601389fde0ee40d837481
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Dans un communiqué du 22 janvier 2020, EDF a révélé l’existence de nouvelles fuites de tritium dans la #nappe-phréatique. en cause «une tuyauterie défaillante ». L’entreprise ne précise pas s’il s’agit d’une tuyauterie usée par la corrosion, ce qui poserait d’autres questions quant à l’état général de la centrale. Ni pourquoi il n’y avait pas de dispositif de rétention sous ces tuyauteries? Dans tous les cas, cet évènement montre l’incapacité d’EDF à prévenir des fuites de substances radioactives dans l #environnement.
EDF a attendu 11 semaines avant de rendre l’information publique. Le niveau de contamination annoncé, 5300 Bq/l ,est plus de 2000 fois supérieur au niveau «normal» que l’on mesure en France dans les nappes non contaminées. En France, le rejet direct de substances radioactives dans les eaux souterraines est interdit…
EDF indique: «les valeurs en tritium relevées dans la nappe phréatique à l’extérieur de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées» ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de pollution, mais qu’elle est devenue chronique. (D’autre part, impossible de vérifier cette affirmation, en effet, les résultats de surveillance du tritium dans les eaux souterraines mis en ligne par EDF sont tous antérieurs au 30 octobre 2019.)
Les eaux contaminées par le tritium ont été pompées puis rejetées dans le canal de Donzère-Mondragon. Cela permet à EDF de transformer une fuite incontrôlée en un rejet «légal» puisqu’EDF dispose d’autorisations de rejets de tritium dans ce canal.
Ce type de fuite arrive malheureusement régulièrement sur le site du Tricastin… #eau #eau-potable #pollution #contamination #radioactivité
3 Jimmy Plusdeböhr - il y a environ 8 jours
A savoir : Tricastin a engagé ses travaux post-40-ans
Phil - il y a environ 8 jours
Au sujet des travaux et peut-être de la “nouvelle fuite de tritium” :
Depuis pas si longtemps que cela apparaît une question sur la délivrance de travaux à des sous-traitants (plus exactement la question est de plus en plus mise en évidence par le personnel des centrales)
C’est un fait que la démarche en elle-même (confier à des sous-traitants) représentait un cumule de pbs prévisibles et que l’origine de cette démarche était étroitement liée au principe d’une gestion d’activité par la dose (ce qui pourrait s’entendre) ou d’économie.
L’inconvénient ou la question, est que la perte de contrôle de l’efficacité de ces (ses) travaux ou maintenance, coupe le lien de confiance, entre le personnel et la (sa) centrale (qui petit à petit commence à douter de l’appareil de production). On parle là d’un lien organique, d’un pan de culture d’entreprise indispensable.
La confiance totale du personnel doit rester intact pour que sa réaction soit en concordance avec ce qui est attendu (ce qui est vrai dans toutes filières engageant la sûreté). Là, la condition première n’est plus vraie depuis quelques années.
jaune_lola@diaspora-fr.org
jaune_lola@diaspora-fr.org - il y a environ 8 jours
@Phil tout à fait !
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disponible jusqu'au 06.02.20
science & santé - 53 min - tous publics
Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, explose, provoquant la plus grave catastrophe de l'histoire du nucléaire. Six mois plus tard, le premier sarcophage de recouvrement est édifié dans l'urgence. En 2007, les autorités ukrainiennes confient au consortium français Novarka la construction d'un nouveau sarcophage qui doit venir se glisser sur le précédent. Il s'agit d'empêcher les fuites et de permettre de démanteler le coeur du réacteur accidenté. Un chantier inédit de plus d'un milliard et demi d'euros. Dès le début, les travaux se font dans des conditions de dangerosité extrêmes. L'ancienne construction n'est plus étanche et menace de s'effondrer.
réalisé par : Martin Gorst