Tribune
Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, enseignants-chercheurs à l’Université Catholique de l’Ouest en sciences de l’éducation, estiment que l'école doit prendre en compte la question écologique.
Nathanaël Wallenhorst est coordinateur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de La Vérité sur l’Anthropocène (Le Pommier, 2020)
Renaud Hétier est coauteur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de L’humanité face à l’Anthropocène (PUF, 2021)
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compréhension de l’ampleur de l’altération du système Terre par les activités humaines.
Nous saisissons alors combien l’avenir de la vie humaine en société est compromis par l’économie néolibérale. De plus, celle-ci ne cesse d’accroître les inégalités en dépit de ce mythe mensonger du ruissellement des richesses
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apprendre, à l’école, à refuser la domination, la préemption et l’accumulation ... apprendre ensemble à aimer et habiter ce monde qui nous accueille pour que nous sachions soigner son hospitalité envers chacun des terriens – humains comme non humains. ... une vie qui compte, sans avoir à « compter » ... résistance à la puissance de l’argent ...
© Ilan Deutsch / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Tribune
Sacha Mokritzky, rédacteur en chef du site "Reconstruire", ancien Conseiller national du Parti de Gauche, et co-auteur du livre « Retraites : impasses et perspectives », explique pourquoi, selon lui, la gauche est dépassée et les républicains attachés à la liberté et à l’égalité doivent se réunir en vue de construire un mouvement populaire.
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La gauche n'existe plus
La gauche ? Celle de François Hollande, du CICE, de la TCSG, celle de la loi travail et de la mort de Rémi Fraisse ? Celle des « puristes », du trotskisme et de la lutte des classes fantasmée ? ... Celle des laïcards immodérés du Printemps républicain qui se vautrent sous couvert d’universalisme dans une laïcité fantasmée et incomprise qui ouvre un boulevard au Rassemblement national ? Celle de Jean-Luc Mélenchon, qui oscille entre une offre républicaine certaine et un sociétalisme béat, puisqu’il n'a d'ambition que celle de contenter ses militants, sans que son souci du peuple ne reparaisse ? Celle des « progressistes » macronistes qui acceptent de voir souffrir les travailleurs au profit du marché libre, tant que leurs réformes sociétales leur donnent bonne conscience ? Mais n’y a-t-il pas dans ce pays un instant pour la raison, un espace pour la défense sincère de tous et de toutes, une seconde où l’on pourrait arrêter la gabegie pour construire ensemble, dans un monde qui court à sa perte, une porte de sortie vertueuse où l’intérêt général primerait enfin ? Disons-le sans amertume : c’est parce que nous sommes fiers d’être de gauche que nous devons être fiers de lui dire adieu.
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Le 17 novembre 2018 éclatait en France le mouvement social le plus déflagrateur des dernières décennies. Incarné par ce signifiant qu’était le gilet jaune personnifié par des citoyens sortis de l’ombre pour porter la voix des faibles : Éric Drouet, François Boulo, Jérôme Rodriguez, Priscillia Ludosky. Défiant envers tout type de pouvoir, il n’en restait pas moins l’éruption d’une volonté certaine de renverser la table pour imposer aux élites dirigeantes un nouveau modèle de société. Un an et demi plus tard, les syndicats étaient débordés par ce malaise profond d’une France en crise, et ne parvenaient pas à contenir le souffle citoyen lors du mouvement contre la réforme des retraites.
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L’heure est au dépassement, sans compromis. Il n’est pas question de nier l’histoire sociale d’un camp politique fier de ses convictions. Les héros du passé nous donnent un horizon. Il est pourtant nécessaire de redonner un nouveau souffle à l’Histoire en incarnant, en vue d’une présidentielle dont on ne peut se défaire, sauf par les armes (et il n’apparaît pas que cette solution est possible), un projet qui fédère autour de la grande idée de l’intérêt général. L’intérêt général français, déjà, puisque la reconquête de notre souveraineté, industrielle, énergétique, économique, démocratique, semble au cœur des préoccupations populaires. L’intérêt général humain, intransigeant sur le respect de l’individu et de ses droits, porté sur l’émancipation de tous et de toutes au sein d’une société qui n’en peut plus de diviser. Personne n’a de formule magique, le combat politique en perdrait son sens, et l’incantatoire ne suffit pas. Dans ce moment de politisation extrême de la société qu’est l’élection présidentielle, une candidature qui puisse incarner l’alternative au match Le Pen - Macron qu’on nous prépare ne peut être qu’une candidature de rupture apaisée.
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Chez nos voisins britanniques, le libéral-conservateur Boris Johnson a fait plus pour les classes laborieuses que ses prédécesseurs travaillistes. En France, les analyses de Christophe Guilluy - penseur socialiste par ailleurs - se donnent à voir quotidiennement. Les citoyens de la France périphérique recréent leurs propres cadres d’action, les solidarités concrètes se reforment dans les villages, les villes moyennes deviennent les nouveaux terrains du socialisme concret. Tout au long de la crise sanitaire, et plus avant durant le mouvement des Gilets jaunes, ceux-là redonnaient ses lettres de noblesse à la common decency chère à George Orwell. Les gens « qui ne sont rien » sont redevenus « tout » car ils ont recréé par eux-mêmes les conditions de leur émancipation, en se libérant des chaînes d’un monde politique monolithique dont le système même empêche que la parole citoyenne soit entendue.
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Il ne s’agit pas d’incarner une centralité artificielle ainsi qu’a cru pouvoir le faire Emmanuel Macron. Il s’agit de s’émanciper de ces mots dont la société s’est lassée pour s’adresser d’abord à un pays qui souffre pour le refonder autour de ses principes bâtis par nos aïeux : liberté, égalité, fraternité.
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Ndlr : Tribune consternante ? Quoi de concrêt ? Quels sous-entendus ? Amoureux transit ? ACT
Alain Pitton / NurPhoto via AFP
Article abonné - Enquête
Lieux alternatifs, luttes contre les “grands projets inutiles” : les initiatives hors norme se multiplient pour résister au productivisme, loin de la voie institutionnelle. Faut-il en passer par là au nom de la planète ?
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Un contexte qui conduit de plus en plus de citoyens à s’engager pour l’écologie, des plus « réformistes » aux plus « radicaux », de la permaculture aux luttes contre les « grands projets inutiles ». Quand le ministre Nicolas Hulot démissionne, entérinant son impuissance face aux lobbies, quand Cyril Dion voit dans le sabotage un « dernier recours » qu’il « comprend » (1), c’est que la voie institutionnelle peine à convaincre même les plus tièdes écolos. Pourtant, l’État détenant le monopole de la loi, des pétitions ou des actions défensives peuvent-elles suffire ?
Freins institutionnels
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Luttes défensives
"Aujourd'hui, je pense que le problème est la démocratie représentative", déclare Isabelle Attard, députée de 2012 à 2017 (EELV, puis Nouvelle Donne, qu'elle quitte en 2015, terminant son mandat comme non inscrite). L'an dernier, elle a publié un livre témoignage : **Comment je suis devenue anarchiste (2). "J'ai retiré de mes réflexions tout ce qui reste lié au fait de devoir passer par des élus pour des décisions qui ne vont quasiment jamais dans le bon sens. Je ne veux plus me pencher sur l'État et ses dysfonctionnements"
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(1) Reporterre 29 juillet 2020
(2) Seuil-Reporterre, 2019
Humeurs
Guylain Chevrier, docteur en histoire, formateur, enseignant, consultant et ancien membre de la mission laïcité du Haut conseil à l'intégration, revient sur les propos racistes dont a été victime Rokhaya Diallo et sur sa responsabilité concernant la racialisation du débat public.
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Madame Rokhaya Diallo est l’une des chefs de file d’un retour de la « race » dans le débat public, que l’on croyait rayé de l’histoire depuis la victoire sur le nazisme. Elle participe d’un courant qui entend rabattre sur la question des discriminations toute analyse, traitant comme des races les couleurs de la peau, la différence des sexes, l’orientation sexuelle, l’origine géographique, telle ou telle filiation culturelle… C’est le propre d’un discours indigéniste, racialiste ou décolonial, qui s’est imposé à la faveur de médias complaisants et mêmes d’institutions officielles, mettant en accusation la France comme raciste. On justifie cette accusation par le fait qu’être « blanc » serait être l’héritier d’une domination coloniale qui perdurerait dans les rapports sociaux par des privilèges, ayant pour pendant la discrimination des autres. Les blancs seraient ainsi consciemment ou inconsciemment des racistes. Certains opposent ainsi aujourd’hui à la « lutte des classes » ce qui serait le seul vrai combat, celui de la lutte des « races ».
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cette généralisation d’un « privilège blanc » n’a aucun fondement, à moins de tirer un trait sur l’existence de classes sociales qui reste la réalité structurante des inégalités dans les sociétés développées, dont la France. Rappelons ici que selon l’Observatoire des inégalités, à classe sociale égale les enfants d’immigrés et de non-immigrés réussissent aussi bien. Ceci indiquant combien ce sont les classes sociales qui demeurent le critère essentiel en matière d’inégalités.
On peut être discriminé pour sa condition sociale, son sexe, le fait d’être en surpoids, d’être handicapé, d’être âgé, d’être syndicaliste, et qu’on soit « blanc » ou pas, il n’y a là à attendre aucun privilège.
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En montant les uns contre les autres, on cherche à instaurer des fractures poussant au renoncement à l’égalité républicaine, pour justifier le passage au multiculturalisme et à la discrimination positive !
L’essentialisation du blanc, un renversement de l’antiracisme en son contraire
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La communauté scientifique s’accorde sur le fait qu’il n’y a qu’une race humaine, tous les êtres humains appartenant à une seule et même espèce, tous naissant égaux car avec les mêmes propriétés. Les sociétés ensuite leurs donnent des destins différents susceptibles d’évolutions. On voit ce que représente de recul le racialisme, au regard de cette vision universelle de l’Homme, au sens de ses droits naturels, affirmés par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, repris dans les principes et valeurs fondamentaux de la République. C’est une voie sans issue, incendiaire et fratricide.
rac(i)(a)(l)(i)(s)(é)(m)(t)(e)(s)(ux)
Antisémitisme
Houria Bouteldja, la fondatrice du Parti des Indigènes de la République, refait parler d’elle après avoir écrit un article contre Miss Provence, tellement raciste que Mediapart a dû se résoudre à le dépublier.
[Cf https://www.marianne.net/miss-provence-visee-par-des-tweets-antisemites-une-enquete-ouverte-par-le-parquet-de-paris]
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Volant au secours des haineux qui s’étaient déchaînés sur Twitter contre April Benayoun, Miss Provence, de père Israélien, Bouteldja écrit, entre autres perles, pour justifier cette déferlante : « On ne peut pas être Israélien innocemment ». C’est donner un permis d’insulter, de diffamer, voire pire.
Elle poursuit sur sa lancée :« Chez les indigènes vivant dans l’hexagone, vous trouverez, chez les moins politisés, un antijuifisme confus, à mi-chemin entre l’antisémitisme gaulois, fruit de leur grande intégration, et l’anti-israélisme, fruit de leur spontanéité anticoloniale ».L’insulte contre April Benayoun serait donc légitime, jaillie d’un charmant éthos antijuif et antisioniste-spontex, comme il y eut naguère des Mao-spontex.
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action de la Licra aux propos de la récidiviste du PIR est claire : « Nous examinons l’opportunité de saisir la justice. Car à supposer l’infraction pénale établie, on ne peut pas être antisémite innocemment » tweete l’organisation, en riposte à la formule de la provocatrice préférée des salons gauchistes.
Quant à la Ligue des droits de l’homme, elle n’a jamais attaqué car les propos et la personnalité de Houria Bouteldja confortent sa vision idéologique qui défigure depuis plus de deux décennies les anciens principes fondateurs de la LDH. Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), à l’opposé de la LDH, a émis de nombreuses protestations contre des meetings où avait été invitée la prêtresse du PIR mais ne l’a jamais poursuivie en justice. Le CRIF, non plus. « Mais cette fois je considère que la ligne rouge a été franchie et nous consultons nos avocats » déclare Francis Kalifat, le président du CRIF.
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"Galaxie islamo-gauchiste"
C’est ainsi dans une aisance totale qu’a pu se déployer et essaimer le discours d’Houria Bouteldja. « Ce qui la protège, estime le journaliste et écrivain Philippe Val, menacé de mort et placé sous protection policière, c’est vraiment la galaxie islamo-gauchiste. Elle a ses relais à la France insoumise, comme Danielle Obono et Rokhaya Diallo. Elle a aussi ses réseaux à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales ( EHESS). Dès qu’une Bouteldja ou autre est touchée, on voit fleurir des tribunes d’intellectuels dans Le Monde. Nous, esprits libres, laïques, républicains et universalistes, le monde intellectuel nous enterre alors qu’à chaque fois, il se lève pour les sauver. »
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L'embarras de Jack Lang
... Elle dénonce « l’État français raciste et colonial » mais jouit d’un poste bel et bien payé par ce même État à l’Institut du monde arabe qui ne s’est jamais ému de ses activités militantes.
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Politiquement correct
Professeur de biologie dans la très progressiste université d’Evergreen aux États Unis, Bret Weinstein a démissionné avec fracas en 2017 après que ses relations avec les étudiants et l’administration se sont dégradées. Son tort ? S'être opposé à l’organisation d’une journée « anti-Blancs ». Dans une interview au Figaro il analyse le pouvoir de cette nouvelle gauche identitaire.
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Il n'avait été soutenu que par des médias marqués à droite. Dans un long entretien au Figaro ce vendredi 18 décembre, le premier accordé à la presse française, il revient sur ce courant intellectuel, qu'on qualifie de "woke", et le danger qu’il représente pour les démocraties occidentales. Dans certaines universités élitistes d’Amérique du Nord, des étudiants ne toléreraient plus le débat et les remises en cause. Toute pensée alternative à « l’intersectionnalité » serait considérée comme déviante et les réfractaires incités à reconnaître publiquement leurs fautes. Une dérive totalitaire pour Bret Weinstein qui raconte que « les gens ne prennent pas ces mouvements au sérieux parce qu’ils sont ridicules ». Et d’ajouter, « mais quand ils s’y retrouvent confrontés, ils n’ont plus qu’un choix : soit se soumettre, soit être détruits ». ...
Natacha Polony reçoit le secrétaire général du syndicat Alternative Police CFDT. Violences policières, loi Sécurité globale, inquiétude et défiance des citoyens envers leur Police : comment en est-on arrivé là ?
Thèmes abordés : Police ; Violence policière ; Sécurité ; Loi de Sécurité globale ; France
Auteur Natacha POLONY
Connue / https://twitter.com/Marianne_TVoff/status/1335137595874025472
Dans sa chronique éco du 1/12 sur Inter, Dominique Seux, a voulu démontrer le ridicule de la « rengaine sur le libéralisme, l’ultralibéralisme, le néolibéralisme ». La preuve ? La France consacre 30% de son PIB au social… Natacha Polony lui répond.
Marianne @MarianneleMag · 27 nov.
Producteur passé à tabac à Paris : la préfecture de police dans l’œil du cyclone.
Jusqu’où remonteront les enquêtes sur les violences policières en cours ? Provoqueront-elles la grande remise à plat que réclament certains depuis des mois, notamment à Paris ? La maison police est...
marianne.net - 8 - 14 -26
dans Opinion, Politique 3 min read
Alors que les rumeurs autour de l’annonce d’une candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle vont bon train depuis ce matin, le journaliste Hadrien Matoux, de Marianne, n’a rien trouvé de mieux que publier un billet nullissime sur le sujet.
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« Mélenchon devrait lancer un nouveau mouvement politique pour appuyer sa candidature à la présidentielle », signé Hadrien Mathoux pour Marianne.
Connu / https://twitter.com/AubBoq/status/1325504642948747264
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AB @AubBoq · 1h Niveau 2 : Excellent papier du Monde Moderne qui vous résume bien - 0 - 5 - 11
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Ndlr : à la lecture de https://marianne.net/politique/melenchon/jean-luc-melenchon-devrait-annoncer-sa-candidature-a-lelection-presidentielle, je ne ressens pas la même chose que LMM... Mr Matoux émet une hypothèse qui semble fausse (création nouveau parti). Mais pour le reste, il y a du factuel enrobé dans le "partisan" habituel comme son regard sur les perquisitions qui est en effet à charge contre LFI. De là à parler de bashing ???
Connue / https://twitter.com/Marianne_TVoff/status/1319307509115588608
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Marianne a retweeté Marianne TV @Marianne_TVoff · 3h
[GRATUIT] L’assassinat terroriste de #SamuelPaty a induit une prise de conscience : les professeurs et intellectuels qui alertaient depuis 20 ans sont enfin écoutés. Pourtant les procès en "#islamophobie" ont déjà repris leur cours.
L'édito de @NPolony ▶ http://bit.ly/31yScfk - 5 - 23 -39
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Société - Devoir
"Il a montré un homme tout nu en leur disant que c’est le prophète." C’est par ces mots que l’impensable est arrivé. Mais les caricatures utilisées par Samuel Paty dans son cours ont un contexte. Qu’il convient de rappeler. © Charlie Hebdo.
Les deux caricatures ci-dessus sont celles qu’a choisies Samuel Paty pour illustrer son cours sur la liberté d’expression. La première (à gauche) date de 2012. Un film anti-islam intitulé "L’Innocence des musulmans" et tourné par un copte californien avait déclenché une vague de manifestations violentes qui avaient abouti à l’assaut de l’ambassade américaine de Benghazi, en Libye, avec quatre morts à la clef, dont l’ambassadeur des États-Unis. Tout le monde a oublié ce contexte. Il est plus simple de laisser croire à des provocations gratuites de Charlie Hebdo pour "humilier" ou "blesser".
Comme il est plus simple et tout aussi dangereux de laisser entendre que nos confrères de Charlie Hebdo n’en auraient qu’après l’islam. Le journal satirique cible toutes les religions, toutes les superstitions, tous les dogmes, sans exception. C’est cela la liberté d’expression. Et c’est cela que Samuel Paty a voulu enseigner à ses élèves. © Charlie Hebdo.
Cette liberté nous en usons à notre tour en les republiant en concertation avec nos confrères de l’Express. Avec l’espoir que plus jamais un professeur n’ait peur d’aborder ce sujet en classe, que plus jamais un jeune Français ne soit jeté dans les bras des islamistes. © Charlie Hebdo.
À lire aussi : "J'étais harcelée, il m'a protégée… Ce que personne n'a fait pour lui" : Samuel Paty, un prof presque normal https://www.marianne.net/societe/education/jetais-harcelee-il-ma-protegee-ce-que-personne-na-fait-pour-lui-samuel-paty-un-prof-presque-normal
Marianne @MarianneleMag · 6 août
Pour les coachs en développement personnel, les rêves sont accessibles à qui s'en donne les moyens. Et surtout les moyens financiers...
Programme "Titanium", "feu sacré", "Debloktaniak" : le juteux business des coachs en "dev' perso'"
Le développement personnel, un courant venu des Etats-Unis qui fait miroiter une réussite accessible à tous, est en pleine expansion en France. Une myriade de coachs proposent des accompagnements...
marianne.net
11 - 4 - 4
Natacha Polony reçoit l'essayiste et haut-fonctionnaire David Djaïz, auteur de Slow démocratie (Allary, 2019). Selon lui, la crise du Covid-19 agit avant tout comme un révélateur de nos dépendances aux chaînes de production mondiales.
david_djaïz
Ils ne pensent pas forcément comme nous
Les polémiques repartent comme avant. Pour Marylin Maeso, il nous faut réapprendre à communiquer et à dialoguer.
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« Une manière commode de faire la connaissance d'une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est-ce l'effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C'est-à-dire qu'on s'y ennuie et qu'on s'y applique à prendre des habitudes » : c'est ainsi que Camus présente les futures victimes de la peste dans son roman. Tel le mal qui fascina Arendt, ce qui les caractérise, c'est la banalité. Non pas, évidemment, qu'un criminel génocidaire sommeille en chacun d'eux. Le sommeil de l'...
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Reservé aux abonnés - Il vous reste 74% à lire, Cet article est à retrouver dans le magazine n°1216 en kiosques cette semaine "Pourquoi les juges cognent"
Amnésie
Reportage
Économie - En germes
Trois fois ! C’est la troisième fois que la mesure permettant de vendre libres de droits et reproductibles, également appelées semences anciennes, paysannes ou traditionnelles, à des amateurs est stoppée. Trois fois que les députés et les sénateurs votent cette mesure, trois fois que leur vote est remis en cause.
Aujourd’hui, pour vendre une variété de semences, elle doit être inscrite au catalogue officiel. Et pour qu’une semence soit inscrite au catalogue officiel, il faut que la semence soit distincte, homogène et stable. Pour résumer, cela correspond aux variétés de semences industrielles créées et appartenant en grande majorité à des multinationales à travers le monde. Ces semences industrielles obtiennent de bons rendements si elles sont couplées à l’utilisation d’engrais et de pesticides chimiques. Toutes les semences transmises de générations en générations depuis des siècles - des milliers de variétés appartenant au patrimoine vital de l’humanité- ne peuvent pas être vendues, à quelques exceptions près.
Résultat : à cause de cette réglementation et de la généralisation de l’agriculture industrielle, 75% des variétés de semences ont disparu en un siècle. Depuis des années, des associations, des acteurs de la société civile essaient de modifier cette loi. En vain. Le seul fait d’ouvrir la commercialisation des variétés de semences du domaine public aux jardiniers amateurs relève du parcours du combattant.
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Cette fois-ci, l’article 10 de la loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires a été publié au journal officiel et est entrée en vigueur le 12 juin 2020. Mais à peine promulguée, le 23 juin, la Commission européenne s’est opposée à cette mesure au motif que toute commercialisation devrait être soumise aux directives européennes. “Son avis tient en un minuscule paragraphe, parfaitement lapidaire et non argumenté, rendant évident un parti-pris pour le moins suspect, explique Blanche Magarinos-Rey, avocate en droit à l’environnement, spécialiste de ce sujet. Surtout, il ne tient...
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Cet article est reservé aux abonnés Il vous reste 83% à lire.
Ndlr : le "scandale" se poursuit au service du productivisme...
Le philosophe Michel Onfray a annoncé le lancement d'une revue baptisée "Front Populaire". Aussitôt Le Monde et Libération en ont fait un allié objectif de l'extrême-droite et un poisson pilote du RN. Pourquoi tant de haine ?
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