GPA 79 a été créé le 9 juin 2008 à l’initiative des associations PEP 79 (Pupilles de l’Enseignement Public des Deux-Sèvres) et APAJH 79 (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés des Deux-Sèvres).
– En 2014, l’association PEP 16 devient un nouveau membre associé en y transférant l’ensemble de ses activités. GPA 79 devient GPA 79-16.
– Au 1er janvier 2017, l’association Trisomie 21 Deux-Sèvres rejoint ce groupe.
– Au 1er janvier 2018, » GPA79-16″ devient « GPA Groupe Pluri Associatif ».
GPA (groupe pluri-associatif) est construit à partir de mutualisations et de transferts d’autorisation de l’exploitation des habilitations par les associations membres.
GPA est placé sous la responsabilité de Messieurs Pascal TAVEAU, Président et Thierry ROULLEAU, Directeur Général.
Les buts de GPA
– L’accueil d’enfants et d’adolescents en classes de découverte, de familles et de groupes en séjours vacances, leur permettant de découvrir de nouveaux milieux de vie, de les sensibiliser à l’environnement et de leurs faire pratiquer toutes activités de loisirs encadrées par des personnels formés, avec une attention particulière pour les personnes en situation de handicap.
– L’accueil de bébés et de jeunes enfants afin de les socialiser en milieu collectif (multi-accueil) favorisant ainsi l’entrée dans leur scolarité. Les différentes équipes sont aussi formées pour à l’accompagnement des bébés présentant des maladies chroniques ou des handicaps.
– L’accompagnement, dans leur milieu ordinaire de vie, de personnes en difficultés sociales ou en situation de handicap, en priorisant :
- La précocité de l’accompagnement : La prévention, le dépistage, le suivi précoce sont les gages d’un pronostic favorable et efficace.
- La scolarité : Tout enfant ou adolescent a droit à la scolarité quelles que soient ses difficultés, son inadaptation ou son handicap.
- La globalité de la personne : Une personne n’est pas réductible à un symptôme ou à un handicap. C’est par une approche pluridisciplinaire de ses difficultés, la conjugaison des regards pédagogiques, éducatifs, thérapeutiques, sociaux, qu’il est possible de prendre en compte la personne dans sa globalité.
- La proximité : L’accompagnement qui est nécessaire au bon déroulement du projet de vie sera dispensé, autant que possible, sur les lieux de vie ordinaires.
– La gestion professionnelle des structures par une équipe dédiée aux fonctions supports.
La mise en œuvre concrète des principes par GPA :
Toutes les structures gérées par GPA concourent au maintien dans leur milieu ordinaire de vie d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en situation de handicap ou en difficultés.
Pour mettre en œuvre concrètement ces principes, GPA s’engage à :
– Favoriser la participation active des usagers et de leurs représentants à tous les niveaux de la vie de l’association, dans le respect des règles statutaires.
– Optimiser la participation des adhérents et l’effective utilisation de leurs compétences.
– Mener en permanence un travail prospectif visant à l’amélioration de structures existantes, à leurs nécessaires évolutions, aux transformations et créations dictées par des besoins non couverts ou nouveaux, en tenant compte, dans un souci d’innovation, de l’évolution des besoins et des demandes.
– Mener avec les acteurs institutionnels un travail constant de concertation et de lisibilité des actions conduites et de leur gestion administrative et financière.
– Conduire en direction des personnels des actions de communication et de participation afin de faciliter la construction commune d’une culture d’entreprise.
– Assurer des actions de sensibilisation et de formation auprès des personnels.
En lien avec son objet principal l’association peut exercer d’autres activités dans le champ de l’économie sociale et solidaire.
Siège Social à Niort
11, rue de la Convention - 79000 Niort
Téléphone : 05 49 24 20 88
E-mail : accueil@gpa-asso.fr
Horaires : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h00
Antenne de Mansle
4 square Jean Bouillon - 16230 MANSLE
Téléphone : 05 45 70 39 41
Horaires : du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et 13h30 à 17h00
Santé
Longtemps impensé féministe, l’accouchement devient un sujet de débat, et un possible levier pour s’émanciper d’un corps médical toujours dominé par le patriarcat. Enquête auprès de sages-femmes par la nouvelle revue occitane L’Empaillé.
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maison de naissance de Castres : un lieu dédié à l’accouchement faiblement médicalisé, géré par des sages-femmes. Ouvert depuis 2017, c’est le seul établissement de ce type en Occitanie
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rejoindre les quelque 85 sages-femmes qui proposent des accouchement à domicile en France. Celles-ci pratiquent l’accompagnement global. C’est une démarche qui consiste à suivre une personne tout au long de sa grossesse lors d’une dizaine de rendez-vous, puis être présente à l’accouchement et enfin assurer les rendez-vous postpartum de la première semaine de vie de l’enfant.
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pour mener un projet d’accouchement à domicile, la grossesse doit être à « bas risque obstétrical », une catégorie qui représente plus de la moitié des grossesses en France. En 2019, l’Association professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (Appad) a recensé près de 1200 projets de mises au monde à domicile. 370 ont été réorientés, la majorité en cours de grossesse, mais aussi pendant le travail.
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Pour l’anthropologue Françoise Héritier, cette pression masculine correspond à « la volonté d’emprise des hommes sur le corps des femmes, afin de maîtriser leur capacité d’enfanter » [1]. Une constante anthropologique à laquelle s’ajoute un autre source de violence : la casse généralisée de l’hôpital public.
Des 1700 maternités qui couvraient le territoire français en 1972, il n’en reste aujourd’hui plus que 512. Cette concentration extrême s’accompagne d’une gestion managériale qui pressurise les sages-femmes. Course entre plusieurs accouchements, femmes laissées seules pendant le travail, ocytocine délivrée depuis des salles de contrôle : l’hyper-médicalisation bat son plein. Témoin du remplacement de l’accompagnement humain par un protocole standardisé, l’usage de la péridurale a augmenté à mesure que les maternités fermaient. 4 % des accouchements étaient concernés en 1981, elle est désormais utilisée dans 70 % des naissances. « J’ai pas kiffé beaucoup de sages-femmes hospitalières, confie Aurélia. Lors de mes stages, j’en vois beaucoup qui sont usées, rincées. Elles ont moins de patience. Par exemple, j’en suivais une qui rentrait dans une chambre, sans frapper, avec un seul objectif en tête. Elle oubliait complètement d’écouter la jeune mère. Il y a tout le temps des violences de basse intensité, qui me sont difficilement supportables. »
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de plus en plus de femmes réclament un accouchement « plus humain ». Certaines préfèrent parler d’enfantement
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Selon Béatrice Cascales et Laëtitia Négrié, auteures de L’accouchement est politique, le combat se déroule comme si « le refus de la maternité est la seule réponse politique radicale ». Une position qui a eu des effets paradoxaux puisque « l’exclusion de la grossesse de l’agenda féministe a contribué à ce que le corps médical gagne du terrain sur le corps des femmes en travail ».
... autre position. Les membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac) postulent que « la réappropriation des connaissances sur le corps, la santé sexuelle et reproductive constitue une reprise de pouvoir sur sa propre vie et ses relations sociales » [4]. Une génération de sages-femmes est issue de groupes militants. Pour elles, le libre choix de la mise au monde fait partie intégrante des revendications féministes.
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Conseil national de l’ordre des sages femmes (CNOSF)
... étude qui souligne les avantages de l’approche physiologique : liberté de position (1,7 % des accouchements en position gynécologique contre 95 % de ceux qui ont lieu en maternité, bien qu’on sache que cette position entrave la poussée et augmente le temps d’expulsion), très faible taux d’épisiotomie (0,3 %) et très faible taux d’hémorragie (trois fois moins que pour les naissances bas risques obstétricaux hospitalières) [5].
... étude publiée dans The Lancet qui conclut que « le risque de mortalité périnatale ou néonatale n’était pas différent quand l’accouchement était prévu à la maison ou à l’hôpital » [6]
... la poursuite de l’expérimentation des Maisons de naissance vient d’être votée en octobre dernier
... l’autodétermination de la vie sexuelle et « reproductive » [7]
Notes
[1] Une pensée en mouvement, Odile Jacob, 2009.
[2] Haut Conseil à l’égalité, « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical », juin 2018.
[3] Préface de L’accouchement est politique, Laëtitia Négrié, Béatrice Cascales, L’Instant présent, 2016.
[4] Rapport Haut Conseil à l’égalité. Issu de ce courant, l’ouvrage collectif Notre corps, nous-mêmes, initialement publié en 1977, qui vient d’être réédité aux éditions Hors d’atteinte.
[5] Rapport 2020, à consulter sur : www.apaad.fr.
[6] Étude publiée dans The Lancet en 2019, portant sur 500 000 naissances à domicile : « The Hutton et al. 2019 Analysis ».
[7] L’accouchement, une question clivante pour les mouvements féministes ? », Béatrice Cascales, Laëtitia Négrié, paru dans Travail, genre et société, La Découverte, 2018.
Connu / https://twitter.com/Bastamag/status/1389113190978625541
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Maxime Combes a retweeté Bastamag @Bastamag
#StopVOG #Feminisme 9:02 AM · 3 mai 2021·Twitter Web App - 22 Retweets 3 Tweets cités 30 J'aime
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Les séjours adaptés permettent aux personnes avec un handicap intellectuel de vivre une parenthèse hors institution ou famille. L’été est souvent synonyme d’amours de vacances, ces personnes peuvent-elles les vivre sereinement ?
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nous militons pour un accompagnement global de la personne handicapée ... Leurs animateurs encadrants suivent obligatoirement deux journées de sensibilisation au handicap qui abordent la vie affective et sexuelle », explique Luc Gateau, président de l’Unapei. Une sensibilisation préconisée par les textes règlementaires.
Cependant, ces questions ne seront vécues sereinement que si les professionnels les ont travaillées en amont tout au long de l’année. « Dans nos associations, ils sensibilisent au consentement, à la contraception, au désir de grossesse, ce qui n’est pas forcément le cas des parents dont l’enfant majeur vit à domicile »