Date de parution : 07/02/2024 - 224 pages - 15.00 €
...
Présentation
Un « nouveau pacte de la vie au travail ». Telle était la promesse, durant le conflit sur les retraites, du président de la République. Un engagement déjà oublié. Pourtant, c’est bien vrai : le travail va mal en France. Il fait mal, mal aux corps, mal aux esprits. Et ce n’est pas qu’un ressenti : c’est pire chez nous qu’ailleurs, que chez nos voisins. Et nullement par hasard : nos élites ont bel et bien noué un « pacte » depuis quarante ans. Mais c’est un pacte contre le travail.
Ce « mal-travail français » a un coût. Sur la santé des salariés, bien sûr. Sur le budget de la Sécu. Sur les entreprises, désorganisées par l’absentéisme, par le turn-over. Sur la société tout entière : ce sont des pans de notre économie, de nos services publics, qui dysfonctionnent, en peine de recrutements, en panne de compétences. Sans compter le coût politique : le ressentiment privé, dans l’entreprise, rejaillit en ressentiment public, dans les urnes.
Il nous faut sortir de ce « mal-travail ». Que, simplement, tous les Français, tous les habitants de ce pays, puissent vivre de leur travail. Bien en vivre. Et bien le vivre. Travailler mieux pour vivre mieux !
Des spécialistes (agronomes, biochimiste et expert en nutrition) ont rédigé un document visant à déconstruire de trop nombreux mythes qui entourent l’agriculture biologique :
Mythe n°1 : Les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autres
Mythe n°2 : Les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé
Mythe n°3 : L’agriculture bio n’est pas meilleure pour l’environnement que la conventionnelle
Mythe n°4 : L’agriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle
Mythe n°5 : L’agriculture bio ne peut pas nourrir la planète
Mythe n°6 : Manger bio coûte cher
Mythe n°7 : On ne peut pas se passer des engrais chimiques
Mythe n°8 : On ne peut pas se passer des pesticides de synthèse
Mythe n°9 : L’agriculture bio remplace les pesticides de synthèse par d’autres pesticides
Mythe n°10 : Le local c’est mieux que le bio
« Les nombreuses informations erronées qui circulent sur l’agriculture biologique sont en partie responsables de la crise qu’elle vit depuis 2021. Si nous parlons à leur propos de contrevérités, ce n’est pas pour accuser leurs auteurs, mais pour affirmer que relayer des informations inexactes constitue une posture partisane et un refus, même involontaire, de s’informer sur les alternatives existantes.
Il en résulte de sérieuses et multiples conséquences pour l’opinion. En effet vouloir convaincre que tout va bien avec l’agriculture conventionnelle pour la santé et l’environnement, revient à tromper la population. L’agriculture biologique de son côté reste un modèle et un laboratoire en expansion, certes perfectible, d’agroécologie appliquée. » écrivent en avant-propos les auteurs de ce document.
Grâce à ce travail fouillé vous aurez de nombreux arguments en main pour contrer les propos des sceptiques voire des détracteurs de l’agriculture biologique !
Lire le document complet L’agriculture biologique malmenée, 10 mythes à déconstruire
Et si vous voulez aller plus loin vous pouvez retrouver nos dossiers sur ce sujet
- Notre rapport qui compare les pesticides utilisables en bio versus ceux en conventionnel
- Notre fact-checking qui montre que la bio est meilleur pour la santé
Connu / mel Sujet : crieur-libre-expression Compilation du sam., 30 déc. 2023 ( 1 / 1 )
Agriculture et alimentation Entretien
La mobilisation contre les mégabassines reprend jeudi à Orléans, à l’occasion du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. De nombreux scientifiques considèrent que ce type de réservoir est une « maladaptation ».
Entretien avec l’hydrogéologue Florence Habets, directrice de recherche au CNRS.
...
Ces bassines sont une adaptation à un problème qui date des années 1980-1990, sur la base des études du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières – ndlr], établissement public spécialisé dans les sous-sols. Ce bureau de recherches a fait une modélisation très fine, très détaillée du Poitou-Charentes, mais sans intégrer du tout le changement climatique dans ses études. Cela pose question : on règle le problème des années 1990, mais avec quelle efficacité pour les années à venir ?
Il y a pourtant eu des choses innovantes : en 2018, le protocole des Deux-Sèvres avait mis autour de la table tous les agriculteurs irrigants d’un même bassin versant, et était parvenu à faire diminuer la quantité d’eau prélevée à 80 % des volumes précédents, sans qu’il y ait de conflit.
...
Autre problème : si l’eau, en sous-sol, est fraîche et de qualité, quand elle est prélevée et se retrouve en surface dans les bassines, il y a de fortes pertes par évaporation. Se produit un phénomène d’eutrophisation : développement des cyanobactéries et des algues vertes. Cette eau risque de devenir inexploitable. Au Canada, où les températures se réchauffent plus vite que chez nous, de nombreux lacs sont touchés par ce phénomène d’eutrophisation.
Enfin, le fonctionnement de ces mégabassines, avec leurs pompes, a un coût énergétique non négligeable.
...
Les conflits apparaissent déjà lorsque différents usages entrent en concurrence : agriculture, hydroélectricité, canons à neige… On l’a vu dans les Alpes récemment [dans la station de ski de La Clusaz, une mobilisation s’oppose à la construction d’une nouvelle retenue d’eau artificielle ; les travaux sont actuellement suspendus – ndlr].
Comment résoudre ces conflits ?
Nous avons besoin aujourd’hui d’intelligence collective. Nous n’y arriverons pas sans écoute, ni sans données.
...
ces mégabassines bénéficient d’un important financement public. Des agriculteurs font financer par l’État une structure pour leur usage propre… Ce schéma ne pourra pas durer longtemps avec la raréfaction de la ressource.
Il y a quelque chose de scandaleux à observer cela, tandis que des métropoles comme Poitiers cherchent à développer le bio et le local dans les cantines. Mais comment de nouvelles installations agricoles pourront-elles se faire s’il n’y a plus d’eau disponible ?
Environnement
Connue / mel de Jean-Claude Nouard (via collectif_foret_dordogne Mailing List) du 9/9/21 à 17:42
"
... vidéo réalisée par France 3 suite à la sortie de mon livre , " Ce que les arbres nous murmurent", à Geste aux Éditions.
En fin de reportage, il est fait état de la création du collectif et des coordonnées .
La première diffusion a eu lieu le jeudi 02 septembre dans l'édition de France 3 Perigord à 19H20 et la deuxième dans celle du 12/13 de dimanche sur France 3 Aquitaine, normalement elle devrait être diffusée dans le journal de France 3 national ...
"
*Tr.: ... Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac ... ya des centaines de jeunes pousses naturelles ... forêt Barade?? Si un forestier d'État, Jean-Claude Nouard, est incollable. ... Il déplore ... Composition de la forêt périgourdine selon "inventaire forestier IGN 2013" : 75 % de feuillus, 25 % de conifères. Mais chaque année il y a plus de conifères. On peut dire qu'on est plus à 60 et
Durée de lecture : 7 minutes - Agriculture Culture et idées
L’agriculture industrielle nourrit mal la population, et ses alternatives inoffensives ne sont destinées qu’aux classes aisées, défendent les auteurs du livre « Reprendre la terre aux machines ». Pour eux, les alternatives (bio, Amap) doivent s’inscrire dans un projet politique dépassant la seule question agricole : rompre avec les logiques de marché et de technologisation.
...
ouvrage collectif de L’Atelier paysan paru pendant la crise du Covid-19. Avec une explosion du nombre de demandeurs d’une aide alimentaire — en octobre 2020, 26 millions de personnes déclaraient ne pas avoir les moyens de manger comme elles le souhaitent —, celle-ci a dramatiquement mis en lumière un problème structurel : l’agriculture industrielle ne nourrit pas les gens.
...
les revenus dérisoires, la chute drastique de fermes et les suicides ... « clivage de classe autour de l’alimentation » plus marqué que jamais. D’un côté, les classes aisées peuvent consommer une nourriture de qualité chez Biocoop ; de l’autre, les classes populaires doivent se contenter d’Aldi, quand ce n’est pas des Restos du cœur.
...
viser au contraire « des communautés paysannes technologiquement autonomes », à l’abri des banques et des industriels. En second lieu, rompre avec les logiques de marché auxquelles ont souscrit bon nombre d’alternatives agricoles en initiant une véritable socialisation de l’alimentation. S’inspirant de la Sécurité sociale telle qu’elle existait aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs ambitionnent une Sécurité sociale de l’alimentation allouant à chaque citoyen une somme lui permettant de se nourrir décemment et, surtout, de leur donner le choix de ce qu’il mange et de la manière dont on le produit. Une telle mesure permettrait, au bout du compte, la réorganisation complète de la filière agricole, en accord entre citoyens et paysans.
...
Nourrir enfin les personnes, et non plus les banques.
Reprendre la terre aux machines. Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire, de L’Atelier paysan, aux éditions du Seuil, collection Anthropocène, mai 2021, 288 p., 20 €.
Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1430150407905595489
"
Les Soulèvements de la Terre a aimé
Reporterre @Reporterre · 8h - 33 - 58 - 81
"
89 signatures
Auteur(s) : Blandine Brin, pour Grossesse Imprévue
Destinataire(s) : CSA
Un programme de propagande mensonger
Le 16 août, en prime time (donc par définition à une heure où tous les publics peuvent se retrouver devant la télévision), la chaîne C8 annonce diffuser le film Unplanned, un film qui se prononce explicitement contre l'IVG, quitte à présenter son contenu comme une histoire vraie, quand il est évident que l'un de ses passages pourtant clé ne peut avoir eu lieu tel qu'il est rapporté. Nous souhaitons vous démontrer en quoi ces prémisses mensongères ont des conséquences bien au delà d'une adaptation classique d'un témoignage dans le cadre d'une œuvre audiovisuelle.
Il ne nous appartient pas de juger la transition d'Abbie Johnson de son rôle au Planning Familial à un militantisme anti IVG. Mais elle n'a factuellement pas pu assister à une interruption volontaire de grossesse par aspiration dans les conditions reprises par le film : un embryon qui se débat hors du corps de la femme enceinte et semble lutter pour sa survie comme un poisson hors de l'eau. Ces images trompeuses, accompagnées d'une mise en scène particulièrement anxiogène pour les téléspectateurs, créent une représentation faussée d'un acte chirurgical maîtrisé et pratiqué dans l'intérêt de la santé, physique comme psychologique, des personnes enceintes qui le demandent.
Manipulation malhonnête et dangereuse
...
=> rappeler C8 à ses responsabilités. Si Unplanned devait être diffusé ..., que la chaîne instaure au minimum une contextualisation de ce programme, en rappelant que le droit à l'IVG est ancré dans la loi française et permet à celles qui en font le choix d'être prises en charge correctement médicalement et, pour qui en aurait besoin, socialement.
Que le film est une oeuvre de fiction, proposant une vision non conforme à la réalité d'une IVG par aspiration.
Et en nommant des ressources d'utilité publique sur la grossesse non planifiée, telles que le Planning Familial (www.planningfamilial.org/ 0800 08 11 11) la fiche du service public sur l'IVG (/https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1551) et, si vous le jugez pertinent, le site Grossesse Imprévue qui aborde toutes les suites possibles à une grossesse non planifiée, sans jugement et en ciblant plusieurs publics plus fragilisés, comme les personnes enceintes handicapées, victimes de violences de toutes nature, LGBT, en déni de grossesse, précaires....)
Connue / https://twitter.com/GImprevue/status/1424068946563588107
présentées dimanche 29 septembre dans le cadre du congrès organisé par la Société européenne des maladies respiratoires ... réalisées au Royaume-Uni sur l’impact de la pollution de l’air sur les nouveau-nés et les enfants
La première montre que la pollution de l'air accroît le risque de mortalité infantile, la seconde qu'elle réduit la fonction pulmonaire.
...
par des chercheurs de l’université de Cardiff ... les particules en suspension PM10, le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de soufre (SO2) ... Les PM10 et NO2 proviennent principalement du trafic routier, quand le SO2 est le produit de l’activité industrielle ... la chercheuse Sarah Kotecha ... Anna Hansell, professeure en épidémiologie environnementale ...
...
Risque de décès accru
...
Réduction de la fonction pulmonaire
...
Catégories Histoire de l'énergie, Idées et références
Le dixième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2021, sera probablement marqué par de nombreux bilans et récits rétrospectifs ... peu d’entre eux proposeront un angle aussi original que le livre Radiations et révolution, paru à la fin de février. Rédigé par Sabu Kohso, un théoricien japonais des luttes sociales et un militant anticapitaliste de longue date, il raconte comment les citoyens et les groupes sociaux se sont positionnés face à la catastrophe et comment les diverses réponses se sont inscrites dans la continuité des luttes amorcées dans la foulée de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945.
...
La thèse de l’ouvrage est assez complexe et emprunte à plusieurs courants de la pensée marxiste et altermondialiste. Elle présente l’industrie nucléaire comme le résultat d’une alliance malsaine entre le capital, l’État et l’armée et l’un des visages d’un capitalisme apocalyptique nous menant par touches imperceptibles vers un monde dystopique et hostile au vivant. En ce sens, les radiations s’accumulent et menacent la vie tout autant que les polluants chimiques, le plastique ou les changements climatiques. L’industrie nucléaire, entourée de secret et incompréhensible au commun des mortels, porte en soi les germes d’un État de plus en plus technocratique et autoritaire.
...
nucléotides, les particules issues de la fission de l’uranium, qui se diffusent dans la chaîne alimentaire et ont effet permanent aux fois ingérées et fixées par les organismes vivants – y compris chez l’être humain.
...
L’auteur fait de grands efforts pour relier son propos à diverses théories sociales et philosophiques. La géophilosophie de Deleuze et Guattari forme l’un des principaux fils conducteurs de l’ouvrage, mais on trouve aussi des références aux théories de la domination de la technique (notamment celle de Günther Anders) et à divers ouvrages relevant des traditions marxistes et altermondialistes. Kohso inscrit la résistance à Fukushima dans la continuité des luttes militantes des années 1960, elles-mêmes présentées comme une réaction à la mainmise de l’État capitaliste nucléarisé mis en place au Japon dans les années 1950.
...
il présente le Japon autrement que sous l’angle de la société hautement consensuelle et conformiste que nous imaginons volontiers en Occident. Le parti pris en faveur des gens ordinaires et de leur expérience subjective est aussi un contrepoint bienvenu aux analyses hautement techniques et abstraites qui pullulent autour des événements de Fukushima.
...
Source :
Kohso, Sabu. Radiations et révolution: Capitalisme apocalyptique et luttes pour la vie au Japon, Éditions de la rue Dorion et Éditions Divergences, 2021, 320 pages.
Entretien
Symptôme d’un basculement, le Covid-19 est, selon l’historien Jérôme Baschet, le pur produit du système capitaliste et de son productivisme exacerbé. Selon lui, il est temps d’agir en conséquence.
Historien médiéviste et spécialiste du mouvement zapatiste, Jérôme Baschet est ancien maître de conférences à l’EHESS. Il est l’auteur entre autres de La Civilisation féodale (Aubier, 2004), Adieux au capitalisme (La Découverte, 2014), Défaire la tyrannie du présent (La Découverte, 2018), La Rébellion zapatiste (Flammarion, 2019) et Une juste colère (Divergences, 2019). Il revient avec nous sur la crise engendrée par le coronavirus.
...
8 630 ont signé
Un toit c'est un droit SOS SANS LOGIS, MAL LOGÉS, LOCATAIRES a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) et à
COVID 19 : SOS sans logis, mal logés et locataires !
Les sans-logis dans les rues, les abris de fortune, les dortoirs ou les gymnases, les mal-logés confinés dans des taudis surpeuplés, des foyers, des hôtels, hébergés chez des tiers, les locataires et les habitants modestes, salariés au chômage technique, autoentrepreneurs, sans papiers… sont les plus exposés à l’épidémie et à ses conséquences sociales et économiques. « Le logement est la première ligne de défense contre l’épidémie, et une question de vie ou de mort…le logement est un secteur décisif de la lutte contre le coronavirus[1]». Le Gouvernement doit prendre des mesures exceptionnelles :
Réquisition immédiate -pour les sans-abris, avec ou sans papiers, les réfugiés, les très mal logés, les victimes de violences conjugales et familiales…- des logements vacants de grands propriétaires, des locations Airbnb &Co, des hôtels vacants et des logements sociaux inutilisés ;
Moratoire (suspension) des loyers et rétablissement renforcé des APL pour les locataires d’un HLM comme du secteur privé;
Moratoire des factures d'énergie, d'eau, de téléphone et d'internet pour cause de revenus insuffisants ou en baisse ;
Arrêt du harcèlement des sans-abris et des mises à la rue qui continuent: expulsions illicites, d’occupants sans titre, d’habitants de foyers, d’hôtels, de CHU, de camping, d’habitat léger ou mobile…
Ensuite il faudra prendre des mesures de fond pour permettre l’accès pour tou.te.s à un logement stable, décent, accessible, bon marché et écologique.
À NOTRE FENÊTRE TOUS LES SAMEDIS À 18H: DU BRUIT POUR LES SANS LOGIS, LES MAL LOGÉS, LES LOCATAIRES ET POUR LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOU.TE.S
Un toit c’est un Droit !
Elles et ils lancent la pétition (par ordre alphabétique) :
Ourida Ali Azzouze (Déléguée des mal logés et sans logis), Lila Ameur (Déléguée des mal logés et sans logis), Noureddine Baaboura (UTAC), Josiane Balasko (Comédienne et réalisatrice), Mohamed Ben Said (FTCR), Franck Briand (Paris Vs BnB), Jacques Capet (DAL HLM Nanterre), Jean-François Chalot (CNAFAL), Mouhieddine Cherbib (CRLDHT), François Chovet (Conseil de Quartier Montorgueil-St Denis, 75002), Rhina Constable (DAL HLM IdF), Ahmed El Boghdady (Locataire HLM en suroccupation 75020), Jean-Baptiste Eyraud (DAL), Jean-Paul Fantou alias Clocheman (Ecrivain), Falikou Fofana (Délégué des mal logés et sans logis), Jacques Gaillot (Evêque), Claire Grover (Bagagérue), Diabe Kamara (DAL HLM IdF), Aicha Koné (Déléguée des occupants 18 rue du croissant 75002), Kpidrin Kouassi (Délégué des mal logés et sans logis), Karima Lachkar (Représentante des locataires expulsés 11 rue Bourgon 75013), Paul Lacoste (HALEM), Madani Marzuk (Militant associatif des quartiers), Azeddine Merakchi (Délégué des occupants du 18 rue du croissant 75002), Didier Pargade alias Chaussette (Militant du logement et des chômeurs), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Annie Pourre (No Vox International), Mohamed Ragoubi (Militant des quartiers populaires), Pierre Richard (Comédien et réalisateur), Alfred Spira (Médecin épidémiologiste), Tarek Toukabri (ADTF), Marina Vlady (Comédienne et écrivain), Anita Weber (Retraitée des Affaires Culturelles), Jacek Wozniak (Artiste peintre, dessinateur).
Rejoints rapidement par: Carole Bouquet (Actrice), Eric Beynel (Solidaires), Cie Jolie Môme (Troupe de théâtre), Cécile Gondard Lalanne (Solidaires), Patrick Mony (AFVS), Etienne Pinte (Président du CNLE), Sanseverino (Chanteur guitariste)
[1] Déclaration de Leilani Farha, rapporteuse spéciale de l'ONU, le 18 mars 2020: http://www.rfi.fr/fr/france/20200318-coronavirus-le-logement-facteur-d%C3%A9cisif-la-crise-coronavirus
Connue / https://twitter.com/federationdal/status/1247925500464545792
"
Pierre Richard a retweeté Droit Au Logement @federationdal · 8 avr.
Comme 8000 pers. dont @PierreRichardPR @carolebouquet @BalaskoFans
vous pouvez soutenir les sans-logis, mal-logés, et locataires durement touchés durant la pandémie #COVIDー19 qui demandent au @gouvernementFR des mesures exceptionnelles. Pétition
2 - 34 - 41
"
International - Dossiers - L'Italie, poudrière de l'Europe ? Politique
Le Premier Ministre italien Guiseppe Conte au Parlement Européen en 2019. CC-BY-4.0: © European Union 2019 – Source: EP
Le coronavirus frappe un pays affaibli par des réformes structurelles qui ont organisé l’économie et la société italiennes sur la base des principes néolibéraux. Le débat politique esquive ce thème, tout comme la question européenne. Pourtant, l’Italie ne sortira pas de la crise sans rompre avec la logique néolibérale. Par Stefano Palombarini, maître de conférence à l’université Paris 8 et auteur, avec Bruno Amable, de L’illusion du bloc bourgeois (Raisons d’agir, 2017).
Beaucoup de questions et quelques perspectives par temps de coronavirus
Il n’est sans doute pas faux de dire que le Covid-19 est une maladie du Capitalocène et qu’il nous fait entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Pour la première fois sans doute, il nous fait éprouver de façon tangible la véritable ampleur des catastrophes globales des temps à venir [1].
...
survient une nouvelle rupture. A partir des années 1980 et plus encore depuis le début du XXIe siècle, on constate un emballement du rythme des nouvelles zoonoses : VIH, grippe aviaire H5N1, qui refait surface périodiquement depuis 1997 et notamment en 2006, SARS en 2003, grippe porcine en 2009, MERS en 2012, Ebola en 2014, jusqu’au Covid-19 (la liste n’est pas exhaustive). Cette fois, les causalités anthropiques jouent un rôle décisif. Un premier facteur tient à l’essor, amorcé dans les années 1960, de l’élevage industriel, en particulier en ce qui concerne le porc et le poulet, les deux chairs les plus consommées à l’échelle mondiale (au point que les os de poulets sont, avec le plastique et les radiations nucléaires, l’un des trois marqueurs géologiques les plus sûrs de l’Anthropocène).
...
second facteur, c’est l’expansion de l’urbanisation et notamment l’essor des grandes métropoles. Combinée à d’autres causes de déforestation et d’artificialisation des milieux naturels, elle conduit les chasseurs en quête d’animaux sauvages à s’aventurer dans des zones jusque-là largement préservées de l’intervention humaine ; mais surtout, en réduisant les habitats des animaux sauvages, elle les contraint à se rapprocher des zones occupées par les humains. Il en résulte une multiplication des sauts d’espèce. C’est le cas du VIH, virus provenant de singes se déplaçant en raison de la déforestation, et c’est aussi le cas d’Ebola, virus provenant de chauves-souris chassées des forêts d’Afrique occidentale et centrale. Ce sont donc bien des transformations induites par l’expansion démesurée de l’économie mondiale, avec ses logiques de marchandisation et son absence manifeste d’attention aux équilibres du vivant, qui favorisent la multiplication actuelle des zoonoses.
...
Qu’en est-il dans le cas du SARS-CoV-2 ? Il est trop tôt pour le dire, car on ne dispose d’aucune certitude en ce qui concerne la chaîne initiale de transmission du virus. La thèse généralement admise met en cause le marché de Wuhan, le rôle de la chauve-souris (d’autant plus vraisemblable que cette espèce est un formidable réservoir viral) et peut-être d’autres animaux sauvages qui y étaient vendus. Mais ces données ne sont peut-être pas aussi assurée qu’il y paraît. Le marché de Wuhan pourrait avoir été le lieu à partir duquel l’épidémie s’est propagé, mais pas forcément son premier point d’apparition. Au vu des enjeux politiques et géopolitiques de la question, et compte tenu du verrouillage de l’information par les autorités chinoises, il se pourrait qu’on ne dispose jamais de données fiables à ce sujet. On peut simplement suggérer que, dans ce cas, il n’y a pas nécessairement de lien entre la diffusion du SARS-CoV-2 et l’essor de l’élevage industriel (sauf si le virus est passé par l’intermédiaire d’animaux d’élevage). Il n’est pas sûr non plus qu’un lien avec l’expansion urbaine puisse être établi (encore que Wuhan est une métropole de 12 millions d’habitants). En revanche, un troisième facteur est ici décisif : c’est l’intensification des flux mondiaux associés à la production des biens et à la circulation des personnes. A l’évidence, le coronavirus ne se serait pas diffusé comme il l’a fait si Wuhan n’était devenue l’une des capitales mondiales de l’industrie automobile. La causalité est en fait double : elle tient à l’essor de la Chine, devenue deuxième puissance économique mondiale (16% du PIB mondial, contre seulement 4% en 2003), mais aussi à l’expansion démesurée du trafic aérien (le nombre de passagers a doublé en quinze ans). De fait, la diffusion du coronavirus correspond très exactement à la carte de densité du trafic aérien mondial
...
Ce sont bien les zones les plus interconnectées et les plus « centrales » du capitalisme globalisé qui ont été d’abord touchées.
...
une maladie comme le paludisme touche 200 millions de personnes et fait environ 400 000 victimes chaque année, sans provoquer beaucoup d’émois.
...
il existe bien d’autres causes de mortalité provoquées par le productivisme capitaliste, qui sont loin de susciter une mobilisation aussi générale que l’actuelle pandémie. On pense à l’effondrement de la biodiversité (combien d’espèces disparues ou décimées ?) ou encore à l’holocauste d’un milliard d’animaux dans les méga-incendies australiens, en 2019. Et même en s’en tenant à la mortalité humaine, la liste est longue et douloureuse : multiplication des cancers liés à l’usage des pesticides ou d’autres substances toxiques ; troubles causés par les perturbateurs endocriniens ; le syndrome métabolique (surpoids, diabète et hypertension) associé à l’alimentation industrialisée et au mode de vie moderne, et affectant désormais un tiers de l’humanité (c’est d’ailleurs la principale co-morbidité entraînant le décès d’un nombre considérable de malades atteints du Covid-19) ; résistance bactérienne liée à la surconsommation d’antibiotiques (dont on estime qu’elle provoque 30 000 morts chaque année en Europe) ; ou encore les morts prématurées provoquées par la pollution atmosphérique (9 millions par an, pour les seules particules fines), etc.
...
conditions systémiques du Capitalocène : le rythme accéléré d’apparition de nouvelles zoonoses (presque une tous les deux ans, désormais), ce qui veut dire que les barrières d’espèces sont de plus en plus ténues ; le fait qu’un bon nombre de ces zoonoses impliquent des espèces sauvages, ce qui était rarement le cas dans le passé (et ce qui signale les effets d’une destruction sans limite des milieux naturels autrefois préservés) ; enfin, la diffusion généralisée et extrêmement rapide de la pandémie, ce qui fait du Covid-19 la première pandémie véritablement globale du monde globalisé. Cela conduit aussi à affirmer que, quelle que soit la mortalité plus ou moins élevée qu’il aura in fine provoqué, le Covid-19 ne sera pas la dernière des grandes pandémies du XXIe siècle, ni sans doute la plus ravageuse
...
puissance de destruction plus ample encore : celle d’un capitalisme pathogène, à la fois écocide et humanicide. Aucune civilisation n’avait jusque-là produit autant de facteurs de multiplication et de généralisation de maladies graves, en même temps que de destruction des milieux vivants. Moyennant ces précisions, on peut bien affirmer que le SARS-CoV-2 est, avec de nombreuses autres causes de mortalité et de destruction, une maladie du Capitalocène. Et si l’on peut dire que le XXIe siècle commence en 2020, c’est parce que le Covid-19 nous fait éprouver, pour la première fois à une échelle aussi globale et avec une brutalité aussi soudaine, ce que seront les catastrophes propres à une époque marquée par la venue à échéance des lourdes factures du Capitalocène. Enfin, dire que le SARS-CoV-2 est une maladie du Capitalocène, c’est aussi, sans minimiser sa dangerosité spécifique, pointer un agent pathogène bien plus meurtrier encore et dont il dépend des humains que nous sommes de débarrasser la planète : le capitalisme lui-même.
...
caractère hautement inégalitaire du confinement. ... l’inégalité est double, face à la maladie et face aux conditions de confinement. Bien des dualités ont été amplement décrites et dénoncées [12] ... Les inégalités raciales recoupent et renforcent bien souvent les clivages sociaux ... flagrante surreprésentation des afro-descendants parmi les victimes du Covid-19 aux États-Unis (70% des décès dans de nombreux états où ils ne représentent qu’un tiers de la population). La surexposition des femmes à la maladie a aussi été soulignée, même si les formes graves et la mortalité touchent, au final, davantage les hommes ... En Afrique, le Covid-19 est aussi apparu comme une maladie des élites, car ce sont bel et bien les membres de celles-ci, habitués aux voyages en avion et intégrés à la jet set transnationalisée, qui ont été les premiers touchés. ... Cela contraste fortement avec Ebola, une maladie venant des zones rurales ... cette pandémie frappe d’abord à la tête. En cela, elle est bien une maladie de la globalisation
...
le fonctionnement déficient de rouages locaux de l’État chinois [20] et la corruption généralisée qui l’affecte, tout autant que la volonté de maintenir à tout prix la vie du Parti ont causé une diffusion de l’épidémie qui aurait pu être réduite de 95% si trois précieuses semaines n’avaient pas été perdues.
...
Hong Kong et la Corée du Sud, semblent être parvenus à mettre en œuvre des mesures de contention précoce et d’atténuation, qui ont permis, du moins dans un premier temps, de contrôler l’épidémie sans bloquer radicalement l’économie. Mais il existe un ensemble de conditions bien particulières qui rendaient cette réponse possible : des caractéristiques géographiques spécifiques, avec des territoires de faible extension et en situation d’insularité ou de quasi-insularité ; une préparation rigoureuse, notamment du fait de l’expérience du SARS de 2003, ce qui a permis d’agir à un stade très précoce de l’épidémie ; des moyens matériels importants permettant notamment le port généralisé du masque, une très grande capacité de test ou encore une pratique massive de la désinfection urbaine (à Séoul, les métros sont entièrement désinfectés après chaque voyage) ; un système de santé performant (7 lits de soins intensifs pour 1 000 personnes, soit un peu plus qu’en Allemagne et plus du double de la France) ; mais aussi l’emploi immédiat de techniques de contrôle de la population (traçage des malades et de leurs contacts par application numérique) [21]. Ainsi, alliant puissance économique et efficience étatique, la Corée du Sud est citée en exemple pour avoir réussi à « aplatir » la courbe de l’épidémie sans trop affecter la machine productive.
c) Les hyperlibéraux darwinistes et les populistes illuminés ont longtemps refusé de sacrifier l’économie aux exigences sanitaires. ... le coût humain de l’inaction sanitaire allait dépasser ce qui était socialement supportable ... tout comme Trump qui, sans prendre toutes les décisions attendues du chef de l’exécutif fédéral, a fini par accepter les mesures sanitaires préconisées par ses conseillers, Bolsonaro a perdu la partie. Il s’est mis à dos tous les gouverneurs et a même vu fondre le soutien de l’armée, comme en témoigne l’épisode assez ubuesque au cours duquel les généraux de son cabinet l’ont empêché de limoger son ministre de la santé, manifestant ainsi qu’il avait perdu la main sur les décisions gouvernementales [22]. Ainsi, les adeptes les plus cyniques d’une économie pure, ne craignant pas d’avouer leur complète indifférence à la vie humaine, ont fini par manger leur chapeau et ont dû se rallier à la tendance globale au confinement général. ... président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador. Considéré par certains comme un héraut de la gauche progressiste, il n’en a pas moins égalé Trump et Bolsonaro par sa façon de mépriser les consignes de prévention, de continuer à faire des meetings, d’embrasser ses admirateurs et de repousser ostensiblement le gel hydroalcoolique tendu à ses ministres. ... parfaite incarnation du « développementisme », qui en est la version progressiste. ... Au total, les cas de Lopez Obrador, Trump et Bolsonaro, montrent combien le fanatisme de l’économie (dans ses diverses variantes) et le fanatisme de la religion se rejoignent et s’entremêlent à merveille. L’hypothèse benjaminienne du capitalisme comme religion n’a jamais paru aussi avérée [24].
...
Il y a dans l’impréparation et le déficit d’anticipation un trait éminemment présentiste qui, notamment en France, a atteint des dimensions criminelles, mais il y a aussi, tout simplement, une forme de déni, lié à la volonté de croire qu’on pourra éviter de prendre des mesures portant atteinte à la bonne marche de l’économie. En France, le revirement est intervenu entre le 12 et le 16 mars, soit entre les deux interventions d’Emmanuel Macron, la seconde annonçant le confinement général du pays [25]. On dit volontiers que les projections de l’Imperial College auraient, là aussi, joué un rôle déterminant : l’ampleur de la mortalité prévisible élève soudainement le coût politique de l’inaction ou du déficit de l’action publique ; la primauté du souci économique n’est plus tenable. ... C’est ici que la responsabilité des politiques de santé passées est considérable ... pas de masques, pas de test, pas assez de lits, pas de culture de la prévention. ... l’Allemagne, dont, curieusement, on parle fort peu. Organisation efficace, moyens matériels importants et qualité du système hospitalier (deux fois plus de lits par habitant qu’en France) explique sans doute un niveau de mortalité plus faible, alors même que les mesures de confinement y sont plus souples (comme c’est aussi le cas en Suède). Le statut d’exception de la puissance dominante en Europe expliquerait-il la possibilité d’une voie en quelque sorte intermédiaire entre celle de ses voisins et celle de la Corée du Sud ?
...
trois pôles principaux : le minimalisme sanitaire libéral-darwiniste ; l’atténuation mise en place par des États bien préparés et dotés de puissants moyens matériels et techniques ; les mesures de confinement généralisé, mises en œuvre de façon plus ou moins autoritaire. ... confinement, qui concerne désormais plus de 4 milliards de personnes dans le monde.
...
Voilà donc bien le plus incroyable. ... Ils ont fait l’impensable et mis l’économie mondiale presque à l’arrêt, entraînant ainsi une récession – et bientôt une crise économique – bien plus considérable que celle de 2008 et qui impose déjà, aux dires du FMI lui-même, la comparaison avec 1929.
...
« sauver des vies » vaut moins en soi que parce que c’est une nécessité pour l’économie elle-même.
...
les zapatistes du Chiapas ont surpris par la précocité et la clarté de leur réaction. Dans son communiqué du 16 mars, l’EZLN déclare l’alerte rouge dans les territoires rebelles, recommande aux conseils de bon gouvernement et aux communes autonomes de fermer les caracoles (centres régionaux) et invite les peuples du monde à prendre la mesure de la gravité de la maladie et à adopter « des mesures sanitaires exceptionnelles », sans pour autant abandonner les luttes en cours [29]. Cette annonce est d’autant plus remarquable que les autorités de l’État fédéral n’étaient pas alors les seules voix à minimiser le danger de l’épidémie ... les responsables de la santé autonome zapatiste ont partagé les informations disponibles concernant les symptômes de la maladie et ses modes de contagion ; et ils ont recommandé des mesures de prévention et de contention, telles que la suspension des réunions ou la mise en quarantaine des personnes revenant d’autres régions. Mais c’est aux communautés elles-mêmes qu’il est revenu de prendre les décisions qu’elles considéraient pertinentes, en fonction de la situation particulière de chaque lieu.
...
La pandémie provoquée par le SARS-CoV-2 est venue ouvrir une faille entre l’exigence sanitaire de protection des populations et la poursuite du fonctionnement de la machinerie économique. La voie permettant de concilier avec le moins de heurts possibles ces deux préoccupations s’est avérée inaccessible à la plupart des pays, par manque de préparation et de moyens matériels – présentisme, néolibéralisme et asymétries planétaires conjuguant ici leurs effets. La voie cynique d’un sacrifice affiché des vies humaines au dieu Économie a fini par apparaître politiquement intenable. Les mesures drastiques d’endiguement et de confinement qui ont donc dû être prises ont mis à l’arrêt une part considérable de l’économie mondiale. Même si la nouvelle version de l’idéologie dominante globalisée s’emploie à affirmer qu’il n’y a pas de contradiction entre mesures sanitaires et souci de l’économie – la lutte contre la pandémie étant la condition du retour à la bonne marche de la seconde – , il est patent que les politiques adoptées mondialement sont allées, à court terme, à l’encontre des impératifs strictement économiques, au point d’amorcer la plus grave crise économique depuis presque un siècle.
Dans ce contexte, il est évident que les États cherchent à tirer tout le parti possible d’une situation d’urgence sanitaire imposant un contrôle strict des populations : renforcement de l’emprise policière (voire militaire), perfectionnement des techniques de surveillance et de contrôle, notamment à travers le traçage numérique des contacts, mesures d’exception tendant à se pérenniser, dérogations au droit du travail, généralisation du télé-travail et du télé-enseignement, isolement permettant de briser les solidarités et les mobilisations collectives émergentes, etc. La « stratégie du choc », chère à Naomi Klein et consistant à justifier l’imposition de mesures impopulaires par la nécessité de répondre à la gravité de la crise en cours [30], est plus que jamais à l’œuvre
...
plutôt que de considérer uniquement les mesures de confinement comme l’expression abstraite du caractère autoritaire de l’État, comme la quintessence du contrôle biopolitique des populations ou comme la simple perpétuation de la toute-puissance de l’économie (toutes analyses qui sont au demeurant sans doute nécessaires), il serait peut-être bon d’admettre que les mesures drastiques de contention de la pandémie sont, pour les dominants eux-mêmes, lourdes de tensions et de contradictions – comme le sont aussi les enjeux du déconfinement. Malgré le caractère écrasant des formes de domination et leur tendance à se renforcer sans cesse, il ne faudrait pas oublier que les gouvernants et les élites mondiales agissent sous la menace constante d’un niveau de discrédit, de perte de confiance, d’insatisfaction et de colère qui a conduit, au cours des deux dernières années, à des soulèvements populaires d’une ampleur tout à fait inattendue – tendances dont il y a tout lieu de penser qu’elles ne peuvent que s’accentuer à la faveur de la crise du coronavirus.
...
les forces systémiques qui ont conduit le système-monde globalisé au point où il en est n’ont pas magiquement disparues, par la seule vertu d’un virus vengeur . Elles sont toujours à l’œuvre et à la manœuvre – et toujours dominantes. Il est donc plus que probable qu’elles imposent, dès que les conditions sanitaires le permettront, un retour au business as usual – si possible plus sécurisé encore qu’auparavant. ... la tendance à la reprise du cours ordinaire de l’économie devrait l’emporter, en jouant de la nécessité de la récupération et peut-être aussi d’un consumérisme de rattrapage. ... relégueront au second plan les enjeux climatiques et écologiques ... Cependant Deux points d'inflexion semblent presque faire l’unanimité : - la nécessaire relocalisation de certaines productions vitales ; - une revalorisation des services publics, voire un retour de l’État-Providence. ... (néo-)libéralisme autoritaire [34]. ... Trois dimensions se rejoignent ici : une perte de crédibilité des gouvernants et une insatisfaction croissante à l’égard d’une démocratie représentative à bout de souffle (les causes profondes de ces processus étant très directement liées à la subordination structurelle des États vis-à-vis des forces de l’économie transnationalisée) ; un degré d’accentuation des inégalités sociales qui les rend désormais de plus en plus inacceptables ; et, enfin, la conscience devenue aiguë, surtout parmi les plus jeunes générations, des dégâts écologiques induits par le productivisme capitaliste. ... condamnation sans appel des politiques néolibérales appliquées au secteur de la santé, dès lors qu’elles sont la cause directe d’un manque de moyens et d’une impréparation dont la dimension criminelle est apparue aux yeux de tous. A l’inverse, s’est fait jour un immense besoin de services publics, afin de répondre aux exigences de soin, de solidarité et de protection des plus vulnérables. Par ailleurs, les niveaux d’inégalités engendrés par des décennies de néolibéralisme sont apparus avec plus de violence encore au prisme des situations créées par la crise sanitaire ... classes populaires contraintes à travailler pour des salaires devenus doublement indécents, au regard des risques encourus et des morts au champ du labeur, mais aussi du caractère de haute nécessité soudainement reconnue à des tâches jadis méprisées ou mal considérées. En outre, il n’est pas exclu que l’urgence absolue de la crise sanitaire donne plus de consistance sensible à la menace du réchauffement climatique, cette « urgence lente » mais plus redoutable encore que le Covid-19.
...
La colère, pour l’heure contenue, déborde déjà. Colère face au caractère criminel de l’action des gouvernants qui ont soumis l’hôpital public à des cures d’austérité répétées et sont restés sourds aux revendications insistantes des soignants. Colère suscitée par l’impréparation face au risque épidémique ... Les motifs de colère noire ne manquent pas. Certains médecins en appellent à « l’insurrection générale de tous les professionnels de santé » [36]. D’autres entreprennent de traduire en justice les membres du gouvernement. Les actions à venir sont légions. Sous la contention du confinement, gronde une déferlante de colère. Une colère qui n’a rien d’aveugle et qui, au contraire, s’emploie à dévoiler ce que les gouvernants tentent de masquer. Une juste colère, une digne rage, comme disent les zapatistes. De quoi, peut-être, raviver la flamme de la révolte des Gilets Jaunes.
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1249692656894173187
"
corinne morel darleux @cmoreldarleux - 0 - 5 - 9
Tour d'horizon conséquent de Jérôme Baschet sur la double tendance à l'oeuvre entre délégitimation croissante des politiques néolibérales et poursuite de celles-ci, aboutissant à une tension de plus en plus explosive et à l'issue incertaine (appel à la lutte et à la digne rage)
"
.#Demain la Ville #Qualité de vie | Lecture 6 minutes
D’un marché de Wuhan à une usine en Bavière, puis au monde entier… Encouragées par le monde moderne, ses villes et ses réseaux, les épidémies ne semblent plus avoir d’obstacles. L’urbanisme était pourtant né avec elles, pour freiner le choléra et la tuberculose. L’aménagement urbain est-il encore capable de nous maintenir en bonne santé ?
“Wuhan en Bavière”
Si l’origine exacte du Covid-19 est encore discutée, elle semble partir d’un marché de fruits de mer fréquenté et populaire à Wuhan en Chine, dans les derniers jours de décembre 2019. Puis le virus s’est propagé par la gare de Hankou, la troisième plus grande de la ville, à quelques enjambées de là. Il aurait ensuite fait ses premiers pas hors de Chine par la Bavière, où une chinoise contaminée était venue assister à une formation professionnelle de son entreprise, l’équipementier automobile Webasto. Pour beaucoup d’experts il s’agit d’une zoonose, c’est à dire une maladie infectieuse d’origine animale : 60% des virus infectieux décrits chez l’homme ont un animal réservoir. On parle d’une chauve-souris, d’un pangolin, voire les deux ?
...
Dans le cas de maladies vectorielles, transmises par le moustique ou la tique, il y a souvent une problématique de dégradation des écosystèmes naturels. Si il y a une prolifération c’est que quelque part l’environnement n’est plus en capacité de réguler. On a cassé un équilibre, ce qui provoque un déséquilibre et un emballement des choses.
...
La thèse est confirmée par Sonia Shah dans le Monde Diplomatique, « notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats ». Énumérant les grandes épidémies de ces dernières années (Ebola, Lyme, E. Coli, SRAS, grippe aviaire…), la journaliste dénonce ainsi l’urbanisation, la déforestation et l’industrialisation, non pas comme des facteurs d’apparition de virus – le phénomène est naturel – mais comme des facteurs de propagation. Pour elle, la protection des habitats naturels, et de manière plus générale la compréhension des mécanismes écologiques, pourra réduire l’émergence d’épidémies.
L’urbanisme a aussi un rôle à jouer. ... l’aménagement a su par le passé endiguer des vagues d’épidémies infectieuses meurtrières. C’est ce que rappelle l’architecte urbaniste Albert Lévy dans son ouvrage Ville, urbanisme et santé – Les trois révolutions (2012) : « La question de la santé est un déterminant majeur dans la naissance de l’urbanisme ». ... choléra en 1832 ... ancien chercheur au CNRS, membre du Réseau Environnement Santé, raconte comment le courant hygiéniste a structuré le développement des villes au XIXème siècle ... « Chaque fois que la médecine n’était pas capable de juguler des crises sanitaires on a fait appel à l’espace et à l’environnement pour les résoudre à titre préventif. » Pour Haussmann par exemple, Paris est jugé « malsain » et doit être assaini ... La Charte d’Athènes rédigée en 1933 pousse la logique plus loin : la ville est divisée en quatre fonctions (logement, travail, loisir et infrastructures de circulation). L’espace public réduit au maximum, au profit des voitures. Avec les avancées de la médecine et de la pharmacologie, le tout curatif vient remplacer progressivement le préventif, entraînant dans la deuxième moitié du XXème siècle, le divorce entre urbanisme et santé.
...
Aujourd’hui, Albert Lévy comme Anne Roué-Le-Gall encouragent un retour de l’approche sanitaire préventive dans l’aménagement urbain. « Nous vivons actuellement une véritable transition épidémiologique, marquée par une explosion des maladies chroniques » explique l’architecte. Ce sont les cancers, maladies cardio-vasculaires, maladies respiratoires, asthme, allergies, obésité, diabète… mais aussi les souffrances mentales, l’autisme ou la baisse de la fertilité masculine. Non transmissibles, ces maladies sont directement liées à nos modes de vie, notre alimentation et notre environnement : « On parle d’épidémie parce que ça touche énormément de personnes, et de plus en plus » résume Anne Roué-Le-Gall.
Typiquement urbaines, ces nouvelles maladies sont dues à la sédentarité, la précarité, l’isolement ou aux différents types de pollutio (air, eau, bruit, perturbateurs endocriniens…). Les dérèglements climatiques contribuent à cette crise sanitaire, en cas de stress hydrique ou de canicule par exemple. ... double épidémie : en fragilisant le système immunitaire, notamment des personnes âgées, les maladies chroniques rendent plus vulnérables aux maladies infectieuses
Santé planétaire [image] L'aménagement favorable à la santé - EHESP
Co-autrice de plusieurs guides méthodologiques à destination des décideurs et professionnels de l’aménagement urbain, Anne Roué-Le-Gall ne désespère pas. Dans la lignée des définitions de l’OMS et de la vision dite de « planetary health », elle défend une approche de santé dite globale et positive. « On a une culture française très axée sur la réduction des facteurs de risque. Il y a absolument besoin de faire évoluer cette culture pour ne plus seulement réduire les risques, mais promouvoir ce qui marche, ce qui fait santé. »
En rupture avec l’aménagement hygiéniste, cette approche de la santé publique se veut socio-écologique.
... éviter un aménagement dogmatique et standardisé, qui pourrait avoir des conséquences indésirables. Le guide insiste sur l’importance d’anticiper les antagonismes et les synergies entre les aménagements de santé et ceux pour l’environnement. ... guide ISADORA est financé non plus seulement par le ministère de la santé, mais également celui de la transition écologique. La chercheuse y voit le signe plutôt encourageant d’une évolution des mentalités.
929 votes Réalisé par : François-Xavier Drouet
Langues : (En) French - Durée : 103 mn - Année de production : 2018 - Pays : (En) France
Catégories : Biodiversité Economie Forêt Pollution
Synopsis
Symbole aux yeux des urbains d'une nature authentique, la forêt française vit une phase d'industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges, Le temps des forêts propose, à travers les témoignages passionnants de celles et ceux qui travaillent dans le secteur forestier, un voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Forêt vivante ou désert boisé, les choix d'aujourd'hui dessineront le paysage de demain.
Le mot des réals
Je suis arrivé il y a dix ans sur le plateau de Millevaches en Limousin, une zone boisée à 70%. Je ne connaissais alors rien aux forêts. Ces grands massifs de résineux m’évoquaient le Canada et me semblaient tout ce qu’il y a de plus naturel. J’ai vite compris que ces monocultures n’avaient rien de spontané et que la biodiversité sous ces conifères était très pauvre. Au détour de chemins, j’ai découvert des dizaines d’hectares coupés à blanc, des paysages saccagés, des sols et des rivières dévastés par les machines... Quelques semaines après, on replantait sur ces champs de ruines des petits sapins gavés d’engrais et de pesticides. En faisant ce film, j’ai voulu comprendre ce système que personne ne semblait questionner, comme s’il était le seul modèle possible pour produire du bois. Comme le dit un intervenant dans le film, on a tendance à penser la menace qui pèse sur la forêt en termes de déforestation. Le problème qui se pose en France est plutôt celui de la « mal-forestation ». Quelle forêt voulons-nous pour demain ? Un champ d’arbres artificiel ou un espace naturel vivant ? C’est la question que pose Le temps des forêts.
Pourquoi ce choix ?
Un état des lieux plus qu’alarmant sur un sujet dont on parle encore trop peu : la destruction du patrimoine national forestier et la perte délibérée de biodiversité. A l’heure où le réchauffement climatique s’accélère, tout devrait être fait pour préserver la forêt et entretenir la santé des sols, grands capteurs de CO2. Pourtant en France, 84% des forêts ne contiennent qu’une ou deux espèces d’arbres et le gouvernement français a décidé d’augmenter de 30% la coupe des forêts, réduisant la captation et augmentant les émanations de CO2. Une décision en dépit du bon sens qui va contre l’intérêt général et menace les générations futures. Il est grand temps de faire connaître ce sujet et de combattre cette politique absurde. Ce film est le porte-parole de ce scandale.
Toute projection publique de ce film, qu’elle soit payante ou gratuite, ouverte à un public large ou à un public restreint, est interdite. Une projection de ce type nécessite une autorisation de la part des auteurs ou des ayants-droits.
0 commentaire
... années 2000, le philosophe Glenn Albrecht observe chez les habitants de la Hunter Valley en Australie une déprime liée aux mutations de leur région. L’industrie minière qui s’y est développée a pollué et transformé le paysage. G. Albrecht forge alors le concept de solastalgie à partir des mots solace (« réconfort » en anglais), désolation et nostalgie. ... sentiment d’impuissance face à la dégradation de leur environnement. En 2019, le philosophe français Baptiste Morizot étend ce concept à notre condition face aux métamorphoses dues au changement climatique. La solastalgie, c’est un « mal du pays sans exil » ... Pour voir du pays, il suffit d’observer l’environnement changer. L’inexploré n’est plus aux confins du monde, mais en bas de chez soi. ... tristesse d’un « exil immobile »
55 min - Disponible du 12/10/2019 au 17/12/2019
Prochaine diffusion le samedi 19 octobre à 23:20
Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourré de neurones, que les chercheurs commencent à peine à explorer ? Selon cette captivante enquête scientifique, il semblerait que notre cerveau ne soit pas le seul maître à bord.
Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre "tête". Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif. On découvre que l'inverse est vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.
Espoirs thérapeutiques
Certaines découvertes ouvrent aujourd’hui d’immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s’attaquer aux neurones de notre intestin, hypothèse qui, si elle est vérifiée, débouchera peut-être sur un dépistage plus précoce. Plus étonnant encore, notre abdomen abrite une colonie spectaculaire de cent mille milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix, nous rend timides ou, au contraire, téméraires. Des États-Unis à la Chine en passant par la France, ce documentaire, nourri d'interviews et d'infographies éclairantes, offre une synthèse des recherches les plus récentes menées sur notre deuxième et intrigant cerveau.
Réalisation : Cécile Denjean - Pays : France - Année : 2013
Pierre Rustin est directeur de recherche au CNRS, dans l’unité de recherche Inserm UMR1141, à l’hôpital R. Debré, à Paris. Il a initié en avril 2018 une tribune dans Libération co-signée par une dizaine de chercheurs de renom spécialistes de ces questions pour alerter les pouvoirs publics de la dangerosité des fongicides SDHi (voir notre rubrique ici http://alertepesticideshautegironde.fr/les-fongicides-sdhi/) et demandant la suspension de toute urgence de leur autorisation (voir la tribune ici http://alertepesticideshautegironde.fr/une-revolution-urgente-semble-necessaire-dans-lusage-des-antifongiques-liberation/).
...
Conférence sur les SDHi du Pr Rustin à l’invitation de l’association “Ouvrir les yeux” en mai 2018. En ligne ici https://www.youtube.com/watch?v=uIVFjiS78WQ
"
Fongicides et mitochondries - Pierre Rustin - •6 mars 2019 / Ouvrir Les Yeux
644 vues - 10 - 0 - 118 abonnés
Pierre Rustin est un éminent chercheur spécialisé dans les mitochondries, et les Neuropathies Optiques Héréditaires (N.O.H.) sont directement concernées par ses travaux puisque ce sont des maladies mitochondriales.
Son équipe et lui ont récemment lancé l’alerte : les fongicides présents dans notre alimentation sont dangereux pour nos mitochondries.
Voici l'intervention de Monsieur Rustin lors de la journée de partage 2018 de l'association Ouvrir Les Yeux.
Retrouvez l'article dédié via ce lien : www.ouvrirlesyeux.org/2019/03/06/fongicides-mitochondries-2
Catégorie Organisations à but non lucratif
" ...
Une petite video de “l’ami des lobbies” https://www.youtube.com/watch?v=1maqU4iGmac
Tags: ANSES, principe de précaution, Rustin, santé publique, SDHI
Transcription : ... 14:30 épigénétique ...
Le Collectif des associations unies signe une tribune pour alerter le gouvernement sur la persistance du mal-logement et propose des mesures pour atteindre l'objectif "zéro personne à la rue".
...
Connu /
https://twitter.com/BrnoMorel/status/1158089629918277637
"
Victor Ferreira a retweeté
Bruno Morel @BrnoMorel 4 août
2 ans après le discours d'E. Macron « Je ne veux plus avoir des femmes et des hommes dans les rues...», où en est-on ? @CollAssoUnies
- dont @EMMAUSolidarite @emmaus_france @FedeSolidarite @Abbe_Pierre
- fait le bilan.
"
Un Français a eu la bonne idée de reproduire des célèbres tableaux en 3D pour rendre l’art accessible aux personnes atteintes d’un handicap visuel.
...
Lire aussi > Cette application qui permet de « prêter vos yeux » aux malvoyants https://parismatch.be/lifestyle/technologie/268081/cette-application-qui-permet-de-preter-vos-yeux-aux-malvoyants
...
Mots-clés: peinture aveugle impression 3D
6 832 € Collectés
39 Jours restants
190 Participations
... Christèle Durand est une éleveuse de brebis laitières bio en sud-Isère dans le magnifique Parc Naturel Régional du Vercors. Son système d'élevage est basé sur le plein-air, l'herbe, le foin et les céréales de l'exploitation. Le respect des animaux est LA règle en vigueur. ... Malgrè les soins que Christèle, ses enfants, leurs amis ou les stagiaires se sont évertués à apporter, ils n'ont pas réussi à mettre en échec le parasite des globules rouges que les brebis ont ramené de l'alpage en 2014. Pendant plus de trois ans, Christèle a cherché, sans relache, à identifier la maladie qui décimait peu à peu son troupeau. Plus d'une dizaine de vétérinaires ont été consultés et beaucoup d'analyses faites. La maladie finalement identifiée, le traitement approprié a été mis en place et renouvelé pendant un an mais rien n'y a fait.
Ce parasite n'est pas transmissible à l'homme mais il l'est pour les moutons et les chèvres. Face à l'échec des traitements et devant les risques de contamination pour les troupeaux voisins, Christèle et ses enfants ont été contraint d'accepter l'abattage de leur troupeau. ...
&
https://twitter.com/pierremeriaux/status/1111597887010586624
"
Michèle Rivasi a retweeté pierre meriaux @pierremeriaux 13 hil y a 13 heures
Rencontre avec le sénateur @GuillaumGontard et une fermière en détresse après abattage de son troupeau ovin suite maladie, sans ressources ni assurance. @michelerivasi cherche des solutions. Pas simple alors que si on a 400 ha en Beauce. Urgent revoir la PAC! #votezclimat
TREMBLAY Jeannie et Pascal Clouaire
0 réponse 7 Retweets 11 j'aime
"