Mardi 27 août 2024
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Dès demain, Charlotte de Turckheim et François Berléand seront à l’affiche de « Fêlés », réalisé par Christophe Duthuron, avec Pierre Richard, Bernard Le Coq, Ricardo Lo Giudice, Fred Blin, Patrick de Valette, Matthieu Pillard et Méliane Marcaggi.
Le film prend place au foyer Arc-en-ciel, authentique lieu associatif de Marmande qui accueille des personnes ordinaires mais violentées par la vie. Ses adhérents se soutiennent mutuellement dans leur lutte contre les difficultés quotidiennes. Quand on menace de les expulser, un élan de solidarité s'organise autour de Pierre, le fondateur, pour sauver cette maison d’accueil unique.
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- Alain Martin, est à l'initiative et le responsable de l’ASAM (Association du Sport Adapté Marmandais) et de la Maison « Arc en ciel ».
https://www.unafam.org/gestionnaire/asam-association-sport-adapte-du-marmandais
https://www.facebook.com/asamarcenciel/?locale=fr_FR
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À 8h20, un Grand Entretien spécial consacré aux résultats des élections Européennes 2024, avec Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Il appelle à un "front populaire contre l'extrême droite". Il répond également à François Ruffin, député LFI de la Somme. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-du-lundi-10-juin-2024-1701767
ndlr : Ruffin sait mieux s'adapter à son public (ici sur FI ou là sur BFM populo). De plus, il prend mieux en compte la psychologie en politique. Deux conditions pour gagner dans trois semaines? Valoriser ACT
Déja 16 435 signatures
Auteur : Aurore B.
Destinataire(s) : Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.
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conséquence des épisodes de fortes chaleurs et des restrictions d’eau, les agriculteurs français estimaient avoir perdu plus de 50% de leur rendement. Ces résultats risquent de devenir la norme dans les années 2040-2050. [1]
Pourtant des solutions existent ! Certains modèles agricoles permettent de cultiver plus avec moins d'eau comme la permaculture. [2]
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Réformer un modèle basé sur l’industrie
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nous tourner vers les semences anciennes, qui seraient plus résilientes et qui pourraient même, selon Mounir Satouri, député écologiste au Parlement européen, permettre des cultures nécessitant moins d’eau et plus résistantes aux sécheresses. [7]
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Sources
[1] https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/video-secheresses-l-agriculture-francaise-obligee-de-trouver-des-alternatives_5325775.html
[2] https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-permaculture-ou-comment-cultiver-plus-avec-moins-d-eau-1502300830
[3] https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-rapport-du-giec-denonce-l-exploitation-actuelle-de-la-terre_136203
[4] https://www.fibl.org/fr/infotheque/message/l-agroecologie-la-cle-pour-s-adapter-au-changement-climatique
[5] https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13326759-les-ogm-reviennent-sur-le-devant-de-la-scene-face-a-la-crise-alimentaire-mondiale.html
[6] https://www.brut.media/fr/nature/comment-l-agriculture-francaise-doit-s-adapter-aux-secheresses-8e0bb29c-caa4-4c46-922d-a2ccdb6e5668
[7] https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vrai-ou-fake-les-semences-paysannes-dites-plus-resilientes-face-a-la-secheresse-sont-elles-vraiment-interdites-par-la-loi_5311090.html
[8] https://mrmondialisation.org/commerce-des-semences-une-legislation-pensee-pour-lindustrie-podcast/
[9] https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/environnement-rechauffement-climatique-et-dependance-aux-energies-fossiles-l-agroecologie-la-cle-de-l-abondance-frugale-alimentaire-2230019.html
Agriculture et alimentation Entretien
La mobilisation contre les mégabassines reprend jeudi à Orléans, à l’occasion du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. De nombreux scientifiques considèrent que ce type de réservoir est une « maladaptation ».
Entretien avec l’hydrogéologue Florence Habets, directrice de recherche au CNRS.
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Ces bassines sont une adaptation à un problème qui date des années 1980-1990, sur la base des études du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières – ndlr], établissement public spécialisé dans les sous-sols. Ce bureau de recherches a fait une modélisation très fine, très détaillée du Poitou-Charentes, mais sans intégrer du tout le changement climatique dans ses études. Cela pose question : on règle le problème des années 1990, mais avec quelle efficacité pour les années à venir ?
Il y a pourtant eu des choses innovantes : en 2018, le protocole des Deux-Sèvres avait mis autour de la table tous les agriculteurs irrigants d’un même bassin versant, et était parvenu à faire diminuer la quantité d’eau prélevée à 80 % des volumes précédents, sans qu’il y ait de conflit.
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Autre problème : si l’eau, en sous-sol, est fraîche et de qualité, quand elle est prélevée et se retrouve en surface dans les bassines, il y a de fortes pertes par évaporation. Se produit un phénomène d’eutrophisation : développement des cyanobactéries et des algues vertes. Cette eau risque de devenir inexploitable. Au Canada, où les températures se réchauffent plus vite que chez nous, de nombreux lacs sont touchés par ce phénomène d’eutrophisation.
Enfin, le fonctionnement de ces mégabassines, avec leurs pompes, a un coût énergétique non négligeable.
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Les conflits apparaissent déjà lorsque différents usages entrent en concurrence : agriculture, hydroélectricité, canons à neige… On l’a vu dans les Alpes récemment [dans la station de ski de La Clusaz, une mobilisation s’oppose à la construction d’une nouvelle retenue d’eau artificielle ; les travaux sont actuellement suspendus – ndlr].
Comment résoudre ces conflits ?
Nous avons besoin aujourd’hui d’intelligence collective. Nous n’y arriverons pas sans écoute, ni sans données.
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ces mégabassines bénéficient d’un important financement public. Des agriculteurs font financer par l’État une structure pour leur usage propre… Ce schéma ne pourra pas durer longtemps avec la raréfaction de la ressource.
Il y a quelque chose de scandaleux à observer cela, tandis que des métropoles comme Poitiers cherchent à développer le bio et le local dans les cantines. Mais comment de nouvelles installations agricoles pourront-elles se faire s’il n’y a plus d’eau disponible ?
Face à la crise climatique, Cyril Dion part à la recherche d’un monde plus juste et plus écologique. Dans ce volet, il rencontre le survivaliste John Ramey et le collapsologue Pablo Servigne. Il raconte aussi comment la ville du Cap, en Afrique du Sud, a mis en place des mesures drastiques de rationnement d'eau, et comment Cuba a créé de nombreuses fermes urbaines pour éviter la famine.
Le sixième rapport du GIEC ne laisse aucun doute sur les bouleversements climatiques profonds auxquels l’humanité commence à faire face. Les effets du réchauffement sont généralisés, souvent irréversibles et pourraient mener à terme à un effondrement de nos sociétés – lorsque les États ne pourront plus faire face aux besoins élémentaires des populations. Certains s’y préparent déjà, comme John Ramey, ex-conseiller de Barack Obama, que Cyril Dion a rencontré. Ce survivaliste stocke chez lui de la nourriture, de l’eau ainsi qu’une panoplie de matériel de survie afin de se préparer à tout type de crise : économique, sociale, climatique ou politique. Si son comportement peut être perçu comme extrême, il ne fait aucun doute que les pays devront s’adapter aux différentes crises à venir. Cela a déjà été le cas en 2018 de l’Afrique du Sud, lorsque la ville du Cap a évité de justesse le Day Zero (le jour où il n’y aura plus d’eau au robinet) grâce à des mesures de rationnement drastiques. Au lendemain de la chute du bloc soviétique, Cuba a pour sa part échappé à la catastrophe en créant de nombreuses fermes urbaines alors que la famine menaçait sa population. De ces initiatives, Cyril Dion tire un constat : il est nécessaire que les communautés s’unissent pour mieux résister aux chocs à venir.
Odyssée inspirante
La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.
Version originale
Si vous souhaitez entendre les intervenants s'exprimer dans leur langue (sans doublage), il vous suffit de choisir "Version originale - ST français" dans le player de la vidéo.
Réalisation : Cyril Dion
Pays : France
Année : 2022
Qu'est-ce qu'une plantation forestière réussie ? Objectifs, méthodes, enjeux... France Nature Environnement et la Société Alpine de Protection de la Nature – FNE Hautes-Alpes (SAPN-FNE05) publient un guide pratique à destination de tout acteur amené à gérer ou à mettre en œuvre une plantation, afin de favoriser une forêt multifonctionnelle et adaptée aux changements climatiques.
Clé : Forêt
Connu / mel de [collectif_foret_dordogne] Date : Tue, 5 Oct 2021 10:59:22 +0200
Durée de lecture : 9 minutes
Clés : Eau, rivières, océans Climat Alternatives
Sur les littoraux urbanisés, on fait face à la montée des eaux en fixant le trait de côte afin de protéger les habitations et de maintenir les activités économiques. Pourtant, quelques projets français montrent qu’il est possible d’envisager les paysages autrement.
[4/4 Une montée des eaux critique] Déjà affectés par l’élévation du niveau de la mer, les littoraux français doivent s’attendre à pire. Quelles sont les zones les plus à risque ? Que projettent les scientifiques ? Comment la France s’y prépare-t-elle ?
• Volet 1 : Hauts-de-France, Lacanau, Camargue… la montée des eaux devient critique
• Volet 2 : Montée des eaux en France : les prévisions alarmantes des scientifiques
• Volet 3 : Montée des eaux : un repli inévitable mais des outils juridiques introuvables
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prés salés ... renaturation ...
2 commentaires
... argument très fréquemment utilisé, notamment par les rassuristes https://bonpote.com/climat-les-12-excuses-de-linaction-et-comment-y-repondre/ : ils admettent que le changement climatique est un problème, mais qu’il n’est pas si grave, car “l’Homme s’est toujours adapté”.
Répondre à cet argument n’est pas si simple, et vous fera tomber dans la loi de Brandolini https://bonpote.com/loi-de-brandolini-doit-on-repondre-aux-cons/. Il n’y a effectivement jamais eu de disparition de l’humanité, et le changement climatique ne menacera pas la survie de l’espèce, en tous cas d’ici la fin du siècle. Même avec un climat qui se réchaufferait de 5°C, il est possible qu’il y ait encore quelques humains pour jouer en ligne grâce à la 16G sur leur Iphone 42.
Nous y répondons avec l’aide de Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat (HCC).
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En matière d’atténuation, chaque demi-degré compte. En matière d’adaptation, chaque année de retard compromet la survie et le bien-être d’un nombre toujours plus grands de personnes.
Durée de lecture : 8 minutes - Climat
« Les vagues de chaleur augmentent en intensité et en fréquence à cause du dérèglement climatique », selon un rapport scientifique. Et leur force, notamment aux États-Unis, surprend même les chercheurs. Qui préviennent qu’aucune zone géographique ne sera épargnée.
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C’est pourquoi, tout en exhortant les gouvernants à réduire les émissions de gaz à effet de serre, les chercheurs du WWA ont souligné l’importance de l’adaptation. « Il faut des plans locaux de prévention et d’action face aux vagues de chaleur, car beaucoup de gens ne savent pas comment se comporter quand le mercure grimpe, a précisé M. van Aalst. Il faudrait notamment augmenter le nombre d’espaces verts. Une meilleure sensibilisation, des systèmes d’alerte précoces, mais aussi la disponibilité de “cooling centers” [2] sont également essentiels. »
Notes
[1] Ce groupement de chercheurs international cherche à faire le lien entre événements climatiques extrêmes et changement climatique. Si chaque événement séparément ne peut pas être lié directement au changement climatique, il est possible de montrer qu’il augmente leur fréquence.
[2] Les cooling centers sont des lieux d’accueil au frais, éventuellement climatisés.
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1414113955153334272
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corinne morel darleux @cmoreldarleux
« Il se peut que nous ayons franchi un seuil dans le système climatique où une petite quantité de réchauffement supplémentaire fait augmenter de manière importante les températures extrêmes ». L'hypothèse glaçante du World Weather Attribution (WWA), par @llavocat
Citer le Tweet
Reporterre @Reporterre · 10 juil.
Amérique du nord, Maghreb, Scandinavie, Moyen Orient : « Il est possible que nous connaissions déjà des extrêmes de chaleur qu’on avait prévus uniquement pour des étapes plus avancées du réchauffement climatique. »
https://reporterre.net/Il-faut-s-attendre-a-des-vagues-de-chaleur-hors-du-commun-partout-dans-le-monde
8:46 AM · 11 juil. 2021· - 153 Retweets 4 Tweets cités 203 J'aime
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Étiquettes: 2019, adaptation, écologie, bioconservatisme, biologie, capitalisme, médecine, Nicolas Le Dévédec, politique, transhumanisme
Catégories: Critique de la technologie, Scientisme
Résumé Le transhumanisme ne se réduit pas à un projet technoscientifique. Il engage un rapport au monde, à la collectivité, à la cité (polis), qu’il est nécessaire d’interroger, au-delà des enjeux éthiques et utilitaristes qui tendent aujourd’hui à prédominer dans les débats. C’est la nature et le sens de ce « rapport au monde » […]
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Les séjours adaptés permettent aux personnes avec un handicap intellectuel de vivre une parenthèse hors institution ou famille. L’été est souvent synonyme d’amours de vacances, ces personnes peuvent-elles les vivre sereinement ?
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nous militons pour un accompagnement global de la personne handicapée ... Leurs animateurs encadrants suivent obligatoirement deux journées de sensibilisation au handicap qui abordent la vie affective et sexuelle », explique Luc Gateau, président de l’Unapei. Une sensibilisation préconisée par les textes règlementaires.
Cependant, ces questions ne seront vécues sereinement que si les professionnels les ont travaillées en amont tout au long de l’année. « Dans nos associations, ils sensibilisent au consentement, à la contraception, au désir de grossesse, ce qui n’est pas forcément le cas des parents dont l’enfant majeur vit à domicile »
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lutte de tous les instants sur le volet « atténuation », c’est-à-dire pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. On estime du côté de la communauté scientifique que même si tous les engagements pris à la Cop 21 étaient respectés on irait vers une hausse des températures comprise entre 3,2 et 4 degrés. Or on sait que ces engagements ne sont pas tenus. En 2017 il y a eu une augmentation de 3 % des émissions de gaz à effet de serre en France alors qu’elle devrait les réduire de 2,2 % par an !
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aussi réfléchir à l’après, au volet « adaptation » : des choses sont en train de changer de manière irrémédiable, d’autres vont l’être et doivent être anticipées. La hausse du niveau des mers, la multiplication des épisodes de sécheresse, le changement local de climat, de végétation, l’extinction de certaines espèces, l’augmentation des risques de conflit armé et la rareté de certaines ressources naturelles qui viennent à épuisement : la question n’est pas de savoir si on a envie que ça arrive ou non. On a laissé passer la période historique durant laquelle on pouvait encore se payer le luxe de poser cette question et d’y répondre par des actes politiques forts. Désormais, on y est. Et on commence à constater que tous ces effondrements sont plus violents pour les plus fragiles : les petits, les minorités, les précaires.
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je rejoins l’auteur de SF Alain Damasio sur cette question, c’est que la fiction opère comme des lunettes du réel. Elle permet de mettre à juste distance pour mieux appréhender des sujets qui sont peut-être trop durs à regarder quand ils se situent dans le réel, trop proches et trop effrayants comme le sont les épisodes climatiques extrêmes – a fortiori la perspective de l’effondrement.
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la fiction est un médiateur assez intéressant par rapport à ce discours très anxiogène du changement climatique et de l’effondrement.
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L’écosocialisme reste un invariant
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on a besoin, comme le disait Serge Latouche, de « décoloniser » notre imaginaire, ce qui implique d’abord de « désapprendre », se désaccoutumer de ces drogues dures du système que sont les énergies fossiles, le TINA (there is no alternative) ou la rentabilité du capital. Il s’agit de déconstruire notre système de pensée à la manière du pas de côté que font les personnages de l’An 01 de Gébé (« on arrête tout, on réfléchit, et ce n’est pas triste »). C’est une étape nécessaire pour se dessiller le regard et ainsi pouvoir, dans un second temps, reconstruire, avec de nouveaux mots, de nouveaux récits et figures, une vision plus adaptée au monde réel, et surtout au monde d’après tel qu’on aimerait le voir advenir.
Walter Benjamin faisait remarquer que déclin ne veut pas dire disparition. De même l’effondrement peut être une métamorphose.
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La dignité du présent ... une discipline personnelle, éthique et même esthétique.
ENVIRONNEMENT
L’adaptation au changement climatique pour encaisser les phénomènes extrêmes dus au changement climatique ne concerne pas qu’une série de pays considérés comme vulnérables, mais bien tous les États. La France et l’Europe ne font pas exception alors qu’aujourd’hui le Vieux continent souffre d’un sous-investissement dans ses infrastructures.
Pylone electrique effondré neige Isere NicolasGuyonn Hans Lucas AFP effondré en Isère sous l'effet des violentes chutes de neige en novembre.
... effrayé en voyant les images de ces pays en proie aux flammes comme l’Australie, la Californie ou le Brésil. Il y a de quoi regarder avec émotion les inondations au Kerala en Inde et ses centaines de morts ou celle, plus modeste mais frappante, à Venise. Autant de pays qui doivent désormais s’adapter en urgence aux bouleversements climatiques qui tuent leurs citoyens, détruisent leurs villes et annihilent des pans de leur économie.
Si ces évènements semblent parfois un peu loin de nous, la France n’est pourtant pas épargnée. Cet été, 88 départements de Métropole étaient affectés par des sécheresses. Dans certaines zones, il n’a pas plu pendant plus de 70 jours. En octobre, des intempéries mortelles ont touché le Sud-Ouest notamment l’Hérault où de grandes portions de voies SNCF ont été emportées et sont toujours hors service. En novembre, des chutes de neige ont privé d’électricité 300 000 foyers dans la Drome, l’Ardèche, l’Isère. Malgré les efforts des opérateurs pour rétablir le service, il a fallu plus d’une semaine pour un retour à la normale.
Manque d’investissement chronique ... ces phénomènes extrêmes sont appelés à se renforcer et se multiplier. La résilience de nos infrastructures est clé pour y faire face. Pourtant plusieurs signaux tendent à faire croire que la résilience n’est pas là. Prenons l’exemple de ce pont détruit en Haute-Garonne. Le changement climatique n’est pas responsable, mais cet événement met en lumière le sous-investissement sur ces édifices. Selon Gérard Larcher, Président du Sénat, 28 000 ponts dépendent de l’État. Leur entretien nécessite 120 millions d’euros par an, alors que seuls 80 millions d’euros y sont consacrés.
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Les politiques climat européennes ont favorisé le développement des énergies bas carbone, l’efficacité énergétique. Mais la résilience a été le parent pauvre des investissements. La prochaine commission européenne devra mettre ce chantier sur la table.
Connu / https://twitter.com/theShiftPR0JECT/status/1199348585495552000
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Jean-Marc Jancovici a retweeté The Shift Project @theShiftPR0JECT · 26 nov. 👉 via @Novethic
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Ndlr : à juger des résultats de la politique européenne "bas carbone", ça fait peur. Une monnaie nationale complémentaire serait-elle utile ? => rédiger un article+gazou avec l'aide de PH Derruder ACT
Le contre G7 ne se résume pas aux black blocs et à la violence. Il est aussi le théâtre d'un fourmillement d'idées nouvelles ou remâchées. Au menu : rejet du capitalisme et de l’impérialisme avec comme mot d'ordre le localisme, l'environnement et l'autogestion. Morceaux choisis à Hendaye.
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Trois termes peuvent résumer ces discussions.
Le premier parle du territoire, de géographie, du groupe et de son espace, d’expérience collective.
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Le second aborde les finalités. Il tourne autour d’un objectif autonomie et souveraineté.
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Le dernier n’est jamais prononcé mais il peut s’appeler pragmatisme, ou art de l’adaptation.
Le dérèglement climatique change les cadres du débat politique et devient un prisme incontournable de lecture du monde, explique François Gemenne dans cet entretien. Dans ce contexte, les chercheurs ont un rôle majeur à jouer et ne peuvent pas se dérober.
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François Gemenne, chercheur en sciences politiques, rattaché à l’université de Liège et enseignant à Sciences Po. Ses recherches sont essentiellement consacrées aux migrations et aux déplacements de populations liés aux changements de l’environnement, notamment aux catastrophes naturelles, ainsi qu’aux politiques d’adaptation au changement climatique.
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Le chercheur doit être honnête, il ne doit pas être neutre. La science n’est pas neutre. Quand on travaille sur des phénomènes aux implications sociales aussi importantes que le changement climatique ou les migrations, on ne peut pas publier ses résultats dans des revues académiques et ne pas prendre part au débat. Le climatologue qui fait des mesures de concentration de gaz à effet de serre et qui voit que ça s’emballe, ne peut pas se contenter de publier ses travaux dans Global Environmental Change. Bien sûr qu’il doit sonner l’alarme, bien sûr qu’il doit s’impliquer dans le Giec ! Je me reconnais tout à fait dans la démarche du Giec : fournir un condensé de la science, et laisser les politiques prendre leurs décisions.
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Édité par 11 contributeurs (13 au 17/11/19). Modéré par ZeroHeure. Licence CC by-sa. Tags : aucun
Les Chatons (membres du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts Neutres et Solidaires) veulent sauver Internet en proposant des services décentralisés pouvant remplacer ceux des GAFAM. Cependant, ils n'invitent pas qu'à utiliser leurs services[0], leur projet est aussi de vous faire devenir vous-même un fournisseur de services, pour héberger vos propres données, et pourquoi pas celles de vos proches.
Nous verrons dans cette dépêche les quelques concepts à maîtriser pour passer pour un professionnel, et les outils dont il faut s'équiper pour garantir sa tranquillité. Aucun nom de logiciel ou d'entreprise ne sera donné, le choix est immense dans le monde du logiciel libre : les connaisseurs sont invités à indiquer leurs technologies préférées dans les commentaires[2].
3 concepts :
- Disponibilité : fiabilité de la plateforme dans le temps
- Scalabilité (adaptativité ou adaptabilité) : capacité d'une plateforme à s'adapter à l’évolution de son utilisation
- Exploitabilité : capacité de l'information à être assimilable pour toute personne ayant à intervenir sur la plateforme
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tests de montée en charge (TMC), ... Dossier d'architecture technique ou DAT ... répartiteur de charge ... « Cloud Agility Platform On The Enfuming » « CAPOTE »
Monter sa propre plateforme
pour héberger des services non-critiques est un bon moyen pour commencer à apprendre seul comment gérer une infrastructure. Au niveau matériel on peut faire ça sur son PC ou sur un nano-ordinateur dédié, et si on ne veut pas dépendre de sa connexion à Internet il existe de nombreux services proposant des locations de serveurs (physiques ou virtuels). Côté logiciel, le plus simple pour commencer est d'utiliser une distribution YunoHost destinée spécifiquement aux hébergeurs débutants.
Intégrer une équipe existante
Connu / [Chapril] « Démystifier l'activité d'hébergeur » par Denis \o/
Ce sont des territoires qui étaient autrefois habités, cultivés, pâturés. Seules les ruines disséminées dans les paysages rappellent encore cette époque, révolue avec l’exode rural. Aujourd’hui, des paysans tâchent de faire revivre ces surfaces pastorales, mais se heurtent à une politique agricole fixant des normes parfois déconnectées de la réalité de leur travail et des territoires. Avec pour conséquence de les exclure des aides publiques, alors que ces territoires et leurs pratiques pastorales se révèlent particulièrement résistants aux aléas climatiques. Reportage en Ardèche.
Le Projet
... objectif de développer une solution plug-and-play, open source, durable, low-tech, frugale et adaptable qui vous permette de créer votre propre énergie renouvelable et de participer à la transition énergétique, individuellement et collectivement.
Qui sommes nous ?
Présentation du fondateur
Gaël est ingénieur et a fait presque toute sa carrière dans l'industrie énergétique. Au fil des ans il s’est trouvé confronté aux limites des gros projets industriels, qui se traduisent par des coûts humains et environnementaux très élevés. Profondément marqué par ce constat et la nécessité de questionner notre rapport à l'énergie, Gaël a commencé à réfléchir aux moyens de produire de l'énergie en milieu urbain.
Il décide de lancer Skavenji fin 2016 à Nice, et de rassembler des partenaires pour mettre au point un boîtier qui permette à chacun.e de participer à la transition énergétique, en expérimentant, en apprenant et en produisant sa propre énergie renouvelable chez soi.
Présentation de l’entreprise
SKAVENJI est une petite startup niçoise en émergence qui a pour mission de démocratiser l’autoconsommation énergétique.
Elle se propose en effet de permettre à n'importe qui de produire et consommer directement de petites quantités d’électricité, aussi simplement et librement que l’on cultive son propre potager.
Elle est depuis début 2017 accompagnée par l'Incubateur Paca Est et hébergée au CEEI – Nice Côte d’Azur, et partenariat avec l’INRIA à Sophia-antipolis.
SKAVENJI appartient par ailleurs au Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (Mouves), ainsi qu'à l'association Nice Start(s)Up et reste membre du Coworking Les Satellites à Nice.
Mentions légales
SAS Skavenji 61 avenue Simone Veil 06200 Nice
Société au capital de 10 000 euros
Immatriculée au RCI de Nice sous le numéro 823206883
Numéro de TVA intracommunautaire : FR 79 823206883
Responsable de rédaction et de publication : Gaël Desperries
mail : contact@skavenji.fr
Hébergeur : ONLINE SAS BP 438 75366 PARIS CEDEX 08
Connu par :
https://www.open-elearning.com/magano/magano-education/monumentuss/
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Deux volets sont à conduire en parallèle :
- le volet limitation : limiter au maximum et AU PLUS VITE nos émissions de gaz à effet de serre pour réduire au maximum le réchauffement climatique (le Zéro Fossile VITE) ;
- le volet adaptation : nous adapter au changement climatique déjà opéré à cause de la très grande inertie du cycle des émissions de gaz à effet de serre en anticipant au maximum.
Dépasser les constats
Malgré des efforts, des initiatives, les responsables politiques élus, les Institutions, ont bien du mal à sortir de leurs contradictions.
Et par ailleurs, les citoyens militants sont loin d'être assez nombreux ni assez unis pour renverser définitivement le rapport de forces.
En d'autres termes, l'inertie du "business as usual" est en train de gagner. Et la démission de Nicolas Hulot n'en est que le dernier avatar.
Heureusement, ce n'est pas encore inéluctable. Nous pouvons encore faire beaucoup mieux.
Mais pour ce faire, nous devons nous unir le plus largement possible, nous, les citoyens du monde. Exemple : Patrick Cahez nous fait découvrir Jean-Michel Valantin, dans Géopolitique d’une planète déréglée, Le choc de l’Anthropocène (Seuil). Il ne dit pas autre chose :
organiser "une alliance stratégique mondiale pour atténuer les effets de l'Anthropocène".
Nouvelle géopolitique d'un côté, nouvelle approche de l'économie de l'autre avec notamment "Le PIB nous mène dans l’impasse" Par Jean-marc B, dont je retiens "...détruire des forêts tropicales pour y planter du soja transgénique ou des végétaux destinés aux agrocarburants est bon pour le PIB des pays et pour le PIB mondial. Peu importe que ce soit une catastrophe écologique pour la biodiversité et pour le climat et que les peuples indigènes soient chassés manu militari : rien de tout cela n’entre dans le PIB." Faire émerger un nouvel indicateur économique sociétal est donc bien STRATÉGIQUE... La boucle est bouclée, l'économie nous ramène à la géopolitique.
Et comme il n'est pas sûr que ça soit suffisant, mettons tout en œuvre pour gagner la "bataille" culturelle portée par exemple en France par le collectif Le Partage dont certains membres font également partie de l’organisation d’écologie radicale internationale Deep Green Resistance. En effet, elle va jusqu'à remettre en question la notion même de civilisation, de façon très convaincante en s'appuyant sur la pensée de son fondateur Derrick Jensen. Il se termine par la vidéo du documentaire End:Civ - VOSTFR (2011) À VOIR ABSOLUMENT à la mémoire de Qwatsinas et de tous les peuples autochtones opprimés (depuis l'invention de l'agriculture ?).
Parlez-en autour de vous