Christophe Cassou @cassouman40
Les aléas météo dopés par le CO₂ qui s'accumule dans l’atmos, et aux conséquences sans précédentes, peuvent toucher toutes les régions du monde, même ajd avec un réchauffement de 1.3°C.
Des limites a l'adaptation existent; le déni de notre vulnérabilité se lève...de force.
Fil🧵
Citation
Sébastien Brana @SebastienBrana · 19 oct.
Vidéo (rare, me semble-t-il) montrant la formation d'un embâcle sous le pont de la commune de Limony (07), entrainant quasi-instantanément le débordement de la la rivière (La Limony) sous la forme d'une "vague" si souvent décrite par des sinistrés.
Source Facebook Météo Pilat 42
Vidéo intégrée
8:05 PM · 19 oct. 2024 · 29,8 k vues
- 16h L’adaptation est indispensable mais doit être menée en synergie avec la baisse des émissions de gaz à effet de serre (atténuation).
La réussite de l'adaptation est conditionnelle au succès de l’atténuation car il existe des limites dures, irréversibilités, points de rupture...
2/ - 16h Sans atténuation, l'adaptation ne peut contenir les risques: de facto, elle est souvent rassuriste.
Dans le moment politique actuel, un très grand nombre d'acteurs s'est emparé du cadre de l'adaptation & le manipule/détourne allégrement par clientélisme politique/électoraliste
3/ - Chaque ⅒ de degré additionnel rend l'adaptation +complexe car tous les risques entraînant une insécurité croissante dans tous les secteurs (sanitaire, alimentaire, sociale et politique) augmentent simultanément.
Ils ne s'additionnent pas mais se renforcent mutuellement.
4/
Image - L’adaptation reste souvent incrémentale, locale ou limitée à un segment d’activité. L’écart entre planification & mise en œuvre continue de se creuser & les acteurs publics & privés restent mal préparés.
La France fait des rapports mais n’implémente pas ensuite [#GIEC chap13]
5/
Image - L'adaptation doit aussi se faire en synergie avec la protection du "non-humain"/biodiversité. Les solutions fondées sur la nature sont très efficaces avec des convergences pour la biodiversité mais leur efficacité se réduit avec chaque ⅒ de réchauffement.
6/ - Les risques principaux ont été évalués sur l'Europe dans le dernier rapport du #GIEC Groupe 2 - Chapitre 13. Leur évolution en fonction des niveaux de réchauffement est connue et claire. Personne ne peut dire qu'il ne sait pas.
7/
Image - Regarder dans le rétroviseur pour l'adaptation & gestion de risque est gage d’impréparation. Raisonner en temps de retour n'est pas pertinent en climat qui change pour l'adaptation. Une crue centennale n'est déjà plus centennale aujourd'hui mais cinquantenale voir décennale
8/ - Ex. des canicules: l’été 2022 impossible il y a un siècle, est un événement de temps de retour ~décennal aujourd'hui mais on le vivra une année sur deux vers 2050, c'est a dire la norme. Voir le 🧵sur l’impossibilité future d'organiser des JO d’été en 🇫🇷
9/
Citation Christophe Cassou @cassouman40 · 29 juil.
Considérant la trajectoire actuelle des émissions, c'est probablement la dernière fois de l'Histoire que Paris organise des #JeuxOlympiques en été
Spoiler:🥇#canicules
Un🧵fil voyage dans le temps en suivant non plus la Seine mais la course du réchauffement!👇
Prêt? Partez!
1/
... - Pour l'adaptation, se focaliser sur l’aléa (qte de ⛈️, record de tempé, etc.) occulte les dimensions exposition/vulnérabilité et dynamique sociale du risque. L'adaptation doit inclure l'ensemble des dimensions vers plus de justice et d'équité face a une insécurité croissante
10/ - Le cadre de l'adaptation (accès et prise de décision) doit être transparent, inclusif, partagé dans la coopération, la prise en compte des capacités d'agir différentiées, etc. pour éviter la maladaptation qui verrouille les options d’atténuation & a terme renforce les risques
FIN
44,5 k abonnés - 952+ - 34 342 vues - 242 commentaires #jancovici #nuke #écologie
J'avoue avoir un peu de mal à comprendre le calcul de Janco sur le coût financier du capital.
La centrale coûte 10 milliards pour, admettons, 60 ans de vie.
taux d'intérêt à 2%, coût financier : 10 0,02 60 = 12.
taux d'intérêts à 10%, coût financier : 10 0,10 60 = 60.
Différence du coût financier = 48 milliards.
Quelqu'un peut-il m'éclairer svp ? Je ne vois pas comment il en arrive là à part en prenant le postulat qu'une centrale à 120ans de vie devant elle. Ça me paraît un poil exagéré.
Sources
Janco • Jean-Marc Jancovici face aux lecteurs... https://www.youtube.com/watch?v=uqDR4Xf1_5Q&t=0s
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
1) Capital/mentalité et compétence.
2) Arbitrage des risques entre la sûreté d'exploitation et l'arrêt d'exploitation.
3) 2200 GW.
#jancovici #nuke #écologie #carbon4 #shiftproject #extrait #alternativeséconomiques #janco #ilnousfautunplan
Transcription :
... ne croit plus que nous réussirons à temps à arrêter les émissions de gaz à effet de serre. ... Cette année aura été celle la plus émettrice ...
Connu / https://mastodon.top/@flomaraninchi@pouet.chapril.org/111056847323607517
"
Stéphane Crozat a partagé 1 j
flomaraninchi@pouet.chapril.org stph@framapiaf.org
Florence Maraninchi ⏚ @flomaraninchi@pouet.chapril.org
La semaine prochaine à Paris, j'aurai le plaisir de discuter avec les collègues du centre de sociologie de l'innovation :
Journée organisée par @clementmarquet.
J'y aborderai la question : comment faire en sorte que le numérique rompe enfin avec l'illusion de l'illimité (alors que c'est vissé dans tous nos principes de conception, pour de très bonnes raisons par ailleurs) ?
3 Comments
En partenariat avec l’Institut National des Sciences de l’Univers, nous souhaitons donner les clefs de compréhension pour ne plus confondre météo et climat.
Afin d’être le plus précis possible, nous avons reçu la précieuse aide de Jean Jouzel, paléoclimatologue français et Vice-Président du groupe scientifique du GIEC de 2002 à 2015.
Climat et Météo : de quoi parlons-nous ?
La météorologie, étudie les processus qui pilotent la dynamique de l’atmosphère et leur mise en équations, notamment en vue de la prévision du temps. Cette prévision n’a plus de sens au bout d’une dizaine de jours car l’état de l’atmosphère à un jour et un endroit donné, dépend fortement des conditions initiales. Cela est lié au caractère chaotique de la circulation atmosphérique.
A l’inverse, la climatologie analyse l’état moyen de l’atmosphère et des océans sur les grandes échelles de temps et étudie les processus physiques qui sont pertinents sur le long terme. Pour cette analyse, les conditions initiales n’ont pas d’importance.
Ce sont alors ses « conditions aux limites » qui prennent de l’importance et qui déterminent l’état statistique moyen de l’atmosphère : son climat. La quantité d’énergie que nous envoie le soleil en constitue un exemple : celle-ci est plus élevée en Juin qu’en Décembre (les extrêmes). Malgré le caractère chaotique de la circulation atmosphérique qui fait que, très exceptionnellement, on peut avoir un jour de décembre plus chaud en Bretagne qu’un jour de Juillet, le « forçage » du soleil conduit au cycle annuel de la température.
...
Quelle est la différence entre climat et météo ?
L’échelle de temps, de l’ordre de la semaine pour la météorologie, de la décennie voire du siècle ou plus
...
Comment évalue-t-on le climat ?
... statistiques ... moyennes à long terme de la température de l’air et des précipitations, ainsi que les statistiques de variabilité correspondantes, comme l’écart type de la variabilité interannuelle des précipitations par rapport à la moyenne à long terme, ou la fréquence des journées où la température a été inférieure à 5 °C.
...
Pour en savoir plus, cette vidéo de l’IPSL qui explique la modélisation du climat est très bien faite. https://www.youtube.com/watch?v=iP7hY9mgMHc&t=2s
Et la météo ?
... l’effet papillon ... le changement climatique augmente la fréquence des canicules ... Pour d’autres évènements extrêmes (tempêtes, inondations, et même le gel tardif), le lien avec le changement climatique n’est pas (encore ?) aussi clair. Il est probable que le changement de climat va modifier la fréquence de ces évènements, mais ce n’est pas encore clairement démontré.
...
L’Accord de Paris souligne l’importance de l’éducation dans la lutte contre le changement climatique : il est urgent que tous les français, y compris nos gouvernants, prennent la mesure du changement climatique et des potentiels évènements météorologiques extrêmes qui en découlent.
...
Connu / https://www.insu.cnrs.fr/fr/difference-meteo-climat
Mégabassines, la guerre de l’eau
L’étude montre qu’il n’y a tout simplement pas assez d’eau pour remplir les trente mégabassines programmées dans la Vienne. Mais la préfecture ne « valide pas » ce constat objectif car les impacts socio-économiques ne sont pas pris en compte. Un raisonnement par l’absurde qui sape un travail scientifique inédit.
...
pas une analyse militante. Elle sort du cœur de la technocratie de l’eau. Son objectif n’est pas subversif non plus : connaître la quantité d’eau disponible et le niveau des prélèvements sur le bassin de la rivière Clain dans la Vienne. « C’est un bilan hydrique, une objectivisation de la situation la plus juste possible », résume Stéphane Loriot, le directeur de l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) qui a piloté ce projet somme toute classique pour un gestionnaire de l’eau.
... a fait appel à un cabinet d’expertise privé, Suez Consulting, filiale de la multinationale éponyme peu soupçonnable de biais écologistes. L’étude s’étale sur 600 pages ultra-techniques et titrées d’un acronyme obscur : HMUC pour Hydrologie, Milieux, Usages et Climat. Les résultats, d’une précision inédite, ont été vérifiés par un chercheur en hydrologie spécialement recruté à cet effet. Et pourtant, cette étude a déclenché l’ire du préfet.
...
Le très macroniste préfet de la Vienne Jean-Marie Girier, directeur de la campagne présidentielle 2017 d’Emmanuel Macron, a engagé tout un travail de sape contre ces connaissances pourtant vitales.
...
Dans ce climat de confusion scientifique et d’organisation de l’ignorance, même les repères de base pour affronter l’avenir se flouent. Le 8 juin, dans un communiqué de presse, le président de la chambre d’agriculture de la Vienne, Philippe Tabarin, assène sa propre analyse quantitative de l’eau : « Contrairement aux conclusions de l’étude HMUC, j’affirme que nous ne manquons pas d’eau. » Dans la Vienne, les scientifiques disent l’inverse depuis près de trente ans.
Matt Damon dans "Seul sur Mars" plantant des patates / Audrey Boehly / Puy-en-Velay, départ d'un des chemin de Saint-Jacques - Twentieth century fox film corpo / Collection ChristopheL via AFP - - GettyImages / Luc OLIVIER
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La terre au carré Fievet
Provenant du podcast
La Terre au carré
Au menu du club de la Terre au Carré : les plantes dans vos films préférés, une approche systémique du problème climatique et la nature du chemin de Saint-Jacques.
Les plantes possèdent une place insoupçonnée dans le cinéma, c’est pour cela que Katia Astafieff, vulgarisatrice scientifique spécialisée en biologie, a décidé de dérouler “le tapis vert” aux plantes dans son livre “Les plantes font leur cinéma. De La petite boutique des horreurs à Avatar” aux éditions Dunod, paru le 12 avril 2023. À travers une sélection de 14 films, on y découvre les capacités passionnantes des plantes.
À l'occasion des 50 ans du rapport Meadows (1972) mettant en avant l'impossibilité de continuer indéfiniment le modèle de croissance économique, la journaliste scientifique Audrey Boehly a créé le podcast "Dernières limites". Son but : procurer des clés de compréhension à ces auditeurs et auditrices sur les différents domaines scientifiques des limites planétaires (les ressources en eau, en métaux, l'énergie, l'agronomie, etc.) grâce à des entretiens avec des experts et des expertes. Après 1 an et 12 épisodes, Audrey Boehly sort un recueil de ces entretiens : le livre “Dernières limites - Apprendre à vivre dans un monde fini” paru le 22 mars aux éditions Rue de l’Échiquier.
Nous recevrons également Georges Feterman est professeur agrégé d’SVT, président de l'association A.R.B.R.E.S mais également un naturaliste passionné par les paysage qui l’entoure. Dans son livre “La nature sur les chemins de Saint-Jacques” paru le 14 avril aux éditions Delachaux et Niestlé qu’il vient nous présenter, Georges Feterman nous emmènes avec lui sur le chemin de Saint-Jacques, la Via Podiensis (de Puy-en-Velay au Pays Basque) grâce à des photos et des anecdotes sur la faune, la flore, la géologie, etc.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Connu / TG le 18/03/23 à 10:55
"
Chouette article sur notre site sur le recyclage, pour comprendre ce que c’est réellement et les moyens pour limiter ses propres déchets.
Article : 7 minutes (https://www.greenpeace.fr/agir/chaque-geste-compte/zero-dechet/le-recyclage-est-il-un-enfumage/?fbclid=IwAR1fw3a9HuPv8kQ8qhuobbWBhYSLdZNb--HANIev1dj1H6MLy7yFWvC5PqQ)
"
Connu / TG du 28/11/22 à 11:12
Résumé
Alors que les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres, un récit mortifère opposé fleurit tout de même : celui de l’illimitisme, la croyance dans la toute-puissance des capacités humaines, la croyance dans un progrès sans fin...
En savoir plus
Il y a 50 ans paraissait un rapport scientifique rédigé par une équipe du MIT supervisée par le chercheur Dennis Meadows, qui évaluait pour la première fois l’impact de l’activité́ humaine sur notre planète.
Ce rapport intitulé Les limites à la croissance, publié en 1972, était sans appel : poursuivre la croissance économique, qui va de pair avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, mène inévitablement à une impasse au cours du XXIe siècle.
Pourtant l’époque Anthropocène se caractérise plutôt par une perte du sens des limites, avec l’illusion de l’infini induite par les puissances thermo-industrielles extractivistes.
Incarné par un Jeff Bezos et un Elon Musk (« only the sky is the limit »), l’illimitisme vise à conjurer les limites de la Terre et les menaces d’effondrement climatique par la croyance en la toute puissance de l’innovation, incarnée par le transhumanisme.
Comment un tel récit s’est-t-il construit ? Dans un contexte de contraction des ressources et de déséquilibre climatique peut-on espérer le dépasser pour le remplacer par un récit soutenable ?
Nous en parlons avec notre invité Johann Chapoutot, historien professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne spécialiste du nazisme et la modernité occidentale. Auteur du livre Le Grand récit, aux PUF, il va publier prochainement un tract Gallimard avec Dominique Bourg « Manifeste contre l’impuissance publique ».
Depuis maintenant près de 4 milliards d'années, notre planète a la chance de se situer dans une zone habitable par rapport au soleil. Ce qui a été fondamental dans l'apparition de vie biologique. Aujourd'hui, ce sont les conditions même d'habitabilité de la Terre qui posent problème en raison d'un grand nombre de limites planétaires qui ont été dépassées et qui deviennent critiques pour notre humanité. Que signifie justement ce concept de limites planétaires ? Comment résonne-t-il dans un contexte où nos modes de vie restent ancrés dans un modèle de progrès sans fin ?
Le rapport Meadows
Il y a 50 ans, paraissait le rapport scientifique Meadows qui évaluait pour la première fois l'impact de l'activité humaine sur notre planète. Un rapport a la diffusion planétaire qui a eu de véritables effets cognitifs et politiques, d'abord aux États-Unis où il y a eu une véritable prise de conscience, qui a commencé sous la présidence Nixon. Selon Johann Chapoutot, le gouvernement français actuel est plus à droite que Nixon, qui lui avait encouragé les politiques environnementales aux Etats-Unis : « L'identification de la planète comme système cohérent et global date du XIX siècle avec la naissance de l'écologie comme science. À l'époque, l'effet de serre, par exemple, a été identifié par des physiciens français en 1824. Deux siècles plus tard, notre président de la République dit que la solution, c'est de produire plus. Cela veut dire que depuis la parution du rapport Meadows qui a été une onde de choc, nous n'en avons tiré aucune leçon. »
Un parallèle entre le nazisme et le capitalisme face à l'écologie
Pour Johann Chapoutot « toutes les dictatures ont toujours été liées aux industries d'extraction fossile. Il y a une espèce de conjonction de sympathie entre les intérêts politiques dictatoriaux d'un côté, et l'accumulation délirante de capital des compagnies de l'autre. À l'époque, le nazisme, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, c'était encore une expérience politique et sociale, mais aussi biologique et eugéniste que les élites regardaient avec beaucoup de sympathie et d'intérêt. Il se passe la même chose actuellement avec la Chine. »
À lire aussi : Ecologie ou économie?
Le dépassement des limites planétaires
D'après les plus récents rapports du GIEC, sept limites planétaires sur neuf ont été dépassées. Une situation unique dans l'histoire de l'humanité. Mais y a-t-il un moyen de revenir en arrière ? Quel est le rôle du capitalisme sur ce dépassement ? L'idée, défendue par de nombreux autres historiens, est que le génocide, et par extension les crimes contre la nature, sont le stade suprême du capitalisme.
D'après Johann Chapoutot « nous sommes dans un capitalisme qui est complètement délié de tout principe moral et qui prône l'accumulation, l'enrichissement. C'est une course aux profits qui est complètement décorrélée de toute quête spirituelle, intellectuelle, artistique, de tout rêve, de toute ambition proprement humaine. C'est déjà ce qui est en train de se produire. On le voit avec la Coupe du Monde dans des stades climatisés au Qatar en plein désert, qui ont été construits au prix de 6 à 15 000 morts. »
"L'illitisme"
Dans cette émission, Johann Chapoutot évoque "l'illitisme" : au paroxysme du progrès, il y a l'illimité : « Auparavant, on parlait de progrès, désormais, on parle d'innovation, c'est le mot à la mode qui d'ailleurs, permet de dire que si tout est limité, il y a quelque chose qui est illimité : c'est la matière grise, humaine et l'intelligence qui nous permettra de nous en sortir. Mais le fait que l'intelligence supposée soit incarnée par des milliardaires immatures et prédateurs, je trouve cela quand même assez inquiétant. »
Thèmes associés Sciences et savoirs Sciences Croissance économique
L'équipe
Mathieu Vidard, Production - Valérie Ayestaray, Réalisation ; Chantal Le Montagner, Collaboration ; Anna Massardier, Collaboration : Lucie Sarfaty, Collaboration ; Thierry Dupin, Collaboration ; Camille Crosnier, Journaliste
Ndlr : complété pour la rediffusion du 26/12/22
Durée de lecture : 8 minutes - Clés : Nucléaire Catastrophes nucléaires
L’obsession des conservateurs pour le nucléaire repousse le débat sur la sobriété. C’est pourtant le meilleur moyen pour limiter le réchauffement climatique. Mais elle suppose une baisse des inégalités, une nécessité ignorée par les nucléaristes. [Enquête 5/5]
...
le débat sur le nucléaire n’est que le faux-nez d’un refus d’aborder la question des inégalités, en France comme dans les autres pays. La promotion du nucléaire exprime le refus de se poser la question de la société dans laquelle on veut vivre. Il est fort probable que la dureté des temps imposera des contraintes douloureuses, si on ne fait rien. Mieux vaut choisir que subir. Et s’engager dans une société juste, sobre, libre, dans laquelle le nucléaire deviendra un sujet d’étude pour les historiens.
Notes
[1] Discours du 8 décembre 2020 au Creusot.
[2] La Parisienne libérée, Le nucléaire, c’est fini, La Fabrique, 2019, p. 106.
[3] « Analyse » évoquée par les Travaux relatifs au nouveau nucléaire — Programme pluriannuel de l’énergie (PPE) 2019-2028. Interrogée par Reporterre, l’Andra ne l’a pas communiqué.
[4] p. 593.
[5] Voir tweet de Digiconomist.
[6] Figure 6.10abcd.
Connu / https://twitter.com/KEMPFHERVE/status/1516073813477367812
"
Hervé Kempf @KEMPFHERVE
Pourquoi le nucléaire est-il soutenu par la droite et par l’extrême-droite, alors que la gauche et les écologistes veulent en sortir ?
Thread 🧶
5:18 PM · 18 avr. 2022·- 47 Retweets 48 Tweets cités 117 J'aime
D’abord par la focalisation historique sur la bombe atomique et sur l’idée que la dissuasion nucléaire est indispensable. Nucléaire civil et militaire sont intrinsèquement liés, et conserver la bombe sans l’industrie de l’énergie atomique n’est pas imaginable.
Surtout, le plan efficace pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre implique une politique drastique d’économies d’énergie et des énergies renouvelables.
Problème : réaliser de fortes économies d’énergie implique de viser d’abord les plus riches, qui sont de loin les premiers émetteurs de gaz à effet de serre. Donc, implique de réduire les inégalités de revenus et de patrimoines.
Lutter contre les inégalités ? La droite et l’extrême-droite s’y refusent. Pour noyer le poisson, elles prétendent donc que le nucléaire permettra de répondre au problème climatique.
Au fait, M. Macron met le paquet sur le nucléaire en mixant avec les renouvelables. Mme Le Pen ne prétend faire QUE du nucléaire et veut démanteler les éoliennes. Son projet énergétique est totalement irrationnel.
"
ll y a 50 ans paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Sa conclusion : continuer la croissance, qui va de paire avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, aboutirait inévitablement à un “crash” au cours du XXIème siècle. Dans ce podcast, la journaliste Audrey Boehly mène l’enquête 50 ans après en interrogeant des experts et des scientifiques : a-t-on dépassé les limites planétaires ? Quelles sont les solutions pour bâtir un avenir où l’activité humaine n’épuiserait pas les ressources de notre seule planète ? Rendez-vous le 3 mars, avec une interview de Dennis Meadows.
Download 24:20 à https://file07.ausha.co/XIGCrXaRBPzQlx9aRcvC17n1NItD7HMzx0TFgS3b.mp3?token=DSz7v-vLhwuUM05J5wS3WA&expires=1646728532
1 332 vues - 147 - 2 - 141 k abonnés
Dans le cadre du cycle de conférences "ECO₂ par EDF", Jean-Marc Jancovici présente sa vision et son approche macro-économique d'une société neutre en carbone et respectueuse du vivant. Débat en compagnie de Thomas-Olivier Léautier, chef économiste d'EDF,
Édition animée par Frédérique Bedos, journaliste et fondatrice de l'ONG d'information "Le projet Imagine"
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-croissance-climat-et-limites-physiques-edf-02072021
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=ZWMcfWuBllk
Site de Jancovici : https://jancovici.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan...
Les podcasts : https://soundcloud.com/effondrement-i...
Mis en ligne par Joëlle Leconte
36 commentaires
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1420123318355734535
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 42 min - 1 - 4 - 17
"
Tr.: ... Rapport Meadows, prévision de l'effondrement dans un monde fini, dans le courant du 21è siècle. Récession structurelle dans un monde de sobriété. Modèle bouclé va sortir.
TOL : d'accord sur le passé, mais pas sur l'avenir : on peut décarboner notre économie. Éviter l'effondrement. CHanger mais on y croit. 2,5 à 5 % du PIB. Le pb est que l'on ne s'est pas mis en mouvement Enjeu politique. +impact biodiversité, ressources renouvelables.
JMJ : pression humaine. Les autres scénarios ne sont pas bouclés. Doncll un monde sans croissance. On raisonne ressources/gens par secteurs, sous l'angle physique. Ya tout à changer. Asso les shifters, pour avancer sur tous les sujets. Mise en débat. Sondage / la population mûre pour protéger l'environnement. Ne croit pas à la croissance verte. Intelligence collective.
TOL : adhésion collective important. pb envi global. Réduire ém co2 de 29% en 2030. 3%/an. /prix du carbone /modifier le comportement, les investissements. Donne financements / accompagner la transition.
JMJ : être pragmatiques. Le vélo électrique, la PAC mieux que l'isolation. Hiérarchie des risques. course contre la montre. Manque la pédagogie. Les médias ne le font pas. /Taxe marche dans les pays libéraux et dans le b2b. Pour le b2c passer / réglementation.
TOL : rapport Blanchard/Tirol ; impacter nos voisins, gouvernance institutions indépendantes et transparentes. acceptabilité sociale.
Q
/tensions matières premières :
JMJ : ex pétrole, acier, matières essentielles, prix durablement volatile. /Cuivre 0,4% maintenant demande plus d'énergie ! quantité d'invest augm.
TOL : /alu le % dépend du prix. adaptation.
JMJ : limite à la substitution ex nuk / solaire.
Q /récession structurelle / société démocratique
JMJ : 2007 pic de prod du pétrole conventionnel, gaz pic mer du nord en 2005. Le charbon voyage peu. On a donc de la fausse croissance. La récession est déjà là, c'est de la sobriété. Ya des avantages non économiques. Cesser le débat économique.
Q / abandon du carboné en interne (carboné vache à lait)
TOL : epr, renouvelable, CAPEX ? /DÉCroissance longue difficile en démocratie.
Q / indicateur écon différent du PIB ?
JMJ : s'accomoder de la baisse comme du vieillissement, y aller pas à pas, besoin d'accompagnement, la baisse on l'a qu'on le veuille ou non. Je ne suis pas un collapsologue. Réfléchir, anticiper.
TOL : /urgence ok un prix du carbone MAINTENANT. /PIB n'est plus la mesure. indicateur global ??
Q /accroitre la connaissance, la pédagogie
JMJ : ya pas de miracle.
Concl.
6 commentaires
...
Un monde à +1.2°C et déjà en feu
...
Après avoir connu un record de température de 49.6°C, le village de Lytton en Colombie Britannique a été brûlé à 90% et au moment où j’écris ces mots, on ne peut pas confirmer que la totalité de la population ait été évacuée.
Presque 50°C à 50 degrés nord. C’est la chaleur du désert au Canada. Nous n’avons jamais vu ce niveau de chaleur si loin au nord, où que ce soit sur la planète Terre, jusqu’à maintenant. Jamais.
...
La climatisation, symptôme de l’injustice climatique
...
les scientifiques, à l’image de Michael E. Mann, n’ont pas hésité à déclarer que cet évènement était dû au changement climatique. En termes de communication, c’est très important, voire structurant.
Deuxièmement, cette vague de chaleur est un drame humain qui doit interpeller à plus d’un titre. Les autorités canadiennes ont annoncé plus de 300 morts sur le territoire, provoquées par la canicule. Ces morts ne sont pas des personnes avec des revenus aisés. Ce ne sont pas des personnes qui se sont ruées dans les hôtels climatisés, complets pendant une semaine. Ces morts sont très majoritairement des personnes sans moyens de s’adapter rapidement à de tels extrêmes. Une scène d’injustice climatique qui malheureusement se répètera des centaines de fois dans les décennies à venir : les riches auront le privilège de supporter plus ou moins le changement climatique, les autres…bonne chance.
...
le changement climatique n’est qu’un des nombreux problèmes environnementaux. Même sans ce ‘problème de carbone‘, nous aurions tout de même une chute massive de la biodiversité, une déforestation massive, un océan de plastique, etc. Nul besoin d’attendre 2050 pour arrêter cela.
...
Nous avons intérêt, même d’un point de vue économique, à rapidement nous adapter.
3 erreurs de communication à éviter
1/ “C’est trop tard”
2/ Si nous échouons à maintenir à +1.5°C, la prochaine cible n’est pas +2.°C, mais +1.51
3/ “Le climat est bouclé pour les 20, voire 30 prochaines années”
...
Le mot de la fin
Le réchauffement climatique fait déjà des ravages alors que nous ne sommes qu’à +1.2°C de réchauffement global.
...
Connu / https://twitter.com/BonPote/status/1412333235028336641
Greenpeace France @greenpeacefr · 26 juin
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Citer le Tweet Greenpeace France @greenpeacefr · 23 juin Image
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« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
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Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
Article : Comprendre la géothermie et ses limites
URL : http://energieetenvironnement.com/2020/07/29/comprendre-la-geothermie-et-ses-limites/
Publié : 29 juillet 2020 à 11 h 02 min
Auteur : Philippe Gauthier
Catégories: Idées et références, Transition énergétique
La géothermie est souvent présentée comme une source d’énergie propre et illimitée. On peut se demander, dans ces conditions, pourquoi elle n’est pas davantage exploitée. Comme souvent, c’est un mélange de contraintes techniques et de limites physiques qui la rendent peu attrayante. Et en pratique, la géothermie n’est pas si propre que cela non plus.
https://energieetenvironnement.files.wordpress.com/2020/07/1920px-nesjavellirpowerplant_edit2.jpg?w=805 Centrale électrique hydrothermale de Nesjavellir, en Islande.
Avant d’aller plus loin, rappelons que le terme « géothermie » recouvre trois réalités distinctes dans le langage courant :
Le stockage d’eau chaude dans de profonds puits, pour des durées allant de quelques heures à quelques semaines. L’eau étant chauffée à la surface (souvent par solaire thermique) avant d’être injectée dans le sol, il ne s’agit pas de chaleur géologique au sens strict.
L’utilisation de sources d’eau chaude qui existent spontanément dans quelques régions du globe, à une profondeur généralement inférieure à 3 000 mètres. Dans ce cas, il est plus précis de parler d’hydrothermie.
L’utilisation de la chaleur diffuse du roc enfoui dans les profondeurs de la terre à des profondeurs allant de 3 000 à 10 000 mètres. Cette source de chaleur se trouve partout sur la planète, mais certaines régions sont naturellement plus chaudes que d’autres.
Ce texte va se pencher sur cette troisième source d’énergie, bien que certains des constats qui suivent s’appliquent aussi à l’hydrothermie. De manière générale, la température augmente d’environ 30 °C chaque fois que l’on s’enfonce de 1 000 mètres dans le sol. Cette chaleur percole lentement des profondeurs de la Terre, mais elle aussi produite sur place par la désintégration des petites quantités de matière radioactive naturellement présentes dans le roc. Cette accumulation de chaleur est assez lente et si les profondeurs sont chaudes, c’est principalement parce la pierre agit comme son propre isolant.
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Limites technique, énergétiques, environnementales
... forer des puits pour rejoindre les couches chaudes du sous-sol, puis à injecter de l’eau pour en récupérer l’énergie. À pression normale, cette eau extrêmement chaude se transforme en vapeur et alimente des turbines électriques. ... des profondeurs de 3 000 à 10 000 mètres ... Les fluides de forage et les matières libérées par le forage sont corrosifs ... vapeur chargée en minéraux tend à obstruer ... tend à fendre la roche ... fissures ... roche doit être brisée par fracturation hydraulique ... petits tremblements de terre ... l’exploitation de la chaleur « sèche » des profondeurs n’est pas rentable
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puissance installée monde 12 TW (térawatts), dont plus de 80 % de carburants fossiles ... potentiel 2 TW de chaleur ... extraite du sous-sol ne se renouvelle pas rapidement ... il faut considérer la géothermie comme l’exploitation d’une chaleur « fossile », accumulée dans le passé.
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La quantité d’eau douce à injecter dans les puits constitue l’une des limites ... émettent aussi du sulfure d’hydrogène (H2S, gaz extrêmement toxique) et du CO2. L’eau peut aussi dissoudre et ramener à la surface divers sels, ainsi que de l’arsenic, du mercure, du soufre, de la silice et divers autres minéraux qu’il n’est pas simple de gérer de manière sécuritaire.
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Source :
Energy Skeptic, Can Geothermal power make up for declining fossil fuels? ( http://energyskeptic.com/2020/geothermal/ )
Planète Biodiversité
Dans un rapport publié vendredi 5 juin, la Cour des comptes européenne affirme que la politique agricole commune, la PAC, n’a que des résultats « limités » sur la préservation de la biodiversité.
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C’est un document qui rappelle à quel point la politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité. Et à quel point, jusqu’à présent, cela n’a pas été le cas. Dans un rapport publié vendredi 5 juin https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=53892, la Cour des comptes européenne affirme que la PAC n’a eu un effet positif que « limité » sur la préservation de la biodiversité et que l’évaluation des dépenses en la matière par la Commission n’est « pas fiable ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Commission européenne dévoile des feuilles de route ambitieuses pour la biodiversité et l’alimentation https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/20/la-commission-europeenne-devoile-des-feuilles-de-route-ambitieuses-pour-la-biodiversite-et-l-alimentation_6040270_3244.html
L’enjeu est pourtant conséquent : sur les 86 milliards d’euros que la Commission a prévu de consacrer à la biodiversité entre 2014 et 2020 (soit 8,1 % du budget de l’UE), 66 milliards proviennent de la PAC. L’agriculture intensive est l’une des principales causes de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes en Europe. Depuis 1990, les populations d’oiseaux des champs et de papillons des prairies ont ainsi diminué de plus de 30 %.
Manque de données
« La PAC n’a pas suffi à contrer le déclin de la biodiversité des terres agricoles, qui représente une grave menace pour l’agriculture et l’environnement », regrette Viorel Stefan, chargé du rapport. Dans sa stratégie adoptée en 2011, la Commission s’était notamment engagée à renforcer la contribution de l’agriculture et de la foresterie à l’amélioration de la biodiversité d’ici 2020. Le 20 mai, elle a publié sa feuille de route pour 2030 en matière de biodiversité ainsi que sa stratégie « De la ferme à la fourchette », qui encourage une agriculture plus durable.
Les résultats seront-ils plus probants dans dix ans ? Dans son rapport, la Cour des comptes souligne d’abord qu’il est difficile de mesurer les progrès accomplis en raison du manque de données, la majorité des indicateurs existant en matière de biodiversité n’ayant pas été mis à jour par la Commission depuis au moins six ans. Les dernières données disponibles concernant la « diversité génétique du bétail », par exemple, datent de 2005 et ne sont disponibles que pour cinq Etats membres.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La PAC, une catastrophe agricole commune » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/04/la-pac-une-catastrophe-agricole-commune_6024758_3232.html
Pour mettre en œuvre le volet agricole de sa feuille de route en matière de biodiversité, la Commission et les Etats membres disposent de deux leviers d’action principaux : les aides directes aux exploitations agricoles et les programmes de développement rural. Pour assurer le suivi du budget annuel, la Commission applique des coefficients – de 0 % si la contribution de l’aide au maintien de la biodiversité est insignifiante, 40 % si elle est modérée ou 100 % si elle est importante – aux différentes dépenses.
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Connu / https://twitter.com/Fondation2019/status/1269561059213553665
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Delphine Batho a retweeté
Fondation 2019 @Fondation2019 · 14h
La politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité, selon la Cour des comptes de l’UE
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Catégorie Éducation 25 commentaires
Nassnoussi Bouloulou il y a 3 mois
Conférence super intéressante !