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Les troubles psychiques et neuro-développementaux concernent plus de 20% de la population, soit 13 millions de personnes en France. Schizophrénie, trouble bipolaire, troubles du spectre de l’autisme, dépression, TDAH… autant de troubles qui deviennent bien trop souvent des insultes notamment dans la bouche des politiciens pour discréditer leurs adversaires, pointer l’aspect paradoxal d’un propos ou tout simplement psychiatriser le camp d’en face.
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De même que le fait de détourner en insulte une couleur de peau ou une orientation sexuelle est puni par la loi, nous demandons qu’il en soit de même pour les troubles psychiques et neurodéveloppementaux. La stigmatisation, comme une seconde maladie, freine voire empêche le rétablissement des personnes et peut aggraver / déclencher des idées suicidaires.
C’est plus largement la manière dont on perçoit cette population et la place qu’on souhaite lui accorder dans notre société qui est ici en jeu.
NB : pour augmenter la portée de notre action nous avons créé en parallèle une pétition à l’Assemblée Nationale que vous pouvez signer à l’adresse suivante :
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2222
Connue / https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-politique/l-edito-politique-du-mardi-05-mars-2024-5744485
puis par
https://twitter.com/Hugo_Baup/status/1764918014871310691
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Il fallait que je vous en parle. J'ai un handicap. Et il est enfin reconnu par l'administration. Ce qui va beaucoup changer ma vie ! Je vous explique tout dans cette vidéo qui me tenait beaucoup à cœur.
Connue / https://peertube.stream/c/ericcoquerel/videos?s=1 connu / https://mastodon.top/@franceinsoumise@peertube.stream/111069622040292482
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1571222155186020362
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Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 17 sept.
Je rechigne souvent à utiliser les sondages, là il me semble qu'il y a alerte.
santementale.fr
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Remédiations, (le blog des), par . Cédric Mattescot, pour partager des ressources, des informations afin de mieux comprendre les publics qui rencontrent des difficultés ou des troubles dans les apprentissages. ; une publication sous licence CC by nc nd.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?DVuB4w
Éco-anxiété, solastalgie, psychoterratie… la crise du climat est à l’origine de maux inédits. Et parfois d’une prise de conscience radicale.
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Alice Desbiolles, médecin de santé publique, est spécialisée en santé environnementale. Elle connaît bien ce processus. Dans son travail, elle est de plus en plus souvent confrontée aux multiples émotions de patients envahis par les problèmes liés à l’urgence climatique. Sans pouvoir les rassurer sur l’état du monde, elle tient à les rassurer sur leur état à eux. Selon elle, être anxieux est une réaction parfaitement rationnelle. C’est l’inverse qui serait anormal. Par ailleurs, elle constate que cet état qui accompagne généralement le pic de conscientisation peut aussi être un levier. « L’organisme réagit au stress. Si ce dernier est aigu, il peut être considéré comme positif, car il nous prépare à l’action. »
Mais Alice Desbiolles reconnaît que ce n’est pas toujours le cas. « Le problème, c’est quand le stress devient chronique. Il y a alors un risque de dépression et, sur le volet somatique, cela peut déclencher des problèmes d’insomnie, de céphalées, des troubles cardio-vasculaires... » Au terme d’« éco-anxiété » qui fleurit dans les médias, Alice Desbiolles préfère celui de « solastalgie », moins réducteur. Car ceux qui prennent conscience du collapse ne ressentent pas uniquement de l’anxiété. Leur panel d’émotions est bien plus large.
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analogie avec les cinq étapes du deuil. Dans l’ordre, ou le désordre, tout le monde devra d’abord sortir du déni (non, la chose n’existe pas...), puis affronter la colère (quand je découvre l’ampleur du scandale...), la négociation (en est-on bien sûr ?), la dépression (l’éco-anxiété), pour, à la fin, et avec de possibles rechutes, connaître l’acceptation qui permet de passer à l’action.
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Ce n’est pas le modèle adopté par le psychologue Pierre-Éric Sutter, cofondateur avec Loïc Steffan et Dylan Michot de l’Observatoire des vécus du collapse, lequel a récemment conduit une étude auprès de 1 600 personnes vivant en France pour savoir, d’un point de vue psychologique mais aussi sociologique, comment ils vivent l’évolution des enjeux écologiques ou environnementaux. Lui privilégie une grille de lecture comprenant quatre sociotypes également inspirés par une intuition de Pablo Servigne. Ce canevas croise états émotionnels et postures conatives. Ainsi, on trouve :
le pessimiste-passif (« À quoi bon, tout est foutu »),
l’optimiste-passif, qui peut être « collapsophobe » (« la science va bien nous tirer de là »)
le pessimiste-actif (le survivaliste qui vise l’autonomie)
et, enfin, l’optimiste-actif.
C’est dans cette quatrième et dernière catégorie qu’on trouve les néotransitionneurs. L’optimiste-actif admet l’avènement du collapse mais il choisit de s’y préparer activement, pour lui mais aussi pour toute la communauté, avec le souhait de mettre en place un système alternatif.
Pour tenter d’appréhender ce qu’est le quotidien des personnes touchées par un trouble du spectre autistique (TSA) et mieux comprendre les difficultés auxquelles font face les enfants, les adultes et les familles concernées, nous avons rencontré trois femmes qui vivent au quotidien avec l’autisme : personnellement, professionnellement et au travers de leurs engagements associatifs.
Valérie est vice-présidente d’Autisme Rhône Lyon métropole, association de parents de personnes autistes de tous âges et de tous niveaux. Leurs valeurs sont l’inclusion dans le travail, à l’école et plus largement dans la société.
Carine est, entre autres, la maman de Nicolas, jeune adulte autiste avec un trouble du langage. Il n’a jamais eu de place en IME mais a eu la chance de faire toute sa scolarité à temps partiel en classe ULIS, de la maternelle au lycée. Désormais elle voudrait pouvoir l’aider à trouver du travail à mi-temps dans une entreprise ordinaire qui voudrait bien l’intégrer, ne parvenant pas, pour l’instant, à lui trouver de place dans le milieu protégé.
Véronique est éducatrice spécialisée et membre de l’association La Cordée Educative. Elle exerce dans l’Ain et une partie du Rhône (30km autour de Chatillon-sur-Chalaronne). Elle a été formée à l’autisme durant 5 ans par des équipes du Québec et de Belgique. Ses prises en charge s’adressent aux enfants, aux adolescents ou aux adultes en situation de handicap ou atteints de TSA, le plus souvent à domicile, mais aussi en cabinet ou à l’école. Depuis le mois d’octobre 2018 elle exerce également en indépendante.
Petit état des lieux
Retard dans la prise en charge
En France 1 nouveau né sur 100 souffre d’un Trouble du Spectre Autistique ce qui équivaut à environ 700 000 personnes concernées en France.
La France accuse un grand retard dans la compréhension et la prise en charge des troubles autistiques, longtemps considérés par les théories psychanalytiques comme des troubles psychologiques liés à une relation toxique avec les parents (et particulièrement la mère). On le sait désormais, l’autisme est un trouble neurodéveloppemental. Mais les erreurs de diagnostic passées ont induit en erreur les prises en charge et la prise en compte des besoins des personnes concernées.
A l’heure actuelle les services publics sont débordés et ne disposent que de très peu de services adaptés. Les diagnostics (puis prises en charge médico-sociales) actuels sont très longs à mettre en place (2 ans en moyenne) et souvent très partiels. Les professionnels ne sont pas formés. Charge à eux de se former parallèlement pour mieux accompagner les enfants et les adultes touchés par un TSA.
Clés : Interview - autisme - handicap - inclusion - scolarité
Pour aller plus loin :
la page Facebook de l’association Autisme Rhône Lyon métropole
le site internet http://www.autisme.fr/
le site de La Cordée Educative
les coordonnées de Véronique Boyer : 06 73 16 93 40
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