Publié : 15 octobre 2024 à 9 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Procès des violeurs de Mazan, révélations sur l'Abbé Pierre, viol suivi du meurtre de Philippine, chaque jour qui passe nous montre à quel point la culture du viol imprègne notre société et à quel point l'impunité des agresseurs est forte.
Infirmier, chanteur, abbé, médecin, employé, acteur....Il n'y a pas de profil type du violeur, celui ci est un monsieur tout le monde. Ces violences sont perpétrées à 96% par des hommes qui mettent en place des stratégies spécifiques pour arriver à leurs fins, dont la soumission chimique au cœur du procès de Mazan.
Certain.e.s récupèrent le viol et le meurtre terribles de Philippine non pour demander des actes et des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, et notamment ici la prévention de la récidive, mais pour exiger plus de répression à l'encontre des étrangers. De fait leur but n'est pas de défendre les femmes, ni de lutter contre le patriarcat. Ils instrumentalisent la lutte contre les violences faites aux femmes pour servir leurs objectifs racistes et anti immigrés.
Nous leur disons que nous ne sommes pas dupes, la cause des femmes ne servira pas leur projet politique xénophobe.
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Les troubles psychiques et neuro-développementaux concernent plus de 20% de la population, soit 13 millions de personnes en France. Schizophrénie, trouble bipolaire, troubles du spectre de l’autisme, dépression, TDAH… autant de troubles qui deviennent bien trop souvent des insultes notamment dans la bouche des politiciens pour discréditer leurs adversaires, pointer l’aspect paradoxal d’un propos ou tout simplement psychiatriser le camp d’en face.
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De même que le fait de détourner en insulte une couleur de peau ou une orientation sexuelle est puni par la loi, nous demandons qu’il en soit de même pour les troubles psychiques et neurodéveloppementaux. La stigmatisation, comme une seconde maladie, freine voire empêche le rétablissement des personnes et peut aggraver / déclencher des idées suicidaires.
C’est plus largement la manière dont on perçoit cette population et la place qu’on souhaite lui accorder dans notre société qui est ici en jeu.
NB : pour augmenter la portée de notre action nous avons créé en parallèle une pétition à l’Assemblée Nationale que vous pouvez signer à l’adresse suivante :
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2222
Connue / https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-politique/l-edito-politique-du-mardi-05-mars-2024-5744485
puis par
https://twitter.com/Hugo_Baup/status/1764918014871310691
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Atelier d'Ecologie Politique de Toulouse, Collectif de chercheur.es, Abonné·e de Mediapart
L’Atécopol était présent au « Common Good Summit » organisé par Toulouse School of Economics et des journaux économiques, autour du prix « Nobel » Jean Tirole. Cette manifestation ne permettant pas de poser des questions, c’est donc ici que nous présentons les questions, objections et analyses qui n’ont pu être exprimées lors de cette grande opération de greenwashing.
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Conclusion
Au contraire de ce que déclarait le directeur de TSE, Christian Gollier, en introduction de ce sommet, il n’a été aucunement question de sciences concernant les questions écologiques. Aucune confrontation n’a pu avoir lieu, ni avec des scientifiques, ni avec la salle. Il s’agissait seulement d’offrir une tribune à la communication des grandes entreprises. Alors que TSE et l’Université de Toulouse Capitole se targuent d’exigences scientifiques de haut niveau et de « standards internationaux », il ne s’agit en fait de rien d’autre que d’un détournement inacceptable d’une institution publique d’enseignement supérieur et d’une instrumentalisation de la légitimité de la recherche française au profit de pratiques destructrices.
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les aspects sociétaux comme la question des politiques publiques, des choix concernant les modes de vie et les modes de production ont été abordés selon un seul angle : celui d’une régulation par les prix de tous les phénomènes, alors que l’on sait que les enjeux écologiques actuels mettent en conflit des valeurs incommensurables entre elles et irréductibles à des questions économiques. Aucune autre discipline des sciences humaines et sociales ni de tout autre domaine n’était conviée, ni aucune organisation issue de la société civile. Pourtant les enjeux du bien commun et de l’écologie doivent nécessairement croiser une pluralité d’approches et de champs du savoir si l’on veut que la transition écologique et sociale tienne compte de la complexité des enjeux et soit menée de manière démocratique.
Ce texte est issu des réflexions de l’Atelier d’Écologie Politique (Atécopol), collectif toulousain de plus de 160 scientifiques. Il a été rédigé collectivement par Frédéric Boone, Mireille Bruyère, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Christel Cournil, Rémi Douvenot, Michel Duru, Jean-Michel Hupé, Etienne-Pascal Journet, Sylvain Kuppel, Olivier Lefebvre, Émilie Letouzey, Odin Marc, Hervé Philippe, Florian Simatos, Laure Teulières et Laure Vieu.
[1] « Un « sommet du Bien Commun » qui s’annonce comme le summum du greenwashing », Blog Médiapart de l’Atécopol, 11 mai 2022
[2] « Des scientifiques alertent : les fuites d’hydrogène sont 200 fois plus néfastes pour le climat que le CO2 », Révolution énergétique, mai 2022.
[3] « Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971-2021 », C. Bonneuil, P.-L. Choquet, B. Franta, , Global Environmental Change 71, 102386 (2021)
[4] « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[5] « “Carbon Bombs” - Mapping key fossil fuel projects », K. Kühne, N. Bartsch, R. Driskell Tate, J.Higson, and A.Habet, Energy Policy (2022)
[6] « IPCC: We can tackle climate change if big oil gets out of the way », The Guardian, 5 avril 2022
[7] 23 pays ont atteint un découplage absolu entre les émissions liées à la consommation et le PIB, et 32 entre les émissions liées à la production et le PIB, cf partie 2.3.3, chapitre 2, WGIII, AR6.
[8] Dans le technical summary, on trouve "Mitigation pathways likely to limit warming to 2°C entail losses in global GDP with respect to reference scenarios of between 1.3% and 2.7% in 2050. In pathways limiting warming to 1.5°C with no or limited overshoot, losses are between 2.6% and 4.2%." Actuellement, la croissance mondiale est autour de 3%. Dans le rapport complet, on trouve "Absolute decoupling is not sufficient to avoid consuming the remaining CO2 emission budget under the global warming limit of 1.5°C or 2°C and to avoid climate breakdown. Even if all countries decouple in absolute terms this might still not be sufficient and thus can only serve as one of the indicators and steps toward fully decarbonizing the economy and society". (...) "Economic growth (measured as GDP) and its main components, GDP per capita and population growth, remained the strongest drivers of GHG emissions in the last decade, following a long-term trend. (...) The decades-long trend that efficiency gains were outpaced by an increase in worldwide GDP (or income) per capita continued unabated in the last ten years. (...). In a systematic review, Mardani et al. found that in most cases energy use and economic growth have a bidirectional causal effect, indicating that as economic growth increases, further CO2 emissions are stimulated at higher levels; in turn, measures designed to lower GHG emissions may reduce economic growth. (...) Recent trends in OECD countries demonstrate the potential for absolute decoupling of economic growth not only from territorial but also from consumption-based emissions, albeit at scales insufficient for mitigation pathways. ». Extraits de « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC (2022)
[9] C. Gollier s’est déjà prononcé à de multiples reprises sur la nécessité de la décroissance productive, notamment dans le rapport « Les grand défis économiques » (2021). Par exemple : « Nos habitudes de consommation doivent changer radicalement pour réduire la part des produits et des services à forte intensité carbone et pour favoriser les circuits courts. » « L’urgente nécessité d’agir justifie une vaste série d’interventions, telles que (…) l’interdiction de certains produits et services » « Si nous décidions collectivement de réagir au danger, nous devrions tous accepter, d’une façon ou d’une autre, des modifications parfois dérangeantes de nos modes de vie. ». Son point de vue récent sur la compatibilité de cette décroissance productive avec la croissance économique – notamment au vu du contenu du dernier rapport du GIEC – ne nous est pas connu, et n’a pas été exprimée au cours de ce colloque.
[10] Pour respecter (avec une chance sur deux) l’objectif de l’accord de Paris d’une limitation du réchauffement climatique à +1,5°C, il faut que les émissions mondiales de CO2 commencent à décroître au plus tard en 2025 pour atteindre une baisse de 50 % en 2030 par rapport à 2019. Cela correspond à une baisse de 8%/an si les émissions commençaient à décroître aujourd’hui, et d’au moins 12 %/an si les émissions ne commencent à décroître qu’en 2025. Cf « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022)
[11] « Banking on climate chaos », Fossil Full Finance Report, 2022.
[12] « Les ONG dénoncent le « chèque en blanc » de 8 milliards accordé par les banques à TotalEnergies », Les Echos, 17 mai 2022.
[13] Les premiers théoriciens de l’économie libérale comme Ricardo l’utilisaient déjà pour justifier les dégâts sociaux de l’industrialisation naissante. Ils déploraient explicitement la disparition de l’artisanat, l’augmentation des inégalités, l’aliénation des ouvriers, mais y voyaient un mal nécessaire pour ne pas sombrer au sein de la grande compétition mondiale.
[14] « Le cas échéant, le passage à des régimes alimentaires comportant une part plus importante de protéines végétales, une consommation modérée d'aliments d'origine animale et une réduction de la consommation de graisses saturées pourrait entraîner une diminution substantielle des émissions de GES. Les avantages comprendraient également une réduction de l'occupation des sols et des pertes de nutriments dans le milieu environnant, tout en offrant des avantages pour la santé et en réduisant la mortalité liée aux maladies non-transmissibles liées à l'alimentation ». « WG III contribution to the Sixth Assessment Report », IPCC, technical summary (2022). Voir aussi « IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems », IPCC (2019).
[15] « Do grasslands act as a perpetual sink for carbon?”, P. Smith, Global Change Biology, 20, 2708 (2014).
[16] Même une prairie jeune ne permet pas de compenser les émissions de méthane des ruminants qu'elle nourrit, sachant que la densité moyenne de vaches/ha est supérieure à 1 sur la plupart des prairies françaises. En effet, une vache émet au minimum l’équivalent de 2,2 t/an en équivalent CO2 alors que la séquestration est de moins de 2t/an/ha en équivalent CO2 en moyenne les vingt premières années après la conversion d’une culture annuelle en prairie. Voir « Evaluation quantitative des émissions de méthane entérique par les animaux d'élevage en 2007 en France. », M. Vermorel, J. P. Jouany, M. Eugène, D. Sauvant, J. Noblet, J. Y. Dourmad, Productions animales 21, 403 (2008), et « Des prairies pour stocker du carbone », F. Gastal (2018)
[17] Sans oublier qu'en France, outre les prairies, les ruminants utilisent aussi 5,5 millions d’ha de cultures annuelles pour la production de grains et fourrages complémentaires.
[18] Il convient de rappeler que l'Initiative 4/1000 avait justement fait partie des exemples illustrant les « mirages techno-scientifiques » dans une conférence organisée en 2019 par l’Atécopol. Un chercheur agronome à l’INRA avait présenté le bilan de travaux de recherche plus récents qui invalident le postulat initial du 4/1000 sur le potentiel de stockage mondial des sols, et questionnent fortement sa version actuelle. Voir « Sauvés par les promesses de technoscience ? », Atécopol (2019), conférence enregistrée à regarder à partir de 32 min 30s.
[19] « Rôle des sols dans l’atténuation du changement climatique (approche agronomique) », S. Pellerin, conférence Université Grenoble-Alpes, 20 septembre 2021. Voir également « Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France », INRAE (2019).
Connu / https://twitter.com/mclucal/status/1532058254452617216
"AtEcoPol a retweeté LucAl @mclucal · 19h
Une fois de plus, TSE (Toulouse School of Economics) et son directeur Christian Gollier ont servi de marchepied à l’éco blanchiment des firmes multinationales les plus nocives pour l’environnement en organisant un colloque… Super récit de @AtEcoPol. - 0 - 8 - 7"
*Clés : Politique Extrême-gauche manifestations
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Parmi les nouvelles dispositions sanitaires censées freiner un énième rebond de l’épidémie, une mesure d’importance a fait tiquer les quelques indiscrets qui ont pu lire l’avant-projet de loi soumis au Conseil d’État ce 14 juillet...
Le magazine Marianne est en kiosques chaque vendredi, également disponible en ligne dès le jeudi. "Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert Camus
Tr.: Natacha Polony ... Macron instrumentalise l'écriture de la loi au service de sa communcation politique ...
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20 minutes
L’enquête des journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel analyse les nouvelles stratégies de lobbying pour peser dans le débat scientifique et médiatique.
Libération parle ce matin « d’un cyclone de réactions », avant même que ce livre ne paraisse. L’ouvrage est intitulé « Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique », il est publié chez La Découverte. Je le précise car les auteurs criblent tous les canaux, toutes les voies et les voix qu’empruntent les lobbys de l’industrie pour battre en brèche le principe de précaution et disqualifier les combats pour la santé ou l’environnement. Et ce, au nom de la science. Au nom de la « bonne » science, celle qui n’entraverait en rien le progrès. Traduire : qui n’entraverait en rien la loi du marché. Quels sont ces canaux ? Des maisons d’édition, des journaux, des radios, des chaines de télé et une myriade de blogs, comptes Twitter ou chaînes Youtube. Ainsi que des agences de relations publiques qui fabriquent des arguments scientifiques tout prêts pour journalistes paresseux ou simplement ignorants. Ce livre est dense, précis, fouillé, très polémique, édifiant et passionnant.
L'équipe Sonia Devillers Productrice Anne-Cécile Perrin Réalisatrice Redwane Telha Rédacteur en chef Marion Philippe Attachée de production
... Dijon ... Essayons d’être juste et de rappeler que Jean-Luc Mélenchon n’a rien dit de farfelu ou révolutionnaire. La réflexion sur l’armement apparent de la police est engagée dans de nombreux pays, notamment l’Allemagne ou les pays scandinaves, dans le cadre d’une réflexion plus large sur la doctrine du maintien de l’ordre. Ce qui évidemment n’a rien à voir avec des attaques menées par la pègre tchétchène, à l’arme lourde type Kalashnikov, et qui, de toute façon, ne peuvent être traitées par des forces de polices classiques, aussi armées soient elles.
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Pourquoi un tel rejet systématique, alors que la présidente du Rassemblement National semble traitée avec plus de mansuétude ? Il y a bien longtemps qu’on ne s’étrangle plus d’indignation sur ses propos outranciers, alors que la moindre déclaration de Jean Luc Mélenchon est analysée, triturée, contestée, moquée.
Pourquoi ces indignations à géométrie variable quand la première raconte a peu près n’importe quoi
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propension à utiliser Marine Le Pen pour disqualifier Jean-Luc Mélenchon. est non seulement malsaine mais elle est dangereuse car elle donne chaque jour un peu plus de corps et de respectabilité à un mouvement, qui malgré le ripolinage de sa façade, reste profondément axé sur la préférence nationale et tout son cortège d’oripeaux.
Connu / https://twitter.com/francoisedegois/status/1273126676797546499
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francoise degois @francoisedegois
Le mauvais procès permanent fait à #Melenchon et la prime a #Le Pen. Analyse sur @NosLendemains #ViolencesPolicieres #soignants #Dijon
Le mauvais procès permanent fait à Melenchon et la prime à Le Pen - Nos Lendemains
Les ricaneurs sont à la fête. Ils s’en donnent même à cœur joie. Depuis quelques jours, alors que les images ultra violentes de Dijon et des commandos
7:33 AM · 17 juin 2020·547 Retweets 761 J'aime
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Tout commence par une invitation à une journée exceptionnelle organisée par Google à destination de chômeurs. Mais pourquoi le géant américain s’intéresse-il aux demandeurs d’emploi ?
Organisée par Google, en coopération avec Pôle emploi, cette journée commence par une séance proposant de connecter les chômeurs à leur "wifi intérieur". Cette journée s'annonce finalement moins formatrice et moins désintéressée que prévue.
Françoise, conseillère à Pôle emploi dans un quartier populaire d’île de France s'interroge et ne reconnaît plus son métier.
Je me demande est-ce que Google recrute ? Je suis atterrée de savoir que dans mon agence Pôle emploi, on propose à cent chômeurs cette pseudo journée de formation. En fait **on est dans une boutique Google !**
L’organisatrice de l’événement Google confie :
'Chromebook' c’est l’ordinateur prétexte de cet événement, il est rapide, pas cher, tu peux en avoir un à partir de 250 euros, c’est vraiment une bonne option !
Les agences privées prennent de plus en plus de place dans la réinsertion des chômeurs. Depuis la création des prestations telles Activ’emploi, les conseillers Pôle emploi reçoivent même l’ordre d'inscrire impérativement un certain nombre de demandeurs d'emploi. Ce recours à des entreprises privées ampute le travail des conseillers Pôle emploi de l'aspect humain. Les chômeurs sont directement envoyés en atelier sans rendez-vous individuel préalable.
Etre contraint d'insister pour inscrire un maximum de demandeurs d'emploi à ses prestations... l'objectif étant de les faire sortir des chiffres pendant quatre mois... on ne leur donne pas plus de chance que ça de s'en sortir… Je ne comprends plus le sens de ce que l'on me demande... [...] L’Etat ne fait pas d’économies. Il a renforcé les brigades de contrôle par cinq, mais rien proposé au niveau de l'accompagnement.
Le marché des demandeurs d’emplois représente deux milliards d’euros en France. Les entreprises privées, comme Google, ne comptent pas passer à coté.
Reportage : Rémi Dybowski-Douat
Montage : Thomas Jost
Connu / https://twitter.com/Federation_MNCP/status/1228265124567355392
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MNCP @Federation_MNCP · 3h | REVUE DE PRESSE | 📻
Des formations Google soutenues par l'Etat et par Pôle emploi ?! Une édifiante enquête sur @franceculture
! A écouter de toute urgence !
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Transcription : ... Françoise conseillère pôle emploi, risque suicidaire important ...
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➡️ Aidez à financer le documentaire ici https://linternationale.fr/
Partout dans le monde, des gouvernements néo-libéraux ou fascistes instrumentalisent la justice pour écarter ou nuire à l’image de leurs opposants politiques. Le 16 octobre 2018, une opération sans précédent visait Jean-Luc Mélenchon et ses proches : 15 perquisitions sont menées simultanément par une centaine de procureurs et de policiers directement sous les ordres du Ministère de la justice. Du jamais vu en France. Le Procureur qui a orchestré cette opération, François Molins, proche du Président Emmanuel Macron, fut récompensé moins d’un mois après en étant nommé à la plus haute charge de la magistrature. Ce film documente minutieusement les faits qui font de cette affaire un cas emblématique de lawfare.
Réalisé par Sophia Chikirou, ce documentaire veut alerter l'opinion publique sur le #lawfare, pratique qui consiste à utiliser la justice pour nuire à des opposants politiques.
Catégorie Actualités et politique
Ndlr : excellent documentaire, autant sur le fond que sur la forme => valoriser ACT
TRIBUNE - Dans une "déclaration" commune, plus de 200 personnalités appellent à la "vigilance pour défendre les victimes" du "lawfare", un concept qui désigne une instrumentalisation politique de la justice.
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Conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon et des députés de la France insoumise le 19 février 2019 à l'Assemblée nationale. Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé les actes antisémites commis, notamment contre M. Finkielkraut. Il a expliqué que la lutte contre l'antisémitisme et le racisme était au fondement de l'engagement humaniste des insoumis et qu'il était « impossible d'être raciste et membre de la France insoumise ». Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé l'instrumentalisation politique de la lutte contre l'antisémitisme faite par la République en Marche pour s'en prendre aux insoumis et aux Gilets jaunes. Il a affirmé que le mouvement des gilets jaunes n'était ni raciste, ni antisémite, ni homophobe et qu'il fallait en chasser les éléments qui s'appropriaient la lutte sociale portée par ce mouvement pour tenir des propos indignes. Jean-Luc Mélenchon a également appelé à participer le 16 mars aux mobilisations pour la justice sociale et pour la sauvegarde du climat.
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Actualités et politique
743 commentaires
Cemil Choses A Te Dire il y a 9 heures
A chaque fois que je vous écoute, monsieur Mélenchon, mais aussi les camarades députés ici, je suis à la fois heureux et en souffrance.
Heureux car l'intelligence qui s'exprime ici me rempli de joie.
En souffrance car vous n'êtes pas au pouvoir.
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Michelle Tirone
il y a 10 heures
Excellente prestation. Je crois que tout a été dit et bien dit. J'irai à la manifestation ce soir à Limoges mais surtout pour protester contre l'ensemble des discriminations.
véritable campagne électorale de Macron ... grand blabla national, une journée de perdue, n'a pas pu présenter le cahier de doléances, opération d'enfumage
L'invité de 8h20 : le grand entretien
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, est l'invité du Grand Entretien de France Inter, alors qu'Emmanuel Macron lance le premier jour du débat national, dans l'Eure.
Richard Ferrand est d'abord revenu sur la question du "grand débat" organisé dès aujourd'hui par le gouvernement : "C'est d'abord une grande respiration démocratique : que les Français prennent la parole, c'est ça l'enjeu, que permettent que des questions surgissent, pas que les question des responsables publics (...) Que l'on partage les complexités."
Et pour répondre aux critiques émises par Chantal Jouanno, après la fin de mission de la Commission nationale du débat public qu'elle présidait :
"Il faut bien qu'à un moment donné, quelqu'un tienne le manche de l'organisation (...) Le comité des garants veillera à sa neutralité (...) Il ne faut pas commencer les choses avec le point qui pourrait jeter le doute."
Le grand débat permettra-t-il de revenir sur la question de l'ISF ? "Pourquoi s'accrocher à l'ISF ?" répond Richard Ferrand. "L'enjeu n'est pas de détricoter l'ensemble de ce qui a été mis en place (...) Il faut écouter ceux qui s'expriment mais aussi se souvenir que la majorité est souvent silencieuse."
Il faut arrêter d'en faire un totem (...) aussi longtemps qu'il a existé, il n'a pas servi à notre économie
Le président de l'Assemblée Nationale veut aussi "que sur un certain nombre de débat, on tire des conclusions concrètes, évaluées, débattues et mises à l'œuvre (...)", qu'il faut "se saisir des grands sujets de notre société, de ce qui fait débat (...) L'expression de la démocratie (...) n'est pas l'empilement de plusieurs minorités".
Tous les sujets peuvent être abordé (...) Dès qu'on ouvre un débat, on ne fait pas a priori le tri
Richard Ferrand croit à la vertu pédagogique de ce grand débat : "La première vertu du dialogue, c'est d'être un antidote à la violence dont on sait qu'elle ne mène nulle part (...) On entend moins l'exaspération qui monte d'un certain nombre qui dit 'y en a marre de ces manifestations de gilets jaunes' (...) Le dialogue est le garant de la paix civile."
À chaque fois qu'un pays connait des convulsions sociales douloureuses comme celles que nous avons vécu, assez rapidement la détestation des élus apparaît
"Ce sera peut être l'occasion d'expliquer le travail parlementaire, comment fonctionne notre démocratie" espère Richard Ferrand. "La perception des Français de la personnalité d'Emmanuel Macron est aux antipodes de l'Emmanuel Macron que je connais (...) il faut repartir de la manière la plus humble qui soit, avec le dialogue."
Sur le contrôle des frais de mandat des députés de LREM
Sur l'enquête menée par la cellule investigation de Radio France sur les frais de mandat de Anne-Christine Lang, députée LREM, accusée de détournement de son enveloppe parlementaire à des fins personnelles : Richard Ferrand évoque "des fait déroulés sous la précédente législature."
Cette députée va rembourser ce qui a fait l'objet, selon elle de négligence, et elle s'entretiendra avec la déontologue de l'Assemblée
"100 % des parlementaires seront contrôlés pendant cette mandature sur l'usage des frais de mandat" ajoute le président de l'Assemblée, qui évoque des contrôles lancés "dès le 30 janvier" et s'interroge aussi sur ce travail d'investigation :
Cette enquête (...) constitue la traduction d'un désir de transparence, mais aussi une contribution aux dénigrements des parlementaires sur la nécessité desquels je m'interroge
Légende du visuel principal: Richard Ferrand © AFP / Thomas SAMSON / AFP
Les invités
Richard Ferrand
Président de l'Assemblée Nationale
L'équipe
Nicolas Demorand Journaliste
Léa Salamé Journaliste
Mots-clés : Info Richard Ferrand La République en marche ! Gilets jaunes Politique Emmanuel Macron Chantal Jouanno débat
Transcription :
.... l'indépendance et la neutralité sera totale ... cinq garants ... les cahiers avec déjà 3200 contributions ... tenir le manche de l'organisation concrète ... c'est le comité des garants qui tiendra indépendance et neutralité. Chacun pourra conduire le débat qui lui convient ... la confiance ne se décrète pas ... saisi de la question des garants hier soir ... doute / parler de tout mais pas l'isf, on n'y reviendra pas. mais il n'y a pas de sujet tabou ... 100 00 fr manifestent mais la majorité est silencieuse 21 millions d'électeurs (au 2è tour fait remarquer Lea Salamé. ... ne sait pas encore comment sera coclu ledébat sic ... démocratie expression d'une majorité ... 80 km/h par décret ... le débat pour mieux expliquer ... letri, on e fera collectivement et en toute transparence (sic) ... crise de la démocratie représentative ... yen a marre de ces gilets jaunes ... le dialogue garant de la paix civile ... démocratie participative ... pas de conclusions hâtives ... dépasser les clichés ... expliquer le travail parlementaire ... sursaut civique ...
Q : Stéphane /ISF réd fiscale /pme innovantes supprimé car accompagnait l'ISF donc contrevérité /mise au rebut du rapport Borloo Rép : intéressant ... déni /th du ruissellement ...
Claire : retraitée a voté Macron vit bien /LREM n'a pas réussi à contacter l'antenne locale !
ndlr :
- la duplicité est audible (garants pas encore choisis, dépouillements pas annoncés, etc) :-( impossible qu'il n'en ait pas conscience.
- le but est clair : diluer les revendications de Gj dans celles de TOUS LES FRANÇAIS = GRANDE MANIPULATION POLITIQUE d'instrumentalisation d'un débat public !
la_république_en_marche-LREM
né dès décembre 2011, quelques jours après la généralisation du prélèvement de commission par covoiturage.fr devenu Blablacar. Notre site n’est pas né de la dernière pluie, il n’est pas une Nième application comme il s’en est lancé plusieurs depuis quelques mois : il est donc actif depuis plus de cinq ans et c’est le deuxième site en France en termes de nombre de trajets effectués (plus de 670 000 depuis la création) et de nombre de visiteurs sur le site (plus d’un million/an).
Surtout, ce n’est pas une startup à but lucratif. Dès le départ, le principe a été acté : un site collaboratif, ouvert, sans commission, animé par une association à but non lucratif de type loi 1901. Notre plateforme est un bien commun.
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Blablacar est le résultat d’un hold-up sur le bien commun constitué par la plateforme covoiturage.fr jusqu’en 2011 de manière gratuite. Progressivement, pas à pas, tous les trajets ont été soumis à une commission, celle-ci d’un niveau de plus en plus élevé, jusqu’à atteindre 20% sur certains trajets. On a assisté à la privatisation de la valeur produite de manière volontaire par une communauté fondée sur le partage et la solidarité.