Peu après la manifestation contre le projet de mégabassine à Sainte-Soline dans l'ouest de la France, notre reporter Bryan Carter se rend sur place pour comprendre les raisons de la colère et les répercussions potentielles de ces enjeux à l'échelle de l'UE.
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François Pétorin est l'administrateur de la Coop de l'eau 79. Cette coopérative regroupant 220 exploitations agricoles porte un projet de seize réserves de substitution, sur un territoire qui comprend le Marais Poitevin et les cours d'eau qui l’alimentent. Une seule est achevée à ce jour. ... Je suis agriculteur, producteur de céréales et de semences,"
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Vous allez effondrer l'eau et tout le vivant" (Emma Haziza, hydrologue) ... Une dérogation dénoncée par l'hydrologue Emma Haziza qui y voit non seulement une forme de privatisation de l’eau, mais également un danger pour tout l'écosystème. ... Une dérogation dénoncée par l'hydrologue Emma Haziza qui y voit non seulement une forme de privatisation de l’eau, mais également un danger pour tout l'écosystème.
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Un "intérêt" de la part de la Commission européenne
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Marco Contiero, director of agricultural policy, Greenpeace EU / lobbying de COPA-COGECA
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Un problème structurel lié à la politique agricole commune
Un homme pourtant essaie de faire bouger les lignes. Benoît Biteau est ingénieur agronome, propriétaire d'une ferme biologique en France et l'une des figures de proue du mouvement anti-bassines. Il est également député européen et vice-président de ladite commission Agriculture. Selon lui, la transition agricole se heurte aussi à un problème structurel, lié à l'attribution des aides financières.
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Face à une crise climatique que nos sociétés aggravent chaque jour un peu plus, les bassines sont devenues le symbole d'un modèle agricole qui illustre la difficulté de l'Union européenne à concilier ses objectifs environnementaux avec ses priorités économiques.
Connu / TG le 10/06/23 à 23:22
Benoit Biteau - député européen EELV • © Morgane Jacob - France Télévisions
Rubriques : Niort Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine
Les évènements du 25 et 26 mars 2023 à Sainte-Soline ont été marqués par les graves affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. En colère envers l'État sur la gestion du dossier, le député européen écologiste Benoît Biteau, estime que les anti-bassines ont "gagné la bagarre de l’opinion". Il interroge d'autant plus l'entêtement des pouvoirs publics et soulève les incohérences du projet dans une gestion de l'eau durable et équitable.
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’il n’y a pas d’anti-irrigation, il n’y a pas d’anti-bassines, on veut juste que ça se passe bien et que si on doit utiliser de l’eau en agriculture, il faut créer les conditions de la réussite de tout ça. Je dis souvent que les écologistes, en vérité, par leur positionnement, sont les meilleurs alliés des agriculteurs même s’ils ne s’en rendent pas compte. Les solutions qu’on propose peuvent sortir l’agriculture de la mauvaise ornière dans laquelle elle est enlisée.
Pour aller plus loin :
nature ; manifestation ; social ; économie ; écologie ; environnement ; politique ; mégabassines
#92 - SAINTE-SOLINE : TÉMOIGNAGE D'UN DÉPUTÉ EN COLÈRE - 2 avr. 2023 /Greenletter Club
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Aujourd’hui, nous allons diffuser le témoignage d’un élu présent lors des manifestations violemment réprimées autour de la méga-bassine de Sainte-Soline.
Benoit Biteau est paysan en Charente-Maritime, ingénieur agronome, ancien vice-président de la région Poitou Charente en charge des questions agricoles, eurodéputé écologiste, et milite depuis des années contre la construction des méga-bassines.
Interview réalisée par Maxime Thuillez.
00:29 - Bonjour Benoît Biteau, on a fait un premier épisode dans lequel on a abondamment parlé du problème des méga-bassines. On va revenir sur les manifesations qui ont dégénéré à Sainte-Soline, le 25 mars. Est-ce que tu peux nous raconter comment s'est passée cette manifestation ? Qui l'a organisée ?
04:13 - Est-ce que tu peux raconter le déroulé de la manifestation, jusqu'au moment où cela dégénère ?
20:44 - Combien y a-t-il de blessés ? Quelle est la nature des blessures ? Qu'est-ce qui a causé ces blessures ?
23:16 - Je vais lire le rapport de la ligue des droits de l'Homme : "Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues” et elle conclut ainsi : “De manière générale, nous avons constaté un usage immodéré et indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes sur les lieux, avec un objectif clair : empêcher l’accès à la bassine quelqu’en soit le coût humain”. C'est ce que vous avez ressenti vous sur place ? C'est à dire, qu'on était prêts y compris à ce qu'il ait des victimes pour protéger la bassine ?
31:21 - On a eu des enregistrements qui font état de l'entrave des secours, du SAMU qui ne pouvait pas intervenir parce que les forces de l'ordre ne donnaient pas l'autorisation. Sur le terrain vous avez vu cette difficulté à évacuer les blessés ?
39:50 - Est-ce que tu comprends que l'on puisse renvoyer dos-à-dos la violence de certains manifestants et des gendarmes ?
43:03 - Je vais lire une partie du manifeste des Soulèvement de la Terre sur leur site, “À mesure que s’accélère la dégradation des conditions de vie sur Terre, nous sommes de plus en plus nombreux.ses à se sentir tenaillé.e.s par la confusion, la colère et l’absence d'horizon. Qu’attendre d’une énième COP ou d'un catalogue printanier de promesses électorales ? Seul un basculement radical - un soulèvement - pourrait permettre d'enrayer le réchauffement climatique et la 6ème extinction massive des espèces déjà en cours”. Devant l’ampleur et la vitesse du changement climatique et de l’effondrement du vivant, devant l’inertie des politiques, est-ce que tu comprends que des gens se révoltent ? Organisent des actions de désobéissance civile ?
46:00 - “Le militant Julien Le Guet était surveillé par une balise GPS de la police et envisage de porter plainte. En mars 2022, une caméra militaire avait été découverte au domicile de son père” c’est ce que l’on peut lire dans Sud Ouest. Les militants écologistes sont surveillés de près par les forces de l'ordre ? Il y a une criminalisation des militants écologistes ?
51:25 - La cellule Demeter, est une cellule de gendarmerie crée en 2019 et chargée de lutter contre la délinquance dans le monde agricole. C’est une cellule créée en collaboration avec la FNSEA, elle lutte contre les "actions de nature idéologique qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques." Il y a une volonté de la part du gouvernement de protéger une vision productiviste de l'agriculture ?
56:30 - Est-ce que l'on assiste-là à une forme de police politique rurale ? Ça n'est pas arrivé qu'à toi, je pense notamment à Antoine Gatet, vice-président de France nature environnement qui reçoit la visite de gendarmes quelques mois après un reportage à la TV où il prenait position contre une forme d'agriculture industrielle... des témoignages comme ça, il y en a beaucoup.
59:02 - La FNSEA a pris trop de pouvoir dans le pays ?
01:06:12 - Est-ce que tu as un message à adresser aux gens qui nous écoutent ?
Connue / mel de CD [attac17-lr] SAINTE-SOLINE : TÉMOIGNAGE D'UN DÉPUTÉ EN COLÈRE (Benoit Biteau)
La première médiation consacrée aux pesticides en plaine d’Aunis s’est déroulée ce lundi à La Rochelle. Les riverains ont apprécié l’exercice mais redoutent une impasse.
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« La médiation sur les pesticides ne doit pas seulement apaiser les discours. Il ne s’agit pas de problématiques de voisinage, mais de santé publique », rappelle une mère de famille. AFP/ Remy Gabalda
Une quarantaine d’agriculteurs et presque autant de riverains ont débattu des pesticides ce lundi soir à La Rochelle dans le cadre d’une médiation inédite en Charente-Maritime. Près de trois heures d’échanges « dans l’écoute et le respect », aux dires des participants, ont permis de souligner les positions et attentes de chacun.
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Député européen et membre d’EELV, Benoît Biteau dresse un constat similaire : « On laisse la chambre d’agriculture dérouler ses arguments sans adversité, la médiation peut sembler pertinente mais elle est verrouillée en réalité ! » Invité à la dernière minute, lui n’a pu se libérer ce lundi pour assister à ces échanges et dénonce dans un communiqué « l’opacité qui entoure [cette] initiative ».
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ou encore la plantation de haies nouvelles.
717 k abonnés - 7.3k+ - 222 001 vues - 978 commentaires #Agriculture #Eau #Bassines
"Recours juridiques, manifestations, pétitions, et même sabotages. Dans les Deux-Sèvres, la mobilisation contre les “méga-bassines” continue de prendre de l’ampleur. Ces gigantesques cratères de plastique, destinés principalement à l’irrigation des cultures céréalières en été, sont dénoncés comme l’énième fuite en avant d’un modèle agricole intensif et trop gourmand en eau, qui peine déjà à se maintenir face aux dérèglements climatiques en cours. Malgré des sécheresses à répétition et des nappes phréatiques historiquement basses, le gouvernement semble déterminé à mener ces projets à terme, quitte à passer en force. Mais de quoi les bassines sont-elles vraiment le nom ?
Alors qu’une nouvelle manifestation est annoncée ce 25 mars 2023, nous sommes remontés à la source de cette bataille de l’eau."
Journaliste : Clara Menais
Montage : Émilie Fortun
Images : Clara Menais, Léa Guedj, Hamza Chenaf
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Tr.: ... Benoît Biteau ... Florence Marandola, confédération paysanne ... agriculture industrielle ... AGPM association générale des producteurs de maïs, fait partie de Intercéréales, filière céréalière ... terre de partage, lobbying à la télévision ... système presque mafieux ...
Agriculture biologique et Alimentation
Pour l’heure, seulement 9 % des surfaces agricoles européennes sont cultivées. ©AdobeStock
La guerre en Ukraine nous rappelle douloureusement notre hyperdépendance alimentaire tandis que les épisodes climatiques extrêmes nous enjoignent à revoir notre système agricole pour protéger la planète. L’agriculture bio est sur toutes les lèvres, mais peut-elle seulement satisfaire les besoins alimentaires à l’échelle mondiale ?
L’échec du productivisme
Car jusqu’ici, le modèle productiviste a failli à bien des égards : déforestation, altération de la biodiversité, appauvrissement des sols, pollution de l’eau, émissions significatives de gaz à effet de serre – 22 % du total des émissions selon le dernier rapport du GIEC. « En ajoutant la fabrication des engrais à partir de gaz naturel, le stockage, le transport, le conditionnement et la transformation des aliments, on dépasse les 30 % », ajoute Olivier De Schutter, juriste belge, professeur de droit international et ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de 2008 à 2014. Sans compter que le méthane issu du bétail a un pouvoir de réchauffement bien plus élevé que le CO2. Mais l’agriculture industrielle a également échoué à nourrir les populations : d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en 2017, 821 millions de personnes souffraient de sous-alimentation – alors même que les pertes alimentaires représenteraient 14 % de la production agricole mondiale. Quant au gaspillage alimentaire, il représenterait selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) 17 % de la production agricole mondiale.
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Xavier Poux, ingénieur agronome à l’Institut du développement durable et des relations internationales. Il faut sortir de cette logique selon laquelle il faut impérativement compenser la perte de rendement », estime-t-il. Il rappelle que ces pertes sont déjà à l’œuvre malgré nos modèles industriels, et qu’il faut s’y adapter.
Penser circulaire et sortir des logiques de marché
C’est chose faite dans une étude publiée dans Nature Communications en 2017 https://www.nature.com/articles/s41467-017-01410-w, qui assure qu’atteindre 100 % d’agriculture bio d’ici 2050 est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de modifier nos habitudes de consommation – moins de viande notamment, afin de libérer des terres cultivables pour l’alimentation humaine – et ainsi compenser une perte de rendement estimée à 30 %. « D’autant que certains pays pourraient être avantagés par le mode d’agriculture biologique, notamment en Asie ou en Afrique, particulièrement pauvres et affamés », ajoute Xavier Poux. Dès 2008, des chercheurs des Nations unies avaient démontré que des exploitations de vingt-quatre pays africains en conversion ou déjà converties au bio avaient vu leur productivité augmenter de 116 % après trois à dix ans de culture https://unctad.org/system/files/official-document/ditcted200715_en.pdf.
Pour l’heure, seulement 9 % des surfaces agricoles européennes sont cultivées en bio, avec un objectif de 25 % d’ici 2030 fixé par la Commission européenne dans sa stratégie « De la fourche à la fourchette » adoptée fin 2021
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les politiques publiques doivent sortir des logiques de marché. Et mettre en place un plan. C’est ce que propose le scénario Afterres2050 pour la France https://afterres2050.solagro.org/. Construit sur le modèle du scénario négaWatt par Solagro, entreprise associative qui réunit des agriculteurs et des citoyens, ce projet propose un plan pour maintenir la production agricole en divisant par trois l’ensemble des intrants et impacts, tout en garantissant le fait de bien nourrir les Français. Mais Xavier Poux pointe aussi les limites du bio : « Si le fumier est acheminé par camion depuis des pays étrangers – comme c’est le cas pour de nombreux agriculteurs en France –, on passe à du bio industriel. »
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Les nouvelles voies de l’agroécologie
... [1] ...
Xavier Poux propose un modèle d’agroécologie nommé TYFA qui permettrait de nourrir le continent européen – les données manquent à l’échelle mondiale – à surface agricole constante, tout en limitant le risque de rupture en approvisionnements. Pour cela, nous devons agir tant sur nos techniques agricoles que sur notre régime alimentaire
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Benoît Biteau, député EELV au Parlement européen et agriculteur en Charente-Maritime sur 210 hectares (céréales, légumineuses, bétail, prairies), ces « techniques culturales simplifiées » donnent « des résultats économiques très satisfaisants » ... alors que son père, qui travaillait ces mêmes champs en conventionnel, mobilisait 7 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire, Benoît Biteau produit 2,4 calories alimentaires avec 1 calorie fossile [2].
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Philippe Pointereau, coauteur du scénario Afterres2050, confirme : « Il est temps de raisonner en termes de système alimentaire durable. Le changement de régime alimentaire – produits de qualité, moins de viande et de produits laitiers – est un puissant levier de transition, il est dans les mains de tous les consommateurs mais aussi des collectivités locales. »
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[1] Pierre-Marie Aubert et Xavier Poux, Demain, une Europe agroécologique, Actes Sud, 2021.
[2] Les calories fossiles représentent l’énergie fossile dépensée pour la production agricole ; les calories alimentaires l’énergie récupérée sous forme de nourriture. Cette comparaison vise à mesurer l’empreinte énergétique des différents modèles agricoles.
Connu / https://wegreen.fr/post/196684
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Jeudi 15 décembre, + de 200 personnes se sont rassemblées devant le siège de l'agence de l'eau où une délégation de 7 personnes (Benoit Biteau Euro-député EELV, Daniel Salmon sénateur EELV, Nicolas Fortin de la Confédération Paysanne, Fanny Lancelin de BNM Berry, Sylvain Robin attaché parlementaire de Lisa Belluco pour BNM 86, Julien le Guet et Marion Vigot pour BNM 79) sont venues apporter des éléments importants concernant les bassines du Clain et de la Sèvre aux quelques membres présents du CA de l'AELB.
Pendant que la délégation était à l'intérieur, plusieurs prises de parole des différentes organisations se sont succédées (Greenpeace, la conf, Attac, EELV, FI, Luttes locales, soutien des camarades inculpés avec annonce des 5 et 6 janvier, chansons,...).
À la sortie de la délégation : prise de parole de Benoît Biteau. Les membres du CA ont écouté (de là à être entendus c'est une autre affaire.. ). Ils ont rappelé des choses importantes sur le fait que les recours n'étaient pas statués et que l'AELB ne pouvait pas financer sans connaissance de la décision finale de la justice .
Les membres de BNM ont exposé les points principaux : denonciation de la nullité des protocole Clain (déni de démocratie et protocole imposé par le préfet) et 79 ( volet agricole du protocole 79, engagements fantoches, aucune visibilité sur les mesures concrètes). Remise en question du protocole qui n'est juridiquement pas légitime. Ce n'est pas un PTGE. HMUC pas finalisé, recours juridiques en cours. Enjeux Biodiversité, Outarde canepetière, pas d'avis du CNPN, côte de remplissage avec seuils très bas qui donnent le droit à la Préfète d'autoriser le remplissage de la Bassine de Mauzé alors que, les rivières et les nappes sont en train de crever !
Des niveaux d'eau extrêmement bas sur Mauzé, techniquement, il est possible de remplir la bassine SEV 17 alors que le mignon est à sec. Les milieux ne sont donc pas préservés....
La délégation a demandé à ce qu'une synthèse complète soit réalisée, qu'une autre entrevue doit realisée avec l'ensemble du CA, la gestion de l'eau doit prendre en compte tous les usages et la ressource disponible.
En outre, sur le programme des 16 bassines des Deux-Sèvres, nous demandons à l’Agence de l’eau qu’elle exige un avis technique sur les côtes de remplissage de la SEV 17 et des autres et qu’elle saisisse le CNPN pour avis.
Sur le programme envisagé par le préfet de la Vienne, nous demandons que l’AELB s’engage à ne pas financer ces méga-bassines sans réel PTGE et étude HMUC.
Et enfin, si nous demandons à ce que tous les projets de mégabassines soient soumis à un avis conforme du conseil de gestion du Parc Naturel Marin.
- A la lumière de toutes les limites juridiques, économiques et sociales de ce programme de construction, nous demandons un moratoire sur les bassines.
- Nous demandons également un arrêt des poursuites contre les manifestants de Sainte Soline.
Enfin, le Collectif Bassines Nonmerci a dénoncé haut et fort le parti pris des membres présents du CA de l'agence de l'eau (proFNSEA) et que cela allait être une prochaine action de dénonciation à mener.
Que nous reviendrons occuper l'AELB si elle venait à financer les bassines du Clain ou autres. En gros on ne lâche rien et encore moins la pression citoyenne !
Un grand merci à tou.te.s et notamment celleux qui ont préparé des soupes, des plats chauds, tartes et autres, pour tout notre petit monde !
L'ambiance était des plus chaleureuse malgré le froid ! NO BASSARAN MAS
Tr.: ... pb de la gouvernance de cette agence de l'eau, FNSEA sur-représentée, en alliance avec l'État, donne des subventions en profondeur ...
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Attendus sur le site de la "méga-bassine" de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, les engins de chantier ne sont finalement pas revenus sur les lieux. Un arrêt provisoire du chantier, synonyme de première victoire pour les militants écologistes qui ont tenu, ce mercredi 2 novembre, une conférence de presse afin de demander un moratoire au gouvernement.
Dans "la guerre de l’eau" des Deux-Sèvres, les militants anti "méga-bassines" viennent de remporter la première bataille. Au grand dam de la Coopérative de l’eau, le chantier de Sainte-Soline n’a pas pu reprendre comme prévu ce mercredi 2 novembre. Aucun engin de chantier n’a pénétré sur le site de la discorde.
Les gendarmes sur le qui-vive
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les organisateurs ont lancé un ultimatum à l’État. "Nous avons réussi une énorme mobilisation ce week-end avec près de 10 000 personnes qui sont venues des quatre coins de la France. Aujourd’hui, parallèlement à l’arrêt des travaux, nous posons un ultimatum à l’État de la prise d’un moratoire à l’échelle nationale sous 15 jours", lance Marion Vigot, porte-parole de l’association "Bassine non merci", devant les micros de la dizaine de journalistes présents sur place.
Un manque de données scientifiques
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Benoit Jaunet, porte-parole du Syndicat de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres, qui a refusé de signer en 2018 le protocole d’accord du projet, dénonce une "entourloupe". "Depuis 2018, bon nombre d’associations environnementales sont sorties de l’accord, rappelle Benoit Jaunet à La Dépêche du Midi. Sur le volet agricole, on est contre ce projet car il concentre la garantie de l’accès à l’eau a juste 5 % des exploitations des Deux-Sèvres".
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l’idée du gouvernement est de faire 1 000 bassines
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« Il faut placer le sujet dans un débat de société »
Interrogé par La Dépêche du Midi, l’eurodéputé Benoît Biteau, présent également lors de cette conférence de presse, pointe du doigt l’absence de dialogue du gouvernement. "Le problème est qu’on a une vielle tradition en France qui consiste, sur les sujets agricoles, de développer des politiques publiques en cogestion avec la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). On confine le débat à une sphère agrico-agricole. Sauf qu’aujourd’hui, quand on parle d’agriculture, il est également question de climat, de santé…
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"Les travaux vont bien reprendre"
Contactée, la Coopérative de l’eau des Deux-Sèvres ne semble pas du même avis
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... Mensonges d'État (Étafnsea) ... les faits : il y a encore au moins 3 recours en justice dont les conclusions n'ont pas encore été rendues ... mais le chantier passe en force malgré les derniers arrêtés préfectoraux d'interdiction de remplissage par pompage de certaines bassines déjà existantes, par manque d'eau dans les nappes phréatiques et pluviométrie suffisante ... Par Stéphanie Muzard
Sources : Communiqué de presse - Bruxelles, le 20 septembre 2021
Le couple Biteau contre « l’horreur nazie » de la vaccination anti-Covid - 7 juin 2021 GRW Politique
Figures d’EELV, Benoît et Stéphanie Muzard-Biteau n’hésitent pas à diffuser les thèses de la complosphère antivax, qualifiant la campagne de vaccination de « crime contre l’humanité »
Le 11 mai 2021, Guillaume Rozier, le créateur des plateformes Covid Tracker et Vite Ma Dose, a alerté ses « followers » d’une usurpation du nom de l’un de ses sites « par des antivaccins ». Le site en question, intitulé « vitemadose(.)fr », qui renvoyait au départ aux plateformes du jeune ingénieur, s’est bientôt voué à une seule mission : diffuser une vidéo de quarante minutes mettant en garde contre la vaccination. L’auteur de cette vidéo est bien connu du monde agricole, puisqu’il s’agit du militant anti-OGM Christian Vélot, par ailleurs président du conseil scientifique du Criigen, l’association contre les OGM fondée par Corinne Lepage.
Condamné par les militants EELV
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si le penchant « vaccinosceptique » de Michèle Rivasi est notoirement connu, celui de Benoît Biteau, très proche conseiller de Yannick Jadot sur les questions agricoles, mérite qu’on s’y arrête
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si le ton du message reste policé sur la page Facebook officielle de la « personnalité politique » Benoît Biteau, il dégénère franchement sur la page Facebook de son exploitation, l’EARL Val de Seudre Identi’Terre, présentée comme une vitrine pour son projet agricole.
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Clés : complotisme ; CRIIGEN ; politique ; réacosphère ; vaccination
Clés : Agriculture Alimentation
Agriculteur bio en Charente-Maritime, actuel député écologique au Parlement européen, et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine – il en est à son deuxième mandat dans le groupe Radical de gauche –, Benoît Biteau assure que les régions peuvent constituer un outil efficace pour une transition écologique des territoires. Pour peu qu’elles fassent des choix clairs et cohérents ! L’exemple en Nouvelle-Aquitaine.
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La maquette financière [le plan budgétaire] de 2015 en Poitou-Charentes avait réservé une grosse enveloppe pour le développement de l’AB et de l’agroécologie. Et lorsque cette région a fusionné avec le Limousin et l’Aquitaine, il a été décidé de ne pas modifier cette maquette financière et d’en faire bénéficier la nouvelle grande région. C’est comme cela que des moyens substantiels ont été apportés à cette forme d’agriculture. C’est grâce à ça que la Nouvelle-Aquitaine a pu pallier en 2018 au désengagement de l'État en faveur des aides à l'AB, et maintenir une bonne dynamique de croissance de cette agriculture-là.
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On continue à engloutir des centaines de milliers d’euros pour des formes d’agriculture qui ne sont que le Canada Dry de l’agroécologie. On a des injonctions contradictoires en soutenant la transition écologique d'un côté et, de l’autre, des solutions agricoles qui lui tournent le dos. Prenons deux exemples : les outils d’épandage de pesticides et la politique de l’eau.
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en tant que cogestionnaire des finances publiques, nous avons une responsabilité sur la distribution de ces aides, nous sommes là pour donner des impulsions, en l’occurrence pour favoriser la transition agroécologique. Ainsi, nos Plans de Développement Rural Régional ne devraient plus mettre sous perfusion ce type de solutions techniques qui poursuivent une agriculture chimique.
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Quant à la politique de l’eau, en 2011, en tant que vice-président de l'ancienne région Poitou-Charentes, je n’avais pas fermé la porte aux retenues d’eau et à un soutien par la Région. J’avais simplement demandé qu’on s’engage sur un financement à 100 % afin de garantir une gestion publique de ce stockage de l’eau – qui est un bien commun. Cela signifie à la fois une gestion écologique de la ressource et un soutien apporté à certaines productions écologiques et profitables pour tous les consommateurs de la Région. Ce n’est pas le cas de celles destinées à l’exportation, tels le maïs, que ces retenues abreuvent avant tout. En outre, cette ressource bénéficie essentiellement aux exploitations actuelles et historiques, qui peuvent s’agrandir grâce à l’irrigation, alors que de nouveaux arrivants, parfois en agroécologie, n’y ont de fait pas accès. Rien qu’en Poitou-Charentes, entre les 4 départements qui la composent, on dénombre quelque 200 projets de retenues d’eau, qui pourraient mobiliser entre 300 et 400 millions d’euros d’argent public (avec un financement à 70 %). Est-ce vraiment le choix que veulent faire les habitants de Poitou-Charentes ?
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les productions agricoles des zones entourant les métropoles de Nouvelle-Aquitaine sont très largement destinées à alimenter les vraquiers du port de La Palisse à La Rochelle, pour l’export, plutôt que les habitants de ces métropoles. Résultats, ces derniers sont nourris seulement à quelques 2 % par des productions locales… Il est temps d’assumer des choix politiques clairs, cohérents et courageux sur les priorités agricoles comme alimentaires.
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Il y a plusieurs leviers pour changer ces orientations agricoles et alimentaires, en plus de la volonté politique indispensable à avoir. J’en citerai juste deux. Les régions sont gestionnaires du deuxième pilier de la PAC, c’est-à-dire de son volet du développement rural (1). Or, ce second pilier concerne tout de même 25 % du budget de la PAC, soit un quart des 9,5 milliards d’euros d’aides agricoles perçues par la France chaque année de l’Europe (sur la période 2014-2020). C’est insuffisant par rapport aux aides directes à la production, mais ce n’est pas rien ! Et ça peut libérer un beau volume financier pour engager cette transition agroécologique.
L’autre levier pour réorienter les politiques agri-alimentaires est celui de la commande publique. Là encore, ce n’est pas négligeable lorsqu’on est une région, qui a par exemple la compétence des lycées, et donc de leurs cantines. Ses compétences peuvent être toutefois contrecarrées par des fonctionnaires d'État gestionnaires de la commande publique pour ces repas dans les cantines, sur lesquels la région n’a pas d’autorité... Par ailleurs, pour rester sur l’exemple des cantines des lycées, la Région n’est pas le seul opérateur, elle est en fait un simple partenaire auprès d’autres collectivités (agglos, métropoles…) et elle ne peut imposer ses choix. Dès lors, les régions constituent des leviers précieux pour orienter les politiques alimentaires, mais elles ne peuvent pas se substituer à ces échelons territoriaux où se conçoivent, notamment, les fameux plans alimentaires territoriaux (PAT) multi-acteurs. Or, on constate qu’au sein des PAT il y a d’énormes disparités entre acteurs pour avancer vers le bio et le local dans les cantines, par exemple. Pour le dire autrement, si tous ces échelons de décision n’avancent pas en cohérence autour de la même volonté, cette transition aura du mal à voir le jour.
Crédits: Romain delbuenofood, Unsplash
(1) Le second pilier de la Ia PAC concerne, entre autres, la “modernisation” des exploitations agricoles, certaines aides à l'installation, un soutien pour l’activité dans les zones à handicaps naturels (par exemple les zones de montagne) ou encore les aides à l'agriculture biologique et pour des mesures dites agro-environnementales.
Ndlr : il ne lui a pas été demandé son avis sur Néo Terra https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?searchtags=N%C3%A9o_Terra ACT
Organisé par Les Ami-e-s de la Confédération Paysanne de Charente maritimes
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Seront présents Benoit Biteau, (Député européen), Mathieu Courgeau (Président de « Pour une autre PAAC », Jérôme Orvain (Elu Régional Nouvelle Aquitaine & Paysan), Stéphane Trifileti (Elu régional Nouvelle Aquitaine), Pauline Rattez (LPO), Eric Perrin ( spécialiste sur l’eau), Thomas Salles (Trésorier des Ami.e.s de la Conf’17 pour l’association).
à travers cet événement mettre en avant le projet agricole de la Confédération Paysanne qui défend des fermes à taille humaine et intégrées dans leur environnement, ainsi que la nécessité d'une production alimentaire locale résiliente aux bénéfices des paysans, des consommateurs et des citoyens.
Nouvelle émission webtv avec Benoît Biteau, paysan agronome et élu eurodéputé écologiste au parlement Européen, Trophée National d'Agriculture Durable 2009.
100% locale, naturelle.
Numéro 1, sujet "la PAC", Politique Agricole Commune.
Conception, réalisation, tournage, images, habillages, montages, dessins, photos : Stéphanie Muzard. (www.latelierdesmuses.com)
Sauf drone et quelques photos du PE d'amis.
Durée 33 minutes. Tous public. Février 2020 © L'Atelier des Muses
Connue / https://twitter.com/BenoitBiteau/status/1234551843637932033
"2 mars - 7 - 13"