Mis à jour À 21:10 9 Commentaires
Coup dur pour les soutiens du Lyon-Turin. La Première ministre Élisabeth Borne a donné sa faveur pour un scénario du Comité d’orientation des infrastructures (COI) sur les projets de transports de demain. Un scénario qui, entre autres propositions, repousse la livraison des voies d'accès françaises du tunnel transfrontalier à 2045 et donne la priorité à la ligne historique Dijon-Turin.
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La déception de Laurent Wauquiez et des partisans du projet
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L'objectif ? Décider d'ici juin un plan de financement de ces infrastructures
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Une décision attendue de longue date
L’État repousse donc sa décision finale sur les voies d’accès depuis 2021. Clément Beaune, le ministre des Transports en fonction depuis juillet 2022, mettait seulement en avant que les collectivités locales devaient s'entendre sur le montant qu'elles étaient prêtes à investir sur le projet d'une nouvelle ligne. Depuis, plus rien de la part du ministère des transports qui attendait ce rapport du Comité d’orientation des infrastructures (COI).
Une absence de décision du ministre qui a étonné aussi à cause du risque de perte des financements provenant de l'Union européenne alors que l'Italie a déjà dessiné un tracé pour ses propres voies d'accès au tunnel et planifié un budget. La date limite de dépôt de dossier était fixée à janvier 2023 jusqu'au prochain mandat d'appel à projet. Résultat, quelle que soit la décision précise du gouvernement, il est certain qu'un projet de nouvelle ligne, s'il a lieu, se fera avec beaucoup de retard.
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Impatience de l'Italie et de l'Europe
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La Transalpine déplore une "aberration écologique et économique"
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Le plus grand tunnel ferroviaire du monde
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Les projets lyonnais sur la table
Enfin, le COI préconise d'accélérer les projets de transports autour de Lyon. Le contournement ferroviaire de Lyon (CFAL), et la mise à quatre voies de la ligne Saint-Fons-Grenay, et un nouveau franchissement du Rhône au sud de Lyon sont posés sur la table parmi les urgences. Aujourd’hui, tout le fret de marchandise sur l’axe nord-sud entre dans Lyon. De quoi engorger des gares comme la Part-Dieu. Le contournement pourrait ainsi assainir cette situation.
Lire aussi :
- Lyon-Turin : le spectre d’un tunnel sans trains
- "A l'échelle du prochain siècle, il n'y a pas d'autre alternative que le Lyon-Turin" Stéphane Guggino (Comité pour la Transalpine)
- Lyon-Turin : les scénarios des voies d’accès au tunnel à l'étude
- Grégory Doucet et plusieurs élus lyonnais demandent l’abandon du Lyon-Turin
Tweet épinglé François Ruffin @Francois_Ruffin · 4 mai
Alors, levez les barrières ! Et qui, derrière les barreaux ? Qui affrontera un procès ? Borne, Macron, Kohler, Le Maire ? Ce sont eux qui ont organisé ce pillage géant.
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Pour renforcer l’insertion des bénéficiaires du RSA, l’État ouvre l’expérimentation de la recentralisation du financement du RSA à deux départements dès cette année
Communiqués de Brigitte Klinkert Communiqués de Elisabeth Borne Insertion, inclusion
Une nouvelle étape est franchie pour renforcer l’insertion des bénéficiaires du RSA. Le décret n° 2022-322 du 4 mars 2022 relatif à la liste des départements retenus pour participer à l’expérimentation prévue par l’article 43 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre2021 de finances pour 2022 acte le début de l’expérimentation en Seine-Saint-Denis et dans les Pyrénées-Orientales. Dès 2022, et durant les cinq prochaines années, l’État reprend à sa charge le paiement de l’allocation et les caisses d’allocations familiales et de mutualité sociale agricole sa gestion.
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Connu / TG le 14/12/2022 à 10:07
... Mensonges d'État (Étafnsea) ... les faits : il y a encore au moins 3 recours en justice dont les conclusions n'ont pas encore été rendues ... mais le chantier passe en force malgré les derniers arrêtés préfectoraux d'interdiction de remplissage par pompage de certaines bassines déjà existantes, par manque d'eau dans les nappes phréatiques et pluviométrie suffisante ... Par Stéphanie Muzard
Sources : Communiqué de presse - Bruxelles, le 20 septembre 2021
Après huit mois d’atermoiements, la direction interministérielle du numérique (Dinum) connaît enfin le nom de sa nouvelle patronne: Stéphanie Schaer. Une polytechnicienne adepte des start-up d’État, nommée en Conseil des ministres ce lundi 26 septembre.
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Connu / revue de presse april semaine 39
Dénoncer ACT
magazines 65 min tous publics Vidéo sous-titré - de 22h50 à 23h55
Elle est sur tous les fronts. En cette rentrée, Élisabeth Borne occupe plus que jamais le terrain politique. Interviews dans les médias, prises de parole pour la rentrée, séminaire gouvernemental, la Première ministre a décidé de faire entendre sa voix. Pour cela, elle sature l'espace médiatique. Après une longue interview donnée au quotidien Le Parisien samedi dernier, elle s'est exprimée lundi à l’hippodrome de Longchamp devant les patrons réunis à l'occasion des universités d'été du Médef. Le lendemain, face aux jeunes, elle était l'invitée pendant près de deux heures de l'émission Quotidien, sur TMC. Hier, c'est à l'issue d'un séminaire gouvernemental qu'elle a pris la parole pour dévoiler le menu de l'exécutif pour les mois à venir.
Si son profil est jugé austère et technocratique, elle impose petit à petit son ton. Depuis sa nomination à la tête du gouvernement le 16 mai dernier, elle ne cesse de progresser dans les sondages d'opinion.
Elle aura fort à faire en cette rentrée. Car les oppositions dénoncent déjà "l’autoritarisme" de l'exécutif. De la Nupes au RN, le Conseil de défense sur l'énergie qui doit se tenir demain est notamment la cible de nombreuses attaques. D'autant qu'Emmanuel Macron avait annoncé changer de méthode et davantage consulter. C'est dans cet esprit qu'il a présenté le Conseil national de la refondation. Mais l'idée, là encore, est loin de faire l’unanimité dans l’opposition. Les refus de participer se sont même multipliés ces dernières semaines, alors que le lancement doit avoir lieu jeudi 8 septembre. La Nupes accuse une "manière de contourner le Parlement". Le chef de file des Républicains à l’Assemblée nationale Olivier Marleix, a assuré fin juillet, qu’il était "hors de question" que sa formation participe au CNR. À l’extrême droite, la députée Laure Lavalette estimait fin juillet que le CNR était "une escroquerie" à laquelle son parti ne "participera pas".
Elisabeth Borne juge "paradoxal" que les oppositions "refusent la discussion", mais toute la majorité n'est pas non plus convaincue. L’ancien Premier ministre Édouard Philippe ne participera en effet pas au CNR, et fera représenter son parti Horizons par un cadre. Officiellement, le maire du Havre est pris par des engagements internationaux. Un prétexte qui tombe à pic, puisque ses proches font savoir que l’ancien locataire de Matignon n’est pas vraiment emballé par l’idée d’Emmanuel Macron, à laquelle il "ne croit absolument pas".
À l'heure actuelle, c'est la rentrée scolaire qui préoccupe le gouvernement. Le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, marche sur une ligne de crête. Alors que plus de 12 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école, il est en effet confronté à une crise d’attractivité historique de la profession. Avant la pause estivale, à l’issue des concours de recrutement, il manquait 4 000 professeurs, dont 1 700 rien que pour le primaire, sur un total de 880 000. Si ce problème est ancien, Pap Ndiaye reconnaissait début août, que la situation est "plus difficile que d’habitude". Pour tenter d'y remédier, il a d'ores et déjà annoncé l’organisation au printemps d’un "concours exceptionnel de titularisation" de contractuels, aujourd’hui au nombre de 3 000.
Élisabeth Borne est-elle parvenue à s'imposer à la tête du gouvernement ?
Entre Conseil de défense et Conseil national de la refondation, quel cap et quelle méthode pour l'exécutif ?
Pap Ndiaye peut-il réussir son baptême du feu en cette rentrée scolaire ?
Invités :
- Dominique Reynié, directeur général de Fondapol (Fondation pour l’innovation politique)
- Raphaëlle Bacqué - grand reporter - Le Monde
- Astrid de Villaines, cheffe du service politique - Huffington Post
- Brice Teinturier, directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
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Découvrez la réaction de François Ruffin au discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne, hier, à l'Assemblée nationale.
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Cyrielle Chatelain et Julien Bayou, co-président·es du groupe écologiste à l’Assemblée nationale ont pris la parole à la tribune de l’Assemblée pour répondre au discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne.
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Le 6 juillet 2022, Jean-Luc Mélenchon réagissait en direct sur BFM TV au discours de politique générale d'Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale.
Il a expliqué qu'il n'y avait aucune autre démocratie parlementaire où un Premier ministre ne se soumettait pas à un vote de confiance des députés après une élection. À l'inverse, Emmanuel Macron a choisi de garder la même personne à ce poste et le même programme alors qu'il a perdu les élections législatives.
Jean-Luc Mélenchon a indiqué que les députés de la NUPES feraient ce pour quoi ils ont été élus, c'est-à-dire défendre un programme et se battre contre celui des autres. Il n'y aura donc pas de compromis possible. Sur la retraite, il a expliqué qu'il n'était pas possible de demander de voter pour la retraite à 65 ans quand la NUPES veut faire appliquer la retraite à 60 ans. La NUPES tiendra donc son rôle d'opposition.
Il a également expliqué que la NUPES avait déposé une motion de censure pour maintenir en vie la démocratie parlementaire et faire respecter le vote des Français.
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La Macronie navigue à vue !
J’ai rappelé à la Première Ministre, qu’en démocratie, on respecte le résultat des urnes et qu’elle doit se soumettre à un vote de confiance à l’Assemblée nationale.
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Adrien Quatennens, député du Nord, coordinateur de la France insoumise, était ce lundi 20 juin 2022 l'invité d'Elizabeth Martichoux sur LCI.
Tr.: ... déposer une motion de censure, possible, on va en discuter, E.Borne ne peut pas rester 1er ministre ...
La Contre Matinale
Clés : Écologie ; Législatives 2022 ; politique
Cette émission est aussi disponible en version audio.
Au programme de la 155ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce mardi 14 juin par Cemil Şanlı
· Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs…
· Noé Gauchard, candidat NUPES face à Elisabeth Borne dans le calvados : Cemil reçoit Noé Gauchard, déjà reçu sur ce plateau en tant que porte-parole de Youth For Climate, mais qui aujourd’hui est candidat Nupes dans la 6é circonscription du Calvados où il est arrivé second ce dimanche. Devant lui, Elisabeth Borne, la première ministre, rien que ça. Il sera en direct avec nous depuis sa circonscription où il mène campagne pour tenter de l’emporter ce dimanche au second tour. Nous verrons avec lui comment tout ça se goupille, alors que le candidat RN (ex-FN) a lui aussi réalisé un gros score, et ça s’est joué de peu.
· Sasha, militante qui a bloqué le Pont de Neuilly : Cemil reçoit Sasha, militante écologiste, active dans un jeune collectif appelé Dernière Rénovation. Ce dernier a beaucoup fait parler de lui notamment avec l’action d’Alizé, cette jeune femme qui s’était attachée le cou sur un filet du Roland-Garros, vendredi 4 juin dernier. “We have one thousand twenty eight days left”, en français “il nous reste 1028 jours” était le message inscrit en gros sur son t-shirt. En référence au dernier rapport du GIEC publié en avril dernier, plus alarmant que jamais. Une semaine plus tard, soit le week-end dernier, le collectif écologiste remettait le couvert. Toujours dans l’Ouest de Paris, dans les beaux quartiers de la capitale. Cette fois il s’agissait de bloquer le Pont de Neuilly entre Paris et la Défense. Des militants sont allés jusqu’à se coller une main sur la route pour éviter d’être évacués par la police. Cemil y était, pour un live tweet sur le Twitter du Média. Sasha faisait partie de cette action où 9 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue par la Police. Action qui aura déclenché une vague de violence verbale et même physique chez certains automobilistes contre les manifestants qui réclament du gouvernement des actions politiques concrètes sur le terrain écologique.
· Le Média toujours debout ? : Au mois de mars, Le Média était au bord du gouffre et il s'en est fallu de peu pour qu'il disparaisse. Mais grâce à votre mobilisation, nous avons tenu bon. Merci à vous ! Grâce à vous, nous avons pu produire 150 matinales avec 200 invités qui ont réuni près de 30 millions de vues ! Mais nous ne comptons pas nous arrêter là pour autant… En effet, nous vous proposerons dès la rentrée une émission à 18h qui s'appellera « Toujours debout ». « Toujours debout » sera un tout nouveau terrain de débat, de critique de l'actualité politique, sans détour, avec un regard neuf, un ton décalé, à contre-courant de ce que l'espace médiatique nous sert jusqu'ici. Cette émission, nous allons la construire avec vous, car Le Média, ce n'est pas seulement une équipe de journalistes professionnels. Ce sont 4500 sociétaires appartenant à la plus grande coopérative médiatique de France. Une coopérative engagée qui ne sera jamais sous le joug d'un milliardaire qui dicterait notre ligne éditoriale. Mais vous le savez, si nos contenus vidéo sont proposés gratuitement, leur production coûte cher, très cher. Ainsi, pour que cette ambitieuse saison 6 du Média puisse voir le jour, notre objectif est d'atteindre le prochain palier des 15 000 abonnés. Pour être une véritable alternative médiatique. Abonnez-vous, aidez-nous à atteindre le prochain palier de 15 000 abonnés, pour que Le Média, votre média reste toujours debout.
Terminer >31:32 ACT
Reportage — Politique - Durée de lecture : 7 minutes
Dans le Calvados, Noé Gauchard, candidat de l’union de la gauche, affrontera la Première ministre, Mme Borne. Pour l’écolo de 22 ans, « les mouvements sociaux doivent avoir des relais institutionnels ».
Gauches ; Gouvernement ; Législatives 2022 ; Macron
On a une nouvelle première ministre ! Et oui, première car c’est Elisabeth Borne, deuxième femme de l’histoire de la 5e République à être cheffe de gouvernement. Quel progrès social ? Ah, c’est un non évènement me direz vous ? Et oui l’évènement ce n’est pas son genre, car nommer une femme devrait être normal et non la une de l’actu ; alors nous on va se pencher sur la politique qu’Elisabeth Borne va mener, ou continuer de mener.
On a quand même quelques indices, d’ailleurs Mediapart ou encore Frustration magazine ont retracé son parcours : la première ministre était ministre du travail depuis 2020, mais a été également ministre de la transition écologique de 2019 à 2020 et encore avant, ministre des transports de 2017 à 2019. Elle a été aussi, directrice de cabinet de la ministre de l’écologie Ségolène Royal entre 2014 et 2015. C’est à ce titre qu’elle a d’ailleurs mené des négociations qui se sont avérées largement favorables aux sociétés privées dans le cadre du renouvellement des concessions d’autoroutes comme l’a révélé le journaliste Benoît Collombat dans une enquête de Radio France. Enquête qui nous apprend au passage que Borne a été directrice des concessions autoroutières pour la société Eiffage de 2007 à 2008… On l’a vu à l’oeuvre ensuite : réforme de la SNCF avec ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de 2017 à 2019, soutien de la réforme assurance-chômage dès 2020, lancée par sa précédecesseuse Murielle Pénicaud ; il y a eu aussi la loi d’orientation sur les mobilités pour les vélos et transports en commun et en parallèle un refus d’interdire les vols intérieurs au bénéfice de ligne de trains grande vitesse ; également il y a eu la reprise de la loi énergie et climat à partir de 2019.
Des exemples on pourrait en citer beaucoup, tant ses responsabilités ont été nombreuses. Un autre, expliqué par Médiapart : En février 2020, alors ministre de l’écologie, Elisabeth Borne annonce que les inspections annuelles de sites classés vont augmenter de 50 % d’ici à 2022 après la catastrophe Lubrizol. Mais en septembre, le gouvernement dépose le projet de la loi ASAP (« Accélération et simplification de l’action publique ») qui assouplit les obligations faites aux industriels pour leurs sites les plus dangereux. D’une autre part, Elisabeth Borne règle le dossier EuropaCity, ce mégacentre de loisirs et de commerces qui devait être construit sur les terres agricoles du triangle de Gonesse, qui se solde par l’abandon du projet, mais sans abandonner la ligne 17 du Grand Paris qui passerait par ces terres. Bref, beaucoup pointent un bilan ressemblant au “en même temps présidentiel”. Donc on va essayer de comprendre ça avec Thomas.
Le programme de la nouvelle union populaire écologique et sociale, la NUPES, a été dévoilé jeudi dernier. Social, emplois, écologie, partage des richesses, services publics, justice, égalité, international et Union Européenne : ce sont pas moins de 650 propositions pour une alternative au système en place. Il y a 30 propositions en nuance, c’est-à-dire où les partis dans l’union je le rappelle PCF, EELV, LFI et PS n’ont pas trouvé un accord total et seront discutées à l’Assemblée si l’union accède à la majorité, notamment sur les thèmes de l’Europe, l’Otan, le nucléaire, mais aussi la chasse ou les nationalisations. Nous dans tout cela, on a décidé de vous expliquer 2 volets où les discours se multiplient de part et d’autre, d’abord, l’Europe, l’Union Européenne, où on entend tout et son contraire…
Sur l’Europe donc, la NUPES écrit “partager l’objectif commun de mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne (…), même si nos histoires avec la construction européenne diffèrent. La France insoumise et le Parti communiste français sont héritiers du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, le Parti socialiste est attaché à la construction européenne et ses acquis, dont il est un acteur clé, et Europe Écologie-Les Verts est historiquement favorable à la construction d’une Europe fédérale.” Fin de citation.
Par contre, pour arriver à cette UE souhaitée, “il faudra être prêts à ne pas respecter certaines règles” écrit la NUPES. Alors ça sera désobéir pour les uns, déroger de manière transitoire pour les autres. “Ce n’est pas un objectif politique en soi mais un outil : de nombreux États y ont déjà eu recours comme l’Allemagne pour éviter la mise en concurrence du secteur de l’eau, une coalition d’États pour interdire les OGM, ou l’Espagne pour intervenir face à la flambée des prix de l’énergie. Cela ne peut se faire que dans le respect de l’Etat de droit.” fermer la citation.
Est-ce possible de désobéir, dans cette forme, est-ce que ça marche, pourquoi, quels risques ? Est-ce que c’est sortir de l’Europe comme avancent certains ?
Autre point qu’on a décidé d’aborder aujourd’hui, et pas des moindres, le partage des richesses et justice fiscale, alors je vais vous présenter quelques propositions mais ce n’est pas du tout exhaustif au vu du nombre. Donc le programme assume des mesures fortes face aux entreprises comme la relocalisation, la réindustrialisation, le conditionnement des aides aux entreprises au respect de critères environnementaux et sociaux ; renégocier le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le placer sous l’égide de l’ONU…
Autre volet, revenir sur les privatisations et défendre l’outil industriel national avec par exemple : renationaliser des aéroports ou les autoroutes Élargir le droit de réquisition de l’État pour les usines et entreprises d’intérêt général en cas de nécessité Décréter un moratoire sur les partenariats publics-privés Interdire les licenciements économiques par les entreprises qui versent des dividendes ou recevant des aides publiques.
Autre grosse proposition : créer un pôle public bancaire grâce à la socialisation de certaines banques généralistes, qui réorientera le crédit vers la bifurcation écologique et sociale de la France et financera les très petites, petites et moyennes entreprises sur des critères sociaux et environnementaux.
Ou encore, définanciariser l’économie réelle, refuser le chantage à la dette publique, ou faire la révolution fiscale.
Il y a encore beaucoup de choses mais, Thomas nous aide à comprendre ce projet fiscal et si les arguments que cela ferait fuire les entreprises créatrices d’emplois ou encore que tout cela détruirait l’économie sont réels ou non.
Inclassable
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Théophile Kouamouo en consultant sa page.
Clés : Démocratie ; La République en Marche ; Législatives 2022 ; Macron
Premier épisode de notre nouveau module "Direction Palais Bourbon. Il vous dira tout sur la campagne en vue des élections législatives. Bien entendu, il sera question des petites et grandes infos qui remontent du terrain. Nous ferons le point sur les circonscriptions les plus symboliques, les plus observées pour des raisons diverses. Et nous ne nous interdirons pas de passer au scanner le bilan des députés sortants.
Au sommaire aujourd’hui, la grosse bourde de Stanislas Guérini qui a fait frémir la majorité présidentielle et a rappelé le CV problématique de certains de ses candidats aux législatives ; la Macronie qui est soupçonnée de vouloir se servir des préfets pour fausser les résultats du scrutin, du moins d’un point de vue psychologique ; Marine Le Pen qui est pour le moins “emmerdée” par son étrange positionnement dans cette séquence politique, un positionnement quasiment pro-Macron et qui se défend en attaquant Jean-Luc Mélenchon. Et la circo du jour, ce sera celle où candidatera la Première ministre Elisabeth Borne, dans le Calvados.
Exécutif Analyse
Après vingt-six jours d’attente, Emmanuel Macron a nommé les vingt-sept membres du premier gouvernement d’Élisabeth Borne. Un casting gouvernemental marqué par sa continuité et toujours ancré à droite. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale y fait presque figure d’anomalie.
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Par-delà le signal de continuité, certaines de ces reconductions ont de quoi surprendre. Celle d’Éric Dupond-Moretti ... provocation : mis en examen depuis juillet 2021 pour « prise illégale d’intérêts », ... risque un procès devant la Cour de justice de la République. Le parquet général de la Cour de cassation a rendu, pas plus tard que le 9 mai dernier, des réquisitions en ce sens.
À rebours du principe qu’il se fixait en mars 2017, selon lequel « un ministre mis en examen doit démissionner », Emmanuel Macron a choisi de maintenir puis de conforter l’ancien avocat. Nonobstant les multiples mises en garde, venues notamment des syndicats de magistrats, qui ont récemment alerté la Commission européenne face aux risques pesant sur l’indépendance de la justice.
Au ministère de l’intérieur, Gérald Darmanin continuera à diriger – entre autres sujets – la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Tout en étant encore visé par une enquête pour viol. À deux reprises, il a été accusé d’avoir profité de sa position dominante d’élu pour obtenir des faveurs sexuelles. À deux femmes, il aurait promis, d’après leurs récits, d’intervenir en leur faveur – la première pour sa condamnation judiciaire, la seconde pour sa demande de logement.
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Plusieurs secteurs clés du gouvernement sont tenus par la bande d’anciens élus Les Républicains (LR) dont l’influence n’a cessé de croître depuis 2017 : l’économie, l’intérieur et la défense sont respectivement dirigés par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Ce dernier se voit promu aux armées, malgré un bilan très critiqué dans les territoires d’outre-mer où Emmanuel Macron a obtenu un score minime.
À eux trois, ils contrôleront des services aussi cruciaux que les renseignements intérieurs et extérieurs (DGSI et DGSE), le renseignement militaire et l'organisme de renseignement de Bercy, Tracfin.
Quant à l’enjeu climatique, il sera piloté par trois femmes : Élisabeth Borne à Matignon, Agnès Pannier-Runacher à la transition énergétique et Amélie de Montchalin à la transition écologique et à la cohésion des territoires.
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Emmanuel Macron a propulsé sa conseillère culture, Rima Abdul-Malak, au ministère y afférent et le délégué général de La République en marche (LREM), Stanislas Guerini, à la fonction publique (malgré sa défense critiquée d’un candidat condamné pour violences conjugales mercredi). La députée LREM Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois au Palais-Bourbon, sera chargée des outre-mer.
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À trois semaines des élections législatives, et trois semaines après une réélection sans élan, l’absence de relief politique de cet exécutif prive toutefois le président de la République de la moindre dynamique dans l’opinion.
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interview de Pap Ndiaye au Monde en 2019. Le nouveau ministre de l’éducation nationale y jugeait : « Quant à Emmanuel Macron, au centre-droit, s’il lui arrive de s’exprimer avec éloquence […], on peine à discerner une politique, ou même un point de vue consistant. » Le constat s’applique cruellement au premier gouvernement de ce quinquennat.
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Nouveau quinquennat, nouvelle Première ministre, l'accord de la NUPES qui réunifie la gauche : le psychanalyste et éditorialiste Gérard Miller est l'invité de #LaMidinale.
Sur la nomination d’Elisabeth Borne
« Je me dis qu’Emmanuel Macron a été chercher dans son vivier. Vraisemblablement Macron a choisi quelqu’une qui le ferait le moins d’ombre possible, si ce n’est qu’il y a encore du soleil à l’Élysée. La thèse du Président est ‘je ne veux voir qu’une tête : la mienne’. Donc quand je regarde Borne, c’est un peu comme quand on va au musée Grévin, où il y a des pièces un peu mystérieuses où on voit apparaitre des fantômes. Quand je vois Borne, je vois E.Macron. Donc je serai pour qu’on l’appelle Elisabeth Borne-Macron. »
« Aujourd’hui, il y a une vraie dépolitisation. Elisabeth Borne est une technocrate, quelqu’une qui a un point de vue technique. Le Président a non seulement décidé qu’on ne lui fasse pas d’ombre, mais en plus il ne faut pas faire de politique. »
« Cette expression ‘venir de la gauche’, je la trouve irrésistible : quand vous menez une politique de droite pendant des années, on peut considérer que vous venez de gauche mais que vous êtes maintenant de droite. »
« C’est une première ministre de la continuité, mais j’irais même plus loin : selon moi, c’est Castex puissance 10. Castex a fait très peu de politique, Madame Borne c’est encore pire si j’ose dire, car je crois vraiment aux vertus de la politique. »
Sur l’urgence écologique dans le quinquennat à venir
« Un jour où l’on posait à Jacques Lacan, l’une des très célèbres questions de Kant : qu’est ce qui est permis d’espérer. Lacan répondait : espérer ce que vous voulez. Donc je ne vais pas désespérer les gens, mais je crois pour le coup qu’il n’y a strictement rien à espérer de ce quinquennat. Je crois aux logiques politiques. Et, le Président de la République a une logique qui donne très peu de marge de manœuvre à son action. Il a beaucoup de pouvoir et très peu de marge de manœuvre. »
« Il n’y a rien à espérer, sauf si, Madame Borne devient la Première Ministre avec la moins forte longévité de la Vème République. Si en effet elle n’a pas le temps de mettre à profit son poste pour réaliser les dégâts que j’imagine qu’elle fera. »
Sur la Nupes
« Cette Nupes est un événement majeur de la Vème république. Ce qui était impossible avant, devenu possible après, nous confronte tous à quelque chose sur quoi nous n’aurions pas parié 10 centimes. Cela bouleverse la donne. Si on aime qu’il y ait de la surprise et du mouvement : c’est de ce côté que cela se passe. »
« La rapidité avec laquelle cela s’est passé, nous donne le sentiment qu’il se passe quelque chose, disons de prometteur. »
Sur la composante sociale-démocrate de la Nupes
« Avant Mitterrand, au début des années 70, les socialistes ont souvent été infréquentables dans leur histoire. Quand j’étais jeune étudiant, nous crions contre Jules Moch : matraqueur des ouvriers. C’était un ministre comparable à Castaner. Il y avait avant Mitterrand des socialistes de droite. »
« Mitterrand a réussi à mettre de côté cette histoire-là, mais chassez le naturel, il revient au galop. Grâce à Hollande et Valls, les socialistes ont redécouvert quelque chose qui était en eux, c’est à dire de se situer pas très loin des hommes de droite »
« Ce que fait Jean-Luc Mélenchon aujourd’hui, c’est qu’il permet à un certain nombre de socialistes de retrouver ce qu’il y a de meilleurs dans les socialistes, c’est-à-dire de retrouver une dimension de gauche. »
« Mitterrand avait réussi, notamment avec l’alliance avec les communistes, à insister un tant soit peu sur leur côté de gauche, même si on peut dire que cela s’est relativement effacé avec les années durant son septennat. »
« J’ai toujours voté socialiste au deuxième tour. Mais je votais toujours au premier tour plus à gauche que les socialistes. »
« Aujourd’hui, je me considère évidemment plus à gauche que les socialistes mais aussi plus à gauche que la NUPES. Ça me fait sourire lorsque l’on me dit que la NUPES, c’est l’extrême gauche. »
« Je trouve particulièrement intéressant d’avoir des socialistes dans l’alliance : l’histoire de la gauche s’est faite avec des gens qui ne se ressemblaient pas, voire qui s’étaient détestés tout un temps. »
« La dynamique n’aurait pas été la même s’il n’y avait pas eu les socialistes. »
Sur la dissymétrie dans l’union de la gauche
« Lorsque le Parti socialiste se crée en 1971 et lorsque Georges Marchais arrive à la tête du Parti communiste en 1972, les communistes pèsent 20% et près de 5 millions d’électeurs, soit l’étiage de leur meilleur score à la libération. »
Reportage
Législatives: dans le Calvados, la gauche unie rêve de «mettre fin à la période d’essai d’Elisabeth Borne»
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Élections législatives 2022 ; dossier
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Malgré sa nomination à Matignon, l’ancienne patronne de la RATP sera bien en course pour les législatives dans la 6e circonscription du département. De quoi donner une exposition inédite à l’élection et motiver ses concurrents, qui espèrent entraîner sa démission en la battant le 19 juin. Parmi eux, Noé Gauchard, candidat de la Nupes.
Noé Gauchard à Evrecy (Calvados), mardi. (Albert Facelly/Libération)
publié le 18 mai 2022 à 11h34 par Sacha Nelken, envoyé spécial dans le Calvados
Noé Gauchard n’est pas le candidat le plus connu de ces élections législatives 2022, mais il est sans aucun doute le plus réactif. Mardi soir, sa future adversaire Elisabeth Borne n’est à Matignon que depuis vingt-quatre heures, mais le représentant de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) dans la 6e circonscription du Calvados déballe fièrement ses tracts où l’ancienne patronne de la RATP figure déjà avec son CV de cheffe du gouvernement. On peut y lire : «Ses objectifs comme Première ministre : la compétitivité financière au détriment du social et de l’environnement et la retraite à 65 ans.»
Pour coller à l’actualité, ce très jeune diplômé de Sciences-Po (22 ans) a validé les documents le matin et les a fait imprimer dans l’après-midi. Il fallait marquer le coup. Désormais, l’ancien du mouvement écolo Youth4Climate ne dispute plus un siège du député face à une «simple» figure de la macronie : il va croiser le fer avec la nouvelle Première ministre d’Emmanuel Macron, attendue sur place pour une visite de trois jours en fin de semaine.
Devin ? Ou particulièrement réactif le candidat de la Nupes dans la 6e circo du Calvados où Elisabeth Borne se présente pour les législatives ? Dès le lendemain de sa nomination à Matignon, un tract de @GauchardNoe parle déjà d’elle comme de la Première ministre. @libe pic.twitter.com/DiAGf8sjye
— Sacha Nelken (@SachaNelken) May 17, 2022
Car oui, malgré sa nomination rue de Varenne, Elisabeth Borne n’entend pas laisser tomber sa campagne pour les législatives engagée quelques semaines plus tôt. «Je suis moi aussi en lice dans la 6e du Calvados, je maintiens évidemment ma candidature», a fièr…
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