135 agriculteurs ont augmenté leurs revenus en supprimant les pesticides dans les Deux-Sèvres / La Relève et La Peste
La « Zone Atelier Plaine et Val de Sèvre » concilie réduction des pesticides, augmentation des revenus agricoles et biodiversité.
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Connu / TG le 27/03/24 à 21:09
Embouteillée dans les Deux-Sèvres, elle est distribuée par les magasins Intermarché. L’agence régionale de santé a identifié ...
Connu / TG le 16/02/24 à 11:13
Après Mauzé-sur-le-Mignon, Sainte-Soline et Priaires, la Coop de l’eau 79 annonce le coup d’envoi des travaux cette semaine à Épannes Une dizaine de jours après le soutien public apporté par le
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Connu / TG le 12/02/24 à 21:54
Deux-Sèvres : les pesticides alourdissent la facture d’eau / lanouvellerepublique.fr
Polluées par des produits phytosanitaires, les ressources en eau potable nécessitent de coûteux traitements répercutés sur la facture d’eau. Exemple dans les Deux-Sèvres.
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Dans les Deux-Sèvres, les bénéficiaires des bassines ne respectent pas leurs engagements | Mediapart
L’agence de l’eau Loire-Bretagne dresse un bilan « très négatif » des mesures prises par les irrigants bénéficiaires des bassines. Ils
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Connu / TG le 14/12/23 à 22:13
Le 2 octobre dernier, le tribunal administratif de Poitiers a annulé, dans deux jugements, quinze projets de bassines en Charente et dans les Deux-Sèvres. Une nouvelle victoire pour les opposants à l’agrobusiness. Et ces derniers se mobilisent maintenant…
Connu / TG le 12/10/23 à 20:13
Les mégabassines, dont les premiers déploiements suscitent débats et violences, ne peuvent être la seule réponse au manque d'eau. Pour l’écologue Vincent Bretagnolle, il est urgent de ralentir le cycle de l’eau. En clair, de la retenir dans les sols en restaurant les écosystèmes, au lieu de précipiter son évacuation vers l’océan.
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Pour l’heure, deux mégabassines sont déjà creusées, à Mauzé-sur-le-Mignon et Sainte-Soline, et une troisième est actuellement en travaux à Priaires. Au total, ce sont seize de ces installations démesurées qui devraient émerger dans les prochaines années dans la plaine céréalière du sud des Deux-Sèvres – dont sept sur la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre2, un laboratoire transdisciplinaire à ciel ouvert où je travaille avec d’autres scientifiques et des agriculteurs volontaires à l’agroécologie de demain3. À l’échelle du centre ouest de la France, plus de 150 bassines sont déjà construites (certaines illégalement) ou en projet, pour répondre au stress hydrique...
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Ce sont les écosystèmes par leur fonctionnement et la biodiversité qu’ils hébergent qui sont garants de la ressource en eau, en ralentissant le cycle de l’eau et en conservant, par de multiples adaptations et stratagèmes, celle-ci dans les écosystèmes car elle est une ressource essentielle à la vie elle-même. Ainsi, l’eau n’est pas une ressource dont les sociétés humaines disposent et dont une part minime revient aux écosystèmes pour qu’ils subsistent ; l’eau est au contraire un produit des écosystèmes, dont nos sociétés font usage.
La gestion de la ressource en eau est aujourd’hui partagée entre collectivités, usagers (en particulier agriculteurs) et hydrogéologues. Les chances de faire face au stress hydrique, toujours plus intense sous l’effet du changement climatique, semblent bien minces si l’on n’a pas recours aux écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature. Il faut donc associer impérativement les écologues à cette gestion. Et que les pouvoirs publics apportent l’impulsion et les financements nécessaires au déploiement de ces solutions fondées sur les écosystèmes, au-delà des seules mégabassines.
À lire sur notre site
Dans les Deux-Sèvres, un laboratoire dans les champs https://lejournal.cnrs.fr/articles/dans-les-deux-sevres-un-laboratoire-dans-les-champs
Notes
- D’autres, plus petites, ont déjà été construites en Vendée.
- Voir https://za-plaineetvaldesevre.com/
- Voir "Réconcilier nature et agriculture. Champs de recherche", Vincent Bretagnolle et Vincent Tardieu, CNRS Éditions, 288 pages, 25 euros.
- La mise en œuvre du concept des solutions fondées sur la nature à l’échelle des territoires fait l’objet d’un PEPR qui démarre (« SOLUBIOD »), et qui est porté par le CNRS et par Inrae. La Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre fait partie des sites lauréats.
Mots-clés mégabassines crise de l'eau Deux-Sèvres Mauzé-sur-le-Mignon Sainte-Soline cycle de l'eau Marais Poitevin
Connu / TG le 14/09/23 à 11:44
Le Convoi de l'eau s'est élancé ce vendredi matin de Lezay, dans les Deux-Sèvres. Plusieurs centaines ...
Connu / TG le 18/08/23 à 20:11
Les collectifs "Bassines, non merci!", "Les "Soulèvements de la Terre" et d'autres organisations syndicales ou écologistes lancent le convoi de l'eau à partir de vendredi au départ de Lezay, dans les Deux-Sèvres. Une marche... ...
Connu / TG le 18/08/23 à 13:47
Avant la présentation d’un rapport sur la gestion de l’eau en France, trois sénateurs ...
Connu / TG le 09/06/23 à 07:51
Photo Le cabas solidaire, épicerie sociale de Niort - @LeCabaSolidaire
Voici une épicerie quelque peu particulière : tout le monde ne paie pas le même prix. Non, ça ne se fait pas à la tête du client... mais en fonction de ses revenus.
L’Association Soli’Niort a créé en septembre 2020 une épicerie solidaire baptisée « Le Cabas Solidaire ». A Niort (Deux-Sèvres), ce magasin propose des prix réduits à des clients dits « bénéficiaires », tandis que des clients « solidaires » paient au juste prix. Sans stigmatisation, cette épicerie – qui mise notamment sur une petite trentaine de producteurs locaux – s'appuie sur deux valeurs qui lui sont chères : dignité et qualité alimentaire. Le Cabas Solidaire a besoin de plus de clients et clientes solidaires.
Stéphanie Auger, directrice du « Cabas Solidaire »
La gâtinelle : monnaie locale de la Gâtine Poitevine
Il existe aujourd'hui en France un peu plus de 80 monnaies locales. La première est apparue en 2010, et près de la moitié sont nées ces cinq dernières années, ce qui prouve l'essor de cette idée. C’est notamment le cas de la Gâtinelle qui circule aujourd’hui dans les Deux-Sèvres. Elle a été lancée en 2017 par l'association Gâtin’émois et est aujourd’hui acceptée par une centaine de commerçants autour de la ville de Parthenay.
Jean-Michel Fourniau, président de l’Association Gâtin’émois
L'équipe Dorothée Barba Production
Une mobilisation importante s'annonce ce week-end dans les Deux-Sèvres pour obtenir un moratoire sur ...
Connu / TG le 24/03/23 à 18:49
Retenue d’eau à Mauzé-sur-le-Mignon. | ARCHIVE CO MARIE DELAGE
La Coop de l’eau 79 annonce que le rapporteur du Tribunal administratif de Poitiers ce mardi a donné un avis favorable à la construction des réserves de substitution d’eau pour l’irrigation (« bassines »). Le Tribunal administratif rendra son jugement dans une quinzaine de jours.
Connu / TG le 29/03/23 à 06:50
En vue de la manifestation anti-bassines de ce samedi 25 mars 2023, les opposants convergent vers un campement ...
Connu / TG le 24/03/23 à 23:25
La Ligue des droits de l’homme (LDH) Poitou-Charentes dépêchera 17 observateurs indépendants lors de la manifestation ...
Connu / TG le 22/03/23 à 13:05
490 signatures (5 355 au 7/5/23)
Destinataire(s) : Pierre Dartout préfet de région Nouvelle Aquitaine
Campagne lancée par Joëlle L.
Notre association de protection de l'eau et de l'environnement (APIEEE), située dans les Deux-Sèvres, vient de se voir retirer des subventions pour avoir "participé à l'organisation de la manifestation de Sainte-Soline", (ce qui est faux) et avoir "montré notre soutien" au mouvement contre les méga bassines (ce qui est vrai).
C'est particulièrement injuste car la subvention retirée est une subvention Fonjep (Jeunesse et Education Populaire) qui nous est accordée pour faire des animations nature auprès des enfants ou d'autres publics, du territoire, ce que nous faisons avec zèle : une centaine d'animations et plus de 1500 personnes sensibilisées en 2022.
La subvention retirée représente environ 25% de notre budget ce qui met en cause l'emploi de notre salarié et notre survie. De plus, la préfecture vient de nous signaler notre éviction des comités de gestion de l'eau auxquels nous participions jusqu'à présent et faisions entendre une voix déjà minoritaire en faveur de l'eau potable et des milieux aquatiques.
Nous attendons que la préfecture retire cette sanction financière disproportionnée pour des faits qui ne sont même pas avérés. Et qu'elle nous rétablisse dans notre rôle de représentation au sein des instances de gestion de l'eau.
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La réponse de Bassines non merci à une éventuelle interdiction des manifestations par la préfecture des Deux-Sèvres, ... Notre réponse aux menaces de la préfecture des Deux-Sèvres d'interdire les manifestations du 25 mars contre les #mégabassines à Sainte-Soline et/ou Mauzé sur le mignon ...
Connu / TG le 10/03/23 à 20:10
En estimant que les bassines peuvent être un outil de la transition agro-écologique, la Région pose tout de même ses ...
Connu / TG le 08/03/23 à 17:30
« Bassines » en Deux-Sèvres : comment en est-on arrivé à un tel point de rupture entre pro et anti ?
Alors qu’une prochaine mobilisation des anti-bassines est prévue les 25 et 26 mars en Deux-Sèvres, Le Courrier de l’Ouest a décidé de consacrer une série en quatre épisodes aux enjeux du stockage de l’eau. Premier volet ce dimanche 26 février.
Nouvelle Aquitaine
Deux-Sèvres
Alors qu’une prochaine mobilisation des anti-bassines est prévue les 25 et 26 mars en Deux-Sèvres, Le Courrier de l’Ouest a décidé de consacrer une série en quatre épisodes aux enjeux du stockage de l’eau. Premier volet ce dimanche 26 février.
Si les images de la mobilisation à Sainte-Soline ont marqué les esprits en octobre dernier, le conflit autour du stockage de l’eau en Deux-Sèvres puise sa source au printemps 2017.
CO – BENOIT FELACE
Le Courrier de l'Ouest Julien RENON
Publié le 25/02/2023 à 10h13
C’était il y a six ans quasiment jour pour jour. Le 27 février 2017 démarrait l’enquête publique relative à la création de 19 retenues dites « de substitution » dédiées à l’irrigation dans le bassin de la Sèvre niortaise et du Mignon. A l’époque déjà, il y avait de l’eau dans le gaz comme en témoignent les 470 contributions de citoyens, de groupes constitués (associations environnementales, de pêche, syndicats agricoles, d’eau, partis politiques, coopératives, chambres d’agriculture) et d’élus collectées en l’espace de quatre semaines et à une large majorité défavorables. Sensible, le dossier a pris une tournure explosive au fil des années générant un climat de tensions, d’intimidations et même d’agressions entre ceux qu’on appelle désormais les pro et les anti-bassines ». Comment en est-on arrivé à ce point de rupture ?
Pour Thierry Boudaud, le président de la Coop de l’eau 79, le stockage de l’eau est le « levier » à actionner pour sécuriser la ressource et favoriser la transition agricole.
Pour Thierry Boudaud, le président de la Coop de l’eau 79, le stockage de l’eau est le « levier » à actionner pour sécuriser la ressource et favoriser la transition agricole. | ARCHIVES CO – MARIE DELAGE
Un constat partagé, deux visions opposées
Diminuer les prélèvements estivaux et faire évoluer les pratiques agricoles. Quand il dévoile le plan de la Coopérative de l’eau en février 2016, l’actuel président Thierry Boudaud semble partager les mêmes préoccupations que ses détracteurs. C’est sur les moyens d’atteindre ces objectifs que les lignes se fracturent. Pour le porteur de projet constitué dès 2011 autour de 202 fermes et de 450 agriculteurs et leurs familles, la construction de ces réserves est le levier à actionner face aux enjeux climatiques et à l’érosion de la biodiversité. C’est aussi et surtout la garantie de sécuriser l’approvisionnement des exploitants. Notre but, c’est de pomper l’eau en hiver quand les nappes phréatiques sont rechargées et de la conserver pour arroser l’été où les nappes sont plus en souffrance , expose l’exploitant.
Une vision simpliste et mensongère pour les opposants qui voient dans l’émergence de ces méga-cratères le signe d’un accaparement d’un bien commun au profit d’une minorité , le maintien d’un système à bout de souffle , l’artificialisation des terres au détriment de l’environnement , le risque de problèmes sanitaires inhérents au stockage (cyanobactéries) et in fine, une mal adaptation au dérèglement et à la raréfaction de la ressource. Ces derniers réclament un partage entre tous les usages de l’eau à l’échelle du territoire et un véritable virage agroécologique .
Le 18 décembre 2018, c’est dans une atmosphère qui sent déjà la poudre que le protocole d’accord entérinant la création des 16 retenues de substitution est signé à la préfecture des Deux-Sèvres. | ARCHIVES CO – CHRISTOPHE BERNARD
Le protocole de la discorde
Connu / TG le 25/02/23 à 13:05