🏭 L’hydrogène est un vecteur énergétique pertinent dans une logique de décarbonation et de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Dans un récent rapport, l’Association négaWatt et Solagro ont étudié plus spécifiquement le rôle que pourrait jouer l’hydrogène dans l’industrie d’ici 2050 et les mesures politiques qu’il conviendrait de prendre pour enclencher une transition du secteur.
Le webinaire permettra de présenter les éléments saillants de l’étude en apportant une vision du développement possible de l’hydrogène dans le secteur industriel. Les intervenants reviendront également sur la place possible de ce vecteur dans une trajectoire globale de transition énergétique.
Webinaire coorganisé par Solagro & l’Association négaWatt.
Intervenants :
- Simon Métivier, chargé de projet Bioénergies à Solagro,
- Stéphane Signoret, membre de la Compagnie des négaWatts.
🔄 Il sera enregistré et disponible en replay.
INFORMATIONS PRATIQUES
Organisé par : Association négaWatt et Solagro
Contact : contact@negawatt.org
Lieu exact : En visioconférence, sur zoom.
Le lien d’accès vous sera envoyé par mail à la suite de votre inscription.
Réservation : Ouvert à toutes et tous, sur inscription via le lien suivant :
https://dub.sh/nW-h2-industrie
Agriculture biologique et Alimentation
Pour l’heure, seulement 9 % des surfaces agricoles européennes sont cultivées. ©AdobeStock
La guerre en Ukraine nous rappelle douloureusement notre hyperdépendance alimentaire tandis que les épisodes climatiques extrêmes nous enjoignent à revoir notre système agricole pour protéger la planète. L’agriculture bio est sur toutes les lèvres, mais peut-elle seulement satisfaire les besoins alimentaires à l’échelle mondiale ?
L’échec du productivisme
Car jusqu’ici, le modèle productiviste a failli à bien des égards : déforestation, altération de la biodiversité, appauvrissement des sols, pollution de l’eau, émissions significatives de gaz à effet de serre – 22 % du total des émissions selon le dernier rapport du GIEC. « En ajoutant la fabrication des engrais à partir de gaz naturel, le stockage, le transport, le conditionnement et la transformation des aliments, on dépasse les 30 % », ajoute Olivier De Schutter, juriste belge, professeur de droit international et ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de 2008 à 2014. Sans compter que le méthane issu du bétail a un pouvoir de réchauffement bien plus élevé que le CO2. Mais l’agriculture industrielle a également échoué à nourrir les populations : d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en 2017, 821 millions de personnes souffraient de sous-alimentation – alors même que les pertes alimentaires représenteraient 14 % de la production agricole mondiale. Quant au gaspillage alimentaire, il représenterait selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) 17 % de la production agricole mondiale.
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Xavier Poux, ingénieur agronome à l’Institut du développement durable et des relations internationales. Il faut sortir de cette logique selon laquelle il faut impérativement compenser la perte de rendement », estime-t-il. Il rappelle que ces pertes sont déjà à l’œuvre malgré nos modèles industriels, et qu’il faut s’y adapter.
Penser circulaire et sortir des logiques de marché
C’est chose faite dans une étude publiée dans Nature Communications en 2017 https://www.nature.com/articles/s41467-017-01410-w, qui assure qu’atteindre 100 % d’agriculture bio d’ici 2050 est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de modifier nos habitudes de consommation – moins de viande notamment, afin de libérer des terres cultivables pour l’alimentation humaine – et ainsi compenser une perte de rendement estimée à 30 %. « D’autant que certains pays pourraient être avantagés par le mode d’agriculture biologique, notamment en Asie ou en Afrique, particulièrement pauvres et affamés », ajoute Xavier Poux. Dès 2008, des chercheurs des Nations unies avaient démontré que des exploitations de vingt-quatre pays africains en conversion ou déjà converties au bio avaient vu leur productivité augmenter de 116 % après trois à dix ans de culture https://unctad.org/system/files/official-document/ditcted200715_en.pdf.
Pour l’heure, seulement 9 % des surfaces agricoles européennes sont cultivées en bio, avec un objectif de 25 % d’ici 2030 fixé par la Commission européenne dans sa stratégie « De la fourche à la fourchette » adoptée fin 2021
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les politiques publiques doivent sortir des logiques de marché. Et mettre en place un plan. C’est ce que propose le scénario Afterres2050 pour la France https://afterres2050.solagro.org/. Construit sur le modèle du scénario négaWatt par Solagro, entreprise associative qui réunit des agriculteurs et des citoyens, ce projet propose un plan pour maintenir la production agricole en divisant par trois l’ensemble des intrants et impacts, tout en garantissant le fait de bien nourrir les Français. Mais Xavier Poux pointe aussi les limites du bio : « Si le fumier est acheminé par camion depuis des pays étrangers – comme c’est le cas pour de nombreux agriculteurs en France –, on passe à du bio industriel. »
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Les nouvelles voies de l’agroécologie
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Xavier Poux propose un modèle d’agroécologie nommé TYFA qui permettrait de nourrir le continent européen – les données manquent à l’échelle mondiale – à surface agricole constante, tout en limitant le risque de rupture en approvisionnements. Pour cela, nous devons agir tant sur nos techniques agricoles que sur notre régime alimentaire
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Benoît Biteau, député EELV au Parlement européen et agriculteur en Charente-Maritime sur 210 hectares (céréales, légumineuses, bétail, prairies), ces « techniques culturales simplifiées » donnent « des résultats économiques très satisfaisants » ... alors que son père, qui travaillait ces mêmes champs en conventionnel, mobilisait 7 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire, Benoît Biteau produit 2,4 calories alimentaires avec 1 calorie fossile [2].
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Philippe Pointereau, coauteur du scénario Afterres2050, confirme : « Il est temps de raisonner en termes de système alimentaire durable. Le changement de régime alimentaire – produits de qualité, moins de viande et de produits laitiers – est un puissant levier de transition, il est dans les mains de tous les consommateurs mais aussi des collectivités locales. »
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[1] Pierre-Marie Aubert et Xavier Poux, Demain, une Europe agroécologique, Actes Sud, 2021.
[2] Les calories fossiles représentent l’énergie fossile dépensée pour la production agricole ; les calories alimentaires l’énergie récupérée sous forme de nourriture. Cette comparaison vise à mesurer l’empreinte énergétique des différents modèles agricoles.
Connu / https://wegreen.fr/post/196684
Clés : Énergies renouvelables ; Transition ; Agir ; Collectivités ; Énergies renouvelables
Connu / https://twitter.com/assoCLER/status/1441331063159017484
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CLER @assoCLER · 24 sept.
Réalisé par @assoCLER en partenariat avec @GRDF et @Solagro, ce guide pratique a vocation à accompagner les #Regions dans le développement de leur politique de #methanisation ⤵️
Act4gaz et 9 autres personnes
11:17 AM · 24 sept. 2021·- 20 Retweets 3 Tweets cités 36 J'aime
Et🔴Notre page campagne à: https://cler.org/accueil/les-regions-acteurs-de-la-transition-energetique/
#LesRegionsenAction #Regions2021
Agnès Langevine et 9 autres personnes - 0 - 6 - 7
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nDLR : crédible ? amélioration ? ACT
Pourquoi perdre son temps à vouloir sauver les vers de terre, puisque le samedi 12 décembre, lors de l’émission Climat, chaud devant sur France Inter, la directrice de la multinationale gazière, ENGIE, a dit que toute la nourriture des vers de terre aura été réaffectée en 2050 à quelques espèces de bactéries méthanogènes ! En échange, 100 % du gaz français sera vert et renouvelable.
Bien entendu, elle ne l’a pas dit aussi crûment, et personne ne lui a opposé cette note de l’INRAE https://www6.inrae.fr/valor-pro/TELECHARGER/SOERE-PRO-Assemblees-Generales/Travaux-2019/Effet-de-l-epandage-de-digestats-sur-les-populations-de-vers-de-terre publié le 20 avril dernier : “La mortalité de vers de terre retrouvés à la surface immédiatement après épandage de digestats de méthanisation est un phénomène qui pose question…“
100 % du gaz sera écolo, mais sans nourriture, les vers de terre vont donc mourir, entraînant avec eux toute la vie des sols, leurs prédateurs et les prédateurs de leurs prédateurs. Mathieu Vidard et Camille Crosnier, les 2 journalistes animateurs qui lui faisaient face, ont acquiescé.
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La méthanisation agricole consiste à produire de l’électricité, du gaz ou du carburant à partir des fumiers d’élevages hors sol et de plantes cultivées à cette fin. En consommant ces matières organiques, des bactéries spécialisées (méthanogènes) produisent du méthane et, les « cacas » de leur digestion, une boue vendue à l’opinion publique comme un engrais. Le tout emballé au nom de la transition écologique et de l’économie circulaire. Et d’une bonne dose d’idéologie.
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La méthanisation agricole, une énergie pas mieux que le charbon
On impose aujourd’hui aux Français la méthanisation comme on leur a imposé le nucléaire,
2 énergies en apparence « propres ». Antinucléaire convaincu, si on me demandait de choisir entre l’une et l’autre, je choisirais le nucléaire, car avec cette technologie, le pire n’est pas totalement certain.
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la CIVE est la culture intermédiaire à vocation énergétique, et elle consomme aujourd’hui des sols nourriciers, des pesticides et des engrais chimiques. Et on appelle ça de l’agro-écologie.
Outre de contribuer à la dégradation du tissu rural en réduisant le nombre de fermes, et d’accroître la dépendance de l’agriculture française aux firmes, la plus grande menace qui pèse aujourd’hui sur le devenir de l’humanité, ce n’est pas l’artificialisation des sols, même si c’est grave, mais que ces sols pour nous nourrir, nous chauffer, nous habiller soient détournés pour produire des bio-carburants, du bio-gaz et de la bio-électricité, participant ainsi à accélérer l’épuisement des ressources nutritives terrestres. Extrait de Sauver le ver de terre, l’un des premiers marqueurs de la biodiversité http://www.lejardinvivant.fr/2020/09/20/livre-sauver-le-ver-de-terre-l-un-des-premiers-marqueurs-de-la-biodiversite/
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Connu / https://twitter.com/gatineau_ch/status/1343429858668531714 -> "
Julien Delalande @JulienDelalande · 39 min En réponse à @gatineau_ch @DenisCheissoux et 3 autres personnes @LaTacfi @mathieuvidard @CSNM9 Collectif Scientifique National Méthanisation raisonnée, @ademe
Des #pointsDeVigilance avaient été mis en évidence par un travail collectif mené par Enercoop, Énergie Partagée et Terre de liens / @nWassociation
et #Solagro
https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?M7QBvg
https://decrypterlenergie.org/la-methanisation-est-elle-synonyme-dintensification-de-lagriculture-et-de-pollutions #Méthanisation #Agriculture #CIVE #ProductionDeMéthane #Écologie
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Ndlr : qui est derrière ce site ? Pas d'infos :-( (hors Christophe Gatineau, Cultivateur, agronome, et auteur de l’Éloge du ver de terre et de l’Éloge de l'abeille publiés chez Flammarion. Rédacteur du blog http://lejardinvivant.fr) ACT
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Comment mener une transition énergétique en phase avec une transition agricole et alimentaire ? C'est le pari du travail collectif mené avec Solagro et négaWatt qui nous ont accompagné pour réaliser un décryptage que nous souhaitons à présent vous partager via une série de 3 web'EnR
Ce 2ème web’EnR est consacré à la question suivante : Avant/après un projet de méthanisation, quel impact sur un projet agricole ?
La méthanisation est souvent décriée comme vecteur d’une intensification de l’agriculture.
Peut-elle être en phase avec l’agroécologie ? Si oui, comment ?
Programme
La méthanisation peut-elle être en phase avec l’agroécologie ?
Aperçu de la méthanisation agricole aujourd’hui
Les cas possibles de méthanisation agricole en phase avec une agriculture durable
Questions / réponses
Ce Web’EnR est animé par :
Suzanne Renard, chargée des projets de méthanisation chez Energie Partagée
Florent Cellier, agriculteur engagé dans le projet collectif de Méthamoly
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Transcription : ... les agriculteurs ont 51% des parts ... avec engie et ? ... opérationnel depuis 2019 ... logistique optimisée par des stockages locaux de digestat ? mis sur le champ en position basse pour éviter les dispersions, bâtiments en sous-pression pour éviter que les odeurs se répandent ... ne sont pas en bio ...
Comment mener une transition énergétique en phase avec une transition agricole et alimentaire ? C'est le pari du travail collectif mené avec Solagro et négaWatt pour réaliser un décryptage que nous partageons via une série de 3 web'EnR. Ce 1er web'EnR est consacré aux parcs photovoltaïques au sol.
Objectifs
Ces web’EnR sont destinés aux paysans, agriculteurs, acteurs ruraux qui se posent des questions sur les énergies renouvelables, mais aussi aux acteurs engagés de nos structures qui veulent approfondir la compréhension de ces enjeux.
Travail collectif mené par Enercoop, Terre de liens et Energie Partagée avec le soutient de Solagro et négaWatt, il s’agit en 3 web’EnR de donner des clés de réponse pour comprendre les liens entre ces deux indispensables transitions, et avant tout montrer que celles-ci peuvent se renforcer, mais sous certaines conditions !
Ce 1er web’EnR est consacré à la question suivante : Les parcs photovoltaïques au sol consomment ils des terres agricoles ?
https://www.youtube.com/watch?v=Zh3Y4x3gzEs à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?AEkhyQ
C’est une crainte très fréquemment exprimée : les parcs photovoltaïques au sol soustrairaient des terres agricoles à leur vocation première ou principale – selon les visions – qui est de produire des aliments.
animé par :
- Isabelle Meiffren et Jean-Luc Bochu de Solagro
- Vincent Baggioni d’Energie Partagée Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur
Programme
- Quelle est la part de responsabilité des parcs photovoltaïques au sol dans la perte de terres agricoles aujourd’hui ?
- Quels besoins d’espace pour les centrales au sol dans les années à venir ?
- Questions / Réponses
Le support Téléchargez le support d’Isabelle Meiffren, Jean Luc Bochu et Vincent Baggioni https://energie-partagee.org/wp-content/uploads/2020/01/2101_Webinaire_PV_Versionfinale.pdf