Un militant de Greenpeace manifeste contre le projet de forage du groupe pétrolier Total près du récif de l'Amazone, le 28 septembre 2017 à Rio de Janeiro, au Brésil © AFP/Archives/Mauro PIMENTEL
Le groupe pétrolier français Total a annoncé lundi transférer à Petrobras sa participation dans un projet d'exploration au Brésil, situé dans l'embouchure de l'Amazone et contesté depuis plusieurs années par des organisations de défense de l'environnement.
...
lui transférer sa participation de cinq blocs d'exploration", situés à 120 kilomètres au large du Brésil ... possibilité d'une fuite de pétrole qui pourrait affecter les récifs coralliens présents dans la région et par extension la biodiversité marine ... l'ONG Greenpeace ... affirmait que le groupe pétrolier "misait sur Jair Bolsonaro, président d'extrême-droite, climato-sceptique notoire, pour relancer ses projets de forages au large du Brésil".
En finir avec le traité qui protège les énergies fossiles ! #noTCE
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE) permet aux entreprises du charbon, du pétrole ou du gaz de réclamer des milliards aux Etats qui choisissent la voie de la transition énergétique. Alors que l’UE essaie de le réformer, le temps est venu d’en sortir !
~ ~ le mouvement
...
C’est le moment idéal pour cela, puisque l’Union européenne et ses 27 Etats membres ont engagé la « modernisation » du traité. Mais loin d’envisager la fin d’un instrument aussi passéiste et climaticide, la Commission européenne, poussée par les lobbies de l’industrie fossile, aimerait pouvoir le modifier à la marge, afin de le préserver.
...
Connue / mel [insoumis-energie] du 23/02/2021 à 21:00
https://twitter.com/nouel_juliette/status/1351261776600510464
"
Pour un réveil écologique a aimé
@nouel_juliette · 6h - Visage songeur Visage hurlant de peur
Rapport @IEA Image - 3 - 82 - 124
"
Le projet d’extension d’une exploitation pétrolière au beau milieu de la campagne seine-et-marnaise suscite l’opposition des habitants, inquiets des nuisances de voisinage ainsi que de certains élus parisiens et de militants écologistes, en raison des risques de pollution des nappes phréatiques.
...
Depuis 2009, la petite société française Bridgeoil y exploite deux puits extracteurs, et projette de s’agrandir en réalisant entre un et dix forages supplémentaires d’ici 2035 ... « En 2012, quand la société a présenté son projet d’implantation aussi proche des maisons, nous nous y sommes opposés. Mais la préfecture n’a rien voulu entendre. Aujourd’hui, je m’oppose de la même façon à ce projet d’extension », dit Gérard Balland, le maire de Nonville, bon connaisseur du sujet pour avoir lui-même travaillé dans le secteur pétrolier. « Les odeurs qui se dégagent du site sont insupportables, malgré les efforts de Bridgeoil pour réduire les nuisances. Des enfants qui montaient à cheval sont tombés dans les pommes et les effluves de sulfure d’hydrogène arrivent parfois jusqu’à la cour de l’école du village. » ... augmentation du ballet des camions-citernes venant récupérer l’huile pour la transporter jusqu’à la raffinerie de Grandpuits ... Dan Lert, le directeur d’Eau de Paris, également adjoint d’Anne Hidalgo chargé de la transition écologique, s’y est publiquement opposé en raison des risques de pollution des nappes phréatiques toutes proches et qui alimentent environ 300.000 Parisiens en eau potable ... Fabiola Saustendal, présidente de l’association Environnement bocage gâtinais ... Les puits, d’abord forés à la verticale, courent ensuite sur un ou deux kilomètres à l’horizontale dans le sous-sol ... projet de construire un oléoduc ... En 2016, la préfecture de Seine-et-Marne avait autorisé Hess, un pétrolier étasunien, à pratiquer la fracturation hydraulique à l’est de la commune pour extraire du gaz de schiste. « Nous avons obtenu l’annulation du projet devant le tribunal administratif », raconte Gérard Balland ... nuisances olfactives ... le bois juste au-dessus est en passe d’être classé en zone naturelle sensible ... en 2040, la loi Hulot prévoit l’interdiction totale de l’extraction d’hydrocarbures du sol français
...
Ndlr :
- valoriser cette opposition contre nuisances et pollutions, mais, comment sortir des énergies fossiles si nous ne montrons pas l'exemple en les laissant dans le sol et en passant à négawatt ? ACT
Contenu réservé aux abonnés PRO
- Pétrole
- Fioul
Ex. :
- Réduction des gaz à effet de serre - la semaine dernière - Pur100 Agri : 65 % d'émission en moins avec du carburant d'origine agricole ?
- Tracteur bi-carburation - il y a un mois - Le New Holland T5.140 H2 Dual Power carbure à l'hydrogène
- Carburants - il y a un mois - Le tarif réduit sur l'essence SP95-E10 sera maintenu en 2021
- Carburants - il y a un mois - La filière s'alarme de la hausse annoncée des taxes sur le SP95-E10
- Filière betterave - il y a un mois - La betterave sucrière, une racine aux multiples débouchés
- Énergie renouvelable - il y a 2 mois - F30 : du biofioul à 30 % d'ester de colza pour remplacer le fioul domestique
- Perspectives - il y a 2 mois - Un colza bas carbone à forte valeur ajoutée
- Carburant agricole - il y a 4 mois - De l'additif biodégradable pour stocker le GNR plus longtemps !
- GNR - il y a 6 mois - Les mesures de déconfinement font repartir le prix du carburant à la hausse !
En attendant, c'est très clair qu'une large part du lobbying pour l'hydrogène vient des géants pétroliers et gaziers qui veulent pouvoir faire survivre leurs opérations aussi bien upstream (gaz nat pour la production d'H2) que downstream (réseau de distribution de gaz utilisé pour injecter une partie en hydrogène, stations essence/H2, etc.)
[Opinion] Revealed: fossil-fuel lobbying behind EU hydrogen strategy
As with the German government – which presented its own hydrogen strategy last month – the European Commission and other EU institutions appear to be similarly intoxicated by the false promises of the gas industry.
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 2/11/20 à 19:08 de SraM (livret énergie de LFI)
Durée de lecture : 5 minutes
Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
...
l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
...
l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
...
tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
Eva Joly a retweeté
Sandra Regol Tournesol Tournesol @sandraregol · 16 oct. #Rappel Dès 1956 - 57 les firmes pétrolières savaient qu'elles réchauffaient le climat, en parlaient entre elles, pour ne surtout pas agir et ne pas laisser d'action climatique possible.
Citer le Tweet France Culture @franceculture · 13 oct.
Selon l'historien Jean-Baptiste Fressoz, l'industrie et la science ont réussi à nous rendre apathiques devant les changements climatiques.
3 - 26 - 36
.#Macron
2 136 vues - 585 - 5 - 72 commentaires
5,94 k abonnés
Cette semaine dans l'Aubry qui court, je reviens sur le remaniement qui n'a franchement rien changé à la politique de droite de #Macron. Ensuite on va se parler de la présidence du Conseil de l'UE par l'Allemagne d'Angela Merkel et de son plan de relance, qui va surtout relancer l'austérité plus que l'économie. Je vais aussi vous expliquer un traité que l'on appelle Traité sur la Charte de l'Énergie, qui derrière ce titre pompeux est surtout un traité de libre échange mondial sur les énergies fossiles. Et enfin pour notre coin des lobbies, on va parler de Radio France, qui s'acoquine d'un think tank ultra libéral, bravo l'indépendance de la presse...
SOMMAIRE :
0:55 : Le remaniement vient de se passer, et si on se faisait un petit récap des dernières évolution de ce jeu de chaises musicales ?
4:56 : Petit point sur les échanges que nous avons eu en plénière du Parlement européen cette semaine avec l'arrivée d'Angela Merkel juste à côté de moi dans l'hémicycle pour la prise de fonction de l'Allemagne à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Et sans surprise, la politique ne change pas, austérité quand tu nous tiens...
9:17 : Le Traité sur la Charte de l'Énergie, vous n'en avez jamais entendu parler ? C'est normal, tout se tient à huit clos pour faire payer les États qui voudraient un temps soit peu de transition écologique. On vous explique tout ça
13:00 : Coin des lobbies radiophonique cette semaine. Indignée de voir que Radio France s'acoquine des plus gros libéraux en économie dans un mélange des genres pas très "indépendant". On fait le point.
186 910 signatures
Total et deux autres groupes pétroliers veulent exploiter les importants gisements de l’Ouganda dans la région des Grands Lacs en Afrique. Le méga-projet Tilenga pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la nature et la population, notamment dans le Parc national Murchison Falls. Signez pour demander son abandon.
...
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
- Téléchargez l’étude : L’Union européenne risque de subir des contraintes fortes sur les approvisionnements pétroliers d’ici à 2030 – Analyse prospective prudentielle (The Shift Project, 2020) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf
- La vidéoconférence de présentation de l’étude, ce jeudi 25 juin à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?PQTbaA
...
L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/06/%C3%89tude_D%C3%A9clin-de-lapprovisionnement-de-lUE-en-p%C3%A9trole-dici-2030_TSP.pdf dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.
...
l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole.
Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris.
Contact : petrole@theshiftproject.org | 06 95 10 81 91
29 398 vues - 845 - 22 - 15,1 k abonnés
Possible déclin de l'approvisionnement en pétrole de l'UE d'ici 2030 : Webinaire de présentation de la nouvelle étude du Shift sur le "pic pétrolier" (25 juin 2020).
La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
Intervenant : Matthieu Auzanneau, directeur du Shift et auteur du rapport.
🔸 Retrouvez le rapport complet 👉 https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?AlzlZA
👉 Lien vers le programme complet du webinaire et le support de présentation : https://theshiftproject.org/article/conference-risque-petrole-europe-25-juin-2020/
Le poids de cette vidéo a été réduit afin de limiter l’énergie nécessaire pour sa diffusion, et donc les émissions de gaz à effet de serre qui y sont liées. L’équipe du Shift met à votre disposition un court guide/tutoriel pour vous aider à faire de même !
👉 https://theshiftproject.org/guide-red...
⚠ Rappel : mieux qu’une vidéo légère : pas de vidéo du tout !
À propos du think tank The Shift Project : https://theshiftproject.org
Nous avons également raccourci cette vidéo pour les raisons précédentes. Elle est disponible dans sa totalité au lien suivant : https://www.facebook.com/TheShiftProj...
146 commentaires
Publié il y a 5 jours • 29 vues - 2
Channel avatarAccount avatar Les Enquêtes du Media Par lemediatv
Nouvelles révélations du Média, qui sort cette grosse enquête du journaliste indépendant Thierry Gadault, sur le pétrole de Daesh et sur une entreprise française qui leur aurait permis d'écouler leurs stocks.
"Évidemment, en 2015, la France a dû demander une enquête des services de renseignement. Forcément, ils ont dû aller voir l'entreprise Rubis pour dire : “vous avez une filiale en Turquie, qu’est ce qu’il se passe ? Les russes accusent votre port d’être un débouché de Daesh.” Mais il ne s’est rien passé.
Et à aucun moment, manifestement, les dirigeants de Rubis, ne se sont posé la question : “est-ce bien moral d’accepter ce pétrole qui vient de Syrie par camion-citerne et donc qui dépend de Daesh ?"
L'enquête intégrale : https://www.lemediatv.fr/articles/enquetes/revelations-quand-le-petrole-de-daesh-refait-surface-o1U9_7IdR9-BSSq27WTwjg
.#Révélations #Pétrole #Daesh
ConfidentialitéPublique
Publié originellement 03 juin 2020
CatégorieDivers
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : daesh ; enquête ; pétrole ; révélations ; rubis
Durée7 min 19 sec 1 Commentaire
Avatar
Avatar
niquarlniquarl@peertube.social
il y a 1 jour
Il est dommage de ne pas remplir les catégories (news&politic), la licence et la langue. Cela aide parfois à trouver des vidéos sur YouTube.
TAGS énergie finance marchés financiers pétrole transition écologique
L’effondrement des prix du pétrole est souvent présenté comme une mauvaise nouvelle pour le climat. Ce n’est pourtant pas si évident. Cet effondrement illustre surtout l’incapacité des marchés financiers à supporter, et encore moins réguler, le trop plein de pétrole généré par une baisse subite de la consommation de pétrole. Or, d’un point de vue climatique, le pétrole est surabondant. Structurellement surabondant. Pourquoi ne pas se saisir de l’opportunité que constitue la baisse structurelle de la rentabilité des investissements dans les énergies fossiles pour tourner enfin la page des énergies fossiles et se diriger vers une nouvelle économie, juste et durable. Par Maxime Combes et Nicolas Haeringer.
...
Le pétrole n’est pas un investissement sûr
...
plusieurs facteurs déterminants. Le pétrole est, tout d’abord, au cœur d’un jeu stratégique et politique exacerbé. Pour le dire trivialement : qui détient du pétrole détient du pouvoir. Et les principaux producteurs se mènent une guerre des prix et une guerre des quantités, qui peuvent les conduire à alternativement tenter de fermer ou d’ouvrir les vannes – les leurs comme celles de leurs concurrents. Le prix du baril n’est donc pas corrélé à la quantité de barils contenus dans les réserves exploitées mais à un jeu d’anticipations complexes mêlant de très nombreuses variables.
...
Fermer les vannes financières
...
Or pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, nous devons organiser la sénescence de l’industrie pétrolière : planifier sa disparition progressive (quoique, compte tenu de l’urgence, de moins en moins progressive et lente). Comme la valeur boursière des entreprises du secteur est directement corrélée à la taille des gisements exploités (ou en passe de l’être), toute politique climatique ambitieuse signifie donc que cette valorisation tendra inexorablement vers zéro, générant au passage, si cette tendance n’est pas anticipée et contrôlée, un krach boursier conséquent. Les marchés et les acteurs financiers ne sont donc pas qualifiés pour organiser cette sénescence de l’industrie pétrolière.
...
Le pétrole est à son juste prix, laissons le à sa juste place : dans le sol
Au fond, le pétrole de papier est aujourd’hui échangé au plus près de ce qui devrait être son prix réel si l’on tenait compte l’impératif climatique : zéro euro.
...
Bibliographie :
À propos des investissements, des subventions et financements accordés à l’industrie fossile :
- Le rapport annuel Banking on climate change https://www.ran.org/wp-content/uploads/2019/03/Banking_on_Climate_Change_2019_vFINAL1.pdf
- le rapport de l’International institute for sustainable development paru en 2019 – https://www.iisd.org/library/fossil-fuel-clean-energy-subsidy-swap
le rapport du FMI, How large are fossil fuel subsidies – https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2016/12/31/How-Large-Are-Global-Energy-Subsidies-42940
Sur le désinvestissement :
- Bill McKibben, “Money is the oxygen on which the fire of global warming burns” – https://www.newyorker.com/news/daily-comment/money-is-the-oxygen-on-which-the-fire-of-global-warming-burns
Sur le budget carbone :
- Le rapport d’Oil change international, Sky’s limit, paru en 2016 – http://priceofoil.org/2016/09/22/the-skys-limit-report/
La frénésie médiatique entourant la baisse record des prix du pétrole et de la demande de combustibles fossiles due aux mesures de confinement masque le fait qu’un autre secteur est lui en plein essor : celui de la pétrochimie.
...
À en croire le PDG de l’Association Canadienne de l’Industrie de la Chimie (ACIC) – qui fait pression sur les gouvernements au nom des entreprises pétrochimiques et plastiques – « la demande en emballages plastiques n’a jamais été aussi forte ». C’est particulièrement le cas dans de nombreux supermarchés « où on trouve désormais du plastique sur des produits qui n’avaient auparavant jamais été emballés ».
Alors oui, en ce moment, le plastique à usage unique et le suremballage sont en augmentation. Mais est-ce pour autant le signe d’un retour en grâce pour le plastique? Je n’en suis pas si sûre.
Laurent Horvath @2000Watts_Org · 20h
La crise sanitaire mondiale se double d’une crise pétrolière qui touche le Texas de plein fouet
Excellent reportage de la #RTS #ToutUnMonde. A écouter
https://rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/la-crise-sanitaire-mondiale-se-double-dune-crise-petroliere-qui-touche-le-texas-de-plein-fouet?id=11316999
.#Pétrole #Texas #schiste #USA #coronavirus
0 - 2 - 1
Dans un rapport publié ce mercredi, les Amis de la Terre France et Reclaim Finance mettent à l’index la place financière parisienne, qui investit toujours massivement dans le pétrole et le gaz de schiste nord-américains. Alors que le cours du pétrole est au plus bas et le climat au plus mal, cette stratégie relève d’un « pari » très risqué.
...
intitulé « La Place financière de Paris au fond du puits : le pari perdant des banques et investisseurs français sur le pétrole et gaz de schiste ». Les deux ONG appellent à l’arrêt des soutiens financiers publics et privés à ce secteur.
...
D’après le rapport « La Place financière de Paris au fond du puits », les quatre principales banques françaises, Société générale (10,9Milliars$), Crédit agricole (6 Milliars$), BNP Paribas (3,6Milliars$) et le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE) (3,3Milliars$), ont financé l’industrie du schiste nord-américaine à hauteur de plus de 24 milliards de dollars depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, en décembre 2015 [1] .
« L’année 2019 a même été marquée par un rebond de ces financements, avec 8,7 milliards de dollars accordés durant cette seule année », précisent les ONG. « Nous avons regardé l’ensemble de la chaîne : les banques françaises financent massivement les infrastructures dédiées aux énergies fossiles. Des puits [2], en passant par les pipelines [3], jusqu’aux terminaux d’exportation [4] », résume Lorette Philippot, chargée de campagne « finance privée » aux Amis de la Terre France.
Société générale a financé, à elle seule, le secteur du pétrole pour près de 11 milliards de dollars depuis 2016. La banque française a notamment soutenu des projets d’infrastructures de transport et d’exportation de gaz de schiste en Amérique du Nord, en accordant des financements directs à hauteur de 3,9 milliards de dollars à des projets de gazoducs et de terminaux de gaz liquéfié (GNL) aux États-Unis et au Canada. « C’est plus que toutes ses concurrentes françaises réunies », dit Lorette Philippot et, « plus inquiétant encore, ses soutiens ont augmenté chaque année depuis la COP21, atteignant 1,3 milliard de dollars » en 2019, souligne le rapport.
Les acteurs financiers français misent gros
... BPCE (4,4Milliars$), Crédit agricole (3,6Milliars$), BNP Paribas, AXA, Société générale et Rothschild & Co, qui sont les six plus gros investisseurs français dans le secteur du gaz et du pétrole de schiste.
...
le gouvernement devra les contraindre à mettre un terme à leurs soutiens à ce secteur, affirme Lucie Pinson. L’État doit aussi refuser de soutenir les entreprises françaises actives dans cette industrie, en l’absence de plan de transformation de leurs activités pour sortir des énergies fossiles. »
...
Lire aussi : Marre que votre argent pollue ? Changez de banque ! https://reporterre.net/Marre-que-votre-argent-pollue
Le grand soir est-il arrivé pour l’écologie ? Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project.
Le gouvernement en avait fait sa priorité pour l’acte II du quinquennat, mais c’était avant les difficultés que nous connaissons aujourd’hui. Faut-il y voir une opportunité pour les paroles se concrétisent ? Comment amorcer une transition sans effondrement social dans ce contexte ? Comment accompagner et guider les entreprises dans ce moment stratégique ?
Pour en parler, nous recevons Jean-Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie / climat, enseignant à Mines ParisTech et président du think tank The Shift Project
Pour écouter la première partie des matins, c'est ici https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/pandemie-ce-qui-a-deja-change-4-5-la-chine-au-coeur-dun-nouvel-ordre-mondial
Sommes-nous dans une nouvelle phase de la transition énergétique ?
Il y a une transition énergétique cachée derrière cette crise dont on ne se rend pas compte qui concerne le pétrole. Avant la crise du covid, la production de pétrole dans le monde s’est arrêtée de croitre depuis maintenant un an et demi. Et le covid n’a fait qu’accélérer cette tendance là. La crise économique a fait plonger les prix du pétrole vers le bas. Et l’offre de pétrole va baisser. Jean-Marc Jancovici
"La transition énergétique qui va se faire sans qu'on s'en rende compte, c'est que l'après ne pourra pas revenir au niveau de l'avant parce qu'il n'y aura pas assez de pétrole. Donc, une partie du tourisme ne pourra pas revenir. Quoi qu'on fasse, une partie des déplacements ne pourra pas revenir quoi qu'on fasse tout comme une partie de l'économie."
Les conséquences d'une transition faite de force
On va opérer graduellement une transition de force car on a pas voulu faire celle qui était de gré. En ce moment la transition énergétique est une diminution de la consommation subie. En France comme dans beaucoup de pays européens, on voit la transition énergétique comme une évolution technologique dans un univers en croissance. On a des lois en France de « croissance verte ». En fait, la transition énergétique va passer par une privation du pétrole, du charbon et du gaz. Donc toute cette production va se contracter et l’économie va elle-même se contracter. Et la grande question est d'organiser un monde dans lequel il n’y a pas de plus en plus mais de moins en moins. Jean-Marc Jancovici
"Dans un monde qui se réchauffe de quelques degrés, disons 4 à 5 degrés d'ici à 2100, il y aurait à partir de 2070 entre 1,5 et 3 milliards d'hommes sur terre qui devraient vivre dans des conditions qui sont plus chaudes que le Sahara actuel. Et il y aurait 1 milliard de personnes qui vivraient donc dans des zones dans lesquelles, à peu près tous les jours de l'année, les conditions extérieures seraient mortelles."
Va-t-on vers un vrai changement de modèle ?
"Remplacer du nucléaire qui ne fait pas de CO2 par de l'éolien ou du photovoltaïque qui n'en font pas non plus en fonctionnement, ça ne fait rien gagner. Et comme par ailleurs, il faut dépenser plus de CO2 pour faire le panneau pour faire de la centrale nucléaire. En fait, on peut même perdre quand on remplace par du photovoltaïque. (..) Le grand paradoxe, c'est que développer du solaire et de l'éolien augmente le risque nucléaire et non pas le baisse. Ce qu’on est en train de faire est le parfait exemple d’un problème mal compris."
La chose la plus évidente pour remplacer une voiture qui consomme 6L/100km, c'est de la remplacer par une voiture qui consomme 2L/100Km. Il y a aussi le passage sur le vélo, le vélo électrique en particulier, est quelque chose qui a un potentiel très important dès que vous avez 10 ou 15 km à faire, parce que c’est un vélo sans effort. Le problème du vélo électrique, c'est de construire des pistes cyclables pour avoir une voirie séparée pour les vélos. Et pour vous donner un ordre de grandeur avec l'argent qu'on a déjà mis ou déjà promis de mettre dans l'éolien et le solaire à fin 2018, c'est-à-dire 120 milliards d'euros, on aurait pu doubler toutes les routes en France d'une piste cyclable. Jean-Marc Jancovici
-> rss http://rf.proxycast.org/d9980bfd-de7b-4b47-9d0b-52b088529249/13983-14.05.2020-ITEMA_22339705-3-1779455909.mp3
Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1260843944600055809
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 10h
était invité sur France Culture , à nouveau par Guillaume Erner : "Nous nous dirigeons vers un monde où nous aurons moins de moyens pour plus de problèmes" - 17 - 111 - 220
"
Ndlr : "comment on organise une forme de sobriété" n'est pas une phrase relevée :-( dommage car elle est essentielle !
quelques phrases transcrites en +
"charbon, pétrole et gaz sont à la baisse ... récessif ... moins de matière et d'énergie, plus de résilience ... le solaire et l'éolien font baisser le nombre d'heures de fonctionnement des centrales et donc augmenter le risque nucléaire ????!!!! Fesseinheim tout avait été changé sauf la cuve donc on la surveille, on peut donc prolonger à 60 ans comme les usa ; l'EPR pas la meilleure option. ENR 1000x plus de surface, 100x plus de matières que le nucléaire ; le covid-19 fait avancer les prises de conscience pour l'urgence climatique ; ... "
16 371 vues - 509 - 11 - 1,97 k abonnés
Les énergies fossiles sont largement responsables du réchauffement climatique. Et pourtant, nos sociétés en dépendent largement. Transport, agriculture, industrie : les principaux secteurs de nos économies dépendent du prix de l'énergie.
D'où cette question : comment faire pour se passer des énergies fossiles ?
Matthieu Auzanneau est l'auteur d'Or Noir, journaliste spécialisé sur les questions d'énergies et directeur de The Shift Project, un think tank qui milite pour la décarbonation de nos économies.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici · 1 mai
Dernier article de Jancovici dans l'Express : En route vers les énergies renouvelables !
Article en entier : https://facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10159269522692281
lexpress.fr 16 - 32 - 88 ->
"Demain, faute de combustibles fossiles disponibles, les énergies vertes s'imposeront. Comme hier, avant la révolution industrielle.
L'avenir sera renouvelable, c'est une évidence! Depuis que la question se pose de savoir comment nous allons juguler le changement climatique, toutes les réponses partagent une même conviction : il va falloir plus de renouvelables, jusqu'au moment où nous n'aurons plus que cela.
Et, même dans le contexte actuel, où les "contreparties environnementales" demandées aux entreprises à qui l'Etat tend légitimement la main sont anecdotiques voire inexistantes, la seule politique où il a été dit et répété que les milliards seront bien là demeure la poursuite du développement des énergies renouvelables.
Les énergies renouvelables ont longtemps dominé le monde
Mais ces énergies renouvelables sont pleines de surprises. Tout d'abord, en les regardant, on inverse le cours du temps : ce n'est pas tant l'avenir que l'on contemple, mais le passé. En effet, un monde 100 % renouvelable, c'est celui dans lequel l'humanité a vécu depuis ses origines jusqu'à l'apparition des combustibles fossiles, quand le charbon a commencé à remplacer le bois dans les forges, les poêles (pour se chauffer), les fours, et les premières machines à vapeur fournissant de la force mécanique.
Avant cela, c'est le vent et l'eau qui faisaient tourner les moulins (connus depuis l'Antiquité, et dont les barrages modernes ne sont qu'une version améliorée); c'est l'animal de trait - renouvelable et mangeant de l'herbe qui l'est tout autant - qui fournissait la force mécanique du transport et de l'agriculture; c'est le vent, la rame (donc le marin ou le galérien, parfaitement renouvelables!) ou le cheval (sur les chemins de halage) qui faisaient avancer le bateau; c'est le soleil (renouvelable) qui séchait les cultures...
Et en 1900, ce sont encore les énergies renouvelables qui dominaient l'approvisionnement mondial, le bois représentant 55 % du total des kilowattheures utilisés sur terre, devant le charbon - 42 % -, et le pétrole - 2,3 % seulement. Il faudra attendre 1906 pour voir les fossiles dépasser les renouvelables, puis grimper jusqu'à 80 % du total au moment des chocs pétroliers, valeur qui est quasi la même aujourd'hui, après deux décennies de discours martiaux sur le climat ("la maison brûle" de Chirac, c'était en 2002)... qui n'ont rien changé.
Vers un épuisement inéluctable des combustibles fossiles
Mais, si on y réfléchit bien, le "nucléaire" aurait aussi pu être une bonne réponse. Car toutes les énergies que nous utilisons sur terre sont issues de près ou de loin de l'énergie nucléaire. Le soleil - qui nous donne son énergie - n'est rien d'autre qu'un gros réacteur à fusion! La photosynthèse permise par son rayonnement donne du bois, qui peut donc être vu comme un dérivé du nucléaire. La chaleur solaire permet le cycle de l'eau qui produit l'hydroélectricité, et le cycle de l'air qui permet l'énergie éolienne et la marine à voiles...
A l'avenir, abandonner les combustibles fossiles ne sera pas une option : mettant des centaines de millions d'années à se former, ils sont épuisables, et nous en aurons de moins en moins à disposition, que cela nous plaise ou non.
En revanche, que nous puissions les remplacer un pour un par des renouvelables est extrêmement peu probable. Si les moulins à vent et à eau, le bois et le rayonnement solaire avaient été suffisants pour permettre le développement industriel que nous avons connu, et par la suite ce monde urbain, avec peu de travail et pléthore d'objets à consommer, plein de temps libre et des déplacements faciles, comment expliquer que ce monde ne soit pas survenu avant l'extraction du charbon, puis du pétrole et du gaz? L'avenir sera peut-être un jour à nouveau 100 % renouvelable. Mais sûrement pas dans les conditions figurant actuellement dans les programmes électoraux."
(publié par Joëlle Leconte)
"
Ndlr : ce n'est pas un poisson d'avril, JMJ découvre le scénario négawatt ! sobriété, efficacité, ENR, est-il malade ?! => Q