Le groupe Ciments Calcia a annoncé son intention d’investir une somme colossale pour reconstruire toute la ligne de cuisson airvaudaise et en faire une usine en pointe.
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investir près de 400 millions d’euros sur l’ensemble de ses dix usines françaises. Et la cimenterie airvaudaise se taille la part du lion, concentrant à elle seule les trois-quarts de ces dépenses, puisque près de 300 millions lui seront consacrés. ... Emmanuel Rambault, syndicaliste CSE-CGC, basé à Airvault ... Elle passera en procédé voie sèche, ce qui implique de reconstruire toute la ligne de cuisson pour en faire une usine de dernière génération, la plus performante du groupe au niveau européen ... diminution de notre empreinte carbone ... « Même si, avec l’automatisation, nous avons des craintes qu’à moyen terme, ils réduisent les effectifs », objecte Bertrand Moreau, syndicaliste CGT ... c’est l’arbre qui cache la forêt. « C’est bien pour Airvault, mais en parallèle, on annonce la suppression de 162 postes au niveau national, soit environ 13 % du personnel. C’est difficile de se réjouir » ...
La Station-E est une friche alimentée 100% en énergie renouvelable. Elle est dédié aux spectacles, concerts, aux sciences participatives et la cuisine solaire! Ce micro village autonome, alimenté aux énergies renouvelables, est basé sur une architecture de containers et autres modules mobiles qui se sont installés directement sur la friche.
Animée par une programmation culturelle hétérogène et de qualité incluant rencontres, ateliers créatifs, événements sportifs, concerts et expositions ; la Station E entraîne le public dans une expérience énergétique et collective où les problématiques contemporaines sont abordées sous un angle optimiste et ludique, parfois surprenant et où chacun peut trouver un rôle à jouer.
L’Atelier 21 s’est associé à Bel Machine pour animer la friche.
Son modèle économique est de « faire la fête pour financer la recherche ». Avec les antennes SolarSoundSystem (Biarritz, Berlin, Hong-Kong, Lausanne, Paris, Tel-Aviv) nous proposons des SoundSystem autonomes en énergie.
Les bénéfices de l’association sont réinjectés dans des projets open-sources et open-communautés tel que:
Paleo-énergétique : une recherche collaborative en histoire des énergies alternatives. L’idée est de fouiller dans les archives pour trouver des inventions oubliées mais utile pour la transition énergétique.
Regenbox: un régénérateur de piles alcalines. Nous avons trouvé via le paléo un brevet des années 80 pour recharger les piles à usage unique jusqu’à cinq fois. On est en train de réaliser une étude indépendante sur le marché de la pile afin de déterminer quel est la meilleure et pourquoi les industriels n’ont pas exploité ce brevet.
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236, rue de Paris 93100 Montreuil
Et attention, ce n’est pas une option à prendre à la légère puisque l’alimentation représente 27% de l’empreinte carbone des Français.
Des recettes pour sauver le climatDes recettes pour sauver le climat © Getty / VICUSCHKA
Et ce sont aussi 26% pour les transports et 24% pour le logement. A l’origine de ces émissions massives de gaz à effet de serre on trouve bien sûr l’agro-industrie, mais aussi la grande distribution ou l’inertie des pouvoirs publics et en bout de chaîne, ou même au début selon comment on regarde les choses, les consommateurs.
Une empreinte carbone élevée qui a déjà des conséquences
Alors, le paradoxe de cette affaire c’est que le changement climatique a lui même ses effets sur la production de nourriture : sols moins fertiles, besoins accrus en irrigation, disparition de certaines espèces sont une réalité qui risque de poser problème quand nous serons un peu moins de 10 milliards d’être humains en 2050… On l’a compris, il y a urgence à réagir, mais que peut-on faire au quotidien pour arranger les choses ou, du moins, ne pas les empirer ?
Manger des fruits et légumes de saison
Car il n’y a en principe pas de tomates toute l’année, pas plus que des avocats, ananas ou encore du raisin au mois de juin à moins que tout soit importé de plus ou moins loin avec des conséquences évidentes sur le bilan carbone et, au passage, le prix que l’on paie pour une qualité généralement dégradée ! Et oui, le bio c’est parfois moins cher que l’intensif, à condition de respecter les cycles naturels.
Autre chose aussi : la viande. Et on ne parle pas de devenir végétarien, mais de se responsabiliser un peu : en manger modérément, en particulier la viande bœuf. Imaginez que pour produire 1 kilo de volaille il faut 3900 litres d’eau, contre 15 000 litres pour la même quantité de bœuf.
Et puis bien sûr, moins gaspiller de nourriture à la maison comme au restaurant : l’occasion de faire des économies et de faire preuve d’inventivité aussi parfois !
Des initiatives ont été lancées pour nous sensibiliser mais aussi pour nous aider à cuisiner bas carbone
Oui avec un réseau de restaurateurs réunis au sein de l’association « Bon pour le climat ». Ici, les chefs de plusieurs centaines de restaurants s’engagent à repenser la place de la viande dans leurs plats, à privilégier des fruits et légumes de saison, les circuits-courts…
Sur leur site bonpourleclimat.org vous trouverez un calculateur qui vous permettra d’évaluer le bilan carbone de votre repas, mais aussi la liste de tous les restaurants en France qui ont signé la charte de l’association.
►► Ça chauffe dans nos assiettes.Un livre de18 recettes bas carbone proposées par des chefs. Chaque recette est classée selon la saison avec, à chaque fois, une entrée, un plat et un dessert.
L'équipe
Valère Corréard Chroniqueur
Mots-clés :
Économie
écologie
alimentation
développement durable