Mots-clés : Écologie et Société, Climat, Énergie, Lobbies
Campagne : Justice sociale et climatique
... la loi Climat doit être présentée en Conseil des ministres début février, le Gouvernement français pourrait octroyer un permis d’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels ... à l’entreprise gazière La Française de l’Énergie.
36 associations et collectifs de citoyens, en soutien à l’APEL57 qui s’oppose à l’extraction du gaz de couche depuis des années, se mobilisent contre ce projet d’énergie fossile dangereux pour l’environnement et le climat, et demandent le rejet de ce permis par le gouvernement.
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pollution de l’air, de l’eau, des sols, fortes émissions de gaz à effet de serre.
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Ce 19 janvier, 36 associations et collectifs de citoyens publient une lettre ouverte [2] adressée à Emmanuel Macron et Barbara Pompili, appelant le gouvernement à refuser ce permis d’exploitation. La décision de l’octroyer serait en contradiction totale avec la lutte contre le changement climatique et les nouvelles ambitions que l’exécutif doit enfin donner aux politiques nationales en la matière. Accorder ce permis serait un renoncement face à des intérêts privés, au mépris de la responsabilité de l’État vis-à-vis des générations actuelles et futures.
S’appuyant sur ce cas d’école, la lettre ouverte exige que les politiques publiques de lutte contre le changement climatique soient protégées de l’influence des lobbies de l’industrie fossile, s’associant à la campagne européenne Fossil Free Politics http://www.fossilfreepolitics.org/FFP-Demands_onepager_french_v2.pdf. Leurs revendications incluent l’arrêt des financements publics pour des projets fossiles, la fin des réunions de lobbying ou encore la régulation stricte des conflits d’intérêts et du pantouflage.
Notes
[1] Le « gaz de couche » est un gaz principalement constitué de méthane qui est piégé au cœur de la matrice solide du charbon dans les bassins houillers, dans les micropores du charbon non exploité ou incomplètement exploité. Son extraction requiert l’utilisation de techniques non-conventionnelles.
[2] Cette lettre ouverte est publiée conjointement par Mediapart, Politis, Bastamag et Reporterre le 19 janvier 2021.
Connu / https://twitter.com/MaximCombes/status/1351457024010285056
Clés : Energies renouvelables , Eolien , International , Marchés porteurs , Marchés cibles
Comment le Royaume-Uni, qui consommait massivement du charbon il y a encore dix ans, a-t-il entreprit une transformation profonde de son paysage énergétique pour devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables et la décarbonisation ?
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2013 : Introduction d’une taxe carbone
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2014 : Des investissements massifs dans les énergies bas-carbone
... mécanisme Renewables Obligation (RO), obligeant les fournisseurs d'électricité à s'approvisionner en électricité de sources renouvelables dans une proportion croissante ... remplacé par les Contracts for Difference ... Dans le cadre de ces enchères, plusieurs développeurs sont en compétition afin d’obtenir une part du budget pour soutenir leurs projets éoliens offshore, onshore, solaire, houlomoteur, marémoteur et nucléaires
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un budget de 3 Mds EUR pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique.
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Les centrales au charbon ont pratiquement disparu et même la consommation de gaz a diminué d'un quart. Le pays tire désormais plus de la moitié de son électricité de sources à faible teneur en carbone, telles que le solaire, l'éolien et le nucléaire. Les énergies renouvelables ont comblé le vide laissé par les combustibles fossiles, parallèlement à la baisse de la demande d'électricité.
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L’explosion des énergies renouvelables
... leader mondial de l’éolien offshore depuis quelques années avec 8 483 MW de capacité installée et 2 016 éoliennes connectées (+1,7 GW de nouvelles installations en 2019). Le pays compte également une capacité onshore de 13 626 MW avec 8 588 éoliennes connectées.
Le secteur de l’éolien se compose de plusieurs grands acteurs locaux (Scottish Power Renewables, SSE), mais attire surtout de nombreuses multinationales étrangères dont notamment des turbiniers (Senvion, Vestas, Siemens Gamesa etc.) et des grands développeurs (Vattenfall, Ørsted, Equinor, EDF Renewables, Innogy etc.) qui mènent des projets d’envergure sur la zone. En position de leaders, les Britanniques ont développé une réelle expertise dans l’éolien et disposent aujourd’hui d’une Supply Chain mature qui cherche à s’exporter à l’international.
La filière solaire est aussi très avancée et certains leaders de la filière se sont développés à l’international dont notamment Lightsource BP et Solarcentury, la plus grande entreprise solaire du Royaume-Uni.
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La biomasse, le solaire, et l’éolien ont représenté au premier semestre 37 % du mix électrique britannique contre 35 % pour les énergies fossiles, en raison notamment de conditions météorologiques favorables.
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Le retour du nucléaire
... soutenir la stratégie globale de croissance propre du pays. L'accord prévoit :
- Un objectif de réduction de 30 % du coût des nouveaux projets de construction d'ici 2030.
- Une croissance tirée par l'innovation qui se traduit par des coûts de production réduits et une réduction de 20 % des coûts de démantèlement.
- Une chaîne d'approvisionnement plus compétitive, avec un plus grand nombre d'entreprises britanniques utilisant des méthodes de fabrication avancées (advanced manufacturing) et pénétrant un plus grand nombre de marchés intérieurs et à l’export.
Le programme Nuclear New Build constitue une véritable relance du nucléaire civil au Royaume-Uni : 8 sites pourraient potentiellement accueillir une dizaine de nouveaux réacteurs nucléaires. Il s’agit du programme nucléaire le plus ambitieux d'Europe occidentale. Enfin, la technologie des petits réacteurs modulaires (SMR) suscite beaucoup d’intérêt dans le pays. Le gouvernement a débloqué 19 M EUR de subvention à la R&D dans ce domaine.
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Les années 2020 et 2021 pourraient devenir des nouvelles années charnières pour l'énergie et le climat au Royaume-Uni, avec la publication cette année du très attendu Livre Blanc sur l'énergie, plusieurs fois reportée, et avec l’organisation l’année prochaine de la COP26 à Glasgow en Écosse.
Auteur : Thomas ECK - Chargé de développement Énergie & Environnement - Business France Londres
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/758318550175318066
msg du 27/10/20 à 12:39 de rsieuz29 (livret énergie de LFI)
Ndlr : la croissance économique est-elle compatible avec la bifurcation écologique ? En d'autres termes, le nucléaire garantit-il les autres aspects que sont l'arrêt de l'effondrement de la biodiversité et la règle verte, c'est-à-dire ne pas prendre à la terre ce qu'elle ne peut pas reconstituer comme ressources ? ACT
Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d'un encombrement d'opérations de maintenance et d'un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.
Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d'autres effets viennent aujourd'hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.
Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n'en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l'hiver pour faire face aux pics de consommation d'électricité.
Des prix de l'électricité orientés à la hausse
Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d'effacements » - c'est-à-dire le report de consommations d'entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.
La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d'électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d'Allemagne où la production d'électricité génère plus d'émissions de CO2 qu'en France. Un contexte qui tire les prix de l'électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.
De nouvelles avaries techniques
En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d'EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l'arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.
A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d'EDF sont maintenus à l'arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d'économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.
Des vents très faibles en Europe
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Connu / https://twitter.com/LesEchos/status/1306853870639943683
"Corinne Lepage a retweeté
Les Echos @LesEchos · 18 sept. Faute de production d'électricité nucléaire et éolienne suffisante, l'Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon
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Ndlr : nous payons notre manque d'anticipation et de planification au PRIX FORT, dans tous les sens du terme : financier et écologique. => DÉNONCER ACT
La démission du Ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot en est l’illustration. Le climat, ou la transition écologique, ne sont toujours pas l’alpha et l’oméga de nos décisions politiques. Deux cas, un peu datés, illustrent le poids des héritages et les décisions encore difficiles à prendre : le développement du parc nucléaire et la fermeture des mines de charbon. Deux choix avec des impacts structurels sur les émissions de gaz à effet de serre ; et pourtant aucun de ces choix ne fut pris par rapport à l’enjeu écologique et climatique.
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Ce n’est qu’en 1974, dans un contexte de déclin du charbon national déjà et de tensions internationales avec le choc pétrolier, que le plan Messmer lance le programme électronucléaire français dans l’ampleur qu’on lui connait aujourd’hui (avec construction de 6 réacteurs par an dans les années fastes). Aucune mention au climat n’est faite à l’époque. Et il est intéressant de reprendre quelques ouvrages encyclopédiques même des années 1990, comme par exemple L’ère nucléaire de Jacques Leclercq avec une préface de Marcel Boiteux, pour constater que la question du climat est toujours aussi absente.
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La dernière mise en service en France date de 1997 à Civaux (année de la signature du Protocole de Kyoto). L’EPR de Flamanville, débuté en 2007, sera peut-être le premier réacteur mis en service sous l’ambition climatique. En somme, si les français font de plus en plus mal le lien entre énergie nucléaire et lutte contre le changement climatique (même si le nucléaire est une filière de production sans émissions de CO2 directes), cette histoire n’y est surement pas totalement étrangère.
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le charbon français est trop cher à produire par rapport au charbon importé. ... toujours plus de charbon importé dans nos centrales électriques ! On y lit même « le pôle électrique semble être le bon pari des années 2020 ». Ce que le PDG de l’époque appellera dans l’interview « une nouvelle aventure industrielle sur le long terme » car le « charbon est l’énergie du futur sur le plan mondial »… même si le Sommet de la Terre de Stockholm s’est tenu en 1972, et surtout celui de Rio en 1992, où la question climatique est mise sérieusement à l’agenda géopolitique internationale pour la première fois, avant le Protocole de Kyoto en 1997, rien ne semble transparaître dans les politiques énergétiques nationales.
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pas plus que le nucléaire n’a été développé pour sauver le climat, l’exploitation de charbon n’a été stoppée pour lutter contre le changement climatique.
Ils ont le beau rôle tous ceux qui expliquent aux allemands, ou à la terre entière, ce qu’il faut faire, ce qu’ils auraient dû faire, etc. On pourra conseiller aux héritiers énergétiques de prendre un peu recul et de se rappeler que la politique énergétique n’a été déterminée par la question écologique que marginalement, très marginalement jusqu’à aujourd’hui.
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vu le dernier rapport préconisant la construction 6 EPR https://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-hulot/nucleaire-trois-questions-sur-le-rapport-qui-preconise-la-construction-de-six-nouveaux-reacteurs-epr-en-france_2917727.html, sans que le mot climat ne soit une fois mentionné, en tout cas dans les dépêches et articles de presse, on peut encore en douter… et cela, en France en 2018.
Connu / https://twitter.com/ericvidalenc/status/1283436272766287872
Production d’électricité par filière
Le mix énergétique de l’électricité française est publié en temps réel grâce aux données issues de télémesures et d’estimations, ainsi que sous forme d’historiques. Sur cet écran sont présentées les filières de production nucléaire, gaz, charbon, fioul, hydraulique, éolien, solaire et Bioénergies. Ces informations sont complétées par deux rubriques : le pompage hydraulique et le solde imports / exports avec l’étranger. Vous avez la possibilité d'afficher les données sur une ou plusieurs journées (jusqu'à 8 semaines).
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Production d’électricité par filière découpée en "technologies" :
- La filière gaz se décompose en TAC1, Cogénération, CCG2 et Autres gaz,
- La filière Fioul se décompose en TAC, Cogénération et Autres fioul,
- La filière Hydraulique se décompose en Fil de l’eau et éclusée, Lacs et STEP Turbinage,
- La filière Bioénergies se décompose en Biogaz, Biocombustibles Solides (Bois énergies et autres biocombustibles solides) et Déchets (ménagers et papetiers)
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Connu / https://pad.lafranceinsoumise.fr/p/95esvu4uw9qwi83tzagu2r
Crise climatique
Ces multinationales qui continuent à exploiter massivement le charbon australien, malgré les incendies
Avec les incendies qui ravagent le territoire australien depuis des mois, l’industrie du charbon y est de plus en plus contestée, par sa contribution importante au réchauffement climatique. Des multinationales de plusieurs pays y sont pourtant encore actives.
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En 2018, 60 % de l’électricité produite en Australie provient encore du charbon brûlé dans les centrales thermique [2]. La plus grande partie – les deux tiers – des ressources énergétiques extraites du sous-sol australien (charbon, gaz liquéfié, pétrole, uranium) est exportée. En 2018, la seule exportation du très polluant charbon a ainsi rapporté 60 milliards de dollars aux entreprises qui l’extraient [3]. Qui l’achète ? Le Japon, la Chine, la Corée, Taïwan, mais aussi les Philippines, le Vietnam et la Thaïlande.
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L’entreprise Engie (ex GDF-Suez) exploitait la centrale à charbon d’Hazelwood, dans l’État de Victoria, mais elle l’a fermée en 2017. Cette centrale figurait parmi les plus polluantes au monde [5]. Puis, Engie a vendu une autre centrale à charbon à un groupe hongkongais [6]. La Société Générale avait de son côté renoncé en 2014 à sa participation au grand projet charbonnier Alpha Coal, suite à une grande campagne de mobilisation. L’entreprise Total, elle, est toujours impliquée dans le projet australien de gaz liquéfié de Gladstone, qui met en danger la grande barrière de corail [7].
L’année 2020 a débuté sur les chapeaux de roues. Du côté climatique, l’Australie a ouvert les feux. Bien que les énergies fossiles génèrent la quasi-totalité du CO2, les douze prochains mois devraient battre tous les records de consommation de pétrole, de gaz et de charbon.
Dans l’univers gazier, la Russie devrait tenir la vedette. Avec un accord de cinq ans fraîchement paraphé avec l’Ukraine, Gazprom pourra de nouveau livrer son gaz à l’Europe via la route de Kiev.
... Si le gaz naturel est sous les feux de la rampe pour ses émissions de méthane et de CO2, sa reconversion en plastique ouvre de nouveaux débouchés. Les prévisions tablent sur un doublement de la production mondiale de plastique dans les années à venir, notamment pour assouvir les besoins des Coca-Cola, Pepsico et autres Nestlé. ... la prédominance du président américain est à relativiser. En effet, la puissance des managers de fonds d’investissement et particulièrement des deux mastodontes BlackRock et Vanguard dépasse largement celle du locataire de la Maison-Blanche. Sur les 18 membres du conseil d’administration de BlackRock, six baignent dans l’or noir. Même si les pertes pétrolières de la firme se montent à plus de 90 milliards de dollars, toute l’industrie redoute un arrêt des investissements qui conduirait à une perte systémique de 2400 milliards de dollars d’actifs et sans compter le pétrole non exploité qui ferait grimper le potentiel manque à gagner à plus de 20 000 milliards de dollars.
On comprend ainsi mieux l’engrenage.
L’Iran et les Etats-Unis sur le podium
De plus, au niveau des pays importateurs, pratiquement rien n’est entrepris pour faire plier la courbe de la consommation. En 2020, le pétrole porte à merveille son habit estampillé «too big to fail». ...
ÉNERGIE
Alors que cette rentrée a été marquée par une importante séquence climatique, le dernier rapport d’Enerdata montre que 2018 a atteint un niveau record pour la consommation d’énergie et les émissions de CO2. En cause, la consommation de charbon et de pétrole qui ne diminuent toujours pas et une accélération de la demande en gaz.
La demande en gaz, qui sert notamment à remplacer le charbon mais qui reste une énergie fossile, a augmenté de près de 5 % en 2018.
L’intensité carbone des pays du G20 – qui représentent 80 % de la demande énergétique mondiale - diminue beaucoup trop lentement pour respecter l’Accord de Paris. Voici la conclusion du bilan 2018 publié par le cabinet Enerdata. En cause, une économie mondiale encore très énergivore et un mix énergétique à 80 % fossile.
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La production d'énergies renouvelables a également augmenté en 2018 (+10 % pour l’éolien et +24 % pour le solaire), mais le rythme d'installation de nouvelles capacités reste stable. Et si l’électrification s’accroît aussi, elle ne répond qu’à 1 % de la demande en énergie dans les transports, un secteur qui a pourtant un fort potentiel de décarbonation.
Concepcion Alvarez @conce1
Tags Changement climatique, Economie d'énergie, Electricité, Energies fossiles, Gaz à effet de serre, Mines, Renouvelables, Urbanisation
L’Asie, dont les besoins croissants en énergie riment encore avec projets de construction de centrales thermiques, aura un rôle déterminant dans la réussite ou l’échec de la bataille contre le réchauffement climatique, a souligné vendredi une haute responsable de l’ONU.
« C’est vraiment dans cette région que nous allons réussir ou échouer dans la transition énergétique nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques », a déclaré Rachel Kyte, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, au cours d’une audio-conférence organisée en prévision du sommet sur le climat à New York en septembre.
Parmi ces objectifs : zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 dans le monde.
« L’Asie du Sud-Est est une des zones économiques du monde à plus forte croissance, c’est là que la population et l’urbanisation font que la demande en électricité devrait tripler entre 2015 et 2040. Pour répondre à cette demande elle se tourne vers les énergies fossiles », a poursuivi Mme Kyte.
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Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1158286899825586177
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Pourquoi le charbon est l'ennemi numéro 1 du climat et le plus grand danger pour l'humanité ?
Pour les sources de la vidéo : http://osonscauser.com/charbon-lennemi-n1-climat/
Il est peu cher, il est la 2ème source d'énergie dans le monde, mais il tue chaque année des centaines de milliers de personnes et est la première cause du réchauffement climatique, avec 34% du C02 à lui tout seul : un tiers !
Dans cette vidéo on voit qui utilise du charbon, pourquoi, et comment le remplacer. Et on découvre au passage le concept d'émissions importées.
Catégorie Actualités et politique 519 commentaires
Transcription :
... osonscomprendre.com ? ... ACT
Vendredi 21 juin, en début de soirée, 400 activistes d’Ende Gëlande sont parvenus à bloquer les trains miniers du bassin rhénan, en Allemagne. Ils ont passé la nuit sur les rails. Reporterre y était et vous raconte en images ce moment hors du commun.
- Neurath, Allemagne
Vendredi 21 juin, des milliers d’activistes venus de toute l’Europe se sont retrouvés près de Cologne, autour des mines de charbon de la région (lire notre récit d’hier https://reporterre.net/De-toute-l-Europe-des-milliers-d-activistes-en-Allemagne-contre-le-charbon). La journée s’est passée à avancer, par groupes divers - les fingers, les doigts - vers les lieux où le blocage va être tenté. Nous accompagnons l’un d’entre eux, qui parvient au but en déjouant les cordons policiers.
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Le sol de Rhénanie regorge de lignite. « Keep it on the ground » (« Laissons-le sous-terre »), s’écrient les défenseurs du climat. L’industrie du charbon a fait du bassin rhénan la région la plus émettrice de gaz à effet de serre en Europe.
Transition
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
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l’ancienne cité minière de Gardanne, posée au pied du massif de l’Étoile entre Aix-en-Provence et Marseille, cumule les dossiers sensibles en matière d’écologie. En premier lieu, les boues rouges de l’usine d’alumine Alteo, rejetées au large des Calanques. Ensuite, à quelques centaines de mètres à peine, la non-moins emblématique centrale thermique, forte émettrice de CO2 et dont les fumées chargées de particules fines inquiètent les riverains. Une nouvelle controverse est venue s’ajouter aux deux précédentes : la conversion récente à la biomasse de l’une des deux chaudières de cette centrale à charbon.
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Sous le terme « biomasse », on trouve toutes les énergies développées à partir de végétaux, que ce soit des agro-carburants, la méthanisation – production de gaz à partir de déchets verts – ou, comme dans le cas de Gardanne, ce qu’on appelle du bois-énergie, la production de chaleur et/ou d’électricité à partir de la combustion du bois.
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Tags : Climat Epuisement des ressources
Luttes sociales
Les travailleurs de la centrale à charbon de Cordemais, en Loire-atlantique, veulent donner une seconde vie à leur outil de travail. En grève depuis dix jours, ils demandent un moratoire sur la sortie du charbon programmée en 2022, pour avoir le temps de préparer la reconversion de leur usine. Le projet qu’ils peaufinent depuis trois ans, prévoit de produire de l’électricité à partir de pellets issus de rebuts de bois, collectés localement en déchèterie ou amenés par bateau depuis des ports proches. Ils se penchent aussi sur la manière de réduire au maximum les pollutions, cancérigènes notamment. Mais pour l’instant, le ministère de la Transition écologique et solidaire ne semble pas vouloir en entendre parler. Récit.
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« Le prototype sur lequel ils travaillent ressemble à une grosse cocotte minute, décrit Jérôme, logisticien au sein de la centrale. On injecte de la vapeur à 300°C et 15 bars très rapidement. Cela permet d’éclater les fibres de bois et de chasser l’humidité. Le bois qui ressort devient hydrophobe. »
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Améliorer le bilan carbone grâce au transport maritime court
Les décideurs européens ont trouvé un accord sur une proposition de réforme des règles du marché de l’électricité. Celui-ci inclut un arrêt total des subventions au charbon en 2025, et une clause spéciale pour la Pologne.
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« Sous réserve que les États membres confirment ce résultat, nous avons désormais un accord politique sur tout le paquet énergie propre », a déclaré Elisabeth Köstinger, ministre du Développement durable de l’Autriche, pays qui détient la présidence tournante de l’UE.
« Le message d’aujourd’hui est clair : c’est la fin du charbon », a déclaré Florent Marcellesi, eurodéputé espagnol (Verts) faisant partie de l’équipe de négociation du Parlement européen. « Nous tournons le dos au charbon pour entrer dans l’ère des renouvelables. »
Insuffisant par rapport à l’accord de Paris
Florent Marcellesi est toutefois loin de se réjouir puisqu’il estime que l’accord est encore insuffisant pour respecter l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à « bien en-dessous des 2°C ».
Pourtant, le nouveau marché de l’électricité fixe pour la première fois un plafond pour les subventions au charbon en introduisant une norme de performance d’émissions de CO2 de 550 g par kilowatt heure pour les nouvelles centrales électriques.
La règle des 550 grammes, pierre angulaire de l’accord, exclut efficacement les aides d’État. Elle commencera à s’appliquer à toutes les nouvelles centrales électriques dès que le règlement entrera en vigueur, à partir du 1 juillet 2025 pour les installations existantes.
Peter Fairley
is a contributing editor at MIT Technology Review who sees smarter energy use as the key to stopping climate change. He has tracked emerging energy technologies for over a decade at publications including Discover, Spectrum, and Nature. He spends a third of his time reporting from Paris and has also worked from the field in Asia, Latin America, and Africa. Between 2001 and 2013 Fairley served as a board member and officer of the Society of Environmental Journalists.
Once nuclear’s strongest booster, China is growing wary about its cosMost beautiful wedding photos taken at a nuclear power plant” might just be the strangest competition ever. But by inviting couples to celebrate their nuptials at the Daya Bay plant in Shenzhen and post the pictures online, China General Nuclear Power (CGN), the country’s largest nuclear power operator, got lots of favorable publicity.t and safety.
A year later, the honeymoon is over.
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Tagged : China, nuclear, nuclear energy, Beijing, China General Nuclear Power, China National Nuclear Corp., Fukushima, nuclear reactor, coal, Hualong One
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https://twitter.com/hervelc/status/1072874398145765376
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Hervé Le Crosnier @hervelc 10 hil y a 10 heures
Nucléaire - voici une bonne nouvelle : la Chine est en voie d'abandonner le truc. https://www.technologyreview.com/s/612564/chinas-losing-its-taste-for-nuclear-power-thats-bad-news/ … Quelqu'un pour prévenir @EDFofficiel et @EmmanuelMacron ?
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Tags : changement climatique , énergie fossile , ENR , Transition énergétique