Classé dans : Contributopia
Clés : Code, Communaute, Contribution, Éducation, EducPop, mooc, Partenariat, Télécom Paris
Participer à la production des contenus d’un MOOC dont le sujet est la contribution aux logiciels libres, ça vous tente ? Vous avez déjà contribué à des logiciels libres et vous pensez que votre expérience peut aider des apprenti·es contributeur·ices ? Rejoignez-nous !
Continuer à accompagner les internautes dans l’univers de la contribution
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Marc Jeanmougin, ingénieur de recherche à Télécom Paris, nous contactait pour nous informer que son projet de cours en ligne sur la contribution au logiciel libre venait d’obtenir un financement de l’Institut Mines-Télécom
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initié les Contribateliers (et leur version en ligne, les Confinateliers), des ateliers pour découvrir comment chacun·e d’entre nous peut contribuer au logiciel libre. Lancé en 2018 à Lyon, ce dispositif existe désormais dans 5 villes (Lyon, Paris, Toulouse, Grenoble et Nantes) et permet à toutes et tous de contribuer aux logiciels libres et à la culture libre en toute convivialité.
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C’est aussi ce que nous faisons en hébergeant Contribulle https://contribulle.org/, une plateforme de mise en relation entre des projets partageant les valeurs du logiciel libre et des communs qui manquent de compétences, et des contributeur·rices qui pourraient leur donner un coup de main
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permettre à des développeur·euses d’avoir une introduction théorique (de quoi parle-t-on ?) comme pratique (comment entrer en contact, comment contribuer ?) à l’univers de la contribution au libre.
Connu / https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1348355309451010050
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Olivier Schneid @OlivierSchneid · 2h
Selon une étude menée en #Suisse, la fermeture des #écoles est l'une des mesures les plus efficaces pour réduire la circulation et la transmission du #Covid19, car elle limite la mobilité des enfants... et des parents. Par @afpfr #éducation #santé
La fermeture des écoles est efficace pour lutter contre la circulation du Covid-19, selon une étude...
Une étude suisse révèle que la fermeture des écoles dans le pays au printemps dernier a permis de réduire fortement la mobilité, et donc la circulation du Covid-19. La limitation des rassemblements...
france3-regions.francetvinfo.fr - 0 - 1 - 1
Tribune
Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, enseignants-chercheurs à l’Université Catholique de l’Ouest en sciences de l’éducation, estiment que l'école doit prendre en compte la question écologique.
Nathanaël Wallenhorst est coordinateur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de La Vérité sur l’Anthropocène (Le Pommier, 2020)
Renaud Hétier est coauteur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de L’humanité face à l’Anthropocène (PUF, 2021)
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compréhension de l’ampleur de l’altération du système Terre par les activités humaines.
Nous saisissons alors combien l’avenir de la vie humaine en société est compromis par l’économie néolibérale. De plus, celle-ci ne cesse d’accroître les inégalités en dépit de ce mythe mensonger du ruissellement des richesses
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apprendre, à l’école, à refuser la domination, la préemption et l’accumulation ... apprendre ensemble à aimer et habiter ce monde qui nous accueille pour que nous sachions soigner son hospitalité envers chacun des terriens – humains comme non humains. ... une vie qui compte, sans avoir à « compter » ... résistance à la puissance de l’argent ...
Connu / https://twitter.com/MonsieurRelou/status/1338814317760802816
François BOCQUET a retweeté Monsieur Relou @MonsieurRelou · 15 déc.
Plusieurs remarques sur ce document. Thread de lecture ci-dessous.
Citer le Tweet Inria @Inria · 10 déc.
Page enroulée @Inria présente son nouveau livre blanc consacré aux #EdTechs « Éducation et Numérique : enjeux et défis » !
Une analyse de l’impact du numérique comme vecteur de transformation éducative.
Consultation et téléchargement Flèche vers la droite Image
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En réponse à @MonsieurRelou
- Dès l'introduction, plusieurs affirmations discutables concernant la protection des "données scolaires" : pour commencer, les auteurs semblent les limiter aux seuls learning analytics. Définition beaucoup trop restrictive (partiale ?)...
12:57 PM · 15 déc. 2020·Twitter Web App - Les outils hors UE sont présentés comme des menaces, car non respectueux des DCP des élèves-utilisateurs. Ici comme souvent, confusion entre modèles B2B et B2C, qui n'ont rien à voir.
- Méconnaissance ? Raccourci hasardeux ? C'est tout de même gênant dans un rapport qui a vocation à faire autorité sur le sujet...
- Ensuite, partie 5 sur les enjeux, où la réflexion sur les données se poursuit. On y parle de portabilité des données, et d'interopérabilité des formats. Justement.
- Concernant l'interopérabilité, on ne va pas se mentir, les chiffres sont visibles de tous : le SILL n'est pas respecté par l'institution éducative elle-même, qui (hormis qqs académies à cheval sur le sujet) ventile docx et autres ppt à tout va.
- Concernant la portabilité, cette notion ne semble pas pertinente en milieu scolaire, où le critère de licéité des traitements à privilégier semblerait plutôt l'accomplissement d'une mission de service public. Cette notion n'est pas à sa place ici.
- Sur l'interopérabilité comme sur la portabilité, on reste donc avec la désagréable impression d'arguments hors de propos, instrumentalisés au service d'une vision qui se dévoile un peu plus loin.
- Donc : les grands opérateurs "privateurs" se rémunèreraient sur les DCP éducatives de nos élèves, en monétisant des "profils d'apprenants" construits sur les traces de leurs apprentissages : faux. Encore une fois, confusion B2B et B2C (décidément...).
- L'épouvantail de la perte de souveraineté et de l'espionnage industriel brandis en page 81 : sérieusement... des entreprises opérant dans des secteurs bien plus stratégiques (Airbus, Air Liquide) ont pourtant opté pour Gsuite ou O365... sont-ils alors dans l'erreur ?
- Bref, beaucoup de raccourcis, d'approximations, à la limite du biais sophistique, avec une invocation un peu légère de grands principes (RGPD, interopérabilité, souveraineté) au service d'une vision très particulière du système public d'éducation."
Ndlr : approfondir, questionner ACT
ChatonsOrg a retweeté
Véronique Bonnet @VroniqueBonnet2 · 4 nov.
Code is Education. @aprilorg #EtatsGenerauxNumerique @fsf @FaireEcole
Intervention vidéo aux États généraux du numérique libre le 3 novembre 2020.
Intervention Véronique Bonnet - EGN_libre
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International. Ajouté par: Antoine Henry
pod.univ-lille.fr - 0 - 9 - 9
Depuis le début du quinquennat, la politique éducative qui est menée s’applique consciencieusement à renforcer les inégalités. Les réformes du lycée, du baccalauréat et de l’accès à l’université pénalisent en effet fortement les enfants des quartiers populaires, qui ne bénéficient plus du sésame offert par un diplôme national pour contrecarrer la réputation de leur établissement d’origine.
La prochaine étape, annoncée par la secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire Nathalie Elimas, semble être le démantèlement de l’éducation prioritaire, qui était déjà très affaiblie par un manque chronique de moyens.
Il est indispensable d’alléger les classes
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Territorialisation et mise en concurrence
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Il est urgent de lutter contre les inégalités sociales à l’école, c’est une question fondamentale de justice sociale. Au contraire des choix qui sont faits, nous proposons une politique d’éducation prioritaire ambitieuse, avec une baisse significative des effectifs dans toutes les classes des établissements concernés, et une cartographie de l’éducation prioritaire bâtie à l’échelle nationale, à partir de critères objectifs, et intégrant les lycées.
Pour aller plus loin :
Je consulte le livret éducation https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-education/
Je lis le programme et je contribue à son enrichissement https://noussommespour.fr/programme/
Hervé Le Crosnier a retweeté
Fatima Ouassak @FOuassak· 6h
Retrouvez-moi sur France Inter auj. de 14h à 15h dans la très belle émission «Une Histoire particulière», en compagnie de Zoé Varlier
On parlera de #LaPuissanceDesMères
Dragon, @Ed_LaDecouverte Image 5 - 15 - 86
Les reportages
On les connait plus souvent sous le nom de surveillant, surveillante, pion ou pionne. Les assistants d’éducation, les AED, étaient en grève mardi 1er décembre.
Rassemblés devant le métro Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris - à proximité du Ministère de l’Education Nationale - ils réclament de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire, et une reconnaissance de leur statut. Ce statut créé depuis 2003 est jugé trop précaire. Employés en CDD pour un an, renouvelable six fois, ils réclament également la titularisation des AED, pour ceux qui souhaiteraient continuer sur cette voie. La crise du COVID-19 n’a évidemment rien arrangé à leurs conditions de travail. Travaillant dans des établissements exigus et au contact des élèves au moment où ces derniers ne portent pas leurs masques, les AED semblent particulièrement exposés au virus. Le Média TV s’est rendu sur place pour rencontrer ces assistants d’éducation et couvrir leur mouvement.
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Plutôt que le rapport à l’écran, ne devrait-on pas interroger le rapport à la distance ?
... La posture de l’enseignant en ligne ne peut pas être la même qu’en classe « physique ». En ligne, les enfants ne sont pas un public captif, cela a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. La place des parents, bien plus présents dans cette école hors des murs, bouscule aussi les habitudes des uns et des autres. Les notions de groupes, mais aussi de présence ou d’absence vont ainsi devoir être ré-interrogées.
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une fois mis en place, non seulement le retour en arrière sera très compliqué, mais les risques de surenchère seront inévitables, à coup de prétendue « intelligence artificielle » ou d’algorithmes étudiant de façon détaillée les comportements des utilisateurs de ces plateformes afin de conseiller en permanence des corrections pédagogiques, mais aussi comportementales.
Comme le démontre Christophe Masutti dans son ouvrage Affaires Privées : Aux sources du capitalisme de surveillance32, la surveillance est un corrélat social. Là où cela peut poser problème, c’est lorsqu’on finit par ne plus penser nos relations sociales autrement que par l’automatisation et la technicisation de la surveillance.
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rares sont les pédagogues qui comprennent comment fonctionnent ces algorithmes, ou par qui et comment ils sont écrits, ni quels sont les bénéfices que l’entreprise qui les a réalisés escompte. S’ils le savaient, je doute qu’ils regarderaient ces applications avec autant d’appétence.
Cela m’amène à une seconde question.
Le numérique étant, qu’on le veuille ou non, omniprésent : quelle place veut-on donner à l’éducation aux médias et à la littératie numérique ?
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s’il y a bien une chose qu’a pu démontrer la crise de la COVID-19, c’est bien que cette littératie était loin d’être un acquis. Non seulement pour les élèves, qu’on présentait souvent comme des digital natives alors qu’il n’en était rien, mais aussi – et surtout – pour les enseignants.
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Tant que les formations au numérique se focaliseront davantage sur les outils, les pratiques, les usages, que sur l’éducation aux technologies en général, et aux médias en particulier, les capacités de littératie numérique stagneront.
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il ne s’agit pas d’un impensé au niveau du ministère – du moins je ne le pense pas – mais bien d’une volonté politique. Former aux outils permet de garder le contrôle ... Si par contre, le monde éducatif reconnaît le caractère ambivalent des outils (toute technologie est un pharmakon35, c’est-à-dire à la fois remède, poison et bouc-émissaire, disait le philosophe Bernard Stiegler, décédé cet été)
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même rapidement formés à cette question, je pense que les enseignants parviendraient rapidement à identifier les valeurs du logiciel libre – « liberté, égalité, fraternité » – et à les mettre en regard de celles des logiciels dits privateurs : aliénation, discrimination, marchandisation.
J’en viens donc à une quatrième question.
L’école doit-elle rester un espace sanctuarisé vis-à-vis de la marchandisation ?
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L’école doit-elle accompagner les élèves à faire société ? Ou doit-elle exclusivement les préparer à un emploi ?
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comme l’indique Nico Hirtt dans son ouvrage L’école prostitué : L’offensive des entreprises sur l’enseignement37, le numérique à l’école peut alors servir de cheval de Troie afin de faciliter l’introduction de concepts néo-libéraux tels que « l’employabilité ».
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se dépêtrer d’une vision « solutionniste » ne servant que des intérêts privés et non l’intérêt général.
Pierre-Yves Gosset, co-directeur et délégué général de l’association Framasoft (texte sous licence Creative Commons BY39)
Image d’illustration : école Arménienne équipée d’ordinateurs du projet (libre) One Laptop Per Child
Classé dans : Éducation, Framasoft, Internet et société, Libr'en Vracconfinement, école, Éducation, EducationNationale, Framasoft, Histoire, Libre, Microsoft, RezoTIC
Ndlr :
- ne surtout pas rater la lecture du début qui retrace l'histoire de Framasoft.
- ce billet est UNE RÉFÉRENCE à valoriser ACT
- Enfin, sa thèse (former des citoyens émancipés du 21è siècle) est indispensable pour maintenir à moins de 2°C le réchauffement climatique notamment PLPDL ACT
ALORS TU TE CROIS LIBRE DE FAIRE CE QUE TU VEUX ? - •20 sept. 2020 / Tatiana Ventôse
80 128 vues - 10 k - 790 - 169 k abonnés
Indice : non.
(Et ta liberté individuelle n'est PAS un argument).
3 131 commentaires
Nicole Corsyn a retweeté
Damien Dubreuil @damdubreuil · 16 sept.
Travail de synthèse et de mise en relation entre compétences psycho-sociales et compétences dîtes du XXIe siècle. Une boussole pour une démarche globale d'éducation et d'apprentissage. #CPS #Softskills - 2 - 97 - 150
52 minutes
La paternité aujourd'hui ?
Qu'est-ce que l'instinct paternel ? © Getty / twomeows
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Est-ce le parallèle de l’instinct maternel ?
Comment naît-il ?
Dès la première échographie, à la fin de la grossesse, à la naissance, quelques mois après, ou bien jamais ?
Pourquoi l’instinct paternel est-il encore méconnu et pourquoi a-t-il été longtemps nié ?
Pourquoi interroge-t-il la masculinité et les normes de la virilité…
Nous verrons également quelles sont les interrogations existentielles que soulèvent la paternité…
avec :
- Alexandre Lacroix écrivain, directeur de la rédaction de Philosophie Magazine, auteur de La naissance d’un père ed.Allary
- Christine Castelain-Meunier sociologue au CNRS, enseignante à l'École des Psychologues Praticiens, autrice de L’instinct paternel ed.Larousse et Et si on réinventait l'éducation des garçons? ed.Nathan
- Bruno Humbeeck psychopédagogue
Ndlr :
- valoriser, militer ACT
- Une maison de naissance incluse dans la maison des humanités ? ACT
Soirée spéciale de présentation du Manuel d'histoire du futur - mardi 25 août 2020, par Attac France
Mots-clés Éducation, Education populaire, Propositions des altermondialistes
Connu / https://wegreen.fr/evenement/conf-presentation-du-manuel-dhistoire-du-futur
184 vues - 6 - 0 - 52 abonnés
Alain Ponvert colistier et habitant du Rond-Point va vous parler d'éducation.
Le 28 juin on vote Un Havre Citoyen avec Jean-Paul LECOQ
Qui sommes nous ? Publication : 8 septembre 2008 TICE numérique
une équipe d'enseignants passionnés de nouvelles technologies, auteurs, formateurs, qui avons créé ce portail d'informations autour de l'Education numérique (TICE) pour :
- Informer les enseignants, les parents, les conseillers pédagogiques, documentalistes, les élèves sur l'actualité du numérique (TICE) dans les écoles, collèges, lycées et l'enseignement supérieur.
- Fédérer le grand public autour des problématiques de l’éducation numérique liées aux questions de société et aux usages sociaux.
- Promouvoir les utilisations pédagogiques du numérique.
Tice-education.fr s'adresse à la communauté éducative mais aussi aux fabricants de solutions technologiques, aux fournisseurs de matériels éducatifs ainsi qu'aux éditeurs et diffuseurs de contenus éducatifs (logiciels, manuels scolaires etc.). Voir page annonceurs ici https://www.tice-education.fr/annonceurs.
Ce site est est plus particulièrement consacré à l’intégration des technologies : tableau blanc interactif (TBI, TNI) , codage à l'école, algorithmique, lecture à l’écran, tablettes tactiles, baladodiffusion, smartphones, objets connectés, outils d’aide technologique, cloud, C2i... veille etc.
Partenaire de : EDUCATEC EDUCATICE 2019
11 ans de présence !
contact@tice-education.fr
Peut de détails sur le resp du site ?? sauf Hébergement : par la socièté : O2switch 63000 Clermont-Ferrand Par contre, des infos à https://www.tice-education.fr/annonceurs comme : Com d’habitude publicité 7 rue Emile lacoste 19100 BRIVE TEL : 05 55 24 14 03
Ndlr : connu /ocr ; Modèle économique : la publicité (la page "annonceurs" a été la première créée, très professionnelle, elle dispose d'un contact dédié) on peut donc imaginer que leur but premier est de servir d'intermédiaires aux vendeurs de matériels (sentiment renforcé par leur partenaire, un salon de l'éducation en fr) ? Ne pas donner d'informations sur le ou les propriétaires peut laisser à penser que c'est l'agence de pub (Directrice de la publication : Clotilde POITEVIN gérante et spécialisée dans l'éducation) Vérifier ACT
Emploient les termes "numérique", "nouvelles technologies" (marqueurs de ceux qui éludent l'informatique en tant que science, dont la "startup nation") et mettent beaucoup en avant les GAFAM tout en abordant les alternatives, mais à quel point ? ACT
Éducation et Politique
A l’occasion de la journée internationale de la diversité biologique, les associations écologistes des Sciences Po lancent un appel pour que leurs écoles soient à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux. Soutenues par plusieurs personnalités, notamment l’eurodéputée Manon Aubry, le philosophe Dominique Bourg, la juriste Valérie Cabanes, le climatologue Jean Jouzel et l’ancienne Ministre de l’Environnement Corinne Lepage, mais aussi par différentes organisations comme Youth For Climate France ou le REFEDD (liste des signataires complète à la fin), elles appellent de leurs vœux une transition écologique et sociale concrète, ambitieuse et collective dans leurs établissements. Constituées en un collectif écologiste inter-Sciences Po, elles ont établi 10 mesures à prendre d’urgence.
...
Signez l’appel du Collectif écologiste inter-IEP
https://framaforms.org/pour-des-sciences-po-a-la-hauteur-des-enjeux-ecologiques-1589971713
Liste des premiers signataires :
Associations écologistes des Sciences Po de France
Association pour la Protection de la Nature et des Animaux (APNA) et Sekoïa de Sciences Po Aix ;
Echo’logik de Sciences Po Bordeaux ;
Agir Alternatif de Sciences Po Grenoble ;
La Ruche de Sciences Po Lille ;
Volonterre de Sciences Po Lyon ;
Collectif pour la Décroissance, Ecophilia, Sciences Po Environnement et Sciences Po Zéro Fossile de Sciences Po Paris ;
Les Décaenté·e·s et Révol’vert de Sciences Po Rennes ;
le Comité d’Action pour le Système-Terre (CAST) et Solidarités de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye ;
Alter’bureau de Sciences Po Strasbourg ;
et Gaïa de Sciences Po Toulouse.
Personnalités
Yann AGUILA – Juriste, avocat et professeur de droit public ;
Manon AUBRY – Eurodéputée La France Insoumise et co-présidente du groupe parlementaire confédéral GUE/NGL ;
Dominique BOURG – Philosophe et directeur de la rédaction de la revue La Pensée écologique ;
Valérie CABANES – Juriste internationaliste et présidente d’honneur de Notre Affaire à tous ;
Marine CALMET – Juriste, présidente et co-fondatrice de Wild Legal ;
Alain GRANDJEAN – Économiste et président de la Fondation pour la Nature et l’Homme ;
Jean JOUZEL – Climatologue et directeur de recherche émérite au CEA ;
Arthur KELLER – Expert et consultant des vulnérabilités systémiques et de la résilience ;
Corinne LEPAGE – Avocate et ancienne Ministre de l’Environnement ;
et Marie TOUSSAINT – Eurodéputée Europe-Ecologie – Les Verts.
Associations et organisations de jeunesse
CliMates, Pour un Réveil Écologique, RÉseau Français des Etudiants pour le Développement Durable (REFEDD), Résilience, Together For Earth, Youth For Climate France.
Cette tribune paraît également chez nos confrères·sœurs de La Relève et La Peste, de Mr Mondialisation et de Socialter.
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LE 11 MAI : NOS ENFANTS À L'ÉCOLE ?
Échanges avec une délégué syndicale de l'Éducation Nationale, Emmanuelle Johsua est enseignante dans les quartiers nord de Marseille.
Catégorie Actualités et politique 4 commentaires
Tags : Philosophie
SÉRIE Pour une autre école (4 épisodes)
Épisode 4 : Ivan Illich, Une société sans école
À retrouver dans l'émission Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
Ivan Illich, philosophe méconnu, prophétisait en 1971 l'avènement d'une société sans école. Que reste-t-il de ses idées contestataires aujourd'hui ?
Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire
Né en Autriche en 1926, Ivan Illich fut l’un des pionniers de la pensée écologique. Sa pensée connut son heure de gloire au moment où la société de consommation commençait à peine à naître. Prêtre polyglotte et pamphlétaire à ses heures, il mit tous ses efforts à critiquer la contre-productivité des institutions de son temps : l’école, la santé, l’éducation, le travail salarié. Ses propositions d’éducation lancèrent de véritables pavés dans la mare.
Le texte du jour
« Vivre à New York suppose l'apparition d'une conception particulière de la nature de l'existence et de ses possibilités. Sans cette vision, la vie à New York devient impossible. Un enfant des rues n'y touche jamais rien qui n'ait été scientifiquement conçu, réalisé et vendu à quelqu'un, les arbres qui existent encore sont ceux que le service des jardins publics a décidé de planter. Les plaisanteries que l'enfant entend à la télévision ont été programmées à grand frais. Les détritus avec lesquels il joue dans les rues de Harlem ne sont que les emballages conçus pour attirer le consommateur. L'éducation elle-même se définit comme la consommation de diverses matières, faisant partie de programmes, objets de recherches, de planifications et de promotions de ventes. Tous les biens sont le produit de quelque institution spécialisée et ce serait sottise, par conséquent, que d'exiger quelque chose qu'une institution ne saurait produire. L'enfant de la ville n'a rien à attendre, rien à espérer, sinon ce que lui promet le développement possible des méthodes de fabrications. Pour satisfaire son imagination, on lui fournit au besoin quelques récits d' "anticipation" ! Et que connait-il d'ailleurs de la poésie de l'imprévu ? Son expérience en ce domaine se limite à quelques découvertes dans le caniveau : une pelure d'orange qui flotte sur une flaque. Il en vient à attendre l'instant où l'ordre implacable s’interrompra : une panne électricité, une échauffourée dans la rue. Souvent, il s'abandonne, il se laisse aller à musarder, à faire le sot et c'est la seule expérience poétique dont il dispose encore ! »
Ivan Illich, Une société sans école dans Oeuvres complètes (Fayard)
Extraits
- Archive : Ivan Illich, « un certain regard », ORTF, 19 mars 1972
- Archive : « Un jour en France », 16 mai 2016
- Un Youtuber fait des chroniques sur l’écologie
Bibliographie
- Une société sans école Ivan IllichPoints, 2015
- Ivan Illich, l'alchimiste des possibles Thierry Paquot et Martin FortierLemieux, 2016
Intervenants Martin Fortier doctorant en philosophie et sciences cognitives à l’Institut Jean Nicod (laboratoire de l’EHESS et de l’ENS) et doctorant visitant au département d’anthropologie de l’Université Stanford.
La politique environnementale de Total et celle de Vinci comme cours aux lycéens ? C’est ce que propose un site de ressources pour les sciences économiques et sociales (SES). Il est validé par l’Éducation nationale. Des professeurs protestent.
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site Melchior, qui propose aux élèves et professeurs de SES des ressources pédagogiques. L’affaire est sérieuse : les cours sont rédigés par des inspecteurs et enseignants de l’Éducation nationale (la Melchior Team) avec l’aide de chercheurs en sciences économiques et de gestion (les Melchior Angels). Le tout est contrôlé par un inspecteur de l’Éducation nationale. Melchior est issu d’un partenariat entre la vénérable institution et l’Institut de l’entreprise, un think tank regroupant plus d’une centaine de grandes entreprises françaises, dont Vinci, Air Liquide, Sanofi, Sodexo…
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Association des professeurs de SES (Apses) ... « L’utilisation de ces ressources est régulièrement conseillée par des courriels de notre inspection, précise Solène Pichardie, coprésidente de l’Apses. On sait qu’elles sont utilisées notamment par les jeunes collègues qui démarrent dans le métier. » ... « Comment évaluer le modèle de la concession d’autoroutes ? Le cas de l’entreprise Vinci ». « On trouve ainsi un document de l’Association française des sociétés d’autoroutes (Afsa) qui affirme que “la privatisation a été une excellente affaire pour l’État” » ... L’« étude de cas » sur Total et le climat les a également interpellés. « Est-ce bien sérieux de mettre en avant cette entreprise sur ce sujet ? » ... Philippe Ciais, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), déplore des chiffres « datant de douze ans ». « Les émissions ont depuis augmenté de 45 %, donc les efforts de réduction des émissions à faire dans le futur sont beaucoup plus importants qu’indiqué dans le cours », souligne-t-il. Hervé Le Treut, directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace, appelle à la vigilance sur la question du gaz méthane utilisé comme source d’énergie ... « Le gaz peut avoir un rôle dans la transition mais n’est pas une solution », réagit le scientifique. « Le parti pris de Total se confond avec l’exercice pédagogique. » ... sur « Carrefour et la question de la biodiversité » développe « les actions de lutte pour la préservation de la biodiversité » menées par le distributeur. L’interdiction du traitement après récolte (mais de nombreux traitements ont lieu avant récolte) sur les fruits et légumes et le choix du label MSC (Marine Stewardship Council) pour les poissons sont mis en avant. « Ce label demande peu d’engagements », explique Yann Laurans, directeur du programme biodiversité et écosystèmes à l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). « Par ailleurs, la question de la viande, du lait et des œufs n’est pas abordée alors que le premier problème de la biodiversité est le changement d’usage des terres pour la production de protéines », dit-il.
« J’ai fait une thématique qui s’appelle climat et environnement justement pour ne pas avoir la seule vision des entreprises »
...
les deux scientifiques insistent surtout sur la nécessité d’une pluralité de sources et documents, qui permettraient « que les élèves soient capables de dire si Carrefour a une démarche de progrès ou si les efforts sont timides », conseille Hélène Soubelet.
Les professeurs de l’Apses défendent également la nécessité de cette pluralité de points de vue. ... Notre discipline a été particulièrement touchée par la réforme du lycée. Les nouveaux programmes, par exemple, présentent l’innovation comme l’unique solution à la crise environnementale. »
...
« On demande la fin de ce partenariat entre l’Institut de l’entreprise et l’Éducation nationale. La place des lobbys n’est pas dans l’école publique », poursuit Solène Pichardie. Questionnée par Reporterre, l’Éducation nationale ne nous a pas répondu.
Lire aussi : Total envahit les écoles avec la bénédiction du ministère de l’Education https://reporterre.net/Total-envahit-les-ecoles-avec-la-benediction-du-ministere-de-l-Education
Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
...
dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
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La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
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la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT