Clés : Asie ; Extrême droite ; Françafrique
On savait qu'à la suite de la présidentielle de 2017, le Front national avait évité la faillite grâce à un homme d’affaires français, Laurent Foucher, qui a consenti un prêt au parti de Marine Le Pen. Mais personne n’avait jamais raconté l’incroyable histoire de ces 8 millions d’euros tombés du ciel. Entre oligarques déchus et services secrets russes, entre paradis fiscaux, escroqueries et magouilles diplomatiques en Afrique, Le Média révèle en exclusivité comment le Front national a permis de blanchir de l’argent sale, finalement remboursé par le contribuable.
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Le face cam
Leurs histoires, touchantes, révoltantes, édifiantes ou inspirantes, nous disent quelque chose de notre actualité. Ils ont accepté de venir face à la caméra du Média pour les partager, et si possible nous bousculer et modifier nos perceptions.
Au Média, la scientifique Yamina Saheb, analyste à l'OpenExp, prévient : si la France fait le choix de rester dans le traité sur la Charte de l'énergie (TCE), les conséquences seront dramatiques pour le climat. L'enjeu est immense et concerne l'ensemble de l'humanité.
Le GIEC cite ce traité comme une barrière pour la décarbonation du monde et l'atteinte des objectifs de l'accord de Paris. Ce dernier, signé en 2015 lors de la COP21, fixe comme objectif la neutralité carbone en 2050.
Le traité sur la Charte de l'énergie (TCE) qui fait actuellement l'objet de négociations et dont la dernière version risque d'être entérinée définitivement le 22 novembre 2022, pourrait empêcher les états d'agir contre la crise climatique.
Or, selon des spécialistes, les représentants des états membres qui comptent se réunir encore une fois, ne perçoivent pas les enjeux fondamentaux liés au changement climatique, et les risques que font peser sur la planète ce traité. «La question climat n'est pas intégrée par ces gens là, ils ne sont pas formés, ils ne comprennent pas» s'alarme l'experte du GIEC, Yamina Saheb, auprès du Média.
Ce sont ensuite «des investisseurs étrangers qui décident de nos politiques» précise la spécialiste des politiques énergétiques. Elle craint notamment que le TCE complique la lutte contre les énergies fossiles. Le traité risque ainsi d'enfermer l'Afrique et le reste de l'humanité dans le carbone. Il sera ensuite trop tard. Yamina Saheb préconise une sortie groupée du traité.
En attendant des actions en justice, à la cour européenne des droits de l'homme, sont tentées en dernier recours. Au Média, cette autrice du dernier rapport du GIEC interpelle les politiques: « il faut mettre fin à la participation de la France et coordonner une sortie de tous les pays de l'Union Européenne de ce traité » !
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Vous pouvez retrouver tous les contenus de Rémi-Kenzo Pagès en consultant sa page.
Clés : Écologie ; Macron ; Présidentielles 2022
Le prochain premier ministre sera en charge de la planification écologique affirme le Président de la République. Emmanuel Macron reprend l'élément phare de Jean-Luc Mélenchon, porté durant les trois dernières campagnes présidentielles. Alors faut-il croire le candidat En Marche quand il dit se rallier à l'idée de la France Insoumise? Le Média décrypte et analyse.
La Planification écologique, "c'est la politique des politiques" scande Emmanuel Macron en meeting à Marseille, samedi 16 avril. C'est pourtant Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire éliminé au premier tour qui est connu pour porter la planification écologique.
En annonçant donner la responsabilité au prochain premier ministre, s'il est élu, de la planification écologique, le Président sortant a surpris les observateurs, laissant penser qu'il espère ainsi récupérer une partie des voix de l'insoumis. Le chef du gouvernement serait ainsi épaulé de deux ministres en charge respectivement de la planification énergétique et de la planification écologique territoriale.
Mais la planification est en réalité une vieille rengaine de la politique. Si elle est souvent associée à la planification socialiste des régimes communistes, elle a en réalité une vieille histoire en France qui débute dès 1946 avec le commissariat général du plan créé par Jean Monnet. L'institution disparaît en 2006, mais en 2020, François Bayrou, le Président du Modem est nommé Haut-commissaire au plan.
Critiquée par les ultra-libéraux qui voient à travers la planification l'action de l'état, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse, au nom du libre marché, d'affaiblir toute velléité planificatrice. Or "supprimer le plan au nom d'un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d'une de ses armes contre la dictature de l'instant" analysait l'économiste Pierre Massé. La planification est en effet le moyen donné à l'état de mettre en oeuvre une stratégie économique coordonnée.
Durant la dernière décennie, le mot d'ordre de planification est porté par Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci développe l'idée de "planification écologique" qui doit répondre aux enjeux contemporains liés à la crise climatique et à l'effondrement de la biodiversité. En 2009, année de la fondation du Parti de Gauche, la députée Martine Billard propose à l'Assemblée Nationale une loi, qui ne passera pas, sur la planification écologique.
Ces dernières années, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19 et la mise en évidence de l'absence de politique sanitaire planifiée, de nombreuses ONGs écologistes et de syndicats défendent les revendications de planification. C'est le cas par exemple du collectif Plus jamais ça qui regroupe la CGT, Solidaires, la FSU, la Confédération Paysanne, ainsi que Greenpeace, Oxfam, Attac et les Amis de la Terre.
Emmanuel Macron reprend donc une mesure qui est dans l'air du temps. Mais ce qu'il propose est-il similaire à ce que propose Jean-Luc Mélenchon et l'Union Populaire? Mettent-ils la même politique derrière la planification écologique ?
Pour décrypter ce programme, Le Média a reçu trois maillons centraux de la planification écologique portée par la France Insoumise :
- Martine Billard, députée de 2002 à 2012 qui a portée la proposition de loi de planification écologique en 2009.
- Michel Philippo, coordinateur du livret planification écologique et membre du Parlement de l'Union Populaire
- Claire Lejeune, militante écologiste, figure des marches pour le climat et membre du Parlement du l'Union Populaire
Capitalisme International
Ils viennent apprendre des luttes. C'est le leitmotiv des zapatistes, venus en Europe pour une tournée exceptionnelle à la rencontre des collectifs militants du continent. Dans leur voyage, une délégation du Congrès national indigène (CNI) les accompagne. De passage au Média, ils racontent l'histoire de leur combat. Ce combat ils le retrouvent outre-atlantique.
Au Mexique, ils font face à la répression, à un gouvernement hostile et à des destructions environnementales massives. Les délégués du Congrès National Indigène (CNI) qui accompagnent les zapatistes en tournée en Europe, sont venus au Média raconter leur histoire.
Le constat de leur voyage européen est saisissant. Ce que le peuple mexicain affronte, ils l'observent aussi en France. Les géants comme Danone ou EDF qui tentent d'exploiter les ressources mexicaines et qui saccagent les territoires indigènes, sont les multinationales qui tentent en Europe aussi d'imposer certains projets destructeurs. Les logiques sont les mêmes, estiment les zapatistes et les membres du CNI. C'est pourquoi ils en arrivent à la conclusion que "c'est une même lutte" qui se mène ici et là-bas.
Que ce soit pour la défense des territoires, de l'eau, de l'agriculture et des semences, les luttes hexagonales et les luttes américaines se ressemblent. Même si évidemment le contexte est différent, avec un niveau de répression inégal, les responsables sont identiques et le système mis en cause est celui du capitalisme.
Les zapatistes veulent donc broder un récit commun. Avec les gilets jaunes, les zadistes, les militantes féministes, syndicalistes ou écologistes qu'ils rencontrent en Europe, ils espèrent mettre en commun "leur manière de résister et construire ensemble d'autres façons de vivre".
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Victoire ! L'État français condamné pour son inaction climatique - 22 octobre 2021 - 19H00 / Par Rémi-Kenzo Pagès
Jeudi 14 octobre 2021, le Tribunal Administratif de Paris rend sa décision concernant l'Affaire du siècle et condamne l'état français à réparer le préjudice écologique due à son inaction climatique, avant le 31 décembre 2022. Une victoire pour le mouvement climat qui augure de nouvelles luttes devant les tribunaux.
C'est une victoire inédite pour le mouvement climat : « un moment historique » répètent les activistes engagés dans l'Affaire du siècle. Jeudi 14 octobre 2021, le Tribunal Administratif de Paris ordonne à l'État français de réparer les dommages causés à l'environnement par son inaction et de respecter les engagements climatiques avant le 31 décembre 2022.
Cette décision est le résultat de trois années de procédures lancées par quatre ONG (Greenpeace, Notre Affaire à tous, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) contre l'État français pour inaction climatique. Le jugement de l'Affaire du siècle devrait chambouler le droit, permettre au droit climatique de prendre son essor. Parce que pour les avocats des ONG, il y a « un avant et un après » l'Affaire du siècle. Emmanuel Daoud, l'avocat de l'association Notre Affaire à tous est formel : « c'est la première fois que l'État français est condamné à réparer le préjudice écologique. C'est-à-dire qu'on est passé d'une évaluation (lors de la première décision des juges) qui nous dit que ce préjudice existe car l'État a commis une carence fautive à une demande en nature, l'État français condamné à réparer ». Cette décision de justice doit donc en amener d'autres.
En espérant désormais pouvoir aussi poursuivre les responsables politiques. Interrogé par Le Média, Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam, l'espère. Pour elle « un jour on cherchera à comprendre qui nous a mis dans cette situation dans laquelle on est déjà parce qu'on commence à ressentir les premiers effets du dérèglement climatique. C'est la suite de l'histoire ».
Alors comment l'Affaire du siècle va inspirer les tribunaux ? A quel point la décision des juges bouleverse le droit ? Le Média fait le bilan de cette procédure inédite et raconte l'histoire de cette aventure qui devrait peser y compris sur la campagne présidentielle. Les ONG de l'Affaire du siècle ont la ferme intention de demander aux candidats comment ils comptent se mettre en conformité avec le jugement pour que la France ne soit plus dans l'illégalité lors du prochain quinquennat.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1451594202916298771
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Le Média @LeMediaTV · 7h
C'est une décision historique ! Le Tribunal Administratif de Paris a condamné l'État à réparer le préjudice écologique due à son inaction climatique. On décrypte avec @RemikenzoPages
Flèche vers la droite https://youtu.be/Z3yvY-9P-J8
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État d'urgence
En vue de l’élection présidentielle, Le Média reçoit différentes personnalités politiques pour étayer leurs visions et leurs propositions pour répondre à la crise climatique. Dans le cinquième numéro de Face à l'urgence, Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière répond aux questions du Média.
Candidate pour la troisième fois à l'élection présidentielle, Nathalie Arthaud est l'invitée de Face à l'urgence, l'émission politique du Média qui se concentre exclusivement sur les thèmes de l'écologie et du climat.
La porte-parole de Lutte Ouvrière, parti d'obédience trotskiste présent à l'élection présidentielle depuis 1974, détaille longuement quelles solutions son courant politique propose pour mettre fin à la crise écologique et climatique.
Sur le plateau du Média, celle qui est agrégée d'économie et enseignante, revient notamment sur les questions énergétiques, en particulier sur le nucléaire et les énergies fossiles. Elle précise quelles modalités elle croit possibles et ce qu'elle estime inenvisageable. Le tout, selon la candidate, conditionné par l'abolition du capitalisme et le contrôle ouvrier.
Alors que la planète brûle, que les incendies ravagent des forêts entières, que la sécheresse sévit dans plusieurs régions du monde et que des canicules battent de nouveaux records, les plus riches sont en vacances. Souvent au détriment de l'environnement.
Les vacances des plus riches polluent et détruisent des écosystèmes. Malgré un été alarmant, durant lequel un nouveau rapport du GIEC alerte sur la gravité de la catastrophe climatique et que les incendies ponctuent l'actualité médiatique, les milliardaires prennent du bon temps, loin des tracas du quotidien. Or, ces vacances version bling-bling sont la cause de certaines destructions et de pollutions. Le mode de vie des plus fortunés ne prend généralement pas en compte les besoins écologiques, et dans une bulle socio-spatiale, ils oublient -ou nient- que leur quotidien a des répercussions dramatiques sur leur environnement. C'est ce que le sociologue du CNRS et auteur de Superyachts : luxe, calme et écocide, Grégory Salle, désigne comme le véritable séparatisme social.
Dans cette chronique d'Etat d'urgence, Le Média décortique concrètement, comment les vacances des riches détruisent la planète.
Récemment, des arrêtés ont été promulgués pour interdire le mouillage des yachts de plus de 24 mètres dans les herbiers de Posidonie. Or, ces arrêtés indignent le secteur du yachting qui mobilise un intense lobbying pour permettre à leurs clients de maintenir leurs habitudes de croisières estivales le long des côtes françaises. Pourtant, ces superyachts sont responsables d'une partie de la disparition de la Posidonie, une plante sous-marine endémique de la mer Méditerranée.
Cette espèce, vitale pour l'écosystème marin mais nettement en recul et menacée, est l'objet de conflits politiques, où se mêlent scientifiques, milliardaires, marins, élus locaux et les autorités préfectorales maritimes. Les enjeux écologiques sont énormes, d'autant que la Posidonie est aussi une alliée dans la lutte contre le réchauffement climatique, les herbiers pouvant capter du CO2 en plus de jouer un rôle central dans l'équilibre de son environnement.
Pour comprendre les mécanismes sociaux et écologiques qui s'entrechoquent cet été autour des plaisirs estivaux de la jet set, Le Média a interrogé quatre spécialistes dont les travaux d'études nous conduisent à reconsidérer la présence des superyachts près de nos côtes :
- Frédéric Thiebaut, chargé de mission à l'espace maritime de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
- Jean-Philippe Morin, chef du service Espace maritime de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez
- Charles-François Boudouresque, Président d'honneur du GIS Posidonie, une structure spécialisée sur le suivi et l'étude de l'espèce
- Grégory Salle, sociologue, chargé de recherche au CNRS et auteur de Superyachts, luxe, calme et écocide.
État d'urgence
Clés : Capitalisme ; Écologie
Communisme de guerre, capitalocène, capital fossile … Ces notions, le géographe suédois les développe pour en faire son cheval de bataille. Que ce soit pour analyser les événements ou pour apporter des solutions, le chercheur convainc de l'importance de ces thèses tant dans la crise sanitaire que dans la crise écologique et climatique en cours.
La crise sanitaire est-elle la conséquence du capitalocène ? Le capital fossile est-il responsable des catastrophes en cours ? Faut-il un communisme de guerre pour échapper au pire ?
Le géographe suédois Andreas Malm tente d'apporter des réponses à ces questionnements, en expliquant en quoi la crise sanitaire est aussi une crise politique et une crise du capitalisme.
L'auteur prolifique, dont plusieurs ouvrages sont traduits en français aux éditions La Fabrique, comme La chauve souris et le capital, Comment saboter un pipeline ou encore l'oeuvre collective du collectif Zetkin, Fascisme fossile : l'extrême droite, l'énergie, le climat, estime qu'au cœur du capitalisme et de ce qu'il appelle le capitalocène, qui caractérise notre époque, il y a une cause principale : le capital fossile. Structuré autour des industries du charbon, du gaz et du pétrole, le capital fossile serait un responsable de la crise climatique et écologique.
Pour sortir de la catastrophe, il n'y aurait donc pas d'autre choix que de combattre ce secteur et de mettre en lumière ces activités polluantes et destructrices.
État d'urgence
Clés : Écologie
L'effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique provoquent une crise et posent la problématique de la résilience face au choc écologique. Dans son livre, "La révolution du potager, manuel d'écologie individuelle et collective", la militante écologiste Béné présente le potager comme un refuge politique, où il est possible de construire cette résilience, individuellement et collectivement.
Le jardin est-il un objet politique ? C'est en tout cas le postulat de Béné, une militante écologiste, féministe et libertaire bretonne qui écrit le livre La révolution du potager manuel d'écologie individuelle et collective.
Sur le plateau du Média, l'autrice raconte de quelle manière son potager devient un lieu de résistance et de réflexion politique. Un refuge également à l'heure du dérèglement climatique et de l'effondrement de la biodiversité mais aussi de l'agriculture intensive utilisant des pesticides et des méthodes destructrices. Au contraire, son potager est un espace de résilience qui lui permet de s'extirper de certains rapports de classe, marchands et de consommation. A travers l'objet du jardin, Béné interroge l'alimentation et l'agriculture dominante en France. Elle questionne les privilèges, notamment coloniaux et rappelle les liens entre notre consommation alimentaire, notre économie agricole et l'impérialisme.
C'est aussi de cela que Béné tente de s'échapper lorsqu'elle cultive son jardin. Mais comme elle le rappelle : pour définitivement s'extirper des rapports capitalistes et coloniaux, il faut se mobiliser collectivement. Le potager n'est qu'un départ pour semer la révolution.
Ce livre est donc un appel à la résistance. Résistance d'autant plus urgente que de nombreux jardins deviennent des zones à défendre. Souvent menacés, comme le jardin des vertus à Aubervilliers, ou détruits comme celui de l'Engrenage à Dijon, ces espaces sont l'objet de luttes contre l'artificialisation des sols et l'urbanisation massive.
La révolution du potager est donc un "ouvrage hybride entre livre de jardinage, de cuisine et essai d'écologie".
Tr;: ... sexisme, racisme, validisme, ... expliquer mon cheminement, intégrer l'écologie dans ses modes de vie ... colibrisme (individualisme), vision plus systémique, action collective, impact politique, charge mentale / zéro déchets faire de son mieux, rencontrer l'autre, bien choisir ses graines, semences, pas hybrides F1, les récupérer, Ferme de Sainte-Marthe, biau geme, ne pas culpabiliser, écologie libertaire (réfléchir aux rapports de domination pour un monde plus juste, anticapitaliste), inspirée par ? zad le carnet en fait partie, zi en bord de loire, ya pas d'entreprise qui s'est positionnée pour l'instant et ya déjà plein de zones artificialisées libres ... /répression lutte contre l'agroindustrie réprimée en bretagne, pays de rey ? Livre d'espoir. inclure la lutte des classes, l'autonomie collective, ya des personnes mortes ou en prison, pessimisme combatif. Appel à la lutte.
Ndlr : est respectueux de l'engagement commun avec LFI aux Municipales à Bordeaux et aux régionales en Nouvelle aquitaine. Affirme sa différence et la nécessité de se présenter aux présidentielles.
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Candidate aux primaires des écologistes en vue de désigner celle ou celui qui portera les couleurs d'Europe Ecologie les verts aux présidentielles de 2022, Sandrine Rousseau est l'invitée de ce quatrième numéro de Face à l'urgence, l'émission qui confronte les politiques à la question écologique.
Candidate aux primaires de l'écologie en vue de désigner le candidat d'Europe Ecologie les verts aux présidentielles de 2022, Sandrine Rousseau est la première candidate à une élection présidentielle à se revendiquer éco-féministe.
Économiste de l'environnement, éco-anxieuse, militante écologiste, Sandrine Rousseau souhaite placer le climat et la biodiversité au cœur des politiques publiques.
Ancienne porte-parole d'Europe-Ecologie les verts, la candidate aux primaires décrit son projet écologique au Média et exprime ses espoirs pour résoudre la crise climatique.
Tr.: ... est présidente d'université ...
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1406540133541847043
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Le Média @LeMediaTV
RETROUVER LE LIEN AVEC LA NATURE SAUVAGE
11:11 AM · 20 juin 2021·- 25 Retweets 2 Tweets cités 46 J'aime
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Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Écologie
Face à l'urgence climatique, Le Média a décidé de confronter des responsables politiques de différents partis aux enjeux en matière d'écologie. Rémi-Kenzo Pages reçoit cette semaine Anasse Kazib, qui a annoncé sa pré-candidature au NPA pour les élections présidentielles de 2022.
Quel rapport les partis politiques entretiennent-ils à l'écologie ? Ont-ils conscience de la catastrophe en cours ? Comprennent-ils réellement les enjeux ? Saisissent-ils les implications écologiques et politiques, les impacts environnementaux que produisent les bouleversements en cours ? Quelles mesures comptent-ils mettre en œuvre? Quel programme défendent-ils pour résoudre la crise écologique et climatique ?
Le Média a décidé de confronter des représentants politiques de différents partis à ces interrogations. Face à l'urgence, les invités politiques seront interrogés exclusivement sur leur politique écologique durant un entretien qui leur permettra de développer leur vision, mais aussi de relever les contradictions, les limites et les insuffisances écologiques de leur discours.
Anasse Kazib est le deuxième invité du Média. Cheminot, syndicaliste à Sud Rail, membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), représentant en interne la fraction Révolution Permanente, Anasse Kazib a décidé de proposer au débat au sein de son parti sa candidature pour l'élection présidentielle. Le NPA devra trancher d'ici cet été qui le représentera lors du scrutin électoral.
Ce travailleur du rail était l'un des porte-parole du mouvement contre la réforme ferroviaire et porte un projet politique radicalement différent de celui mené par le gouvernement dans le réseau ferré (une alternative essentielle à la route et à l'avion). Partisan d'un développement massif et planifié du rail et notamment du fret ferroviaire, ce syndicaliste développe une vision politique différente de celle des grands partis institutionnels.
Présent dans les mobilisations pour le climat, du comité Adama ou des gilets jaunes, ce pré-candidat est de toutes les manifestations. Considérant la question de l'écologie comme centrale et même comme la première préoccupation contemporaine, ce militant du NPA accompagne de nombreuses luttes qui lient le mouvement ouvrier au mouvement écologiste. Mais que propose-t-il pour sortir de la crise écologique et climatique ?
Et sera-t-il capable de mener son projet ?
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Critique des médias ; Écologie
Alors que le traitement médiatique des questions liées à l’écologie se cantonne trop souvent aux "petits gestes", et ce faisant, évacue les causes structurelles, nous consacrons cette émission au traitement médiatique de l’écologie. Pour ce faire, nous recevons des spécialistes de la critique des médias : Le Stagirite, Acrimed et Gilles Balbastre, co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde. Et nous verrons qu’en effet, les médias font partie du problème.
Il n'est pas rare de voir sur un plateau télévisé ou d'entendre dans une matinale radio un intervenant railler les préoccupations écologistes. Des journalistes qui se moquent de la Convention Citoyenne pour le climat, qui s'alarment des restrictions contre la publicité, des éditorialistes qui font campagne contre une loi climat pourtant jugée dérisoire par le mouvement écologiste, c'est le lot commun des grandes chaînes. Comment en est-on arrivé à invisibiliser la parole scientifique dans la presse mainstream ? Comment des médias dominants peuvent-ils impunément minimiser la catastrophe écologique ?
Alors que la loi climat est débattue par les parlementaires, certaines thématiques sont tournées en dérision, des chroniques se moquent de ceux qui veulent réduire la publicité, plongeant au secours des SUV et de la liberté d'entreprendre. Au point que certains groupes médiatiques exercent un véritable lobbying sur le sujet, comme le note une enquête de Basta. Si certains dans les télévisions s'offusquent que des parlementaires discutent de la place des publicités, c'est aussi parce que l'industrie médiatique en dépend et se finance par la publicité. Cette dernière fournit une manne financière importante aux diffuseurs, donc pas question d'y toucher. Il existe donc des liens très forts entre annonceurs et groupes médiatiques, politiques et économiques.
Il va donc falloir faire sans eux. Pour avoir une chance de sortir de la crise écologique, il faut un bouleversement du paysage médiatique. Pour obtenir un traitement journalistique juste sur ces sujets, il ne faut plus compter sur la presse détenue par des milliardaires mais sur la presse indépendante. Il faut être capable d'inverser la tendance, car comme le dit Le Stagirite qui intervient dans cette chronique : "ils mettent à l'agenda certaines questions mais aussi certaines manières de les poser. C'est ça qu'il faut réussir à faire, renverser les cadrages proposés ou imposés par les médias."
Avec Le Stagirite, Acrimed et Gilles Balbastre, co-réalisateur des Nouveaux chiens de garde, tous spécialistes de la critique des médias, nous vous proposons d'analyser les effets déterminants, à l’œuvre dans certaines rédactions.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1380812614423474176
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"Le Média @LeMediaTV · 12h
Tantôt ignorés, tantôt raillés, les enjeux écologiques sont trop souvent réduits à l’échelle individuelle, évacuant ce faisant les causes structurelles.
Index pointant vers la droite Rémi-Kenzo - 4 - 51 - 100
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
Malgré la contestation, le Conseil de Paris a voté le mercredi 10 mars pour le déploiement de la 5G dans la capitale.
Une charte parisienne de téléphonie mobile a été adoptée par la ville de Paris. Mercredi 10 mars 2021, le Conseil de Paris a voté en faveur du déploiement de la 5G dans la capitale après avoir trouvé un accord avec les opérateurs Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR. Ces derniers peuvent activer leurs antennes dans le respect d'une charte qui encadre leur déploiement alors que les opérateurs ont déjà signé un contrat avec l'État. Celui-ci les autorise normalement à s'étendre sans l'assentiment des communes.
C'est l'aboutissement de plusieurs mois de discussions au sein de l'institution parisienne et de négociations avec les opérateurs de téléphonie mobile. Pourtant, plusieurs acteurs demandaient un moratoire concernant l'ultra haut débit mobile. Ce déploiement se réalise sans consultation massive des parisiens, et questionne le rapport des technologies à la démocratie.
A Paris, une conférence citoyenne métropolitaine a été organisée par la mairie fin 2020. 80 personnes, sélectionnées en respectant la parité, une diversité géographique, d'âge et professionnelle ont discuté du déploiement dans la ville-lumière, se mettant d'accord sur un rapport. Mais cela suffit-il pour estimer que ce choix technologique a été pris démocratiquement ? La 5G doit-elle être débattue plus largement et faire l'objet de consultations ?
Pour en discuter, Le Média a reçu Yaël Benayoun, cofondatrice de l'association le Mouton Numérique. Elle a participé en tant qu'experte du numérique et consultante à la conférence citoyenne métropolitaine. Elle est aussi l'auteure, avec Irénée Régnauld de “Technologies partout, démocratie nulle part”, qui questionne le rapport de la technologie à la démocratie.
*Tr.: ... promesses de la tech non prouvées, biaisent le débat, rien n'est neutre, déperdition du savoir-faire, 125 milliards d'objets connectés en 2030 ! à La Courneuve, on a découvert qu'il y a des data centers partout. La 5G est une infrastructure avec risques d'incendies, partir des besoins des territoires et des territoires, pb d'inégalités, impunité, conf citoyenne à Nantes sur ces sujets, la pollution du numérique rendue visible récemment, requestionner la norme juridique pour aller vers plus de démocratie, principe de précaution, soutenir le tissu associatif fait remonter les pb, soutenir la rech en sciences humaines pour éclairer les angles morts, les villes premier niveau de compétences, pj de smart city pb de modèle économique avec caméras partout, filiale de google baissait les couts pour faire une vitrine, le marché fonctionne tout seul est un mythe, ya une puissance publique, défiscalisation, favoriser, économie mixte avec l'état, amener les industriels à se positionner sur d'autres objets ... miniaturisation diminue recycler, questionner besoins, usages ex caisses automatiques augm pénibilité plutôt que caisses de bavardage, inverser la pensée des choix technologiques.
Clés : Coronavirus ; Écologie ; Santé
La Covid19 annonce une ère de pandémies. Certains scientifiques parlent même d'épidémie de pandémies, conséquence de l'effondrement de la biodiversité. Marie-Monique Robin, auteure de La Fabrique des pandémies nous explique sur le plateau du Média.
Depuis le début du siècle, de nombreux scientifiques sur les cinq continents alertent. Nous sommes entrés dans l'ère des pandémies. Une époque durant laquelle la destruction de la biodiversité entraîne l'émergence de nouveaux virus. C'est le début d'une "épidémie de pandémies" selon Serge Morand, chercheur au CNRS et au CIRAD. La Covid19 en est l'un des résultats. La déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la mondialisation économique entraîne l'espèce humaine dans une catastrophe écologique, sociale et sanitaire. Des maladies, transmises par des animaux aux humains (Ebola, VIH, H1N1, Zika, Covid19...) se multiplient depuis le XXème siècle, et en particulier ces cinquante dernières années.
Pour comprendre cette pandémie, il faut placer l'écologie au centre. Pourtant, l'origine écologique de la zoonose est peu racontée, ce qui pointe la responsabilité du système et des politiques, incapables de prévenir les prochaines pandémies, inévitables. 1,7 millions de virus inconnus menacent l'humanité, estiment les scientifiques de la Plateforme Intergouvernementale Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services écosystémiques (IPBES), l'équivalent du GIEC pour la biodiversité. Même la pandémie de Covid19 était attendue. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se préparait à la prochaine pandémie, la dénommée "Maladie X" pouvant causer un "danger international". 2020 et le coronavirus auront signé l'échec et l'insuffisance des politiques de prévention écologique et sanitaire. Dès le 28 janvier 2020, un article du New-York Times (We made the coronavirus epidemic) conclut "qu'après ces événements, il faudra se rappeler que le Covid19 résulte des choix que nous les humains faisons".
Pour permettre une compréhension globale des mécanismes scientifiques qui expliquent ces phénomènes, la journaliste Marie-Monique Robin a interviewé plus de soixante chercheurs. Avec son livre, La Fabrique des pandémies, préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire, préfacé par l'écologue de la santé Serge Morand, l'auteure cherche à "dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d'agir". Sur le plateau du Média, elle revient longuement sur l'importance de préserver la biodiversité afin de préserver la santé humaine et la planète.
Les émissions spéciales
Gouvernement ; Politique ; Violences policières
Loi de sécurité globale - Face au beauvau #1 - 18 février 2021 - 18H30 / Par Le Média
C’était en novembre 2020. Le début de la mobilisation contre la proposition de loi Sécurité globale. Une loi à l’origine d’une mobilisation massive rassemblant des syndicats de journalistes, des familles de victimes de violences policières et de nombreuses associations de défense des droits humains comme la LDH ou encore Amnesty International.
Et pour cause, cette loi posait les fondations d’une surveillance de masse notamment à l’aide d’un élargissement du recours aux drones. Des dispositions liberticides qui s’accompagnaient également d’une interdiction de filmer les forces de l’ordre pour les citoyens, quels qu’ils soient.
Après un mois de janvier plus calme, la coordination Stop Loi Sécurité Globale relance une série de mobilisations sous différentes formes. C’est dans cette nouvelle vague que s’inscrit cette émission, hébergée par Le Média, “Face au Beauvau”. La première d’une série organisée par la coordination. Au programme pour cette première édition : deux plateaux. Un premier autour du lien entre la police et le reste de la population, avec Boubacar Dramé, ancien médiateur à Gennevilliers victime de violences policières, le sociologue Fabien Jobard et Anthony Caillé, policier syndiqué à la CGT. Ce premier échange sera animé par Violette Voldoire, journaliste et rédactrice en chef à Radio Parleur. La deuxième discussion, centrée sur le contenu de la loi, sera animée par notre journaliste Rémi-Kenzo Pagès, en présence de l’avocat Martin Méchin, la secrétaire nationale du Syndicat de la Magistrature Sarah Massoud, et d’Arthur Messaud, le porte-parole de La Quadrature du Net.
Tr.: ... violence systémique ... sondage ELABE ...
26 janvier 2021 - 18H00 / Par Rémi-Kenzo Pagès
Agent orange : une survivante en guerre contre les multinationales
C’est un événement historique. Une nouvelle étape pour la réparation du préjudice subi par les victimes de l’agent orange. Le procès intenté par Tran To Nga contre plusieurs multinationales agrochimiques s’est ouvert lundi 25 janvier au tribunal d’Evry dans l’Essonne. Sur le banc des accusés, des entreprises mondialement connues comme Bayer Monsanto et Dow Chemicals.
Ces multinationales ont fourni à l’armée américaine des dizaines de millions de litres d’agent orange, déversés pendant la guerre du Vietnam. L’agent orange, c’est un puissant herbicide qui contient des dioxines à l’origine de cancers, malformations génitales et maladies du système nerveux. Un produit chimique désastreux pour l’homme, mais aussi pour l’environnement. Car l’objectif à l’époque, c’était de brûler la végétation très dense des forêts vietnamiennes, qui servait de cachette à la rébellion Vietcong.
Les conséquences humaines et environnementales de l’agent orange sont aujourd’hui encore très fortes, et les victimes vietnamiennes de cet herbicide n’ont jamais été indemnisées. Pour en parler, nous recevons au lendemain de l’ouverture du procès la plaignante et victime de l’agent orange Tran To Nga, la députée EELV Marie Toussaint très engagée sur le sujet, et un des trois avocats de la partie plaignante Bertrand Repolt.
Macron : champion du blabla - 22 janvier 2021 - 20H00 / Par Rémi-Kenzo Pagès
Le One Planet Summit à Paris lance le ballet des sommets pour le climat et la biodiversité de 2021, dont les plus importants ont lieu en septembre à Marseille (le Congrès mondial de la Nature) et cet automne à Kunming en Chine (la COP 15 biodiversité). Ce dernier sera peut-être à la biodiversité ce que la COP 21 à Paris était à la diplomatie climat, et devrait aboutir sur un accord international, en se basant sur les travaux de l'IPBES (l'équivalent du GIEC pour la biodiversité). Un objectif de 30% d'aires protégées est annoncé. La France, qui n'en est pas loin, déclare déjà vouloir atteindre cet objectif en 2022 (avec 10% en protection forte). Un plan national d'action a été présenté par le gouvernement dans la foulée du One Planet Summit.
Pourtant, lors de ce rendez-vous diplomatique, plusieurs observateurs, dont Greta Thunberg, ont dénoncé un enfumage. Dans un tweet, l'activiste suédoise n'y voit que du "blabla".
La volonté affichée d'atteindre 30% d'aires protégées n'est-elle pourtant pas une avancée? Le Média pose la question au Syndicat National de l'Environnement - FSU, qui intervient notamment dans les parcs nationaux et qui pointe du doigt le désinvestissement de l'Etat (voir à ce sujet le reportage du Média : https://www.lemediatv.fr/emissions/etat-durgence/les-parcs-nationaux-condamnes-a-mort-TfTYlge8QtmWtIPvo7CWVw ). Selon ces spécialistes de la protection de l'environnement, derrière la stratégie nationale des aires protégées il y a surtout un plan de communication. Même son de cloche du côté de l'ONG Greenpeace, aussi contactée par Le Média, qui fustige dans un communiqué un sommet inutile et des "annonces en trompe l'oeil".
Connue/ https://twitter.com/LeMediaTV/status/1352692508053041152
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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire du Média. Trois ans déjà ! L’occasion pour nous de faire une annonce très importante. La transformation tant attendue du Média en coopérative sera lancée en février.
Grâce au travail acharné des Socios et de toute l’équipe, la promesse initiale va se concrétiser très bientôt.
Le Média deviendra une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Pour participer à cette aventure médiatique, les socios du Média pourront souscrire à des parts sociales (d’une valeur d’un euro), qui leur permettront de participer au fonctionnement du Média. S’ils le désirent, leur cotisation du mois prochain sera intégralement transformée en parts sociales ; et les mois suivants, leur ancienne cotisation deviendra un “abonnement” au Média, pour exactement le même montant.
Avec nous ce soir pour tout vous expliquer :
- Les journalistes Eloïse Bajou, Taha Bouhafs et Filippo Ortona vous parleront des nouveaux programmes du Média.
- Bertrand Bernier (directeur de production et président de l’association) et Chloé Gence (développeuse) vous expliciterons le fonctionnement de la SCIC.
- Les Socios Serge Victor, Jean Bourrieau et Korri, qui vous raconteront les dessous de ce projet collaboratif.
a #LeMédia #Coopérative #SCIC 26 commentaires
Cemil Choses A Te Dire il y a 7 heures
Un grand bravo aux équipes du Média qui, malgré les aléas propres à tout projet de cet ampleur, a su perdurer et proposer du contenu de qualité, qui compte !
Étant franco-turc, je mesure la chance d'avoir ici en France encore la possibilité de jouir de médias de gauche. En Turquie, nous serons malheureusement déjà écroué sur ordre d'Erdogan. Gardons à l'esprit que ce risque plane de plus en plus sous Macron. Forza !
L'éviction d'Isabelle Kocher de la direction générale du groupe ENGIE a fait grand bruit. Le conseil d'administration de l'industriel énergétique français, le troisième plus gros groupe mondial dans le secteur dont un quart du capital est détenu par l'état français, n'a pas renouvelé son mandat. Des personnalités politiques de tout bord se sont mobilisés pour la soutenir, pourtant l'ex directrice générale a menée une politique libérale très contestée par les syndicats en interne.
Le Média revient sur la politique menée au sein de cette entreprise avec le film de Gilles Balbastre : Gaz et flouzes à tous les étages. Le documentaire est précédé d'une interview de Marie-Christine Nadeau de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT), la syndicaliste revient sur la dégradation du service public de l'énergie et sur les conditions de travail des agents.
Ce film est la suite du documentaire Main basse sur l'énergie, également réalisé par Gilles Balbastre (et interviewé en préambule du film), produit par la FNME-CGT et diffusé sur Le Média : https://www.youtube.com/watch?v=P_mcDKqWZqE
Transcription : ... dans le nucléaire, ça ne va pas ... avec le pj HERCULE qui est l'atomisation d'EDF ... sites de stockage de gaz privatisés à ENGIE qui est en conflit d'intérêt avec ses actionnaires de STORENGY (Véronique Durand, secrétaire CGT comité d'entreprise). Les salariés sont sous pression constante par l'emploi du temp, les sous-effectifs, le manque d'investissements, les restructurations pour diminuer le personnel sur les sites... Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS "on attaque les professionnels en mettant en obsolescence leurs compétences ... on fait appel à leurs qualités personnels, leurs ressorts narcissiques /primes, mises en concurrence pour grandir (sic)" ... Sébastien CRESP, technicien de maintenance mécanique à STORENGY, délégué du personnel CGT : "on a perdu l'amour du métier ... attachement au client, l'usager ... GRDF Jérémie Leleu, technicien d'intervention GAZ à GRDF, délégué syndical CGT "un plan brigade ? déclenché /urgence cellule de crise, moyens supplémentaires, quasiment la moitié des clients de LA MADELEINE qui sont sans gaz ... il faut être très vigilants au moment de la remise en service ... vérifier que tous les robinets sont bien fermés ... " Thierry Journet, secrétaire CGT comité central d'entreprise de GRDF : "/maillage territorial revu, moins performants, plus de temps aux pompiers, limites du système, résultats biaisés /interv en <1h" ... renaud Henry, technicien gaz à GRDF, délégué du personnel CGT "/interve marseille 2 réseaux 4 bar de pétés, flemme de 5 m de long, blocs de protection cassés" ... ENGIE tape dans les fonds propres plutôt que d'investir ni r&d ni salaires. Les vidéos de communication racontent de "belles histoires", contrairement à la réalité : Coralie Trocha, coordinatrice planification terminaux FOS ELENGY, déléguée du personnel CGT "avant on apprenait la chaine entière, maintenant on n'en voit qu'un bout, maintenant, c'est faire du pognon, du business. Le gaz, outil de spéculatiion. Avant un terminal méthanier ne s'arrêtait jamais. Plus de sous-traitance, sécurité procédurière" ... Magalie Viot, secrétaire CGT comité d'entreprise d'ELENGY :"depuis 2009, on a perdu 10% des effectifs, conséquences /condi de trav et psychologique." ... Saint-Chamond, site GRTGAZ, Christophe Deliens, exploitation réseau à GRTGAZ, délégué du personnel CGT Direction des Opérations "rentré en 1993, nbr d'interv divisées par 4, quasi plus de révisions, beaucoup moins d'essais qu'avant, reconnaissances pédestres 1x/10ans, tout à la va-vite." ... Fabien Maury, élu CGT CHSCT GRTGAZ "/astreintes curatif, effectifs baissés, zones agrandies, se reposer sur les pompiers, du gaz pour de l'argent, plus pour les usagers comme avant" ... histoire du passé à CLUNY station d'air propané André Colin, chef ouvrier gaz à GDF, syndiqué CGT "cuves de dépotage sans gaz naturel, à son arrivée, tout pris en charge par GDF. cétait le service public. On était bien reçus. On se sentait utiles."
Chap 2 : LE CAPITAL M'A TUÉ
Fusion GDF-Suez -> ENGIE. Le capital sait faire fi des lois Eric Buttazzoni, administrateur salarié CGT à GDF (2004-2008) "le rouleau compresseur libéral connaît tout de même des ratés" Olivier Barrault, administrateur salarié CGT à GDF (1994-2008) "on a réfléchi collectivement à la fusion et on a obtenu une saisine pour défaut d'informations. Créer les conditions de casser. /encadrement résister." Martine Feuillerat secr CGT du comité d'entreprise européen de GDF (2005-2010) "on a fait notre job : voir les élus, etc Mais la crise a joué en faveur de la fusion" Sarkozy "EDF-GDF ne sera pas privatisé et l'état restera au dessu de 70% du capital" Quelques année +tard, via ses camarades demaret et albert frère il privatise ! Denis Robert, journaliste, auteur de "Les prédateurs, des milliardaires contre les États" : "frère et demaret sont bien plus malins, ils vont gager 3 milliards en 6 mois. Leur rapacité face à nos lâchetés. Une cible, un processus, ex caisse des dépôts et consignations. Ils payent et attendent des opportunités. Vent de Kick à la CDDC 500 millions de plus que le marché." Le prix du gaz a explosé, les usagers payent l'augm des dividendes aux actionnaires ! Yves Ledoux salarié CGT, Ex de GBL (groupe bruxelles lambert). Hommes politiques et hauts fonctionnaires corrompus ... Selon la DG, on ne vend plus du gaz, mais un service ! Un rêve ! Comme uber, tout le monde sera producteur et consommateur, comme sur l'internet, monde associatif de coopération mais les intermédiateurs gagnent ex air bnb, blablacar. Tout est affaire de slogans ex "as a service". La Courneuve répondre à la précarité énergétique /une zad ++ Le médiateur de l'énergie ne sait plus où donner de la tête. Avant yavait la proximité on donnait du liquide directement. Engie a délocalisé les plateaux d'accueil. Processus de déshumanisation. Des arnaques par ENGIE ! démarchages abusifs au porte-à-portes. Confirmé par le MÉDIATEUR DE L'ÉNERGIE. ... Isabelle Kocher opportunités sur les territoires ex le GRID injection de l'H2 /ÉLEctrolyse power to gaz ... le PIA FONDS si entr privés ! H2V envisage de le faire aussi mais dem subv ! /transition énergétique écran de fumée Jean-François Giovanni, élu CGT au comité économique européen (1999-2015) "faire de la recherche, hors le centre de recherche est passé de 1000 pers à 250. Et on ne fait plus que du développement technique qui ont pour seul but le profit mais pas la transition." ... Frédéric BEN, membre du bureau fédéral FNME CGT, délégué syndical à STORENGY "seule la raison financière porte les projets" ... Véronique Durand "sans le gaz, le réseau électrique tombe" /TEPOS Ségolène Royal aides publiques des régions ex pj tsiga?? mise en concurrence des régions entre elles plutôt que l'intéreêt général. donc inégalité du citoyen. ... Aurélien Bernier, auteur de "Les voleurs d'énergie. Accaparement et privatisation de l'électricité, du gaz, du pétrole" "/transition énerg privatisée scandale" ... les ENR, on ne maîtrise rien. incohérence. Besoin de l'action des usagers, des travailleurs, des politiquess. Pour garder la solidarité.