Christophe Cassou @cassouman40
Les aléas météo dopés par le CO₂ qui s'accumule dans l’atmos, et aux conséquences sans précédentes, peuvent toucher toutes les régions du monde, même ajd avec un réchauffement de 1.3°C.
Des limites a l'adaptation existent; le déni de notre vulnérabilité se lève...de force.
Fil🧵
Citation
Sébastien Brana @SebastienBrana · 19 oct.
Vidéo (rare, me semble-t-il) montrant la formation d'un embâcle sous le pont de la commune de Limony (07), entrainant quasi-instantanément le débordement de la la rivière (La Limony) sous la forme d'une "vague" si souvent décrite par des sinistrés.
Source Facebook Météo Pilat 42
Vidéo intégrée
8:05 PM · 19 oct. 2024 · 29,8 k vues
- 16h L’adaptation est indispensable mais doit être menée en synergie avec la baisse des émissions de gaz à effet de serre (atténuation).
La réussite de l'adaptation est conditionnelle au succès de l’atténuation car il existe des limites dures, irréversibilités, points de rupture...
2/ - 16h Sans atténuation, l'adaptation ne peut contenir les risques: de facto, elle est souvent rassuriste.
Dans le moment politique actuel, un très grand nombre d'acteurs s'est emparé du cadre de l'adaptation & le manipule/détourne allégrement par clientélisme politique/électoraliste
3/ - Chaque ⅒ de degré additionnel rend l'adaptation +complexe car tous les risques entraînant une insécurité croissante dans tous les secteurs (sanitaire, alimentaire, sociale et politique) augmentent simultanément.
Ils ne s'additionnent pas mais se renforcent mutuellement.
4/
Image - L’adaptation reste souvent incrémentale, locale ou limitée à un segment d’activité. L’écart entre planification & mise en œuvre continue de se creuser & les acteurs publics & privés restent mal préparés.
La France fait des rapports mais n’implémente pas ensuite [#GIEC chap13]
5/
Image - L'adaptation doit aussi se faire en synergie avec la protection du "non-humain"/biodiversité. Les solutions fondées sur la nature sont très efficaces avec des convergences pour la biodiversité mais leur efficacité se réduit avec chaque ⅒ de réchauffement.
6/ - Les risques principaux ont été évalués sur l'Europe dans le dernier rapport du #GIEC Groupe 2 - Chapitre 13. Leur évolution en fonction des niveaux de réchauffement est connue et claire. Personne ne peut dire qu'il ne sait pas.
7/
Image - Regarder dans le rétroviseur pour l'adaptation & gestion de risque est gage d’impréparation. Raisonner en temps de retour n'est pas pertinent en climat qui change pour l'adaptation. Une crue centennale n'est déjà plus centennale aujourd'hui mais cinquantenale voir décennale
8/ - Ex. des canicules: l’été 2022 impossible il y a un siècle, est un événement de temps de retour ~décennal aujourd'hui mais on le vivra une année sur deux vers 2050, c'est a dire la norme. Voir le 🧵sur l’impossibilité future d'organiser des JO d’été en 🇫🇷
9/
Citation Christophe Cassou @cassouman40 · 29 juil.
Considérant la trajectoire actuelle des émissions, c'est probablement la dernière fois de l'Histoire que Paris organise des #JeuxOlympiques en été
Spoiler:🥇#canicules
Un🧵fil voyage dans le temps en suivant non plus la Seine mais la course du réchauffement!👇
Prêt? Partez!
1/
... - Pour l'adaptation, se focaliser sur l’aléa (qte de ⛈️, record de tempé, etc.) occulte les dimensions exposition/vulnérabilité et dynamique sociale du risque. L'adaptation doit inclure l'ensemble des dimensions vers plus de justice et d'équité face a une insécurité croissante
10/ - Le cadre de l'adaptation (accès et prise de décision) doit être transparent, inclusif, partagé dans la coopération, la prise en compte des capacités d'agir différentiées, etc. pour éviter la maladaptation qui verrouille les options d’atténuation & a terme renforce les risques
FIN
...
L’unité est prête à s’emparer d’une vaste gamme de thèmes liés à toutes les formes de médiations dans l’espace des sociétés. Le nom de l’unité renvoie aux formes les plus diverses et le plus larges des mises en relations. Par son étymologie même, il fait directement écho à tous les milieux et tous les environnements et à la place des femmes, des hommes et des sociétés.
...
La MÉDIANCE, le concept popularisé par Augustin Berque (emprunté au fûdosei de Tetsurô Watsuji) peut éventuellement être mobilisé. Il renvoie à l’idiosyncrasie d’un certain milieu, c’est-à-dire la relation d’une société à son environnement.
Les patrimoines, la patrimonialisation et les trajectoires patrimoniales, les paléoilieux et les environnements de l’anthropocène sont particulièrement étudiés. C’est aussi le cas des circuits productifs et distributifs, de l’alimentation et des MÉDIATIONS sociales et culturelles qui lui sont associées.
Les différentes formes de MÉDIATIONS et d’INTERMÉDIATIONS autant que les processus et les politiques de REMÉDIATION sont abordés de façon concrète et appliquée, notamment dans le contexte de l’urbanisation.
...
Des paléo-écosystèmes à ceux de l’anthropocène, de la géo-archéologie aux contextes actuels de l’urbanisation généralisée et des différentes formes de mondialisation, la fabrique des paysages s’inscrit dans des processus cumulatifs et dans des dynamiques complexes et en INTER-RELATIONS.
...
La notion de MÉDIATIONS est de fait omniprésente. Les individus autant que les sociétés, les regroupements familiaux autant que les collectifs (fondés sur des appartenances territoriales, des métiers et des savoir-faire, ou encore le partage d’une ou de plusieurs ressources) assurent des transactions entre eux et avec leurs environnements ; ils évoluent ensemble et avec eux. Milieux et environnements sont
ainsi co-construits.
...
coprésence dans un lieu (sociabilité de la pratique collective) ... La prégnance des internets et des réseaux sociaux vient complexifier en dotant les individus d’une projection continue dans de multiples lieux faisant passer du régime de double absence à celui des présences multiples et venant fortement renouveler le débat sur la participation effective à ce qu’est la vie en société.
...
L’INTÉGRATION DE l’UNITÉ DE RECHERCHE MÉDIATIONS
DANS LE PROJET DE L’ÉTABLISSEMENT SORBONNE UNIVERSITÉ
ET DE LA FACULTÉ DES LETTRES
... objectif d’être au coeur ... Parce qu’elle est par définition une science à l’interface de plusieurs disciplines, la Géographie ... construction d'une société post-COP21 ... futur Institut de la Mer. ...
La Gouvernance de l’Unité
...
LE LABORATOIRE JUNIOR DE MÉDIATIONS
...
Accompagner et accélérer vos projets au service d’un numérique inclusif
Fort de notre expertise en matière de projets alliant numérique et innovation sociale, nous accompagnons les structures à chaque étape de leur développement. De l’émergence, au passage à l’échelle, jusqu’à l’évaluation, nous saurons vous conseiller dans la mise en oeuvre de stratégies et de projets à fort impact social au service d’un numérique inclusif.
Accompagnement au stade de l’incubation
Nous accompagnons l’émergence de vos projets d’innovation sociale et numérique dans le cadre de dispositifs d’incubation spécifiques développés en partenariat avec ATIS.
Vous êtes au stade de l’idée et vous souhaitez être accompagné ? Vous souhaitez développer une nouvelle activité d’inclusion numérique au sein de votre structure déjà existante ? Bénéficiez d’un accompagnement par l’incubateur « innovation sociale » qui soutient également les projets d’inclusion numérique !
Accompagnement au changement d’échelle
Vous avez développé une solution efficace répondant aux enjeux de l’inclusion numérique et vous souhaitez être accompagné pour définir votre stratégie de développement ou de changement d’échelle ?
Nous vous conseillons et vous accompagnons sur tous les aspects de votre projet – stratégie, financement, opérationnel – afin de maximiser son potentiel et son impact en faveur des personnes en difficulté avec le numérique.
#Essaimage #Diffusion #Financement
Transfert de savoir-faire entre pairs
Vous souhaitez bénéficier d’un partage d’expérience et d’un transfert de compétences par le porteur d’un projet d’inclusion numérique que vous envisagez de développer au sein de votre structure ?
Nous vous proposons de mobiliser le dispositif « Transfert de savoir-faire » afin de définir avec vous et de financer un accompagnement sur-mesure réalisé par un acteur de terrain qui vous partagera sa compétence et ses connaissances.
#Expertise #Partage #Valorisation
Conseil, formation, évaluation
Nous proposons aux acteurs territoriaux, collectivités locales et opérateurs de services publics, de les accompagner pour répondre aux enjeux de l’inclusion numérique sur leur territoire.
Vous souhaitez être accompagné pour la définition, la mise en oeuvre ou l’évaluation d’une stratégie d’accompagnement au numérique de vos publics ? Contactez-nous !
#Territoires #Co-construction #Passnumérique
Qui sommes-nous ?
Un Hub territorial pour un numérique inclusif
HUBIKOOP est un des 11 lauréats de l’appel à projets « Hub territorial pour un numérique inclusif » de la Banque des Territoires et de l’Etat via la Mission Société Numérique. Notre équipe est basée à Bordeaux et nous intervenons sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine.
Plus d’informations sur l’appel à projets
Les Hubs territoriaux sont des structures intermédiaires dont le rôle est de renforcer les actions d’accompagnement au numérique en appuyant les collectivités locales, les acteurs de terrain, les opérateurs de service public ou encore les entreprises souhaitant s’impliquer sur la thématique.
Un partenariat à l'origine de HUBIKOOP
Face à la nécessité d’apporter des réponses à grande échelle aux besoins des citoyens en difficulté avec le numérique, ATIS et Médias-Cité se sont associés en joignant leurs expertises respectives de création et d’accompagnement d’entreprises répondant de manière durable aux besoins des territoires, et de conception de projets visant à rendre possible l’appropriation du numérique pour le plus grand nombre.
Après une période d’incubation au sein de ces deux entités, Hubikoop est aujourd’hui une Société Coopérative d’Intérêt Collectif à part entière !
- ATIS accompagne depuis 2010 l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes : recherche de réponses nouvelles, pérennité du modèle économique, création ou maintien d’emplois, aide à l’implantation. Sont ciblés les projets à fort impact social et économiquement pérennes, créateurs d’emplois.
- Médias-Cité est une coopérative d’intérêt collectif (SCIC) spécialisée depuis 1998 dans la conception et l’appui d’actions et de projets en faveur de l’innovation sociale et numérique. Elle ambitionne de faire que le numérique soit accessible au plus grand nombre et que tous les citoyens puissent se saisir des opportunités qu’il offre.
Une Equipe
- Clément Dulude, Directeur du développement
Après un cursus en management et deux ans passés à la Caisse des Dépôts dans le financement de projets d’intérêt général et d’aménagement du territoire, Clément s’est spécialisé sur les questions d’innovation sociale et de financement de l’économie sociale et solidaire au sein de la Direction Générale du Trésor pendant trois ans.
Il a rejoint Hubikoop à son lancement pour impulser son développement en Nouvelle-Aquitaine. - Clélie Albert, Chargée de développement territorial
Suite à des études en management et des premières expériences dans le domaine du conseil, Clélie se tourne vers le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire local dans lequel elle évolue depuis 2014. Après 3 ans au sein de la Ruche Bordeaux, tiers-lieux et incubateur dédié à l’innovation sociale, elle rejoint Bibliothèques Sans Frontières pour coordonner le programme Voyageurs du Numérique en Nouvelle Aquitaine.
Elle intègre l’équipe d’Hubikoop en Octobre 2019 en tant que chargée de développement territorial afin d’accompagner les territoires au plus près du terrain. - Emilie Peytavin, Chargée d’accompagnement
Emilie a suivi une formation en droit, sciences sociales et économie et s’est spécialisée en aménagement du territoire et développement local. Elle a été responsable d’une association de déménagement solidaire puis a travaillé à la CRESS Nouvelle-Aquitaine sur la lutte contre les discriminations dans l’ESS et l’accompagnement de dynamiques régionales d’utilité sociale avant de rejoindre l’équipe d’ATIS qui œuvre pour l’émergence et le développement d’entreprises socialement innovantes.
Elle a rejoint Hubikoop à son lancement pour travailler sur la question des modèles économiques de l’inclusion numérique et des besoins des territoires en la matière.
Des soutiens
Dans le cadre de l’appel à projets « Hubs territoriaux pour un numérique inclusif », HUBIKOOP est soutenu par la Banque des Territoires, l’Etat via le programme Société Numérique, ainsi que le Fonds Social Européen et la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Programme Opérationnel Ex-Aquitaine 2014-2020.
Propriétaire du site
Médias-Cité
Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC SARL)
87 Quai des Queyries – 33100 Bordeaux
Enregistrée au RCS de Bordeaux sous le numéro 422 082 602 00042
Connu / https://pretalx.jdll.org/jdll2023/talk/MAFWTX/
*Ndlr : quel sens "une société numérique" ?? Q
"Et si les morts pouvaient aider les vivants à transformer le monde ?", nous invite à penser Vinciane Desprets, dans son nouveau livre, "Les Morts à l'oeuvre". Revivre en travaillant moins, c'est l'utopie réaliste à laquelle nous convie Hadrien Klent, puisque "La vie est à nous"...
Avec
- Vinciane Despret Philosophe, professeure à l’université de Liège
- Hadrien Klent Écrivain
Vinciane Despret
Et s’ils étaient toujours là ? Dans les notes d’une musique, un jardin perpétuellement fleuri, une sculpture ? Et si nos morts, à travers la médiation d’une œuvre d’art créée en leur souvenir, avaient le pouvoir de nous faire bouger, nous transformer, nous augmenter, peut-être, même de changer le monde ? C’est la thèse de notre première invitée ce soir : la philosophe Vincianne Despret, dans son dernier ouvrage, Les morts à l’œuvre (La Découverte, 2023).
Hadrien Klent
Libérer les humains du travail, c’est la proposition d’Emilien Lelong, économiste fictif imaginé par Hadrien Klent dans son roman, Paresse pour tous (2021). Après le succès de ce premier tome, l’auteur revient avec La vie est à nous (2023) pour appliquer le programme de son héros devenu Président de la République. Il imagine un monde nouveau dans lequel la notion de « coliberté » remplace celle de « paresse », un monde où la durée légale de travail est passée à quinze heures hebdomadaires…sans que le pays ne s'effondre ! Convaincu qu'un modèle alternatif est possible, Hadrien Klent affirme qu’une utopie politique peut bel et bien être réaliste et nous explique pourquoi.
Chroniques
- Pierre Schneidermann de chez KONBINI nous emmène faire un tour sur Youtube, où se déroule une petite révolution quant au doublage automatique des vidéos... Fini les sous-titres ?
- Et Emmanuelle Vibert de la revue WE DEMAIN nous parle de ces médecins «ambulants» qui vont rejoindre la «flotte de services itinérants» qui sillonnent de nouveau nos régions suite à une annonce d'Elisabeth Borne en juin dernier.
Chroniques
- Comment les morts peuvent-ils augmenter la vie ?
- Et si les morts pouvaient aider les vivants à transformer le monde ?
- Comment les morts peuvent-ils augmenter la vie ? Comment peuvent-ils nous aider à trouver notre place, à transformer nos liens, nous faire voyager, enquêter et pourquoi pas transformer le monde ? C’est la thèse la philosophe Vincianne Despret. Des idées pour un monde nouveau 9 min
Clés Sciences et Savoirs Philosophie Vinciane Despret
A l’issue de cette initiation vous saurez :
Être capable d’auto-construire une éolienne domestique de type PIGGOTT allant de 300 à 2000 Watts
Durée totale 5 jours / 35 heures
DATES Horaires
28 aout au 1er sept - 9h00 à 12h30 et 14h00 à 17h30
Animé par Maxime Fouillat 06 67 45 59 06
Tarifs en co-responsabilité financière
A l’Oasis du Coq à l’Âme, les tarifs des produits vendus et des services proposés ne sont pas affichés. Ils sont remplacés par des valomètres, sorte d’échelle de valeurs, permettant à toute personne de participer en conscience, en co-responsabilité financière, et par solidarité en permettant l’accès à des publics “en difficulté”.
Connu / lettre d'info de août 2023
Ndlr : valoriser par https://framapiaf.org/@JLPM/110836617519671240
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Par l'Oasis du coq à l’âme & l’Asso. TRIPALIUM
#ÉnergieÉolienne #Autoconstruction #Coopération #Solidarité #ÉoliennePiggott #Charente #Manslois #Cellettes #OasisDuCoqÀlâme #Tripalium #CoÉco #PLPDLA
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ACT
Le philosophe Pierre Crétois poursuit ses travaux sur la notion de propriété qu’il avait déjà explorée dans La Part commune (2020). Son nouvel ouvrage, « La copossession du monde. Vers la fin de l’ordre propriétaire » (2023) paru aux Éditions Amsterdam, tente de démontrer que l’intérêt économique ne se confond pas avec le bien commun. Selon l’auteur, un radical changement de perspective s’impose : il faut remettre des principes autonomes de justice pour remettre la propriété à sa place et l’envisager non plus comme le socle de la vie en communauté mais, au contraire, comme une modalité du commun intégrant les droits d’autrui et ceux des générations futures. Extraits choisis de l’introduction.
L’État n’est pas impuissant face à l’ordre propriétaire, il est, au contraire, la puissance qui le fait exister et en garantit la stabilité sur le long terme : devenu une nécessité constitutive des marchés, il joue pleinement son rôle.
En revanche, dans un cadre de pensée néolibéral, un État qui essaierait de conformer les états changeants du marché à un idéal surplombant de justice sociale ou environnementale risquerait de porter atteinte à la fois à la liberté et à la promesse d’opulence collective portée par l’ordre propriétaire dont il est le fondement et le garant. Cette situation où l’État se limite à faire exister les marchés stables sans intervenir sur eux au nom d’idéaux de justice transcendants constitue un effondrement du politique dans l’économique, effondrement qui s’exprime dans les représentations mêmes des citoyens.
Pour prendre un exemple éloquent, ce ne serait pas à l’État de prendre en charge les crises sociales ou écologiques, mais au « consommateur responsable » de le faire en achetant « éthique » ou « bio » parce que ce n’est que par le bas et par nos actes d’achat que nous pourrons changer les choses.
Notre volonté politique se jouerait dans les magasins
Émerge une situation nouvelle et paradoxale : la formation de notre volonté politique ne se jouerait plus tant dans les urnes que dans les magasins. Nous avons manifestement accepté l’idée que le rôle de l’État se réduise à assurer l’existence de marchés qui fonctionnent bien, c’est-à-dire capables d’assurer la liberté du consommateur – par exemple, en favorisant l’émergence d’alternatives dites « éco-compatibles » ou l’information par des étiquetages ad hoc, comme les étiquettes énergie ou le Nutri-Score.
Par ailleurs, on a aussi tendance à assigner à la consommation le rôle de désigner les biens et services qui doivent continuer d’exister et ceux qui doivent disparaître. Aussi, pour qu’un cinéma, un bureau de poste ou une librairie restent ouverts, il faut qu’ils trouvent leurs clients et soient rentables. L’idée que l’État puisse artificiellement aider des services non rentables à survivre ou contribue à faire produire des biens non lucratifs au nom du bien commun ne semble plus avoir droit de cité. On gère les hôpitaux, les universités, les bureaux de poste comme des établissements privés. Comptabilité publique et comptabilité privée tendent à s’aligner, au point qu’il apparaît contraire à la raison que les biens socialisés puissent être gérés sur un autre modèle).
Laisser les problèmes du monde aux marchés ?
Même si l’on sait bien que les marchés font naître des désirs qui ne leur préexistaient pas, on entend souvent que ce sont les consommateurs qui mèneraient la danse. Si les acteurs veulent que des biens et services existent, il ne tiendrait qu’à eux d’être assez nombreux à les acheter pour assurer la rentabilité de leur commercialisation.
L’État n’aurait pas à se substituer au marché pour dire ce qui doit être ou non. Inversement, il semble toujours compliqué de contester l’existence d’un procédé de production destructeur et polluant, s’il contribue à « produire de la valeur » et à « créer de l’emploi ». Et les contraintes écologiques qui auraient pour effet d’interdire telle ou telle production sont encore perçues comme des freins à la croissance. Si l’on veut que les procédés de production changent, ce ne serait pas à l’État mais à la pression du consommateur que reviendrait de plus en plus la charge d’infléchir le cours des choses en montrant que l’entreprise privée a plus à perdre qu’à gagner à continuer de polluer.
Être ou ne pas être ? Dans ce nouveau cadre, c’est aux marchés de répondre à cette question, et non plus à ce qui pourrait être une volonté politique – volonté par exemple de faire exister ce que les marchés vouent à la disparition. Mieux encore, pour répondre au défi climatique, certains considèrent qu’il est inutile d’envisager des mesures politiques coercitives : la propriété et les marchés règleront le problème bien mieux que le dirigisme étatique.
En effet, ce qui conduit aux situations tragiques de surexploitation et de pollution des ressources naturelles, c’est l’absence de propriété, le fait que tout soit à tous, que les ressources soient partagées, bref l’absence d’ordre économique efficient. De la même manière, pour résoudre le problème de la pauvreté et du sous-développement économique dans les pays émergents, la solution de la Banque mondiale a longtemps été de favoriser l’apparition de nouveaux marchés : le marché du foncier, le marché de l’eau…
Peu importe s’il y a des effets externes, des révoltes et un appauvrissement de ceux qui se trouvent privés de l’accès à la terre ou à l’eau. L’essentiel, selon cette idéologie, est que ces nouveaux marchés donnent une valeur à ce qui n’en avait pas et produisent mécaniquement de la croissance économique, de la richesse. […]
Repenser la propriété comme une modalité du commun
Cependant, pour le dire d’un mot, la confiance aveugle dans la capacité de l’ordre propriétaire à avoir des conséquences mutuellement avantageuses est de plus en plus mise en doute et doit être questionnée. […] Il s’agit de demander à l’État de se ressaisir du rôle spécifique qui doit être le sien : non pas seulement garantir les droits privés, mais porter à l’existence des objectifs proprement politiques et prendre en charge les questions collectives d’ordonnancement social à long terme. Dès lors, il faut imposer des limites à l’ordre propriétaire au nom de ce que les membres d’une même société politique veulent, non plus en tant que consommateurs mais en tant que citoyens, refaire droit à ce que les individus qui prétendent faire société ensemble se doivent les uns aux autres et redonner avec force toute sa place au commun.
Enfin, il convient de considérer la propriété non comme la base première de la vie en communauté, mais, au contraire, comme une modalité du commun. Tels sont les différents pans de la démonstration que j’essaie de construire dans le cadre de cet ouvrage.
Comment considérer comme légitime une institution comme le droit de propriété, alors qu’elle permet au propriétaire d’exclure complètement autrui de ce qui lui appartient sans même intégrer dans sa définition, et de façon explicite, ce que nous nous devons les uns aux autres (en dehors de cette promesse de l’enrichissement mutuel), voire ce que nous devons à la nature ? Je ne proposerai donc pas une limitation de la propriété – solution de l’économie classique – mais défendrai une refondation contractualiste de celle-ci à partir des exigences du commun.
Ce que nous nous devons les uns aux autres
Mon propos peut se résumer par la formule de Thomas Scanlon – que je me permettrai d’utiliser librement : ce que nous nous devons les uns aux autres. Ce que nous nous devons les uns aux autres ne peut se réduire au respect de ce qui appartient à autrui, mais devrait pouvoir faire l’objet de négociations démocratiques et/ou d’une réflexion à partir de principes politiques indépendants.
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La copossession du monde, Pierre Crétois, Ed. Amsterdam. CC BY-NC-ND
Connu / mel du 15/04/2023 10:36 [echanges]
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Du philosophe Pierre Crétois, de ses travaux sur la notion de propriété (l'article complet ici et ci-dessous):
"Ce que nous nous devons les uns aux autres ne peut se réduire au respect de ce qui appartient à autrui, mais devrait pouvoir faire l’objet de négociations démocratiques et/ou d’une réflexion à partir de principes politiques indépendants.
Aussi, contre la représentation d’une propriété des choses qui ancre la possibilité d’écarter absolument autrui de ce qui est à soi, il s’agira bien plutôt, si l’on vise la justice, d’inscrire dans la définition même des droits de propriété les droits d’autrui, des générations actuelles et des générations futures.
La condition d’une telle refondation est que les choses ne puissent plus appartenir exclusivement à qui que ce soit et qu’elles soient considérées comme coappartenant à tous ou comme étant copossédées. Dès lors, il serait impossible de se dire propriétaire d’une chose ; tout au plus pourrait-on posséder certains droits sur les choses, droits compatibles avec ce que nous nous devons les uns aux autres […].
Être propriétaire, ce n’est pas avoir une chose à soi à l’exclusion des autres mais avoir une chose toujours en partage avec les autres, de sorte que les droits qui portent sur cette chose incluent et prennent en compte le point de vue des autres."
Claude Jourdren, Assistance & Conseil | Administration Finance
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puis
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Les meilleurs organismes de valorisation du territoire, et de loin, sont les ménages et les communs (comme l'a démontré Ostrom). Ils ne sont pas démocratiques, mais quelque chose de mieux : l'intelligence collective et le partage en temps réel de l'information utile ; pour une raison très simple : leur fonctionnement permet l'action immédiate ad hoc sans délibération en respectant les potentiels de chaque membre. Bernard Garrigues
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Répondu : plus d'infos sur le projet avant l'été / Cécile pour l'asso Cuisine Culture et Voisinage
Nous sommes un collectif de victimes et de professionnel·le·s bénévoles.
Nous sommes nés de la nécessité d’ouvrir des groupes de parole car nous en avons constaté les multiples effets positifs.
Notre ambition est d’en créer dans toutes les grandes villes de France.
Nous avons décidé d’unir nos forces et de mettre nos compétences en commun afin de proposer l’aide la plus large possible aux victimes d’inceste et de pédocriminalité.
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L’association voit le jour en avril 2019
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Forts de leur expérience de l’animation des groupes de parole, les bénévoles du CAIIP font évoluer le dispositif pour renforcer l’esprit de collectif qui est dans l’ADN de l’association autour de deux grands axes :
- La co-animation des groupes de parole afin de permettre aux participant.e.s de collaborer de manière plus active et favoriser ainsi l’autonomie des Groupes de Parole
- La formation à l’animation des Groupes de Parole
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En 2020 ... Groupe de Parole en visioconférence
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Les articles réalisés à partir des retranscriptions anonymisées
2021 est l’année de la structuration de l’association avec l’organisation de pôles : Groupes de Parole, comité sujets, communication, projets- innovation, éthique… Nous accueillons de nombreux bénévoles pour réaliser ces différentes missions.
Nous sommes très actifs durant le confinement ! Nous travaillons sur les retranscriptions anonymisées des groupes de parole. Nous réalisons avec les stagiaires psychologues des articles publiés sur notre site internet. Le comité rédactionnel est né ! Rebaptisé aujourd’hui « le Pôle transmission », car notre premier objectif est de redonner aux participant.e.s un éclairage sur le thème qu’ils ou elles ont pu aborder durant les mois précédents.
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Juin 2021, nous lançons une enquête de satisfaction pour évaluer nos Groupes de Parole
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Janvier 2022, lors d’une assemblée générale extraordinaire, nous votons l’adhésion à 0 euro pour permettre à tous et toutes de bénéficier gratuitement des groupes de parole
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Décideurs engagés
13H23 - jeudi 29 juin 2017
Monde
La révolution numérique ne peut se faire qu’avec le sens pour raviver la dimension de « projet pour le monde » de l’entreprise. Tribune de Gilles Auberger.
« Faire grandir les marques qui font grandir les gens », Gilles Auberger est conseil en stratégie mais il aime se présenter comme « accordeur why-how-what ». Il est le co-auteur avec Thierry Meynle, Jeremy Grégoire et Salah-Eddine Benzakour du livre « 21 clés pour activité la transformation numérique de votre entreprise, Vous n’arrêterez pas la vague, apprenez à la surfer ! », paru cette année chez Eyrolles. Sa tribune s’inscrit dans IMAGINE FRANCE, la nouvelle rubrique de la France des libertés, des innovations et des transitions, animée par animée par Philippe Boyer, blogueur et écrivain, et Raymond Taube, directeur de l’Institut de Droit Pratique, en partenariat avec StragIS, expert en gouvernance des transitions, et le club e-santé du Ceps.
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le web est liquide – présent partout et nous rend de multiples services. Il nous permet de vivre dans un monde encore plus fluide, dans lequel la nouvelle énergie, la e-énergie est faite de l’interaction entre des Bits, des Atomes, des Neurones et des Génomes (BANG) et permet d’augmenter entre autres notre capacité d’intelligence collective. Grâce à cette nouvelle énergie, nous pouvons encore mieux travailler ensemble, mais aussi vivre, habiter, être soignés, vieillir, danser la vie, vibrer… seuls et avec tous.
Ce référentiel nourrit notre imaginaire, et aussi celui de nombreux écrivains et réalisateurs contemporains ; il obsolétise le mot même de science-fiction (nous avons largement dépassé le monde magique de Minority Report !) ; il inspire aussi des séries à succès.
Du Big Bang au Big Band – pour que chacun trouve sa place.
Dans ce nouveau monde holomidal (par opposition à l’organisation pyramidale de l’intelligence du monde d’hier), la singularité de chaque individu retrouve sa place : chacun dans la co-conception, la co-édition et la co-production de sa propre consommation et donc de sa propre vie. Mais aussi dans sa quête de place dans les collectifs, et de reconnaissance : « à l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale » – la promesse de Andy Warhol est accessible en deux clics pour chacun. Chacun sur la planète a pris conscience qu’il est réellement à 2 clics de n’importe qui d’autre, aussi célèbre et intouchable soit-il. Ce que pour ma part j’ai expérimenté et que je vous propose de partager. La joie indicible de se sentir à deux clics de Vincent Bolloré et Christian Poyau – préfaceurs de notre ouvrage édité chez Eyrolles.
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se doter d’un projet RSE pour se conformer à ce devoir de transparence et d’engagement social, et dépasser ou transcender leur raison d’être et avec elle leur rentabilité. Le mot est posé, mais plus que jamais dans ce monde liquide, la profitabilité ne doit être qu’une conséquence d’un juste alignement et d’une démarche sociétale sincère et non opportuniste. C’est peut-être là le moment de faire un examen de conscience ?
A lire : Thierry Meynle, Jeremy Grégoire et Salah-Eddine Benzakour du livre « 21 clés pour activité la transformation numérique de votre entreprise, Vous n’arrêterez pas la vague, apprenez à la surfer ! », paru cette année chez Eyrolles.
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Il a réalisé une étude prémonitoire au sein de “mondes qui se parlent encore trop peu” (défense, agriculture, sécurité, alimentation, risques, société civile, collectivités locales, monde associatif, consommateurs).
Il a analysé un impensé, formulé des pistes de réponses à la question relative au « plus vieux sujet du monde » qui est le lien essentiel, mais désormais oublié, entre l’alimentation et la sécurité.Il s’attache en particulier à articuler, depuis plusieurs années, les thèmes des ressources, du continuum sécurité-défense, de la gouvernance et des adaptations, sous le prisme des priorités d’engagement et de la saturation des infrastructures de sécurités.
Il a ainsi publié en juin 2019 un livre-enquête issu d’un mémoire de recherche de Mastère spécialisé en gestion des risques sur les territoires, intitulé « Résilience alimentaire et sécurité nationale » https://www.thebookedition.com/fr/resilience-alimentaire-et-securite-nationale-p-367243.html, lauréat du prix « Information préventive et résilience des territoires » au Forum national sur les Risques Majeurs et a directement inspiré au Sénat.
Concepteur de la première formation de Mastères Spécialisés de France « Risques d’effondrements et adaptations », inspirateur et consultant sur l’intégration du risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les Plans Communaux de Sauvegarde, il pointe la nécessité de préparer les populations et d’enrichir et d’élargir la Loi de Modernisation de la Sécurité Civile, afin de contribuer à ce que tous les acteurs, citoyens et consommateurs compris, soient co-producteurs de sécurité collective. Il considère que la double contrainte carbone (climat et énergie) nécessite une préparation active des populations et les sensibilise, à partir de la nourriture, aux grands défis de l’Anthropocène.
Renaud Anzieu (adhérent·e) Salle commune · 10 juin 2022 · Dernière mise à jour: 24 juin 2022 - 16:25 Visible par tout le monde (y compris par les personnes non enregistrées)
Clés : webinaire Pair à pair Education recherche
5 juillet 2022 (18:00 - 19:30)
La science de l'éducation en pair-à-pair émerge.
Parce que les collectifs, les groupes, les entreprises cherchent à devenir collaboratifs et à développer l'intelligence collective. Pour faire de chaque acte pédagogique un acte coopératif.
Pourquoi et comment apprendre ensemble ?
Quel potentiel de transformation des réseaux ?
Comment émergent les communautés ?
Qu'apporte la facilitation ?
Webinaire sous forme d'un dialogue, avec Denis Cristol, chercheur associé de Paris-Ouest Nanterre, docteur en sciences de l'éducation, et auteur de "Apprendre à apprendre ensemble, initiation à la pairagogie". éditions esf sciences-humaines, janvier 2022
Facilitations : Yann Le Beguec & Anna Szeremeta
mardi 5 juillet 2022, à 18h Lieu https://us02web.zoom.us/j/8769341986#success
Participant·es 9 participent · 7 ne savent pas encore · 0 ont décliné · 1407 sont invité·es
76 gazous au 19/10/21
Dernier gazou au sujet du nucléaire SMR : https://twitter.com/JulienDelalande/status/1450446257110016010
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Julien Delalande @JulienDelalande · 1h - 1 rép.
En réponse à @cfhinor @MachinaSosa et 2 autres personnes
vous confondez les #Gènes et les #Memes
Combien de temps pour l'entrée en guerre des USA / Hitler ?
#OnVeutOnPeut SURTOUT QUAND #OnDoit #Coopération #Médiation #CoÉco #PLPDLA
"
...
Premier gazou : https://twitter.com/JulienDelalande/status/1064648085324869633
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Julien Delalande @JulienDelalande · 19 nov. 2018
#GiletsJaunes L'ARRET DU #GRANDdéménagementDuMonde est #ENMARCHE à #ChâlonsEnChampagne & PARTOUT #ZADpartout
#ÉcologiePopulaire #Écologie #PourTous
Nos amis #Routiers, il est temps de comprendre que #LavenirEnCommun est au #Localisme+#TransportsEnCommun #Ferroutage #Train #PLPDLA
Citer le Tweet
France Bleu Champagne-Ardenne @fbleuchampagne · 19 nov. 2018
#GiletsJaunes une longue file de routiers bloqués près de Châlons-en-Champagne
Vidéo intégrée 0:18 - 860 - 1 Mo
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Coopération en matière d'économie, d'écologie, par une approche holistique et holomidale
Premier gazou : https://twitter.com/JulienDelalande/status/343880828075515905
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Julien Delalande @JulienDelalande · 10 juin 2013
En réponse à @dliberce @dliberce @leplus_obs
"Nous devons construire une nouvelle #société avant que l'ancienne ne s'effondre."
#Mutation #CoEco
"
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Penser les vulnérabilités à l’heure de la dérive climatique et de la raréfaction des ressources - Cercle Vulnérabilités et Société avec Jean-Marc Jancovici.
A noter : Les courbes à 29'12 sont nouvelles.
Partie Questions/réponses à 01:06:55
Diaporama : https://fr.slideshare.net/JoelleLeconte/panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-vulnerabilite-et-societes
Audio : https://soundcloud.com/effondrement-imminent/jancovici-panser-plus-de-plaies-avec-moins-de-moyens-09092021-cercle-vulnerabilites
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o&t=0s
Tr.: PIB = NRJ = CO2 pas de respect des accords de Paris sans récession !
l'économie postule que les ressources naturelles sont gratuites et pourtant indispensable. ... le dév du tertiaire (des emplois de services) est dû à une société énergivore ... un ges absorbe les infrarouges terrestres, le co2 est un oxyde stable, épuration par photosynthèse ... l'altération du climat est pour partie irréversible (10% à 10000 ans !) limiter mais pas l'arrêter. Se méfier des moy car les extrèmes vont être destructeurs malgré les moy comme aux usa en ce moment ... des surprises ... construire des systèmes résilients, fin des ressources comme le pétrole ... équation de Kaya [sur les ENR, (on en sort), il n'est pas crédible :-( ] la croissance verte ne fonctionne pas. Solidarité. Décroissance cite Delphine Batho. Parle de piloter la réduction des émissions de gaz à effet de serre / accords de Paris.
Q.
Dominique ? éthique sinon monde sauvage, croit à l'entraide, cf pablo servigne, la q du partage, du sens,
Thibaut : secteurs du lien,
Annie Chapelier : changer de modes de vie, sébastien bolher??, accuse l'ignorance, demande du temps, démocratie système lent,
/carte carbone individuelle : la taxe a besoin de temps trop tard, rationner le consommateur nécessite acceptabilité donc demande du temps, rationner sectoriellement par le règlement ex pompes à chaleur avec accompagnement c'est le plus rapide et facile++
Dominique Bourgine /photovoltaïque c'est purement financier, zéro bénéfice envi, augm les importations
/nucl au niveau planétaire = parachute ventral, pilotable pour garder la société d'aujourd'hui où élec à la demande, accepter qu'on ait moins d'énergie, on ne se passera pas du serrage de ceinture,
Auréliane Roux?? constr. yaura des surprises, ehpad ?? notre rapport à la mort, la démographie, avoir le courage de ces débats, la mort devenue non normale !
/entreprise pérenne : passer du temps à réfléchir, 10% de son temps, désinvestir, investir,
Corinne Devin ?? /débat intergénérationnel /centre de vaccination appel aux jeunes, la covid a renforcé les liens, au niveau mondial, émissions importées ont augmenté, -5% de baisse mondiale des ém de ges,
/précarité énergétique : la traiter en incluant l'effet rebond, rempl fuel par pac++ ne pas dégrader la situation, concilier
/limites apprendre à renoncer, les fragiles en sont des experts, générer l'enthousiasme, les pauvres parfaits écolos, sobriété = pauvreté consentie, ascète et pas pauvre, le bonheur est ailleurs que matériel, des valeurs positives, ...
Ndlr : comme d'habitude, d'accord en tous points sauf sur le mix-énergétique (nucléaire/enr) : il voit le nucléaire comme un amortisseur, je le vois comme un piège qui empêche d'agir car sa vision des enr est PARTIALE. Se fixer l'objectif de sortir du nucléaire pour cesser de produire des déchets radioactifs au plus vite OBLIGE À SE POSER LES BONNES QUESTIONS plutôt que de se donner l'illusion d'un amortisseur car il y a la question des ressources et de la biodiversité à concilier en même temps. L'approche holistique par la coopération pour construire des modes de vie adaptés à l'anthropocène permet d'envisager des changements radicaux à la hauteur des enjeux dans les délais impartis. C'est de la coconstruction/cocréation donc de la médiation de projet sous contraintes, donc avec des conflits, il faut donc articuler médiation de projet avec médiation de conflit. Cela passe par la promotion de la culture de la médiation, cad d'un tiers impartial, empathique, bienveillant, indépendant, qui maître la question du neutre et garantie la confidentialité, en lien avec ses pairs pour coller à la dimension holistique et holomidale de ce chantier par la construction d'un vecteur ou d'une matrice systémique.
C'est le premier pas qui coûte, une fois en mouvement, la direction compte pour converger au plus vite vers l'objectif zéro émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Cela valide l'idée de BIFURCATION ÉCOLOGIQUE prônée par LFI ainsi que la coopération plutôt que la compétition. Et tout changement demande un effort qui n'est pas proportionnel à l'amplitude du changement (en d'autres termes, quitte à changer, autant changer tout de suite de la quantité nécessaire...)
Valoriser ACT
Conférence de Jean-Marc Jancovici à l'Ecole Polytechnique - 29 sept. 2021 / NeXt Ecole polytechnique
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Dans le cadre de la Semaine du Réveil Ecologique à l'X, Monsieur Jancovici est venu à l'Ecole Polytechnique pour intervenir sous le titre : "Bien plus dur que rentrer à l'X : résoudre le défi énergie climat".
0:00:00 : Introduction
0:02:20 : Présentation de Jean-Marc Jancovici
1:11:50 : Séance de discussion avec les X
436 commentaires
Tr.: ... pb d'optimisation sous contrainte ... la pollution est une pression supplémentaire sur les ? ... aucune novation technique n'a empèché l'accumulation des énergies on est des animaux cumulatifs ... le pétrole est LE 20ème siècle ... 2 limites : changement climatique et déplétion du pétrole ? ... l'énergie est une drogue dure car c'est notre puissance matérielle ... 100% renouvelable ne pose aucun pb, c'était avant l'ère moderne ... un jour il n'y aura plus d'énergies fossiles ... /accord de Paris gagner de moins en moins d'argent, les effets sont permanents, rémanents de la dérive climatique, slt la modérer, les pas de temps se raccourcissent alors qu'il faut du temps long pour nos décisions ... réchauffement de 4/5°C en 10000 ans ... compétition pour les ressources, fin de la démocratie ... +15m d'élévation du niveau des mers d'ici 2300 se joue maintenant ... on n'est pas préparés aux événements inattendus ... les dommages aux actifs naturels ne sont pas comptabilisés en économie ... s'attaquer aux pb physiques ... baisser de 5%/an les ém de ges, une révolution ... moins de pétrole, charbon, gaz ... revenir à la physique : baisse de 1 à 3 la prod de ciment en volume ... baisse des voitures en circulation, baisse de la construction de logements, diminution du transport aérien ... ne pas se contraindre par l'économie mais par la physique ... l'économie n'est qu'une convention humaine.
Q.
... RENDre désirable le moins de biens matériels ... ex. vélo mode de dépl. ne rend pas malheureux ... faire société, mode, culture, sobriété désirée/pauvreté, travaux pluridisciplinaires ... les processus qui permettent de piloter la trajectoire ... un gouv est un exécuteur testamentaire, pas un patron, piloté remontant.
sentiment d'injustice, mvt collectif qui fait sens, proposer solutions de repli, augmenter la sécurité collective
Q : /tech fusion énergie infinie ne résout pas pb biodiversité, avant la contrainte faisait partie du monde, se donner des limites, schéma culturel accepter la contrainte, la tech peut y aider,
/nucléaire mix énerg idéal /sol concrètes voiture plus petite
/commissaire au plan la fr aime, échanger avec les syndicats, les serv à la personne, le process conv citoyenne intéressant sociologiquement : collectif et participatif, participer à l'exposé du pb, construire quelque chose, répliquer à toutes les échelles, aider à coconstruire, sol dans lesfaçons de faire
/pessimiste se sentir utiles mieux que le pognon, gratifiant, s'organiser ensemble, le manifeste étudiant, on peut faire quelque chose, contribuer,
Ndlr: la médiation est sous-jascente à la fin de son discours ++ ACT
Informaticien et grand humaniste, militant infatigable, chercheur et intellectuel qui aidait à y voir clair dans ces temps troublés, Philippe a fait partie en 2008 des cofondateurs historiques de La Quadrature du Net. Il fut…
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A 18 h, nous reprenons notre dialogue avec Barbara Stiegler, philosophe, spécialiste des questions de santé, et auteure de "De la démocratie en Pandémie".
Alors que cette semaine, le pass sanitaire sera discuté à l'Assemblée.
Retrouvez le premier entretien : https://youtu.be/DKee-NveOFw
315 commentaires
La priorité absolue c'est vaccins pour les personnes à risque (pers.âgées, obèses sévères, etc). La population est perdue. Les jeunes ne sont pas si habiles avec le numérique et pire /anciens (11 millions de sans ou pb avec le numérique).
Une politique de soin, du personnel, travail d'éducation multidirectionnel, processus de co-éducation (médecins - patients), besoin d'une discussion éclairée, construire ensemble une rationnalité partagée.
Syndémie ??? ... on va même vacciner les enfants, vent de panique, tous ceux qui devraient être visés vont continuer à être marginalisés des csp+ et un quart-monde. Les causes restant, yaura des variants pendant un certain nbre d'années. Réfléchir sur le long terme. On est dans des hypothèses, connaissance approchée, maladie grave, compliquée, nouvelle, hypothèses, expérimentations doivent être bordées rationellement. Prudence avec les mineurs, les enfants.Le CCNE septique /arn messager cf USA ya de plus en plus de miochardies, etc. Mauvaise balance bénéfice-risque. Que les csp+ se mettent à la place des autres. Ne tiennent pas compte de l'avis du CNCONSULTATIF censuré dans les médias.
/démocratie : comme suspendue / pass-sanitaire autoritaire, interdire toute discussion, on caricature 2 camps. Si pas de discussion contradictoire, pas de démocratie. N'est pas d'accord avec Chantal Moufle sur ce point.
La vaccination, nouvelle norme sociale. Quelle société ?
/action du gouv : au début prudence, maintenant on y va tout azimuth, on fait porter la responsabilité au patient, au parent.
/vaccin oblig des soignants : 100% / la discussion à Bordeaux. on prête au peuple des capa rationnelles. C'est au pouvoir à l'activer. Modèles asiatiques : c'est en tapant qu'on obtient des résultats. Régime autoritaire, espace publlic et médiatique fermé, police, basculement. Lutte des classes aussi sur l'accès au savoir (épistémé?),
Au-delà du logiciel libre 25 pages
Tous pirates ? C’est ce que la propagande contre les échanges de fichiers musicaux voudrait nous faire accroire. Mais ceux qui prennent aveuglément parti pour la « propriété informationnelle » devront lutter sans fin contre les nouveaux modes de création. Or ceux-ci, fondés sur la resocialisation de l’acte de créer et sur des coopérations inédites rendues possibles par l’avènement d’Internet, sont de plus en plus puissants.
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Des chercheurs ont établi de façon convaincante la supériorité de la « production sociétale par les pairs sur la base des biens communs » pour une large classe de créations et d’innovations informationnelles (5). Cette formule de Yochai Benkler recouvre la production coopérative de résultats dont chaque étape est librement utilisable et modifiable par tout un chacun, et constitue en ce sens un bien commun, souvent protégé contre la réappropriation par un acteur particulier.
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se réjouir de quelques succès : la résistance aux brevets logiciels en Europe ; l’émergence, à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et à l’Unesco, de coalitions regroupant organisations non gouvernementales d’intérêt général et pays pauvres ou émergents. Destinés officiellement à contrer les liens entre contrefaçon industrielle et criminalité organisée, des textes – comme la directive européenne dite « sur le respect des droits de propriété intellectuelle (10) », complétée, le 12 juillet dernier, par une proposition de « dispositif pénal européen contre les atteintes à la propriété intellectuelle » – facilitent en fait la multiplication des procédures abusives contre les médicaments génériques, les logiciels libres, le partage volontaire des créations ou la possibilité pour les citoyens de critiquer la télévision.
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le facteur essentiel de crédibilité pour une coalition des biens communs tient dans la capacité de celle-ci à articuler son projet avec celui d’une redomestication générale du capitalisme. Il s’agit de mettre fin à cet étrange renoncement qui fait considérer le changement technique comme une donnée extérieure ne relevant pas de l’action et des préférences humaines.
Philippe Aigrain
Animateur du mouvement en faveur des biens communs, auteur de Cause commun, Fayard, coll. « Transversales », Paris 2005.
Connu / https://twitter.com/mdiplo/status/1414565773037776896
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Le Monde diplomatique @mdiplo
2:42 PM · 12 juil. 2021·- 27 Retweets 2 Tweets cités 29 J'aime
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10h En réponse à @mdiplo
Citer le Tweet
Jérémie Zimmermann Cœur croissant Plusieurs notes de musique Morceau de fromage @jerezim · 14h
Je viens d'apprendre le décès de Philippe Aigrain, dans sa maison à la montagne, près d'Argeles.. je suis si triste.
Philippe avait été mon inspiration pour mes recherches sur les brevets sur les logiciels lorsque j'étais étudiant.
1/..
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Aux Malassis, quartier excentré et populaire, fortement bétonné de Bagnolet (93). L’association Sors de Terre y a posé ses valises en 2008 : d’un terrain inoccupé à côté de l’école maternelle Pêche d’Or, elle décide de faire une ferme et une bergerie. Comment résumer tout ce qui s’est passé alors? Des chèvres et des moutons sont devenus les compagnons de récréation des enfants de l’école. Les gens du quartier, des dizaines de familles, des centaines d’enfants de tous âges sont devenus peu à peu des habitués du lieu. Petits et grands, résidents du quartier, écoliers de la maternelle, adultes handicapés ou en réinsertion…. la Bergerie ouvre grand ses portes à tou.te.s pour proposer des activités de plantations ou de chantiers de co-construction. C’est ainsi que des cabanes de bric, de broc et de branchage, des bancs publics dans la rue, l’enclos d’un patûrage en pied d’immeuble, des plants de sauge et de framboisiers sont « sortis de terre ». La bergerie est aussi devenu un lieu de rencontres où les gens du quartier viennent papoter sous les arbres, faire jouer les enfants dans l’herbe, écouter un concert ou observer les animaux. On passe rarement devant la Bergerie sans trouver quelqu’un qui soit en train de la regarder, tout simplement.
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Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1411954796018479112
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Nicolas Voisin a aimé corinne morel darleux @cmoreldarleux · 8h
Un cas d'école à Bagnolet. Alors que la grogne contre le béton soulève la terre, que des architectes revisitent leur métier et que l'artificialisation des sols devient ligne rouge, le devenir de la Bergerie, ferme-école, concentre les défis :
@e_planete Une ZAD éducative ? soutien du collectif EPLP à la ferme-école de Bagnolet
Par le collectif Enseignant.e.s Pour la Planète Une Zone Educative A Défendre : serait-on à Bagnolet en train d’enrichir le célèbre acronyme ? A l’heure où la loi Climat et Ré…
enseignantspourlaplanete.com
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Signer la pétition https://agir.ouialafermeecoledebagnolet.fr/
Collectif_enseignants_pour_la_planète-EPLP
Valoriser et diffuser la recherche publique : création d'entreprises, publications, licences libres
Présentation du 7 juillet 2015 aux RMLL
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Proposition : FLOSS et co-organisation des chercheurs
- Les chercheurs ont déjà en main tous les outils pour se passer des éditeurs et diffuser leurs travaux sous licence libre.
- Il reste à réorganiser les validations par les pairs en dehors des cadres actuels (systèmes de labels numérisés, sur un principe comme Mozilla Open Badges par exemple).
(cela pourrait par ailleurs être largement enrichi en terme de pratiques : commentaires publiques, controverses, améliorations et suivi de versions...). - Et il reste à faire reconnaître ces labels en lieu et place des noms des revues.